Tc Vf , Contrat de Transfert de Tehcnologie

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Université Mohammed V

Rabat
Faculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales -Souissi

Master spécialisé juriste d’affaires (M1)


Semestre 2

Module : TECHNIQUES CONTRACTUELLES

Travail de recherche intitulé

Réalisé et présenté par :


Kenza KHABIR

Encadré par :
PR.Saida GUENBOUR

Année Universitaire 2023 – 2024


SOMMAIRE

Chapitre 1 : Mécanismes du transfert technologique


Section 1 : Processus et facteurs clés du transfert technologique
Section 2 : Intérêts des parties impliquées

Chapitre 2 : Contrat de transfert de technologie

Section 1 : Typologie des contrats de transfert de technologie

Section 2 : Analyse du contrat de License

2
INTRODUCTION

Le transfert de technologie remonte à la préhistoire, où les connaissances étaient


échangées entre individus via le langage, les gestes et les dessins. Avec l'avènement de
l'écriture vers 3000 av. J.-C., ce processus a été facilité. Au fil du temps, les échanges
de matériaux ont dépassé les limites géographiques, favorisant la diffusion du savoir-
faire entre différentes sociétés1. Les pays moins développés ont trouvé un avantage
concurrentiel dans le coût de leur main-d'œuvre, incitant les entreprises des pays
développés à délocaliser leur production vers des régions à bas salaires. Cette tendance
s'est intensifiée au cours des siècles, avec des exemples tels que l'implantation de
machines à filer la soie au Japon par des entreprises occidentales, ou la délocalisation
de la production automobile dans divers continents. Actuellement, des pays émergents
comme l'Inde, le Vietnam, le Pakistan et la Pologne sont des destinations privilégiées
pour la délocalisation ou la sous-traitance de la production par les entreprises
occidentales2.
Avant d’entamer le cœur du sujet, il serait impératif de poser les bases en définissant
rigoureusement les termes de technologie et de transfert de technologie
La technologie englobe les outils, techniques et connaissances qu'une entreprise a
développés pour produire et commercialiser un produit ou un service spécifique. Ce
savoir-faire peut inclure divers domaines tels que la production, la gestion, la vente et
la conception.
Il existe plusieurs définitions du transfert technologique, chacune offrant une
perspective unique. Dans un sens commun, les accords de transfert de technologie
impliquent qu'un propriétaire de technologie autorise son exploitation par d'autres
entreprises tout en maintenant un monopole d'exploitation3. Le Code international de
conduite pour les transferts de technologie 4 le décrit comme le transfert de
connaissances systématiques nécessaires à la fabrication d'un produit ou à l'application

1 M. FEUGÈRE, « Technologies, artefacts et histoire », Mélanges de la Casa de Velázquez, 43- 1, 2013, pp. 199-205
2 Mohammad Hossein Shekarchizadeh, L’analyse juridique de la technologie dans les contrats internationaux de
coopération industrielle, Thèse de doctorat de l'université Paris-Saclay, 2020, p.4
3 Pour plus de détail, cf. loi 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence au Maroc
4 Projet international de Code international de conduite pour les transferts de technologie, Nations-unis, 1985, p.5,
chapitre premier

3
d'un processus, excluant les simples ventes ou locations de biens. Selon l'Organisation
Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), le transfert de technologie est le
processus par lequel une technologie, expertise ou savoir-faire est transféré d'une entité
à une autre, conduisant à la commercialisation de nouveaux produits ou à
l'amélioration des produits existants5. Dans un contexte académique, le transfert de
découvertes scientifiques s'effectue d'un organisme à un autre en vue de leur
développement et commercialisation par contrat. Sur le plan interétatique, il implique
un échange complexe entre pays développés et en développement via des contrats
entre États ou sociétés étatiques et multinationales. Globalement, le transfert de
technologie implique la transmission organisée de connaissances à un récepteur prêt à
les assimiler, assumant éventuellement des responsabilités dans l'exploitation des
résultats6
À l'ère moderne, le développement technologique sans précédent entraîne
inévitablement une augmentation proportionnelle du transfert de connaissances7. Les
entreprises ont des motivations économiques pour partager leur savoir-faire, allant de
la protection contre la concurrence à l'optimisation de la production et de la mise sur le
marché, en passant par la réduction des coûts de recherche et développement et la
gestion des risques de piratage. Le transfert de technologies est devenu essentiel dans
un contexte de mondialisation et de concurrence accrue, jouant un rôle dynamique
dans le développement social et économique8. Aujourd'hui, l'intérêt du transfert de
technologie pour les entreprises et les nations est indéniable, offrant des avantages tels
que l'accès à des marchés étrangers, des prix compétitifs, des revenus pour financer les
investissements futurs, et l'établissement de partenariats mondiaux pour soutenir le
développement technique des produits. Quelles sont les modalités contractuelles
permettant d’évaluer la réussite d’un transfert de technologie ?

5 L’Organisation International de la Propriété Intellectuelle (WIPO, 2005)

6 Jacques-Henri Gaudin : L’ingénierie des licences et des coopérations industrielles, Paris : Litec, 1993, p. 42
7 Serge J. Pichette, Les contrats de transfert de technologie, in les cahiers de propriété intellectuelle, septembre 1997,
p.4
8 Ali Mansour, Les transferts technologiques : le cas de la téléphonie mobile en Tunisie, mémoire de maitrise en
administration des affaires, université du Québec à Montréal, 2007, p.6

4
Afin d’y répondre, nous allons traiter en premier lieu les éléments caractérisant ce
transfert à savoir ses étapes, et les parties cocontractantes (chapitre 1) , et en deuxième
lieu , les différents types de contrat de transfert de technologie (chapitre 2)

Chapitre 1 : Mécanismes du transfert technologique

La technologie représente l'ensemble des compétences, techniques et outils qu'une


entreprise a développés pour concevoir, produire et commercialiser un produit ou un
service spécifique. Le transfert de technologie se matérialise lorsque cette entreprise
partage son savoir-faire, ses méthodes et ses outils avec un partenaire commercial
étranger, lui permettant ainsi de produire et de commercialiser le même produit sur son
marché local9.

Section 1 : Processus et facteurs clés du transfert technologique


Généralement, la mise en œuvre d'un transfert de technologie efficace implique six
étapes clés10
La première étape consiste à élaborer une stratégie pour ce transfert. Dans cette
optique, l'entrepreneur doit analyser divers aspects du projet, tels que le marché
ciblé, les parts de marché disponibles, la présence d'acteurs locaux, ainsi que la
possibilité de trouver des acheteurs pour la technologie sur place.
De plus, il doit identifier les obstacles à l'entrée sur le marché, qu'ils soient d'ordre
financier, administratif ou culturel.
Enfin, il est essentiel d'évaluer les coûts associés à la mise en place du transfert et les
revenus potentiels qui en découleront.
La deuxième étape implique de définir les modalités de mise en place du transfert, ce
qui inclut :
- Une évaluation précise des éléments et des compétences destinés à être licenciés ou
cédés, ainsi que ceux qui ne le sont pas ;

9 Le contrat de transfert de technologie, in https://www.captaincontrat.com/contrats- commerciaux-cgv/contrats-


commerciaux/le-contrat-de-transfert-de-technologie-me-lefroy
10 idem p.2

5
- L'entrepreneur doit présenter un projet et des éléments tangibles et concrets à
offrir, rendant l'offre attrayante pour le partenaire ;
- La mise en place d'une stratégie robuste de protection de la propriété
intellectuelle et industrielle, en assurant la protection des actifs immatériels de
l'entreprise par le biais de brevets, marques, dessins et modèles, ainsi que des droits
d'auteur.
La troisième étape implique de déterminer une rémunération appropriée pour le
transfert de technologie. Généralement, la rémunération pour le cédant se divise en
deux parties : Le versement d'un montant forfaitaire à la conclusion du contrat,
débloquant ainsi le transfert de technologie ainsi que le paiement de redevances
d'exploitation, versées régulièrement par le licencié tout au long de l'exploitation.
La quatrième étape consiste à rechercher des partenaires sur le marché concerné :
- Avant d'entamer cette étape, il est essentiel de définir le profil idéal du partenaire
commercial en fonction des besoins du projet et des informations recueillies lors des
étapes précédentes ;
- Entrer en contact avec les partenaires potentiels en maîtrisant les informations à leur
transmettre et celles à garder confidentielles. À cette étape, la signature d'un accord de
confidentialité peut être pertinente.
La cinquième étape consiste à élaborer le contrat de transfert de technologie et à
négocier ses différentes clauses. Une fois que le partenaire commercial a été identifié
et que les éléments clés du contrat ont été discutés, il est essentiel de formaliser le
contrat, qu'il s'agisse d'une licence de savoir-faire, d'une licence de brevet ou d'une
combinaison de droits de propriété intellectuelle et de savoir-faire.
Enfin, la sixième étape est celle de la concrétisation du projet et de l'application des
termes du contrat. Il s'agit de transférer effectivement les technologies et de verser la
rémunération convenue. À ce stade, il est recommandé au cédant de veiller à la
réussite du licencié et de l'accompagner tout au long du processus.
Déterminants du transfert de technologie
Le transfert international de technologie représente une forme majeure de commerce
entre les pays développés et en développement. Toutefois, les disparités entre les
6
nations exigent une vigilance lors de la rédaction et de l'évaluation des accords
technologiques transnationaux, notamment dans les systèmes juridiques, les régimes
législatifs et les cultures juridiques11.
Propriété intellectuelle
Les systèmes juridiques de propriété intellectuelle varient, couvrant :
- Les différences dans les processus d'enregistrement des brevets et des marques ;
- La portée de protection des données par le droit d'auteur ;
- Les droits moraux du droit d'auteur et la titularité des œuvres développées
conjointement, entre autres ;
- Concernant les technologies brevetées, les pays diffèrent en termes de durée et de
conditions de protection. Ainsi, lors de la rédaction ou de la révision d'une convention
ou d'un accord, les parties prenantes doivent prendre en compte les dispositions qui
définissent la technologie brevetée, ainsi que les types et les durées de protection, pour
éviter les malentendus et les divergences d'interprétation.
Restrictions à l'exportation
Les lois d'import-export régulent le franchissement des frontières dans le transfert de
technologie. Par exemple, au Maroc, la loi 42-18 encadre l'importation et l'exportation
de la technologie. Les transferts de technologie nucléaire sino-américains illustrent ces
contrôles spécifiques relatifs à la technologie nucléaire, en plus des dispositions
légales et réglementaires. Dans la rédaction ou la révision d'un accord, une attention
doit être accordée aux questions de validité de l'accord et de compensation qui se
posent en raison des restrictions à l'exportation.
Règlement des différends
Le règlement des différends dans le commerce international est généralement différent.
Dans le commerce international, aucune des parties n'est généralement disposée à
prévoir le règlement des différends devant les tribunaux du pays où réside la
contrepartie, ce qui donne à cette partie un avantage devant le tribunal d'origine. De

11 Fatima Zahra BENNANI et Brahim DINAR, Identification des déterminants de succès du Transfert de Technologie
par les firmes multinationales, in International journal of accounting, finance, auditing, management and economics, V
3, issue 4-2, 2022, pp, 62-88

7
plus, une décision de justice efficace peut ne pas être exécutoire dans une autre
juridiction pour diverses raisons.
En revanche, une sentence arbitrale peut être exécutée par la Convention de New
York, qui est observée par de nombreux pays. En conséquence, l'arbitrage est
couramment utilisé dans le commerce international, l'arbitrage étant mené dans un lieu
neutre. Cependant, en réalité, le processus d'exécution d'une sentence peut être long et
coûteux.
Lors de la rédaction ou de la révision d'une convention, il convient de prêter attention à
la différence entre la loi régissant la convention d'arbitrage et la loi régissant le contrat-
cadre. Lorsque la convention d'arbitrage ne prévoit pas expressément la loi applicable,
en général, les lois du siège de l'arbitrage prévaudront.
Langue
Les parties devraient indiquer dans l'accord quelle langue prévaudra pour éviter une
situation où il n'y a aucun moyen de faire un choix
Dans le cadre du cas marocain16, plusieurs structures existent et jouent un rôle
important en matière de transfert technologique. A titre d’illustration, on cite :
− Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR);
− Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) ;
− Stratégies nationales sectorielles, telles que le plan National de l’Emergence
Industrielle (PNEI), la stratégie énergétique, la stratégie Nationale pour le
Développement de la Recherche Scientifique à l’horizon 2025 et la stratégie Maroc
Innovation 2009 ;
− Association Marocaine pour la Recherche & Développement (R&D Maroc) 1997.

Section 2 : Intérêts des parties impliquées


Dans le cadre du transfert de technologie, deux parties principales sont généralement
impliquées : le concédant et le licencié. Chacune de ces parties a ses propres intérêts et
risques liés à cette opération.
A. Intérêts et risques du concédant
1. Intérêt du concédant
8
Le concédant est la personne propriétaire ou contrôlant un élément de technologie ou
de savoir-faire qu'il souhaite transférer. Quels sont les avantages pour un concédant de
transférer sa technologie à autrui ?

La principale motivation est bien sûr de réaliser des bénéfices, notamment en


percevant des redevances sur les ventes effectuées par le licencié. Dans le cas des
multinationales, accorder une licence peut également servir à fournir une assistance
technique à une filiale établie à l'étranger.

De plus, octroyer des licences permet d'exploiter sa technologie sans devoir investir
dans les infrastructures nécessaires ni gérer les relations employeurs/employés
associées à une exploitation commerciale12.

2. Les risques du concédant

Bien que le fait d'octroyer une licence soit généralement avantageux pour le
concédant, celui-ci doit toutefois être conscient des risques qui y sont associés,
notamment :

- La sélection du licencié doit être soigneusement effectuée, car le transfert de savoir-


faire peut potentiellement créer un futur concurrent ;

- Les revenus générés par une licence sont souvent inférieurs aux profits provenant de
la fabrication et de la vente directe de la technologie en question ;

- Le choix du licencié est crucial, car l'un des plus grands risques réside souvent dans
le manque de contrôle sur les activités du licencié ;

- Le risque lié à la responsabilité du fait des produits peut parfois être plus important
que les bénéfices tirés sous forme de redevances.

B. Intérêts et risques du licencié


1. Intérêts du licencié
12 François Painchaud, Leger Robic Richard : les transferts de technologie et leurs clauses principales dans le cadre d’un
contrat de licence

9
Le futur licencié aura également un intérêt à obtenir une licence d'un concédant dans
de nombreux cas13:

- Une entreprise fabricant un produit obsolète mais disposant d'un solide réseau de
distribution peut trouver avantageux d'acquérir, par le biais d'une licence, le savoir-
faire nécessaire à la fabrication d'un nouveau produit plus rentable (par exemple dans
le secteur pharmaceutique) ;

- Une licence peut offrir une assistance technique et des améliorations développées par
le concédant, permettant ainsi au licencié de toujours disposer d'un produit de pointe ;

- Le licencié peut avoir besoin d'une licence de brevet pour utiliser une technologie
protégée et l'incorporer dans un produit qu'il développe ou fabrique (par exemple dans
le secteur aéronautique) ;

- Lorsqu'une entreprise cherche à accroître ses ventes dans un pays étranger, elle peut
trouver avantageux d'obtenir une licence de marque de commerce renommée.

2. Risques du licencié

Le choix du concédant est important pour plusieurs raisons. François Painchaud et


Leger Robic Richard énumèrent les plus importantes14. En acceptant une licence avec
un concédant particulier, le licencié exclut par le fait même un partenariat possible
avec d'autres concédants. Le licencié doit donc s'assurer que la technologie transférée
est adéquate et que le concédant sera en mesure de lui apporter toute l'assistance
nécessaire.

Il est dans l'intérêt du licencié d'obtenir une licence exclusive afin qu'il ne soit pas sujet
à une forte compétition.

Une licence peut parfois être trop chère, donc inadéquate. Le licencié doit s'assurer que

13 idem p.6
14 François Painchaud, Leger Robic Richard : les transferts de technologie et leurs clauses principales dans le cadre d’un
contrat de licence

10
la technologie transférée est protégée par la loi ou par une entente de confidentialité́
afin qu'il ne perde pas l'exclusivité́ d'utiliser la technologie transférée ou d'accorder des
sous- licences.

Chapitre 2 : Contrat de transfert de technologie

Les contrats jouent un rôle crucial dans les transferts de technologie, et leur analyse
doit être adaptée à la nature de l'enjeu technologique. Seuls ceux qui sont intégrés au
processus d'acquisition technologique ou qui mènent au développement de
compétences industrielles sont pertinents ici 15 . Différentes formes contractuelles
peuvent être utilisées pour réaliser un transfert, en fonction des choix et de la stratégie
du receveur, qui peut lier la transmission de compétences à la mise en place d'un
ensemble industriel ou faire appel à des entreprises étrangères pour des prestations
techniques. En ce qui concerne les contrats de production, qui peuvent influencer
l'acquisition de techniques, on peut les regrouper en deux catégories principales : les
contrats d'investissement direct et dérivés d'une part, et les contrats de vente de biens
d'équipements et d'ensembles industriels d'autre part16.

Section 1 : Typologie des contrats de transfert de technologie

Le transfert de technologie implique des relations contractuelles complexes et variées,


où le contrat joue un rôle central en formalisant les actions futures des parties
impliquées. Selon Kahn (1977), ce processus peut être regroupé en deux principales
figures contractuelles : les contrats d'investissement direct et dérivés d'une part, et les
contrats de vente de projets industriels, de biens d'équipement et dérivés d'autre part

A. Les contrats d’investissement direct

15 Le contrat de transfert de technologie, in https://www.captaincontrat.com/contrats- commerciaux-cgv/contrats-


commerciaux/le-contrat-de-transfert-de-technologie-me-lefroy
16 Judet, P, Khan, PH, Kiss, A,-C et Tuscoz, J, transfert de technologie et développement, éditions librairies techniques ,

volume 4, université de Dijon, institut de relations internationales, 1977, Paris, p.441 et suivant

11
Sauf dans le secteur pétrolier, les investissements directs importants dans les pays en
développement se font à la suite d’un contrat conclu entre le pays d’accueil au niveau
le plus élevé (ministre, chef d’Etat, ratification parlement).

1. Le contrat d’investissement direct par création de filiales


Dans ce type de contrat, l’investisseur étranger possède à 100 % la filiale établie à
l’étranger, facilitant ainsi le transfert de technologie entre la société mère étrangère et
sa filiale. Les engagements de l’investisseur envers le pays hôte portent sur la
réalisation de l’investissement, la formation d’une main-d’œuvre locale,
principalement de bas niveau, et l’emploi de cadres locaux. Cependant, le transfert
effectif de technologie vers le pays d’accueil est souvent limité, car la société mère
conserve un contrôle total sur sa filiale.

2. Le contrat d’investissement direct par joint-ventures

La joint-venture est une forme d’investissement direct des firmes multinationales.


C’est un principal dérivé de l’investissement direct qui correspond à des
aménagements de dernier en raison de l’évolution internationale. A noter que pour les
pays en voie de développement, ce n’est pas l’ensemble de la technologie maîtrisée par
le partenaire étranger qui est concernée, mais seulement les éléments mis au service de
la joint- venture et dont les aspects particuliers sont définis clairement par les accords
entre les partenaires. “Tout accord technique autre que celui décrit par les accords fera
l’objet de contrats négociés entre le partenaire étranger et la joint-venture” (Kahn,
1977)17.

Dans le cas de cette forme de société, le partenaire étranger est choisi en raison de ses
capitaux, de sa compétence technique, de sa capacité à construire et à faire fonctionner
la joint-venture ou de son aptitude à commercialiser le produit

B. La vente de projets industriels, des biens d’équipements et contrats dérivés

Le transfert de technologie se produit par l’intermédiaire des différents accords passés

17 Judet, P, Khan, PH, Kiss, A,-C et Tuscoz, J, transfert de technologie et développement, éditions librairies techniques ,
volume 4, université de Dijon, institut de relations internationales, 1977, Paris, p.441 et suivant

12
sous forme de contrats entre l’émetteur et le récepteur. (Weisz, 1985).

La cession de licence

La licence étant un contrat par lequel le concessionnaire obtient le droit de fabriquer et


de vendre certains produits en utilisant des inventions, des procédés, des techniques et
d’autres droits de propriété appartenant au titulaire de brevets18.

Le contrat de licence peut également être accompagné de droits à l’utilisation de


marques de fabrique ou de commerce, de dessins ou modèles industriels, du savoir-
faire, de la formation technique ou d’autres éléments liés au transfert de technologie.

La vente de projets industriels

La prestation principale reste la conception et/ou la fourniture d’un ensemble industriel


qu’accompagnent souvent des prestations accessoires telles que l’assistance technique,
la formation, etc. Cette vente de projets industriels aux pays en voie de développement
se traduit sous deux formes principales.

Les Contrats dérivés

Plusieurs types de contrats dérivés existent notamment :

− Les contrats d’ingénierie : ils concernent les fonctions allant de la conception et des
études à la responsabilité de la construction et au contrôle des équipements d’une
installation technique ou industrielle ;

− Les contrats de formation : la formation professionnelle des membres du personnel


(ouvriers et cadres) de l’entreprise locale ;

− Les contrats d’organisation et de gestion : à mettre en place une structure de gestion ;

− Les contrats d’assistance technique : couvrent une gamme de fonctions allant de


l’ingénierie en tant qu’activité de conception, à la commercialisation du produit ou

18 Hubert Drouvot, Gérard Verna , Les politiques de développement technologique, l’exemple brésilien, éditions de
l’IHEAL, p.27-48, 1994

13
même au service après-vente ;

− Les contrats de sous-traitance internationale : l’entrepreneur substitue à sa


production celle d’une autre firme (située dans un autre pays) ;

− La compensation Industrielle ou rachat : permet au client d’autofinancer son projet,


d’accéder à une technologie récente et de s’appuyer sur le concours de son
fournisseur pour la commercialisation à l’étranger de la production de ces
équipements.

Section 2 : Analyse du « contrat de License19 »

Il est important d’étudier la nature juridique et le contenu des clauses d'un contrat de
TT afin de bien comprendre les intérêts en jeux pour chaque partie.

Plusieurs types de contrats peuvent être utilisés pour encadrer le transfert de


technologie. Le contrat le plus adapté aux opérations commerciales est la licence. En
effet, celle-ci a l’avantage de permettre à l’entrepreneur créateur de la technologie de
conserver la titularité les droits de propriété intellectuelle (à l’inverse du contrat de
cession) et de savoir-faire tout en permettant à ce qu’ils soient exploités par d’autres.
Ainsi, en plus de la somme forfaitaire à la conclusion du contrat, la licence permet à
l’offreur de percevoir tout au long de l’exploitation de sa technologie, des redevances
que l’on peut indexer sur le montant des ventes ou sur le chiffre d'affaires perçu.

La licence peut ensuite porter soit uniquement sur des droits de propriété intellectuelle
tel qu’un brevet, soit uniquement sur un savoir-faire technique (qui ne fait pas l’objet
d’une protection par le brevet), soit sur une combinaison des deux éléments.

Principales clauses

Aspects juridiques

19 Les développements qui suivront sont extraits de l’article de François Painchaud, Leger Robic Richard : les
transferts de technologie et leurs clauses principales dans le cadre d’un contrat de licence, in
https://www.robic.ca/publications/les-transferts-de-technologie-et-leurs-clauses- principales-dans-le-cadre-dun-
contrat-de-licence

14
Ce que l'on peut souvent reprocher aux contrats en général et à ceux portant sur le
transfert de technologie en particulier, c'est l'imprécision du langage où l'on confond
souvent diverses notions et où l'on utilise le même terme mais dans divers sens.

Il est souvent bon de rappeler par un préambule les intentions et capacités de chacune
des parties. Cela permettra, en cas de différend, de faciliter l'interprétation et d'en
éclairer les dispositions à la lumière des intentions respectives des parties.

Il est essentiel d'avoir de la précision dans la rédaction du contrat et à cet effet il est
souvent opportun d'inclure au tout début une série de définitions de façon à ce que les
termes employés aient la même signification pour les deux parties.

Lorsque l'objet du transfert de la technologie est un produit, il est plus facile d'y faire
référence par ses forme, fonction, spécifications techniques et performance.

Pour une plus grande facilité dans la lecture, il est conseillé de faire précéder chacune
des clauses d'un titre et chacun des paragraphes de cette clause d'un sous-titre.

Lorsque les contrats sont d'une certaine longueur, préparer un sommaire ou table des
matières où chacun des titres et sous-titres seront repris : cela permet également de
faire une vérification afin de s'assurer que tous les points sont couverts.

Objet du contrat

Comprendre sur quoi le contrat de transfert porte puisque la durée de protection et


l'étendue des droits qui en découlent est extrêmement variable et ne demande pas le
même traitement pour en assurer diffusion et protection.

Déterminer sur quoi va porter les relations entre les parties. Les principaux objets
d'une telle licence sont : Brevet, droit d’auteur, dessins industriels, marques de
commerce et savoir-faire (connaissances, expériences et techniques accumulées par
une personne physique ou morale).

La concession du droit

15
La clause de concession est le fondement d'une convention de licence car elle établit le
contenu de la licence et les droits qui seront accordés au licencié. Si cette clause n'est
pas claire, mal comprise ou difficile d'interprétation, il peut en résulter un litige entre
les parties qui nécessitera l'intervention éventuelle des tribunaux.

La clause de concession doit également prévoir le droit de fabriquer, utiliser ou vendre


le produit licencié ou une combinaison de ces droits.

Territoire

De façon générale, les droits de propriété intellectuelle que sont les brevets, droits
d'auteur, dessins industriels et savoir-faire ont cet avantage de pouvoir subir de
nombreux démembrements dans leur exploitation, voire même dans leur concession.
L'un des démembrements les plus fréquents est celui qui vise le territoire ; comme par
exemple, une un pays, ou un ensemble de pays en autant évidemment que le concédant
soit titulaire du droit faisant l'objet de la transaction pour le territoire visé. Ainsi, une
claire définition du territoire est une autre considération importante à ne pas ignorer.

Domaine d’utilisation

La clause prévoyant le domaine d'utilisation du produit licencié nécessite une


rédaction prudente et précise afin d'établir une distinction nette entre les divers
domaines d'utilisation qui se subdivisent souvent de façon très subtile.

Afin d'éviter les litiges de ce type, le concédant devrait tenter d'accorder des licences
dans des domaines d'utilisation vraiment séparables et non concurrentiels.

On ne considérera pas qu'il y ait une restriction sur l'utilisation du produit sans
l'existence d'une clause spécifique à cet effet. En l'absence d’une clause restrictive à
l'égard de l'utilisation du produit, le licencié du produit breveté reçoit l'autorisation
d'une utilisation générale du bien.

Le licencié le plus favorisé

16
Le concédant qui s'engage dans une convention de licence devrait prendre toutes les
mesures possibles pour éviter d'y inclure une clause de licencié le plus favorisé.

Le licencié, de son côté, devrait veiller à ce qu'une clause selon laquelle il est traité
aussi équitablement, sinon mieux, qu’un licencié subséquent soit inscrite à la
convention. Si les parties s'entendent pour inclure une telle clause dans la convention,
elles devront la rédiger avec grand soin.

Propriété et exploitation des améliorations

S'il incombe au concédant de garantir qu'il est propriétaire de la technologie transférée,


brevetée ou non, il est prudent de demander au licencié de reconnaître la validité de
tels droits et la propriété exclusive qu'en a le concédant de même qu'un engagement à
l'effet de ne jamais contester telles propriété et validité.

Toute documentation technique qui pourrait être transmise par le concédant au licencié
dans le cadre de la relation contractuelle devrait être clairement marquée comme
confidentielle, à circulation restreinte et propriété du concédant.

Échange d’amélioration et perfectionnement technique

Prévoir une clause selon laquelle le licencié a droit à demander d'être toujours au fait
des derniers perfectionnements apportés à la technologie, soit par un nouveau brevet
d'améliorations, soit par améliorations au savoir-faire et ce, de façon à préserver son
avantage compétitif sur les concurrents.

Là où les négociations peuvent être plus ardues, pourraient concernées la propriété des
améliorations.

Prenant pour acquis que toute amélioration s'appuie sur une technologie d'origine dont
le concédant est propriétaire, ce dernier tentera d’en devenir également le propriétaire.

Une licence d'utilisation de ces améliorations devrait être incluse dans la concession,
aux mêmes termes et conditions, sans redevances ou obligations supplémentaires pour

17
le licencié.

Tout perfectionnement, de part ou d'autre, soit promptement communiqué, de façon


complète, à son co-contractant.

Confidentialité et non concurrence

Prévoir dans le contrat les mécanismes qui permettront d'en assurer et préserver le
secret, source de la valeur commerciale de la technologie transférée.

Prévoir une clause selon laquelle le licencié s'engage à ne pas produire ou mettre en
marché un service ou produit qui est de nature à concurrencer celui qui fait l'objet de la
technologie transférée.

Une des façons également de s'assurer du maintien du secret de la technologie


transférée consiste à empêcher le co-contractant, récepteur de la technologie, de faire
affaires dans un domaine parallèle ou étroitement lié à ce qui fait l'objet de l'apport
technologique pendant la durée du contrat et pour un temps déterminé après.

Ces clauses doivent être limitées dans le temps et dans l'espace et être raisonnables eu
égard aux circonstances et aux activités réelles d'un exploitant, sous peine d'invalidité.

Redevances, montants forfaitaires et droit d’entrée

Souvent les parties conviennent que la considération pour la cession ou la licence sera
un pourcentage donné, variable ou non, du prix net de facturation du licencié à son
client. On peut prévoir un droit d'entrée ou paiement forfaitaire initial lors de la
signature du contrat et du transfert du corps principal de la technologie.

Paiement de frais et honoraires associés à l'assistance technique et à la mise à jour de


la technologie et autres services reliés.

Modalités de paiements

Il est de règle de stipuler que tout paiement est dû sans nécessité de mise en demeure,

18
par la seule arrivée du terme et que tout défaut emporte déchéance. Il est utile de
prévoir une clause d'intérêts pour toute somme impayée à son échéance et ce, afin de
tenir compte des réalités du financement d'entreprise. Le choix des moyens de
paiement et les conditions y afférentes : chèque, chèque barré, traite, virement
électronique, etc.

Durée

Il importe de bien préciser la date d'entrée en vigueur du contrat. La période de


terminaison ou résiliation, Un mauvais calcul peut avoir des effets désastreux.
Lesclauses de renouvellement, automatiques ou non, doivent être clairement libellées
afin que tous sachent à quoi s'en tenir

Résiliation et annulation

Outre la fin normale et prévisible des relations contractuelles entre les parties pour
terminaison de la période de contrat ou non renouvellement, il faut également prévoir
les cas d'annulation ou, plus précisément, de résiliation. La partie voulant résilier
devrait donner un préavis raisonnable à l'autre de son défaut, lui intimant de remédier
dans le délai imparti à défaut de quoi le contrat sera automatiquement annulé et ce,
sans nécessité de recourir aux tribunaux.

Responsabilité

Clause contractuelle visant à une répartition conventionnelle de la responsabilité des


parties. Plusieurs obligations légales qui pèsent sur l'une et l'autre des parties
notamment celle qui a trait à la responsabilité liée au produit (la loi n° 24-09 relative à
la sécurité des produits et des services complétant le DOC). Pour s’en prémunir de la
responsabilité liée au produit, il faut un étroit contrôle de la qualité chez le licencié (le
concédant devrait prévoir des clauses d'inspection quant à l'utilisation de la
technologie transférée) et la prise de police d'assurance avec une couverture adéquate.

Assistance technique

19
Dans le contrat de transfert de technologie, il est utile de prévoir des clauses de
formation professionnelle ou de soutien logistique. Aussi, il peut être prévu des
contrats de consultation avec des tiers désignés.

Aspects contentieux : Contrefaçon et violation de tiers ou par des tiers

Le concédant n'étant généralement pas présent sur le territoire et dans les milieux où
leicencié exploite la technologie transférée, c'est donc généralement au licencié qu'il
incombera de relever toute contrefaçon ou usurpation des droits de propriété
intellectuelle ou autres se rattachant à ladite technologie.

Il est aussi important de stipuler contractuellement que le licencié exercera une


vigilance raisonnable sur le marché et en cas de contrefaçon, il en informera
promptement le concédant avec le maximum de détails pour que ce dernier puisse
prendre position.

En cas de recours contre la contrefaçon, préciser si les procédures judicaires seront


prises par le concédant seul ou conjointement avec le licencié.

Le licencié étant en principe troublé dans sa jouissance de la technologie transférée par


ces usurpations, il faudra également prévoir une clause à l'effet que les obligations
monétaires du licencié sont ou non suspendues pendant ces procédures ou que les
sommes dues doivent ou non être versées au concédant.

Clauses pénales

Les parties pourront quantifier préalablement les dommages qui résulteraient de


certaines inexécutions du contrat, que le contrat soit ou non annulé ou annulable et ce,
afin d'éviter que tous ne se perdent dans de longues batailles juridiques et comptables.
Les parties peuvent fixer dès le début des dommages ou intérêts.

Désaccord

20
En cas de désaccord, les parties peuvent prévoir soit aller devant les tribunaux, soit
s'en remettre à un conciliateur et soumettre le litige à l'arbitrage. En cas d'urgence de la
situation, il est fait souvent recours à des mesures préliminaires d'injonction ou de
saisie qui ne peuvent émaner d’un tribunal d'arbitrage et qu’il faut prévoir. Il est aussi
crucial de prévoir le droit applicable.

Jurisprudence

Arrêt n° 18/032841, Cour d'appel d'Orléans, 10 octobre 2019 (pour plus de


détail, cf. annexe n°2)

La SAS M3A, est spécialisée dans les produits d'éclairage à LED principalement
destinés à des grandes marques du secteur de la cosmétique pour leurs meubles de

présentation ou leurs supports publicitaires.

Elle a conclu avec la société 3ZA INTECH une convention de transfert de «


savoir-faire technologique » datée du premier août 2015 et modifiée par avenant
daté du 25 octobre 2016, stipulant le règlement par 3ZA INTECH au profit de
M3A d'un prix forfaitaire de 420.000 euros TTC payable au plus tard le 30 juin
2016 et un contrat de collaboration daté du 6 juillet 2016 mettant à la charge de
3ZA INTECH, le versement au profit de M3A d'une somme de 300.000 euros
TTC, payable sur 5 ans par annuités de 50.000euros HT, soit 60 000 euros TTC
au mois de décembre de chaque année, avec une première échéance fixée en
décembre 2016.

Le 9 février 2018, M3A a mis en demeure 3ZA INTECH de lui régler la somme
de 360.000 euros TTC, demande à laquelle 3ZA INTECH a répondu en
contestant la réalité de l'opération de transfert de l'activité de recherche et
développement à son profit.

Après y avoir été régulièrement autorisée, M3A a assigné le 8 juin 2018 à bref
délai 3ZA INTECH devant le tribunal de commerce d'Orléans en sollicitant sa
condamnation à lui

verser 480.000 euros TTC en exécution des contrats conclus avec intérêts de
retard au taux légal à compter de l'acte introductif d'instance valant mise en
demeure, 30.000 euros de dommages et intérêts en réparation du préjudice
financier et moral subi avec intérêts de retard au taux légal à compter du jugement

21
à intervenir, et 8.000 euros sur le fondement de l'article 700 du code de procédure
civile

Par jugement en date du 18 octobre 2018 le tribunal a prononcé la nullité de la


convention de transfert de technologie conclue le premier août 2015 par M3A et
3ZA INTECH ainsi que la nullité de son avenant en date du 25 octobre 2016 et
celle du contrat de collaboration en date du 6 juillet 2016, débouté M3A de sa
demande de dommages et intérêts et l'a condamnée à restituer à 3ZA INTECH les
acomptes versés, soit 60.000 euros avec intérêts au taux légal à compter du
premier janvier 2017, ainsi qu'à payer une indemnité de procédure de 5.000 euros
et à supporter les dépens.

M3A a relevé appel de cette décision par déclaration en date du 14 novembre


2018

Par jugement en date du 9 janvier 2019, le tribunal de commerce d'Orléans a


ouvert une procédure de liquidation judiciaire à son encontre et désigné la SAS
SAULNIER-PONROY en qualité de liquidateur judiciaire.

22
CONCLUSION

Le transfert de technologie est un moyen important pour disséminer les connaissances


mais aussi pour permettre aux entreprises et pays de développer leurs économies et
partant crée de la valeur pour leurs citoyens.

Toutefois, le transfert de technologie doit être un tremplin vers le développement de


ces propres technologies, ceci reste tributaire de la volonté du concédant à transférer la
technologie et la nature du transfert à réaliser.

Le transfert doit être encadrer par des contrats bien ficelés pour éviter les conflits et
partant l’arrêt de ce transfert.

23
BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages généraux

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pour nos PME manufacturières? Université Laval. Faculté des sciences de
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2.HubertDrouvot,GérardVerna,Lespolitiquesdedéveloppementtechnologique,l’exempl
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3. Jean Schapira , Les contrats internationaux de transfert technologique, 1978

4. J.-H.Gaudin,L’ingénieriedeslicencesetdescoopérationsindustrielles,Paris:Litec,1993

5. Judet, P, Khan, PH, Kiss, A, -C et Tuscoz, J, transfert de technologie et


développement, éditions librairies techniques, volume 4, université de Dijon, institut
de relations internationales, 1977, Paris

6. Patrice Cahagne, Contrat de transfert de technologie, 1993

II. Thèses et mémoires

1. Ali Mansour, Les transferts technologiques : le cas de la téléphonie mobile en


Tunisie, mémoire de maitrise en administration des affaires, université du Québec à
Montréal, 2007

2. Mohammad Hossein Shekarchizadeh, L’analyse juridique de la technologie dans les


contrats internationaux de coopération industrielle, Thèse de doctorat de l'université
Paris- Saclay, 2020

3. Raouf OUAJA, Stratégies et problématique de transfert de technologie et de savoir-


faire dans l’industrie agro-alimentaire : cas de la Tunisie et du Maroc, Thèse de
doctorat 3éme cycle de l'université Paris IX, dauphine, sous la direction du professeur,

24
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4. Nimrod Roger TAFOTIE YOUMSI, L’encadrement contractuel des


investissements, mémoire, Sous la direction de MM. Nicolas ANGELET et Arnaud
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technologie-cooperation- industrielle/#google_vignette, dernière consultation 16 mars
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III. Articles

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: Une revue de littérature, in Revue AME Vol 3, No 2 (Avril, 2021) 415-432

2. Céline Hendrickx, Problématique du transfert de technologie et nouvelles théories


de l'innovation et de la firme, in Revue Région & Développement n° 3, 1996

3. Fatima Zahra BENNANI et Brahim DINAR, Identification des déterminants de


succès du Transfert de Technologie par les firmes multinationales, in International
journal of accounting, finance, auditing, management and economics, V 3, issue 4-2,
2022, pp, 62-88

4. Serge J. Pichette, Les contrats de transfert de technologie, in les cahiers de propriété


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IV. Webographie

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2. François Painchaud, Leger Robic Richard : les transferts de technologie et leurs


clauses principales dans le cadre d’un contrat de licence, in
https://www.robic.ca/publications/les- transferts-de-technologie-et-leurs-clauses-
principales-dans-le-cadre-dun-contrat-de- licence

25
3. Nadia El Baroudi Kostrikis, Les accords de transfert de technologie et le droit des
ententes au Maroc, https://www.challenge.ma/les-accords-de-transfert-de-technologie-
et-le-droit- des-ententes-au-maroc-tribune-185340/

4. Accords de transfert de technologie, https://www.wipo.int/technology-


transfer/fr/agreements.html

26

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