13_potentiel_td-corrige-10-12
13_potentiel_td-corrige-10-12
13_potentiel_td-corrige-10-12
ce qui donne
1 1
Q Q h
V = − + soit V = .
4πε0 R+h R 4πε0 R(R + h)
#”
Attention, comme on utilise l’expression de E entre les deux sphères alors l’expression de V que l’on
obtient n’est valable que dans ce domaine.
3 Par définition,
Q R(R + h)
C= donc C = 4πε0 .
V −0 h
4πR2
C = ε0 = 7,6 · 10−5 F .
h
On reconnaît l’expression de la capacité d’un condensateur plan d’épaisseur h dont les armatures ont une sur-
face 4πR2 : comme la distance inter-armatures est très faible, elles sont localement vues comme des plans.
5 Sans plus de précision, on ne peut que supposer que l’éclair permet de décharger localement le condensateur
formé par l’ionosphère et la Terre. La charge transférée vaut
Q = I ∆t = 7,5 · 102 C ,
Q
V = ∼ 1 · 107 V .
C
Le puissance moyenne au cours de l’éclair vaut donc
P ∼ V I = 3 · 1011 W .
Le candidat indique dans son retour d’oral qu’il n’est plus certain de la dernière question ... et je ne
suis pas non plus certain de ma reconstitution : un éclair n’a pas lieu entre l’ionosphère et le sol, mais
entre le bas du nuage d’orage et le sol. En première approximation, on peut considérer que le nuage
se trouve à quelques kilomètres du sol, disons 6 km pour pouvoir facilement comparer : h serait divisé
par 10, donc C multiplié par 10, donc V divisé par 10. La puissance serait donc plutôt de l’ordre de
3 · 1010 W ... ce qui correspond davantage à l’ordre de grandeur que l’on peut trouver sur des sites
dédiés aux orages.
▷ Équation de Poisson ;
▷ Condensateur ;
▷ Énergie électrostatique ;
▷ Coordonnées cylindriques.
1 Le système est invariant par toute rotation autour de l’axe des cylindres, donc V est indépendant de θ. Par
ailleurs, les effets de bords sont négligés, ce qui revient à supposer une invariance par translation le long de l’axe des
cylindres : V ne dépend donc pas non plus de z. Finalement, V ne dépend que de r.
2 L’espace entre les deux cylindres est vide de charge. L’équation de Poisson s’écrit donc
1 d dV d dV
∆V = 0 soit r =0 donc r =0
r dr dr dr dr
, , , Attention ! Pour résoudre une telle équation, il ne faut surtout pas chercher à développer la
dérivée en espérant aboutir à une forme canonique connue : ça ne marche pas ! Il faut au contraire
procéder par deux intégrations successives.
dV
r =k avec k = cte .
dr
On en déduit par une seconde intégration
dV k
= d’où V = k ln r + k ′ avec k ′ = cte .
dr r
Les deux constantes k et k ′ se déterminent avec les conditions aux limites,
V (r = a) = V0 = k ln a + k
′
CL expr
V (r = b) = 0 = k ln b + k ′
CL expr
Par soustraction,
a V0
V0 = k ln a − k ln b soit V0 = k ln donc k= .
b ln(a/b)
En réinjectant dans la condition limite en r = b, il vient
V0
k ′ = −k ln b = − ln b .
ln(a/b)
Finalement,
V0 V0 V0 ln(r/b)
V (r) = ln r − ln b = (ln r − ln b) d’où V (r) = V0 .
ln(a/b) ln(a/b) ln(a/b) ln(a/b)
#” # ” dV #” k #” V0
E = − grad V = − e r = − #”
er d’où E=− #”
er .
dr r r ln(a/b)
Évitez de multiplier les calculs inutiles : rien ne sert de dériver l’expression finale du potentielle, puisque
sa dérivée a déjà été déterminée dans la première étape d’intégration.
Test de vraisemblance : le champ est bien dirigé dans le sens des potentiels décroissants, c’est-à-dire
selon + #”
e r , car ln(a/b) < 0.
4 Plaçons l’origine z = 0 au fond de la cuve. L’énergie électrostatique stockée dans la partie de la sonde immergée
dans le liquide vaut
˚ " 2 #
1
V0
Eliq = ε0 εr r dr dθ dz
2 r ln(a/b)
ˆ b ˆ 2π ˆ h
1 V0 2 dr
= ε0 εr 2 × × dθ × dz
2 ln (a/b) a r 0 0
1 V 2 b
= ε0 εr 2 0 × ln × 2πh
2 ln (a/b) a
πh
Eliq = ε0 εr V 2
ln(b/a) 0
en utilisant ln2 (a/b) = ln2 (b/a) pour simplifier. On déduit par un calcul analogue l’énergie électrostatique stockée
par la partie non immergée,
π(H − h) 2
Eair = ε0 V .
ln(b/a) 0
π π
E = ε0 [(H − h) + εr h] V0 2 = ε0 [H + (εr − 1)h] V0 2 .
ln(b/a) ln(b/a)
5 La tension imposée aux bornes du condensateur est simplement V0 − 0 = V0 . Par définition de la capacité,
1 π
E= CV 2 d’où C = 2ε0 [H + (εr − 1)h] .
2 0 ln(b/a)
6 La sonde peut être utilisée pour tout liquide isolant à condition de la calibrer à chaque changement
de liquide car la constante diélectrique εr dépend du liquide. En revanche, elle ne peut pas convenir pour des
liquides conducteurs : l’espace entre les armatures d’un condensateur doit être constitué d’un isolant, sans quoi
un courant circule dès qu’une tension est appliquée. Il faut utiliser d’autres sondes, comme celles présentées dans la
vidéo dont le lien figure dans l’énoncé.