COURS D'AERONAUTIQUE
COURS D'AERONAUTIQUE
COURS D'AERONAUTIQUE
- MÉTÉOROLOGIE •
- NAVIGATION •
Décembre 1783 :
- On adopte l'hydrogène plus
performant.
- Premier vol libre de 43 km par
François Pilâtre de Rozier (il mourut en tentant
de traverser la manche par la suite)
- L'armée s'interesse au procédé mais il
manque la dirigeabilité. On tente avec
des rames, des hélices etc.....
Fin 1800 :
- changement de forme (ogive)
- motorisation.
- Toujours hydrogène
LES PLUS LEGERS QUE L’AIR
Actuellement gros projets de recherche sur les dirigeables pour le frêt aérien... Mais
SANS hydrogène!
En parallèle développement depuis la moitié du 19ème siècle des engins plus lourds que
l'air (planneurs, avions et hélicoptères).
LES PLUS LOURDS QUE
L’AIR
LES PLUS LOURDS QUE L’AIR
planeur
17 Décembre 1903 : l'avion des frères Wright vole enfin sur plusieurs dizaines de
mètres. C'est le véritable début de l'épopée.
10 Novembre 1907: Henry Farman est le premier à réaliser un vol de plus d’1
minute
13 janvier 1908: il effectue le premier vol de plus d’1 km
LES PLUS LOURDS QUE L’AIR
8 Aout 1908: les frères Wright démontrent leur superiorité en gala avec leur avion très
maniable.
31 décembre 1908: vol de 2h20 (124 km) par wright (à rapprocher de la minute 1 an
plus tôt)
Courant 1908 : grave accident pour un des frères Wright, le passager fût tué dans le crash.
LES PLUS LOURDS QUE L’AIR
1912 : les premiers avions sont armés (fusils, bombes, torpille) mais peu efficaces.
-Roland Garros vole à 3950 mètres en 1911 sur un Blériot... à 5610 mètres en 1913
sur un Morane Saulnier.
-Roland Garros traverse la Méditerranée puis est recruté par l'armée de l'air. Il est
fait prisonnier après un atterissage en ligne ennemie, s'évade et repart au combat
aérien.Il se tue à moins de 30 ans.
Blériot
LES PREMIERS AVIONS DE GUERRE
20 Mai 1927, Charles Lindbergh (25 ans) décole de New York, traverse l'Atlantique
et atterrit au Bourget 33 heures plus tard sous les applaudissements.
LES AVIONS A REACTION
27 Aout 1939 : vol du premier avion à turbopropulseur (le Heinkel 178) par les
allemands. Il atteindra 700km/h
On retrouvera jusqu'en 1942 de nouveaux avions Francais, Russes, Italiens,
Anglais....
DE NOS JOURS...
De l'histoire et de tous ces appareils sont nés les dernières générations: les Airbus, les
Dassaults, les Mac Donald Douglas, les Migs, les Lookead Martin .....Tous ces
nouveaux avions civils et militaires, ces dirigeables du futur
Antonov
A380
ATR 72
Rappel historique
1750 1800 1850 1900 1920 1950 2007
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DE L’AVION
Gouverne
de direction
Gouverne
de
profondeur
Ailerons
Saumon
D’aile
Cellule Fuselage
Train
d’aterrissage
Cours Théorique ULM
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DE L’AVION
Le dièdre du
DR400 est
de +14
• La charge alaire est quant à elle définie par le rapport du poids total de
l’aéronef exprimé en Newton sur la surface portante S (surface alaire)
exprimée en m2.
• Rappel: Le poids P est égal à la masse M en kilogrammes multipliée par
l’accélération de la pesanteur g (g = 9,81 m/s2).
extrados
emplanture
bord de
fuite
bord d’attaque
saumon
3 m
2 m 2 m
7,5 m 7,5 m
• On appelle allongement () d’une aile le rapport entre son envergure (b)
et sa profondeur moyenne (lm).
= b / lm = b2 / S
29
LES DIFFÉRENTES FORMES D’ AILES
… ou trapézoïdale à
« flèche inverse » comme
pour le X 29;
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LES DIFFÉRENTES FORMES D’ AILES
Les avions de chasse ont
pour la plupart d’entre
eux des ailes ayant la
forme de la lettre
grecque r et on parle
alors d’aile delta;
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de forme « gothique ».
AERODYNAMIQUE
forces... Etudions-les...
Il y a tout d'abord, son Poids, Cette force est verticale et exercée vers le
bas:
Pour que notre petit avion tienne en l'air, nous voyons donc qu'il a
besoin d'une autre force qui annulerait le Poids (qui attire l'avion vers le
sol)... Cette force, c'est la portance qui est elle aussi verticale mais de
appellerons la Traction !
Caractéristique géométrique d’un profil:
c : corde du profil •
f : flèche = écart maximum entre la •
corde et la ligne moyenne
Soufflerie
Notion de la couche limite
- On a envisage d’aspirer la couche limite en perçant de petits trous dans la paroi solide et en
pompant le fluide. L’efficacité de ce procède a été prouvé en soufflerie et sur quelques avions
prototypes mais il n’a pas encore été mis en œuvre sur des appareils produits en série.
Par contre, si l'envergure est limitée (c'est bien sûr le cas de tous nos
modèles), un courant secondaire se produit à chaque extrémité de l'aile
et tend à combler les dépressions d'extrados
De plus, les lignes de courant (les filets d'air) sont déviées : sur
l'extrados, ils sont déviés vers le plan de symétrie de l'aile et sur
l'intrados, vers les extrémités de l'aile.
Soufflerie
Principe de soufflerie
Maquette d’avion
Détermination expérimentale des coefficients
aérodynamiques
Incidence Cz Cx m
12 ° 90 62,5 37,5
9° 60 38 30
6° 30 30 23
3° 15 31 20
Coefficients de portance et trainée
La représentation graphique du
Cz fonction du Cx se nomme
polaire.
Cz = f ( Cx )
En descente rectiligne uniforme la composante mg sin (ϗ) vient s'ajouter à la traction Tu pour compenser
la traînée.
Si la traction est nulle, cas du planeur nous aurons:
Équation de sustentation : mg cos ϫ) = Rz
Équation de propulsion : mg sin (ϫ) = Rx
Bilan de forces en vol de montée
Nous avons:
- Un avion vole au niveau de la mer à une vitesse de 180 km/h. Son aile a une •
surface de 8 m². A l'incidence de vol la valeur de Cz est de 0,4 et celle de Cx de 0,05.
Quelles sont les valeurs respectives de la portance de la traînée
•
Application
• Un planeur dont la masse en ordre de vol est
300 kg, S = 15 m² , sa polaire est donnée en
figure ci-contre , l’avion se trouve à 1000 m
dans un air calme , déterminer :
Le point de fonctionnement sur la polaire,
l’incidence de l’aile, les vitesses horizontale et
verticale, le trajet parcouru et le temps de vol
dans les trois cas suivants:
V²
Rz = Cz..S.
2 V²
R = .S. . Cz² +Cx²
V² 2
Rx = Cx..S.
2
L'angle de plané est atteint lorsque la résultante aérodynamique équilibre le poids, c'est-à-dire:
Rx = P.sin
Rz = P.cos
On définit la FINESSE comme le rapport:
Rz cos Cz
= = cotg =
Rx sin Cx
D
cotg =
H
Elle peut encore s'exprimer comme un rapport de vitesses, toujours dans le cas d'un plané stable :
- Le type du profil
- L'angle d'incidence :
- Le coefficient de moment Cm
Foyer d’un profil
• Le foyer F est le point par rapport
auquel le moment de tangage est
constant (et pas nul!), quelle que soit
l'incidence
Remarque :
Un spoiler (du verbe to spoil qui signifie gâcher, abîmer) est un dispositif situé au dessus de l'aile
(extrados) permettant de détruire plus ou moins la portance de celle-ci par décollement de la couche
limite. Utilisés de façon dissymétriques, ils permettent d'assister voire de remplacer les ailerons dans
leur rôle de contrôle de l'inclinaison.
Parfois un même dispositif, situé sur l'aile, joue le rôle de spoiler jusqu'à une certaine valeur de
braquage puis devient aérofrein lorsqu'il est quasiment perpendiculaire à l'aile.
Les becs et les volets sont des dispositifs dits "hyper-sustentateurs" car ils •
permettent d'augmenter la portance de l'aile à basse vitesse, ou bien encore
de diminuer la vitesse à laquelle est obtenue une certaine portance. Ceci
permet donc de réduire très sensiblement les vitesses d'approche et donc
d'atterrissage des avions, ce qui leur permet de se poser sur des distances
beaucoup plus courtes, voire de décoller également en utilisant moins de piste.
A fortiori, on peut également choisir de décoller plus lourd sur une même
longueur de piste.
D'une façon générale, ces dispositifs permettent de faire varier la forme du •
profil de l'aile, afin de l'adapter au mieux à toutes les phases de vol.
Les becs sont situés à l'avant de l'aile (bord d'attaque), les volets eux à l'arrière •
(bord de fuite).
• Surfaces de commande
• 1. (Winglet)
2. Aileron basse vitesse
3. Aileron haute vitesse
4. Carénage de chariot de volet
5. Volet Krüger
6. Bec
7. Volet interne à trois fentes
8. Volet externe
9. Spoilers
10. Spoilers-Aérofreins
Contrôle de la couche limite autour
d’une aile
• Le décollement de couche limite étant générateur de perte de portance et d’augmentation
de traînée, il faut chercher `a le réduire. Différentes solutions ont été apportées `a ce problème,
en particulier en aéronautique:
- On a envisage d’aspirer la couche limite en perçant de petits trous dans la paroi solide et en
pompant le fluide. L’efficacité de ce procède a été prouvé en soufflerie et sur quelques avions
prototypes mais il n’a pas encore été mis en œuvre sur des appareils produits en série.
• La vitesse du son dans l'air, considéré comme un gaz parfait, s'exprime par
:
Nombre de Mach
•
•
Quand un avion vole, il comprime l’air devant lui et crée une •
dépression derrière lui vu que l'air ne remplit pas instantanément
l'espace laissé vacant par l'avion. En chaque point de sa trajectoire, •
il émet ainsi une onde de compression-dépression qui se
propage à la vitesse du son dans toutes les directions à partir du
point d'émission. Le front d'onde est une sphère, centrée sur la
position de l'avion quand il a émis cette onde et dont le rayon
augmente avec le temps.
Ecoulement subsonique
• Si V < a (Ma < 1) l'avion, qui a
une vitesse inférieure à celle
de l'accroissement des
sphères de perturbation qu'il
crée à chaque instant, se
trouve en permanence à
l'intérieur de celles qui ont été
créées précédemment. C'est le
phénomène dont tout le monde
a l'expérience : l'observateur
fixe ressent le son très faible
des premières sphères très
dilatées, puis l'intensité
augmente jusqu'à ce que
l'avion soit le plus proche et
diminue jusqu'à l'extinction.
Ecoulement transsonique
• Si Ma = 1, l'avion colle en
permanence à l'avant de
toutes les sphères créées
précédemment qui se
retrouvent donc toutes
tangentes à un plan
perpendiculaire au mouvement
de l'avion. La superposition
d'une multitude de petites
perturbations crée une grosse
perturbation qui augmente
considérablement la résistance
de l'air : c'est le mur du son.
Ecoulement supersonique
Quand Ma > 1, l'avion laisse •
au contraire toutes les sphères
de perturbation derrière lui. Un
raisonnement simple montre
qu'elles sont toutes tangentes
à un cône appelé cône de
Mach.
Hors du cône de Mach, à •
l'avant de l'avion, c'est le
silence absolu car aucune
perturbation n'a encore atteint
l'observateur. L'observateur
situé dans le cône entend un
son qui décroît comme en
subsonique. Sur le cône, le
bang correspond à la
superposition des petites
perturbations.
Ecoulement supersonique
- Si on connaît la vitesse a de •
déplacement des ondes de
surface et la
vitesse V de déplacement de •
l'objet, il est facile de calculer
l'angle de Mach a .
- Inversement, si on mesure cet •
angle a on peut calculer la
vitesse V du fluide.
...Ces ondes de Mach seront •
d'autant lus couchées que cette
vitesse V est élevée.
Les considérations qui précèdent donnent une idée de l'importance •
du nombre de Mach mais la réalité est nettement plus compliquée.
On distingue généralement les plages de vitesses suivantes :
La mise en virage :
V²
C = m.
R vir
m = masse du planeur en kg
V = vitesse ne m/s
Rvir = rayon du virage en m
La RESULTANTE AERODYNAMIQUE : R
V²
Pa = P² + C² = m. g² +
Rvir
V²
g² +
Poids apparent Pa Rvir
n= = =
Poids P g
P = Pa . cos f
n = 1 /cos f
La résultante aérodynamique doit maintenant équilibrer le poids apparent qui est supérieur au poids; donc il faut
augmenter sa valeur; pour ne pas faire varier la vitesse, il faut augmenter l'incidence et donc cabrer. (sinon, on
constaterait une augmentation de vitesse).
Influence du FACTEUR DE CHARGE SUR LA VITESSE DE DÉCROCHAGE
2- Dans le cas d’un virage très serré, le facteur de charge d’un avion atteint
la valeur +2,5. Le pilote, dont le poids réel est 800 N (sa masse est proche
de 80 kg) quel est son poids apparent ?
a) a un poids apparent égal à 320 N. b) ne ressent aucun effet dû au virage.
c) a un poids apparent égal à 2000 N. d) perd forcément connaissance.