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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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DIRECTION DES ETABLISSEMENTS PRIVES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
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INSTITUT SUPERIEURE DE MANAGEMENT ADONAÏ
(ISM Adonaï)
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Mémoire de fin de formation pour l’obtention du diplôme de
Master professionnel
OPTION : FILIERE :
THEME
PROJET DE PRODUCTION BIOLOGIQUE ET DE
COMMERCIALISATION DE LA CAROTTE A EFFEHOUTE AFFO
DANS LA COMMUNE DE KETOU
REALISE PAR
ABI SOUROU Grégoire
DIRECTEUR DE MEMOIRE:
AVERTISSEMENT
IN MEMORIUM
En mémoire de Feu Père ABI Sourou Grégoire
DEDICACE
Je dédie ce projet à
REMERCIEMENT
Une œuvre est toujours le résultat des efforts conjugués de plusieurs personnes. Nous
exprimons notre sincère gratitude et reconnaissance à :
• Monsieur à KOUPHIN Codjo Charles, Président de l’ISM Adonaï qui, dans le souci de
permettre une formation de qualité, à moindre coût à tous par le projet de « formation
pour tous » nous a permis de préparer cette licence ;
• Dr. CODJO Apata Christian, Maître Assistant des Universités du CAMES, notre
Encadreur pour ses multiples sacrifices, son dévouement et surtout la valeur de ses
conseils pratiques. Nous manquons de mots pour lui témoigner notre profonde
gratitude ;
• Monsieur David HOUESSOU, Directeur des Etudes de ISM ADONAI Pobè pour ces
conseils et orientations durant tout notre cursus Universitaire.
• Tout le corps enseignant et administratif d’ISM ADONAI de Pobè pour la formation et
l’encadrement reçus ;
• Tous nos camarades de ISM ADONAI de Pobè qui ont mené ensemble avec nous, le
combat jusqu’au bout;
• Tous ceux qui d’une manière ou d’une autre ont contribué à la réalisation de ce travail.
RESUME
SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : ............................................................................................................... 3
FONDEMENTS THEORIQUES ET METHODOLOGIQUES DE L’ETUDE ET
PRESENTATION DU PROJET ................................................................................................ 3
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE, METHODOLOGIQUE ET EMPIRIQUE DE
L’ETUDE ................................................................................................................................... 4
Section 1 : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE ................................................................. 4
Section 2: Méthodologie de recherche, présentation des résultats et suggestions ................ 15
CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE DU PROJET .............................................. 30
Section 1 : Contexte, vision, mission et objectifs ............................................................. 30
Section 2 : Analyse d’opportunité ..................................................................................... 32
DEUXIEME PARTIE : ............................................................................................................ 42
ETUDE FAISABILITE, PROCESSUS DE PLANIFICATION ET SUIVI ET EVALUATION
.................................................................................................................................................. 42
Chapitre I : Etude de faisabilité .............................................................................................. 43
Section 1 : Etude de marché et technique ............................................................................. 43
Section 2: Etude économique et financière........................................................................... 56
CHAPITRE II : PROCESSUS DE PLANIFICATION ET SUIVI-EVALUATION DU
PROJET .................................................................................................................................... 77
Section1 : Cadre logique et processus de planification ..................................................... 77
Section 2 : Suivi et évaluation .............................................................................................. 83
CONCLUSION ........................................................................................................................ 85
INTRODUCTION
Les cultures maraîchères introduites au Bénin depuis les temps coloniaux sont
constituées de cultures traditionnelles de plein temps telles que la tomate, le piment, l’oignon,
le gombo et des légumes feuilles, les cultures exotiques pratiquées dans les zones urbaines et
périurbaines (carotte, choux, laitue, concombre, poireau, haricot vert, etc.).
De plus, il faut noter l’existence des contraintes qui entravent la production des
cultures maraîchères telles que l’insécurité foncière, la non maîtrise des ravageurs et des
Aussi, les producteurs utilisent-ils souvent des produits chimiques comme engrais et
comme insecticides pour traiter les cultures ; ce qui a des conséquences négatives sur
l’homme et son environnement.
PREMIERE PARTIE :
FONDEMENTS THEORIQUES ET METHODOLOGIQUES
DE L’ETUDE ET PRESENTATION DU PROJET
perceptible dans les centres urbains et périurbains avec une prédominance des légumes
exotiques.
Cependant, la carotte contrairement aux autres légumes est produite en faible quantité
car sa demande n’est pas forte. Mieux, le maraîchage en général et la production des légumes
en particulier sont soumis à plusieurs contraintes. SINGBO et Al. (2004) distinguent une
contrainte majeure. Il s’agit de l’utilisation des pesticides qui ont à la longue des impacts sur
l’homme ainsi que sur l’environnement.
Face à cette situation et vu que le maraîchage figure aujourd'hui parmi les douze
filières prioritaires identifiées et retenues par le Gouvernement béninois dans le Plan de
Relance du Secteur Agricole et Rural (TOKANNOU et QUENUM, 2007), il urge de mener
des actions afin de revoir le système de production d’accroître la production maraîchère de
qualité de manière à participer dans une plus large proportion à la satisfaction de la demande
nationale et pourquoi pas celle internationale.
2- Intérêt de la recherche
- d’identifier les facteurs liés à la faible consommation de la carotte par les ménages ;
2- Hypothèses
Le terme maraîchage vient de marais ; son origine remonte au XVIIIe siècle au cours
duquel les cultures légumières se sont développées à la périphérie des villes, dans les zones de
marais favorables à la production de légumes en période estivale, sans apport d’eau. Dans
l’entreprise maraîchère, le caractère intensif de la production est assuré par un certains
nombre de pratiques :
Le maraîchage est une pratique assez répandue à Cotonou. Il se développe malgré tout car
constitue un espace dynamique d’emplois et de revenus dans la ville. En effet, deux facteurs
expliquent cet état de choses (ASSOGBA-KOMLAN 2001) :
- non maîtrise de la pression parasitaire : les cultures les plus susceptibles aux attaques
parasitaires sont : les légumes feuilles ;
- techniques culturales peu performantes : les techniques culturales pratiquées sont
fonction de l’encadrement des agents de vulgarisation et des expériences du
maraîcher. L’utilisation des semences améliorées des engrais organiques et minéraux
des pesticides est fréquente mais les doses et les fréquences ne sont pas respectées.
L’utilisation directe de l’engrais organique est partout observée. Les systèmes de
rotation des cultures ne sont pas connus par tous les producteurs.
Au Bénin, les produits maraîchers jouent un rôle primordial dans l’alimentation humaine.
En effet, ils sont consommés à l’état frais en assaisonnement entrées culinaires ou comme
condiments indispensable dans la préparation de différentes sauces. Ils contribuent ainsi à la
réduction des maladies carentielles en micronutriments. Les plus utilisés en les classant par
catégories sont: (AGOSSOU et al, 2001) :
2- Aspect socio-économique
De nombreux travaux ont montré que la demande interne des produits maraîchers n’est
pas définie. En effet, selon AGOSSOU et al (2001), cette insuffisance ne peut occulter les
éléments d’appréciation ci-après :
- pour la tomate : la saisonnalité de l’offre ne permet pas de satisfaire de manière
performante la demande, ce que témoigne l’importance des flux en provenance des
pays voisins (Nigéria, Togo et Ghana) ;
- pour le piment et l’oignon : les écarts sont respectivement de plus de 5.000 et de près
de 50.000 tonnes entre la consommation interne et la production des demandes
satisfaisantes ; leurs productions devront être accrues ;
- pour le gombo : l’équilibre entre les niveaux de production et la consommation et
l’absence quasi-totale d’importation pourraient être l’expression d’une demande
satisfaisante.
Malgré, les difficultés évoquées par les producteurs (coût élevé des intrants et difficultés
d’approvisionnement, manque de financement), les activités maraîchères leur procurent assez
de revenus. En effet, la stratégie de production des maraîchers de l’ONEPI est surtout
commerciale et le marché de consommation est à proximité (ASSOGBA-KOMLAN 2001).
B- Sécurité alimentaire
1- Concept de sécurité alimentaire et les 4 piliers de la sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire en tant que concept a connu d’évolution (MITCHIKPE E., 2011).
En réponse à la crise de 1974, des structures ont été mises en place : conseil alimentaire
mondial, comité de la FAO pour la sécurité alimentaire mondiale, Comité des programmes et
politique d’aide alimentaire et avaient pour objectif l’accroissement de la production agricole
domestique et la création de réserves internationales de grains.
L’objectif final de la sécurité alimentaire selon la FAO est « Assurer en tout temps et à
tous les hommes l’accès matériel et économique aux aliments de base dont ils ont besoin »
confère AZOULAY Gérard et Dillon Jean-Claude de (1993). Il s’agit d’une définition basée
sur l’équilibre entre la demande et l’offre.
✓ Disponibilité alimentaire
✓ Accès à la nourriture
Accès de tous à des ressources adéquates leur permettant d’acquérir une nourriture
adéquate et nutritive.
Les ménages qui produisent des aliments ont un accès direct à la nourriture. La
capacité à produire des quantités suffisantes d’aliments variés dépend dans une large mesure
de l’accès aux ressources : terre suffisante et fertile, travail, outils, semences et pesticides,
crédit, autres services agricoles de base.
✓ Utilisation
L’utilisation de la nourriture dans le cadre d’une diète adéquate, d’eau potable,
d’assainissement et des soins de santé de façon à obtenir un état de bien être nutritionnel qui
permette de satisfaire tous les besoins physiologiques.
✓ Stabilité
Pour parvenir à la sécurité alimentaire, une population, un ménage ou une personne doit
avoir un accès permanent à une nourriture adéquate. Cet accès à la nourriture ne doit être
menacé ni par l’émergence de choix soudain (crise économique ou climatique) ni par des
évènements cycliques (insécurité alimentaire saisonnière).
Selon MICHIKPE (2011) plusieurs politiques et actions sont à mener pour assurer la
sécurité alimentaire. Les actions pour stabiliser l’offre et l’approvisionnement sont :
TAA = PAD/CAD
Le concept d’autosuffisance est devenu dominant dans les politiques agricoles mises
en œuvre en Afrique au milieu des années 1970.
Le débat porte sur le choix entre une économie diversifiée qui tend à satisfaire par ses
propres moyens le maximum de ses besoins fondamentaux ou le choix d’une économie plus
spécialisée assurant son développement par le commerce international sur la base des
avantages comparatifs.
En effet selon la théorie des avantages comparatifs, chaque région doit tendre à se
spécialiser dans la production pour laquelle elle est la mieux placée, soit du fait de conditions
naturelles, soit grâce à sa dotation en facteurs de production.
Cependant nous savons que l’autosuffisance passe par la recherche d’une croissance des
capacités nationales de production. Cet objectif n’est pas en contradiction avec la recherche
d’une plus grande sécurité alimentaire.
Enfin pour AZOULAY et DILLON, la recherche d’une plus grande autosuffisance doit
être intégrée dans une stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle, elle-même partie
d’une stratégie agricole elle-même partie d’une stratégie globale de développement.
L’autosuffisance ne peut donc pas être écartée en tant que telle, mais doit être incluse au
sein d’une stratégie alimentaire globale et donc modulée suivant les conditions agro-
climatiques, les structures socio-économiques de la production et des différentes filières de
production.
Effectifs Taux
Qualité des personnes d'application
Effectif prévu Effectif rencontré (%)
Producteurs 60 57 95%
Commerçants 20 20 100%
Consommateurs 60 50 83%
Responsables 4 4 100%
b- Techniques d’enquête
• Le questionnaire
• Les entrevues
Ce sont des entretiens que nous avons eu avec des personnes ressources intervenant
directement dans le domaine maraîcher.
Le traitement des données quantitatives et leur analyse ont été réalisés avec le tableau
Microsoft EXCEL. Grâce à ce logiciel nous avons réalisé des tableaux de fréquences, de
pourcentages, etc.
b- Difficultés rencontrées
Les résultats de ces enquêtes sont consignés dans le tableau n°3 ci-dessus.
Total 57 100%
Source : Données de l’enquête, 2024
D’après le tableau n°4, 91% et 96% des maraîchers font respectivement un usage mixte
des produits organiques et des produits chimiques et savent que l’utilisation des produits
chimiques a d’impact sur l’homme et son environnement. Tandis que 9% et 4% des
Réalisé ABI Sourou Grégoire Page 19
PROJET DE PRODUCTION BIOLOGIQUE ET DE COMMERCIALISATION DE LA CAROTTE
A EFFEHOUTE AFFO DANS LA COMMUNE DE KETOU
Les résultats de ces enquêtes sont consignés dans le tableau n°5 ci-dessus.
Total 20 100%
Source : Données de l’enquête 2024
Pour 95% des commerçants la méconnaissance des vertus de la carotte explique sa faible
consommation par la population tandis que pour 5% de la population cela est dû à la cherté du
prix de la carotte.
Pour 95% des commerçants, il accepte vendre de la carotte nourrit uniquement par des
matières organiques tandis que pour 5% ils ne sont pas encore prêts car les consommateurs
n’arrivent pas à faire la différence entre ces deux produits. Pour 100% de commerçants ils
disent qu’ils savent que les produits chimiques sont nocifs à l’organisme de l’homme et à son
environnement.
Les résultats de ces enquêtes sont consignés dans le tableau n°7 ci-dessus.
Total 60 100%
L’entretien effectué avec les différents responsables des producteurs maraîchers nous a
conduit à l’obtention des informations importantes pour ceux qui veulent s’adonner à la
culture maraîchère en particulier les carottes ainsi que les commerçants, les consommateurs et
les gouvernants.
La culture « bio » de la carotte lui permet de ne pas être exposé aux conséquences
néfastes de l’usage des pesticides et des engrais chimiques. De plus, la culture bio permet
d’accroître la valeur nutritive de la carotte.
o Environnement
o Pour le consommateur
La culture de la carotte lui permet d’avoir de produits sains et sans risques pour la santé.
Pour tout le monde, cela contribue à la protection de l’environnement.
« Il y a parfois des légumes d’origine biologique qui coûtent moins chers que des légumes
d’origine chimique ».
Dans un passé récent au Bénin, nos parents ne mangeaient que des produits biologiques.
Mais avec la politique gouvernementale de la production cotonnière, on a commencé par
utiliser les produits chimiques qui étaient réservés à la production du coton pour la culture
maraîchère.
De même, certaines pesticides qui étaient destinées à la production du coton sont utilisées
dans le domaine maraîcher alors que nos parents avaient d’autres moyens pour faire face aux
insectes ravageurs.
Ainsi, il y aura des engrais organiques disponibles en quantité suffisante pour nourrir la
culture maraîchère notamment la production de la carotte.
❖ Pour vous quelles sont les causes de la faible consommation de la carotte par la
population ?
❖ En outre, pour faire face aux insectes qui attaquent la production biologique, il
faut utiliser des mesures :
- mesures préventives : il faut utiliser les graines saines ; il faut faire une rotation
de culture et une association de culture telle que tchao avec de choux.
- mesures correctives : il faut utiliser les pesticides biologiques (levure de neem)
et les essences naturelles.
❖ En ce qui concerne la préoccupation si la production de carotte permet de
lutter contre le chômage des jeunes et la pauvreté, cela permet de faire face à
ses fléaux.
Ainsi, ces jeunes trouvent d’emplois rémunérateurs qui leur permettent de quitter
l’oisiveté. Cela leur permet d’améliorer leur condition de vie.
De même, les personnes adultes grâce à la production maraîchère arrivent à assurer leur
responsabilité familiale.
Suite à l’examen des données recueillies auprès des producteurs au sujet du problème
spécifique 1, les questionnés (95%) estiment que la méconnaissance des vertus de la carotte
s’explique par le fait que beaucoup ne consomment pas de carotte alors qu’elle est riche en
provitamine(carotène), en fibres et en sucres naturels. 5% estiment que ses consommateurs
connaissent bien ses vertus thérapeutiques mais faute de moyens financiers, ils ne peuvent pas
se l’offrir.
L’examen des résultats liés au problème spécifique 2, montre que 9% des producteurs
enquêtés font uniquement de production biologique tandis que 91% font un usage mixte des
matières organiques et des produits chimiques.
Ce taux élevé des 91% est dû au fait que l’usage exclusif des matières organiques coûtent
plus cher que l’usage mixte. Parfois les matières organiques sont presque rares sur le marché.
Ces producteurs respectent le temps de rémanence avant de livrer le produit. Au site de
l’ONIP, il existe un brigadier alimentaire qui sanctionne les infractions dans le domaine par
des punitions qui peuvent aller de l’amende à l’exclusion du corps des maraîchers.
De l’analyse des résultats au sujet du problème spécifique 1, les commerçants dans leur
majorité affirment que l’ignorance des valeurs nutritives qu’apportent la carotte comme les
vitamines et les sels minéraux et expliquent sa faible consommation par les gens. Pour
certains consommateurs, ils voient son coût élevé et préfèrent le payer pendant les périodes de
fêtes. Or la consommation de la carotte par jour peut remplacer ou suffire certains besoins
énergétiques.
L’examen des résultats liés au problème spécifique 2, il résulte que 75% des commerçants
désirent commercialiser des produits maraîchers nourris par des matières organiques. Mais le
problème c’est que les consommateurs ne sont pas prêts à consommer des produits chers ou
ses produits qui n’ont pas une belle apparence comme affirment ces consommateurs. Il
faudrait une sensibilisation de ces consommateurs.
C’est pourquoi 25% des commerçants affirment qu’ils ne sont pas encore prêts à vendre
uniquement des produits biologiques car ils estiment qu’ils pourront faire de méventes.
90% des commerçants sont conscients que l’utilisation des produits chimiques peut avoir
des impacts négatifs sur la santé de l’homme et sur son environnement. C’est pourquoi ils
s’informent auprès de leurs fournisseurs si ces derniers respectent le temps de rémanence.
L’examen des résultats liés au problème spécifique 2, les consommateurs estiment que la
conservation des produits maraîchers issus de l’utilisation de produits organiques a une
longue durée de conservation (97% des enquêtés) que la conservation des produits maraîchers
issus de l’utilisation des produits chimiques qui a une durée courte (95% des enquêtés). Les
produits chimiques utilisés comme intrants dans la culture maraîchère ont donc d’influence
sur la conservation des produits.
Toujours d’après ces résultats, 93% des consommateurs estiment que l’utilisation des
produits chimiques a d’impact sur l’organisme de l’homme et sur son environnement. Car,
pour ces enquêtés, les légumes dont le temps de rémanence n’est pas respecté peut conduire à
petits coups à l’intoxication.
De même, ces consommateurs affirment que l’utilisation des produits chimiques contribue
à la dégradation de l’environnement.
Les 4% qui ont affirmé par la négative, estiment qu’ils n’ont pas entendu parler des
conséquences néfastes de l’utilisation des produits chimiques. Il faudrait selon eux, faire
beaucoup de communication autour des impacts négatifs surtout dans nos langues nationales.
En ce qui concerne les avantages de la production biologique, pour le producteur, cela lui
permet de ne pas être exposé aux conséquences néfastes de l’usage des pesticides et des
engrais chimiques. En effet, le producteur en utilisant les engrais chimiques avec fiente de
volailles par exemple a une germination lente et une perte des semences, une augmentation de
l’apport en eau, perte de plantes après repiquage ; blessure aux doigts après application aux
engrais chimiques.
Quant au compost, quand ils sont utilisés seuls pour la production maraîchère, cela
entraîne une germination rapide des semences, diminution des risques phytosanitaires,
augmentation de la productivité (comparativement à l’engrais chimique.
De plus le compost présente plus d’avantages que les engrais chimiques. Par exemple, le
compost de par sa nature organique se transforme sous l’action des micros-organiques du sol
en argile dont la propriété et la capacité de rétention en eau ne sont plus à démontrer. Alors le
rendement est plus important avec le compost qu’avec les engrais chimiques. Le compost
Il résulte donc que l’utilisation des productions biologiques dans la culture maraîchères
contribue au maintien de la santé de l’homme ainsi qu’au maintien de l’environnement.
Egalement, cela contribue à avoir une bonne rentabilité à moyen et long terme entraînant
une amélioration du train de vie du producteur. Cela contribue à la sécurité alimentaire car
avec la production biologique nous aurons des produits sains et disponibles.
Les résultats de l’enquête par questionnaire montrent 95%, 65% et 91,66% des avis
respectivement pour les producteurs, les commerçants et les consommateurs. Ce qui est validé
par l’entretien avec les différents techniciens. Donc la méconnaissance des vertus de la carotte
explique sa faible consommation par la population.
Les résultats de l’enquête par questionnaire révèlent que 96%, 90% et 93% d’avis
respectivement de producteurs, de commerçants et de consommateurs. Cela est confirmé par
l’entretien avec les différents responsables. Donc l’utilisation des produits chimiques dans les
activités maraîchères a des conséquences néfastes sur l’homme et son environnement.
3- Suggestions
Nos suggestions iront respectivement à l’endroit des producteurs, des commerçants, des
consommateurs, des responsables.
a- Producteurs
- s’abonner aux fertilisants organiques fabriqués à partir des latrines Ecosan qui sont
expérimentés par des maraîchers ;
- utiliser les outils de gestion tels que le cahier, la fiche de suivi technique ;
b- Commerçants
- développer un plan marketing qui passe par la livraison aux clients à domicile ou
en des endroits ciblés ;
c- Consommateurs
d- Responsables
Son économie repose sur l’agriculture de subsistance, la production de coton. Le pays est
l’un des premiers producteurs africains de coton. Son économie connaît une panne de
croissance avec un taux de croissance qui stagne à moins de 4 pour cent par an depuis le
début des années 2000.Le pays a été fortement affecté par les fluctuations des prix de coton
et du pétrole et la crise économique mondiale. Plus récemment, le pays a été touché par la
hausse des prix alimentaires en 2008 et des catastrophes naturels dont les inondations
meurtrières en 2010 et la sécheresse dans le nord du pays en 2011.
Le Bénin figure parmi les pays les moins avancés .Il se classait 166 sur 186 sur l’Indice
de Développement Humain (IDH) publié en 2013. La proportion de la population vivant en
dessous du seuil de pauvreté est estimée à 35,2%.
En outre, le secteur agricole est essentiel pour l’économie du pays : il représente 75% des
recettes d’exportation de produits locaux et 35% du PIB. Il emploie plus de 70% de la
population active. Mais le diagnostic de ce secteur laisse apparaître quelques défis et enjeux :
- toute la population n’a pas accès à une alimentation équilibrée : la couverture des
besoins alimentaires et nutritionnels d’une population de 13 millions d’habitants d’ici
2015.
C’est pourquoi, la volonté politique affichée ces dernières années, par le gouvernement
béninois dans le sens de créer un nouveau pôle de développement à conduire ce dernier à
lancer des signaux dans le secteur agricole à travers le plan stratégique de développement du
secteur agricole.
B- Les objectifs
L’objectif général visé par le présent projet est de contribuer à l’atteinte de
l’autosuffisance alimentaire. Les objectifs spécifiques qui sous-tendent l’objectif général
sont :
B- Mission
La mission c’est l’objet même de notre projet, ce pourquoi le projet de production et de la
commercialisation de carotte est conçu. Il s’agit :
Ainsi, le projet lui permettra d’améliorer ses revenus et donc de sortir de la pauvreté et
d’avoir un emploi stable.
Les fruits légumes, jus de fruits et autres produits issus de l’agriculture biologique sont
certifiés par le SPG Système Participatif de Garantie biologique au Benin. Il s’agit en effet
d’un système qui permet aux producteurs de se surveiller en vue d’éviter aux clients la
consommation des produits qui ne sont pas sains. Ce système prône l’usage de zéro pesticide
et de zéro produit de synthèse. L’AMAP développe un cycle court de distribution qui consiste
à faire parvenir le produit du producteur au consommateur sans intermédiaire.
1 2 21
15 kg 10 kg
Fiente
JAS : Jour après Semis
➢ Récolte
• La récolte intervient trois mois après le semis.
• La récolte se fait après un arrosage.
• Le rendement varie entre 15 à 20 tonnes à l’hectare selon la variété
CULTURALES
Arrosage • Arroser au moins 2 fois • Eviter que le sol ne se
par jour, de préférence dessèche avant
tôt le matin et enfin d’arroser au risque de
d’après midi provoquer un stress
hydrique pour les
plants.
• Eviter d’arroser aux
heures les plus chaudes
de la journée.
• Eviter les apports d’eau
trop abondants qui
lessive le sol.
Désherbage • Désherber • Désherber d’abord
régulièrement surtout entre les lignes, puis
en début de culture. entre les plants.
• Désherber de manière
précoce pour éviter que
les mauvaises herbes
ne concurrencent des
plants de carotte.
• Arracher les mauvaises
herbes jusqu’a la racine
des leur apparition et
les jeter hors de la
parcelle.
• Arroser les planches
aussitôt après.
Relèvement des bordures • Relever les bordures • Relever les bordures
de planche des planches l’aide une fois par mois au
dune houe afin d’éviter cours du cycle de la
Calcul économique
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE FAISABILITE, PROCESSUS DE PLANIFICATION
ET SUIVI ET EVALUATION
En milieu urbain et périurbain, l’offre des cultures maraîchères n’est pas permanente.
Ainsi l’inondation ralentit sensiblement les quantités offertes pendant la saison pluvieuse. On
constate également que l’offre des produits exotiques est peu abondante pendant les périodes
de fêtes. Concernant les légumes locaux, l’offre est faible pendant les périodes de fêtes.
Pour la tomate, la période de rareté s’étend de novembre à juillet et est caractérisée par les
importations en provenance du Nigéria, du Togo, et du Ghana.
2- Etude de la demande
Selon le dictionnaire LAROUSSE illustré (2012), la demande est la quantité d’un bien ou
d’un service que les consommateurs sont disposés à acquérir à un temps et à un prix donné.
La demande en produits maraîchers au Sud du Bénin est forte. C’est ce dont témoigne le
Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (2011) « L’objectif visé est d’accroître la
production des cultures maraîchères pour satisfaire la demande intérieure en produits
maraîchers et participer à terme aux échanges régionaux et internationaux ».
- pour le Gboma, l’offre s’élevant à environ 805 tonnes est très faible par rapport
à la demande qui est estimée à 375.160,5 tonnes soit un déficit à combler
d’environ 374.355,5 tonnes.
Les demandeurs en produits maraîchers sont généralement les ménages, les restaurants,
les hôtels, les maquis, les autres populations de la sous-région ouest africaine.
B- La stratégie commerciale
1- Plan marketing : produit et prix
a- Le produit
La carotte est un légume fruit de la famille des ombellifères dont la racine est sucrée. Elle
est très appréciée par plusieurs personnes. Notre projet s’intéressera à la variété hybride. Car
sa culture dure 75 jours et elle est charnue, longue et attrayante comme les carottes venant du
Nigéria et du Togo.
De plus, elle constitue une source de vitamines et de sels minéraux. Elle a des vertus sur
la vision nocturne et permet une amélioration du foie foie. Elle a une action sur le transit
intestinal grâce à ses fibres qui possèdent un fort pouvoir de rétention d’eau, ce qui permet de
combattre la constipation comme la diarrhée. Elle aide à éliminer l’acide urique de
l’organisme, aussi elle est recommandée contre les rhumatismes la goutte etc. Le tableau ci-
après nous présente la valeur nutritive de la carotte :
Tableau 11:Tableau des vitamines et des sels minéraux contenus dans la carotte
Provitamine A elle 25g de carotte consommée quotidiennement suffisent pour apporter plus
se transforme en de la moitié des besoins journaliers
rétinol dans
l’organisme
Les caroténoïdes • Plus la carotte est colorée et plus elle contient de caroténoïdes
sont en forte • Les caroténoïdes améliorent l’état de la peau et des muqueuses.
concentration • Les caroténoïdes s’opposent aux radicaux libres de l’organisme
b- Le prix du produit
La fixation du prix des produits maraîchers sur les marchés est fonction des périodes
(abondance et pénurie) et coût du revient de la production de ces prix. La commercialisation
de la carotte se fait 4 fois l’an donc par trimestre sur un terrain d’une superficie de 2 hectares
dont 1 000 planches par hectare. Après un sondage du prix unitaire (PU) de la carotte, nous
avons constaté que :
❖ dans la période de fêtes (début décembre – fin Janvier), le prix unitaire de la carotte
varie de 5 000 - 7 000 FCFA par planche
❖ dans la période allant de Février – Juin, le prix unitaire de la carotte est 4 000 FCFQ
car au cours de cette période le Nigeria et le Lomé envoient leur production de
carotte sur le marché béninois.
❖ dans la période de pénurie (Juillet-Octobre), le prix unitaire de la carotte est 8 000
FCFA
Dans le but d’assurer une meilleure distribution de nos produits pour satisfaire nos clients
(hôtel, bar restaurant, le consommateur etc.…), nos produits seront livrés directement aux
clients devant nos agences de ventes. Il n’y a pas d’intermédiaires. Le produit ira directement
du producteur au consommateur. Pour, ce faire, nous utiliserons la méthode d’abonnement à
la quelle adhérerons nos clients réels.
b- Politique de promotion
Pour faciliter l’écoulement de nos produits, notre entreprise adoptera la stratégie ci-après :
Installer des panneaux pour permettre aux clients de reconnaître le lieu de production et
d’y avoir accès ainsi que les boutiques de ventes.
Assurer une communication téléphonique permanente avec les maquis, les restaurants, les
hôtels et les consommateurs.
Faire connaître nos produits aux usagers des annonces publicitaires par les radios, les
télévisions de la place, les presses écrites, les réseaux sociaux. A la fin de chaque exercice,
nous gratifierons nos fidèles clients.
Les facteurs physiques ont une influence assez importante sur les activités de
l’environnement. Le relief de la Commune d’Abomey-Calavi est peu accidenté et est
constituée d’une bande sablonneuse, un plateau de terre de barre et des dépressions. Le climat
est de type subéquatorial et marqué par deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches.
Les sols sont ferrugineux tropicaux et sablonneux, les sols hydro morphes occupent
une petite partie au Nord du territoire et sont très inondables. La pluviométrie varie de 900 à
1.100 mm de pluie par an avec une température moyenne de 27°c.
En outre les cultures maraîchères biologiques n’ont pas d’effets néfastes sur
l’environnement et permettent au contraire de lutter contre les adventices. Notre projet n’a pas
d’effet néfaste sur l’environnement et cadre bien avec la politique agricole de développement
durable du Bénin.
C’est l’ensemble des opérations culturales à effectuer pour une meilleure production. Ce
processus de production de la carotte est présenté dans le schéma technique ci-dessous :
PREPARATION DU TERRAIN
DESHERBAGE
FERTILISATION
TRACAGE ET ARROSAGE
RECOLTE
VENTE
❖ Préparation du terrain
Elle consiste à dessoucher et aménager le sol jusqu’à l’obtention d’une terre parfaite.
❖ Choix de la semence
La semence de carotte que nous voulons utiliser se nomme carotte hybride car sa culture
dure 75 jours tandis que d’autre font trois mois.
Après le choix de la semence, nous allons confectionner les planches sur laquelle nous
allons semer de la carotte. Nos planches auront une dimension de 6m².Nous allons faire 6
lignes de tranchées.
❖ Fertilisation
Avant de passer à l’étape de la semence, nous allons incorporer dans les planches 5kg de
compost juste avant le semis et apporter 4kg de fiente au 21è jour.
❖ Semis et arrosage
Nous allons bien arroser les planches jusqu’à 15cm d’humidité. Nous allons passer les
roulettes sur la planche. Ensuite, nous allons déposer 2 à 3 graines dans les poquets et les
recouvrir par une légère couche de sable.
L’arrosage se fera au moins 2 fois par jour tôt le matin et en fin d’après- midi. Nous
allons éviter les apports d’eau trop abondants qui lessivent le sol.
❖ Traçage
Nous allons tracer pour ameublir la couche superficielle du sol sur quelques centimètres
(2 à 4cm) de profondeur avec un traceur, afin de favoriser la pénétration de l’air, de l’eau et
des fumures organiques nous allons tracer seulement entre les lignes de cultures. Nous allons
désherber régulièrement surtout en début de culture.
❖ Désherbage
Nous allons désherber d’abord entre les lignes puis entre les plants. Nous allons désherber
de manière précoce pour éviter que les mauvaises herbes ne concurrencent les plants de
carotte. Nous allons arroser les plants aussitôt après.
Nous allons relever les bordures des planches à l’aide d’une houe afin d’éviter le
ruissellement et donc de conserver l’humidité du sol.
❖ Récolte
Nous allons arroser environ 3heures avant la récolte. Elle se fera entre le 80ème et le
90ème jour.
B- Moyens de production
Ces moyens de production sont d’ordres matériels et humains
o Moyens matériels
Les moyens matériels nécessaires à la mise en œuvre des activités sont présents dans le
tableau ci-dessous :
Gbégamey
Houes 06 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Râteau 06 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Serfouette 06 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Daba 03 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Arrosoir 08 En aluminium Marché de Au comptant
Gbégamey
Machette 04 Marque crocodile Marché de Au comptant
Gbégamey
Brouette 02 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Fourche à 04 Standard Marché de Au comptant
fumier Gbégamey
Plantoir 04 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Transplantoir 04 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Botte 04 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Gants 04 Standard Marché de Au comptant
Gbégamey
Décamètre 02 De 50 m Marché de Au comptant
Gbégamey
Cordeau 04 De 50 m Marché de Au comptant
Gbégamey
Pulvérisateur 02 De 15 litres Marché de Au comptant
Gbégamey
o Approvisionnement
La coordination et la gestion des activités du micro projet seront assurées par le personnel
dont la composition le profil sont indiques dans le tableau ci-dessous:
J F M A M J J O S O N D
Etude
préliminaire
Aménagement
Construction
du bâtiment
Forage et
bassins
Achat des
Réalisé ABI Sourou Grégoire Page 55
PROJET DE PRODUCTION BIOLOGIQUE ET DE COMMERCIALISATION DE LA CAROTTE
A EFFEHOUTE AFFO DANS LA COMMUNE DE KETOU
équipements
Source : Nous même, 2024
Immobilisation
Terrain 2 ha 100000 1000000 500000 500000
Bâtiment 10 700000 700000 350000
Forage 10 1 800000 800000 800000 8000 400000
Moto tricycle 3 1 750000 750000 250000 510000 250000
Ordinateur PC 3 1 270000 270000 270000 90000
Bassin 10 3 60000 180000 180000 18000 90000
Total 2 3700000 1990000 1710000 436000 840000
Matériel et mobilier
Matériels de
bureau 5 2 20000 40000 40000 8000
Pelles 5 4 2500 10000 10000 2000
Houes 3 6 1500 9000 9000 3000 3000
Râteau 4 6 3000 18000 18000 4500
Tuyau à pression 5 850 2500 2125000 1000000 1125000 425000 1062000
à 32 mm
Dada 3 3 2000 6000 6000 2000 2000
Arrosoir 5 8 6000 48000 48000 9600
Machettes 5 4 2500 10000 10000 2000
Brouettes 10 2 20000 40000 40000 4000 20000
Fourche fumier 5 4 3000 12000 120000 2400
Plantoir 5 4 1000 4000 4000 800
Transplantoir 5 4 1000 4000 4000 800
Bottes 5 4 8000 32000 32000 6400
Gants 5 4 1000 4000 4000 800
Décamètre 5 2 3000 6000 6000 1200
Cordeau 5 4 2500 10000 10000 2000
Pulvérisateur 8 2 60000 120000 120000 15000
Balance 5 2 15000 30000 30000 6000
Panier 4 8 2000 16000 16000 4000 12000
Mortier et pilon 10 1 10000 10000 1000 5000
Moto pompe 5 1 500000 500000 200000 300000 100000
Sceau 5 2 3000 6000 6000 1200
Compteur 20 1 125000 125000 6250 93750
TABLEAU DE RENOUVELLEMENT
Mode de financement
Prix Montant (F
Désignation Quantités Fonds
unitaire CFA) Fonds propre
sollicité
OPERATIONS CULTURALES
Nettoyage 2 ha 24 000 48 000 48 000
Confection des planches 2 000 planches 75 150 000 100 000 50 000
Repiquage sur planches 2 000 planches 25 50 000 50 000
Total 1 248 000 198 000 50 000
MATIERES PREMIERES
Semence de carotte 40 boîtes de 50 g 7 000 280 000 80 000 200 000
FERTILISANT
Fientes de volailles 8 000 sacs 800 6 400 000 320 000 6 080 000
Compost 4 000 sacs 2 000 8 000 000 400 000 7 600 000
PRODUITS PHYTOSANITAIRES
Piment pili pili 50 Kg 800 40 000 25 000 15 000
Huile de neem 30 Kg 5 000 150 000 50 000 100 000
Savon local (koto) 80 Kg 800 64 000 40 000 24 000
Feuille d’hyptis 600 Kg 20 12 000 12 000
Total 2 14 946 000 927 000 14 019 000
FRAIS DU PERSONNEL
Promoteur 01 12 mois 75 000 900 000 200 000 700 000
Chef d’exploitation 12 mois 65 000 780 000 80 000 700 000
Ouvriers permanents 02 12 mois 45 000 1 080 000 80 000 1 000 000
Gardien 01 12 mois 40 000 480 000 80 000 400 000
Total 3 - 3 240 000 440 000 2 800 000
AUTRES CHARGES - - - -
Carburant lubrifiant - 4 500 000 500 000 4 000 000
Frais de téléphone - 180 000 180 000 -
Publicité - 60 000 - 60 000
Transport - 150 000 - 150 000
Electricité - 60 000 - 60 000
Entretiens réparations - 60 000 - 60 000
Divers - 60 000 - 60 000
Fourniture de bureau - 60 000 - 60 000
Total 4 - 5 130 000 680 000 4 450 000
TOTAUX - 23 564 000 2 245 000 21 319 000
Source : Nous même, 2024
Désignation 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année
OPERATION CULTURALES
Nettoyage 48000 48000 48000 48000 48000
Confection des
planches 150000 150000 150000 150000 150000
Repiquage sur
planches 50000 50000 50000 50000 50000
Total 1 248000 248000 248000 248000 248000
MATIERES PREMIERES
Semence de
carotte 280000 280000 280000 280000 280000
FERTILISANTS
Fientes de
volailles 6400000 6400000 6400000 6400000 6400000
Compost 8000000 8000000 8000000 8000000 80000000
PRODUITS PHYTOSANITAIRES
Piment pilipili 40000 40000 40000 40000 40000
Huile de neem 150000 150000 150000 150000 150 000
Savon local (
koto) 64000 64000 64000 64000 64000
Feuilles d'hyptis 12000 12000 12000 12000 12000
Total 2 14946000 14946000 14946000 14946000 14946000
FRAIS PERSONNEL
Promoteurs 01 900000 900000 900000 900000 900000
Charges
d'exploitation 780000 780000 780000 780000 780000
Ouvriers
permanent 02 1080000 1080000 1080000 1080000 1080000
Gardien 01 480000 480000 480000 480000 480000
Total 3 3240000 3240000 3240000 3240000 3240000
AUTRES CHARGES
Carburant
lubrifiant 4500000 4500000 4500000 4500000 4500000
Frais de téléphone 60000 60000 60000 60000 60000
Encore appelé coût total du projet, le capital permanent est la somme de l’investissement
et du besoin en fond de roulement.
Schéma de financement
Le schéma de financement se présente comme suit
Crédit
sollicité Apport Montant
Désignation (F CFA) % personnel %2 ( F CFA) %3
Investissement 4135000 12,94 4267400 13,35 8402400 26,29
Besoins en fond de
roulement 21319000 66,69 2245000 7,02 23564000 73,71
Total 25454000 79,63 6512400 20,37 31966400 100
Source : Nous mêmes, 2024
Le capital permanent du projet s’élève à 31 966 400 et sera financé par un apport
personnel (capital social) de 6 512 400 soit 20,37% et un emprunt de 25 454 000 soit 79,63%.
Ce crédit sera sollicité auprès du Fonds National pour la Promotion de l’Entreprise et de
l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ) à un taux d’intérêt de 5% avec un an de différé.
Taux d'intérêt
Année Capital dû 5% remboursement Annuité Capital restant dû
1 25454000 1272700 - 1272700 1272700
2 25454000 1272700 6363500 7636200 19090500
3 19090500 954525 6363500 7318025 12727000
4 12727000 636350 6363500 6999850 6363500
5 6363500 318175 6363500 6681675 -
TOTAL - - 25454000 29908450 -
Source : Nous mêmes, 2024
Eléments d’exploitation
Présentation du budget des ventes
(Juillet-
Septembre)
4ème Trimestre
(Octobre-
Décembre) 2 000 planches 6000 12000000
Total des recettes - - 48000000
Source : nous même, 2024
Elément 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année
CHARGES FIXES
Amortissements des
investissements 1315430 1315430 1315430 1315430 1315430
Salaire du personnel 3240000 3240000 3240000 3240000 3240000
Intérêt 1272700 1272700 1272700 1272700 1272700
Fourniture de
bureau 60000 60000 60000 60000 60000
Electricité 60000 60000 60000 60000 60000
Frais de téléphone 60000 60000 60000 60000 60000
Publicité 60000 60000 60000 60000 60000
Divers 60000 60000 60000 60000 60000
TOTAL DES
CHARGES FIXES 6128130 6128130 6128130 6128130 6128130
CHARGES VARIABLES
Opération culturales 248000 248000 248000 248000 248000
Renouvellement 525000 26000
Transport 150000 150000 150000 150000 150000
RESULTAT PREVISIONNEL
Le compte du résultat prévisionnel est le compte qui présente les produits générés par le
projet en comparaison avec les charges nécessaires par son exploitation. Le tableau ci-dessous
montre le résultat prévisionnel de notre projet.
Elément A1 A2 A3 A4 A5
Recettes (A) 48000000 48000000 48000000 48000000 48000000
Total charges
(B) 26032130 26032130 26032130 26032130 26032130
Résultat Net (C-
A-B) 21967870 21967870 21967870 21967870 21967870
Amortissement
(D) 1315430 1315430 1315430 1315430 1315430
CAF (E= C+D) 23283300 23283300 23283300 23283300 23283300
Source : Nous mêmes, 2024
DIVISION DE DIVIDENDES
Tableau 26:Division de dividendes
Eléments Pourcentage A1 A2 A3 A4 A5
Résultats Net 1 21967870 21967870 22286045 22079220 22896395
Revenus des
promoteurs 0,5 - 10983935 11143023 11039610 11448198
Réserves
cumulés → - 10983935 33166568 44614765
Source : Nous mêmes, 2024
Le budget de trésorerie pluriannuel donne une idée sur les entrées et les sorties du projet
et se présente comme suit :
Etude de la rentabilité
Nous allons déterminer quelques ratios :
❖ CA : Chiffre d’Affaire
❖ CF : Charges Fixes
❖ CV : Charges Variables
❖ M/CV : Marge sur Coût Variable (CA-CV)
❖ TM/CV : Taux de Marge sur Coût Variable (TM/CV = M/CV : CA)
❖ SR : Seuil de Rentabilité (SR = CF : TM/CV)
X = (SR x 12): CA
MS = CA-SR
= 48 000 000 – 10 386 661
MS = 37 613 339
Calculons d’abord le cumul des flux nets de trésorerie encore appelé le cumul de CAF
(CCAF) :
CCAF = 23 283 300 + (23 283 300 + 23 283 300) + (23 283 300 + 23 283 300 + 23 601 475)
+ (23 283 300 + 23 283 300 + 23 601 475 + 23 394 650) + (23 283 300 + 23 283 300 +
23 601 475 + 23 394 650 + 24 211 825)
= 23 283 300 + 46 566 600 + 70 168 075 + 93 562 725 + 117 774 550
CCAF=
23 283 300 31 976 400 46 566 600
1 D 2
D – 1 → 31 976 400 – 23 283 300
(D – 1) (46 566 600 – 23 283 300) = (31 976 400 – 23 283 300) x 1
D = [(31 976 400 – 23 283 300) ÷ (46 566 600 – 23 283 300)] + 1
D = 1.37
D = 1 an 04 mois 13 jours
Donc le délai pour récupérer le coût du projet est de 1an 04 mois 13 jours. Ce délai de
récupération est bon car le fonds investi sera récupéré avant la fin du projet. Le partenaire
financier a la chance d’être remboursé avant à la fin de la deuxième.
2- Mode gouvernance
La coopérative comme toute autre structure ou institution, disposera d’un
organigramme. Les décisions sur le fonctionnement de la coopérative seront prises lors des
assemblées générales ou par le conseil d’administration et le gérant.
a- L’Assemblée Générale
Les décisions de l’Assemblée Générale se rapporteront à l’ensemble de la coopérative et
exigeront l’exercice des droits et obligations de chaque membre.
La résolution sur les problèmes se fera en appliquant la règle du quorum qui fixera le
nombre minimum de membres requis pour la prise de décision :
Les lignes articulées selon une logique horizontale, illustrent les éléments de vérification
de la réalisation de ces objectifs et présentent donc :
DUREE ACTIVITES
ACTIVITES
(jours) PRECEDENTES
C Recherche d’implantation 30 A, B
D Aménagement du local 15 B, C
F Achats d’équipements 45 D, E
G Installation d’équipements 20 F
B- Elaboration du calendrier
Période Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Dec
Activités
Démarche
administrative
Aménagement du
terrain achat
d’équipement
Recrutement des
ouvriers
Formation des
ouvriers
Préparation du sol
Acquisition des
intrants
Semence
Récolte
Commercialisation
promotion
B- Risques
Dans la mise en œuvre de notre projet, nous pouvons être confrontés à des risques :
A- Le comité de pilotage
Le projet sera financé par le FNPEJ (Fond National Pour la Promotion de l’emploi des
Jeunes) qui accompagne les jeunes diplômés sans emploi dans leur insertion professionnelle.
Le projet sera également financé par l’ACFB) qui accompagne ses clients producteurs (les
agriculteurs). Puis qu’il existe une association pour le maintien de l’agriculture paysanne en
tant que producteur de « bio » nous serons membre de cette association .Cela nous permettra
de bénéficier des formations pour l’amélioration de nos rendements.
B- L’unité de gestion
Elle sera composé de :
CONCLUSION
Aujourd‘hui la Sécurité alimentaire est un défi pour tous les pays notamment pour ceux
en voie de développement. Et pour contribuer à la garantie de cette sécurité alimentaire nous
avons initié le projet de la production biologique et de la commercialisation des carottes à
Effehoutè Affo dans la Commune de Kétou. Car la carotte fournit des micronutriments
indispensables à l’organisme.
De plus, nous avons noté que cette production biologique contribue à la résolution du
problème de chômage et de la réduction de la pauvreté, défi cher aux Objectifs du Millénaire
pour le développement(OMD). Aussi la culture assure le maintien de la santé de l’homme et
la protection de son environnement grâce à l’utilisation des fientes et des composts. Mais cette
production peut être ralentie par les ravageurs et les maladies qui attaquent les plants.
Par ailleurs d’autres contraintes persistent pour la réalisation de notre projet. Il s’agit
notamment de contraintes climatiques : abondances de pluies qui causent des dégâts
climatiques, parasitaires très importants ; la contrainte foncière qui se manifeste à travers
l’expansion de la ville.
L’idéal sera donc l’adoption d’une loi d’orientation agricole et de sécurité alimentaire et
nutritionnelle (LOASAN) au Bénin. Car selon le Rapport de l’Analyse Globale de
Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSAN) de 2013 1,1 million de Béninois sont
encore en situation d’insécurité alimentaire, soit 11% de la population totale(Quotidien
National d’Information, La Nation(2024) « Thibaud C.NAGNONHOU Promotion de
l’agriculture, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, Vers une loi d’orientation agricole au
Bénin » N°6072 p3.Cette loi deviendra un outil de formalisation de l’agriculture, de
sécurisation de l’exploitation familiale et de reconnaissance du métier de l’agriculture. Ainsi
le maraîcher pourrait jouir convenablement de ses travaux.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXE
B- Risques ....................................................................................................................... 83
Paragraphe 2 : Dispositif de suivi-évaluation ................................................................... 83
A- Le comité de pilotage ................................................................................................ 83
B- L’unité de gestion ...................................................................................................... 84
CONCLUSION ........................................................................................................................ 85
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ...................................................................................... 86
Table des matière ...................................................................................................................... 89