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Partie I : Électronique

Chapitre 2
TD – Oscillateurs électroniques

Remarque : exercice avec b : exercice particulièrement important, à maîtriser en priorité (de même que les
exemples de questions de cours des “ce qu’il faut savoir faire”) | [• ◦ ◦] : difficulté des exercices

Remarque : On ne refait pas en TD les deux exemples vus en cours (l’oscillateur de Wien pour le cas d’un
oscillateur quasi-sinusoïdal, et le mutlivibrateur astable pour le cas d’un oscillateur à relaxation). Mais il
s’agit d’exemples classiques qu’il faut savoir traiter.

I Vrai-faux / questions courtes b | [• ◦ ◦]


1 - Les oscillateurs électroniques vus en cours oscillent indéfiniment ? Si oui, comment est-ce possible ?
2 - Par quoi est fixée l’amplitude des oscillations dans un oscillateur quasi-sinusoïdal ?
3 - Pour faire fonctionner un oscillateur quasi-sinusoïdal, pourquoi est-il pertinent de choisir le gain de l’am-
plificateur juste au-dessus du seuil ?
4 - (V/F) Lorsque A est au-dessus du seuil, un oscillateur quasi-sinusoïdal oscille toujours à la même pulsation
ω0 indépendemment de A.

II Oscillateur quasi-sinusoïdal à résistance négative [• ◦ ◦]


On étudie ici un autre exemple d’oscillateur quasi-sinusoïdal. Pour L
en comprendre le principe, on considère d’abord un circuit LC.
1 - Donner l’équation différentielle suivie par la√tension uc aux
bornes du condensateur. On posera ω0 = 1/ LC.
uc C
2 - Donner la solution de cette équation pour une condition ini-
tiale où uc (t = 0) = u0 .
En pratique, les oscillations que l’on obtient ne durent pas indéfi-
niment : elles sont amorties et on a rapidement uc = 0. Ceci est dû L R
à la résistance du circuit, notamment la résistance de la bobine. Le
circuit est donc celui ci-contre.
Pour compenser les pertes causées par la résistance R, il faudrait
une sorte de “résistance négative”, c’est-à-dire un dipôle dont la uc C
caractéristique est u = −RN i.
Si l’on prend ensuite RN supérieure à R, on s’attend à compenser
les pertes dues à la résistance R.
R1

Étudions justement le dipôle représenté à gauche. On suppose que


−− B∞ l’ALI est idéal. Comme on étudie le démarrage des oscillations,
ie les signaux sont faibles et on suppose que pour de tels signaux il
fonctionne en régime linéaire.
++
3 - Établir la relation entre e et ie . On posera RN = R1 R0 /R2 .
e
s 4 - Le dipôle répond-il au cahier des charges ?
R2
R0
(suite au dos)

TD : Oscillateurs électroniques 1/2 Pierre de Coubertin | TSI 2 | 2017-2018


On réalise donc finalement le montage ci-dessous :

R1

5 - Établir l’équation différentielle vérifiée par la ten-


sion aux bornes du condensateur.
−− B∞
ie
L R 6 - Quelle est la condition pour avoir des oscillations
++ auto-entretenues ? Quelle est la condition pour
avoir des oscillations auto-entretenues et quasi-
C sinusoïdales ? Quelle est alors leur pulsation ?
R2 7 - Qu’est ce qui va finir par limiter la croissance de
R0
l’amplitude des oscillations ?

III Multivibrateur astable compact [• • ◦]


On considère le montage ci-dessous. Les deux schémas sont équivalents, mais le second se prête mieux à une
analyse par bloc. On indique que l’ALI fonctionne en régime saturé, et on utilise le modèle idéal.
R
−− B∞ R
−− B∞
ie ++

++ e
s C
e C R1 R2
s
R2
R1

1 - Êtes-vous convaincus que les deux schémas sont équivalents ?


2 - Diviser le montage en deux blocs et dessiner le schéma fonctionnel.
3 - On indique que l’un des deux blocs est un comparateur à hystérésis inverseur. Rappeler le tracé de sa
R1
caractéristique s = f (e). On donne les tensions seuils : V0 = Vsat et −V0 .
R1 + R2
4 - On étudie maintenant le second bloc.
a - Calculer la fonction de transfert du second bloc.
b - En déduire, pour le second bloc, l’équation différentielle liant e(t) à s(t). On introduira τ = RC.
c - Donner la solution en supposant que s = +Vsat et que à t = 0 on a e = −V0 . Tracer l’allure de la
solution.
d - Donner sans calcul l’allure de la solution dans le cas où s = −Vsat et e(t = 0) = +V0 (où faites le
calcul si besoin).
5 - On étudie enfin le montage complet.
a - Décrire qualitativement l’évolution de s(t) et de e(t) lors du fonctionnement, et réaliser un tracé dans
le cas où à t = 0 on a e = −V0 et s = +Vsat .
b - Calculer la période des oscillations.

IV Limite en fréquence d’un oscillateur utilisant un ALI [• • ◦]


1 - Rappeler ce qu’est le “slew rate” ou vitesse limite de balayage sur un ALI. Dans la suite on le prendra égal
à 15 V · µs−1 .
R2
2 - On considère par exemple l’oscillateur astable vu en cours. Sa fréquence est donnée par f = .
4R1 RC
Quelle est la valeur maximale de fréquence que l’on peut espérer atteindre ?

TD : Oscillateurs électroniques 2/2 Pierre de Coubertin | TSI 2 | 2017-2018

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