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semi-conducteurs dans lequel le Tibet est en train de devenir le nouveau Shenzhen (Sillicon Valey
chinoise) de Xi Jinping
En matière de stratégies industrielles, la plus grande faiblesse de la démocratie est surtout celle de
l’alternance au pouvoir. Le fait qu’un dirigeant n’a que 4 ans au pouvoir, alors qu’il est bien
conscient que tous ses interlocuteurs seront encore là et pendant des années après lui, l’empêche
de mener une politique réfléchie sur le long terme.
Le plus grand déséquilibre entre l’ex président américain Donald Trump et son homologue
chinois Xi Jinping venait du fait que l’un s’agitait, braillait et l’autre restait calme, parce que le
premier n’avait que 4 ans, au pouvoir et l’autre était là à vie.
Donc, imaginez un peu la scène : deux chiens s’affrontent : un Chiwawa qui crie, hurle et s’agite
devant un Pitbull calme, qui le regarde sans bouger. Donald Trump est dans le rôle du Chiwawa
et Xi Jinping dans le rôle du Pitbull.
Le premier connait son impuissance congénitale de seulement 4 ans de pouvoir face à son ennemi
principal qui a donc le temps de l’observer et d’étaler sa riposte dans le temps. Et pendant ces 4
ans, le premier subit des perturbations infinies de l’opposition démocrate, des journaux
américains qui lui sont hostiles. Il subit même un procès d’impeachment. Et tout cela comme si
cela n’avait pas d’impact dans la guerre ouverte contre le vrai ennemi de l’Amérique, la Chine
montante.
Le journaliste MARC CHEVALLIER écrit en sous-titre": " A force de s’en prendre à Huawei,
mais aussi à WeChat ou à TikTok, Donald Trump agit contre les intérêts des entreprises
américaines de la tech, et notamment de la toute-puissante industrie des semi-conducteurs, dont
les Chinois se détournent".
C’est la dernière phrase qui nous intéresse dans ce sous-titre : « la toute-puissante industrie des
semi-conducteurs, dont les Chinois se détournent ».
Selon un rapport de World Trade Organisation (OMC), Staff Working Paper de la Economic
Research and Statistic Division, datant du 19 mars 2020, intitulé : "An Economic Analysis of the
US-China Trade Conflict", la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump contre la Chine
a plutôt fait du bien à la Chine.
Ce rapport nous explique que non seulement, entre 2018 et 2019, la Chine a remplacé les
exportations vers les Etats-Unis en re-orientant ses marchandises vers l’Asie et l’Europe, mais
qu’elle a augmenté ses exportations vers les pays membres de l'Association des Nations de l'Asie
du Sud-Est (ASEAN) de 38,9 milliards de dollars entre 2018 et 2019 et vers l'Europe de 23,19
milliards de dollars.
Mieux, ayant diminué ses exportations des produits manufacturés vers les Etats-Unis, la Chine a
baissé ses importations de composants qu’elle utilisait pour les fabriquer, en provenance du
Japon, de la Corée du Sud et de Taïwan. Ce qui a eu comme conséquence, l'amélioration de la
balance commerciale chinoise avec ces pays.
Voilà donc comment Trump, croyant faire du mal à la Chine, lui a plutôt fait du bien. Mais ce
n’est pas tout.
4 ans au pouvoir n’étaient pas suffisants à Donald Trump pour comprendre la situation,
déclencher une guerre géostratégique, la mener et la gagner avant de partir. Surtout lorsqu’on sait
que son successeur Joe Biden s’est surtout employé à émettre des décrets pour annuler les
décisions de son prédécesseur, comme c’est la pratique en démocratie.
Lorsqu’en 2001, les Etats-Unis acceptent l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC), ils espéraient surtout profiter du vaste marché chinois, surtout que les
américains avaient une très grande longueur d’avance technologique sur les chinois dans tous les
secteurs.
Mais en 20 ans, c’est l’antilope qu’on espérait dévorer facilement qui est devenue le léopard. Et
cette fois-ci, il est déjà dans la bergerie.
Et en 2020, le déficit commercial américain avec la Chine était de 345 milliards de dollars en
faveur de la Chine, c’est-à-dire, les deux tiers de tout le déficit commercial américain avec le
monde entier. Mais pour le président américain, le pire ne se situait pas au montant du déficit,
mais dans quoi était ce déficit et par ordre décroissant, le textile, l’automobile et l’électronique.
C’est sur l’électronique qu’en 2000, les américains espéraient mettre à genoux les chinois,
convaincus du fait qu’aucune entreprise européenne depuis le début de l’informatique, n’avait pu
rivaliser avec les grosses pointures américaines du secteur électronique. A l’époque, il était tout
simplement impensable que les chinois en un siècle, auraient réussi là où les européens avaient
échoué : l’électronique. Mais ils l’ont fait en seulement 20 ans.
Pendant longtemps, les entreprises chinoises comme Huawei on acheté les composantes comme
les semi-conducteurs des américains. Ceci a donné l’illusion à ces derniers que cela durerait
éternellement. Puis, les équipementiers chinois comme ZTE et Huawei, se sont mis à fabriquer
eux-mêmes certaines composantes.
Pendant des années, les titres des entreprises américaines comme Intel, Qualcomm, Nvidia ont
connu une croissance fulgurante, grâce aux commandes rentières qu’elles recevaient de Chine. Et
puis, l’avènement de la 5 G a été le révélateur grâce auquel les américains ont compris que leurs
marges de supériorités était en train de fondre comme l’huile de palme au soleil.
Et puis est arrivé aux affaires, à la Miason Blanche (siège de la présidence américaine) un certain
Donald Trump qui n’est pas allé par 4 chemins pour accusé les chinois de voler la technologie
américaine. Il ne comprenait pas comment en 20 ans, le fossé de 2001, ce soit si comblé. Et puis,
il a décidé que désormais, Huawei ne devait plus acheter ses puces électroniques aux entreprises
américaines.
Ce qu’il ne pouvait pas imaginer en ce moment-là était qu’il venait de donner le coup de grâce à
ce qui restait de la résistance américaine à la déferlante offensive chinoise dans tous les secteurs.
En 2014, les objectifs du gouvernement chinois étaient d’inciter à la production des sémi-
conducteurs en Chine pour réduire la dépendance du pays au Japon et aux USA.
Ainsi, des nombreux avantages fiscaux ont été créés, comme l’exonération de 10 ans de l’impôt
sur les sociétés. Un fonds spécial gouvernemental soutient désormais toutes les start-up et les
entreprises cotées en bourse dans le secteur des semi-conducteurs. L’objectif est d’inciter les
ingénieurs chinois à laisser les projets très rentables des jeux-vidéo, pour se consacrer au
développement des microprocesseurs, vrai talon d’Achille de la Chine.
C'était pour atteindre en 2025, l'objectif de produire en Chine 70% des puces électroniques
consommées par le pays.
Et puis arriva Donald Trump avec sa guerre commerciale contre la Chine. Ce qui a réveillé tous
les nationalistes en Chine, qui se sont tous dressés contre l’ennemi américain à commencer par
Huawei.
Selon le cabinet IC Insights, grâce (ou à cause) de la guerre commerciale de Donal Trump contre
Huawei, l’entreprise HiSilicon, le bras armé d’Huawei dans les semi-conducteurs, "a fait une
entrée fracassante dans le top 10 mondial des industriels des puces au premier trimestre 2020.
Jusqu’ici, HiSilicon ne faisait que concevoir ses composés électroniques – leur production était
alors sous-traitée chez le taïwanais TSMC ». Mais depuis le debut de la guerre de Donald Trump,
l’entreprise chinoise a dans un premier temps, transféré ses commandes de fabrication chez son
compatriote SMIC.
Privée des puces américaines, sans perdre de temps, Huawei a immédiatement accru les
investissements en vue de son indépendance technologique.
Le 6 septembre 2019, Richard Yu, CEO de la division Consumer de Huawei, présente au monde
le processeur Kirin 990, la nouvelle puce 5G du groupe, à l’IFA de Berlin.
Dans la suite (partie 2/4) de cette leçon, je vais vous expliquer comment Donald Trump a poussé
la Chine à créer 200 entreprises par jour pour un total de 58.000 entreprises, en 10 mois de
confinement Covid-19 de janvier à octobre 2020, dans le secteur des sémi-conducteurs en Chine
et la plupart, au Tibet.
Examen écrit de fin de semestre Matière : Géostratégie Africaine - Master Banque – Master
Marketing – Master Communication Enseignant
RÉPONDEZ EN 2 HEURES À 4 DES 5 QUESTIONS SUIVANTES (chaque question vaut 5
points)
Le mot « Culture » est un concept raciste développé en Europe entre le XVIIIème et le XIXème
siècle avec pour but de hiérarchiser les coutumes du monde entre les peuples civilisés et les
peuples à civiliser, les premiers se situant en Europe et les seconds en Afrique. Ainsi, la musique
européenne est qualifiée de « classique », « savante », ou encore « sérieuse », parce que produite
par un peuple dit cultivé, civilisé, sérieux et savant; celui qui l’écoute est alors par définition,
cultivé, civilisé, sérieux et apte au savoir. En revanche, la musique africaine prend le qualificatif
de « traditionnel » pour marquer le côté brut, sauvage ou primitif. Au Cameroun, la cuisine
française prendra la qualification de « haute cuisine », appréciée par la haute classe, les supposés
civilisés qui ont même honte de manger le manioc alors qu’en France la cuisine camerounaise est
classée comme cuisine « ethnique », c’est-à-dire marginale, appartenant à une population de
manœuvres en provenance du Cameroun. Ce comportement va se traduire dans plusieurs
domaines jusqu’à la politique. L'exemple du « Sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria » ce
samedi 17 mai 2014 au palais de l’Élysée à Paris.
Dimanche le 11 mai 2014 depuis Bakou (Azerbaïdjan), le président français François Hollande,
annonce qu'il convoque 5 chefs d'Etats africains à Paris dans un delai de 6 jours, c'est-à-dire le
samedi 17/05/2014 suivant. Il donne même leurs noms : le Nigérian Goodluck Jonathan, le
Tchadien Idriss Déby Itno, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Béninois Thomas Boni Yayi et
le Camerounais Paul Biya.
Il donne le nom du mini-sommet, la date et le lieu : « Sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria
» ce samedi 17 mai 2014 au palais de l’Élysée à Paris.
Jeudi 15 mai 2014, Alice Friend, directrice Afrique au département de la Défense américain,
accuse le Nigeria et dénonce : "L’incompétence de l’armée nigériane et l’échec du gouvernement
nigérian à donner une ligne de conduite aux soldats pour changer de tactique".
Samedi 17/05/2014 : mini-sommet africain consacré à la sécurité au Nigéria, samedi 17 mai à
l’Élysée, les chefs d’État africains
On connait même le coupable ou le complice de Boko Haram dans le Kid-napping de 200
collègiennes. C'est le Cameroun. C'est l'hebdomadaire Jeune Afrique qui l'affirme. En tout cas,
voici ce qu'affirme 3 jours avant le début du sommet, Rémi Carayol dans l'édition du 14 mai 2014
à 18h04 : "La présence annoncée de Paul Biya est considérée comme une bonne nouvelle par la
présidence française. Le Cameroun, qui a longtemps fermé les yeux sur la présence, sur son sol,
d’éléments de Boko Haram, est, selon une source militaire, une partie de la solution".
Après le sommet, la question d'un journaliste au président nigérian, montre quel était le vrai sujet
du mini-sommet : Convaincre le coupable et complice de Boko Haram, le Cameroun à cesser de
collaborer avec Boko Haram. Voici l'intégralité de la question du journaliste :
"Ma question s'adresse au président Goodluck JONATHAN, du Nigeria. Les médias ont présenté
le Cameroun comme étant un obstacle à une lutte efficace contre Boko Haram par le Nigeria. Je
voudrais savoir quel est votre avis ? Est-ce vrai ? Si oui, quel est votre avis après cette réunion ?
Si la réponse est non, quelle est la coopération que vous attendez de la part du Cameroun ?
Quelles sont les relations entre votre pays et le Cameroun aujourd'hui".
Question : a) Que pensez-vous du fait que 5 chefs d’État d’Afrique centrale, comme des enfants
de la maternelle devant le maître d'école, aient fait le déplacement à Paris sur la demande du
président français François Hollande, lorsque tous savaient la méconnaissance totale des français
sur le sujet, à travers même des accusations mensongères contre le Cameroun ?
b) Que veut Boko Haram et pourquoi les pays africains ont-ils du mal à le neutraliser ? Quelles
sont les vraies complicités cachées de la nébuleuse Boko Haram ? Etayez votre réponse avec des
preuves en votre possession.
c) En lisant les discours de chacun des 5 présidents africains, vous trouverez en Annexe, 3
choses doivent retenir votre attention. Lesquelles ?
4- CAMEROUN-COTE D’IVOIRE
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Durant la crise ivoirienne, suivant l’opinion publique camerounaise à quasi unanimité pro-
Gbagbo, le gouvernement camerounais avait pris fait et cause pour Laurent Gbagbo, refusant
comme l’intimait Washington de renvoyer l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun nommé
par le président contesté. Depuis des mois, on remarque une tentative de rapprochement
diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun, d’abord par l’invitation de journalistes et
leaders d’opinion en Côte d’Ivoire traités comme des rois, qui ont pour certains changé de
position sur le sujet. Plus récemment, on a assisté à la participation des militaires ivoiriens au
défilé de la fête nationale du 20 mai 2014. Et pour terminer, le leader de la rébellion ivoirienne
Guillaume Soro est venu au parlement du Cameroun se comparer à l’intouchable Um Nyobe. Un
peu comme si en Chine, Tchang Kaï-chek, l’homme des Américains, se présentait au parlement
de Pékin pour se comparer à Mao Tsé Toung, l’homme du peuple qui a su dire non aux
Américains. Um Nyobé est mort tué par l'armée coloniale française parce qu’il avait dit non à la
France, et oui à l’indépendance du Cameroun. C'est la même armée coloniale française qui
a délogé Laurent Gbagbo de la présidence Ivoirienne, pour aller l’humilier à la Cour Pénale
Internationale (CPI). Une CPI qui ne juge en majorité que les Noirs.
Question :
a) La France ayant déjà choisi Alassane Ouattara pour la représenter en Côte d'Ivoire, donnez 3
raisons qui montrent que Guillaume Soro n'a pas un avenir politique en Côte d'Ivoire, tout au
moins, pas tant que Ouattara est le maître du jeu en Côte d'Ivoire. Appuyez votre explication sur
la stratégie de division de la France en Afrique, que nous avons vue durant la leçon.
b) Comment expliquez-vous que le Président du Cameroun Paul Biya ait décidé de se séparer de
la majorité de son opinion publique pour embrasser ceux que les Camerounais considèrent
comme des traitres au pouvoir en Côte d'Ivoire ? Selon-vous, devons nous oublier pour
definitivement Laurent Gbagbo à son sort entre les mains de la CPI qui vient de l’inculper ?
L’article 251 du code pénal camerounais punit de 2 à 10 ans de prison et d'une amende de 5 000 a
100 000 CFA "la pratique de la sorcellerie, magie ou divination susceptible de porter atteinte à la
tranquillité publique ou de porter atteinte aux personnes". Et ce tarif peut atteindre des montants
astronomiques s’il est question d’homicide. Il est pourtant scientifiquement prouvé que la
sorcellerie n’existe pas et qu’aucun être humain ne peut faire du mal à un autre d’une manière
occulte, sinon, les armes à feux et les armes blanches (couteaux) ne rencontreraient pas le succès
qu’elles ont dans les homicides dans le monde entier.
Durant le colloque que l'Université de Bangui organise les 1er et 2 août 2008 sur le thème «
SORCELLERIE ET JUSTICE EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE », dans sa contribution
intitulée "La sorcellerie au tribunal", l'anthropologue MARTINELLI Bruno de l'Université Aix-
Marseille dit :
"La « recrudescence de la sorcellerie » en Afrique comme thème d’explication des malheurs du
temps présent, et particulièrement des temps modernes, est récurrent depuis l'époque coloniale.
C’est une grille de lecture et d’interprétation des crises sociales de la modernité sur tous les plans
de clivages sociaux : rapports d’âge et de génération, rapports de genres, rapports de production
et d’appropriation des ressources, rapports d’autorité et de pouvoir [...] Le processus de
stigmatisation de la sorcellerie a été amorcé par la diabolisation des croyances et pratiques
magico-religieuses traditionnelles africaines par les églises missionnaires, démarche qui rééditait
sans le savoir l'histoire européenne de la diabolisation des pratiques sorcières du monde paysan
du XVème au XVIIème siècle. Plus récemment, la rencontre entre la démonologie inspirée de
certaines églises fondamentalistes américaines transplantées en Afrique et une sorcellerie
africaine revisitée dans le contexte urbain moderne, tend à faire de Satan comme principe
fondamental de perversité, le principal personnage sur la nouvelle scène des croyances africaines.
Les nouveaux missionnaires et les prophètes prétendent répondre aux problèmes des individus ou
des familles en inscrivant leurs maux dans une dramaturgie universelle du Mal qui passe par le
combat spirituel contre Satan et ses comparses sorciers."
En d'autres termes, cet anthropologue italien reconnait que le Concept de Sorcellerie en Afrique
n'est là que pour servir à la religion coloniale, le christianisme d’abord et aujourd’hui les églises
réveillées, pour stigmatiser la religion concurrente, la spiritualité africaine relayée au rang des
choses négatives, de Satan. Ainsi, la spiritualité africaine étant synonyme de sorcellerie, qui
utilise la magie noire, et la spiritualité européenne étant synonyme d’exorcisme, qui utilise la
magie blanche, on constate qu’il devient évident d’utiliser cette dernière comme refuge afin de
contrer la magie des africains et l’empêcher de faire du mal à qui s’en distingue, au grand
bonheur des nouveaux convertis au christianisme.
Question :
a) Comment expliquez-vous que le législateur camerounais ait pu à ce point être naïf et d’aller
contre les intérêts de la culture camerounaise, de la spiritualité africaine en émanant des lois pour
condamner quelque chose qui n'existe pas, la sorcellerie, juste pour stigmatiser et dénigrer la
culture africaine, au profit des religions chrétiennes ?
b) La justice ne peut condamner quelqu’un qu’avec des preuves irréfutables. Comment expliquer
que des magistrats, intellectuels de premier rang, parlent de sorcellerie dans leurs réquisitoires et
des juges donnent des sentences de condamnation pour sorcellerie, sans aucune preuve, devenant
l'objet de risée de leurs collègues juristes dans le monde entier ?
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ANNEXES
Conférence de presse conjointe de MM. François Hollande, Président de la République,
Goodluck Jonathan, président du Nigeria, Paul Biya, président du Cameroun, Idriss Deby,
président du Tchad, Thomas Boni Yayi, président du Bénin, et Mahamoudou Issoufou, président
du Niger, sur le groupe terroriste Boko Haram et la sécurité en Afrique occidentale, à Paris le 17
mai 2014.
Intervenant(s) :
François Hollande
Jonathan Goodluck
Paul Biya
Thomas Boni Yayi
Mahamadou Issoufou
Idriss Deby Itno
Circonstance : Sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria, le 17 mai 2014
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ANNEXE 1
FRANCOIS HOLLANDE
« Mesdames, Messieurs,
Nous nous sommes réunis ce matin et cet après-midi pour évoquer, non pas la situation au
Nigeria pas seulement, même si le drame des jeunes filles qui ont été enlevées au Nigeria a été
l'objet de beaucoup de nos échanges Le sens de notre initiative, celle que nous avons prise
les 5 chefs d'Etat qui sont ici, en plus de l'Union européenne, les Etats-Unis, du Royaume Uni et
de la France c'est de faire en sorte que la menace de Boko Haram soit connue, soit identifiée,
soit évaluée.
Boko Haram n'est pas seulement une organisation terroriste, une secte dont la seule activité serait
le Nigeria... Boko Haram est une organisation qui est liée au terrorisme en Afrique. Sa volonté est
de déstabiliser le Nord du Nigeria, sûrement, mais aussi tous les pays voisins du Nigeria et au-
delà même de cette région. Nous avons pu identifier les liens qui unissent Boko Haram avec des
organisations terroristes qui hélas agissent en Afrique.
Nous avons identifié cette menace. Cette nuit, il y a même eu une action au Nord du Cameroun
Paul BIYA en a fait le récit qui a touché une entreprise installée au Cameroun à l'initiative de
Chinois. Il y a eu un mort, un soldat camerounais. On a craint, un moment, qu'il ait pu y avoir des
enlèvements.
On a identifié la menace de Boko Haram. On a bien compris les liens avec les organisations
terroristes en Afrique. On a vu de quoi cette organisation était capable : mettre la vie de
populations civiles en cause, attaquer les écoles, enlever et prendre en otage des ressortissants de
toutes nationalités et la France en a été victime et enlever plus de 200 jeunes filles pour les
réduire en esclavage, les vendre et, dans le meilleur des cas, les échanger. Nous avons donc
décidé d'agir.
Nous n'avons pas attendu cette réunion pour le faire. Dès qu'il y a eu la révélation de cet acte
odieux, nous avons engagé un certain nombre d'actions de renseignement, d'information et de
surveillance pour retrouver ces jeunes filles. Notre mobilisation se poursuit
Mais aujourd'hui, nous avons décidé un plan d'action global, régional, de moyen et long termes. Il
nous amènera régulièrement à revenir sur ce que nous avons décidé aujourd'hui : coordination du
renseignement, échanges d'informations, pilotage central de moyens, surveillance des frontières,
présence militaire notamment autour du lac Tchad, capacité d'intervention dès lors qu'il y a
danger sans qu'il soit besoin, je le dis ici, pour la France de déployer des unités militaires :
elles sont présentes dans la région et donc de faire en sorte que nous puissions mieux
connaître, mieux surveiller, mieux dissuader et surtout intervenir lorsque c'est nécessaire.
Voilà le message que nous voulons envoyer. Nous connaissons la menace, elle est grave, elle est
dangereuse pour la région, pour l'Afrique et donc pour l'Europe. Nous sommes d'ores et déjà
déployés par nos systèmes d'information et de renseignement pour retrouver les jeunes filles.
Enfin, nous avons décidé d'un plan d'action à moyen terme permettant aux 5 pays africains qui
sont ici représentés, à la France, aux Etats-Unis, au Royaume Uni, à l'Europe de pouvoir
également agir en coopération, en unité et en efficacité.
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ANNEXE 2
QUESTION
Tout d'abord, vous deviez décider aujourd'hui, concrètement, de moyens opérationnels. Est-ce
que l'on peut savoir un peu plus concrètement, justement, quels sont les moyens opérationnels qui
sont décidés ? Est-ce que par exemple la France va avoir des Rafale ou des drones pour survoler
le Nigeria ? Sait-on davantage grâce aux moyens qui ont été mis en place, satellitaires et autres
où sont ces jeunes filles aujourd'hui ? Est-ce qu'on a un début d'information là-dessus ? Et puis
si vous le permettez, monsieur le Président, une deuxième question sur un tout autre sujet. Jérôme
KERVIEL refuse de rentrer en France, tant que vous n'accorderez pas l'immunité à ceux qui
pourraient témoigner dans son affaire. Je voulais savoir si vous allez répondre positivement à sa
demande. Merci Monsieur le Président.
LE PRESIDENT
D'abord, je ne vais pas vous répondre à cette question-là, n'ayant pas les éléments et ne trouvant
pas l'occasion propice pour cette réponse-là.
En revanche, il y a des choses que nous devons vous dire. C'est que nous avons effectivement mis
les moyens nécessaires je parle de la France pour que les survols puissent se faire, pour que
nous puissions disposer des appareils le permettant et pour que nous puissions avoir des
informations sur l'endroit où pourraient être détenues les jeunes filles, sans que l'on sache
aujourd'hui précisément si elles sont détenues ensemble ou si elles ont été séparées.
La France n'est pas seule à mettre en place ces moyens, puisqu'il y a aussi grâce à nos amis
américains, britanniques une unité d'action et une très bonne coordination. Nous veillons à ce
qu'il y ait aussi une centralisation de l'information. Le rôle de la réunion d'aujourd'hui était de
l'organiser.
Alors vous dire où sont les jeunes filles Même si nous le savions, nous ne vous le dirions pas
car nous ne sommes pas seuls ici J'ai l'impression que nous sommes observés ! Mais nous
essayons d'observer là où elles peuvent être détenues. Nous avons donc fait en sorte,
parallèlement à la réunion des chefs d'Etat, d'avoir aussi une réunion des états-majors et des
services concernés qui pourraient être également mobilisés. Des moyens ont donc été dégagés,
des surveillances vont être opérées Vous avez cité le Rafale, il faut toujours citer Rafale parce
que cela peut aussi faire promotion ! Ces avions-là seront donc effectivement utilisés.
QUESTION
Quelle plateforme précise a été mise en place pour lutter contre Boko Haram ? La deuxième
question s'adresse au président du Cameroun, son excellence Monsieur Paul BIYA. La secte a
trouvé un terrain vraiment propice au Cameroun ces derniers temps. Il y a eu plusieurs
enlèvements. Hier, il y a eu la mort d'un Chinois et 10 autres ont été enlevés. Pourquoi cette
facilité de circuler au Cameroun, Monsieur le Président ?
LE PRESIDENT
Moi, je n'ai qu'un lieu à citer pour la première question, c'est N'Djamena. C'est N'Djamena qui a
été choisie comme plateforme aérienne. Ensuite, je vais laisser le président BIYA répondre. Je
remarque que les journalistes, d'où qu'ils soient, posent toujours deux questions pour le prix
d'une ! Mais la seconde question était néanmoins en lien avec le sujet.
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QUESTION
Ma question s'adresse au président Goodluck JONATHAN, du Nigeria. Les médias ont présenté
le Cameroun comme étant un obstacle à une lutte efficace contre Boko Haram par le Nigeria. Je
voudrais savoir quel est votre avis ? Est-ce vrai ? Si oui, quel est votre avis après cette réunion ?
Si la réponse est non, quelle est la coopération que vous attendez de la part du Cameroun ?
Quelles sont les relations entre votre pays et le Cameroun aujourd'hui.
GOODLUCK JONATHAN
Je vais répondre directement. Le Nigeria et le Cameroun ont de bonnes relations, même après les
incidents de Boko Haram. Vous savez que le Cameroun a intercepté des armes qui étaient
prévues pour mener des opérations terroristes au Nigeria ? Alors tout ce qui est abordé dans les
medias, n'est pas toujours vrai. Quelquefois la presse a une mauvaise perception parce que les
communautés attaquées par Boko Haram sont à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria et ils
agissent au Cameroun comme au Nigeria.
Ils sont au sud Soudan, ils sont au Niger, en République centrafricaine Lorsqu'ils traversent la
frontière, mènent leurs actions et reviennent vers le Cameroun sans autorisation spéciale, nos
forces de sécurité ne peuvent pas entrer au Cameroun. Je crois que c'est ce qui donne la mauvaise
impression que le Cameroun est un obstacle. Il faut respecter les frontières et cela bien sûr peut
quelquefois aller à l'encontre des opérations. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous ici
présents, à l'invitation du Président français, pour voir comment nous pouvons travailler
ensemble, pour pouvoir agir dans tous les pays en cas d'attaque terroriste. Merci.
JOURNALISTE
Monsieur le Président de la République du Bénin, votre pays partage des centaines de kilomètres
avec le Nigeria. Les Béninois se sentent donc également concernés par la question de Boko
Haram. Comment est-ce que votre pays entend vraiment jouer sa partition pour que la stratégie
régionale envisagée, puisse vraiment prospérer ? Merci.
JOURNALISTE
Je voudrais poser une question au Président du Nigéria. Comment traitez-vous l'inquiétude
exprimée par nombreux Nigérians, à savoir que l'armée nigériane a peur d'attaquer Boko Haram
ou n'en pas la capacité car le budget affecté à l'armée n'a pas été dépensé de manière appropriée.
LE PRESIDENT
Par rapport à cette question, nous avons fait deux constats aujourd'hui, avec tous les chefs d'Etat
qui étaient réunis et les pays qui étaient représentés.
Le premier constat, c'est la férocité de cette secte terroriste. Elle s'attaque aux enfants, aux
femmes, aux populations civiles en utilisant des moyens barbares. Nous le savions largement
mais nous en avons eu la confirmation.
Le deuxième constat est plus grave dans ses éventuelles conséquences. Ce groupe est armé avec
des moyens lourds, avec des sophistications qui n'étaient pas forcément imaginables. Il a une
capacité pour les utiliser. Une formation a dû lui être dispensée pendant toute une période où le
Nord Mali était sous occupation terroriste. Il a des moyens financiers.
Plusieurs questions ont été posées, notamment par le Président DEBY : d'où viennent ces armes,
d'où viennent ces financements ? Là-dessus, nous avons cherché les réponses. Les armes, pour
beaucoup, viennent de Libye. Ce n'est pas la première fois que nous en faisons l'observation. On
en avait eu, hélas, la révélation pendant la guerre au Mali. L'argent, là nous devons encore
travailler C'est la raison pour laquelle nous avons besoin de toute la coopération internationale
pour voir comment peuvent être alimentés les groupes terroristes.
JOURNALISTE
Ma question s'adresse à monsieur Goodluck JONATHAN. Voilà, Monsieur le Président, quel
soutien comptez-vous apporter aux familles de ces jeunes lycéennes ? Pourquoi n'êtes-vous pas
allé voir les familles dès que vous avez appris que les jeunes filles avaient été enlevées ?
Pourquoi n'avez-vous pas été voir les familles tout de suite ?
GOODLUCK JONATHAN
La question de ma visite aux familles Ces filles viennent d'une école. En fait, elles avaient été
déplacées. Je pense que ces filles viennent de différentes zones dans Chibok ; elles ne viennent
pas d'une seule famille. Combien de familles doit-on donc visiter ? Et l'urgence, c'est de trouver
ces filles.
C'est une école qui appartient au gouvernement de l'Etat. Nous avons la responsabilité de
reconstruire cette école pour que l'éducation puisse se poursuivre et protéger les étudiants de cette
école. Bien sûr, je vais me rendre à Chibok, mais me rendre à l'école même Voyez ce qui s'est
passé à Abuja lorsque le quartier général a été attaqué à la bombe, lorsque le quartier général de
la police a été détruit, je me suis rendu à Kano également. Je me suis même rendu dans l'état de
Borno lorsqu'il y a eu des attaques.
Mais notre préoccupation urgente, c'est de trouver ces jeunes filles. A l'heure actuelle, elles ne
sont pas à Chibok. Alors quel intérêt de se rendre à Chibok ? Il peut y avoir des problèmes, peut-
être psychologiques, suite à la façon dont la presse va couvrir ce déplacement Alors ma
préoccupation c'est de retrouver ces filles, c'est cela l'essentiel.
QUESTION
Aujourd'hui le Président François HOLLANDE l'a reconnu avec ses hôtes la menace Boko
Haram a dépassé le cadre régional pour devenir l'affaire de toute l'Afrique et partant même de
l'Occident, avec tous les otages qui sont détenus. Mais on se rend compte, et c'est déplorable, que
le Cameroun et le Nigeria, qui sont devenus le vrai terreau de cette menace, ne mettent pas en
concordance leurs actions pour combattre Boko Haram. Est-ce qu'il y a un problème particulier ?
Je souhaiterais que le président Paul BIYA et le président Goodluck JONATHAN nous éclairent
là-dessus.
LE PRESIDENT
Je pense que le sommet a dû vous éclairer ! Parce que sinon ils ne seraient pas ensemble pour
mener cette lutte avec le plan que nous avons établi. S'il y avait justement un message à retenir,
c'est l'unité des chefs d'Etat de la région pour agir et pour aussi envoyer une alerte à l'Afrique et
au monde, c'est qu'ils ne sont pas les seuls concernés. Ils doivent être les plus impliqués dans
cette lutte puisqu'ils sont les premiers frappés mais nous devrons aussi leur apporter le soutien.
Ceci était, je crois, le sens de ce sommet qui, je le rappelle, est parti d'une initiative du président
GOODLUCK JONATHAN: faire la démonstration que non seulement nous pouvions parler, ce
qui est quand même le plus simple, mais nous pouvions agir. Et je peux témoigner ici que tous les
chefs d'Etat ont exprimé la détermination d'agir, parce que quand il y a plus de deux cents jeunes
filles qui sont retenues dans des conditions barbares, avec la perspective qu'elles soient réduites à
l'esclavage, vendues , il n'y a pas de question à se poser, mais il y a des actions à engager.
Ce sera le cas dans les prochains jours, comme cela a déjà été le cas parce qu'on n'a pas attendu
ce sommet pour nous mobiliser dès qu'il y a eu ces enlèvements. Nous devons réussir. Nous
devons réussir pour ces jeunes filles. Nous devons réussir pour cette partie de l'Afrique. Nous
devons réussir pour lutter contre le terrorisme partout où il sévit. Merci pour votre participation.
Bonne lecture !
ET UN JOUR, ARRIVA LE CORONAVIRUS A TUER PLUS D'ENTREPRISES QUE LES
HUMAINS
Au dernier journal télévisé de la journée à minuit, sur la troisième chaine de télévision italienne :
TG3, le présentateur appelait la correspondante à Pékin, pour donner les dernières nouvelles de
comment les chinois s’embrouillaient pour confiner les gens chez eux et ne respectaient pas les
droits de l’homme de les laisser circuler. Et les spécialistes en Studio à Rome de répondre
presque tous en cœur que si cela était arrivé en Italie, les spécialistes italiens qui étaient les
meilleurs au monde, auraient mieux géré la crise.
Pendant que les gens continuaient de mourir en Chine à cause d’un Virus qu’on avait du mal à
isoler, cela m’attristait de les voir fanfaronner comme des gamins de la maternelle dans l’auto-
commisération du genre : « regarde que mon père a la plus belle mobylette du monde » et l’autre
de répliquer, « regarde que ma mère a la plus belle robe ». Par ordre chronologique, voici un
florilège des manifestations de racisme anti-chinois que les Blancs ont mis en acte dans plusieurs
pays, oubliant que le virus serait mondial et qu’ils ne devaient qu’attendre leur tour :
1) En France, le 26 janvier 2020, c’est le quotidien « Le Courrier picard » qui affiche en première
page la photo d’une femme asiatique avec pour titre « Alerte Jaune ». L’éditorial du jour est
intitulé « Le péril jaune ? » renvoyant au terme du 19e siècle qui voulait signifier le possible
danger que les peuples d’Asie gouvernent le monde.
2) Au Royaume Uni, dans le quotidien "The Guardian",du 27 janvier 2020 on pouvait lire : « The
coronavirus panic is turning the UK into a hostile environment for east Asians ». Le quotidien
nous révèle l'histoire du rédacteur en chef de l'Evening Standard, quotidien créé le 21 mai 1827,
George Osborne qui a tweeté une illustration d'un rat avec un masque pour soi-disant
commémorer le nouvel an lunaire chinois.
3) Au Danemark, on pouvait lire dans le New Straits Time, du 28 Janvier 2020, ceci « China
furious over Danish coronavirus cartoon ». En effet, ce jour-là, le quotidien danois Jyllands-
Posten avait publié une illustration montrant un drapeau chinois avec ses 5 étoiles remplacées par
des particules de Coronavirus.
4) En Italie, le 29 janvier 2020, le quotidien « La Repubblica » annonce que le directeur du
Conservatoire Sainte-Cécile de Rome, Roberto Giuliani suspend les cours de tous les “Etudiants
Orientaux” (principalement d’origine coréenne, chinoise, japonaise) à cause de la Covid-19, bien
que la plupart des étudiants soient des immigrants de seconde génération et ne les admet que s’ils
sont porteurs d’un certificat médical attestant qu’ils ne sont pas porteurs du Covid-19.
6) Aux Pays Bas, sur le journal en ligne « Talpa Network » du 8 février 2020, on apprend que le
DJ Lex Gaarthuis a présenté une chanson pour le carnaval intitulée "Voorkmen is beter dan
Chinezen" (Mieux vaut ne pas manger Chinois) sur Radio 10. Dans cette chanson il dit : « Nous
ne pouvons pas avoir le virus dans notre pays, c’est uniquement à cause de ces Chinois puants »
et « Ne mangez pas Chinois »
7) Aux USA, selon la radio publique britannique BBC News, du 14 février 2020 qui titre : « Fake
US coronavirus flyers smear Asian restaurants », des faux prospectus de l’Organisation Mondiale
de la Santé (OMS) depuis son siège de Lausanne, conseillaient d’éviter les restaurants asiatiques
à Los Angeles;
Ils auraient pu prendre de l’avance pour se préparer à ce qui arrivait aux Chinois, pour revoir
leurs dispositifs d’urgence et se remettre en question. Et non, tous se sont comportés de la même
manière : aller sortir leurs gentils citoyens des griffes d’un méchant communiste dictateur qui ne
voulait pas respecter les droits de l’homme. Et plutôt que d’accompagner la Chine dans leur
confinement, ils ont eux-mêmes importé leurs citoyens potentiellement malades. Pouvait-on être
plus stupide ? Si une personne se trouve dans un foyer contaminé, sa couleur de peau et le type de
ses yeux ne change rien pour le virus. Il vaut mieux le confiner là-bas, jusqu’à ce qu’on trouve la
solution, pour éviter la propagation du virus aux personnes d’ailleurs.
Comme l’a révélé l’émission « Envoyé Spécial » du jeudi 5 mars 2020, sur la chaine de télévision
publique France-2, alors qu’on nous avait dit que la Chine ne disait pas la vérité, en France, on
n’a toujours pas le courage de dire aux français que le premier mort du Covid-19 en France était
directement lié à la base militaire qui s’est chargée d’aller chercher les français de Wuhan et où
de nombreux militaires, parce que non confinés à leur retour ont été déclarés positifs et ont
contaminé suffisamment de personnes, en toute bonne foi.
Pendant que le virus prenait le nord d’Italie, notamment en Lombardie et en Vénétie, en France,
on expliquait à la télévision, comment les français étaient mieux organisés que les italiens et que
c’était bien pour cela qu’il n’y avait moins de cas en France. Et puis, on nous a annoncé au salon
de l’Agriculture à Paris, samedi le 29/02/2020 que ce serait le dernier jour, parce qu’à cause du
Coronavirus en France, plus de 5.000 personnes ne pouvaient plus se rencontrer quelque part.
Mais ce même jour, on nous annonçait qu’à cause du même virus, mais cette fois-ci en Chine, la
bourse de Paris qui s’appelle CAC-40 et regroupe les 40 plus grandes entreprises était dans le
rouge depuis une semaine, pour 37 entreprises sur les 40. Et que seul Carrefour, Veolia et Engie
étaient dans le vert.
Le problème des européens est que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et le plan
Marshall de 100 milliards de dollars prêté par les américains, dont à ce jour, ils n’ont remboursé
que 20 milliards, les européens vivent dans un état de subalternité chronique avec les Etats Unis
d’Amérique. Pour eux, les américains étaient Dieu qu’il ne fallait surtout jamais fâcher.
Et puis, un matin, arrive la Chine qui met à genoux leurs maîtres américains. Et la pilule a du mal
à passer.
L’occasion du Coronavirus a mis en évidence toute la jalousie et la haine que les européens
éprouvent contre la Chine. Que n’avons-nous pas entendu de la chute de la Chine et de la fin des
ambitions démesurées. Les incultes intellectuels africains s’y sont mis et ont relayé sur les
réseaux sociaux africains la haine du prédateur européen contre la Chine.
S’il y a un seul africain qui ne m’avait pas écouté en 2011, je veux encore répéter ici pour une
nouvelle fois la vérité que personne ne peut changer : la domination que l’Europe a exercé sur
l’Afrique pendant 5 siècles de violence, c’est terminé. Et ce, grâce à la Chine.
Nos prédateurs de toujours ont déclaré forfait d’une bataille dont ils n’étaient même pas au
courant qu’elle avait déclenché, trop occupés à créer des faux coups et les coups tordus en
Afrique.
Coronavirus : «Réveillons-nous face à la menace chinoise», appelle Éric Ciotti et pour sous-titre
ceci :
Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, le député des Alpes-Maritimes estime que
l’épidémie de coronavirus a mis en lumière « l’asservissement économique de la France et de
l’Europe à la Chine ».
Pour le député du département français des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, la menace dont il parle
n'est plus le Coronavirus, mais le danger de la subalternité européenne que ce virus a mis en
évidence et dont j'en parlais depuis 2010, sur la crise ivoirienne, lorsqu'au lieu de répondre à la
guerre que la Chine leur avait déclarée, à l'unanimité, l'Union Européenne décrétait un embargo
sur les médicaments contre la Cote d'Ivoire, pour mettre leur nez dans un conflit post-électorale
entre africains.
Maintenant que leur chouchou Ouattara annonce qu'il ne sera plus candidat à sa succession en
Côte d'Ivoire, qu'a gagné l'Union Européenne en l'installant au pouvoir ? Quelques lignes de
trams ? un autre pont ? Quelle consolation minable, par rapport à ce qu'ils ont perdu en 10 ans
contre la Chine.
Pour le savoir, revenons sur les propos du député Éric Ciotti. Il déclare :
-----------------------------
« Au-delà d'une crise sanitaire majeure, l'onde de choc planétaire provoquée par l'épidémie
chinoise de coronavirus a mis brutalement en lumière l'asservissement économique de la France
et de l'Europe à la Chine.
Alors que le coronavirus a mis à l'arrêt nombre d'usines chinoises, nous sommes confrontés à un
défaut de pièces détachées qui conduit à un risque de paralysie de la plupart des chaînes de
production : automobile, aéronautique, textile, composants technologiques… Le manque de
pièces made in China fragilise beaucoup de nos champions européens, qui ont cru habile de
délocaliser leurs chaînes de production en Chine.
Nous découvrons avec stupeur que la Chine, devenue usine du monde, a relégué l'Europe et la
France au rang de simples consommateurs. Frappés par une désindustrialisation suicidaire, nous
sommes devenus dépendants de Pékin.
Une foi aveugle dans la mondialisation et des logiques économiques à court terme, des
économies d'échelle, des délocalisations et une désindustrialisation massive ont favorisé cette
fragilité extrême et cette dépendance. Nous avons d'ores et déjà subi des pertes d'emplois et
d'activité massives aux conséquences tragiques pour beaucoup de nos territoires : 2,5 millions
d'emplois industriels perdus en trente ans en France, où le poids de l'industrie dans l'économie a
été divisé par deux.
La perte de la maîtrise de notre outil industriel met en péril notre souveraineté. Désarmés
économiquement et dépendants d'une puissance étrangère, nous mettons en péril notre avenir
mais aussi notre sécurité.
Nous nous sommes volontairement placés à la merci de la Chine qui dispose d'une puissance
financière menaçant nos fleurons. En témoigne notamment le rachat en 2018 du français Linxens,
leader mondial des connecteurs de cartes à puce, par une société émanant de l'université publique
de Pékin. Un exemple parmi un océan terrifiant d'acquisitions stratégiques.
Le constat est grave, nous sommes devenus des proies faciles. Face à de telles menaces, la
naïveté est désormais proscrite. Un tel niveau de désindustrialisation et de dépendance relève du
suicide.
Il est grand temps pour l'Europe de réagir, de se réarmer industriellement, de rebâtir une
autonomie de production, de ne plus être les spectateurs impuissants de notre servitude. (…)
Il est temps d'abandonner les dogmes sur la concurrence et les erreurs stratégiques que nous
accumulons depuis trop longtemps. C'est une condition indispensable pour rattraper notre retard
technologique et économique dans la révolution industrielle en cours.
Si nous voulons que l'Europe reste au rang des grandes puissances, il faut qu'elle défende enfin sa
souveraineté économique, industrielle et technologique. La France ne peut pas pour autant
attendre son seul salut de Bruxelles, l'enjeu est trop grave. Elle doit prendre sans attendre des
mesures similaires et se réapproprier son outil industriel. »
------------------------------------
Dans les lignes qui suivent, je vais vous montrer comment les chinois ont utilisé du Sun Tzu pour
mener une guerre où personne n’aurait jamais imaginer les trouver : l’Université !
Question : Pourquoi les Occidentaux laissent la Chine faire partie de l’Organisation Mondiale du
Commerce ?
Au début, ce sont les entreprises européennes et américaines qui investissaient en Chine. Elles
étaient toutes convaincues que la Chine serait restée, juste un atelier où chacun viendrait profiter
de la main d’œuvre moins cher.
Ce qu’elles ne savaient pas était qu’un an avant l’adhésion de la Chine à l’OMC, ce pays avait
lancé un profond programme pour relancer son secteur de la matière grise, ses écoles et ses
universités. La Chine ne voulait pas rester longtemps, la périphérie de l’Occident, l’atelier des
autres, mais le centre du monde. Et peut-on devenir le centre du monde, sans posséder
l’intelligence qui va avec ?
En l’an 2000, mon entreprise chinoise créée 2 ans plutôt a un problème avec un scanner acheté
dans un marché de la ville de Tianjin, ville portuaire à 30 minutes de TGV de Pékin. Et un jour,
ce scanner ne marchait plus. J’ai insisté afin qu’on nous ne remplace, puisqu’il était sous
garantie. Le vendeur, nous a répondu que c’était impossible, parce que le fabriquant était en
congé, jusqu’en septembre. Je sais qu’en Chine, les entreprises vont en congé en février, mais pas
en été.
On va me répondre que le fabriquant, ce sont les étudiants de l’Université de Pékin, qui en été,
étaient naturellement en vacances. Et on m’a confirmé que même nos équipements de
communication étaient fabriqués par la même université.
J’étais intrigué. Depuis quand les étudiants d’une université fabriquent-ils des appareils qu’on
retrouve dans le commerce ? Après renseignement, il s’agissait de l’une des 2 principales
universités de Pékin, la Tsinghua University.
Voilà l’arme secrète dont disposent la Chine aujourd’hui pour mettre à genoux les occidentaux.
En Occident, lorsqu’on fait les classements des universités, c’est pour dire qui fait plus de
recherches et qui fait plus de publications. Les chinois ont un autre classement, cette fois-ci,
confidentielle des universités chinoises en fonction non plus des recherches, mais de l’application
des recherches. Les universités sont classées par le nombre des entreprises possédées dans le
camp technologique. Et désormais, ce n’est pas avec les entreprises privées comme Huawei ou
Alibaba que les occidentaux auront à faire, mais avec les universités chinoises. Et là, ça fera plus
mal. Car aucune université en Occident n’est dans ce genre de combat.
Pour bien vous faire comprendre, je vais prendre l’exemple de Tsinghua University.
Tsinghua Unigroup est une des plus grandes entreprises d’électronique du monde, appartenant à
l’Université Tshinghua, créée en 1988. Et aujourd’hui, cotée soit à la bourse de Shenzhen qu’à
celle de Shanghai.
En France, le 26 juillet 2018, elle a mis la main sur le leader européen de la carte à puce,
l’entreprise française Linxens, pour 2,2 milliards d'euros. Combien de français ou d’Allemands
savent que la puce de leur téléphone ou la puce de leur carte de crédit est produite par une
entreprise détenue à 100% par les étudiants et les professeurs de l’Université de Tsinghua ?
Avec trente ans d'expérience et 200 clients à travers le monde, Linxens, société basée à Paris
(3.000 employés et 500 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017) est un vrai trésor dans le
secteur des microconnecteurs pour les cartes SIM et les cartes de crédit. Chaque jour, « 6
milliards de personnes » utilisent ses produits, mais aussi par une myriade d'industries, allant des
télécoms à la finance en passant par les transports et la santé, affirme Linxens sur son site Web,
Combien savent en Occident que tous les produits HP (Hewlett-Packard) made in China sont
détenus à hauteur de 51 %, et depuis mai 2015, par l’Université Tsinghua en mettant sur la table,
2,3 milliards de dollars, pour absorber seulement en Chine un personnel de 8 000 employés?
Combien savent qu’en mettant sur la table 3,78 milliards de dollars, l’Université de Tsinghua a
mis la main sur Western Digital (WD) le leader mondial des disques durs externes ?
Combien savent que depuis 2014, Intel a mis 1,5 milliards de dollars et l’Université Tsinghua a
mis 1,6 milliards de dollars pour acheter ensemble 2 entreprises, fabriquant des puces
électroniques : RDA Microelectronics et Spreadtrum, co-gérées par les 2 géants : Intel et
Tsinghua University.
Le 14 juillet 2015, une dépêche Reuters annonçait ceci : "China's Tsinghua prepares $23 billion
bid for U.S. chip maker Micron", Tsinghua avait alors proposé à Micron, entreprise américaine
de fabrication de puces électroniques, une offre d'achat de 23 milliards de dollars.
C’est en absolu l’université d’ingénierie au monde la plus difficile à intégrer. Sur 10 millions de
candidats dans toute la Chine, seuls 6.000 sont retenus chaque année. Ce sont les meilleurs. C’est
l’école des génies chinois. C’est l’école des futurs dirigeants. Il faut accepter Confucius et la Parti
Communiste Chinois avant d’y accéder. Car l’Université cultive avant tout le patriotisme chinois.
L’Université est destinée à ceux qui sont prêts à tout donner afin que la Chine rivalise avec une
position de supériorité face aux autres Nations.
C’est ici qu’ont fréquenté la quasi-totalité des présidents Chinois. Par exemple, l’actuel président
Xi Jinping, est un ancien de Tsinghua, de même que son prédécesseur, l’ex-président Hu Jintao,
sans oublier Zhu Rongji, le précédent premier ministre ; et Jiaxian Deng, « le père des deux
bombes nucléaires de Chine » .
La devise de Tsinghua est « L’action importe plus que la parole ». L’école possède sa Holding
qui est propriétaire de plus de 20 grandes entreprises dans le secteur de la haute technologie,
surtout dans l’électronique.
Les chinois sont des gens très rationnels. Ils ont pris le temps d'étudier toutes les faiblesses de
l'occident. Notamment sur l'accès de la population au savoir qui n'est plus généralisé.
Aux USA et au Royaume Uni, étudiants finissent leurs études toujours avec une montagne de
dettes. Parce que les études coûtent très chers. Mais pas pour les chinois. L'instrument
économique du fils unique est une arme inégalable entre les mains des chinois. Ajouté à cela le
confucianisme qui veut que les individus se sacrifient pour la communauté, l'Européen chrétien,
dans son individualisme et son égoïsme, même face à son propre enfant ne pourra jamais rivaliser
avec un chinois dans ce match là.
Selon des chiffres de l'Agence des statistiques de l'enseignement supérieur britannique, sur les
485.000 étudiants étrangers inscrits dans les universités britanniques, il y'avait plus de 120.000
étudiants chinois pendant l'année 2018-2019.
Et l'agence d'ajouter une phrase qui résume tout le problème : " leur présence est
économiquement cruciale pour les universités britanniques"
Voilà comment, depuis que les enfants sont nés, les parents se sont privés de tout et ont tout est
mis de côté afin qu'il accède aux meilleures études du monde, quel que soit le prix. Lorsqu'en
même temps, les chinois sortent de la pauvreté avec cette mentalité de privation pour améliorer le
sort de la génération suivante, il faut attendre à une plus grande déferlante des étudiants chinois
dans les meilleures universités américaines, non plus seulement pour étudier, mais aussi pour
enseigner.
Et ce sont ces derniers qui intéressent désormais le gouvernement chinois, pour finir d'encercler
l'occident. Labas en Chine, on les appelle des "serpents de mer". Ce sont des chinois qui ont
atteint le maximum de la connaissance en Occident, sans renier leur pays. Ils sont choyés pour
rentrer enseigner leur savoir aux chinois du pays. Leurs salaires sont un vrai secret militaire, sur
lequel ils ne payent aucun impôt.
Tout est fait pour ramener au pays, tous ceux qui ont percé le secret des connaissances dans les
universités surtout américaines, les grands et les vrais ennemis de la Chine à neutraliser, sans
faire du bruit, à la Sun Tzu.
CONCLUSION
La Chine vient de très loin.
Nous venons de voir une Chine piétinée, humiliée par les occidentaux au XIXème et XXème
siècle. Mais en moins d'un siècle, elle a su lever la tête et mettre sous son commandement ceux-là
qui créaient des lois hier pour discriminer ses citoyens.
Pour les occidentaux, la Chine devait être juste un atelier, leur usine, là où on envoie les
productions les plus ennuyeuses, les plus laborieuses, sans grandes valeurs ajoutées. Un peu ce
qui s'est passé en Afrique pour les cultures dites coloniales du café, coton, hévéa et cacao.
Mais la Chine a su imposer son propre modèle pour neutraliser la prédation des occidentaux. Et
de la proie désignée du début, en moins de 20 ans, elle est devenue leur pire prédatrice.
Selon le quotidien français le Figaro du 6 janvier 2019, en 2005, la Chine avait réalisé 13
transactions de plus de 100 millions de dollars, citant le think tank américain The American
Entreprise Institute.
Treize ans plus tard, fin juin 2018, elle a effectuées 1 406 transactions d’au moins 100 millions de
dollars dans 120 pays. Mais l’Afrique est absente de cette manne financière chinoise.
La Chine a investi tant dans les start-ups numériques (Uber, Snapchat, Airbnb,…) qu'aux fleurons
industriels (Pirelli, Peugeot,…) ; tant aux banques (Barclays, Goldman Sachs) qu'aux géants
technologiques de ses voisins (Toshiba, Panasonic, Fujitsu…)
Ainsi en 2018, la Chine avait investi au total : aux États-Unis (176 milliards de dollars), en
Australie (94,2), en Grande-Bretagne (72,9) sont les 3 pays où la Chine a le plus investi.
La France se classe à la 10ème position, avec 23 milliards reçus. Et presque rien en Afrique. Cela
n’empêchera pas les plus naïfs de relayer la propagande occidentale anti-chinoise de dire que la
Chine veut coloniser l’Afrique.
QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?
Depuis Avril 2014, 2 fois par an, en Avril et en Octobre, je conduis en Chine, des délégations des
jeunes africains que je forme à l’industrie. Ils sont loin de comprendre jusqu’au fond, pourquoi je
tiens tellement à les amener avec moi en Chine.
Pour beaucoup, c’est pour acheter des machines moins chères. Pour d’autres, c’est pour les aider
à trouver des partenaires chinois. Mais la vraie raison, tient au fait que la Chine est le centre du
monde et malheureusement, les africains n’ont de la Chine que la représentation erronée que les
Européens en font.
Depuis Voltaire à Montesquieu, nous avons vu que les Européens ne veulent faire aucun effort
pour apprendre à connaitre et accepter les gens tels qu’ils sont. Mais ils cherchent constamment à
tout réinterpréter et à vouloir faire dire aux gens qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas.
Avec mes jeunes en Chine, chaque année, je dois les recadrer, car sans se rendre compte, ils se
comportent avec arrogance contre les chinois comme leurs maîtres européens.
La nourriture est salée, les chinois sont sales, les chinois sont ci, ça etc. Et moi de leur rappeler à
chaque fois : « Vous n’êtes pas venus jusqu’en Chine pour apprécier la cuisine chinoise. Pour
l’autre là, vous n’aviez pas besoin de quitter Yaoundé ou Bamako ». Mais les plus récalcitrants et
arrogants sont les africains résidents en Occident. Ils ont à ce point absorbé les défauts des
européens de ne jamais avoir le plaisir de trouver dans l’autre, ce complément qui nous manque.
Mais, à vouloir toujours voir les chinois dans un échelle d’hiérarchie raciale.
Les Occidentaux appliquent sur les africains la Théorie de Thomas. Ils ne citent l’Afrique que
pour parler des maladies, des pseudo-dictatures et les africains qui ne comprennent pas ce genre
de piège psychologique, y tombent en bonne foi, sans comprendre qu’en le faisant, on les utilise
comme le souffre-douleur pour parer aux difficultés existentielles des occidentaux.
L’exemple du Coronavirus Covid-19 est là pour nous montrer qu’il est naïf pour l’Afrique de
croire qu’elle va laisser le contrôle de ses urgences sanitaires, comme les épidémies de choléra ou
de Ebola à des ONG européennes et elle peut se laver les mains en attendant que ces prédateurs
résolvent le problème à sa place. Personne n’a la baguette magique. Aux premières heures de
l’apparition du Coronavirus en Chine, ce sont tous les pays occidentaux qui voulaient donner un
coup de main pour sauver la Chine.
Mais cette dernière, en 10 jours leur a démontré qu’elle pouvait construire 2 hôpitaux en urgence,
ce qu’aucun des pays qui se précipitait à aider la Chine ne pouvait faire. Imaginez si les chinois
avaient accepté l’aide des américains, des italiens ou des français. Elle serait maintenant
contrainte de leur dire merci, un merci qui ne finit jamais. Maintenant que l’épidémie a trouvé
chacun à la maison, avec des populations plus minuscules qu’en Chine, on constate la catastrophe
en Italie, en France, aux USA.
Tout le monde peut constater que tous ces pays qui voulaient aider la Chine, n’ont pas les moyens
adéquats pour s’aider eux-mêmes. Ils sont tous tiraillés par une chose : le gain ! Comment
expliquer aux populations qu’on interdit les petits marchés dans les villages et autorise les
hypermarchés de rester ouverts ?
La Chine a refusé que les occidentaux lui disent qui elle est. Pour se réinventer elle-même. Le
problème d’une Afrique qui se cherche reste encore au stade des moyens matériels pour
s’affirmer. Il est naïf de croire que des ONG, qui ne sont là que pour mener des opérations
d’espionnage, vont s’occuper de nos populations les plus démunies, vont s’occuper de la santé de
nos populations. Qu’elles aillent d’abord s’occuper de la santé des pauvres aux Etats-Unis
d’Amérique et nous saurons qu’elles sont sincères en Afrique.
D’ici là, la Chine nous enseigne qu’on ne peut pas rester éternellement à genoux, si on décide de
refuser la soumission. Et qu’il y a une seule manière de laver l’humiliation de tout un peuple :
c’est utiliser son intelligence pour penser et réfléchir hors du système qui nous tient en esclavage,
comment s’en libérer. Et toujours se rappeler que jamais un système ne créera un modèle éducatif
dont l’esclave peut s’en servir pour se libérer de lui.
Paradoxalement, les africains qui détestent le plus la Chine aujourd’hui sont ceux qui sont
étudiants en Chine. J’ai mis des années avant de comprendre cette anomalie. Ils sont presque tous
boursiers du gouvernement chinois. Et par un système de favoritisme, ce sont les enfants des
fonctionnaires africains qui ont reçu les offres de bourses chinoises. Donc ils leur offrent à leurs
enfants.
Sauf que pour ces derniers, le paradis c’est l’Europe ou les Etats-Unis d’Amérique et non la
Chine. Ils vivent donc, leur départ vers la Chine comme une punition, comme une malchance.
Pire, les chinois ne croient pas en Dieu. Voilà qu’ils sont obligés d’utiliser les chambres
d’étudiant pour organiser des messes clandestines pour remercier Jésus d’avoir reçu des non
croyants chinois leurs bourses d’étude.
Ce sont des africains perdus qui ne profiteront jamais de l’aubaine que représente la Chine. Parce
que personne ne leur a donné le manuel d’instruction pour neutraliser leur âme d’esclaves des
blancs.
En amenant les jeunes africains avec moi en Chine, je cherche à les sortir du système qui les
contrôle depuis leur naissance, pour leur montrer autre chose. Et pour beaucoup, l’arrivée en
Chine leur semble comme atterrir sur une autre planète, tellement la réalité de la vie en Chine
devient pour eux le vrai révélateur, le miroir qui leur permet de se voir en vrai pour comprendre
qu’ils étaient destinés en bonne foi à vivre et mourir esclaves et fiers de le rester.
Lorsqu’on connait la détermination que la Chine a déployée pour venir à bout de la prédation des
occidentaux et en même temps, on voit des leaders de partis politique d’opposition aller faire des
meetings politiques en Occident pour parler d’Afrique, avec son lot de suivistes tout aussi naïfs,
tous installés dans la logique de prophétie d’autodestruction, on comprend que l’heure est grave.
Quand on voit la grande crédulité avec laquelle des intellectuels africains se déclarent « chrétiens
» ou « musulmans », on a la preuve du grand déficit de la rationalité devant mettre l’Afrique sur
la route vers la libération des griffes de l’Europe habillées en émotivité déiste.
Pas surprenant qu’ils soient si nombreux ces docteurs africains, incapables d’écrire de façon
cohérente sur l’actualité hors de leurs pays africains d’origine.
Pourquoi sur les milliers de docteurs africains en France, aucun n’a écrit la moindre analyse sur le
phénomène des Gilets Jaunes ?
Pourquoi aucun des africains professeurs dans les universités américaines n’écrit la moindre
analyse sur les prisons américaines ?
La vérité est qu’à l’école des pauvres, on enseigne à exécuter les ordres et non à en donner. Car
pour donner des ordres, il faut maitriser la pensée complexe et surtout, la pensée critique. C’est ce
qu’on inculque aux étudiants de la prestigieuse Tsinghua Université de Pékin.
Comme beaucoup d’africains n’auront jamais la chance de fréquenter l’école des riches, j’ai pris
l’initiative de créer cette salle de classe virtuelle : ieg sur Facebook, depuis le 11 juin 2016, pour
tenter de leur enseigner gratuitement ce qu’on enseigne à l’école pour les riches.
Vivant en Chine depuis 1998, et connaissant comment les chinois avaient procédé à travers le
savoir pour venir à bout de l’impérialisme occidental, j’avais très vite compris que les africains
étaient formés pour s’installer dans une voie de garage, dans une impasse ne menant nulle part. Et
dans ces conditions, ils ne pouvaient remporter aucune bataille. Car avant de s’outiller pour livrer
la moindre bataille, encore faut-il savoir qu’on est en guerre et contre qui.
Dans mon pays le Cameroun, je suis devenu pour certains détracteurs, un imposteur, un escroc,
un sardinard ou un gombiste, parce que j'affirme que mon vrai frère ou ma vraie soeur n'est pas
cette personne, Bamileke comme moi, mais qui se déclare fièrement catholique, évangélique ou
pantécotiste. Mon vrai frère ou ma vraie soeur est cette personne Bassa, Beti, Fang, Sawa ou
Mudang qui honore ses ancêtres et non ceux des bourreaux et qui a compris que la souveraineté
du Cameroun, commencera avec la fierté de ce que nous sommes comme culture, comme
spiritualité ancestrale, comme peuple uni autour de notre terre sacrée.
De la crise post-électorale en Cote d'Ivoire en 2010 au soutien des terroristes en Syrie, qui sont
revenus faire les attentats à Paris en 2015, en passant par l'incompréhensible guerre contre la
Libye qui a ouvert la boite de pandore des terroristes islamistes dans tout le Sahel, mais aussi, vue
le comportement irrefléchi et irresponsable des Occidentaux à l'apparition du Coronavirus en
Chine, nous avons les preuves du fait que les européens ont démontré qu'ils sont
fondamentalement émotionnels, irréfléchis, à cause de leur déisme chrétien. Cela suggère aux
africains de se saisir de leur rationalité ancestrale évolutionniste, d'utiliser leur intelligence, pour
penser et organiser leur libération mentale d'abord et puis économique du continent africain.
Pour s’en sortir, les africains doivent avec urgence retrouver la rationalité de la spiritualité
évolutionniste africaine de base, très loin l’émotion rétrograde et fataliste de l’émotion chrétienne
et musulmane.
P.S : Cette leçon en 2 partie a été écrite avec l'aide de la benjamine (lycéenne) des enfants
Pougala (dont la photo est en couverture du tome-1 et 2). C'est ma façon à moi de préparer la
relève.
La Farce du procès de la CPI contre le Président Laurent Gbagbo " Ou la preuve du racisme, érigé
en système, des esclavagistes Blancs contre les Noirs.
Introduction
La torture que les noirs ont subie des blancs pendant 4 siècles de déportation dans les cales de
bateaux comme des animaux a pris dans les livres d’histoire, la dénomination presque poétique
de « traite négrière ». Par ce mot, on a humanisé ce qui est une atrocité animalesque.
Le premier bateau qui a transporté nos ancêtres vers les Amériques s’appelait : Liverpool
Merchant et il s’agit bien d’un bateau de guerre, qui le 3 Octobre 1699 a transporté 220 premières
victimes africaines vers Barbados selon les preuves conservées au NATIONAL MUSEUMS de la
ville anglaise de Liverpool par où sont passés, officiellement 1,6 millions de Noirs. Le plus grand
crime de toute l’histoire moderne contre l’humanité ne s’appelle pas « Crime » mais « Traite ».
Un bateau de guerre ne venait certes pas pour négocier quoi que ce soit. Car pour négocier, il faut
se parler, pour se parler, il faut pratiquer la même langue.
En quelle langue les bourreaux européens négociaient-ils la supposée « traite » avec leurs
victimes africaines ? Je suis curieux de savoir comment ces champions du Négationnisme
esclavagiste répondront à une telle question. Il s’agit d’un crime resté sans châtiment, d’un crime
resté sans responsable.
Et nous sommes très vite passés à autre chose comme si le traumatisme de cette violence dont
nous portons encore non pas les séquelles, mais la plaie ouverte, pouvait être oublié avec un coup
de chiffon.
Et c’est parce que nous avons donné cette impression à nos bourreaux d’hier qu’ils se permettent
aujourd’hui de changer la forme de torture et de choisir plutôt le symbole de notre puissance pour
nous réduire à néant. C’est dans ce cadre que s’inscrit la farce du procès en cour à la Cour Pénale
Internationale (CPI) contre un chef d’Etat africain arrêté en plein jour dans son palais présidentiel
comme le plus vulgaire des bandits. Du jamais vu !
Cette arrestation par la France d’un chef d’Etat africain avec un prétexte des plus farfelus de
conflit post électoral, d’un pays africain qui ne lui a jamais demandé les comptes de son très
lourd passé esclavagiste et colonial est un non-sens historique, avant même de dépasser toute
logique cartésienne, tout entendement rationnel.
Durant cette crise, il y a un député français qui va faire une déclaration à la presse, ce député
s’appelle François Hollande devenu ensuite chef d’Etat français. Il déclarait alors : « En Côte
d’Ivoire il faut sévir contre un dictateur afin de donner une leçon à tous les autres dictateurs
africains ».
Observez au passage que l’appellatif « dictateurs » est une exclusivité africaine. On parle de «
dictateur africain », mais vous n’entendrez jamais de « dictateur asiatique », « dictateur américain
» et bien sûr Hitler et Mussolini ne seront jamais appelés « dictateurs ». En tout cas, je n’ai jamais
entendu le nom Hitler accompagné de l’Épictète « Dictateur ». On l’appelle le « Nazi » et son
ami italien, le « Fasciste ». C’est nous qui croyons par erreur qu’il s’agit d’une insulte ou de deux
appellations négatives. Mais non, puisque ce sont les qualificatifs que chacun de ces 2
personnages avait choisis pour se définir lui-même. Voilà que pour définir les personnages les
plus odieux de leurs pays, ils choisissent plutôt des mots élogieux, qu’on fait passer pour négatif
et jamais le mot « dictateur ».
L'expression "Biens mal acquis" est une exclusivité africaine comme à signifier que l'esclave est
sous contrôle du maître et ne peut pas dépasser un certain seuil de possessions immobilières. En
d'autres termes, on est en train de dire aux dirigeants africains de ne jamais oublier qu'après tout,
quelque soit leur rang hiérarchique, ils ne sont que des esclaves. La preuve ? Un dirigeant
politique Saoudien ou Qatari peut acheter toute une rue de Paris qu'on serait plutôt là à lui mettre
le tapis rouge pour l'en remercier. Si c'est un Président africain, ce serait des biens mal acquis.
Emmanuel Kant
Il nait en 1724 à Königsberg et meurt dans la même ville allemande (à l’époque, la Prusse
orientale) en 1804.
Dans l’Introduction de son livre « Métaphysique des mœurs, Doctrine du droit » Kant définit le
droit comme étant « l’ensemble des conditions sous lesquelles l’arbitre de l’un peut être uni à
l’arbitre de l’autre selon une loi universelle de la liberté. ». Dans « Théorie et Pratique », il ajoute
une deuxième définition du droit : « Le droit est la limitation de la liberté de chacun à la
condition de son accord à la liberté de tous, en tant que celle-ci est possible selon une loi
universelle ».
Dans les deux définitions, Kant revient inlassablement sur un concept : « liberté universelle »
pour tous, avant d’évoquer le principe même de droit. Or pour qu’il y ait une liberté universelle,
il faut une parité de moyens pour y accéder, entre riche et pauvre, faible et puissant etc. A La
Haye, nous avons l’arbitre des Blancs qui ne s’est accordé nullement avec un quelconque arbitre
des Noirs et s’auto-désigne comme l’incarnation du droit. La procureur de la République
(Bensouda) qui pour être désignée à ce poste s’est rendue à Paris pour faire campagne, pour ce
motif, ne peut pas être considérée comme l’arbitre de l’Afrique. Elle est bien là parce qu’elle a
fait les yeux doux à la partie adverse. Selon Kant, ce qui se passe à La Haye, ne peut pas être du
droit. Mais un cirque, une farce.
Mais qu’est-ce qui était si fort dans les écrits de Hume, pour réveiller un grand professeur comme
Kant ?
Hume lui enseigne que nous ne devons croire que ce que nous avons de bonnes raisons de croire.
Pour Hume, tout ce que nous croyons savoir est un mélange entre l’impression et nos idées. Et
l’impression est une simple perception des choses en fonction de notre entourage, de notre vécu,
de nos expériences.
A cela, il faut ajouter la perception interne que sont les émotions. Mais pour Hume, nous sommes
capables tout de même de contrôler l’ensemble si et seulement si nous y ajoutons une complexité
de la pensée. Ceci doit nous permettre pour toute idée que nous avons de remonter à l‘impression
qui l’a générée. Kant s’en sert, pour sa théorie sur le droit.
En effet, c’est bien parce que chacun a sa propre perception interne et externe que pour
harmoniser la complexité de la pensée, il faut absolument que l’arbitre du riche s’unisse à
l’arbitre du pauvre, que l’arbitre du faible s’unisse à l’arbitre du puissant dans le respect
d’accepter tous les deux, de limiter la liberté de chacun pour faire triompher la liberté de tous,
selon une loi qui peut s’appliquer partout.
La perception interne (émotion) et externe (impression) des africains n’est pas la même que celle
ressentie par les européens, parce que nous n’avons pas les mêmes expériences, encore moins les
mêmes pensées qu’elles soient simples ou complexes. Voilà pourquoi un tribunal créé par les
européens (TPI) pour juger des africains pour des faits qui ont eu lieu en Afrique est une véritable
aberration. C'est un acte de racisme pur et dur.
C’est ce qui explique que les crimes dans le monde entier n’ont pas le même châtiment.
Par exemple en France, un homme qui tue son épouse, se retrouvant devant des juges hommes,
s’en sortira avec 7 ans de prison avec toutes les circonstances atténuantes avec des mots
laudateurs comme "crime passionnel", alors qu’aux Etats-Unis d’Amérique ou en Chine, ce
meurtrier serait condamné à mort. Point besoin d’aller trop loin.
Prenons 2 pays aussi proches que possible de la Haye, 2 pays du Benelux : les Pays-Bas là où est
séquestré le président Laurent Gbagbo et la Belgique.
Selon, M. Aebi et N. Delgrande, dans « Council of Europe Annual Penal Statistics – SPACE I.
Survey 2007 , Strasbourg, Conseil de l’Europe, 2009 », p. 62 (tableau 9), en 2007 en Hollande, il
n’y avait que 33,1% des personnes condamnées à des peines dépassant 3 ans alors qu’en
Belgique c’est bien 83,7% des prisonniers qui étaient en prison condamnés à de lourdes peines.
Peut-on en déduire que les Belges sont plus criminels que les Hollandais ? Bien sûr que non. La
réponse vient de Kant qui nous dit que le droit n’est au fond qu’un compromis entre deux parties
adverses, entre l’arbitre du criminel et celui de la victime. Aux Pays-Bas, ce compromis permet
de tenir en prison pour de lourdes pertes, seulement 33% des prisonniers alors qu’on a un taux
presque 3 fois plus grand en Belgique où la perception interne et externe donne droit à un autre
résultat.
A leur tour, mais sur la même lancée, Fr. Dünkel et S. Snacken dans leur livre intitulé « Les
prisons en Europe » publié en 2005 chez L’Harmattan, Paris nous font remarquer que les Pays-
Bas jusqu’en 1984 n’avait que 31 détenus pour 100.000 habitants alors que la Belgique avait 72
prisonniers pour 100.000 habitants. Mais avec les évènements du 11 septembre 2001 aux USA ,
l’assassinat du leader populiste Pim Fortuyn en 2002 et l’assassinat de Théo Van Gogh en 2004
vont changer radicalement la perception interne et externe des néerlandais et ils vont éprouver
une telle haine anti arabe que le droit va complètement changer dans sa sévérité. Le taux
d’incarcération va ainsi passer de 31% à 100% en 2003 et 113% en 2007. Tout est question de la
perception d’un peuple à un moment donné.
Pour avoir le droit, il faut donc avoir en même temps un peuple dont les variations de la
perception à travers les années vont déterminer quel type de justice on crée pour les fautifs.
La Cour Pénale Internationale qui juge le président Laurent Gbagbo est le compromis entre
l’Europe le bourreau des africains et elle-même qui s’érige en juge pour éviter de figurer un jour
sur le banc des accusés de la longue liste de violences et de souffrances qu’elle a perpétrées
contre l’Afrique, de la guerre de l’indépendance en Madagascar à celle d’Algérie en passant par
le Cameroun, rien que pour la France. Le Guide Libyen avait réussi à amener l’Italie à se repentir
de son passé colonial avec une indemnité de 5 milliards d’Euros en plus de la construction d’une
autoroute côtière reliant l’est et l’ouest du pays. La suite, on la connait : le bourreau pour ne pas
payer cette dette, a préféré aller détruire le pays de sa victime et aujourd’hui, la Libye est devenue
la terre des terroristes de tout bord.
CONCLUSION PARTIELLE
Le cirque du procès bidon contre un chef d’Etat africain en exercice est là pour satisfaire à quel
intérêt de l’Europe ? Je suis certain qu’eux-mêmes ne le savent pas. Et que dire de la coïncidence
de l’ouverture de ce pseudo procès et la mainmise de la Chine sur la plus grande entreprise
européenne de semences Sygenta avec une enveloppe de 43 milliards de Dollars ?
C’est-à-dire qu’au moment où la Chine annonçait au monde d’être celle qui va demain décider de
quel genre de courgette les européens auront dans leurs plats, de quels pesticides ils retrouveront
dans leur vin Bordeaux ou sur leurs fraises, les européens étaient hors-sujet, en train de perdre du
précieux temps avec nous qui ne comptons rien, dans un procès sans aucun enjeu, sans le
moindre impact stratégique sur la montagne de problèmes de chômage et de misère urbaine qui
hantent en ce moment l’Europe. C’est un peu comme une équipe de football est en train
d’encaisser des cartons de buts à domicile et plutôt que de s’entrainer pour éviter que cela
deviennent un rituel macabre, passe son temps à crier fort sur les petits joueurs de l’inter-quartier
qui de toutes les façons, n’avaient aucune intention de passer en série.
L’Europe est comme cette personne qui au moment où on cambriole sa maison, est tellement
occupée à torturer le chat du voisin et salir sa pelouse qu’elle semble ne rien entendre du bruit du
déménagement de ses propres meubles. Au moment où l’Europe perdait le temps pour humilier le
président Laurent Gbagbo à La Haye, les agriculteurs bretons occupaient les autoroutes françaises
pour protester contre la faillite de leur secteur d’activité, mais au même moment, la Chine tordait
le bras à Monsanto devenait l’entreprise qui le plus allait décider depuis Pékin de ce que ces
agriculteurs devront désormais cultiver.
Un nouveau jour est en train de se lever et sort finalement les africains de la longue nuit de la
violence européenne.
La Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie sont là pour apporter un correctif d’un monde injuste et
violent que ses inventeurs semblaient utiliser pour nous tenir en laisse. La jeunesse africaine a la
chance d’assister en direct au cinéma à travers lequel l’Occident est en train de montrer son vrai
visage à la Haye, de nous donner les leçons sur les droits de l’homme et de nous prouver là à
l’inverse qu’il est incapable de l’appliquer à leurs victimes africaines. De longues années de
détention provisoire c’est-à-dire, sans procès, pour soit disant faire la justice pour des morts
africains de la crise post-électorale de 2010. Chaque africain qui assiste à ce cirque doit se poser
une question très simple : les morts 1200 africains de Côte d’Ivoire sont-ils plus importants aux
Européens que les 5000 morts européens de la crise politique en Ukraine ? Et si la réponse est
non, pourquoi n’y a-t-il pas un procès pour apporter la justice aux morts ukrainiens ? Et que dire
des tueries que fait Israël en Palestine ? Cette dernière est pourtant même de la Cour Pénale
Internationale.
La vérité est qu’il n’y a aucun procès à la Haye, mais un vrai cirque utilisé comme prétexte pour
montrer à tous les noirs d’Afrique que même si l’Europe est en déclin, elle reste toujours la
maîtresse de l’Afrique et peut décider à tout moment de quelle rébellion naitra dans quel pays et
pendant combien de temps. Le cas de la Côte d’ivoire doit faire réfléchir ceux qui ont le cerveau
pour le faire.
QUELLES LEÇONS POUR L’AFRIQUE ?
La torture que subit le Président Laurent Gbagbo durant ces 5 années de séquestration et de
détention provision est un martyr pour tout africain capable de prendre conscience des vrais
enjeux du monde. C’est pour nous tous qu’il porte le poids de cette humiliation.
Nous pouvons décider de tourner la tête ailleurs pour ne pas voir ce qui se passe sous nos yeux, et
tenter de vivre dans un monde virtuel dans lequel le Noir serait respecté comme simple humain.
Mais, notre silence face au sadisme occidental d’un procès qui n’avait pas droit de se tenir, parce
que si un chef d’Etat est responsable de ce que fait son armée, Georges Bush et Barack Obama
devraient répondre en premiers de toutes les tueries des Marines en Irak et en Afghanistan.
Cela voudrait dire qu’il faudrait revoir toutes les théories sur la responsabilité individuelle et
collective de tous ceux qui incarnent l'autorité politiques et administrative devant les crimes
avérés ou supposés de l’armée sous leurs responsabilités. Mais cela ne peut pas se limiter qu’à
l’Afrique.
Commençons donc par l’Ukraine où à ce jour, personne ne sait qui a abattu un avion de ligne
Malaisien au-dessus de ce pays en guerre civile, alors que les américains nous avaient promis les
photos de leurs satellites espions. Mais rien de tout cela se fera parce que ce ne sont pas les Noirs
qui sont les acteurs sur ce théâtre de guerre.
A quand un procès international contre Daesh (l’Etat Islamique) ? Shutt !!! Il ne faut pas parler
trop fort, leurs crimes sont moins importants que ceux dont est accusé sans vergogne le président
Laurent Gbagbo.
Mais ce pseudo procès aura pour le moins le mérite de réveiller de leur long sommeil dogmatique
ces africains qui croyaient naïvement à l’universalisme du droit.
La mathématique ou l'Arithmétique n'est pas une opinion, mais un fait, une logique vérifiable et
démontrable.
Vendredi 20 decembre 2019 : Visite du couple présidentiel français Macron en Cote d'ivoire.
Regardez bien cette photo. C'est le symbole des relations entre la Cote d'Ivoire et la France.
2 Blondes,
1 Blond
1 Noir
Selon vous les intérêts duquel des 2 pays sera le plus défendu par ces 4 personnages ?
A Monaco, les journaux européens ont fêté le jour où il a été annoncé que le premier enfant du
Prince avec une hotesse togolaise ne sera jamais regnant à Monaco.
Pourquoi les africains voient comme un trophée l'union avec les européens alors que partout
ailleur c'est le contraire ?
Pensez-vous que ce n'était qu'un pur hasard si à la sortie de la colonisation, la quasi totalité des
intellectuels africains à qui la France a cédé le pouvoir avaient des épouses françaises ?
Voici comment pour protéger le vaccin d'un couple de la diaspora turque d'Allemagne (vaccin
Pfizer-BioNTech) Merkel déclenche la fronde généralisée de Quatorze pays de l’Union
EUropéenne contre Astra Zeneca
En Janvier 2020, un Coronavirus dénommé Covid-19 est officiellement signalé par les autorités
chinoises. La ville chinoise de Wuhan est confinée. Les occidentaux décident de rappatrier leurs
citoyens, critiquant la Chine d’avoir pris une décision dictatoriale de confirnement selon eux non
justifiée. Le problème est que ces citoyens sont déjà contaminés. Et c’est comme cela que le virus
va quitter la Chine pour envahir le monde.
Pfizer et les autres entreprises parmaceutiques américaines décident de rechercher un vaccin pour
sauver la seule race blanche. Pour y parvenir, ils vont faire le choix d’un vaccin qui doit se
conserver à -70°c. D’autres vont suivre le même exemple, en plus du prix des 2 doses à près de
70 dollars.
Condition : pour vendre au prix coûtant aux pays riches, ces derniers doivent s’engager d’en
offrir les 20% gratuitement aux pays les plus pauvres.
En Avril 2020, le Royaume Uni est le premier à accepter les conditions des 2 scientifiques,
chercheurs de l’Université de Oxford. Et passe commande de 400 millions de doses alors qu’elle
a une population de 46 millions d’habitants.
En Août, c’est au tour de l’Union Européenne à commander la même quantité : 400 millions de
doses.
En Janvier 2021, Astra Zeneca affirme qu’elle ne peut plus livrer l’Union Européenne, ni les
quantités, ni le delai annoncé, parce qu’elle doit d’abord livrer les 400 millions de doses achetées
3 mois avant par le Raoyaume Uni. L’Union Européenne s’insurge.
Avant la cabale anti AstraZeneca de ces 3 jours, il y a 2 mois, il y a déjà une fronde contre Astra
Zeneca, mais pas sur la qualité des vaccins, mais sur le fait que le gouvernement britannique
ayant décidé que toute la production des vaccins Astra Zenca ira d’abord vacciner les
britanniques, c’est la commission Européenne qui s’insurge. Et les journaux prennent le relai des
insultes contre Astra Zeneca.
Voici la une du quotidien français l’Opinion du 28 janvier 2021, il y a moins de 2 mois, lorsque
le vaccin britannique était plutôt adulé :
Mathieu Solal journaliste à l’Opinion s’insurge du fait que la Commission Européenne ne se fait
pas suffisamment respecter par Astra Zeneca et parle même de « Coup Bas » de cette dernière,
qui est incapable de livrer toutes les doses commandées par l’Europe.
On dirait que je me retrouve dans nos bagarres entre pauvres dans notre ghetto du quartier 10 de
Nkongsamba, parce qu’un nouveau arrivant à la fontaine, ne veut pas mettre son sceau dans
l’ordre de la longue queue qui nous faisait attendre même 3 heures notre tour pour puiser à peine
10 litres d’eau.
Et non, on n’est pas à Nkongsamba. Le journaliste avec son ton guerrier se trouve à Paris et
accuse Bruxelles de ne pas suffisamment montrer les muscles pour se faire respecter par les
étudiants de l’Université Oxford, pour lui livrer toutes les doses du vaccin anti-covid-19
commandées.
Solal écrit :
"Les Faits : Des responsables de la Commission européenne, des Etats membres et du laboratoire
AstraZeneca devaient se retrouver mercredi (27/01/2021) soir à Bruxelles pour une troisième
réunion d’urgence, suite à l’annonce de la réduction des livraisons de vaccins aux Vingt-Sept. Le
traitement conçu par le laboratoire britanno-suédois devrait être autorisé vendredi (29/01/2021)
par l’Agence européenne des médicaments.
« Les laboratoires pharmaceutiques et fabricants de vaccins ont des obligations morales,
sociétales et contractuelles qu’ils doivent assumer. L’idée selon laquelle l’entreprise ne serait pas
tenue d’honorer ses engagements (de livraison) n’est ni correcte, ni acceptable » s’est emportée
mercredi Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la Santé, au cours d’une conférence de
presse dédiée au scandale AstraZeneca.
Oui, vous l’avez bien lu comme moi, Solal cite Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la
Santé, qui au soir du 27 janvier 2021, parle déjà de « Scandale AstraZeneca », mais non pas pour
la qualité des vaccins, mais parce que le laboratoire a annoncé être incapable de livrer aux 27
pays de l’Union Européenne, toutes les doses commandées.
Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les États membres et la
Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept.
Ses justifications ont été jugées «insatisfaisantes» et une autre rencontre était prévue mercredi
soir. Un haut responsable européen a assuré mercredi matin à l'AFP qu'AstraZeneca s'était
«retiré» de la réunion, une information confirmée à la mi-journée lors d'une conférence de presse
par une porte-parole de la Commission européenne.
(…)
Le torchon brûle, à propos de ces retards, entre le groupe britannique et l'UE, déjà à cran après
des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et
ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.
Bruxelles conteste les explications fournies par le PDG du groupe, Pascal Soriot, dans un
entretien accordé mardi (26/01/2021) à plusieurs quotidiens européens, et dément notamment le
principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques. «L'accord
britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé
que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au
Royaume-Uni», déclare M. Soriot dans cet entretien.
Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses
du vaccin AstraZeneca/Oxford, «il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient
une option pour l'Europe, mais seulement plus tard», précise le Français. Dans un passage publié
par le quotidien italien La Repubblica, le patron insiste: «Nous ne sommes aucunement engagés
auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit : on fera de notre mieux,
mais sans garantie de réussir». «L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni
alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit : on fera de notre mieux, mais nous n'allons
pas nous engager contractuellement», observe-t-il.
Des propos qui ont fait réagir Bruxelles : «Nous contestons nombre d'éléments de cette interview,
y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul
Royaume-Uni. Ce n'est pas exact», a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE. «Sur l'idée de
'faire de son mieux': le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De
telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux
capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni», insiste-t-il. «Nous avons une relations
contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se
pose», a également insisté une porte-parole de la Commission européenne.
C’est au debut du mois de mars 2021, qu’on a compris pourquoi l’Union Européenne s’était
insurgée contre le retard annoncé dans la livraison des doses de AstraZeneca.
En, s’accaparant les 400 millions de premières doses, alors qu’il n’a que 46 millions d’habitants,
le Royaume Uni a utilisé l’instrument du Vaccin pour s’imposer au niveau mondial en distribuant
aux pays du Sud les lots de ses 400 millions de doses, au moment où l’Union Européenne avait
du mal à trouver les vaccins pour ses 500 millions d’habitants.
Ainsi, c’était humiliant de voir les chefs d’Etat africains se vacciner, alors qu’en Europe, il n’y a
toujours pas assez de vaccins, repoussant à plus loin, le jour où on pourra retourner à ouvrir les
restaurants, les bars, les cinémas, les concerts, les stades de football etc.
Ce qui a le plus fait grincer les dents en Europe en général et en Allemagne particulier, qui est le
vrai instigateur de toute cette grogne anti Astra Zeneca, c’est de voir les pays africains où le virus
est le moins présent, commencer à se vacciner alors que les pays comme l’Italie qui ont dépassé
la barre des 100.000 morts se retrouvent sans solution alternative, à partir du moment où le
nouveau président américain Joe Biden a décidé de mettre comme priorité des usines américaines
de vaccin, le peuple américain à vacciner avant d'exporter toute dose de vaccin.
Ainsi à ce jour, 76 millions d’américains ont déjà été vaccinés. C’est la course à qui sera le
premier à retourner à la vie d’avant. Et tous sont conscients désormais que sans le vaccin, il n’y a
pas d’autres options.
La réponse la plus crédible nous est donnée ce soir du 17/03/2021 par communiqué officiel de
l’OMS qui nous dit que les anayses de tous les cas incriminés n’ont apporté aucune preuve du
lien avec le vaccin.
Le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a écrit dans le tabloïd The Sun de ce mercredi
17/03/2021 ceci :
«Il n'y a pas de preuves que ces vaccins ont causé des caillots», « ce n'est pas seulement mon
avis, mais celui du régulateur britannique, le MHRA, de l'OMS et de l'Agence européenne des
médicaments (EMA) ».
La réponse nous est aussi donnée par 3 journalistes français dans le quotidien Le Figaro, du 15
mars 2021 (avant-hier). Il s’agit de : Arthur Berdah, Anne-Laure Frémont et Soline Roy.
Ces 3 journalistes ont analysé l’ensemble des documentations qui attesteraient de la dangérosité
de Astra Zeneca et surprie : Il n’existe à ce jour, aucune preuve documentée que les douleurs,
coagulation de sang etc. qu’on signale dans les pays européens sont attribués au vaccin. Le seul
lien qu’ils ont pu trouver, c’est celui de la chronologie. C’est-à-dire que la seule preuve qu’on
apporte est de dire que ces gens ont eu cela après un vaccin Astra Zeneca.
Pour que vous pussiez bien comprendre l’absurdité de ces suspensions, je vais prendre un
exemple :
En France les sapeurs-pompiers du département des Bouches-du-Rhône, décident avant-hier,
lundi le 15 mars 2021, de suspendre la vaccination de leurs personnels après l’hospitalisation
d’un pompier pour une arythmie cardiaque. Et comme tous les pompiers avaient été vaccinés
pour la première injection d’AstraZeneca, 48 heures avant, on a déduit que donc, c’était à cause
du Vaccin.
Pour qu’on puisse attribuer les raisons de cette arythmie cardiaque au Vaccin AstraZeneca, il
faudrait le concours de 2 circonstances :
1) Que la vaccination contre le virus du Covid-19 protège aussi contre les arythmies cardiaques.
Et dans ce cas, on s’attendrait que tous ceux qui doivent mourir de crise cardiaque dans les
prochains jours ou prochaines semaines en soient protégés après la première injection du vaccin
Astra Zeneca
Avant de répondre à cette question, parlons de qui a débuté la psychose avant de voir le
pourquoi.
Jeudi 11 mars 2021, le Danemark est le premier pays à déclencher la suspension les injections du
vaccin Astra Zenaca.
Puisque nous avons vu plus haut qu’à ce jour, il n’existe aucun lien entre les accusations
apportées et le vaccin lui-même, pourquoi le Danemark pouvait aller si vite contre Astra Zeneca ?
La réponse est celle de la rivalité et de la jalousie entre deux voisins, le Danemark et la Suède.
Car par raccourci, nous parlons du vaccin britannique, mais en réalité, il s’agit d’un vaccin
britannico-suédois.
Est-ce que la fronde actuelle contre Astra Zeneca est ce que suggérait Solal à la Comission
Européenne, ce qu’elle a trouvé de levier pour se faire respecter ?
Et si grâce à cette manœuvre, la conséquence est que tous les pays qui devaient être livrés par
Astra Zeneca annulaient leurs commandes, la Comission Européenne ne pourrait-elle pas
finalement avoir suffisamment de doses pour vacciner au plus vite les populations des 27 pays
européens où il n’existe aucun producteur de vaccin anti-covid-19 ?
On a constaté l’apparition de beaucoup de groupes de lobby européens qui font des vidéos pour
expliquer aux africains pourquoi ils doivent se méfier et refuser les vaccins anti-covid-19. Si la
majorité d’africains disent ne pas aimer ce vaccin, les doses initialement prévues pour le
continent africain pourront être re-dirigées vers les pays européens en mal avec la crise du Covid-
19.
Il y a un autre gagnant de cette fronde, n’est-ce pas Pfizer qui vient de capitalier à la bourse 15
milliards de dollars sur son vaccin ARM, pour plus contesté que le classique de Astra Zeneca ?
Dans les lignes qui suivent, je vais vous démontrer qu’en Géostratégie et dans la Guerre
Economique, les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent en apparence.
Dimanche soir 14 mars 2021, le premier ministre français, Jean Castex sur Twitch déclare :
« Sans AstraZeneca, « on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront
moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps ».
2 jours après, le 16 mars 2021, sans raison apparente, la France suit l’Allemagne pour suspendre
Astra Zeneca, mais pour quelle raison ?
Depuis plusieurs jours, le vaccin AstraZeneca est dans la tourmente : le sérum du laboratoire
suédo-britannique est accusé de favoriser l’apparition de caillots sanguins chez certaines
personnes qui en ont bénéficié. Lundi 15 mars, la France a donc décidé de suspendre son
utilisation, quelques heures après l’Allemagne. Une façon pour le gouvernement de ne pas
s’isoler de son « principal partenaire européen », comme l’ont confié plusieurs sources à
franceinfo.
« Une façon pour le gouvernement de ne pas s’isoler de son « principal partenaire européen » ?
Où se trouve-t-on là ?
Pendant que les gens meurent tous les jours, des politiciens d’une médiocrité légendaire sont en
train de jouer au cache-cache, et au « qui perd gagne », On dirait qu’on a à faire aux gamins de la
maternelle dans la cour de recréation.
L’hebdomadaire français de droite, continue à nous montrer à qui on a à faire, à des nuls :
Le 25 janvier 2021, alors qu’on n’a même pas encore autorisé le vaccin Astra Zeneca dans
l’Union Europenne, c’est-à-dire 2 jours avant la rencontre houleuse du 27 janvier 2021 entre les
dirigeants de la firme pharceutique et les dirigeants de l’exécutif européens à Bruxelles, qui
accuse Astra Zeneca de ne pas respecter ses engagements pour livrer toutes les doses
commandés, c’est le gouvernement allemand, sans aucune preuve, sans avoir jamais testé le
vaccin de Astra Zeneca, qui déclare qu’il n’est efficace qu’à 8% sur les personnes de plus de 65
ans.
Ce jour là, le journal Bild Zeitung et le quotidien économique Handelsblatt avaient affirmé lundi
soir 25 janvier 2021 que le gouvernement allemand doutait de l'efficacité du vaccin contre le
Covid-19 d'AstraZeneca, développé avec l'université d'Oxford, sur les personnes âgées de plus de
65 ans. Selon Handelsblatt, qui se réclame de sources gouvernementales, Berlin table sur une
efficacité de 8 % pour cette classe d'âge.
Bild Zeitung, également sous couvert de sources gouvernementales, avait écrit ce jour là que : «
la coalition d'Angela Merkel s'attendait à ce que le vaccin AstraZeneca/Oxford, qui devrait
recevoir dans 4 jours, vendredi 29/01/2021, le feu vert réglementaire de l'UE, ne soit pas
homologué pour les plus de 65 ans »,
Souvent en Afrique, certains intellectuels nous citent l’Europe en exemple de démocratie où tout
fonctionnarait tellement bien que l’Afrique devrait se limiter de copier. Voilà ce qu’on appelle
coup-bas du gouvernement du pays le plus puissant de l’Union Européenne, qui fait des
conjectures, des affirmations sans fondement, on dirait des saoulards qui se sont retrouvés dans
un bar à l’heure de la fermeture et qui ne savent pas où aller et font leurs derniers commentaires
avant de rentrer vomir sur leurs lits plus tard. Mais avant, il faut qu’ils sortent les anticipations
verbales de la diarhées qui grogne en eux. Voilà ce que je pense de cette sortie des médias
allemands.
QUE REPOND ASTRA ZENECA POUR CE PREMIER COUP BAS VENU D’Allemagne ?
Dans ce communiqué, le laboratoire britannique, dont le vaccin à ce moment là, est déjà autorisé
et largement déployé au Royaume-Uni, explique avoir publié en novembre 2020 des données
scientifiques, dans la revue The Lancet, « démontrant que les personnes âgées ont montré de
fortes réponses immunitaires au vaccin, 100 % d'entre elles ayant généré des anticorps
spécifiques après la deuxième dose ».
Voilà, quelqu’un fait sa chose, il publie les détais de ce qu’il a fait. Le Royaume Uni qui est déjà
en train de l’utiliser massivement sur ses populations ne s’est pas plaint. Mais voilà un pays qui
devrait attendre sagement son jour de livraison, qui chahute et dit du n’importe quoi, sans aucune
preuve. Et ce quelqu’un est le pays le plus peuplé et le plus riche de l’Union Européenne, c’est
l’Allemagne.
Je ne sais pas. Mais ce que je sais, est que le vrai propriétaire des vaccins de Pfizer
c’est BioNTech, une entreprise allemande.
Ce n’est pas une simple supposition, le vaccin qu’on attribue à Pfizer est en fait l’œuvre d’un
homme, un médécin de la diaspora turque en Allemagne.
Il s’appelle Uğur Şahin, né le 12 septembre 1965 en Turquie, à Alexandrette. Il est médecin et
chef d'entreprise, avec aujourd’hui, la nationalité allemande.
Depuis 2006 Uğur Şahin est professeur d'oncologie à la 3e clinique médicale de l'université
Johannes-Gutenberg de Mayence. En 2008, avec son épouse Özlem Türeci elle aussi d’origine
turque, mais avec un passeport allemand, crée la société de biotechnologie BioNTech.
Uğur Şahin est convaincu qu’on peut soigner le cancer en modifiant nos gènes. C’est à ce la que
se dédie son entreprise BioNTech. Mais il n’a pas beaucoup de succès, puisqu’il lui manque
l’argent pour mener à bien mes recherches.
Mais, entre 2000 et 2001, il travaille à l'hôpital universitaire de Zurich où il fait la connaissance
de 2 collègues : Rolf M. Zinkernagel et Hans Hengartner que nous allons retrouver parmi les
membres fondateurs de BioNTech.
Rolf Martin Zinkernagel, est né le 6 janvier 1944 à Riehen (canton de Bâle en Suisse). Professeur
d'immunologie à l'université de Zurich, il est le 24ème suisse à recevoir un prix Nobel, qu’il
obtien en 1996. C’est le prix Nobel de médecine. Il est félicité pour avoir découvert : « le
système de reconnaissance par le système immunitaire des cellules infectées par des virus ». Il le
partage avec l'Australien Peter Doherty.
Uğur Şahin veut identifier les molécules cible (antigènes) pour différents types de cancers pour
chercher à créer des vaccins contre le cancer utilisant l'ARN, pour déclencher une réaction du
système immunitaire.
Arrivée aux États-Unis, la biochimiste est recrutée par la prestigieuse université de Pennsylvanie.
Mais les travaux de la chercheuse y sont méprisés et elle est rapidement placardisée, comme elle
le dit elle-même :
"J'étais sur le point d'être promue et ils m'ont rétrogradée. Ils s'attendaient à ce que je claque la
porte. Mais à bien y réfléchir on doit se demander ce qu'on peut apporter, c'est la seule façon de
ne pas gâcher sa vie"
En janvier 2021, c’est avec elle que Uğur Şahin crée son vaccin ARN anti-Covid-19 en
seulement un week-end, comme il l’affirme lui-même. Après ses tests concluants, le 1er mars
2020, il appelle Kathrin Jansen, une virologue allemande, responsable de la recherche et du
développement des vaccins chez Pfizer.
La suite, on la connait.
Le Royaume Uni quitte l’Union Européenne, donc ne fait plus partie des pays pour commander
en groupe le vaccin de Pfizer. Mais comme un caillou dans la chaussure, arrive avec son vaccin,
de l’Université de Oxford, qui contrairement au vaccin allemand baptisé Pfizer, il utilise le
système classique, se conserve mieux et coute 10 fois moins cher.
Et voilà comment la fronde initiale non justifiée contre Astra Zeneca arrive de la Chancellerie
Allemande. Et bien entendu, personne n’est dupe du fait que le Danemark n’est que le pion utilisé
par l’Allemagne pour déclencher la deuxième fronde anti Astra Zeneca.
En effet, le 11 mars 2021, le Danemark suspend l'utilisation du vaccin à la suite de problèmes liés
à la formation de caillots sanguins. D’autres quinze pays dont quartorze de l’Union Européenne
vont suivre dès le lendemain. Il s’agit de la Norvège, l'Autriche, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie,
le Luxembourg, l'Islande, la Bulgarie, l'Irlande, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suède. Et puis,
l’Italie, le Portugal et puis la France qui ferme la marche le 15 mars 2021.
Nous verrons dans la troisième et dernière partie comment tout cela va se terminer, de simples
gesticulations des pays en perte de vitesse. La Grande Allemagne qui crée le désordre contre un
laboratoire britannique pour protéger une entreprise appartenant à un couple de turques et leur
collaboratrice hongroise.
Nous irons du coté de la Russie et de la Chine, pour mieux comprendre pourquoi tant d’agitation
des européens.
D’ici là, lisez, méditez et prenez du recul devant toutes les informations, même celles que je vous
fournis moi-même. Il faut tenir intacte votre capacité de raisonnement, sans laquelle, le système
de manipulation des masses fera de vous une simple chair à canon.
On vient de voir l''exploit d'un couple de la Diaspora turque en Allemagne qui a mis au point le
Vaccin le plus utilisé en Occident pour l'instant. Mais où est la diaspora africaine en Allemagne,
aux Etats-Unis, en France au dela des discours creux sur la démocratie en Afrique ?
L’Afrique n’est pas une exception dans l’humanité. Si nous n’avons pas été touchée lourdement
comme les autres pays, c’est tout simplement parce que nous sommes le continent avec le plus
grand pourcentage de jeunes qui par définition, sont moins touchés dans le monde par le COVID-
19. Il faut ajouter à cela le fait que ceux qui devaient mourir de Covid-19 à la même proportion
que les européens sont déjà morts dépuis, de paludisme, de dysanterie, de Ebola etc.
Mais si nous ne voulons pas nous retrouver encore avec le Covid-19 dans 5 ans alors que cela
aura disparu partout dans le monde, comme le paludisme qui existait en Europe encore dans les
années 1900, nous devons être à la page de la course scientifique au vaccin comme les autres
nations.
Je suis content de savoir que les pays africains n’ont pas cédé à la panique suscitée par les 14
pays de l’Union Européenne. L’Ethiopie a annoncé le 17 mars 2021 de continuer la vaccination
de ses 2 millions de dose de Astra Zeneca déjà reçues. Le Sénégal a aussi informé par la voix de
son président Macky Sall de continuer la vaccination avec les 300.000 doses reçues et attend un
million pour les prochaines semaines.
Non, ce n’est pas vrai qu’il y a les potions africaines contre le Coronavirus, parce qu’aucun virus
ne meurt à cause des plantes. Puisqu’un virus ne vit que dans un autre corps vivant, si la tisane
malgache allait être efficace, cela voudrait dire, tuer avec le virus, le corps qui l’abrite. Voilà
pourquoi on recourt au vaccin, pour agir dans le corps avant l’arrivée du virus. Pas après. Après,
quand le virus est déjà là, il ne vous reste que 2 options : attendre de guérir seuls avec une
bouteille d’osygiène ou attendre de crever. Tout ce qui s’en éloigne n’est que du pur
charlatanisme. Et attribuer la médécine africaine au charlatanisme est une insulte au savoir
séculaire des plantes de nos ancêtres, qui avaient compris sans savoir les nommer que les plantes
étaient efficaces contre les bacteries, mais pas contre les virus.
La guerre des vaccins a commencé - voici comment la a Chine profité de la guéguerre de 15 pays
de l’Union Européenne contre Astra Zeneca, pour mettre un K.O à l’Occident : dépuis le 15 mars
2021, pour entrer en Chine, il faut avoir reçu au moins une injection d’un vaccin chinois
La guerre des vaccins a commencé - voici comment la a Chine profité de la guéguerre de 15 pays
de l’Union Européenne contre Astra Zeneca, pour mettre un K.O à l’Occident : dépuis le 15 mars
2021, pour entrer en Chine, il faut avoir reçu au moins une injection d’un vaccin chinois de Jean-
Paul Pougala CAMEROUN Lundi 22 mars 2021, mort de Paul Eric Kingue (55 ans), maire de la
Commune de Njombé – Penja, et Président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun
Nouveau (MPCN), des suites de maladies, proablement du Covid-19. Lors de l’élection
présidentielle d’octobre 2018. Paul Eric Kingue était le directeur de campagne du candidat,
Maurice Kamto, président national du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun).
CONGO Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat aux élections présidentielles de dimanche 21 mars
2021 a contracté le Covid-19 durant la campagne électorale. Testé positif au coronavirus
vendredi 19 mars 2021, il prend l'avion médicalisé venu de Paris le chercher à Brazzaville
dimanche après-midi, Kolélas meurt ce lundi 22 mars 2021 à Paris en France, à l’âge de 61 ans.
TANZANIE Le présent tanzanien John Magufuli, disait que : Le coronavirus, c'est le diable !
John Magufuli était le président dont toute l’Afrique rêvait, capable de faire le bras de fer avec
les multinationales minières pour obtenir plus de ce qu’elles payaient d’habitude, mais aussi, prêt
à licencier en direct à la télévision, des fonctionnaires absenteistes ou corrompus. Mais le
Président avait une faiblesse : il était chrétien, catholique. Il avait la foi dans l’irréel divin plutôt
que dans le réel palpable, scientifique. Et c’est cette faiblesse émotionnelle qui va causer son
déccès, il y a 5 jours, le 17 mars 2021. Tout va bien pour John Magufuli, jusqu’en janvier 2020,
lorsque le Covid-19 est parti de Chine pour envahir le monde entier, en Tanzanie, le président
Magufuli n’y croyait pas trop. Le confinement n’était pas son affaire. Et il n’a jamais confiné les
gens en Tanzanie. Et puis quand on a eu les premiers cas de contaminés, il a suggéré aux
populations de se rendre en masse dans les églises et les mosquées pour prier. "Le coronavirus,
qui est un démon, ne peut pas survivre dans le corps du Christ... Il brûlera instantanément",
disait-il en très croyant chrétien catholique. Et, mercredi le 17 mars 2021, le président tanzanien
John Magufuli est décédé à l'âge de 61 ans, des suites de complications cardiaques, très
probablement dues à une contamination au Covig-19 dans un hôpital de Dar es Salaam
ZIMBABWE Mercredi 27 janvier 2021, en une seule journée, le Zimbabwe enterrait trois de ses
« héros nationaux », trois ministres morts en une seule semaine. Il s’agissait du ministre des
affaires étrangères, Sibusiso « SB » Moyo, 61 ans, mort du Covid-19, le 20 janvier. A peine 2
jours plus tard, le 22 janvier 2021, c’était le ministre des transports, Joel Biggie Matiza, âgé de 60
ans, qui mourrait lui aussi du Covid-19. La semaine précédente, c’était la ministre des affaires
provinciales du Manicaland, qui succombait de Covid-19. La même semaine, c’est un ancien
ministre de l’éducation qui rendait l’âme pour le même motif : Covid-19. Ils avaient tous deux
choses en commun : ils étaient membres du gouvernement zimbabween, et ils croyaient tous à
une potion magique, une tisane ou une plante africaine qui protegeraient les africains du Covid-
19. OU SONT LES SCIENTIFIQUE AFRICAINS ? Le Centre national de recherche en
epidémiologie ou l'institut Gamaleïa, fondé en 1891 qui produit le vaccin le plus utilisé du
moment, le vaccin russe Spoutnik V est baptisé à la mémoire de Gamaeïa, ce russe de la diaspora
qui ne va séjourner à Paris qu’un seul an, en 1888, le temps de convaincre son professeur, Louis
Pasteur de devenir son mentor. Et il retourne dans sa ville natale de Odessa dans l’alors Royaume
de Russie où il va avec l’aide de Pasteur, développer le premier vaccin russe contre la rage.
Aujourd’hui, les scienfiques africains sont plutôt fiers de clamer à leurs compatriotes au pays
combien ils sont devenus importants en travaillant pour la Nasa, pour Pfizer, pour Siemens et à
aucun moment ils ne se rendent compte qu’en restant en Occident, ils se sont eux-mêmes effacés
de la liste des faiseurs d’histoire. La conséquence est que tous les continents ont aujourd’hui leurs
vaccins, sauf l’Afrique qui n’a rien. Même l’Amérique du Sud qu’on croit l’égale de l’Afrique a
ses propres vaccins, avec Cuba qui à lui tout seul a inventé 4 vaccins classiques contre le virus
Covid-19. Les africains qui sont en retard sur tout sont aussi Hors Sujet sur toutes les
thématiques. Et même cette fois-ci, ils se précipitent à répondre à une mauvaise question. Et
pourtant, la question de départ était simple : Où est ta part de vaccin ? Où est le vaccin africain ?
Où sont nos vaccins ? Et savez-vous quelle réponse ils donnent en chœur ? A cette question, les
africains répondent presque tous : Je ne veux pas être vacciné, je ne veux pas votre vaccin, vous
allez tous nous tuer avec votre vaccin ! Voilà les réponses des gens perdus, à une question
pourtant si simple. Pour l’instant, beaucoup d’africain ont une réaction de panique contre les
vaccins anti-covid-19, alors que c’est la seule bouée de sauvetation dans le court terme. Ce sont
des gens troublés, ils partagent entre eux, les mêmes pulsions et les mêmes phobies. Il est naturel
que pour eux, le déni est un mécanisme de défense naturel. Croire qu’ils seront imunisés contre le
Covid-19 uniquement parce qu’ils sont des africains, est un comportement irresponsable qui ne
correspond à rien de logique. OU EST LA SOLUTION AFRICAINE DANS TOUT CA ? Avec
l’exemple des politiciens les plus en vue, nous venons de voir que ce n’est pas vrai qu’on ne
meurt pas de Covid-19 en Afrique. Et où se trouvent les solutions cogitées par les africaines
devant le mal qui ne débute que dans la 3ème phase à nous décimer ? Quand on regarde dans la
rue, ici au Cameroun, comme un peu partout en Afrique, on dirait que, la pandemie en cours ne
les concerne pas. Ils ne savent pas qu’on n’a pas à ce jour, des soins suffisamment efficaces pour
prendre la liberté de ne pas respecter les mesures de barrière physique. Ils sont convaincus que la
médecine traditionnelle africaine peut faire des miracles contre toutes les maladies, et mêmes les
nouvelles. Nos ancêtres avaient beau connaître la nature de la forêt équatoriale, qu’ils n’auraient
pas pu penser et anticiper une potion contre le Civid-19 qui serait arrivée en Afrique en 2020. Si
la population du Congo a été reduite de 90% entre le XIXème et le début du XXème siècle à
cause de la violence coloniale française, c’est parce qu’en plus de la dureté des travaux forcés, et
les mauvais traitements infligés par les français, ces derniers sont arrivés avec des nouvelles
maladies comme la syphilix que nos ancêtres ne connaissaient pas. Et comme ces colons violaient
systématiquement toutes les jeunes filles, avant ou après leurs mariages, c’est ainsi que la
syphilix s’est tristement répendue au Congo et nos ancêtres congolais n’avaient pas pu anticiper
et donc, pas pu imaginer un remède contre ce mal qui a décimé un très grand nombre de
personnes inconscientes même de ce qui leur arrivait. Non la médecine traditionnelle
oméopathique africaine ne peut pas guérir les maladies qu’elle n’a jamais prises en
considérations. L’Afrique est aujourd’hui dans le concert des Nations et doit observer les autres
pays, pour s’aligner et faire aussi comme les autres lorsqu’on fait face à la onde de morts. Et
après un an de Covid-19, nous savons aujourd’hui en observant le monde qu’il n’y a pas de
médicament efficace contre ce mal et que seul le vaccin peut y faire face. Donc, la question qui se
pose à nous, est la même qui s’est posée au monde entier : où sont nos universités pour produire
nos vaccins anti-covid-19 ? Où sont nos centres de recherches pour trouver non pas un vaccin,
mais des vaccins pour sauver 1,5 milliards d’africains du Coronavirus Covid-19 ? A ces
questions, il est surprenant que les intellectuels africains ont préféré donné une autre réponse : Ils
ne veulent pas de vaccins venus des blancs. Ils sont convaincus qu’on veut les tuer avec les
vaccins. Le plus rigolo dans tout ça est que ce sont les mêmes qui ne portent pas de masque, ce
sont les mêmes qui ne voient pas que le Jesus apporté par les blancs fait plus de ravages et de
crétins chez les africains que ce que ferait n’importe quel vaccin. Ce sont les mêmes qui vont
fêter leurs mariages au Champagne, qui mangent le beurre tous les jours, qui mangent le pain et
la sardine tous les deux jours, qui mangent le riz importé tous les soirs, qui se brossent les dents
avec de la pate dentifrice fabriquée en France et qui ne sont certainement pas au courant que l’eau
avec laquelle ils cuisinent et se lavent est potabilisée par une entreprise italienne ou française. Ils
ne comprennent pas pourquoi on ne tue pas le moustique avec le canon, car programmer de tuer
un africain en dépensant si cher à travers les vaccins, alors que lui-même démontre tous les jours
qu’il n’a pas de valeur et donc, laisse aux blancs tellement d’ouvertures et d’occasions de le tuer
à moindre frais, si le blanc décide de le tuer avec des vaccins, au lieu de lui mettre quelques
produits dans la provende pour nourrir les animaux qu’il importe d’Europe, c’est à mes yeux,
comme tuer un moustique en utlisant le canon. CUBA, LE MIROIR DANS LEQUEL CHAQUE
AFRICAIN DOIT SE REGARDER POUR COMPRENDRE COMBIEN NOUS SOMMES DES
NULS L’ile d’Amérique centrale de Cuba commence aujourd’hui lundi 22 mars 2021 à vacciner
48.000 volontaires âgés de 19 à 80 ans dans trois villes de l'est du pays (Santiago, Guantanamo et
Bayamo, avec son candidat-vaccin contre le coronavirus, baptisé « Abdala », le deuxième du
pays à entrer en phase 3 des essais cliniques, la dernière avant approbation. 18 jours avant, le 4
mars 2021, un autre candidat vaccin, Soberana 2, avait débuté sa phase 3 auprès de 44.000
volontaires habitant la capitale, La Havane qui se sont fait vacciner. On attend les résultats. Ceci
fait dire au vice-président du groupe pharmaceutique d'Etat BioCubaFarma, (l’institut public qui
teste le vaccin Abdala) Eulogio Pimentel ceci : « Penser que, depuis hier (19 mars 2021), nous
avons l'autorisation de phase 3 d'essais cliniques pour un deuxième vaccin-candidat, cela nous
motive et nous donne l'énergie pour continuer à travailler » (…) « Dans le monde, 22 candidats-
vaccins sont actuellement en phase 3, "le 23e est Abdala". "L'inventivité de nos scientifiques et
techniciens a fait que 10% de ces candidats en phase 3 proviennent d'une petite île comme la
nôtre, Cuba ». Rappel : Le Cuba c’est 11 millions d’habitants, et le Cameroun, 25 millions (plus
du double) Le Cuba c’est une île tropicale de 110.860 km2, le Cameroun, 4 fois plus grand à
475.000 km2 Le Cuba est un État communiste à parti unique et donc, n’a pas de démocratie, alors
qu’au Cameroun il y a près de 125 partis politiques depuis 1991. La devise du Cuba c’est : Patria
o muerte, venceremos (« La patrie ou la mort, nous vaincrons ») ; la dévise du Cameroun
suggérée par le colon français : Paix, Travail, Patrie La monnaie cubaine le Peso cubain (CUP),
au Cameroun, c’est une monnaie française, le Franc CFA, donc aucune possibilité pour le pays de
jouer sur le levier monétaire pour appliquer la moindre politique de développement industriel
comme à Cuba. Le Cuba est sous embargo des Etats-Unis depuis 59 ans (1962), ce qui fait que le
Cuba a developpé une très puissante industrie pharmaceutique ne peut malheureusement pas
vendre un seul comprimé de Paraceutamol aux Etats-Unis d’Amérique. Le Cameroun, est libre de
produire et vendre ce qu’il veut à qui il veut. Il a même signé les Accords de Partenariat
Economiques avec l’Union Européenne lui permettant d’exporter en Europe tout ce qu’il veut,
sans aucun droit de douane. Mais nous important le moindre comprimé. Nous important les 100%
de nos vaccins alors que Cuba n’importe que 20% de ses besoins en vaccins. Tout le reste est
produit sur l’île sous embargo de son puissant voisin, les Etats-Unis d’Amérique. Où sont donc
passé les scientifiques camerounais ? Hier soir dimanche 21 mars 2021 à partir de 22 heures sur
la télévision Equinoxe, je regarde une émission intitulée « La vérité en Face ». L’invité du jour
est le responsable des épiodémiologistes camerounais. Il donne des éclaicissements sur le Covid-
19, tout va bien se passer et je trouve ses réponses convainquantes sur le plan scientifique,
jusqu’au moment où il faut saluer le public et fermer l’émission. Il a la dernière possibilité de
conclure. Et voici sa phrase de fin pour la conclusion d’un scientiqiue : « J’implore le seigneur
Jesus-Christ de sauver le Cameroun du Covid-19 ». Je vous assure, ce n’est pas une blague. J’ai
alors compris pourquoi, personne au Cameroun ne met fin aux activités de charlatanisme des
prêtres camerounais qui prétendent vendre les tisanes et potions magiques contre le Covid-19. Si
c’est le président des épidémiologistes qui espère que Jesus va sauver le Cameroun d’une
pandemie, et non le résultat de ses propres recherches, on comprend très vite pourquoi Cuba,
pour arriver là où il est, a dû interdire les églises et les mosquées sur son territoire et forcer les
gens à passer l’essentiel de leur temps dans les laboratoires, sur les chantiers, dans les plantations.
LES BLANCS VONT-IL TUER LES AFRICAINS AVEC LEURS VACCINS ANTI-COVID-
19 ? Pour répondre à cette question, au sujet des vaccins des autres, il me plait chercher à
décrypter les phobies et les inquiétudes de ces africains. Question : QUI OFFRE LES VACCINS
GRATUITS AUX AFRICAINS ? Réponse : PERSONNE ! Là, aussi, l’africain vit dans un
monde virtuel à lui tout seul dans lequel il s’invente des mensonges et et des contre-vérités et il y
établit ses théories, ses théorèmes et ses résolutions. D’où vient l’idée du Vaccin gratuit ? C’est
l’Organisation Mondiale de la Santé qui a proposé aux pays dits riches son fameux système
COVAX dont l’ancêtre est le système solidaire du vaccin contre Ebola. Qui est lui-même inspiré
du plan matérialisé par l’ex président cubain Fidel Castro pour qui la première des libertés était
celle de rester en vie, en santé et non de voter ou de bavarder. COVAX Sur le modèle de la lutte
contre Ebola, le système Covax, qui a débuté en 2020 par l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) et l'Alliance Globale pour les Vaccins et l'Immunisation (Gavi), a pour objectif de fournir
des vaccins contre le Covid-19 à tous les pays du monde, même ceux qui n’en ont pas les
moyens, afin de lutter efficament pour éradiquer la pandémie du Covid-19, et surtout, en évitant
que les pays qui ont plus de moyens s'approprient toutes les doses de vaccins disponibles. Covax
ambitionne de vacciner au moins 20% de la population de chaque pays participant avant le début
de l’année 2022. L’OMS espère ainsi qu’un total de 92 pays à faibles et moyens revenus auront
accès aux vaccins gratuitement. Pour y arriver, l’OMS a besoin d’argent. Les promesses faites par
les pays du G7, du G20, les donateurs privés et autres instititutions internationales sont de 36
milliards de dollars. Mais à ce jour, le 22 mars 2021, l’OMS nous annonce n’avoir reçu que 4
milliards. Sur les 36 milliards attendus, l’OMS nous annonce par exemple que l'Union
européenne, a déjà contributé pour 850 millions d'euros au pot commun, sous forme surtout de
garanties bancaires. La France a promis 100 millions d'euros, qu’on attend toujours, l'Espagne 50
millions, la Finlande 2 millions etc. C’est pour ne rien payer à ce pot commun, que l’ancien
président américain, Donald Trump avait rétiré son pays de l’OMS. Le nouveau président Joe
Biden, à peine arrivé aux affaires a promis 4 milliards de dollars au pot commun. On attend
toujours. Mais quels sont les principaux pays dit pauvres ou sans ressources qui bénéficient de
COVAX ? Selon les informations fournies par COVAX sur le site web de l’OMS voici les détails
des bénéficiaires : « D'ici la fin du mois de juin, 337,2 millions de doses seront ainsi distribuées
dans 145 pays et territoires. (…) : l'Inde (97,2 millions), le Pakistan (17,2 millions), le Nigeria
(16 millions), l'Indonésie (13,7 millions), le Bangladesh (12,8 millions) et le Brésil (10,7
millions) ». Avant de clamer que vous ne voulez pas de vaccin, rappelez-vous qu’il n’y a que
337,2 millions de doses COVAX pour 6 miiliards d’habitants des pays dits pauvres, et de ce
chiffre, l’Afrique ne bénéficie que d’à peine 10%. Ce sont surtout les pays asiatiques et
sudaméricains à en bénéficier. Mais la grande surprise que j’ai eue en lisant la liste des pays
bénéficiaire COVAX sur le site de l’OMS n’atait pas de constater que l’Afrique n’avait pas assez
de doses, mais c’était surtout de conster que des pays qu’on croit autonomes, ont eux aussi tendu
la main à l’OMS pour espérer bénéficier de Covax. Voici la liste de ces pays : Canada, Nouvelle-
Zélande, Qatar, Arabie saoudite, Corée du Sud, Andorre, Monaco etc. Non seulement les pays
occidentaux ne veulent pas contribuer à ce pot commun de Covax pour aider les pays les moyens
riches à bénéficier aussi du vaccin, pire encore, l’OMS accuse les pays occidentaux de saboter le
système COVAX, en allant en cachette négocier avec les fabriquants de médicaments afin qu’ils
leur vendent à prix d’or, les vaccins qu’ils ont accepté de vendre au prix coûtant à l’OMS, pour
ces pays à faibles revenus. En février 2021, le directeur de l'OMS déclarait : « certains pays
riches cherchent à "saper" Covax en tentant continuellement d'approcher les fabricants pour
s'assurer l'accès à des doses de vaccins supplémentaires ». Ce sont les mêmes pays, dont je
soupçonne les services de renseignement à être très actifs sur les réseaux sociaux africains pour
donner toutes les raisons pour lesquels les africains ne doivent absolument pas accepter le vaccin
des blancs qui serait préparé uniquement pour les tuer. Pfizer-BioNTech a promis de fournir à
Covax "à prix coûtant" 40 millions de doses de son vaccin dès le premier trimestre 2021. Et ce
sont ces 40 millions de doses au prix coûtant promis par Pfizer que les malins d’Europe dont
parle le directeur de l’Oms, vont en cachette proposer de récupérer en payant 3 fois plus cher.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, déplore les conséquences
négatives d’un tel comportement prédateur des européens sur les vaccins. Il déclare : « à ce jour
au 20 mars 2021, au moins 130 pays, qui comptent 2,5 milliards de personnes, n'ont pas injecté
un seul vaccin. (…) Les trois quarts des vaccinations mondiales ont été faites dans seulement 10
pays, qui représentent 60% du PIB mondial. QUI SONT LES PAYS AFRICAINS QUI ONT
DEJA RECU LES PREMIERES DOSES ? Le 1er Mars 2021, COVAX a débuté dans plusieurs
pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Liberia et le Ghana la première campagne de
vaccination en Afrique avec le système Covax. Et selon l’AFP, « Le président ghanéen Nana
Akufo-Addo, 76 ans, est devenu la première personne dans le monde à recevoir une dose du
vaccin AstraZeneca financée par le mécanisme COVAX ». Le même jour, ce sont les militaires
ivoiriens qui recevaient leurs premières doses de vaccin Astra Zeneca à qui Covax a acheté pour
170 millions de doses de vaccins que 15 pays de l’Union Européenne ont tenté de récupérer en
lançant à partir du 11 mars 2021 une cabale contre l’entreprise suédo-britannique, dans l’espoir
de pousser les pays dit pauvres bénéficiaires des 170 millions de doses de vaccins Astra Zeneca
d’y renoncer afin qu’ils les récupèrent. Il est évident qu’on ne peut pas vacciner 192 pays avec
330 millions de doses commandées par COVAX. Voilà pourquoi nous avons relevé que l’Afrique
est presqu’absente de Covax qui ne vise que l’objectif de vacciner 20% de la population mondiale
pour atteindre l’immunité collective. Heureusement que 2 pays ont pris le relai depuis le debut,
c’est la Russie et la Chine qui ont décidé de vendre aux pays africains les vaccins au prix coûtant
en plus des doses gratuites offertes. Le premier pays est le Maroc qui grâce au vaccin chinois
Sinopharm, a déjà administré au 15 mars 2021, au moins une première dose à quatre millions
d’habitants. Aux Comores, qui n’a aucune chance de bénéficier de beaucoup de doses Covax, un
avion chinois a atterri avec à son bord 100 000 doses. Ce qui a permis au pays de débuter avec sa
serie de vaccination dès le mois de février 2021. Julius Maada Bio, le président du Sierra Leone a
réçu sa première injection d’un vaccin chinois contre le covid-19 grâce à la coopération de la
Chine avec le pays. Pour comparaison, la France a promis pour les 1,5 milliards d’africains, 13
millions de doses de vaccins, mais aucun flacon n’est arrivé nulle part sur le continent africain à
ce jour. POURQUOI A CE JOUR, C’EST LE VACCIN RUSSE QUI EST LE PLUS
DEMANDE PAR PLUS DE PAYS ? Le vaccin russe Spoutnik V, développé par l’Institut de
recherche Gamaleya d’épidémiologie et de microbiologie, a été en absolu, le premier vaccin anti-
covid-19 à être homologué, et ce, en août 2020 et annoncé au monde par Vladimir Poutine lui-
même, qui a revelé que sa propre fille avait été vaccinée avec Spoutnik V. Le vaccin russe
(comme celui d’AstraZeneca), est à « vecteur viral ». Au 15 mars 2021, Spoutnik V est le vaccin
le plus commandé par les pays, au niveau mondial. En effet, il a été commandé dans une centaine
de pays dans le monde. Et la liste ne cesse de continuer. La première raison vient du fait que de
toutes les entreprises qui produisent les vaccins, c’est l’entreprise russe le plus ancien institut de
recherches. Le Centre national de recherche en epidémiologie ou l'institut Gamaleïa, fondé en
1891 par Filipp Markovich Blyumental, rend hommage par son nom au scientifique russe et
soviétique Nikolaï Gamaleïa, le pionnier de la microbiologie et de la recherche sur les vaccins en
Russie. Nikolaï Fiodorovitch Gamaleïa, est né en 1859 dans l'Empire russe et mort en 1949 en
Union Soviétique. C’est le pionnier russe en études microbiologiques et de la recherche sur les
vaccins. Diplômé de l'Université d'Odessa en 1880 et à l'académie médicale militaire de
médecine militaire de Saint-Pétersbourg en 1883, il poursuit ses recherches à Paris en 1885
auprès de Louis Pasteur. L’année suivante, il rentre en Russie et fonde en 1886, une station
d'observation bactériologique dans sa ville natale d’Odessa pour développer les travaux sur la
vaccination contre la rage et ce, avec le soutien de son mentor, Pasteur. Aujourd’hui, e centre qui
porte son nom a été créé en 1891. Et grâce à cette ancienneté, l’institut Gamaleïa possède une des
collections de virus les plus nombreuses au monde. Il a aussi son propre centre de production de
vaccins. Sa force vient aussi du fait qu’il travaille en collaboration directe avec les instituts de
recherches de l’armée russe. En effet, l'institut Gamaleïa est le tout premier centre a avoir
développé un vaccin contre le SARS-CoV-2 (Covid-19) et ce, en collaboration avec le 48e
Institut central de recherche du ministère de la Défense de la Fédération de Russie et du Centre
national de recherche en virologie et biotechnologie VECTOR du Rospotrebnadzor. Le Centre
Gamaleya a développé et enregistré avec succès deux vaccins contre le virus Ebola en utilisant
comme pour le Covid-19, des vecteurs d’adénovirus. QUELLE EST LA DIFFERENCE ENTRE
LES 10 VACCINS DEJA DISPONIBLES CONTRE LE COVID-19 ? 1- Les vaccins à "vecteur
viral", avec un autre virus peu virulent Les vaccins à "vecteur viral" utilisent comme support un
autre virus peu virulent, transformé, ensuite on y ajoute une partie du virus du Covid-19. Le
nouveau virus ainsi modifié entre dans les cellules des personnes vaccinées, qui fabriquent alors
une protéine typique du Sars-Cov-2, en habituant le système immunitaire à le reconnaître. C’est
la technologie utilisée par les russes pour fabriquer le vaccin Spoutnik V et Là encore, plusieurs
vaccins tentent de s’appuyer sur cette technique pour annihiler le coronavirus. C’est le cas de
Spoutnik V, le vaccin suédo-britannique de AstraZeneca, et le vaccin de l’américain Johnson &
Johnson, sans oublier le vaccin chinois, le nouveau arrivé de CanSino Biological. 2- Les vaccins
avec les virus inactivés C’est la technique la plus ancienne et la plus utilisée de nos jours pour
fabriquer les vaccins. Elle consiste à injecter dans l’organisme un virus isolé et inactivé afin de
faire réagir l’organisme. L’objectif visé est de former et entraîner notre système immunitaire à
reconnaître le coronavirus, et l’amner à monter en gamme ses propres defenses face à un placebo,
pour être en fin prêt à se défendre le jour où le vrai coronavirus arrivera. C’est le modèle du
vaccin de la société chinoise, Sinovac avec son vaccin, le "CoronaVac" et la technique utilisée
par l’autre entreprise chinoise, la Sinopharm. 3- Le vaccin "ARN messager", Selon BioNtech,
l’inventeur du vaccin anti-covid19 de Pfizer, « le vaccin à ARN messager est un vaccin qui
consiste à utiliser le gène du virus qui code pour la formation de la protéine de surface (Spike ou
S). Les cellules réceptives (muqueuses ou autres) qui vont recevoir cet ARN messager vont
fabriquer la protéine du virus. Cette protéine va se retrouver à la surface des cellules et les
cellules immunitaires vont considérer que les cellules pourvues de ces antigènes sont semblables
aux virus. Ces cellules sont devenues étrangères à notre organisme car elles ont à leur surface la
protéine S qui est en principe à la surface du virus. Les cellules immunitaires détruisent ces
cellules qui portent l'antigène S. Cette vaccination conduit nos cellules à fabriquer elles-mêmes
de l'antigène en grandes quantités » En d’autres mots, le vaccin ARN messager consiste à injecter
dans nos cellules des brins d'instructions génétiques appelées ARN messager, pour les amener à
fabriquer des protéines ou "antigènes" propre au coronavirus. Ces protéines vont être livrées à
notre système immunitaire, qui en réaction, va produire des anticorps capables de s’y opposer
efficacement. Les vaccins qui utilisent ce système sont Pfizer/BioNTech et Moderna. Cette
dernière dit qu’il ne lui a fallu que 2 jours pour développer la séquence d'ARN messager ARNm-
1273 à la base de ce nouveau vaccin, après que le génome du nouveau coronavirus avait été
dévoilé par les autorités chinoises, en janvier 2020. En mars 2020, dans le quotidien français
Libération, le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, déclare : « Le 11 janvier 2020, les autorités
chinoises publient la séquence génétique des protéines du coronavirus. Noss équipes associées à
celles du NIH (National institutes of health) n’ont besoin que de 2 jours pour que la formule du
vaccin soit prête dès le 13 janvier 2020. Le vaccin a été fait en deux jours, sur ordinateur, sans
jamais avoir le virus. C’est ça qui est extraordinaire : avec notre technologie, nous n’avons pas
besoin des cellules du virus pour travailler, ni de passer des mois en usine avant de démarrer des
essais cliniques. À titre de comparaison, il avait fallu vingt mois pour démarrer les essais
cliniques du vaccin contre le Sras ». Les vaccins à ARN messager Pfizer/BioNTech et Moderna
et celui à vecteur viral de Spoutnik V, le vaccin suédo-britannique de AstraZeneca, et le vaccin
de l’américain Johnson & Johnson, on quelque chose en commun, c’est qu’ils se concentrent sur
une petite partie du virus : la protéine S, dite « Spike », alors que les vaccins inactivés, comme
ceux des 2 entreprises chinoises de Sinovac et Sinopharm, utilisent le coronavirus dans son
ensemble pour développer la réponse immunitaire. Mais comme on peut bien le constater, la
vraie différence est entre les vaccins à vecteur viral et les vaccins avec les virus inactivés d’un
côté et les vaccins ARN messager de l’autre. Cette technologie, plus nouvelle suscite plus
d’inquiétude parce qu’on n’a pas suffisamment de recul pour l’analyser. Mais ce n’est pas ce qui
va justifier la guerre des vaccins qui a déjà commencé entre Occident et Chine. Les européens ont
commencé la guégerre qu’ils ont toujours eue entre eux. Sauf qu’ils ont oublié que cette fois-ci,
cela ne se passe plus uniquement entre eux. Et pendant qu’ils dénigraient le vaccin suédo-
britannique Astra Zeneca, la Chine en a profité pour assener le K.O final et déclarant que
désormais, pour se rendre en Chine, tout voyageur doit avoir reçu au moins une dose du vaccin
chinois contre le Covid-19. Après les ambassades de Chine aux Etats-Unis, au Japon, au
Pakistan, aux Philippines, en Israël, en Thaïlande, jeudi le 18 mars 2021, l’Ambassade de Chine
en France a annoncé des « facilités aux demandeurs de visa ayant reçu des vaccins anti-Covid 19
chinois et détenant des certificats de vaccination », même, elle-même l’admet au chapitre 2 du
communiqué, pour l’heure les vaccins chinois ne sont pas disponibles en France. Et pour cause :
la Chine n’a jamais déposé la moindre demande d’homologation des vaccins dans un pays de
l’Union Européenne. De même que la Russie. Dans ce communiqué, l’Ambassadeur de Chine à
Paris, semble suggérer d’aller dans un pays hors de France qui vaccinerait avec le vaccin chinois,
pour obtenir le seul vaccin qui désormais permettra à un non-chinois de mettre les pieds en
Chine. Ceci n’est pas une déclaration de guerre, c’est un K.O. de la Chine qui sait d’être
désormais le centre du monde, sur ses concurrents occidentaux qui auront désormais du mal à
rentrer en Chine, suivre leurs affaires. A moins que la politique n’ontervienne pour supplier et
faire des courbettes à la Chine, ce qu’elle attend bien entendu. Voici l’intégralité du communiqué
de l’Ambassade de Russie à Paris du 18 mars 2021 : Avis sur l'octroi des facilités aux personnes
ayant reçu des vaccins anti-COVID-19 chinois désirant de se rendre en Chine 2021/03/18 I. Pour
favoriser la reprise ordonnée de la mobilité humaine entre la Chine et l’étranger, à partir du 15
mars 2021, les Ambassades et Consulats de Chine accorderont les facilités suivantes aux
demandeurs de visa ayant reçu des vaccins anti-COVID-19 chinois et détenant des certificats de
vaccination : 1. Ceux désirant de se rendre en Chine pour motif de reprise de travail ou de reprise
d’activités économiques nécessaires ainsi que les membres de leur famille pourront demander le
visa selon l’exigence d’avant crise de COVID-19, sans présenter obligatoirement une lettre
d’invitaion (PU) émise par les départements chargés des relations extérieures ou du commerce
des gouvernements provinciaux chinois. 2. La délivrance de visa dans le cadre des besoins
humanitaires d’urgence sera étendue aux membres de famille de nationalité étrangère d’un
citoyen chinois ou d’un titulaire de carte de résidence permanente en Chine, y compris son
conjoint, ses parents, ses enfants et d’autres personnes apparentées vivant ensemble (à savoir
frères et sœurs, grands-parents, petits-enfants ). Les motifs de voyage éligibles sont les suivants :
regroupement familial, prise en charge des membres de famille agés, visite familiale, funérailles
ou visite aux proches gravement malades. Les personnes ayant rempli les conditions
susmentionnées peuvent déposer leurs demandes de visa. 3. Les titulaires de carte de voyage
d’affaires APEC peuvent demander leurs visa M aux Ambassades et Consulats de Chine sur
présentation de ladite carte en cours de validité et d’une lettre d’invitation émise par la partie
invitante en Chine. II. Actuellement, il est impossible de se faire injecter un vaccin chinois en
France. Les voyageurs au départ de France ayant reçu des vaccins chinois hors de France et
détenant un certificat de vaccination peuvent bénéficier des facilités précitées. III. Les exigences
de tests virologique (RT-PCR) et sérologique (anticorps IgM) de la COVID-19 avant
l’embarquement du vol restent inchangées. Après l’entrée sur le territoire chinois, les voyageurs
sont priés de bien vouloir respecter les mesures de quarantaine chinoises. Pour information, la
Chine a développé 3 vaccins contre le Covid-19 : le vaccin Coronavac, fabriqué par le laboratoire
Sinovac, le vaccin BBICP-CorV, développé par la société de biotechnologie publique Sinopharm,
et le vaccin Ad5-nCoV (ou Convidecia), développé par l’entreprise CanSino Biologics. ET LES
PRESIDENTS AFRICAINS ? SEYCHELLES Le président Wavel Ramkalawan est en absolu
devenu le 10 janvier 2021 le premier président africain qui s’est fait vacciner en direct à la
télévision, contre le Covid-19. On a utilisé pour lui le vaccin Sinocav de l’entreprise chinoise,
Sinopharm. MAROC Le 29 Janvier 2021, le roi Mohammed VI du Maroc est le premier
marocain à être vacciné contre le Covid-19, il reçoit son injection sur la place royale. En
decembre, le Maroc avait commandé un total de 65 millions de doses de vaccins de 2
fabriquants : la britannique Astra-Zeneca et la chinoise Sinopharm. La première livraison a eu
lieu le 29 janvier 2021 et le roi a été le premier vacciné. ALGERIE Le 30 janvier 2021, l’Algerie
qui a commandé le Spoutnik V et le Sinovac de Sinopharm a reçu ses premières doses et a
commencé à vacciner AFRIQUE DU SUD Le 17 février 2021, c’était autour du président Cyril
Ramaphosa d’Afrique du Sud, d’aller se faire vacciner dans l'un des townships les plus pauvres
du pays, à l’hôpital Khayelitsha. On lui a injecté, une dose du vaccin américain contre le
coronavirus de Johnson & Johnson. ZIMBABWE Le 18 février 2021, c’est le vice-président de la
République, Constantino Chiwenga qui, en direct à la télévision, a reçu le premier vaccin du pays
sur un lot de 200,000 doses du vaccin de chez Sinopharm, offertes gratuitement par la Chine
SENEGAL Le 25 février 2021, c’est le président Macky Sallqui a reçu au palais présidentiel sa
première dose d’un lot de vaccin de l’entreprise chinoise Sinopharm, gratuitement offertes par la
Chine. EPILOGUE UNE SEMAINE APRES J’ai commencé cette leçon en 3 parties, lundi le 15
mars 2021, lorsque 15 pays de l’Union Européenne du 11 au 15 mars 2021, s’étaient déchainnés
contre le vaccin de Astra Zeneca. La France était la dernière de la liste le lundi 15 mars à
suspendre le vaccin. Et c’est ce jour que je vous ai annoncé que c’était se tirer une balle dans le
pied, puisqu’aucaun de ces pays, n’avait de plan B en même temps que la pandemie progressait.
Une semaine après, où en sommes-nous ? Comme je l’avais prévu dè la première partie de cette
leçon, lundi dernier, il ne s’agissait que de la pure fanfaronnade et de la jalousie affichée. Jeudi le
18 mars 2021, le premier ministre français se rend compte qu’ils étaient sur une route vers le
suicide programmé. Et fait marche arrière en disant ceci : "Dès demain, la Haute autorité de santé
qui formule des recommandations dans notre pays actualisera sa recommandation pour le vaccin
AstraZeneca afin que nous puissions reprendre immédiatement dans la foulée, dès demain après-
midi, la campagne de vaccination." Le même jour, il met en confinement 16 nouveaux
départements français et le lendemain, 19 mars 2021, il est le premier à se faire vacciner en direct
de la télévision. Tout ça pour ça ! Le 11 mars 2021, on pouvait lire à la une du quotidien
américain New York Time ceci : « The U.S. Is Sitting on Tens of Millions of Vaccine Doses the
World Needs Those tens of millions of doses from AstraZeneca are waiting for trial results, while
countries that authorized the vaccine beg to have them. » Voilà les Etats-Unis d’Amérique, le
jour même où 14 pays européens font de l’enfumage en annoncant que les viccins Astra Zeneca
sont à mettre à la poubelle, les Etats-Unis saisissent en cachette 30 millions de doses de vacins
Astra Zeneca destinées aux pays d’Amérique du Sud qui les avaient commandées. Le quotidien
américain précise que Astra Zeneca n’a pas finalisé sa demande d’homologation de son vaccin
auprès de la FDA, malgré son dernier test de la phase 3 qui a impliqué 34.000 volontaires
américains et donc, profitait juste de la vacance des ses installations aux Etats-Unis, pour
produire les doses supplémentaires pour répondre aux nombreuses commandes en provenance de
l’Union Europenne. Le quotidien nous dit que le Président du Conseil Européen Charles Michel,
a blamé les Etats-Unis et le Royaume Uni qui interdisent désormais toute exportation de vacins
ou de partie de vaccins produits sur leur terriroire. Et le porte parole du gouvernement américain,
Jen Psaki lui répond lors d’une conférence de presse que tout le monde est libre d’exporter tout ce
qu’il veut du sol américain, à condition de satisfaire son contrat et ses engagements pris
précédements avec le gouvernement américain. Et de rappeler que le vaccin de Astra Zeneca est
produit grace à la Defense Act. Voici en anglais ce qu’ils se disent en détail : « As frustrations
simmer, some European officials are blaming the United States. The European Council president,
Charles Michel, said the United States, along with Britain, “have imposed an outright ban on the
export of vaccines or vaccine components produced on their territory.” Asked on Thursday about
the American supply of the AstraZeneca vaccine, Jen Psaki, the White House press secretary, told
reporters that vaccine manufacturers were free to export their products made in the United States
while also fulfilling the terms of their contracts with the government ». Le journal conclut que les
italiens aussi pour des raisons de patriotisme et protectionnisme avaient bloqué des doses de
Astra Zeneca le 3 mars 2021, destinées à l’Autralie et que le quotidien américain avait titré
qu’une Italie désesperée avait bloqué les exportations de vaccins produits sur son sol, à
destination d’Australie : « Desperate Italy Blocks Exports of Vaccines Bound for Australia » The
move, under new E.U. rules, is part of an intensifying global competition for doses as vaccine
shortages hamper rollouts and variants raise fears of virus surges. A ce jour, le gouverment
américain guidé par Joe Biden n’a toujours pas laché la prise de leur braquage.
Notre ennemi traditionnel et éternel, la France », Hachemi Djaâboub (ministre algérien du travail)
le 09/04/2021 ou voici comment sous prétexte de mener les actions de décontamination
radioactive des sites qu’elle a pollués en Algérie, la France a pendant 16 produit en Algérie les
armes bactériologiques, chimiques etc. aussi utilisées contre des civils dans l’Ouest du Cameroun
à partir de 1962.
Hier 9 Avril 2021, alors qu'un sénateur l'interpelle sur le déficit de la caisse nationale algérienne
des retraites, le ministre algérien du travail, Hachemi Djaâboub prend la France pour exemple de
déficit et déclare :
« Pour ce qui est du déficit de la CNR, je voudrais dire que toutes les caisses de retraite dans le
monde souffrent. Je peux donner quelques chiffres qu'on peut vérifier sur internet : notre ennemi
traditionnel et éternel, la France, a un déficit de 44,4 milliards d'euros dans sa caisse des
retraites».
« Notre ennemi traditionnel et éternel, la France », l’expression est lâchée par un ministre en
poste dans un pays africain. Oui, mais en Afrique du Nord, pas en Afrique Sub-sahélienne.
Beaucoup de commentateurs français ont pris cette déclaration pour une boutade, pour un
dérapage. Mais pas du tout. Cela a été dit à 72 heures de la visite du Premier Ministre français en
Algérie. Mais là n’est pas le plus important. Ce qui nous intéresse dans cette visite, c’est la
raison. Pourquoi Castex devait se rendre en Algérie demain 11/04/2021 ? Pour parler de la
décontamination radioactive de la première bombe atomique française faite détonner le 13 février
1960 en Algérie.
La rencontre officielle de travail prévue demain dimanche à Alger entre les premiers ministres de
la France et de l’Algérie vient d’être reportée à cause de cette déclaration. Jean Castex devait
coprésider avec son homologue Abdelaziz Djerad un «Comité intergouvernemental de haut
niveau» pour dépolluer les sites radio-actifs où en 1960, la France a effectué ses affaires
nucléaires en Algérie. Et depuis 60 ans, sont inutilisables parce que très hautement radio-actifs.
Tous les pays possesseurs d’une bombe atomique l’ont testée sur leur propre territoire, sauf la
France. Les chinois ont testé en Chine, la bombe atomique chinoise, les Etats-Unis ont testé aux
Etats-Unis la bombe atomique américaine, les russes ont testé en Russie la bombe atomique
russe, les indiens ont testé en Inde la bombe atomique indienne, mais pas les français qui sont
allés effectuer leurs essais nucléaires en Algérie. Et comme ce n’était pas chez eux, contrairement
aux autres pays, qui ont effectué les essais souterrains, la France a effectué en Algérie des essais
en surface contaminant depuis 60 ans une bonne partie du territoire algérien resté depuis lors
radio-actif.
Certains pourraient penser qu’il parlait de la première bombe atomique française testée à
Hamoudia près de Reggane dans le désert du Sahara algérien le 13 février 1960, comme prélude à
une série d'autres nucléaires français dans le Sud algérien.
Non, pas du tout.
Le président Abdelmadjid Tebboune parle du fait que 2 ans avant l’indépendance, la France a fait
exprès de contaminer une bonne partie du territoire algérien de radio-activité et dans les accords
d’Evian pour l’indépendance d’Algérie, sous prétexte d’avoir encore besoin de 6 ans pour
dépolluer et décontaminer les différents sites radio-actifs, le président français De gaulle impose
aux algériens un annexe confidentiel aux accords d’Evian et jusqu’en 1978, 16 ans après
l’indépendance, plutôt que de décontaminer le site, ce n’est que demain dimanche 10/04/2021
que promettait d’aller discuter à Alger, le Premier Ministre français 60 ans après la contamination
radioactive de l’Algérie, la France y a testé et produit toute sorte d’armes bactériologies,
chimiques immédiatement utilisées sur les civiles à l’Ouest du Cameroun et là aussi, après
l’indépendance du Cameroun.
Pour le savoir, retournons en arrière de 24 ans pour aller consulter le numéro spécial de
l’hebdomadaire français : « Le Nouvel Observateur » nº 1720 de la Semaine du jeudi 23 Octobre
1997 qui titrait ainsi :
Exclusif.
Jusqu’en 1978, seize ans après l’indépendance, les essais ont continué sur une base secrète dans
le Sahara !
Dans les années 50, les expériences reprennent à B2-Namous. C’est la guerre froide, des
manœuvres offensives de l’Otan avec armes chimiques sont exécutées sur la base secrète. Mais
les recherches proprement dites d’armement et de produits sont en veilleuse. C’est l’atome – et
non les gaz toxiques – qui mobilise désormais les ingénieurs militaires. En 1962, à la veille de
l’indépendance algérienne, les généraux français veulent pourtant garder B2-Namous. Au cas
où... La base secrète est donc au menu des négociations d’Évian, comme tous les sites
stratégiques français dans le Sahara. Car, pour de Gaulle, et son fidèle Debré, c’est dans le désert
algérien que se fera la grandeur de la France. Le Général veut à tout prix y conserver quelques
années encore les quatre centres français d’essais nucléaires et spatiaux (Reggane, In-Ekker,
Colomb-Béchar et Hammaguir). Après des discussions très dures, les émissaires de l’Élysée
obtiennent le maintien de la présence française sur ces quatre sites pendant cinq ans. Et B2-
Namous ? Pierre Messmer dit seulement : « À l’époque, Louis Joxe [le chef de la délégation
française] m’a dit que les Algériens avaient accepté sans grande discussion le maintien de la base,
également pour cinq ans. Et cet arrangement a fait l’objet d’une annexe secrète aux accords
d’Évian. »
Le texte ultrasecret décrit ensuite les deux centres d’essais chimiques à la disposition de l’armée
française. D’une part, Mourmelon, un camp militaire dans la Marne – là sont menées « les
expérimentations de similis [produits proches des agents de guerre, mais pas ou peu toxiques] ou
de petites quantités de produits fugaces [toxiques, mais très peu de temps] ». Et d’autre part, B2-
Namous pour « les expérimentations en vraie grandeur des différents produits et surtout des
persistants [ndlr : dont l’effet nocif dure plusieurs heures voire plusieurs jours]. » Autrement dit,
explique la note, « les installations de B2-Namous ont été réalisées dans le but d’effectuer des tirs
réels d’obus d’artillerie ou d’armes de saturation avec toxiques chimiques persistants ; des essais
de bombes d’aviation et d’épandages d’agressifs chimiques et des essais biologiques ».
Comment sont menées les opérations ? L’état-major précise : à B2-Namous travaillent jusqu’à
400 personnes pendant les campagnes d’essais et « le champ de tir est équipé de 2 tours de 20
mètres (tirs et observation), de 50 pylônes de prélèvement, de 10 kilomètres de canalisations
enterrées, de 2 abris pour caméras... » Un investissement considérable. Aussi, déclarent les
généraux, « la fermeture du centre du B2 poserait un problème très grave pour les armées, car elle
risque d’entraîner l’arrêt du développement de l’armement chimique français et de la mise au
point de l’équipement de protection contre les toxiques persistants ».
La note de 1967 explique : « Des prospections ont été effectuées outre-mer, car il ne peut être
question de trouver en métropole une zone suffisamment vaste (50 kilomètres sur 50) pour
assurer la sûreté nécessaire. » Plusieurs sites ont été étudiés : la Guyane et la Polynésie, mais «
les conditions climatiques sont très défavorables » ; la côte des Somalis, « solution rejetée pour
des questions politiques et climatiques. » ; enfin le Tchad et le Niger, qui « présentent certaines
conditions techniques acceptables », cependant « le coût d’une telle installation a été chiffrée à
40-50 millions de francs (non prévus) et les délais de réalisation estimés à trois ou quatre ans ».
Une autre raison pour garder B2-Namous ? L’état-major explique : « La dernière campagne de
tirs, fin 1966, a donné des premiers résultats très convaincants qui devraient permettre la
définition d’un projectile de 155 à charge chimique. » Et – argument décisif pour de Gaulle – «
les obus expérimentés ont une efficacité comparable aux munitions américaines ». Le Général est
convaincu : la France doit conserver sa base secrète dans le Sahara.
DES MILITAIRES FRANÇAIS SOUS COUVERTURE CIVILE
Le 27 mai 1967, un accord-cadre sur B2-Namous est signé, en catimini, par le nouvel
ambassadeur de France à Alger, Pierre de Leusse, et le commandant Chabou, « au nom du
président Boumediene ». Par cet échange de lettres secrètes, les militaires français obtiennent un
nouveau délai de cinq ans. Mais les conditions ont changé. Ils doivent travailler sous couverture
civile. Une filiale de Thomson, la Sodeteg, sera leur employeur officiel. Et les officiers
deviendront des cadres de cette unité de travail. Évidemment, précise une note de l’état-major du
16 mai 1967, « c’est en fait l’autorité militaire française qui conservera le contrôle des opérations
à B2-Namous ».
Un autre accord secret entre Paris et Alger (4 décembre 1967) détaille les modalités du
camouflage. D’abord, la garde extérieure de la base sera assurée par l’armée algérienne, et la
Sodeteg sera officiellement considérée « comme travaillant pour le compte de l’autorité militaire
algérienne. » En outre, « les marques d’appartenance des véhicules à l’armée française seront
effacées ». Pour éviter tout contrôle douanier, « les matériels et produits spéciaux ne seront pas
déclarés ». Enfin l’aérodrome de Namous « ne sera pas répertorié dans la documentation
aéronautique, son existence ne devant pas être dévoilée aux organismes de circulation aérienne
générale ».
Dernière précaution, décidée celle-là par l’ambassade de France à Alger. Dans un télégramme «
très secret », l’ambassadeur de Leusse explique : « Les personnels de la Sodeteg pourront
évidemment utiliser la voie aérienne militaire pour leur liaison urgente avec la France. Mais, dans
ce cas, il conviendra qu’ils l’utilisent dans les deux sens, à l’aller et au retour. » Pourquoi ? Parce
qu’il « serait fâcheux qu’ils se présentent à la police des frontières comme rentrant en Algérie (ou
en sortant) alors que leur passeport et les archives de la police de l’air n’indiquent pas de sortie
(ou d’entrée). » L’ambassadeur a raison : le diable est dans les détails – surtout dans les affaires
occultes...
(...)
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Dernier mystère: après tous ces essais, la France a-t-elle produit en série des munitions
chimiques ? Le Sipri, un centre de recherche sur le désarmement à Stockholm, évaluait, en 1980,
le stock français à au moins 1 000 tonnes de gaz toxiques (contre 30 000 pour les États-Unis et 40
000 pour l’URSS). L’information est démentie en 1989 par le président de la République lui-
même. À la tribune de l’ONU – et à la surprise générale –, François Mitterrand affirme alors que
la France n’a jamais disposé de stocks d’armes chimiques.
Extrait de :
« Nom de code : B2-NAMOUS »
Le Nouvel Observateur Nº 1720 - Semaine du jeudi 23 Octobre 1997
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Le 23/10/1997, le Ministre algérien des affaires étrangères, Ahmed Attaf, donne une conférence
de presse à Alger, durant laquelle il déclare :
Et à cause de la déclaration du ministre du travail disant que la France est l’ennemi éternel de
l’Algérie, la visite de travail a été reportée.
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CONCLUSION
La France a du mal à assumer le monstre qu’elle a été avec l’Afrique. Elle continue de se mentir
à elle-même en parlant de décolonisation et de réconciliation avec les africains. Car il n’y a pas
de réconciliation possible avec un passé qui est toujours caché, occulté dans ses phases les plus
déterminantes.
Jean-Paul Pougala
ANNEXE
Ô France !
le temps des palabres est révolu
Nous l’avons clos comme on ferme un livre
Ô France !
voici venu le jour où il te faut rendre des comptes
Prépare toi ! voici notre réponse Le verdict,
Notre révolution le rendra
Car nous avons décidé que l’Algérie vivra
Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !
Soyez-en témoin !
---------------------------------
Comparez-le avec les hymnes des autres pays d’Afrique sub-sahéliens comme le Tchad, le
Gabon, la Côte d’Ivoire, le Cameroun ou le Sénégal.
Demandez aux industriels africains, leur définition de "secret industriel", "guerre économique" ou
"intelligence économique". Vous serez surpris de constater que presque tous ne savent pas de
quoi il s'agit. La plupart ne sont même pas au courant du fait que nous sommes dans une guerre
économique et par conséquent, où il faut utiliser l'intelligence économique à tous les niveaux,
pour avancer en connaissance de cause.
Je suis souvent amusé de voir mes détracteurs commenter sur les reseaux sociaux avec des
thèmes du genre : « qu’est-ce que Pougala a fait jusqu’à on a vu ? » Ou encore « Où sont les gens
formés par Pougala ? »
Chaque fois, cela me fait rire, pour une banalité qui est révèle au fond une marque
civilisationnelle qui fait la différence entre l’Occident et l’Orient : la discrétion.
Ces gens sont tous en bonne foi convaincus que si ma formation avait du succès, des gens se
succederaient à la télévision pour chanter le nom de Pougala. Ce qu’ils ne savent pas est que le
Rinvindaf est avant tout structuré autour du secret, autour de la discrétion. Les thèmes développés
sont si faciles que c’est bien tout le monde qui le fera tot ou tard, mais c’est bien pour cela qu’il
faut la discrétion pour prendre une certaine avance.
C’est exactement ce qu’on vit à l’heure actuelle entre américains et chinois à travers Huawei.
Lorsque Alibaba a levé des fonds pour entrer à la Bourse de New York, les spécialistes
occidentaux se sont frottés les mains en se félicitant d’avoir pu pénétrer à l’intérieur du
capitalisme chinois. Ce qu’ils ne savaient pas alors était que Alibaba n’était que le Lapin que le
prestidigitateur sort de son chapeau pour embrouiller les spectateurs.
Contrairement à l’occident où c’est du vrai « chacun pour soi », en Chine, c’est l’Etat super-
puissant qui est le maitre d’orchestre et ordonne la musique que tout le monde doit chanter.
Les américains ne savent pas qu’ils peuvent même prendre Alibaba, mais ce n'était que de la
diversion. Le vrai bijoux très protégé est : Huawei.
De Huawei, personne ne sait rien que ce qu’ils ont envie de nous raconter. Et ce, pour une raison
qui tient à la leçon capitale du Sous-Marinage (SM). Contrairement à tous ses concurrents
occidentaux, Huawei ne publie pas ses comptes (bilans, comptes d'exploitation). Car
contrairement à l’Occident où il est obligatoire pour toutes les entreprises de déposer les comptes
et les résultats d’exploitation au tribunal du commerce, pour la France, à la Chambre de
Commerce pour l’Italie, à la Région pour l’Allemagne, en Chine, seules les entreprises cotées à
la bourse ont cette obligation. Et Huawei n’étant pas cotée à la bourse, est la seule à savoir son
degré de santé financière.
Ce secret légal, lui confère un avantage inouï sur les concurrents, car chaque matin, Huawei tend
la main et obtient tous les comptes d’exploitation de tous ses concurrents occidentaux et peut
décider des stratégies à mener pour les contrer alors que ces concurrents ne peuvent pas faire de
même pour ce qui la regarde. C’est « Unfair », c’est-à-dire, injuste et déloyal, oui, mais c’est à
chacun de savoir se protéger et protéger les siens dans cette guerre économique mondiale qui est
à facettes multiples. Les occidentaux sont juste trop naïfs dans un jeu de cartes qu’ils croyaient
avoir suffisamment truquées pour faire d’eux toujours les maîtres du monde.
C’était sans compter avec la venue d’un encore plus malin qu’eux, qui les connaissait bien et qui
avait en même temps envie de se venger de 2 guerres de l’Opium : la Chine.
Pour réagir à cette stupidité des règles comptables, aujourd’hui, quelque chose est en train de
bouger ici et là. Dans plusieurs pays européens, les entreprises préfèrent payer la contravention,
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EN FRANCE
La loi oblige les dirigeants de SARL, EURL, SAS, SASU à déposer chaque année les comptes
annuels approuvés par les associés au greffe.
Mais beaucoup d’entreprises comme Channel depuis des années, ne dépose pas ses comptes et
donc, ne les rend pas publics, pour se protéger des concurrents, préférant payer les pénalités de ce
non-dépôt.
Dans les petites agglomérations, si vous ne déposez pas vos comptes au greffe, c’est la
gendarmerie qui débarque chez vous.
Mais, depuis le 15 octobre 2014, un décret simplifie les obligations de publicité des comptes des
micro-entreprises et depuis mars 2016, ce sont toutes les petites entreprises comptant moins de
50 salariés, 4 M€ de total du bilan ou 8M€ de CA nets qui sont exonérées désormais de la
publicité sur leurs comptes , La loi Macron III : (Décret 2016-296 du 11-3-2016, JO du
13/03/2016).
Mais, ce décret ne dit pas de ne pas déposer vos comptes, juste de ne pas les rendre publics ou
tout simplement, les tenir confidentiels. En d’autres termes vos comptes doivent tout de même
être déposés auprès du greffe du tribunal de commerce mais, qui ne les rendra plus publics
comme avant. Ce qui veut dire que les administrations, les autorités judiciaires et la Banque de
France peuvent y accéder à des fins de contrôle. Et c’est ici qu’entre en jeu les espions pour les
concurrents internationaux.
C’est à ce niveau que se situe la plus grand faiblesse du système du capitalisme chrétien
occidental. L’humain étant pécheur par définition, je ne lui fais pas confiance. J’ai donc besoin de
tout savoir de lui afin qu’il ne soit pas en train de devenir un danger pour la bonne tenue du
système.
Tout va bien jusqu’au jour où ce système rencontre l’autre de Confucius, où je te fais confiance à
priori, jusqu’à ce que tu me démontres par les faits que je me suis trompé de te faire
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confiance.
EN ALLEMAGNE
En février 1997, Bruxelles dépose la première plainte auprès de la Cour de justice européenne
contre l'Allemagne pour "non-respect des exigences de publicité imposées par les trois directives
européennes sur les comptes des sociétés."
Les allemands avaient alors compris que pour réussir à l’international, il faut cesser de jouer aux
naïfs moralisateurs. Ils ont donc mis sur pied un système de Sous-Marinage de leurs entreprises
industrielles. Ainsi, contrairement à la France, ils n’ont pas de système de collecte centralisé des
comptes des entreprises, ni d'organismes agréés dépositaires des comptes.
Voilà pourquoi, si vous désirez avoir le bilan d’une entreprise allemande, il faut prendre l’avion
ou le train et vous rendre dans la ville où se trouve l’entreprise pour aller le chercher au greffe
local du Land concerné .
Et là, vous vous rendre compte qu’en Allemagne, seuls les AG (SA) et les grosses GmbH (sarl)
déposent leurs comptes. Tous les autres GmbH, qui sont la majorité des entreprises en
Allemagne, ne déposent qu'un simple bilan abrégé
Dans le magazine "Usine Nouvelle" du 13/03/1997, voici ce que déclarait Luc-Julien Saint-
Amand, avocat associé chez Ernst & Young et coauteur d'une étude sur " la simplification de la
réglementation sur le fonctionnement des sociétés anonymes dans l'Union européenne " :
" Le tissu industriel allemand est constitué de nombreuses entreprises familiales cultivant une
forte tradition de confidentialité ",
Par conséquent, même dans le bilan abrégé, ne pensez pas trouver des informations pouvant vous
aider à remonter les secrets de l’entreprise familiale.
Et le magazine de conclure, criant à la « concurrence déloyale des allemands contre les français »
rapportant le témoignage d’un directeur d’une usine française, en ces termes :
" Il n'y a rien de plus désagréable que de voir arriver chez vous un acheteur avec la copie de vos
bilans sous le bras alors que, lorsque vous cherchez des renseignements sur vos fournisseurs et
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ET AU CAMEROUN ?
Tout ce que la France fait est bien et nous on copie donc tout, même les stupidités en matière de
secrets industriels. Et de toutes les façons, nous n’avons rien et donc, pas de secrets à cacher.
Pour l’instant !
REVENONS A HUAWEI
En 2018, lorsque Huawei annonce d’être passé devant Apple et est devenu le numéro 2 mondiale
en livrant un total de 200 millions de smartphones dans le monde, c’est la surprise générale. Le
pire est qu’elle annonce qu’en 2019 elle passera devant Samsung qui lui est à 321 millions de
smartphones vendus en 2017.
Pour se prémunir des représailles américaines, elle va se servir de la pensée Globale pour trouver
la solution à un problème, hors du problème lui-même. Huawei, qui n’en avait pas besoin, va
faire de la seule entreprise d’appareil photo encore opérationnelle en Occident, son allié. Il s’agit
de l’entreprise allemande Leica.
Ce que le public ne sait pas, c’est Huawei qui aide Leica à se moderniser en la dotant d’énormes
afflux d’argent. En parfait Sun Tzu dans l’Art de la Guerre qui dit que le meilleur stratège est
celui qui gagne une guerre sans combattre, Huawei est en train de prendre les Allemands dans
son camp, dans une possible confrontation future avec les américains. Aujourd’hui, chaque
Smartphone Huawei vendu, fait toucher à l’Allemagne de l’argent de son appareil photo. C’était
très intelligent de la part de Huawei un tel partenariat. La preuve ?
Lorsque Donald Trump va brailler contre Huawei, c’est sans surprise que la Chancelière
allemande est la première à dire que cela ne les concerne pas et que l’Allemagne avait déjà choisi
Huawei.
Encore en parfait Sun Tzu qui suggère de toujours cacher votre vraie force à votre ennemi,
Huawei a crée la diversion, en faisant ce qu’aucun concurrent ne fait. Ils ont crée une marque de
Smartphone Honor qui est prévue pour les ventes en ligne et coûte donc moins cher que les
Huawei. Cela lui permet de rafler tous les clients à petit budget, sans pour cela ternir l’image de
Huawei qui veut se frotter à Samsung. Et les résultats sont époustouflants.
Il ressort que Apple et Samsung contrôlent à eux deux 33 % du marché. Contre 33,7% de marché
pour les 3 marques chinoises qui ont un taux de croissance au moins 3 fois supérieur à celui de
Samsung et Apple.
Mais le total de ces Top 5 occupe à peine les 66,7% du marché mondiale des Smartphone. Qui
sont donc les autres ?
ZTE
Concurrent de Huawei, ZTE équipe plus de 500 oéprateurs de téléphonie mobile dans 140 pays.
Comme HUawei, elle a son Quartier Général à Shenzhen, comme Huawei, elle touche les
secteurs clés de la téléphonie :
Téléphones mobiles et clés 3G+, infrastructures réseaux et télécommunication
En France, ses téléphones mobiles sont commercialisés en Pack dit un telephone à 1€ chez
Orange, Bouygues Telecom et SFR
Contrairement à Huawei, ZTE est accusé par le gouvernement américain d'avoir livré ses
installations téléphoniques à l'Iran.
Le 17 avril 2018, le gouvernement américain interdit à ZTE de ne plus utiliser les composantes
électroniques d'origine américaine pour une durée de 7 ans
Les camerounais comme beaucoup d’africains, assistent à de nombreuses batailles qui les
regardent comme de simples spectateurs. Oui, je reconnais que beaucoup d’informations restent
confidentielles pour le commun des mortels, mais le vrai problème est que les journalistes, les
intellectuels africains sont pour la plupart dénués de tout sentiment patriotique. Ils sont d’une
telle inculture que même en leur donnant certaines informations stratégiques, ils vont continuer à
fanfaronner dessus pour faire plaisir à leur maître.
Et ceux de la théorie du Biya must Go, sont à ce point aveuglés par leur délire qu’il est
impossible de tenter de les raisonner pour leur dire qu’ils se trompent de bataille et même de
guerre.
Revenons au Cameroun et le 5 G
J’avais déjà annoncé il y a 7 ans dans mon interview à la télévision STV2 pourquoi le Cameroun
se serait retrouvé au cœur des nouveaux enjeux internationaux qui feront que de nouvelles
guerres risquent d’éclater sans que les belligérants se rendent même compte à quel point ils sont
manipulés.
Et la raison c’était le Cobalt. Aujoud’hui, le Cameroun possède les plus grands gisements de
cobalt connus dans le monde. 2 choses nous intéressent du cobalt camerounais : la fabrication
des aimants (énergie éolienne) et les accumulateurs, les batteries de stockages électriques. Et le
cobalt ce sont les batteries pour nos téléphone 5 G, ce sont les batteries pour les voitures
connectées, qui par définition, doivent être électriques.
Beaucoup n’ont pas remarqué que le chef d’Etat Camerounais est reçu à Pekin à l’aéroport par le
président chinois en personne, un privilège reservé à peu de chef d’Etat. La preuve, les présidents
français Sarkozy, Hollande, et Macron ont toujours été reçus par le Ministres des relations
étrangères. Sans parler des avantages que la Chine offre désormais aux citoyens camerounais qui
investissent en Chine, contrairement au chemin de croix que j’ai connu lors de l’ouverture de
mon entreprise en 1998, jusqu’au versement de 200.000 dollars de capital comme conditions pour
posséder une entreprise en Chine.
Mais en quoi le Cameroun est en train de jouer dans la guerre en cours entre Occidentaux et
Chinois ?
L’entreprise allemande Bosch avait décidé d’investir 20 milliards de dollars pour avoir sa part de
gateau dans les batteries pour les nouvelles générations de téléphone et de voitures connectées.
Il voulait que l'Union Européenne mette sur pied plusieurs consortiums pour se lancer dans la
bataille des cellules. Il affirmait :
« Je souhaiterais que l'Europe dispose d'au moins 10 méga usines commercialisant sur les
marchés mondiaux des produits de grande qualité, au meilleur prix »
Bruxelles rêvait dans la construction de plusieurs usines pour fabriquer les cellules lithium-ion,
une sorte de Airbus des Batteries électriques, avait-on dit.
Et le premier sur la liste avec des capacités technologiques et financières pour le faire n'était rien
d'autre que Bosch.
En janvier 2018, le PDG de Bosch, Volkmar Denner s'est alors donné quelques semaines pour
décider si mettre les 20 milliards nécessaires au projet
Problème : les chinois n’ont aucune intension de lui vendre les terres rares, principale matière
première pour les batteries électriques.
Ce sont des matériaux qui forment la principale matière première entrant dans la fabrication des
écrans plats, les batteries des voitures électriques , les smartphones et les éoliennes.
La Chine aujourd'hui contrôle 95% de la production mondiale. Il est donc naturel qu’elle
privilégie d’abord ses propres entreprises. C’est ce qui explique pourquoi Bosch a renoncé à
produire les batteries et nous allons plus une autre bataille cachée, celle des voitures électriques
que les chinois ont décidé de ne partager avec personne. Commençons par les batteries.
Dans la guerre de 5G entre la Chine et les USA, il y a 2 entreprises qui manquent à l’appel. Et
elles d’appellent BYD et CATL qui contrôle l'essentiel dans le marché mondial des équiments
pour le système de stockage d'énergie électrique.
BYD
BYD company, fondé en 1995, par Wang Chuanfu est le voisin de Huawei, puisqu'elle aussi a
son quartier général à Shenzhen, la capitale mondiale de l'électronique. Elle compte 60.000
employés.
Et controle 65 % du marché mondial des batteries au Nickel-cadmium et est leader mondial des
batteries lithium-ion pour avec 30 % de parts de marché.
Ses principaux clients sont des fabricants de téléphones portables Samsung, Motoraola, Nokia.
Devenu constructeur automobile depuis 2003, elle s'est focalisée sur la voiture électrique et
depuis 2014, elle le numéro 1 mondiale des voitures électriques.
En 2018, ouvre une usine de fabrication des bus en France, à Beauvais, dans le département de
l'Oise, dans le Haut de France.
CATL
Contemporary Amperex Technology Co. Limited (CATL) est une entreprise chinoise fondée en
2011, avec 10.000 employés dans la province de Futian, produit : des accumulateurs au lithium-
ion pour les véhicules électriques et hybrides et les systèmes de stockage d'énergie.
Ses batteries équipent les marques de voiture comme : BMW, Peugeot (PSA), Hyundai
Avec une capacité de production de 11,84 GWh, CATL est le no 1 mondial pour l'équipement
des batteries dans les véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables.
Pour la 5 G, et les voitures interconnectée, elle s'est dotée d'une nouvelle usine avec une capacité
de 50 GWh qui sera inaugurée en 2020.
CONCLUSION
Le néodyme est une des composantes des terres rares qui entrent dans la fabrication des aimants
dit permanents qui permettent de fabriquer générateurs pour produire l’énergie éolienne.
Problème : la Chine, contrôlant les 100% de la production mondiale de Néodyme, contrôle aussi
les 100 % de la production des générateurs éoliens.
Comme dans le cas de la 5 G, elle ne vous interdit pas de produire la 5 G ou vos générateurs
éoliens.
Mais elle est la seule qui a développé des technologies capables d'offrir aux consommateurs de
générateur pour la production de l’énergie éolienne la moins chère possible du marché.
A chacun de se décider s'il veut se suicider en concurrençant avec une technologie dépassée, une
Chine qui veut faire savoir qu'elle est le seul maître à bord du bateau.
Ce matin du 28 Mai 2019, on nous annonce que Renault veut fusionner avec FIA (Fiat-Chrysler).
Ce qu’on ne nous dit pas est que c’est la première conséquence de l’erreur stratégique de Renault
d’avoir suivi Trump et renoncé à Huawei pour ses voitures connectées 5G. Alors que Peugeot a
choisi Huawei après Volkswagen qui a fait le même choix.
Au Cameroun, je ne vois personne bouger pour se préparer aux bouleversements que le pays
connaîtra avec l’exploitation du cobalt et des activités annexes. Lorsque beaucoup d’ingénieurs
africains et camerounais liront cette leçon, ils se diront que pour avoir leur part du gateau, il faut
qu’ils quittent l’Europe pour venir ouvrir une entreprise de consultation informatique ici au
Cameroun.
Ce qu’ils ne savent pas est que de toutes les entreprises que j’ai citées, aucun dirigeant ne fait ce
qu’il a étudié à l’école. Le patron de Huawei est un ancien colonel de l’armée chinoise.
Cela l’a-t’il empêché de rêver autre chose pour son pays. L’Africain est prisonnier de ses choix
académiques. Il est convaincu par erreur que ce n’est que par là qu’il peut se faire valoir dans la
vie.
Lorsque j’ai crée le Rinvindaf, le premier objectif était de sortir ces jeunes de cette prison
mentale académique pour leur montrer le chemin de "autre chose" et surtout, pour leur enseigner
ce qui nous manque cruellement : le besoin de travailler très dur pour atteindre de très hauts
sommets. L’africain a tendance à se contenter de très peu, de n’avoir pas de grandes ambitions et
de ne rêver de rien.
Pour suivre le rythme que le nouveau monde va nous imposer, nous devons apprendre ce qu’on
n’enseigne pas aux esclaves : la « Pensée Complexe » qui consiste à démarrer en même temps
une dizaine d’activités qui en apparence sont toute décousues, mais qui se complètent. C’est cela
le modèle de la Pensée Complexe utilisée aujourd’hui par Huawei pour mettre à genoux
l’hégémonie américaine dans le domaine de l’électronique de pointe.
C’est ce rythme de travail forcené qu’à la Pougala Academy, nous utilisons la plantation comme
terrain d’exercice pour enseigner à la jeunesse africaine le degré de rigueur et de serieux que nous
devons avoir pour rester debout dans la rencontre civilisationnelle avec la Chine. Sinon, on
continuera aussi avec eux, à nettoyer leurs chiottes comme on a été content de le faire avec les
européens.