Cours de Dessin Technique G0
Cours de Dessin Technique G0
Cours de Dessin Technique G0
COURS DE DESSIN
TECHNIQUE
G0
Appartenant à …………………………….
Le dessin industriel est un outil technique indispensable pour communiquer sans aucune
ambiguïté, notamment entre le concepteur (le Bureau d'Etude) et le fabricant (l'atelier). Ce
langage se doit d'être rigoureux, précis et universel.
Des normes très strictes le régissent et n'admettent aucune approximation ou imprécision. C'est
en fait le véhicule de la pensée technique.
Pour démontrer sa compétence, le futur Ingénieur doit représenter des pièces et des
ensembles mécaniques simples en dessin technique ou industriel selon les conditions, les
pr écisions a insi q ue les critères g é n ér a u x d e per f or m an ce :
Tracez la ligne AB, placez une des pointes d’un compas à l’extrémité de cette
ligne, au point A et, avec l’autre pointe du même compas et d’une ouverture plus A B
grande sur la moitié de la ligne AB, décrivez un arc en C et en D ; ensuite, avec la
même ouverture de compas, placez une des pointes à l’autre extrémité de la ligne,
au point B et, de l’autre pointe, faites couper les deux arcs primitivement faits en C
et en D. Des deux points d’intersections ; c’est-à-dire, des points où les arcs se
sont coupés, tirez la ligne C D ; elle coupera la ligne AB en deux parties égales. D
B. Étant donnée la ligne AB, sur laquelle on veut élever une perpendiculaire
au point C D
Placez la pointe du compas au point C et, avec une ouverture quelconque, C e f
F, tracez, sur la ligne AB, deux arcs, e, f ; des points d’intersection e et f, faites A B
C
couper deux arcs en D. De ce point D, tirez la ligne C D ; cette ligne sera
perpendiculaire sur la ligne AB tombant du point C.
C
D
E. Autre méthode pour le même problème
Après avoir tiré la ligne AB, placez votre compas au point B et, avec une ouverture quel- E
conque, comme BC et des points B et C comme centre, décrivez les deux arcs BE et C E;
cela fait, du point C tirez, au point d’intersection E, la ligne C E, que vous prolongerez in-
définiment ; portez, sur le prolongement, la longueur C E de E en D et, de ce point D, tirez
la ligne BD ; elle sera perpendiculaire à l’extrémité de la ligne AB. A B
C
A B
F. Pour construire un carré H C
Tirez la ligne AB de la longueur que vous voulez faire votre carré, élevez une
perpendiculaire à l’extrémité B par la méthode de la figure 4, faites cette
perpendiculaire égale à ligne AB comme BC ; du point A et, avec une ouverture
de compas égale à AB, décrivez un arc en H ;
C
H. On veut inscrire un cercle dans un triangle quelconque ABC
Il faut premièrement trouver le centre du triangle, qui sera le centre du cercle inscrit : divisez E
l’angle ABC, c’est-à-dire, l’angle B du triangle, en deux parties égales, par la méthode de
la figure 13 ; divisez aussi l’angle AC B, c’est-à-dire, l’angle C du triangle, en deux parties F
égales ; les lignes BG et C E, qui divisent les deux angles , se coupent au point F : ce point
F est le centre du cercle à inscrire ; de ce point, abaissez la perpendiculaire F H sur un des G
côtés du triangle, comme AB, par la méthode de la figure 3 ; cette perpendiculaire est le
rayon du cercle ; du point F comme centre et F H pour rayon, décrivez la A B
H
circonférence, laquelle touchera les trois côtés du triangle qui seront tangents au
cercle ; par conséquent, le cercle sera inscrit dans le triangle.
I. Diviser l’angle ABO en deux parties égales E O
Placez le compas au point B, sommet de l’angle donné et, avec une ouverture de
B F
compas quelconque, tracez l’arc DE; et, des points d’intersection D et E pris
comme centre, et d’une ouverture de compas à volonté, décrivez les deux arcs en D
F , et, du point d’intersection F , tirez la ligne BF : elle divisera l’angle ABC en
A
deux parties égales.
NOTES DE COURS DE DESSIN TECHNIQUE G0 | Par Ass. Ir. David M. MUGANZA
NOTES DE COURS DE DESSIN TECHNIQUE G0 | Par Ass. Ir. David M. MUGANZA
12
D
J. Du point A, pris sur une circonférence d’un cercle, on veut tracer une tangente à ce cercle
A
Du centre C du cercle donné, tirez la ligne C A ; cette ligne sera un rayon du cercle donné ; à
l’extrémité A de ce rayon élevez une perpendiculaire, par la méthode de la figure 4, telle que la C
ligne BD : elle sera tangente au cercle donné, et elle ne le touchera qu’au seul point A.
B
B
A
K. Trouver le centre du cercle marqué A
Tracer deux cordes BC et C D à volonté, divisez chacune de ces deux cordes en deux parties E C
égales, par la méthode du point A ; les lignes qui diviseront les deux cordes se couperont
au point E. Ce point E sera le centre du cercle donné.
D
B
L. On veut faire passer une circonférence par les trois points ABD
De ces trois points tirez les lignes AB et BD ; divisez chacune de ces deux lignes en deux A
parties égales, par la méthode de la figure 1re : les lignes de division se couperont au point C
C , ce point C sera le centre avec lequel et une ouverture de compas égale à la distance C A,
cous décrirez la circonférence, laquelle passera par les trois points ABD.
D
Tracez la ligne AB et, des points A et B, pris pour centre, avec une ouverture de
compas égale à la ligne AB, décrivez des arcs qui se couperont en C et du point
d’intersection C , tirez les lignes AC et C B : vous aurez le triangle équilatéral
demandé.
A B
Tracez une ligne EF égale à la ligne AB, des points E et F , pris pour centre et,
avec une ouverture de compas égale à la ligne C D, faites couper les arcs en G et,
du point d’intersection G, tirez les lignes GE et GF : vous aurez un triangle
isocèle qui a deux de ses côtés égaux. E F
A B
C D
G F
L
D
Du point C , pris pour centre et, avec un ouverture de compas à volonté, décrivez
une circonférence ; tracez le diamètre AB, ensuite tracez un autre diamètre DE
qui soit perpendiculaire au premier AB (voyez la figure 1re ) ; divisez les angles DC A
C
B
B et AC E en deux parties égales (voyez la figure 13) ; tirez le diamètre F G ;
divisez aussi les angles AC D et BC E en deux parties égales et tracez le
diamètre H I : la circonférence sera divisée en huit parties égales, aux points A, H G I
, D, F , I , E et G ; tirez les côtés de l’octogone à tous ces points : vous
aurez un octogone régulier, qui aura tous ses cotés et ses angles égaux. K E
E
Décrivez une circonférence à volonté ; tracez le diamètre AB, divisez ce
diamètre en cinq parties égales, aux points 1, 2, 3, 4 et 5 (voyez la figure 45) ;
ensuite, des points A et B, pris pour centre et avec une ouverture de compas 1 2 3 4 5
égale au diamètre, décrivez les deux arcs qui se coupent en C et, du point A
B
d’intersection C , tirez la ligne C 3, que vous prolongerez jusqu’à la circonférence,
au point G ; ensuite la ligne BG ; prenez avec le compas cette même ligne BG,
portez cette ouverture de compas sur la circonférence de G en F , de F aux points F
E et D : vous aurez le pentagone demandé.
G
M
F E
C D
S. Étant donnée la ligne AB, tracer une ligne qui lui soit parallèle et à une G H
A B
distance égale à la ligne C D
Prenez avec le compas la longueur de la C D, et, des points G et H , pris à
volonté sur la ligne AB comme centre, décrivez les arcs E et F ; faites passer
une ligne par le sommet de ces arcs : elle sera parallèle à la ligne AB.
E F
T. Étant donnée la ligne AD, mener une ligne qui lui parallèle passant par E C
un point donné C
De ce point C , faites passer le sommet d’un arc sur la ligne AD, comme à la
figure précédente, et, avec la même ouverture de compas, portez une des pointes
au point A ; décrivez
un arc en E ; faites passer une ligne par le sommet de l’arc en E et par le point
donné C la ligne EC sera parallèle à la ligne AD et passera par le point donné C .
U. Etant donnée la ligne AB, mener une ligne qui lui soit parallèle, passant
par un point donné C , par une autre méthode
H E I
Tracez la ligne horizontale AB ; divisez-la en trois parties égales, aux points C et
D ; les- quels étant pris pour centre et C D pour rayon, décrivez les deux cercles
qui se coupent aux points E et F ; ensuite tracez les lignes EC prolongée C D
A B
jusqu’en K , F C prolongée jusqu’en H , F D prolongée jusqu’en I , et ED
prolongée jusqu’en L ; cela fait, du point F , pris pour centre, et F H pour rayon,
décrivez l’arc H I ; et, du point E, pris aussi pour centre, et F H pour rayon, K F L
décrivez l’arc H I ; et, du point E, pris aussi pour centre, et EL pour rayon,
décrivez l’arc K L, et vous aurez l’ovale proposé.
Pour des tracés plus précis, les méthodes ci-dessous sont exigées.
b) Tracé d'un arc de raccordement de rayon R entre une ligne et un cercle (ou arc)
c) Tracé d'un arc de raccordement de rayon R entre deux cercles (ou deux autres arcs)
Cas 1 :
L'arc en doucine permet de relier deux lignes parallèles au moyen de deux arcs
tangents, égaux ou non. L'arc en doucine doit relier le point A de la ligne 1 au point B de
la ligne 2, tracer dans l'ordre :
le point C milieu de AB (AC = CB, on peut utiliser la médiatrice de AB), la perpendiculaire en
A à la ligne 1, la perpendiculaire en B à la ligne 2, la médiatrice du segment AC, le point
d'intersection I entre cette médiatrice et la perpendiculaire en A, la médiatrice du segment
BC, le point d'intersection J entre cette médiatrice et la perpendiculaire en B, l'arc AC de
centre I et de rayon IA, l'arc CB de centre J et de rayon JB.
A. Quelques définitions
- Schéma : Dessin dans lequel des graphiques sont utilisés pour indiquer les
fonctions des composants d’un système et leurs relations.
- Avant projet : Dessin représentant, dans ses grandes lignes, une des
solutions viables atteignant l’objectif fixé.
- Projet : Dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une
solution choisie
B. Normalisation :
C. Matériel de Dessin
- planche à dessin ;
- porte mine (au moins deux) ;
- mines H-2H … ;
- Gomme à crayon et à encre ;
- Affûtoir ;
- Grattoir ;
- Té (de même longueur que la planche) ;
- Equerre à 45° ;
- Equerre décimètre ;
- Triple décimètre ;
- Rapporteur d’angle ;
- Boite de compas ;
- Stylos à pointe tubulaire (0.25 ,0.7 ,1) ;
- Encre de chine noir ;
- Ruban adhésif ;
- Chiffon ;
- Papier à dessin (200g par m2) ;
- Papier calque (90g par m2).
D. Echelles
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits (montres,
circuits électroniques) il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements pour les
représenter.
E. Formats normalisés
Les dimensions des documents utilisées pour le dessin sont normalisées. Les formats
se déduisent les uns des autres à partir du format A0 de surface 1m 2, (A0 =841x1189) en
subdivisant chaque fois par moitié le côté le plus grand.
On adopte donc un format de pliage de dimensions 297x210 en mm appelé format A4.
Les formats normalisés sont : A4-A3-A2-A1-A0
Il faut choisir le format le plus petit compatible avec la lisibilité optimale du document
Format Dimensions
A4 210x297 (mm)
A3 420x297 (mm)
A2 420x594 (mm) = 0,25 m²
A1 840x594 (mm) = 0,5 m²
A0 840x1188 (mm) = 1 m²
F. Le Cadre
Il délimite la zone d’exécution du dessin. La dimension minimale de la marge entre le
cadre et le bord de la feuille est de 10mm pour les formats A2, A3, et A4, et de 20mm pour
les formats A0 et A1.
G. La cartouche
C’est la carte d’identité du dessin, il rassemble les renseignements essentiels : échelle
principale, titre, symbole ISO de disposition des vues (norme européenne de projection), format,
éléments d’identification (numéro de référence du document, nom du dessinateur, date …).
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Exemple de cartouche : 25
H. La nomenclature
Elle complète le dessin d’ensemble, en dressant la liste de tous les éléments constitutifs
du système dessiné (pièces, composants standards). Chaque élément est répertorié, numéroté,
classé et tous les renseignements nécessaires le concernant sont indiqués (repère, nombre,
désignation, matière et observation).
Exemple de nomenclature :
Un dessin technique conventionnel est composé d’un ensemble de traits forts et fins
dont chacun a une signification conventionnelle bien précise.
Ces caractéristiques ont une valeur conventionnelle. Le choix des largeurs des traits
doit tenir compte de : l’échelle, de la nature de l’exécution, de la parfaite lisibilité du dessin
et des reproductions.
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On choisit la largeur du trait dans la gamme suivante : 26
La largeur des traits doit être la même pour les différentes vues d’une même pièce
dessinée à la même échelle.
J. Ecritures
Remarque :
Le ‘’I’’ et le ‘’J’’ majuscules n’ont pas de point. S’il n’y a pas de risque d’ambiguïté, les
accents peuvent ne pas être mis sur les majuscules.
Les formes ci-dessous, pour le ‘’a’’ et le ‘’7’’ sont également normalisées par l’ISO
En cas de nécessité, les caractères peuvent être inclinés de 15° environ vers la
droite. Les formes générales des caractères sont les mêmes que celles de l’écriture
droite.
Dispositions particulières :
Cotes et Tolérances
Il est recommandé d’utiliser l’écriture de 3,5
pour les cotes et les tolérances qui leur sont
affectées. Toutefois, si l’on manque de place,
il est autorisé d’utiliser, pour les tolérances
chiffrées, l’écriture de 2,5.
Fractions
L’écriture des fractions doit être conforme à l’un des exemples donnés. En
particulier, pour le premier exemple, la barre de fraction doit être dans le
plan médian du signe « égal ».
Exposants et Racines
Soulignement
K. Mise en page
La projection orthogonale d'un objet est obtenue par les orthogonales de chacune de ses
faces sur un ou plusieurs plans de projection coïncidant avec les plans de coordonnées ou
parallèles à ceux- ci.
A . Principe :
Placé devant l’objet, le dessinateur projeté l’ensemble des surfaces sur une surface
plane appelée LAN DE PROJECTION
C - Intersection de surface :
L’intersection de plusieurs surfaces donne des ARETES
- La projection d’un cylindre vu en élévation donne rectangle avec son axe de rotation
en trait mixte fin.
Vue
Vue
La figure ci-dessus donne un exemple avec six vues. Le dessinateur cherche toujours à gagner
du temps en limitant le nombre des vues au strict nécessaire; son travail n'en sera que plus clair.
Bien entendu ce nombre dépend de la complexité de l'objet à représenter, mais dans la plupart
des cas, trois vues principales suffiront.
Une autre méthode utilisée en Dessin Technique est la méthode A ou Américaine. Elle est
repérée par un symbole inverse à la méthode Européenne. Dans cette méthode, par rapport à la vue
de face, la vue de droite viendra se positionner à droite de la vue de face. Le symbole utilisé pour la
méthode Américaine, (appelé aussi méthode du Troisième Dièdre) est le suivant :
Le plus souvent, en Dessin Technique, les pièces mécaniques sont représentées par trois projections.
- La vue de face,
- La vue de Gauche (ou de Droite)
- La vue de Dessus (ou de Dessous)
Dans le cas où un arrondi (ou un congé) fait disparaître une arête qui normalement serait
vue en l’absence de l’arrondi (ou du congé) on trace, à l’emplacement de la projection de l’arête
supprimée que l’on appelle alors arête fictive, un trait continu fin. Ce trait fin ne coupe jamais un
trait fort et s’interrompt, s’il y a lieu, à 2 mm environ du trait fort (figure ci-dessous). Les arêtes
fictives cachées ne se représentent pas.
Plan
Cone Arrondi
Arête
Congé
Cylindre
Arrondi
Plan
Figure
Arête fictive
Arête fictive
Arête fictive
Tangente Tangente
perpendiculaire oblique par
à la dirction rapport à
de projection la direction
de projection
On peut représenter seulement la partie située d’un coté ou de l’autre du plan de symétrie
=
=
R. COUPES
Plan de coupe
Remarque :
Les hachures mettent en évidence les parties coupées des coupes ou des sections. D'autres
procédés (trames..) peuvent être utilisés pour remplacer les hachures usuelles, notamment en
CAO/DAO.
L'intervalle entre les traits de hachure doit être choisi en fonction de la grandeur de la surface à
hachurer en tenant compte des prescriptions relatives à l'espacement minimal : environ 0,7 mm
ou deux fois la largeur du trait le plus large.
Les différentes coupes d'une même pièce (parties, vues différentes...) doivent être hachurées
d'une manière identique : même motif, même inclinaison, même intervalle, etc. Autrement dit, on
conserve des hachures identiques d'une vue à l'autre.
Pour les dessins d'ensemble en coupe, des pièces différentes doivent avoir des
hachures différentes : orientation différente, espacements différents, inclinaisons différentes et
au besoin motifs différents.
1. On ne coupe jamais les nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur plus
grande surface
Exemple1: axes (l'axe de la liaison en chape proposée ne doit pas être hachuré)
Exemple 3 : arbres et billes (pour l'exemple les billes du roulement et l'arbre ne doivent pas être
hachurés).
Exemple 4 : vis (la tige de vis de l'assemblage ne doit pas être hachurée
e. Règles diverses
Pour les surfaces importantes (notamment en dessin manuel), les hachures peuvent être
réduites à un simple liseré tracé à l'intérieur du contour de la surface hachurée.
Dans le cas des coupes brisées à plans parallèles, pour une plus grande clarté ou une meilleure
compréhension des dessins, les hachures peuvent être décalées à la limite entre les plans de
coupe
Les sections de faible épaisseur peuvent être noircies ou grisées entièrement. Entre les sections
noircies contiguës, ménager ou prévoir de petits espaces blancs.
En cotation, s'il n'est pas possible de placer les inscriptions en dehors des parties
hachurées, on peut au besoin interrompre une partie des hachures à proximité de l'inscription.
Pour une forme de révolution comportant des détails, trous ou bras rayonnants régulièrement
disposés et non situés dans le plan de coupe, on peut, si aucune ambiguïté n'en résulte,
ramener par rotation ces détails sans qu'il soit besoin d'en faire mention.
S. LES SECTIONS
Elles se présentent comme une variante simplifiée de la coupe en permettant de définir une
forme, un contour ou un profil ; les sections sont définies comme les coupes (plan de coupe,
flèches).
PRINCIPE
Dans une coupe classique, toutes les parties visibles au-delà du plan de coupe sont dessinées
; dans une section, seule la partie coupée est représentée (là où la matière est réellement
coupée ou sciée).
Sections sorties
Elles sont dessinées le plus souvent sur l’axe du plan de coupe, si la place le permet ;
l’inscription du plan de coupe peut être omise.
Sections rabattues
Dessinées complètement en traits fins, ces sections sont dessinées directement sur la vue
usuelle ; par soucis de clarté, les formes apparaissant sous la section rabattue sont
supprimées. L’indication du plan de coupe est généralement inutile.
T. INTRODUCTION
En dessin industriel, les perspectives sont destinées à fournir une image aussi fidèle
que possible de ce que donne la vision ou l'observation directe. Dans ces constructions, les
trois dimensions de l'objet sont représentées avec plus ou moins de distorsions par rapport à la
réalité.
En génie mécanique on distingue deux familles principales (NF I5O 5456-3) :
Perspectives
Isométrique Cavalière
Figure 1
Figure 2
V. PERSPECTIVE ISOMETRIQUE
Le plan de projection forme trois angles égaux (environ 35,26°) avec les trois axes de
coordonnées X, Y, Z (axes liés, par exemple, aux arêtes d'un cube).
Après projection orthogonale de l'ensemble, les axes X, Y et Z donnent, dans le plan de projection,
trois axes isométriques X', Y' et Z' situés à 120° les uns des autres.
3.3.1 PROPRIETES :
La perspective isométrique donne la même importance visuelle aux trois faces d'un cube projeté
(figure 3).
S=0,82 x dimensions réelles
a1 en vraie grandeur
b1=0,58x dimensions réelles
Figure 3
NOTES DE COURS DE DESSIN TECHNIQUE G0 | Par Ass. Ir. David M. MUGANZA
49
3.3.2 TRACE DES CERCLES ET DES ARCS CONTENUS DANS LES PLANS
ISOMETRIQUES
Le tracé des cercles et arcs contenus dans les plans isométriques peut être réalisé par la
méthode point par point ou par la méthode approximative des quatre centres.
Principe
Les points sont d'abord repérés sur les vues orthogonales à partir de leurs coordonnées X et Y
puis transférés sur la perspective en utilisant les échelles de dimensions.
Le cercle de centre O et de rayon R donné en vue de face peut ainsi être tracé point par point.
Le point B à pour coordonnées X et Y. Ces coordonnées se reportent en vraie grandeur sur la
perspective isométrique. Les points A, C et D sont des points symétriques. L'opération devra
être répétée autant de fois que nécessaire pour obtenir le dessin complet de l'ellipse.
Principe
La méthode permet un tracé approché des ellipses au moyen de quatre arcs de cercle.
Exemple de tracé
Reprenons l'objet de l'exemple précédent et traçons, avec cette méthode, le cercle de centre
O et de rayon R donné en vue face.
Etape 1
Tracé du carré (A, B, C, D) enveloppant le cercle, centré en O et de côté 2R, à la fois en vue de
face et sur la perspective.
Etape 2
Tracé des droites (1, D), (3, D), (4, B) et (2, B) respectivement perpendiculaires aux côtés AB, BC,
CD et DA. Les points 1, 3, 4 et 2 sont aussi les milieux de ces mêmes côtés.
Etape 3
Etape 4
Etape 5
Soit à représenter en perspective isométrique l'objet défini par les trois vues
orthogonales proposées.
Etape 2 :
Etape 3 :
Etape 4 :
3.3.4 APPLICATION
W. PERSPECTIVE CAVALIERE
Ce sont les perspectives les plus faciles à réaliser mais aussi celles qui présentent les plus
grandes distorsions.
3.4.1 CARACTERISTIQUES
Soit à tracer en perspective cavalière l'objet proposé en trois vues orthogonales. Les
chiffres indiqués servent à repérer les points de construction.
Etape 2
Détermination des points principaux des surfaces courbes appartenant au plan incliné.
Etape
Tracé des courbes reliant les divers points obtenus.
Détermination point par point du profil courbe de la face côté gauche de l'objet à partir du profil du plan
incliné obtenu (en reportant la longueur H des génératrices successives).
Représentation en projection
orthogonale. Pas suffisante pour
réaliser l’objet.
Objet à réaliser
Texte
dimension tolérance Deux flèches en trait fort
Une ligne de cote en trait
58 0 ,2
coter
- Les lignes de rappel sont en principe
perpendiculaires à l’élément à coter. Elles
doivent dépasser légèrement la ligne de cote
35
(~ 2mm).
- La cote supposée « pesante » doit
15
« tomber » sur la ligne de cote.
- dans le cas d’une ligne de cote
horizontale ou oblique elle est donc
au-dessus de la ligne de cote.
55
- dans le cas d’une ligne de cote verticale
elle est toujours située à gauche de la ligne de cote et écrite en montant.
- elle est écrite, chaque fois que cela est possible, entre les lignes de rappel.
- le dessin d’une pièce mécanique est toujours coté en millimètres.
Figure 3a Les flèches relatives à une cote sont toujours opposées et placées
entre les lignes de rappel (figure 3a).
40
Figure 3b
Les flèches sont toujours opposées mais reportées à l’extérieur des lignes de
rappel (figure 3b).
10
22
42
o
o
120
A7COTAT1
à èviter
EXERCICES D’APPLICATION
Exercice 1 Pour chacune des figures ci-dessous, les six vues correspondantes
N.B. Pour les pieces ci-dessous, tous les trous sont débouchants
N.B. :
Ex.1
Ex . 2