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CHAPITRE 1 : LE CADRE CONCEPTUEL

L’une des nouveautés apportées par le Système comptable financier est qu’il
comprend en introduction un Cadre conceptuel.

Ce cadre conceptuel, inspiré de celui des normes comptables internationales


IAS/IFRS1, appelé aussi par l’IASB2 «cadre pour la préparation et la
présentation des états financiers», représente le support théorique sur lequel
sont bâtis toutes les normes et le fonctionnement du système.

Les définitions de concepts, les principes et les règles qu’il donne ont pour
objectif de servir de guide à la mise en œuvre des normes existantes et au
développement de nouvelles normes, d’aider les utilisateurs à interpréter
l’information contenue dans les états financiers et permettre aux auditeurs de
vérifier la conformité de cette information avec les normes.

Les dispositions relatives au cadre conceptuel du Système Comptable Financier


sont contenues dans la Loi 07-11 du 25 novembre 2007 portant Système
Comptable Financier et dans le Décret d’application N° 08-156 du 26 mai 2008.

Elles reprennent les caractéristiques qualitatives de l’information financière


énoncées dans le cadre conceptuel de l’IASB, ainsi que celles de l’IAS 1
Présentation des états financiers. qui les complètent en introduisant d’autres
notions, telles l’image fidèle, les méthodes comptables, la continuité
d’exploitation ou la comptabilité d’engagement.

1. IAS = International Accounting Standards


IFRS= International Financial Reporting Standards
2. IASB = International Accounting Standards Board (Comité
des Normes Comptables Internationales)
Le cadre conceptuel comprend trois chapitres qui traitent :

- des états financiers,


- des principes et conventions comptables,
- de la définition, de la comptabilisation et de l’évaluation des éléments
des états financiers.

1.1- ETATS FINANCIERS

 Les états financiers sont définis comme un ensemble de documents


préparés et présentés, au moins une fois par an, qui ont pour objectif de
fournir à un grand nombre d’utilisateurs des informations sur la situation
financière, la performance, l’évolution des capitaux propres et de la
trésorerie d’une entité à la fin de l’exercice.
 Les états financiers comprennent :
- un bilan (donnant la situation financière),
- un compte de résultat (mesurant la performance),
- un état de variation des capitaux propres (analysant les
mouvements ayant affecté les capitaux propres),
- un tableau des flux de trésorerie (récapitulant les mouvements
de trésorerie au cours de la période),
- une annexe (sous forme narrative, descriptive ou chiffrée
précisant les règles et méthodes d’évaluation et de
comptabilisation utilisées et fournissant des compléments
d’information aux utilisateurs des états financiers).
 Ces états financiers sont établis par toute personne physique ou morale
astreinte à la tenue d’une comptabilité, et notamment :
- les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce,
- les coopératives,
- les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des
services marchands ou non marchands dans la mesure où elles
exercent des activités économiques qui se fondent sur des actes
répétitifs et toutes autres personnes physiques ou morales qui y
sont assujetties par voie légale ou réglementaire.
 Les petites entités sont autorisées à tenir une comptabilité simplifiée dite
de trésorerie, si elles répondent aux critères de chiffre d’affaires,
d’effectif et d’activité fixés par l’arrêté du 26 juillet 2008 du Ministre des
finances. Elles établissent, dans ce cas, annuellement, les états suivants :
- une situation de fin d’exercice,
- un compte de résultat de l’exercice,
- un état de variation de l’avoir net relatif à l’exercice, (les deux
derniers états pouvant être présentés en un seul tableau).
 Les états financiers sont établis sous la responsabilité des dirigeants
sociaux et arrêtés dans un délai maximum de quatre mois suivant la date
de clôture de l’exercice, selon un contenu minimal et une forme définis
dans le Système comptable financier (cf. annexe 1).

 Pour répondre à leurs objectifs, les états financiers sont préparés


conformément à des hypothèses de base, des principes et des
conventions comptables. Pour que l’information qu’ils traduisent soit
utile à la prise de décisions, le cadre conceptuel précise par ailleurs,
qu’elle doit répondre à des caractéristiques qualitatives.

1-2. HYPOTHESES DE BASE, PRINCIPES ET CONVENTIONS COMPTABLES ET


CARACTERISTIQUES QUALITATIVES DE L’INFORMATION FINANCIERE

1-2-1. Hypothèses de base

- Comptabilité d’engagement

La comptabilité d’engagement ou comptabilité des droits constatés signifie que


les effets des transactions et autres événements sont enregistrés en
comptabilité dès leur survenance et non pas quand intervient le paiement ou
l’encaissement de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie. Ils sont par ailleurs
enregistrés dans les comptes et présentés dans les états financiers des
exercices auxquels ils se rattachent.
- Continuité d’exploitation

La continuité d’exploitation signifie que les états financiers sont établis en


présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à
moins qu’il y ait une probabilité dans un avenir proche, de liquidation ou de
cessation d’activité.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes
sur la continuité d’exploitation sont indiquées et justifiées et la base sur
laquelle ils ont été arrêtés est précisée dans l’annexe.

1-2-2. Principes et conventions comptables

Le SCF a formulé les principes et les conventions comptables suivants pour


préparer et présenter les états financiers.
Périodicité

Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l’année


civile mais une entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre
date que le 31 décembre si son activité est liée à un cycle d’exploitation incompatible
avec l’année civile.
Lorsque l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois, notamment en cas de création
ou de cessation de l’entité en cours d’année ou lorsque la date de clôture est
modifiée, la durée retenue doit être précisée et justifiée.
Indépendance des exercices
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de
celui qui le suit ; pour sa détermination, il convient donc de lui imputer les
événements et opérations qui lui sont propres, et ceux-là seulement.

Convention de l’entité
L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et
distincte de ses propriétaires ; ses états financiers ne doivent prendre en
compte que ses propres transactions, et non celles des propriétaires.
Convention de l’unité monétaire

L’unité de mesure unique des transactions et de l’information véhiculée par les


états financiers est le Dinar algérien.
Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés
monétairement sont comptabilisés. Les informations non quantifiables mais
pouvant avoir une incidence financière doivent également être mentionnées
dans les états financiers.
Importance relative

Les états financiers ne doivent mettre en évidence que les informations


significatives. Une information est significative lorsque son omission ou son
inexactitude peut influencer les décisions que prennent les utilisateurs sur la
base des états financiers.
Prudence

La prudence est la prise en compte d’un certain degré de précaution lors de la


préparation d’estimations dans des conditions d’incertitudes.
Permanence des méthodes

La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des


périodes successives impliquent une permanence dans l'application des règles
et procédures relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des
informations.
Convention du coût historique
Les éléments d’actifs, de passifs, de produits et de charges sont enregistrés en
comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique, c’est à
dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation, sans tenir compte
des effets de variations de prix ou d’évolution du pouvoir d'achat de la
monnaie.
Tout en demeurant la méthode de référence, le coût historique peut être
combiné avec d’autres méthodes d’évaluation.
Ainsi certains actifs tels que les immeubles de placement, les instruments
financiers et les actifs biologiques sont enregistrés à la juste valeur. De même
que, dans certains cas fixés par le SCF, il est procédé à une révision de
l’évaluation au coût historique sur la base de :
- La juste valeur (ou coût actuel) – (cas de la réévaluation)
- La valeur de réalisation - (stocks)
- La valeur actualisée (ou valeur d’utilité) – (cas des passifs au titre des
retraites).
Intangibilité du bilan d’ouverture
Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de
l’exercice précédent.
Il y a lieu de souligner que ce principe de droit comptable est remis en cause
par la comptabilisation de l’impact du premier passage aux IFRS, assimilé selon
le SCF à un changement de méthodes et d’estimations comptables qui
impliquera un changement des comptes des comptes antérieurs tels qu’arrêtés
et approuvés.
Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et présentées dans les
états financiers conformément à leur nature et à leur réalité financière et
économique, sans s’en tenir uniquement à leur apparence juridique.

Non compensation

Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de passif ou entre


éléments de charges et éléments de produits ne sont pas autorisées, sauf si
cette compensation est imposée ou autorisée.

Image fidèle
L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités et
dans le respect des règles comptables, les états financiers de l’entité qui sont
en mesure de donner des informations pertinentes sur la situation financière,
la performance et la variation de la situation financière de l’entité.

1-2-3. Caractéristiques qualitatives des états financiers ou de l’information


financière

Les caractéristiques qualitatives sont les attributs qui rendent utile pour les
utilisateurs l’information fournie dans les états financiers et qui peut leur servir
pour des prises de décisions.
Ces caractéristiques sont :
- la pertinence : une information est pertinente quand elle peut influencer
les utilisateurs dans leurs décisions économiques.
- l’intelligibilité : une information est intelligible quand elle est
compréhensible par les utilisateurs.
- la fiabilité : une information est fiable quand elle est exempte d’erreurs
et de biais significatifs et que les utilisateurs peuvent lui faire confiance.
- la comparabilité : afin de les rendre comparables dans le temps et dans
l’espace, les informations doivent être évaluées et présentées de manière
cohérente et permanente.

1-3. LES ELEMENTS DES ETATS FINANCIERS : DEFINITIONS,


COMPTABILISATION ET REGLES D’EVALUATION
 Actifs
Les actifs sont constitués des ressources contrôlées par l’entité du fait
d’événements passés et destinées à procurer à l’entité des avantages
économiques futurs.
Le contrôle d’un actif correspond au pouvoir d’obtenir les avantages
économiques futurs procurés par cet actif.
Les éléments d’actif destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité
constituent l’actif non courant ; ceux qui en raison de leur destination ou de
leur nature n’ont pas cette vocation constituent l’actif courant.

Passifs
Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant
d’événements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par
une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques.
Un passif doit être classé comme passif courant lorsque :
- il est attendu qu’il soit réglé dans le cadre du cycle normal
d’exploitation,
- ou il doit être payé dans les douze mois qui suivent la date de
clôture.
Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants.

Capitaux propres
Les capitaux propres ou capital financier correspondent à l’excédent des actifs
de l’entité sur ses passifs courants et non courants tels que définis
précédemment.

Produits
Les produits d’un exercice correspondent aux accroissements d’avantages
économiques survenus au cours de l’exercice, sous forme d’entrées ou
d’augmentations d’actifs ou de diminutions de passifs. Les produits ont pour
conséquence une augmentation des capitaux propres. Les produits peuvent
comprendre également des reprises sur pertes de valeur et sur provisions.

Charges

Les charges d’un exercice correspondent aux diminutions d’avantages


économiques survenues au cours de l’exercice, sous forme de sortie ou de
diminution d’actifs ou d’apparition de passifs. Les charges ont pour
conséquence une diminution des capitaux propres. Les charges comprennent
aussi les dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeurs.

Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires correspond aux ventes de marchandises et productions
vendues de biens et services, évaluées sur la base du prix de vente hors taxes.
Pour les entités non assujetties à la TVA ou assujetties sur une base forfaitaire,
le chiffre d’affaires est évalué sur la base du prix de vente toutes taxes
comprises.

Résultat net

Le résultat net de l’exercice est égal à la différence entre le total des produits et
le total des charges (y compris la charge d’impôt) de cet exercice. Il correspond
à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice, hors
opérations affectant directement les capitaux propres sans affecter les charges
ou les produits.
Le résultat net correspond à un bénéfice en cas d’excédent des produits sur les
charges et à un déficit dans le cas contraire.

 Comptabilisation des opérations


La comptabilisation des opérations dans les catégories auxquelles elles se
rattachent (actif, passif, charges ou produits) ne peut se faire qu’à deux
conditions :
- s’il est probable que les avantages économiques liés aux éléments entrent
ou sortent de l’entité,
- s’il existe un système de mesure ou d’évaluation fiable, permettant de les
chiffrer.

La comptabilisation des opérations doit également tenir compte de deux


critères : la définition de la catégorie à laquelle elles se rattachent et la
primauté de leur réalité économique sur la forme juridique.

 Règles d’évaluation

Le cadre conceptuel en prévoit quatre, sans exclure la combinaison d’une règle


avec une autre, pour le même élément : le coût historique, le coût actuel, la
valeur de réalisation (de règlement) et la valeur actualisée.

- Le coût historique est défini au point I-2-2, Principes et conventions


comptables.

- Le coût actuel est le montant de trésorerie qu’il faut payer si le même actif
ou un actif équivalent était acquis actuellement. C’est aussi le montant non
actualisé de trésorerie qui serait nécessaire pour régler une obligation
actuellement.

- La valeur de réalisation est le montant de trésorerie qui pourrait être


obtenu en vendant un actif lors d’une sortie volontaire.

- La valeur actualisée est l’estimation actuelle des flux futurs de trésorerie


dans le cours normal de l’activité.

Remarque :

La juste valeur, absente du cadre conceptuel, est une quatrième règle


d’évaluation possible évoquée par les normes, qui s’applique notamment aux
actifs biologiques, aux immeubles de placement et aux instruments financiers
pour traduire « leur valeur de marché » et non la valeur à laquelle ils ont été
acquis ou coût historique.
La juste valeur est « le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou
un passif éteint, entre deux parties consentantes et bien informées, dans des
conditions de concurrence normales ».
ANNEXES - MODELES D’ETATS FINANCIERS

Les modèles d’états financiers ci-après constituent des modèles de base qui doivent être adaptés à
chaque entité afin de fournir des informations financières répondant à la législation et la
réglementation en vigueur. La colonne ‘note’ figurant sur chaque état financier permet d’indiquer
face à chaque rubrique le renvoi aux notes explicatives figurant éventuellement dans l’Annexe.

BILAN ACTIF
Exercice clos le

ACTIF Note N N N N-1


Brut Amort./Prov. Net Net
ACTIF IMMMOBILISE (NON COURANT)

Ecarts d’acquisition (goodwill positif ou


négatif)

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Immobilisations en cours

Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courant

TOTAL ACTIF NON COURANT

ACTIF COURANT
Stocks et en cours

Créances et emplois assimilés


Clients
Autres débiteurs
Impôts
Autres actifs courants
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courant
Trésorerie
TOTAL ACTIF COURANT
TOTAL GENERAL ACTIF
BILAN
Exercice clos le
PASSIF Note N N-1

CAPITAUX PROPRES

Capital émis
Primes et réserves /(Réserves consolidées (1))
Ecarts de réévaluation
Ecarts d’équivalence (1)
Résultat net / (Résultat net part du groupe (1)
Autres capitaux propres – Report à nouveau
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I

PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôts
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II

PASSIFS COURANTS

Fournisseurs et comptes rattachés


Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS III

TOTAL GENERAL PASSIF


(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés
COMPTE DE RESULTAT
(Par nature)
Période du au
Note N N-1

Chiffre d’affaires
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
I – Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II – Consommation de l’exercice
III VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels (
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements et aux provisions
Reprise sur pertes de valeur et provisions
V RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI RESULTAT FINANCIER
VII RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI)
Impôts exigibles
Impôts différés (Variations)

VII RESULTAT NET DE L’EXERCICE

Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
VIII RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)

(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés


COMPTE DE RESULTAT
(Par fonctions)
Période du au
Note N N-1

Chiffres d’affaires
Coût des ventes

MARGE BRUTE

Autres produits opérationnels


Coûts commerciaux
Charges administratives
Autres charges opérationnelles

RESULTAT OPERATIONNEL

Fournir le détail des charges par nature


(frais de personnel, dotations aux amortissements)

Charges financières

RESULTAT AVANT IMPOT

Impôts exigibles
Impôts différés

Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode directe)

Note Exercice N Exercice N-1

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :

Encaissements reçus des clients

Sommes versées aux fournisseurs et au personnel

Intérêts et autres frais financiers payés

Impôts sur les résultats payés

Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A)

Décaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles

Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles ou incorporelles

Décaissements sur acquisition d'immobilisations financières

Encaissements sur cessions d'immobilisations financières

Intérêts encaissés sur placements financiers

dividendes et quote-part de résultats reçus

Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B)

Encaissements suite à l'émission d'actions

Dividendes et autres distributions effectués

Encaissements provenant d'emprunts

Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés

Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités

Variation de trésorerie de la période (A+B+C)

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice

Variation de trésorerie de la période

Rapprochement avec le résultat comptable


TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode indirecte)

Période du au
Note Exercice N Exercice N-1
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
Résultat net de l'exercice
Ajustements pour :
- Amortissements et provisions
- Variation des impôts différés
- Variation des stocks
- Variation des clients et autres créances
- Variation des fournisseurs et autres dettes
- Plus ou moins values de cession, nettes d'impôts
Flux de trésorerie générés par l'activité (A)
Flux de trésorerie provenant des opérations d'investissement
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
Encaissements sur cessions d'immobilisations
Incidence des variations de périmètre de consolidation (1)
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)
Flux de trésorerie provenant des opérations de financement
Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en numéraire
Emission d'emprunts
Remboursements d'emprunts
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

Variation de trésorerie de la période (A+B+C)


Trésorerie d'ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises (1)
Variation de trésorerie
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserves et


Solde au 31 décembre N-2 social d’émission d’évaluation réévaluation

Changement de méthode comptable


Correction d'erreurs significatives

Réévaluation des immobilisations

Profits ou pertes non comptabilisés


dans le compte de résultat

Dividendes payés

Augmentation de capital

Résultat net de l'exercice

Solde au 31 décembre N-1

Changement de méthode comptable

Correction d'erreurs significatives

Réévaluation des immobilisations

Profit ou pertes non comptabilisés


dans le compte de résultat

Dividendes payés

Augmentation de capital

Résultat net de l'exercice

Solde au 31 décembre N
CHAPITRE 2 : ORGANISATION COMPTABLE

Le Système comptable financier précise que le rôle de la comptabilité est de


‘’satisfaire, dans le respect du principe de prudence, aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à
la présentation et à la communication des informations qu’elle traite ’’.

Pour répondre à ces objectifs, la comptabilité doit donc satisfaire aux règles
suivantes.

1. La comptabilité est tenue en monnaie nationale.

2. L’entité détermine sous sa responsabilité les procédures nécessaires à la


mise en place d’une organisation comptable permettant un contrôle à la
fois interne et externe. Une documentation décrivant les procédures et
l’organisation comptable est établie si nécessaire en vue de permettre la
compréhension et le contrôle du système de traitement de l’information
comptable.

3. Les actifs et les passifs des entités soumises au présent règlement


doivent faire l’objet au moins une fois par an d’inventaires en quantité et
en valeur sur la base d’examens physiques et/ou de recensements de
documents justificatifs.
4. Ces inventaires doivent être organisés par les responsables de l’entité en
vue d’élaborer des états financiers qui reflètent la situation de ses actifs
et passifs.
5. Les écritures comptables sont passées selon le système dit « en partie
double » : chaque écriture affecte au moins deux comptes, l’un étant
débité et l’autre crédité.

6. Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et


l’imputation de chaque donnée, ainsi que la référence de la pièce
justificative qui l’appuie.

7. Chaque écriture comptable s’appuie sur une pièce justificative datée,


établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation
et la restitution éventuelle sur papier de son contenu. Toutefois les
opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d’une
même journée peuvent être récapitulées sur une pièce justificative
unique.
8. Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir
l’intangibilité des enregistrements doit être mise en œuvre.

9. Toute entité tient un livre journal, un grand livre et un livre d’inventaire,


sous réserve des dispositions spécifiques concernant les très petites
entités.

10. Le livre journal et le grand livre sont détaillés en autant de journaux auxiliaires
et de livres auxiliaires que les besoins de l’entité l’exigent.
11. Le livre journal (ou journal général) enregistre les mouvements affectant les
actifs, passifs, capitaux propres, charges et produits de l’entité. En cas
d’utilisation de journaux auxiliaires, le livre journal ne comprend que la
centralisation mensuelle des écritures portées sur les journaux auxiliaires
(totaux mensuels de chaque journal auxiliaire).

12. Les écritures du livre journal sont portées sur le grand livre, ventilées selon le
plan de comptes de l’entité.

13. Le livre d’inventaire reprend les états financiers de l ‘entité conformément aux
dispositions légales (bilan, compte de résultat, état de variation des capitaux
propres, tableau des flux de trésorerie, annexe).

14. Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que
les pièces justificatives sont conservés pendant dix ans.

15. La comptabilité peut être tenue manuellement ou au moyen de systèmes


informatiques.
16. L’organisation d’une comptabilité tenue au moyen de systèmes informatiques
doit permettre :
- de satisfaire les exigences de sécurité et de fiabilité requises en la
matière (sauvegarde des données, existence du chemin de révision …)
- de restituer sur papier sous une forme directement intelligible toute
donnée entrée dans le système de traitement.

17. L’identification des documents informatiques est obtenue par :


 une numérotation des pages et des écritures et par une datation
des documents générés par le système et offrant toute garantie en
matière de preuve,
 l’utilisation de logiciels de comptabilité interdisant la modification
ou l’annulation des opérations validées.

18. La réalisation de tout contrôle du système de traitement automatisé suppose


l’accès à la documentation relative aux analyses, à la programmation et à
l’exécution des traitements.

19. Dans le cas de logiciel de comptabilité standard, la documentation fournie


avec le logiciel peut constituer la documentation requise.
CHAPITRE 3 : LES CHANGEMENTS DE METHODES ET D’ESTIMATIONS
COMPTABLES ET LES CORRECTIONS D’ERREURS FONDAMENTALES

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