Emirat Arabes Unis 2023
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Sujet : 23-SVTJ1G11
Introduction :
Compréhension du sujet :
Ce sujet n’a rien d’une synthèse ! Il ressemble plus à une restitution de connaissances d’une partie de
chapitre. Du coup, il est tentant de bâcler l’introduction en se disant le correcteur connait le sujet et donc
qu’il n’est pas besoin de l’expliquer. Erreur ! C’est que vous passez d’une synthèse réussie à une synthèse
maladroite. Donc, lorsqu’un sujet est facilité, on ne tombe pas dans la facilité en récitant par cœur ce que
l’on appris ; on se méfie, on réfléchit aux différentes façons de faire une copie personnelle et non une
copie qui est un copié-collé du cours.
Proposition d’introduction :
Sur le document on constate une trisomie 18, c’est-à-dire 3 chromosomes au lieu de deux chez une cellule
embryonnaire.
Une cellule embryonnaire est issue de la réunion de deux cellules haploïdes lors de la fécondation et les
deux cellules haploïde sont issues de la méiose.
La méiose est un mécanisme permettant l’obtention d’une cellule diploïde à 4 cellules haploïdes en deux
étapes, appelées méiose I et méiose II.
Diploïde signifie cellule ayant des paires de chromosomes.
Haploïde signifie cellule ayant un exemplaire de chaque paire de chromosomes.
Par conséquent, la méiose est un mécanisme durant lequel les chromosomes vont se déplacer afin de se
séparer.
Dès lors, on démontrera que la survenue d’une trisomie après fécondation trouve son origine lors d’une
anomalie du mouvement des chromosomes durant de la méiose réalisée chez les parents.
Annonce du plan :
Une anomalie du mouvement des chromosomes lors de la méiose I
Une anomalie du mouvement des chromosomes lors de la méiose II
Exercice 2 : LES CLIMATS DE LA TERRE : COMPRENDRE LE PASSÉ POUR AGIR AUJOURD’HUI ET DEMAIN
Les coccolithophoridés, amplificateurs des variations climatiques
Des études scientifiques suggèrent que les coccolithophoridés auraient, au cours du Quaternaire, amplifié
les variations climatiques liées aux paramètres astronomiques.
Expliquez comment les coccolithophoridés ont pu constituer à amplifier les variations du climat au cours
du quaternaire.
Vous organiserez votre réponse selon une démarche de votre choix intégrant des données issues des
documents et les connaissances complémentaires nécessaires.
Document 1 : Les coccolithophoridés, organismes planctoniques des écosystèmes marins
Document 1a : Caractéristiques cellulaires des coccolithophoridés
Document 1b. Distribution géographique et temporelle des coccolithophoridés.
Document 2 : Métabolisme des coccolithophoridés et propriétés physico-chimiques des nuages.
Document 2a. Effet de la température sur la production de DMSP chez Emiliana huxleyi en culture.
Document 2b. Teneur atmosphérique en aérosols et taille des gouttes dans les nuages au-dessus de
l’océan
Document 2c. Relation entre l’albédo des nuages et le rayon des gouttes d’eau.
Document 3 : Métabolisme des coccolithophoridés et flux de carbone à l’interface océan/ atmosphère.
Document 4 : Index d’efficacité de la pompe biologique déterminé à partir de sédiments d’âge quaternaire
échantillonnés dans l’océan Austral.
Introduction :
Expliquez comment les coccolithophoridés ont pu constituer à amplifier les variations du climat au cours
du quaternaire.
Grâce au document 4, on voit une corrélation entre l’efficacité de la pompe biologique des
coccolithophoridés et les variations climatiques. Autrement dit, plus il y a avait de phytoplancton, plus la
photosynthèse était forte et plus la pompe biologique fonctionnait (document 3)
Par ailleurs, grâce aux documents 2, on comprend que plus il fait froid, plus il y a d’aérosols produits (doc
2a) ; or plus il y a d’aérosols, plus l’albédo des nuages est élevée ce qui diminue la quantité de rayons
solaires arrivant sur Terre.(doc 2b et 2c)
Conséquence de ces deux phénomènes : après une période interglaciaire assez favorable au
développement des coccolithophoridés, la quantité de ces algues augmentait brusquement (pic à chaque
période glaciaire, doc 4) et du coup, par fonctionnement de la pompe biologique et production d’aérosols,
la température chutait vertigineusement entrainant une période glaciaire.
Or une période glaciaire n’est pas favorable au développement des coccolithophoridés.
Comme on le voit dans le doc 1b ce sont des algues vivants proche du pôle Nord (côte Scandinave) : s’il fait
trop froid, la mer est recouverte de glace bloquant l’arrivée des rayons solaires à l’interface air/eau : la
pompe biologique ne peut fonctionner, les algues sans énergie ne peuvent se reproduire.
Dès lors la température augmente doucement. Lors d’une période glaciaire, on peut penser que la contre-
pompe liée à la calcification de la coccosphère envoie du CO2 dans l’atmosphère provoquant un
réchauffement lent et régulier.