Cours Complet Partie 1

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DÉPARTEMENT GENIE MECANIQUE

UNIVERSITE HASSAN 2

Notes de cours :
CONCEPTION DES SYSTEMES
MECANIQUE

RAPPELS DE DESSIN TECHNIQUE

Octobre 2024
I- DÉFINITION :
Le dessin technique est le langage de la communication technique entre les différents
intervenants des secteurs industriels. Il permet de représenter graphiquement
ou schématiquement un objet technique.
II- LES FORMATS :
Les dessins techniques sont représentés sur des feuilles (réelles ou virtuelles) de dimensions
normalisées appelées : FORMATS :
Le format A0 (lire : “A zéro”) : de Dimensions = 1189 mm x 841mm et de Surface (SA0) ≈ 1m² ;
Remarque :
 Un format directement inférieur
s’obtient en divisant la longueur
par 2 et avec élimination
de la virgule.
Pour chaque format le rapport longueur (L) sur largeur (ℓ) est égal à 2  1, 414
 Nous utiliserons en classe les formats A4 et A3

1
GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
 Pliage des formats : Le pliage des formats à pour but de faciliter :
- un archivage et un classement plus aisé.
- une cohérence de la présentation générale facilitant la consultation.
- Les dessins (formats) sont toujours pliés au format A4.

- Le pliage à deux sens d’orientations :


 Portrait = long = vertical  Paysage = Oblong = horizontal
III- LES ÉLÉMENTS PERMANENTS :
3.1- LE CADRE : (Voir la page 1)
- Il se situe à 10 mm du bord de la feuille pour les formats courants (A4, A3, A2).
- Il se situe à 20 mm du bord de la feuille pour les formats courants (A1, A0).
3.2- CARTOUCHE : (Voir la page 1)
Le cartouche généralement accolé au cadre, est disposé en bas à droite. Il y figure tous les
renseignements nécessaires à l’identification et l’exploitation du document.
Remarque : Le cartouche contient les indications suivantes : 1- Le titre du dessin,
2- l’échelle du dessin, 3- l’identité du dessinateur (nom, prénom, classe), 4- la date, 5- le format,
6- le nom de l’établissement, 7- le symbole de disposition des vues.
IV- L’ÉCHELLE :
L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions dessinées et les dimensions réelles
de l’objet. Dimenssions dessinées
Echelle 
Dimensions réelles
Remarque : a - Ech = 1 : échelle de vraie grandeur (exemple : Ech 1 : 1) ;
- Ech < 1 : échelle de réduction (exemple : Ech 1 : 5) ;
- Ech > 1 : échelle d’agrandissement (exemple : Ech 2 : 1).
b - Les angles ne soumis pas à l’échelle.

2
GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
V- DIFFÉRENTS TYPES DE DESSINS :

Le dessin en perspective représente l’objet Le dessin en vue éclatée représente


en volume. Il le montre tel que l’œil pourrait le en perspective les pièces d’un objet les unes par
voir. Les dimensions de l’objet ne sont pas rapport aux autres. Il permet de mieux comprendre
respectées, toutes les côtes ne sont pas le fonctionnement et le montage de l’objet.
visibles.

Le dessin de définition représente une pièce Le dessin d’ensemble représente l’objet


de l’objet. Il détaille avec précision ses formes en totalité. Toutes les pièces sont numérotées
et ses dimensions (cotation) en vue de sa et dessinées à leur emplacement définitif.
fabrication. Il comporte plusieurs vues. Il est accompagné de la nomenclature.

Nomenclature

Cartouche

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GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
VI. LA NOMENCLATURE : Voir dessin d’ensemble de l’étau (page précédente)
C’est la liste complète des pièces qui constituent un ensemble dessiné. Il est lié au dessin par
les repères des pièces. La nomenclature est composée de 5 colonnes :
1- Le repère de chaque pièce (Rep) 4- La matière de chaque pièce (MATIÈRE)
2- Le nombre de chaque pièce (Nbr) 5- Une observation si nécessaire (OBS)
3- Le nom des pièces (DÉSIGNATION)
Le sens de lecture de la nomenclature est celui du dessin.
Dans le cas du format A3 horizontal, la nomenclature se place au-dessus du cartouche ;
son extension est prévue à gauche du cartouche.
VII. MATÉRIELS DE BASE :
Le dessin industriel manuel, à main levée ou aux instruments, est facile à mettre en œuvre
et nécessite peu d'équipements, tel que
* *
* *

* * *
*

1 *Règle graduée 30 cm 2 *Équerre à 60° et 30° 3 *Équerre à 45° 4 *Compas


5 *Rapporteur 6 *Porte mines 7 *Mines 8 *Gomme
2
9 Crayon 10 Scotche 11 Ciseaux 12 Papier A4 80 g/m
13 Trace-cercle 14 Trace-ellipses 15 Trace-écrous 16 Trace-courbes
2
17 Papier Canson 160 g/m 18 Trace-lettres 19 Té 20 Stylos à encre
Règle triangulaire Propriété et utilisation
21 Grattoir 22 Calculatrice 23 24
à échelle multiples des crayons et mines
IIX. LES TRAITS :
Les traits du dessin sont caractérisés par : - Nature : CONTINU ou INTERROMPU ou MIXTE
- Largeur : FORT (0,5 à 0,7 mm) ou FIN (0,2 à 0,3 mm).
Remarque :
 2 traits continus forts ne se coupent jamais
 Choisir la largeur du trait suivant la grandeur du dessin.
 Tous les traits forts d’un dessin doivent avoir la même largeur.
 Un trait mixte fin commence et se termine de préférence par le grand élément.
 Sur un dessin utiliser qu’un type de trait
(continu fin à main levée ou avec zigzag). Vois-tu une
 Nous expliquerons les traits au fur et à mesure jeune femme
que nous les rencontrerons. ou une vieille
dame ?
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GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
8.1- Principales techniques de tracés :
a- Tracés des droites parallèles :
Tracé de droites parallèles Tracé de droites parallèles Tracé de lignes parallèles
horizontales verticales quelconques

b- Tracés des perpendiculaires

c) Combinaisons possibles avec les équerres :

Exemples d'angles obtenus par combinaison des équerres à 45° et 60°


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GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
8.2- Exemple d’emploi des traits :

8.3- Application :
Sur format A4 verticale :
a- Tracer le cadre et le cartouche (avec ces indications voir ci-dessous)
b- Répartie le rectangle au dessus du cartouche en 8 cases égales,
c- Tracer chaque type de trait dans une case, les traits sont distants de 10 mm et en nombre de 5:
- trait continu fort - trait continu fin
- trait interrompu fin - trait mixte fin
- trait mixte fin à 2 tirets - trait mixte fin terminé par 2 traits fort
- trait continu fin à main levée - trait continu fin avec zigzag

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GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
IX- EXERCICES
9.1- Questions de cours : Éléments de réponses
1/ Le dessin technique est un outil de : A. Transmission B. Transformation C. Communication
2/ Quel type de dessin détaille les formes A. le dessin en perspective B. Le dessin en vue éclatée
et les dimensions d’une pièce unique ? C. Le dessin d’ensemble D. Le dessin de définition

3/ Le dessin technique A. en vue éclatée B. d’ensemble


ci-contre est un dessin : C. de définition D. en perspective

4/ La vue que l’on dessine toujours


........................................................
en premier est la vue de
5/ Le format A4 plié en deux,
A. vrai B. Faux
donne le format A3
6/ Compléter les dimensions des formats
A4 = . . . . . . . . A3 = . . . . . . . .
de dessin technique
A. Les dimensions du dessin C. l’échelle du dessin
7/ Quels sont les renseignements
B. le nom du dessinateur D. la couleur du dessin
qui ne figurent pas dans un cartouche ?
E. le format du document
8/ Quel est le symbole de disposition des A. B.
vues recommandé par la norme AFNOR
9/ Donner la définition de l’échelle
L’échelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ou donner son équation ?
 Échelle d’agrandissement  (54 x 1) / 80
10/ Relier chaque type d’échelle avec son
 Échelle de réduction  18 cm / 18 mm
rapport par une flèche ?
 Échelle de vraie grandeur 44 cm / 440 mm
11/ Quelles sont les dimensions en (mm) à Cotes réelles Cotes dessin (Ech 1:5)
l’échelle 1:5 ; d’un rectangle de 0,75 m . . . . . . . . mm . . . . . . . . mm
de longueur et de 0,60 m de large. . . . . . . . . mm . . . . . . . . mm
12/ Quelles sont les dimensions en (mm) à Cotes réelles Cotes dessin (Ech 2:1)
l’échelle 2:1 ; d’un rectangle de 1,20 m . . . . . . . . mm . . . . . . . . mm
de longueur et de 0,860 m de large. . . . . . . . . mm . . . . . . . . mm
13/ Sur le dessin de définition ci-contre,
la cote réelle C = Ø 6 mm, la cote
dessinée Ø C est à mesurer sur ce
dessin. Calculer et donner l’échelle
de ce dessin ? Échelle = . . . . . . . . . . . . . . . .
14/ Sur le dessin de définition ci-contre
la cote dessinée D = 125 mm,
le cartouche indique l’échelle 5 :1.
Calculer et donner la valeur réelle
de la cote D ? Cote Dréelle = . . . . . . . . . . . . . . . .
15/ Quelle est la mesure réelle d’une pièce
( ) 4 cm ( ) 40 cm
dessinée par 4 cm sur un dessin à
( ) 400 cm ( ) 0,4 cm
l’échelle : 1 :10
Dessin du trait Nom du trait Utilisation
Arêtes et
................
16/ Compléter contours vus
le tableau Trait interrompu
................
ci-contre fin
................ ................

17/ Dans un dessin technique 2 traits forts


A. vrai B. Faux
se coupent.
18/ Citer les rubriques d’une nomenclature ........................................................

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GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
9.2- Application sur un support :
1- PRÉSENTATION DU SUPPORT :
L’étau de modéliste est un outil employé par les modélistes pour MAintenir en Position une ou
plusieurs pièces entre elles (MAP des pièces) afin de réaliser des opérations diverses telles que :
Collage, Perçage, …
2- FONCTIONNEMENT :
La semelle de l’étau (10) est fixée à un établi. L’utilisateur
en tournant la poignée (09) autour de l’axe (X) fait translater
le mors mobile (01) par rapport à la semelle (10) suivant
l’axe (X) et provoque l’écartement ou le rapprochement
du mors mobile (01) par rapport au mors fixe (02).

Figure 3
1- Le format A1 plié en deux, donne le format A3. Oui Non (Barrer la réponse fausse)
2- La vue que l’on dessine toujours en premier est la vue de : Dessous Face Droite
(Barrer la réponse fausse)
3- Reliez par une flèche la figure du dessin avec le nom qui convient :
Figure 1 Dessin en vue éclatée
Figure 2 Dessin d’ensemble
Figure 3 Dessin de définition
Figure 4 Dessin en perspective
Figure 5 Schématique
4- Complétez les dimensions des formats de dessin technique :  A3 = . . . . . ;  A4 = . . . . . .

8
GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
5- Mettre une croix sur les renseignements qui figurent dans un cartouche :
 Repère des pièces  Nom du chef de travaux  Échelle du dessin  Lycée …
 Format du document  Épaisseur du trait  Couleur des pièces  Observation
6- Complétez la nomenclature du dessin de la figure 1.
.. .. Goupille cylindrique ∅3
.. .. Embout de tige de poignée E 335
.. .. Goupille élastique ∅3 x 16
.. .. Vis sans tête HC, M4-6 Bout tronconique
.. .. Tige guide Étiré à froid, ∅10
.. . . Vis CHC M5-10
.. .. Semelle E 335
.. . . Tige de poignée E 335
.. .. Bague de renfort E 335
.. . . Écrou H
.. .. Vis de manœuvre Tige filetée M12
.. .. Garniture de mors fixe Al Mg 4
4 4 Vis FS M5-20
.. .. Garniture de mors mobile Al Mg 4
.. .. Mors fixe E 335
1 1 Mors Mobile E 335
Rep Nbr Désignation Matière Observation
Lycée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -casa- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... ....................
....................
Éch 2 : 1
ÉTAU DE MODÉLISTE .. / .. / ..
A4 Exemple de contrôle N° xx
7- Le dessin Figure 1, et dessiner par 7 types de traits ; sur un tableau donnez le nom,
et l’application de chaque type de traits dans le dessin d’ensemble, puis dessinez le trait.
Nom du trait Application du trait Dessin du trait
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
..................... ....................................
8- Donner l’équation de l’échelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.....................................................................................................
9- Quelle est la mesure dessinée à l’échelle : 10 : 2, d’une pièce de hauteur 35 cm.
 70 cm  175 cm  350 mm  700 mm (Mettre une croix sur la réponse juste)
10- Quel est l’intérêt d’avoir réalisé le dessin de la figure 3?
......................................................................................................
11- Quel est le symbole de disposition des vues Recommandé par la norme AFNOR :

  (Mettre une croix sur la réponse juste)


12- Dans un dessin technique 2 traits forts ne se coupent jamais. Vrai Faux
(Barrer la réponse fausse)
13- Donner Le nom de l’orientation des deux formats A4 : ............. ; ...... ........

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GÉNÉRALITÉ (Transmettre)
I- REPRÉSENTATION DES FORMES USUELLES :

Arbre : Désigne d’une manière générale, un contenu cylindrique ou conique précis.


Collet : Couronne en saillie sur une pièce cylindrique.
Chanfrein : Petite surface obtenue par suppression d’une arête sur une pièce.
Arrondi : Surface à section circulaire partielle, destinée à supprimer une arrête vive.
Congé : Surface à section circulaire partielle ; raccorde deux surfaces formant un angle rentrant.
Alésage : Désigne d’une manière générale, un contenant cylindrique ou conique précis.
Chambrage : Évidement réalisé à l’intérieur d’un alésage afin d’en réduire la portée.
Bossage : Saillie prévue à dessein sur une pièce afin de limiter la surface usinée.
Collerette : Couronne à l’extrémité d’un tube.
Dent : Saillie dont la forme s’apparente à celle d’une dent.
Décrochement : Surface à retrait d’une autre surface et parallèle à celle-ci, pour réaliser un appui
ou une butée.
Dégagement : Dégagement généralement destiné :
- à éviter le contact de deux pièces suivant une ligne;
- à assurer le passage d’une pièce.

Encoche : Petite entaille.


Entaille : Enlèvement d’une partie d’une pièce par usinage.
Épaulement : Changement brusque de la section d’une pièce afin d’obtenir une surface d’appui.
Embase : Élément d’une pièce destiné à servir de base à une autre pièce.
Ergot : Petit élément de pièce cylindrique, généralement destiné à assurer un arrêt en rotation.
Évidement : Vide prévu dans une pièce pour en diminuer le poids ou pour réduire une surface
d’appui.
Embrèvement : Forme emboutie dans une tôle et destinée à servir de logement pour une pièce.
Fraisure : Évasement conique fait avec une fraise à l’orifice d’un trou.
Fente : Petite rainure.

Trou oblong : Trou plus long que large, terminé par deux demi-cylindres.
Lumière : Nom de divers petits orifices.
Mortaise : Évidement effectué dans une pièce et recevant le tenon d’une autre pièce de manière
à réaliser un assemblage.

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FONCTION TRANSMETTRE TERMINOLOGIE
Téton : Petite saillie de forme cylindrique.
Tenon : Partie d’une pièce faisant saillie et se logeant dans une rainure ou une mortaise.
Macaron : Cylindre de diamètre relativement grand par rapport à sa hauteur, assurant en général
un centrage.
Méplat : Surface plane sur une pièce à section circulaire.
Nervure : Partie saillante d’une pièce destinée à en augmenter la résistance ou la rigidité.

Goutte de suif : Calotte sphérique éventuellement raccordée par une portion de tore.
Gorge : Dégagement étroit, généralement arrondi à sa partie inférieure recueillant un Circlips.
Lamage : Logement de forme cylindrique à fond plat généralement destiné :
- à obtenir une surface d’appui ;
- à " noyer " une tête de la vis CHc.
Languette : Tenon de grande longueur destiné à rentrer dans une rainure pour assurer,
en général, un guidage en translation.
Locating : Mot anglais utilisé pour nommer une pièce positionnant une autre pièce.

Rainure : Entaille longue pratiquée dans une pièce pour recevoir une clavette ou une longuette
ou un tenon.
Semelle : Surface d’une pièce, généralement plane et servant d’appui.
Queue d’aronde : Tenon en forme de trapèze pénétrant dans une rainure de même forme pour
assurer une liaison glissière.
Saignée : Entaille profonde de faible largeur.

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FONCTION TRANSMETTRE
ASSEMBLAGES OUVERTURES

1 : Tenon 3 : Languette 5 : Q. mâle 1 : Chanfrein 3 : Rainure 5 : Trou 7 : Trou oblong


2 : Mortaise 4 : Rainure 6 : Q. femelle 2 : Saignée 4 : Fente 6 : Lumière 8 : Alésage
FORMES CYLINDRIQUES USINÉES

1 : Chanfrein 3 : Gorge 5 : Portée 7 : Trou 9 : Méplat 11 : Chanfrein


2 : Filetage 4 : Épaulement 6 : Embase 8 : Alésage 10 : Rainure 12 : Cannelures
PIÈCES DE FORMES

1 : Nervure 3 : Congé 5 : Alésage 7 : Évidement 9 : Bossage


2 : Rainure 4 : Arrondi 6 : Chambrage 8 : Trou 10 : Semelle
TROUS DIVERS

1 : Trou borgne 3 : Trou de centrage 5 : Trou lamé


2 : Trou fraisé 4 : Trou chanfreiné 6 : Trou chambré

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FONCTION TRANSMETTRE TERMINOLOGIE
APPLICATION

Compléter le tableau
ci-dessous ?

N° NOM FONCTION
- Éviter le contact de deux pièces suivant une ligne
1 Fente
- Recevant un élément de manœuvre
2 Entaille Réaliser un appui ou une butée
- Obtenir une surface d’appui
3 Trou fraisé
- Noyer une vis à tête fraisée plate fondue FS
- Obtenir une surface d’appui
4 Lamage
- Noyer une vis à tête cylindrique à six pans creux CHC
- Supprimer une arête vive (securité)
5 Chanfein
- Faciliter l’emmanchement des pièces
6 Nervure Augmenter la résistance ou la rigidité d’une construction
7 Bossage Limiter la surface usinée
Réaliser le gaidage en translation ou positionner des pièces
8 Rainure en vé
cylindriques
- Éviter le contact de deux pièces suivant une ligne
9 Dégagement
- Assurer le passage d’une pièce
10 Arrondi Supprimer une arrête vive
11 Lumière Facilite l’accès à l’intérieure du mécanisme
12 Trou oblong Recevant une vis de manière à réaliser un régalage
13 Taraudage Utiliser avec un filetage afin de réaliser un assemblage
14 Trou borgne Logement d’une pièce cylindrique
15 Évidement Diminuer le poids ou pour réduire une surface d’appui
16 Saignée Logement d’un arrêt en translation
17 Rainure en Té Assuer le guidage en translation
18 Queue d’aronde femelle Assurer une liaison glissière avec un queue d’aronde mâle
19 Rainure Logement d’un tenon afin de réaliser une liaison glissière
20 Queue d’aronde mâle Assurer une liaison glissière avec un queue d’aronde femelle
21 Rainure Logement d’une clavette de forme C pour réaliser la translation
22 Languette Assurer une liaison glissière avec une rainure
23 Tenon Réaliser le montage ou l’asseblage avec rainure ou mortaise
24 Congé Raccorder deux surfaces formant un angle rentrant

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FONCTION TRANSMETTRE TERMINOLOGIE
II- REPRÉSENTATION DES ÉLÉMENTS STANDARDS :
LES VIS ; BOULONS ; GOUJONS.
Servent à réunir plusieurs pièces :
- La pression est exercée par la tête (vis d’assemblage)
- La pression est exercée par l’extrémité (vis de pression).
Un goujon est composé d’une tige filetée à ses deux extrémités, les deux parties filetées doivent
toujours être séparées par une partie lisse.
- Il remplace une vis lorsque le métal de la pièce est peu résistant.
- Il remplace un boulon lorsque les pièces à assembler sont épaisses.

ÉCROU (Écrou H 4)
Par l’intermédiaire d’une tige filetée un écrou peut servir : - Soit l’assemblage.
- Soit la transformation de mouvement.
RONDELLE D’APPUI (Rondelles plates 5)
Évite de marquer les pièces en augmentant les surfaces d’appui (de contact).
RONDELLE GROWER (Rondelle frein 6)
Le freinage de l’écrou ou de la vis est obtenu grâce à l’élasticité de la rondelle,
ainsi que la pénétration de ses bords pointus dans l’écrou et la pièce,
(dans un autre type).

RESSORT
Un ressort est un élément de mécanisme qui
peut revenir à son état initial après avoir subi
une déformation relativement importante.
Donc permet de ramener une pièce à leur position initiale

COUSSINETS
On appelle coussinet une bague insérée entre deux
organes mobiles l’un par rapport à l’autre.
Ils sont destinés à réaliser le guidage en rotation
en diminuant le frottement et subir l’usure.

14
FONCTION TRANSMETTRE TERMINOLOGIE
ROULEMENT
On appelle roulement un ensemble de pièces
insérées entre deux organes mobiles 1
l’un par rapport à l’autre et destiné
à réaliser le guidage en rotation, c’est-à-dire,
remplacer un glissement par un roulement.

LES JOINTS (Joint à lèvre ou à deux lèvres)


Les joints sont utilisés pour réaliser l’étanchéité
dynamique d’une enceinte d’un mécanisme.
1J : Caoutchouc ou élastomère ;
2J : Armature métallique ;
3J : Ressort ; L
L : Lèvre.
ANNEAUX ÉLASTIQUES POUR ARBRE et POUR ALÉSAGE (Circlips)

Les anneaux élastiques sont destinés


à arrêter en translation le mouvement
relatif de deux pièces.
(Faibles efforts axiaux).

ENGRENAGE CYLINDRIQUE
A DENTURE DROITE
Composé de deux roues
dentées mobiles autour d’axes
parallèles rapprochés.
La roue qui a le plus petit nombre
de dents est appelée PIGNON.
Destiné à transmettre
la puissance entre deux arbres
parallèles rapprochés

CLAVETTE
Destinée à éliminer la rotation
entre un arbre et un alésage.

GOUPILLE CYLINDRIQUE PLEINE


C’est une cheville métallique qui sert à :
- Immobiliser une pièce par rapport
à une autre pièce (goupille d’arrêt)
- Positionner ou centrer une pièce
par rapport à l’autre.

15
FONCTION TRANSMETTRE TERMINOLOGIE
APPLICATION 1 : EMBRAYAGE A SURFACE CONIQUE Échelle 1 : 2
Dans un tableau donner le nom et la fonction des éléments suivants : 1 ; 3 ; 4 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 12 ;
14 ; 16 ; 17 ; 19 ; 20 ; 21 ; 22 ; 24 ; 25 ; 26 ; 27 ; 28 ; 29 ; 30 ; 32 ; 36 ; 38 ; 42 ; 43 ; 44 ; 45 .

A-A B-B
2 3 4 5 8 9 10 11 20 16 18 19 25 21 36 37 y 40 39 38 35 23 34 26 32 30 29 43 44 35 45 37 40 y
B A
Sg Sd

39

38

FONCTION TRANSMETTRE
16
Zone d’étude
graphique

xx z

Récepteur

TERMINOLOGIES
B
1 6 7 12 14 17 24 13 22 15 42 41 33 31 27 28 47 34 46 15 23 A
APPLICATION 2 : RÉDUCTEUR DE VITESSE
Dans un tableau donner le nom et la fonction des éléments suivants :
1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 6 ; 8 ; 10 ;11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 16 ; 17 ; 18 ; 19 ; 20 ; 21 ; 22 ;
A ; B ; C1 ; C2 ; C3 ; E1 ; E2 ; R ; S ; T.

Échelle 1 : 2

C1
E1
3

C2

T
G

A C3

Huile de B S E2
lubrification

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FONCTION TRANSMETTRE TERMINOLOGIES
I- TRACÉ D’UNE PERPENDICULAIRE EN UN POINT M D’UNE DROITE (D) :
 Tracer l’arc de cercle C1 de centre M et de rayon R1.
I et J sont les points d’intersection de C1 avec la droite (D).
 Tracer les arcs de cercle : C2 de centre I et de rayon R2 ;
C3 de centre J et de rayon R2.
k est le point d’intersection de C2 avec C3
 Tracer la droite (kM)
(kM) est la médiatrice du segment [IJ] M (D)

II- TRACÉ D’UNE PERPENDICULAIRE EN UN POINT M EXTÉRIEUR D’UNE DROITE (D) :


 Tracer l’arc de cercle C1 de centre M et de rayon R1.
I et J sont les points d’intersection de C1 avec la droite (D).
 Tracer les arcs de cercle : C2 de centre I et de rayon R2 ; M
C3 de centre J et de rayon R2.
M’ est le point d’intersection de C2 avec C3
 Tracer la droite (MM’)
(D)
III- TRACÉ D’UNE PARALLÈLE À UNE DROITE (D) À UNE DISTANCE DONNÉE :
 Soient A et B deux points de la droite (D).
 Tracer les arcs de cercle : C1 de centre A et de rayon R ;
C2 de centre B et de rayon R.
R : une distance donnée
(D)
 Tracer la droite tangente à C1 et C2

IV- TRACÉ D’UNE PARALLÈLE À UNE DROITE (D) PASSANT PAR UN POINT EXTÉRIEUR M :
 Soit A un point de la droite (D).
C2 C1
 Tracer les arcs de cercle : C1 de centre M et de rayon R = MA ; M
C2 de centre A et de rayon R = MA. M’
B est le point d’intersection de C2 avec la droite (D).
 Tracer l’arc de cercle : C3 de centre A et de rayon R2 = BM ; C3
M’ est le point d’intersection de C3 avec C1.
B
 Tracer la droite (MM’)
(D)
V- REPORTER UN ANGLE ∝ À UN POINT O’ D’UNE DROITE (D’) A
 Tracer les arcs de cercle : C1 de centre O et de rayon R1 ; (D2)
C2 de centre O’ et de rayon R1.
A et B sont les points d’intersection de C1 avec (D1) et (D2).
A’ est le point d’intersection de C2 avec la droite (D’). ∝
 Tracer l’arc de cercle C3 de centre A’ O (D1)
et de rayon R2 = AB.
B’ est le point d’intersection de C2 avec C3.
 Tracer la droite (O’B’)
O’ (D’)
VI- BISSECTRICE D’UN ANGLE DONNÉ :
 Tracer les arcs de cercle C1 de centre O et de rayon R1 ;
A et B sont les points d’intersection de C1 avec (D1) et (D2). (D1)
 Tracer les arcs de cercle : C2 de centre A et de rayon R2 ;
C3 de centre B et de rayon R2.
Avec R2 > 0,5 AB
O’ est le point d’intersection de C2 avec C3. O
 Tracer la droite (OO’)
(D2)

18
FONCTION TRANSMETTRE TRACÉ GÉOMÉTRIQUE
POLYGONES RÉGULIERS
I- DIVISION D’UNE CIRCONFÉRENCE EN 4-8… PARTIES ÉGALES :

 Tracer deux diamètres perpendiculaires ; a, b, c et d sont


les points d’intersection des diamètres avec le cercle.
 Relier les point a,b,c et d ; le polygone en rouge est un carré.
 Trouver la bissectrice de l’angle aOb, k est le point O
d’intersection de la bissectrice avec le cercle.
 ak est la longueur d’un côté de l’octogone représenté en bleu.

II- DIVISION D’UNE CIRCONFÉRENCE EN 7-14… PARTIES ÉGALES :

 Tracer la médiatrice d’un rayon R = [Ob]. k


H est le point d’intersection de la médiatrice avec Ob. b
O
k est le point d’intersection de la médiatrice avec le cercle.
 Hk représente la longueur d’un côté d’un heptagone.
H R
b

III- DIVISION D’UNE CIRCONFÉRENCE EN 3-6… PARTIES ÉGALES :

O
 Le rayon R est la longueur d’un côté d’hexagone représenté
en bleu
 Le polygone en rouge représente un triangle équilatéral. R

c
IV- DIVISION D’UNE CIRCONFÉRENCE EN 5-10… PARTIES ÉGALES :

 Du milieu M de Ob comme centre,


tracer le cercle de rayon Mc qui coupe ab en N.
 Puis de c comme centre, tracer le cercle de rayon cN
qui coupe le cercle en T : cT est un côté du pentagone.
a O b

19
FONCTION TRANSMETTRE TRACÉ GÉOMÉTRIQUE
RACCORDEMENTS
I- TRACER UN ARC DE CERCLE DE RAYON R TANGENT À 2 DROITES SECANTS DONNÉES
Données : - deux droites (D) et (D’). (D)
- rayon de raccordement R = 10 mm.
 À la distance R des deux droites, tracer les
droites L et L’ parallèle à (D) et (D’), elles
se coupent en O.
 De O abaisser les perpendiculaires à (D) et (D’)
qu’elles coupent en t et t’, point de tangence.
 De O tracer l’arc de cercle tt' de rayon R.
(D)
(D’)

Cas particulier : (D)  (D’)

(D’)

II- RACCORDER UNE DROITE ET UNE CIRCONFÉRENCE PAR UN ARC DE CERCLE :

Données : - circonférence (O, R) ;


- droite (D) ; R
- rayon de raccordement r = 15 mm O
 Tracer la parallèle (D’) à la droite (D) à la distance r.
 Tracer un arc de cercle de centre O et de rayon (R + r) il coupe (D’) en O’.
 Tracer la droite (OO’), elle coupe le cercle (O,R) en A
 Du point O’ abaisser la perpendiculaire à (D) elle coupe (D) au point B.
 Tracer l’arc de cercle AB de centre O’ et de rayon r.
(D)

III- RACCORDER DEUX CIRCONFÉRENCES PAR UN ARC DE CERCLE :


R1

O1

Données : - deux circonférences (O1, R1) et (O2, R2) ;


- rayon de raccordement r = 15 mm
 Tracer l’arc de cercle C1 de centre O1 et de rayon (R1 + r).
 Tracer l’arc de cercle C2 de centre O2 et de rayon (R2 + r).
 C1 et C2 se coupent en O.
 Tracer la droite (OO1), qui coupe la circonférence (O1, R1) au point A.
R2
 Tracer la droite (OO2), qui coupe la circonférence (O2, R2) au point B.
 Tracer l’arc de cercle AB de centre O et de rayon r.
O2

20
FONCTION TRANSMETTRE TRACÉ GÉOMÉTRIQUE
TANGENTES
I- TRACER UNE TANGENTE À UNE CIRCONFÉRENCE ISSUE D’UN POINT DONNÉ :

Données : - circonférence (O, R) ;


- point (P) ;
 Soit O’ le milieu de [OP]. R
 La circonférence (O’, r = O’O) coupe la circonférence (O, R) en T.
 Tracer le segment [PT]
O
P

II- TRACER UNE TANGENTE EXTÉRIEURE COMMUNE À DEUX CIRCONFÉRENCES :


Données : deux circonférences (O1, R1) et (O2, R2) ;
 Tracer le cercle de centre O1 et de rayon (R1 – R2), tracer la tangente à ce cercle issue de O2.
Soit t le point tangent et T1 le point d’intersection de la circonférence (O1,R1) et la droite (O1t).
 Tracer la perpendiculaire à (O2t) passant par O2 et coupe C2 en T2.
 Tracer le segment [T1T2]

R1
R2

O2 O1

III- TRACER UNE TANGENTE INTÉRIEURE COMMUNE À DEUX CIRCONFÉRENCES :

R1

R2 O1
O2

21
FONCTION TRANSMETTRE TRACÉ GÉOMÉTRIQUE
DIVISION EN PARTIES ÉGALES
DIVISION D’UN SEGMENT EN UN NOMBRE QUELCONQUE DE PARTIES ÉGALES :
Soit le segment [AB] à diviser en cinq parties égales.
 Du point A tracé une demi-droite Ax (formant un angle aigu quelconque).
 De ce même point et sur Ax pointer au compas cinq longueurs égales (Numéroté de 1 à 5)
 Joindre 5 à B.
 La règle étant fixe et l’équerre su la droite (5B), faire glisser celle-ci pour obtenir 44’ et 33’ …

CERCLE PAR 3 POINTS NON EN LIGNE


PAR 3 POINTS NON EN LIGNE DROITE FAIRE PASSER UN CERCLE :
 Joindre les 3 points.
 Élever les perpendiculaires au milieu de AC et BC, celles-ci se coupent au point O, qui est
le centre de la circonférence dont le rayon est OA ou OB ou OC.

A
C

Polygones réguliers (côtés égaux)


Triangle Carré Pentagone Hexagone

Heptagone Octogone Nonagone Décagone

22
FONCTION TRANSMETTRE TRACÉ GÉOMÉTRIQUE
1- Intersection cylindre /
plan : (Le plan parallèle
à l’axe du cylindre)
 Choisir les points
particulaires (1, 2, 3, 4)
sur la vue de gauche
et la vue de dessus.
 Rappeler ces points sur
la vue de face.
 Relier ces points, nous
obtenons l’intersection
recherchée.
2- Intersection cylindre /
plan : (Le plan incliné / à
l’axe du cylindre)
 Choisir les points
particulaires (1, 2, 3, 4)
sur la vue de gauche
et la vue de face.
 Rappeler ces points sur
la vue de dessus.
 Choisir les plans
auxiliaires pour trouver
d’autres points (m, n, o, p)
et les rappeler sur la vue
de dessus.
 Relier ces points
(1, 2, 3, 4, m, n, o, p) c’est
l’intersection recherchée.
Remarque : Si α = 54° ou 90°
l’intersection est un cercle.

3- Intersection cylindre /
cylindre : (Diamètre différent)
 L’intersection est obtenue
par la méthode des points
ou par le traçage d’un arc
de rayon R
(rayon du grand cylindre)
par compas.
 La concavité de l’arc est
toujours diriger vers l’axe
du grand cylindre.

4- Intersection cylindre /
cylindre : (Même diamètre)
L’intersection obtenue sont
des droites ∠

23
FONCTION TRANSMETTRE INTERSECTIONS
Exemples : Intersection cylindre / cylindre de même diamètre à axes ⊥ et quelconques.

5- Intersection cône / plan :

a- Plan parallèle Le plan passant Le plan L’intersection d’un cône et d’un plan
à l’axe par le sommet quelconque : perpendiculaire à l’axe est un cercle.
l’intersection est du cône : intersection :
une hyperbole. l’intersection : une ellipse
b- Plan parallèle deux
à la génératrice génératrices
l’intersection est
une parabole.
Le plan parallèle à l’axe du
cône
Principe : Couper le cône et
le plan par un plan P
perpendiculaire à l’axe du cône
 Sur la vue de face,
esquisser la trace du plan P
 Sur la vue de dessus,
esquisser le cercle de rayon
R1. R1 est pris sur la vue
de face.
 Rappeler les points m et n
obtenus, sur la vue de face.
Recherche du point 3 :
 Sur la vue de dessus,
esquisser le cercle tangent
au plan (rayon R2).
 Rappeler les points b sur
la vue de face.

24
FONCTION TRANSMETTRE INTERSECTIONS
Exemple d’exécution :
a- Compléter les plans auxiliaires sur la vue de face ;
b- Reporter les points sur la vue de dessus, puis sur la vue de face ;
c- Relier ces points pour déterminer l’intersection.

25
FONCTION TRANSMETTRE INTERSECTIONS
Dessin de définition (2D)
Nom de la forme Dessin en perspective (3D)
à compléter

Entaille

Rainure en U

Rainure en T

Languette

Chanfrein

Arrondi

Congé

26
FONCTION TRANSMETTRE PERCEPTIVES
Dessin de définition (2D)
Nom de la forme Dessin en perspective (3D)
à compléter

Cylindre plein

Cylindre creux

Cône

Tronconique

Lamage

27
FONCTION TRANSMETTRE PERCEPTIVES
I- BUT :
Donner l’aspect général et les formes d’une pièce et permet la compréhension rapide d’une pièce
ou d’un mécanisme.
II- PERSPECTIVE CAVALIÈRE :
a- Définition :
La perspective cavalière est une projection oblique parallèle à une direction donnée, sur un plan
parallèle à la face principale de l’objet à représenté.
b- Caractéristique :
Soit le cube de la figure ci-dessous (dans la réalité, les 6 faces sont égales).
 Les faces parallèles au plan de projection ne sont pas déformées ou réduites, mais sont
représentées en vraie grandeur. (Exemple ABCD c’est la face principale et EFGH) ;
c’est-à-dire (AB = DC = EF = GH = AD = BC = FG = EH = L). (Dans la réalité et Sur le dessin).
 Les faces perpendiculaires au plan de projection sont déformées et se dessinent suivant des
fuyantes, elles sont réduites suivant un rapport de réduction k qui dépend de l’angle de fuyante ∝.
(Exemple BCGF ; ADHE ; ABFE et DCGH ) ;
c’est-à-dire (AE = BF = CG = DH = 0,5.L). (Sur le dessin)
 Pour avoir la longueur des fuyantes, il faut multiplier
les cotes par le rapport de réduction k, en suite
les multiplier par l’échelle.
Norme recommandée pour k et ∝
- Angle de fuyante ∝ = 45°
- Rapport de réduction k = 0,5
Toujours indiquer sur un dessin.
 Orientations possibles : L’angle ∝ peut prendre
la valeur de 45° ; 30° ; ou 60°.
Pour une même valeur de ∝ en peut avoir 4 orientations.
Droite vers le haut ......................... ......................... .........................

c- Exercices :
1- Le dessin ci-contre représente un cube dessiné en perspective cavalière.
a- Complète les phrases par les propositions suivantes :
ADHE ; égales ; CDHG ; parallèles ; EFGH ; Plans verticales ;
perpendiculaires ; ABCD
Dans la réalité, les 6 faces d’un cube sont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de côté . . . . . . cm environ (à mesurer sur le dessin) :
 Les faces ABFE et . . . . . . . . . . . . sont des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au plan de projection.
 Les faces BFGC, . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . , et . . . . . . . . . . . . ∝ = 45°
Ech 1 :1
sont des plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au plan de projection. k = 0,5
b- Les segments proposés ont-ils la même longueur ? Réponds par Vrai ou Faux.

Dans la réalité ? [BF] [BC] [DC] [AF] Sur le dessin ? [BF] [BC] [DC] [AF]
[EF] [EF]
[BG] [BG]
[EH] [EH]

28
FONCTION TRANSMETTRE PERCEPTIVES
c- Réponds aux questions suivantes par V (Vrai) ou F (Faux).

Dans la réalité ? Sur le dessin ?


Les droites (AB) et (BC) sont perpendiculaires
Les droites (AB) et (BF) sont perpendiculaires
Les droites (HD) et (DC) sont perpendiculaires
Les droites (AD) et (BC) sont parallèles
Les droites (AB) et (DC) sont parallèles
Les droites (AB) et (EF) sont parallèles
2- Soit un pavé droit (parallélépipède) représenté en perspective cavalière,
avec en réalité, AB = 15, BC = 20 et CG = 56,56.
2.1- Cite toutes les faces du pavé :
.......................................................................

2.2- Quelle est la face principale de la perspective cavalière :


.......................................................................

2.3- Quelle est en réalité la nature des faces DCGH et ABFE ?


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Et sur le dessin ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2.4- Quelles faces sont dessinées en vraie grandeur ?


.......................................................................
∝ = 45°
2.5- Cite toutes les arêtes de ce pavé qui sont dessinées en longueurs réelles, Ech 1 :1
k = 0,5
en rassemblant les arêtes de même longueur (indique ces longueurs) :
........................................................................

2.6- Cite les autres arêtes, en indiquant leur longueur réelle, et entre parenthèses
celle sur le dessin :
........................................................................

2.7- L’angle, BAE est-il un angle droit en réalité ? . . . . . . . . . . . . sur le dessin ? . . . . . . . . . . . .


2.8- On a changé la position du pavé. Complète la figure
et indique les faces dessinées en vraie grandeur.
........................................................................

3- Soit le dessin de définition d’une entaille :

Indiquer la face principale et l’orientation de la perspective cavalière de l’entaille :

....................... ....................... ....................... .......................


....................... ....................... ....................... .......................

29
FONCTION TRANSMETTRE PERCEPTIVES
d- Perspective cavalière d’un cercle : (méthode de 8 points)
Tracer les diagonales [FA], [FD], [HB] et [HC], en suite, tracer les segments [FJ], [FK], [HI] et [HL]
qui donnent les 4 points d’intersection avec les diagonales, les autres points sont définis par
l’intersection des axes avec le carré.
Remarque : Comme toute représentation graphique, le dessin en perspective
cavalière sera réalisé en 2 étapes : B F C
- Esquisse (trait fin)
- La mise en nette (repassage)
J K

a = 52
E G

I L

a/4
D
A H
III- APPLICATIONS :
30
3.1- Données :
- Ci-contre les trois vues d’une butée, à l’échelle 2 : 5. 20
- Ci-dessous, à l’échelle 1 : 1, la perspective
cavalière inachevée de cette pièce.
Questions :
a- Sur la perspective, esquisser le chanfrein
et l’entaille définis sur les vues.
b- Faire la mise au net.
c- Coter ces deux détails.
20

35

∝ = 45°

k = 0,5

30
FONCTION TRANSMETTRE PERCEPTIVES
3.2- Compléter la vue de gauche et la vue de dessus, et dessiner la perspective cavalière
suivant la vue de face à l’échelle 1:1, avec k = 0,5 et ∝ = 45°.

Échelle 1:1
3.3- Compléter la vue de droite et la vue de dessus, et dessiner la perspective cavalière
suivant la vue de face à l’échelle 2:1 avec k = 0,5 et ∝ = 45°.

Échelle 1:1

31
FONCTION TRANSMETTRE PERCEPTIVES
Nom de la forme Dessin en perspective (3D) Dessin de définition (2D) à compléter

Entaille

Rainure en U

Rainure en T

Languette

Chanfrein

Arrondi

Congé

PROJECTIONS ORTHOGONALES
32
(Transmettre)
Nom de la forme Dessin en perspective (3D) Dessin de définition (2D) à compléter

Cylindre plein

Cylindre creux

Cône

Tronconique

Lamage

PROJECTIONS ORTHOGONALES
33
(Transmettre)
1- PROJECTION ORTHOGONALE D’UN POINT ‘’A’’ SUR UN PLAN (P) :
Soit un point ‘’A’’ de l’espace et un plan (P).
On trouve les projections suivantes :
- Le point a est la projection orthogonale de ‘’A’’ sur le plan (P) ;
- Le point a’ est la projection oblique de ‘’A’’ sur le plan (P).

2- PROJECTION ORTHOGONALE D’UN SEGMENT DE DROITE SUR UN PLAN (P) :


Soient les segments [AB] ; [CD] et [EF] de l’espace et un plan (P).
Avec [AB] // (P) ; [CD] ⊥ (P) et [EF] ∠ (P)
On trouve dans les projections orthogonales suivantes :
- [ab] = [AB] ;
- c et d sont confondus ;
- [ef] < [EF]

3- PROJECTION ORTHOGONALE D’UNE SURFACE DE PLAN SUR UN PLAN (P) :


Soient les surfaces (S) ; (U) et (V) de l’espace et un plan (P).
Avec (S) // (P) ; (U) ⊥ (P) et (V) ∠ (P)
On trouve dans les projections orthogonales suivantes :
- (s) = (S) ;
- (u) est segment de droite;
- (v) < (V)

PROJECTIONS ORTHOGONALES
34
(Transmettre)
4- PROJECTION ORTHOGONALE D’UN VOLUME SUR DES PLANS :
4.1- Principe : (Fig.1) 4.2- Système des projections orthogonales : (Fig.2)
L’observateur se place perpendiculairement Dans ce système de représentation, l’observateur
à l’une des faces de l’objet à définir. La face se place perpendiculairement à l’une des faces
observée est ensuite projetée et dessinée de l’objet, appelée vue de face. À partir de cette vue,
dans un plan de projection parallèle à cette sorte de vue principale, il est possible de définir cinq
autres vues ou projections orthogonales
face et situé en arrière de l’objet. La vue,
(analogie avec les six faces d’un cube).
plane, dessinée obtenue est une projection
orthogonale de l’objet.

Fig.1 Fig.2

4.3- Méthode de projection du premier *dièdre :


Lorsqu'un dessinateur représente une pièce en projection, il doit effectuer
mentalement les 3 opérations suivantes :
 OPÉRATION 1 :
Placer la pièce à dessiner au milieu des 6 faces d'un cube de projection. Fig.2
 OPÉRATION 2 :
♦ Le dessinateur se place en face de la pièce et dessine (projette) ce qu'il
voit sur la face du cube située derrière la pièce par rapport au dessinateur.
La vue obtenue est la vue de face sur le plan OMKL.
♦ Le dessinateur se place à droite de la pièce ; dessine la vue de droite sur le plan HJMK ;
♦ Ainsi de suite ; jusqu’à l’obtention des autres vues.
 OPÉRATION 3 : (Fig.3)
Développer le cube
en amenant les 6
faces sur un même
plan par rapport
à la vue de face.

Fig.3
* Dièdre : Intersection de deux plans ⊥
PROJECTIONS ORTHOGONALES
35
(Transmettre)
Remarque :
● La vue de face, la vue de gauche, la vue de droite
et la vue d’arrière sont alignées horizontalement ;
● La vue de face, la vue dessus et la vue de
dessous sont alignées verticalement ;
● Sur chaque vue on ne peut avoir qu’une seule
face de volume de la pièce ;
● Ne jamais inscrire les noms des vues sur
un dessin ;
● L’espace entre les différentes vues demandées,
étant une gestion de mise en page.

● Attention aux erreurs de représentation

● La méthode de la droite à 45° évite les erreurs de transfert de dimensions (erreur de lecture
à la règle...) et de positionnement des formes dans la vue à construire.
● La droite à 45° est une ligne de construction effacée en finition.
4.5- Choix des vues :
Avec un nombre minimum des vues et des arêtes cachées, il faut avoir le maximum
de définition et de la clarté pour décrire les formes et les dimensions de l’objet.
 3 vues suffisent en général pour définir un objet quelconque :

PROJECTIONS ORTHOGONALES
36
(Transmettre)
 Exemple où 2 vues suffisent :

 Exemple où 1 vue suffit :

Remarque : Interprétations possibles des vues ou projections :


Afin d'éviter de multiples interprétations possibles, le dessinateur devra veiller à utiliser un nombre
de vues suffisant pour décrire parfaitement et sans ambiguïtés l'objet à définir.
Des surfaces de formes différentes (plane. cylindrique...) peuvent avoir même vue ou même
projection. En conséquence, une seule vue ne suffit pas en général pour définir la forme d'un objet.
Exemples de surfaces donnant une même projection ou vue

Deux vues ne suffisent pas toujours pour définir les formes d’un objet. Par exemple, il est possible
de trouver une grande quantité d’objet ayant tous même vue de face et même vue de dessus.
Exemples d’objets ayant la même vue de face et même vue de dessus

PROJECTIONS ORTHOGONALES
37
(Transmettre)
♦ Exemple 1 : Mettre une croix sur la vue correspondante à la direction de la flèche 1(vue de face)?

PROJECTIONS ORTHOGONALES
38
(Transmettre)
♦ Exemple 2 : Dessiner à main levée la vue correspondante à la direction de la flèche 2 ?

♦ Exemple 3 : Affecter la solution correspondante à la vue de dessus à chacune des vues ?


On peut avoir des pièces ayant la même vue.
… … … … … … … …

… … … … … … … …

S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 S13 S14 S15 S16

PROJECTIONS ORTHOGONALES
39
(Transmettre)
♦ Exemple 4 :
1- Pour chacun des solides, colorier les faces que l’on voit selon le sens de la flèche ?
2- Affecter la solution correspondante à la flèche ? (On peut avoir des pièces ayant la même vue)

V4 ..... ..... ..... ..... .....

..... ..... ..... ..... ..... .....

..... ..... ..... ..... ..... .....

..... ..... ..... ..... ..... .....

Solution :

PROJECTIONS ORTHOGONALES
40
(Transmettre)
♦ Exemple 5 :
Indiquer les points sur la vue de face et de gauche, puis analyser
la détermination de la vue de dessus de l'objet proposé connaissant
les vues de face et de gauche, par la méthode de la droite à 45°.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
41
(Transmettre)
♦ Exemple 6 :
Déterminer la vue de gauche de l'objet proposé connaissant
les vues de face et de dessus, par la méthode de la droite à 45°.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
42
(Transmettre)
♦ Exemple 7 : (Avec correction en bas)
Compléter la vue manquante à l’aide de la perspective et des vues adjacentes.
(Ne pas représenter les arêtes cachées).

♦ Rep Exemple 7 : (Correction)


Compléter la vue manquante à l’aide de la perspective et des vues adjacentes.
(Ne pas représenter les arêtes cachées).

PROJECTIONS ORTHOGONALES
43
(Transmettre)
♦ Exemple 8 :
Compléter la vue manquante à l’aide de la perspective et des vues adjacentes.
(Ne pas représenter les arêtes cachées).

♦ Exemple 9 :
Compléter la vue manquante à l’aide de la perspective et des vues adjacentes.
(Ne pas représenter les arêtes cachées).

PROJECTIONS ORTHOGONALES
44
(Transmettre)
♦ Exemple 10 :
Compléter la vue manquante à l’aide de la perspective et des vues adjacentes.
(Ne pas représenter les arêtes cachées).

♦ Exemple 11 :
Compléter la vue manquante à l’aide de la perspective et des vues adjacentes.
(Représenter les arêtes cachées).

PROJECTIONS ORTHOGONALES
45
(Transmettre)
EXERCICES SUR LES PROJECTIONS ORTHOGONALES A RÉALISER SUR TIRAGE
EX1- La vue de face, la vue de gauche incomplètes, l'amorce de la vue de dessus d'une butée.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

EX2- La vue de face, la vue de gauche incomplètes, l'amorce de la vue de dessus d'une équerre
à chapeau.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
46
(Transmettre)
EX3 - Compléter les deux vues (face et dessus) ;
- Repérer les points (1) (2) (3) et (4) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur sur les trois vues les arêtes repérées sur la perspective.

EX4 - Compléter les deux vues (face et dessus) ;


- Repérer les points (1) (2) (3) et (4) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur sur les trois vues les arêtes repérées sur la perspective.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
47
(Transmettre)
EX5- La vue de face, la vue de gauche et la vue de dessus incomplètes,
d’un porte-outil d’étau limeur.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

EX6- - La vue de face, la vue de gauche incomplètes,


- L'amorce de la vue de gauche d'une bride ouverte.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
48
(Transmettre)
EX7- La vue de face, la vue de droite et la vue dessus incomplètes, d’un coulisseau.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

EX8- La vue de face, la vue de gauche incomplètes, l'amorce de la vue de dessus, d’un support
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
49
(Transmettre)
EX9- Un bloc rainuré est défini par une vue de face et une vue de gauche incomplètes,
Question : - Esquisser le rectangle capable de la vue de dessus ;
- Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1), (2), (3) et (4) et colorier l’arête 1-2 sur les trois vues.

EX10- Un mors mobile d’étau défini par une vue de face, une vue de droite et une vue de dessus
incomplètes.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) (3) et (4) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
50
(Transmettre)
EX11- Un élément de vé réglable est défini par une vue de face, une vue de dessus incomplètes
et l’amorce de la vue de gauche.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) (3) et (4) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

EX12- - Un volume rainuré est défini par une vue de face, une vue de droite et une vue de dessus
incomplètes,
- Un élément de vé réglable est défini par une vue de face, une vue de dessus incomplètes
et l’amorce de la vue de gauche.
Question : - Compléter les trois vues ;
- Repérer les points (1) (2) (3) et (4) sur les 3 vues ;
- Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective.

PROJECTIONS ORTHOGONALES
51
(Transmettre)
Les principes de représentation étudiés dans le chapitre précédent ‘’ Projections orthogonales ‘’
sont parfaitement adaptés à la description et à la définition des formes et contours extérieurs,
même pour les objets complexes. Dans le cas de pièces creuses il n'en est pas de même, les formes
intérieures décrites à partir de traits interrompus fin sont difficiles à définir. Pour améliorer la définition
et la lecture on dispose des vues en coupe (COUPES ET SECTIONS).
1- COUPES :
1.1- Coupe simple (Principe) :
Dans ce mode de représentation l'objet est coupé (analogie avec un fruit coupé au couteau).
Les morceaux sont séparés. Le plus représentatif est conservé.
L'observateur, le regard tourné vers le plan de coupé, dessine
l'ensemble du morceau suivant les règles habituelles. L'intérieur,
devenu visible, apparaît clairement en traits forts. (Voir principe)
1- Pièce initiale. Mise en nette
2- Choisir un plan de coupe A-A qui partage la pièce en deux parties,
en lissant sa trace.
3- Séparer la pièce coupée, et placer l’observateur entre les deux
parties I et II.
4- Enlever (supprimer) la partie II de la pièce.
5- Dessiner les détailles intérieurs de la pièce (la partie I) par la méthode de projection orthogonale
sur le plan de projection et Hachurer la trace du plan de coupe sur la pièce.

Remarque 1 :
En général, on ne dessine pas les contours cachés, dans les vues en coupe, sauf si ceux-ci sont
indispensables à la compréhension.

52
COUPES et SECTIONS
a- Règles de représentation normalisée :

b- Plan de coupe :
● Il est indiqué dans une vue adjacente.
● Il est matérialisé par un trait mixte fin (trait d'axe) renforcé aux extrémités par deux traits forts.
● Le sens d'observation est indiqué par deux flèches (en traits forts) orientées vers la partie
à conserver. Les extrémités des flèches touchent le plan de coupe.
● Deux lettres majuscules (AA, BB...) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée
correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend plusieurs
vues coupées. S'il n'y a pas d'ambiguïté possible elles sont parfois omises (négligées).
c- Hachures :
Les hachures sont dessinées en trait continu fin, et permettent de mettre en évidence
les surfaces coupées, ainsi que de désigner les matériaux de construction d’une pièce.
● Les hachures apparaissent là ou la matière a été coupée ;
● Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence
inclinées à 45° (cas d'un seul objet coupé) par rapport aux
lignes générales du contour (voir H1) ;
H1
● Elles ne coupent jamais un trait continu fort (voir H2)
● Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu fin
(ou contour caché) (voir H3) ;
● L'intervalle entre les traits de hachure doit être respecté ;
● Les différentes surfaces d’une pièce coupée sont
hachurées de la même façon ;
● Si l’épaisseur de la pièce est très faible, les surfaces H2 H3
coupées seront noircies ; (Cas d’un circlips)

Circlips ou anneau élastique est utilisé pour éliminer la translation


et se monte dans une gorge
53
COUPES et SECTIONS
● Différentes hachures (voir ci-dessous)
Sur un plan d’ensemble, le motif des hachures permet d’identifier le type de matériaux des pièces.
Mais sur un dessin de définition, c’est toujours le motif d’usage général qui est utilisé.
Métaux ferreux, Alliages légers Cuivre et ces Caoutchouc,
Dessin de définition (d’Al, de Zn...) alliages Plastique ; Garnitures

Bobinages, Béton avec Bois en coupe Bois en coupe


Électro-aimants armatures longitudinale transversale

Exemple 1 : Donner le nom de la coupe pour chaque dessin de la chape


Les axes des formes de révolutions sont enlevés pour ne pas surcharger le dessin.
................... ................... ...................

Exemple 2 : Quelle partie de la pièce sera représentée avec le plan de coupe A-A ; B-B ; C-C ?

.......
.......
4

Exemple 3 : A quel plan de coupe correspond la vue de la pièce ci-contre ?

54
COUPES et SECTIONS
Exemple 4 : Quelle vue de la pièce obtiendra t’on avec le plan de coupe E-E ; F-F ?

Trou oblong

.......

Exemple 5 : Quelle vue de la pièce obtiendra t’on avec le plan de coupe G-G ; H-H ; I-I ?

e f

5
6

Exemple 6 : Quelle vue de la pièce obtiendra t’on avec le plan de coupe L-L ; M-M ; N-N ?

55
COUPES et SECTIONS
Exemple 7 :

Fig.2
Fig.1

Fig.4
Fig.3

Fig.5

56
COUPES et SECTIONS
D’après les figures 1 ; 2 ; 3 ; 4 et 5 compléter la figure 6

Fig.6

Exercice 1 :
Soit la pièce ci-dessous représentée
suivant une vue de face complète
et la perspective.
Le travail à faire est de compléter :
a- La vue de gauche coupe A-A ;
b- La vue de dessus coupe B-B ;

57
COUPES et SECTIONS
Exercice 2 :
Soit la pièce ci-contre représentée suivant
une vue de dessus complète et la perspective.
Le travail à faire est de dessiner :
a- Une vue de face coupe C-C ;
b- Une vue de droite coupe B-B ;
c- Une vue de gauche coupe A-A.

58
COUPES et SECTIONS
Exercice 3 :
Soit la pièce ci-dessous
représentée suivant une vue
de dessus complète et la
perspective. Le travail à faire
est de compléter:
a- La vue de face coupe A-A ;
b- La vue de gauche coupe B-B ;

Exercice 4 : Soit la pièce ci-dessous représentée suivant une vue de face


et la vue de droite complètent et la perspective.
Le travail à faire est de compléter la vue de gauche coupe A-A ;

59
COUPES et SECTIONS
Remarque 2 : Il y a d’autres types de coupes comme :
1.2- Demi-coupe :
Lorsqu’une pièce présente un ou plusieurs plans de symétrie, on peut réaliser une demi-coupe
plutôt qu’une coupe.

Dans ce mode de représentation la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les formes
et les contours intérieurs, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pour
décrire les formes et les contours extérieurs.

60
COUPES et SECTIONS
Règles de représentation normalisée :
 L’indication du plan de coupe reste inchangée.
 Les deux demi-vues sont séparées par un trait mixte fin.

Exercice 5 : Compléter la demi-coupe E-E de la pièce ci-contre :

61
COUPES et SECTIONS
1.3- Coupe brisée à plans parallèles :
 Elle est utilisée avec des objets présentant des contours intérieurs relativement complexes.
 Elle apporte un grand nombre de renseignements et évite l'emploi de plusieurs coupes normales.
1- Pièce initiale.
2- Choisir un plan de coupe B-B qui partage la pièce en deux parties, en laissant sa trace.
3- Séparer la pièce coupée, et placer l’observateur entre les deux parties I et II.
4- Enlever (supprimer) la partie II de la pièce.
5- Dessiner les détailles intérieurs de la pièce (la partie I) par la méthode de projection orthogonale
sur le plan de projection et Hachurer la trace du plan de coupe sur la pièce.

Remarque 1 :
En général, on ne dessine pas les
contours cachés, dans les vues en
coupe, sauf si ceux-ci sont
indispensables à la compréhension.

Règles de représentation normalisée


 Le plan de coupe est construit à partir
de plans de coupe classiques
parallèles entre eux.
 La trace du plan de coupe est
toujours matérialisée par un trait
mixte fin.
 Le changement d’orientation du plan
de coupe est défini par des
‘’équerres’’ en trait fort.

62
COUPES et SECTIONS
1.4- Coupe brisée à deux plans sécants ou à plans obliques :
 Le plan de coupe est constitué de deux plans sécants (concourants).
 La vue coupée est obtenue en ramenant dans un même plan tous les tronçons coupés des plans
de coupe successifs.
 Les discontinuités du plan de coupe (arêtes ou angles) ne sont pas représentées.

Représentation normalisée

63
COUPES et SECTIONS
1.5- Coupe locale ou partielle :
II arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une forme
particulière etc…) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser une coupe locale plutôt
qu'une coupe complète. L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas.
Un trait fin ondulé ou en zigzags sert de limite aux hachures.

Exemple d’une coupe locale :


a- Indiquer sur le dessin normalisé les repères des pièces et le nom de la coupe sur l’arbre 1,
de la liaison fixe (encastrement) de 2 par rapport à 1.

R5

Clavette est utilisé en générale pour éliminer la rotation


et se monte dans une rainure
64
COUPES et SECTIONS
b- Indiquer sur le dessin normalisé les repères des pièces et le nom
de la coupe sur l’arbre 1, de la liaison fixe (encastrement) de 2 par rapport à 1.
R6

Goupille est utilisé en générale pour éliminer la rotation


et la translation se monte dans un trou.
Remarque importante
On ne coupe jamais les pièces pleines (non évidés) dans la longueur telles que :
Vis- écrou : Boulons (R1); Billes (R2) ; Axe, Arbres (R3) ; Nervure (R4) ; Clavettes (R5) ;
Goupilles (R6) ; …

R1 R2

R3

R4

65
COUPES et SECTIONS
2- LES SECTIONS :
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent comme
une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une forme,
un contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.
2.1- Principe d’une section :
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées (exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .).
Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (exemple : . . . . . .) ;
(là où la matière est réellement coupée ou sciée).

Représentation normalisée
Repasser en trait continu fort
les contours de la section sortie A-A
sur le dessin ci-contre.

2.2- Définition d’une section :


Une section représente la partie de la pièce située dans le plan de coupe. (Voir principe)

Remarques :  Une coupe = une section + la partie de la pièce située en arrière du plan de coupe.
 Il y a deux sortes de sections (section sortie et section rabattue)

66
COUPES et SECTIONS
A- Sections sorties :
Elles peuvent être placées :
 Près de la vue et reliées à celle-ci au moyen d'un trait mixte fin (Trait d’axe) (S1).
 Ou dans une autre position avec éléments d'identification (Plan de coupe, sens d'observation) (S2).
 Les contours des sections sorties sont dessinés en trait continu fort.

B- Sections rabattues :
Ce sont des sections particulières dessinées en
trait continu fin directement sur la vue choisie.
Les indications (plan de coupe, sens d'observation,
désignation) sont en général inutiles.
Pour plus de clarté, il est préférable d'éliminer
ou "gommer" les formes de l'objet vues sous
la section.

Remarques :  Les hachures de la section peuvent couper un trait continu fort.


 Ne pas représenter une section rabattue sur une pièce coupée.
 Il n’y aura jamais de traits interrompu fin dans une section.

67
COUPES et SECTIONS
B.1- Exemple des sections sorties :

B.2- Exemple des sections rabattues :

Tracés corrects Tracés incorrects (erreurs typiques réalisées)


Pointillés Voir Correct pour Correct pour
surabondants hachures une section une coupe

Vues mal placées Correct pour normalisation USA

Correct pour
Pour l’information
une section

68
COUPES et SECTIONS
Exemple :
Soit l’arbre ci-contre avec les usinages suivantes 3 trous (T) ; 2 chanfreins (C) ; 2 épaulements (E)
un méplat (M) et une rainure (R) Nota : Le trou T1 est débouchant.

Compléter la section sortie A-A et dessiner la section rabattue B-B.


Voir la figure ci-dessous pour mieux comprendre les formes de la pièce.

4
18,5

Établir la correspondance entre les dessins en perspective et les vues en projection ci-dessous.
1 2 3

4 5 6

A B

C D

E F

G H

69
COUPES et SECTIONS
D'après l'exemple (1), exécuter la coupe A-A et la section sortie A-A pour les exemples (2), (3), (4).

Coupe Section
A-A A-A

(1)

(2)

(3)

(4)

70
COUPES et SECTIONS
Représenter les sections suivantes :
 Section sortie A-A ;
 Section sortie B-B ;
 Section sortie C-C ; B-B
 Section sortie D-D ;
 Section rabattue.

Rainure de 3 mm
de profondeur
A B C D

A B C D

A-A C-C D-D

71
COUPES et SECTIONS
3- APPLICATIONS :
App1- Faire une coupe simple (classique) B-B.

App2- Faire une coupe simple (classique) C-C.

72
COUPES et SECTIONS
App3- Faire une coupe simple D-D (classique).

App4- Faire une demi-coupe F-F.

73
COUPES et SECTIONS
App5- Faire une demi-coupe G-G.

App6- Faire une coupe brisée H-H.

74
COUPES et SECTIONS
App7-  Compléter : - la vue de face coupe A-A ;
- La vue de droite ;
 Dessiner la section sortie B-B.

B
B-B

A A

75
COUPES et SECTIONS
I- REPRÉSENTATION DES FORMES FILETÉES :
 On dit qu'une tige est filetée et qu'un trou est taraudé.
 Le pas est la distance parcourue par la vis ou par l'écrou effectuant un tour.
 La plupart des filetages sont à droite, ce qui signifie qu'on visse dans le sens horaire.

 Le filet métrique est le plus courant mais il en existe d'autres : Filet trapézoïdal, rond, carré...

 Pour un filetage comme pour un taraudage, on peut définir deux cylindres : Celui qui passe par
le sommet des filets et celui qui passe par le fond des filets. (Voir en bas).
 Le diamètre nominal est toujours le diamètre du plus grand de ces deux cylindres.
 Pour un taraudage, le diamètre de perçage est égal au diamètre nominal moins le pas.
II- REPRÉSENTATION D'UN FILETAGE :
 Ci-dessous à gauche, une tige avant filetage ; au milieu, la tige filetée et à droite, ce qu'on dessine
 La limite entre la zone filetée et la zone lisse est représentée en trait continu fort (Fin du filetage).
 Le cylindre qui passe par le fond des filets est représenté en trait continu fin.
 En vue de dessous, ce cylindre est représenté par trois quart de cercle en trait continu fin.

76
FILETAGE - TARAUDAGE
III- REPRÉSENTATION D'UN TARAUDAGE :
 Ci-dessous à gauche, un trou lisse ; au milieu, le trou taraudé et à droite, ce qu'on dessine.
 La limite entre la zone filetée et la zone lisse est représentée en trait continu fort (Fin du taraudage)
 Le cylindre qui passe par le fond des filets est représenté en trait continu fin.
 En vue de dessus, ce cylindre est représenté par trois quart de cercle en trait continu fin.

IV- COTATION D'UN FILETAGE MÉTRIQUE :


On indique :  Le diamètre nominal par la lettre M (remplaçant Ø du diamètre d'un cylindre lisse).
 La longueur filetée par la lettre X.

77
FILETAGE - TARAUDAGE
V- REPRÉSENTATION D'UN FILETAGE DANS UN TARAUDAGE :
 Ci-dessous à gauche, une tige filetée vissée dans un trou taraudé et à droite, ce qu'on dessine.
 Comme il est précisé dans le chapitre concernant les coupes, toutes les pièces pleines comme
les arbres, clavettes, vis, rivets, etc. … ne sont pas coupés. Donc, lorsque dans une vue en coupe
vous représentez un assemblage de pièces filetées, le filetage extérieur (la vis) cache toujours
le filetage intérieur (le taraudage).

VI- LA LOI D’ENTRÉE ET SORTIE :


6.1- Fonction :
Transformer un mouvement de rotation continue en un mouvement de translation continue.

Remarque :
Le système est réversible uniquement si l’angle d’inclinaison β de l’hélice est supérieur
à l’angle de frottement φ.
6.2- Schéma : Schéma cinématique Schéma technologique
Filetage droite Filetage gauche Nouveau symbole (Filetage droite)

Vis Vis
Écrou
Écrou

78
FILETAGE - TARAUDAGE
6.3- Principe du système :
Si on exerce l’un des quatre mouvements pour obtenir un second, il faut empêcher les deux autres.
Mettre 1 dans les cases où la transformation de mouvement est possible et 0 dans le cas contraire.

Indiquer la solution de chaque combinaison


Solution 1 Solution 2

Rotation : . . . . . . . . . . . Non Rotation : . . . . . . . . . . Rotation : . . . . . . . . . . . Non Rotation : . . . . . . . . . .


Translation : . . . . . . . . Non Translation : . . . . . . . Translation : . . . . . . . . Non Translation : . . . . . . .
Solution 3 Solution 4

Rotation : . . . . . . . . . . . Non Rotation : . . . . . . . . . . Rotation : . . . . . . . . . . . Non Rotation : . . . . . . . . . .


Translation : . . . . . . . . Non Translation : . . . . . . . Translation : . . . . . . . . Non Translation : . . . . . . .
6.4- La loi d’entrée-sortie :

La loi d’entrée-sortie est donnée


p
par la relation suivante : X  
2
Avec :
- X : déplacement relatif de l’écrou (vis) par rapport à la vis (écrou), en (mm) ;
- θ : l’angle de rotation de la vis (écrou) exprimé en (radian) ;
- p : le pas de la vis et de l’écrou en (mm / tour), p/2π est appelé le pas réduit.
p p
En divisant par le temps, on obtient la relation entre les vitesses : V  V N
2 60
Le système actionné en sortie demande un effort F qui va appeler un couple C à fournir en entrée.
La puissance en entrée Pe est égale à la puissance en sortie Ps au rendement près :
Ps F V F V F  p
Pe  C   ; Ps  F V et   donc : C 
Pe C        2
79
FILETAGE - TARAUDAGE
VII- APPLICATIONS :
7.1- Pour les composants ci-après, compléter les représentations symboliques ?
Filetage Taraudage borne Taraudage débouchant

7.2- Compléter le dessin de l’assemblage entre les pièces 1 et 2 par la vis 3 ?

3 1

+ =
2

80
FILETAGE - TARAUDAGE
7.3- Sur format A4 verticale page suivante ; dessiner les sections sorties motionner sur le dessin
ci-dessous ? 1 : Pièce percer ;
2 : Pièce tarauder ;
3 : Vis H ;
4 : Rondelle plate.

81
FILETAGE - TARAUDAGE
A-A B-B

C-C D-D

D-D

82
FILETAGE - TARAUDAGE
7.4- Soit l’arbre ci-dessous avec les usinages suivantes un trou lisse (Tℓ) ; un trou taraudé (Tt);
2 chanfreins (C) ; 4 épaulements (E) ; un filetage (F) ; 2 méplats (Mp) et une rainure (R).
Dessiner les sections sorties motionner sur le dessin ci-dessous ?

C-C
A

A
B

B
C

C
D

D
Profondeur
de 5 mm

83
FILETAGE - TARAUDAGE

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