1 Cours TD TP Machines Electriques
1 Cours TD TP Machines Electriques
1 Cours TD TP Machines Electriques
1. Présentation
1.1 Avantages par rapport au monophasé
Les machines triphasées ont des puissances de plus de 50% supérieures aux machines
monophasées de même masse et donc leurs prix sont moins élevés (le prix est directement
proportionnel à la masse de la machine).
Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.
1.2 Distribution
La distribution se fait à partir de quatre bornes :
Trois bornes de phase repérées par 1, 2, 3 ou A, B, C ou R, S, T ;
Une borne neutre N.
1.3 Présentation
v1, v2, v3 : u12, u23, u31 :
Définition :
Un système triphasé est équilibrée lorsque les trois tensions possèdent la même valeur efficace et
qu’elles sont déphasées de 2/3 l’une par rapport à l’autre.
V V V
V1 ; V2 2 ; V3 4
0
3 3
Les tensions composées ont même fréquence que les tensions simples
r r r
u12 v1 v 2 U V V
r 12 r1 r2
u23 v 2 v3 U23 V2 V3
r r r
u31 v3 v1 U31 V3 V1
U
U1
6
U
U 2 3
6
U
U 3 7
6
r r r r
Si le réseau est équilibré : U12 U23 U31 0 u12 u23 u31 0
Le système des trois tensions composés est équilibré direct.
u12 (t) U 2 sin( t )
6
u23 (t) U 2 sin( t )
2
7
u31(t) U 2 sin( t )
6
3.4 Remarque
Réseau triphasé 220/380 V
4. Relation entre U et V
3
U 2Vcos30 soit U 2V
2
Finalement : U V 3
Récepteurs triphasés : ce sont des récepteurs constitués de trois dipôles identiques, d’impédance
Z.
Courants par phase : ce sont les courants qui traversent les éléments Z du récepteur triphasés.
Symbole : J
Courants en ligne : ce sont les courants qui passent dans les fils du réseau triphasé.
Symbole : I
Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement
égales à la somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement.
Facteur de puissance : k = P / S.
6. Couplage étoile
6.1 Montage
Symbole :
6.3 Puissances
r r
Pour une phase du récepteur : P1 VI cos avec ( I , V )
U
Pour le récepteur complet : P 3.P1 3VI cos de plus V
3
Finalement pour le couplage étoile : P 3UI cos
et : S 3UI
2
Pour une phase du récepteur : PJ 1 rI
2 3 2
Pour le récepteur complet : P 3.PJ 1 3rI RI
2
3 2
Finalement pour le couplage étoile : P RI
2
7. Couplage triangle
7.1 Montage
Symbole :
Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U.
I
Pour le couplage triangle : J
3
Remarque :
Les déphasages pour les deux montages
étoile et triangle sont les mêmes. Il
s’agit du déphasage provoqué par le
dipôle Z du montage.
7.3 Puissances
r r
Pour une phase du récepteur : P1 UJ cos avec ( J , U )
I
Pour le récepteur complet : P 3.P1 3UJ cos de plus J
3
et : S 3UI
2r.r 2
R r
2r r 3
2
Pour une phase du récepteur : PJ1 rJ
2
Résistance vue entre deux bornes : R r
3
2 3 I 2 3 2
Pour le récepteur complet : P 3.PJ 1 3rJ 3 R( ) RI
2 3 2
3
Finalement pour le couplage étoile : P RI 2
2
7.5 Remarques :
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :
de la tension composée U
du courant en ligne I
Ces deux grandeurs sont les seules qui soient toujours mesurables quel que soit le couplage, même
inconnu, du récepteur utilisé.
Lecture 220/380 V
9. Résumé
Couplage étoile Couplage triangle
Montage :
les trois
QC 3CU
2
0 0
condensateurs seuls
Charge + Q Q QC P.tg
P On veut cos
condensateurs
QC 3CU QQ
2
P(tg tg )
Finalement : C
3U 2
Le couplage en étoile est donc moins intéressant puisque la capacité des condensateurs nécessaires
est trois fois plus grande que pour le couplage en triangle. Plus la capacité est grande, plus le
condensateur est volumineux et onéreux.
Chapitre 2 : Transformateur
1. Présentation
1.1. Schéma
Loi de Faraday : une variation de flux à travers une spire créer une f.é.m. e. Inversement une
d
f.é.m.e dans une spire crée une variation de flux à travers celle-ci. e
dt
C’est ce phénomène qui est exploité dans le transformateur.
1.4. Symboles
ou
2. Transformateur parfait
U2 N2
On définit le rapport de transformation m par : m
U1 N1
U2 I1
de plus m
U1 I2
Remarque : en observant les valeurs instantanées u1(t) et u2(t), on constate quelles sont en
opposition de phase. C’est-à-dire que lorsque u1 et maximum, u2 est minimum.
m = -u2/u1
3. Transformateur réel
3.1 Rapport de transformation
U20 N2
Le rapport de transformation se mesure à vide (pas de charge, I2=0) m
U1 N1
Cette dernière observation vient du fait d’une chute de tension provoquée par la résistance du
bobinage U = r2.I2 (si I2 augmente U augmente aussi).
Puissance Puissance
absorbée Circuit utile
Primaire Secondaire
magnétique P2 = U2.I2.cos 2
P1 = U1.I1.cos1
Les pertes fer sont dues à l’hystérésis du matériau ferromagnétique et aux courants de Foucault. Les
pertes fer sont proportionnelles à Bmax 2 -donc à U12- et à la fréquence f (voir § 1.2.2.).
Pour réduire les pertes par hystérésis, il faut choisir un matériau ferromagnétique avec un cycle
d’hystérésis le plus étroit possible.
Pour réduire les pertes par courants de Foucault, le noyau est feuilleté. C’est-à-dire qu’il est
constitué de tôles vernies, donc isolées les unes des autres. La taille des boucles de courant de
Foucault est alors limitée par l’épaisseur de la tôle. Plus les boucles sont petites, plus les pertes sont
réduites.
3.5 Rendement
P1 Pfer PJ
P P
uti li sée 2
P2
ou
Pabsor bée P1 P2 Pfe r PJ P1
PJ PJ1 PJ 2
4. Calcul du rendement
4.1 Mesure directe
P2
Cette méthode consiste à mesurer avec deux wattmètres P1 et P2.
P1
P1 i2n P2
i1n
W W
u1n u2n
Deux essais particuliers du transformateur permettent de mesurer séparément les pertes par effet
joule (pj) et les pertes ferromagnétiques (pfer).
Cette méthode consiste à évaluer les différentes pertes dans les conditions nominales d’utilisation.
A vide I10 est très faible. Par conséquent PJ10 << P10.
Montage : P1 i2n
i1n
W
il faut choisir une charge appropriée pour
travailler dans les conditions nominales de u1n u2n
tension et de courant.
On mesure P1.
P2 P1 P10 PJc c
Rendement :
P1 P1
Il n’y a aucun contact électrique entre le primaire et le secondaire. On parle d’isolation galvanique.
Transformateur de rapport m = 1 utilisé pour l’isolation galvanique entre deux parties d’une
installation électrique.
En effet, quel que soit le transformateur, il n’y a aucun contact électrique entre le circuit primaire et
le circuit secondaire.
signal impulsionnel .
Les 3 lettres qui définissent les différents couplages possibles des enroulements sont :
D, d : couplage triangle
Y, y : couplage étoile
Z, z : couplage zig-zag
1. Le couplage Triangle
Ce couplage est identique à celui qui est utilisé sur les machines triphasées
2. Le couplage étoile
Ce couplage est identique à celui qui est utilisé sur les machines triphasées
4. L'indice horaire
L'indice horaire représente le déphasage entre la tension simple haute tension VAN et la tension
simple basse tension Van. Cette indication permet de mettre en parallèle des transformateurs et
éviter qu'ils ne se court-circuitent entre eux.
Le déphasage étant un multiple de 30 °, ce dernier peut être ramené à un cercle que l'one peut
séparer en 12 part, d'ou l'utilisation de l'indication 'horaire".
Pour cela on utilise le point que se trouve sur chaque bobine, et de ce fait, suivant le schéma ci-
V1 V2
1. Conversion d’énergie
2. Symbole
3. Constitution
Sur le stator est placé l’inducteur , ce dernier est constitué de bobinages ou d’aimants
permanents, il crée un champ magnétique à travers le rotor (bobinage induit) .
Le collecteur et les balais permettent l’alimentation électrique de l’induit.
L’ensemble stator plus rotor constitue un circuit magnétique canalisant le champ magnétique
crée par l’inducteur.
4. Force électromotrice
Une bobine (l’induit ) en mouvement dans un champs magnétique (l’inducteur ) voit
apparaître à ses bornes une force électromotrice (f.é.m.) donnée par la :
loi de Faraday e
t
Sur ce principe, l’induit de la machine à courant continu est le siège d’une f.é.m. E :
E = Kɸ Ω
E f.e.m. (volts - V)
K constante qui dépend des caractéristiques de fabrication du moteur : nombres de spires, nombre de pôles,
inclinaison des encoches, …
ɸ flux magnétique maximum traversant les enroulements de l’induit (Webers - Wb).
Ω vitesse de rotation du rotor (rad.s-1).
5. Couple électromagnétique
Un conducteur parcouru par un courant électrique et placé dans un champ magnétique subit la :
force de Laplace 𝐹⃗ = 𝑙 𝐼⃗ ∧ 𝐵
⃗⃗
Sur ce principe le rotor de la machine possède un couple que l’on nommera couple
électromagnétique.
Tem = Kɸ I
Tem couple électromagnétique (N.m).
K constante (v .s.rd-1).
ɸ flux magnétique (wb).
I courant dans l’induit (rotor) (A).
6. Conservation de l’énergie
La puissance électromagnétique est la partie de la puissance électrique de la machine, convertie
en puissance mécanique.
7. Réversibilité
Une même machine pourra fonctionner en moteur ou en génératrice. On dit qu’elle est
réversible.
La machine à
moteur courant continu génératrice
est réversible.
8. Flux magnétique
Le champ magnétique inducteur et son flux à travers les spires de l’induit peuvent être produit
de deux façons différentes :
1. Par un bobinage alimenté par une source de tension Ue et parcouru par un courant Ie
dit courant d’excitation.
Dans ce cas le flux peut-être modifié. Il est proportionnel au courant d’excitation Ie.
U E RI
U e re I e
pC p fer pméca
Ces pertes sont dites « constantes » ou « collectives ». C’est-à-dire que si le moteur travaille à vitesse et flux
constants, les pertes fer et mécaniques sont approximativement constantes. Elles ne varient pas avec la charge.
Pa Pu p j pc
Bilan complet
Conclusion :
U
• La tension d’alimentation impose la vitesse de rotation .
K
Tr
• La charge de couple résistant Tr impose la valeur du courant I .
K
24. Couples
Si on divise la relation Pu Pem p c par la vitesse W, on obtient :
Tu Tem T p
25. Rendement
Du fait de ces différentes pertes, le rendement d’une machine à courant continu varie entre 80 et
95 %.
Pu Pa pertes
Pa Pa
Identification
Exemple :
LSK 1604 indique la série LSK ; 160 de hauteur
d’axe ; 4 pôles.
1. Présentation :
Un champ magnétique tournant produit la rotation d'un disque métallique tournant à une fréquence
de rotation inférieure à celle du champ : sa rotation est asynchrone.
1.1 Le stator
Il est constitué de trois enroulements alimentés par des tensions triphasées de fréquence, f, qui
1.2 Le rotor
La fréquence de rotation du rotor est appelée n, il tourne moins vite que le champ tournant du stator,
l'enroulement rotorique n'est relié à aucune source extérieure. Les seuls courants qui le traversent sont
les courants de Foucault induits par la rotation du champ statorique.
Il est constitué de barres métalliques identiques dont les extrémités sont réunies entre elles par des
couronnes métalliques peu résistives. L'ensemble présente une résistance électrique très faible, on dit
que le rotor est en court-circuit.
Rotor bobiné :
Les tôles de ce rotor sont munies d'encoches où sont placés des conducteurs formant un bobinage le
plus souvent triphasé, trois bagues et trois balais sont prévus pour accéder à ces enroulements,
permettant de modifier certaines des caractéristiques électriques du circuit rotorique.
Si la fréquence des tensions d’alimentation est égale à 50 Hz, la relation entre n’s en tours par minute,
et p le nombre de paires de pôles peut s’écrire :
3000
n’s =
p
n’s La fréquence de rotation du champ B en tours par minute [tr.min-1]
Sachant que, n, la fréquence du rotor, donc du moteur, est très légèrement inférieure à celle du champ
tournant, ns, la relation ci-dessus permet de donner très rapidement le nombre de paires de pôles ainsi
p 1 2 3 4...
ns [tr.min-1] 3000 1500 1000 750
f
Dans l’exemple proposé, la fréquence : n s = 1000 tr.min-1 et le nombre de pôles est de 6.
p
Un tableau du même genre peut être adapté avec une quelconque fréquence du réseau.
1
u (t) MAS
2 3
Tu -
3
1.5 Le glissement
Le rotor tourne à la fréquence de rotation n, il tourne moins vite que le champ tournant qui lui tourne
à la fréquence de rotation ns. La différence n entre ces deux fréquences de rotation est donnée par
la relation : n = ns - n
Sur la plaque signalétique d’un moteur asynchrone, deux tensions sont indiquées, par exemple 230 V
et 4OO V. Seule la plus petite des deux tensions est à prendre en considération pour le couplage, elle
doit être appliquée aux bornes d’un enroulement.
Pour vérifier que cette tension est bien appliquée sur un enroulement, le réseau doit être connu et
représenté ainsi que les couplages possibles. Un seul sera retenu.
C’est donc à partir des deux informations suivantes que le couplage peut être déterminé :
La plus petite des deux tensions, elle figure sur la plaque signalétique du moteur.
La nature du réseau, valeur de la tension simple, et celle de la tension composée.
Pour le réseau :
Si deux tensions sont mentionnées, il s’agit des valeurs efficaces V de la tension simple v(t)
et U de la tension composée u(t).
Si une seule tension est indiquée il s’agit de la valeur efficace U de la tension composée u (t).
La valeur efficace V de la tension simple v (t) est mesurée entre une phase et le neutre, la valeur
efficace U de la tension composée u (t) est évaluée entre deux phases.
La relation entre les valeurs efficaces de ces deux tensions est : U V 3
a. Le couplage en étoile
3 i
2 u
v (t) v (t)
N 1 2 3
Réseau Ligne Charge
Dans un couplage en étoile, chaque enroulement est soumis à la tension simple v (t), tension entre
phase et neutre. Chaque enroulement est traversé par le courant de ligne i (t).
b. Le couplage en triangle
i
3
j (t)
u
u (t)
v (t)
1
N
Réseau Ligne Charge 1 2 3
2 W Charge
1
v (t)
1
La puissance active P absorbée par le moteur se calcule à partir des informations des wattmètres, en
utilisant la relation suivante : P = P1 + P2
P1 et P2 sont les lectures des deux wattmètres, elles sont soit positives soit négatives. Sachant que la
puissance absorbée P est une puissance active, elle est nécessairement positive. Il est donc
indispensable de donner à P1 la valeur positive correspondant à la plus grande des deux indications
en valeurs absolues. La valeur prise par P2 sera l’indication de l’autre wattmètre, affublé du signe
« plus » si les deux grandeurs étaient de même signe et du signe « moins » dans le cas contraire.
La puissance réactive Q absorbée par le moteur se calcule à partir des informations des wattmètres,
en utilisant la relation suivante : Q = 3 (P1 P2 )
Q La puissance réactive absorbée en V.A.R [vars] V.A.R : Volts ampères réactifs
La puissance apparente du moteur peut se déduire des deux calculs précédents par la relation :
S = P2 Q 2 S La puissance apparente du moteur en V.A [VA]
2.4 Le facteur de puissance
Le facteur de puissance peut se déduire des deux calculs précédents par la relation :
P
Cos = φ L’angle de déphasage entre courant et tension en degrés [°]
P2 Q 2
Puissance Puissance
Puissance
Transmise Utile
Électromagnétique
Au rotor Pu
Pem
Puissance Ptr
Absorbée
P
Les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des relations qui suivent.
Stator Rotor
Ptr = P – Pjs – Pfs Pem = Ptr - Pjr Pu = P – Pjs – Pfs - Pjr – Pméca
Ptr = TΩs Pem = T.Ω Pu = Tu.Ω
P=
Pméca
Pjr = g.Ptr
Pfs = Pmagnétiques
Pjs =
Les pertes magnétiques, dans les tôles de l’armature du stator sont pratiquement indépendantes
de la charge, elles sont liées à la valeur efficace U et à la fréquence f de la tension composée u (t).
Pour un réseau donnée, ces pertes sont considérées comme constantes, elles sont données,
ou calculées par un essai à vide.
Le rotor est également le siège d’un autre type de pertes. Les pertes fer ou magnétiques. Cependant
ces pertes seront toujours négligées devant les autres, la fréquence des courants étant très faible
Le bilan met en évidence le fait que la puissance absorbée est obligatoirement la puissance la plus
importante, elle ne cesse de diminuer en progressant vers la puissance utile qui est évidemment la
plus faible, ainsi :
- Les pertes magnétiques dues à l'hystérésis et aux courants de Foucault se produisent uniquement
dans les tôles du stator.
- Les pertes mécaniques dues aux frottements se situent au niveau des paliers du rotor.
Le rendement est le rapport entre la puissance mécanique utile et la puissance électrique absorbée
Pu
par, d’où : η
P
4. L’essai à vide :
Nous dirons que le moteur fonctionne à vide s’il n’entraîne aucune charge sur son arbre. L’indice
«o» caractérise cet essai. Le couple utile Tuo = 0 Nm
La fréquence de rotation du rotor est notée no, elle est considérée comme identique à la fréquence
de rotation ns du champ tournant Les fréquences de rotation no = ns
ns La fréquence de rotation du champ B en tours par seconde [tr.s-1]
no La fréquence de rotation à vide du rotor en tours par seconde [tr.s-1]
On rappelle que le glissement à vide d'un moteur asynchrone est donné par la relation :
n s no
go = go Le glissement du moteur à vide en pourcentage [sans unités]
ns
Toutes les puissances mises en jeu dans le bilan des puissances peuvent être recalculées dans le cas
de l’essai à vide en tenant compte des deux relations précédentes.
Stator Rotor
Pméca
Pfs = Pmagnétiques
Pjso =
Pjso = couplage y
Pjso = couplage D
La puissance absorbée à vide se mesure aisément avec la méthode des deux wattmètres, Connaissant
la résistance des enroulements du stator, les pertes par effet Joule à vide sont facilement
calculables. La différence entre la puissance absorbée et la puissance perdue par effet Joule, donne
les deux puissances restantes, c'est-à-dire les pertes magnétiques au niveau du stator et les pertes
mécaniques.
Soient les pertes magnétiques dans le stator sont données, nous calculons alors la puissance absorbée,
les pertes par effet joule dans le stator et nous en déduisons les pertes mécaniques.
Soient les pertes mécaniques sont données, nous calculons la puissance absorbée, les pertes par effet
joule dans le stator et nous en déduisons les pertes magnétiques dans le stator.
Soit, le cas le plus fréquent, il est précisé que les pertes mécaniques et les pertes magnétiques dans le
stator sont égales, nous calculons alors la puissance absorbée, les pertes par effet joule dans le stator
et nous en déduisons les pertes mécaniques ainsi que les pertes magnétiques dans le stator.
5. L’essai en charge
Le point de fonctionnement :
Le moteur est maintenant chargé, c'est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge résistante
qui s’oppose au mouvement du rotor.
En régime permanent, ou régime établi, le couple utile Tu délivré par le moteur est égal au couple
résistant TR que lui oppose la charge mécanique :
En régime permanent : Tu = TR
Sur sa partie utile, la caractéristique mécanique est un segment de droite. Pour la tracer, il suffit de
deux points. Le premier est généralement donné par l’étude d’un cas précis, le second se déduit de
l’essai à vide. Dans cet essai, le couple utile est nul, il est associé à une fréquence de rotation
considérée comme égale celle du synchronisme, no = ns.
Le moment du couple utile Tu en fonction de la fréquence de rotation en tours par minute est la
suivante
Tu [Nm]
Tu = f (n)
Essai à vide
Tu = 0 Nm
no = ns
0 ns
n [tr.min-1]
Le point de fonctionnement se trouve sur l’intersection de la caractéristique mécanique du moteur et
de la courbe qui caractérise le couple résistant de la charge.
Tu [Nm]
TR [Nm]
Point de fonctionnement
Tu’
0 n’ n [tr.min-1]
Evaluation graphique du point de fonctionnement
Le point de fonctionnement (Tu’ ; n’) permet de calculer très facilement le glissement et la puissance
utile dans ce cas bien précis.
Si les propriétés électriques de l’alimentation du moteur sont telles que le rapport entre la valeur
V
efficace et la fréquence f de la tension v(t) reste constant cte , le moment du couple
f
magnétique Tem ne dépend que de la différence entre les fréquences de rotation ns et n. Dans ce cas,
toutes les caractéristiques mécaniques sont parallèles les unes avec les autres.
Tu [Nm]
0 n’’s n’s ns
n [tr.min-1]
Tu [Nm]
TR (Nm)
0 nsmin ns n [tr.min-1]
En traçant successivement les différentes caractéristiques toutes parallèles entre elles, il est possible
de trouver la fréquence minimale qui permet le démarrage du moteur lorsque le couple résistant qui
s’oppose au couple utile du moteur est fixé, en utilisant la relation :
fmin =nsmin . p
1. Présentation :
2. Constitution :
L'alternateur possède deux parties principales :
- L'inducteur porté le plus souvent par le rotor
- L'induit porté par le stator parcouru par des courants alternatifs
2.1. Inducteur :
Le champ magnétique est créé par un aimant permanent ou par un électroaimant alimenté par un courant
continu Ie, appelé courant d'excitation. Le rotor tourne à la fréquence f, et crée un nombre p de paires de pôles.
Remarque : si Ie est constant, il crée un champ magnétique B, constant, tournant à la fréquence de
synchronisme ns = n.
2.2. Induit :
Il est au stator, bobines fixes, le plus souvent triphasé. Il est le siège de f.e.m induites
I
Convention générateur
P = V 3.U.I cos
T,n
V
déphasage entre
V et I
Ie
P, Q
Il est soumis à un flux tournant, il est donc le siège d'hystérésis et de courants de Foucault. Comme pour le
transformateur, nous raisonnerons sur un schéma équivalent.
3. Utilisation :
La puissance d'un alternateur à pôles saillants va de quelques kilovolts ampères à 250000 kVA. Il est
principalement utilisé, dans les centrales hydrauliques, pour la production d'énergie électrique pour le réseau
national. Le turboalternateur, est lui utilisé dans les centrales thermiques ou nucléaires, sa puissance est
supérieure à 50000 kVA.
4. Symbole :
12 3 12 3
MS MS MS MS
3 3
UUUUU UUUUU
monophasé triphasé
5.1.1. Présentation :
Ie varie par valeurs croissantes puis décroissantes, nous relevons Ev, tension à vide aux bornes d'une phase.
Ev Ev
Idéalisation
Ie Ie
Nous noterons le phénomène d’hystérésis sur la courbe. Ainsi que la saturation de la machine.
Nous supposerons que la machine n'est pas saturée, seule la partie linéaire de la caractéristique ne sera retenue,
pour la suite de notre étude, Ev restera proportionnelle à Ie.
La f.e.m induite ev (t) = Ev. 2. sin(t) est sinusoïdale. Elle est créée par le flux (t) issu du champ
magnétique tournant porté par la roue polaire, ce flux a pour expression (t) avec :
(t) = max.cos(t).
Le stator comporte N conducteurs, donc N/2 spires; ainsi :
N d N
ev (t) = - = .max.sin(t) = Ev.2. sin(t)
2 dt 2
En réalité (t) n'est pas vraiment sinusoïdale et les différentes f.e.m ne sont pas en phase. La
résultante ev (t) est le module d'une somme vectorielle. Pour traduire ces imperfections, on introduit
un coefficient K qui caractérise la machine. La valeur efficace réelle de la f.e.m à vide s'exprime par
la relation :
En monophasé :
A l'intérieur d'une même spire, les forces électromotrices induites s'ajoutent et les différentes spires
sont mises en série : tous les conducteurs sont finalement en série. Pour l'enroulement, on aura donc :
Ev = K.f.N.max. avec :
7. Alternateur en charge :
7.1.1. Présentation :
L'état de l'alternateur est fixé par le point de fonctionnement P, qui dépend de deux paramètres
variables et trois paramètres constants P = f (V ; I ; n ; Ie ; )
V tension entre phase et neutre en volts
I courant dans un fil de phase en ampères
n fréquence de rotation de l'alternateur en tr / s
Ie courant d'excitation en ampères
déphasage entre v et i.
CHA RGE
T,n
V
Ie
7.1.2. Caractéristique électrique V = f (I):
L'alternateur triphasé est entraîné à vitesse constante. Il alimente une charge équilibrée. L'intensité Ie
du courant d'excitation est maintenue constante, le déphasage tension courant est imposé par la
charge.
EV
Nous remarquons l'effet démagnétisant (qui
contraint d'augmenterIe) d'une charge inductive
et l'effet magnétisant d'une charge capacitive.
Les chutes de tension sont importantes (20 à 30 fois plus grandes que pour le transformateur) elles ne
sont que très partiellement dues aux résistances des enroulements (1 % seulement), la cause principale
de ces chutes de tension est l'existence du champ magnétique Bi, crée par le stator. Lorsque l'induit
débite du courant, il crée un champ magnétique, appelé Réaction Magnétique d'Induit, R.M.I, qui
vient modifier le champ issu de l'inducteur.
L'inducteur, porté par le rotor, crée un flux, φ (t), à l'origine d'une f.e.m induite Ev au stator (induit).
Lorsque l'induit est fermé sur une charge, il est parcouru par des courants sinusoïdaux induits, i1, i2
et i3 qui vont à leurs tours créer un flux variable φi (t) qui va diminuer considérablement (cas d'une
charge R/L) le flux φch (t) résultant, en charge, donc agir sur la f.e.m Ech de la machine. Cette
diminution de Ech par rapport à Ev implique une diminution importante de la tension V.
Le flux φ crée par l'inducteur, induit : Ev = - j
La R.M.I introduit le flux φi qui induit : Ei = - ji
Le flux résultant φch s'exprime par la relation vectorielle : 𝜑
⃗⃗𝑐ℎ = 𝜑
⃗⃗ + 𝜑 ⃗⃗𝑖
En charge, la f.e.m est donc donnée pour une machine non saturée par la relation : Ech = Ev + Ei
8. Modelé équivalent d'une phase de l'alternateur :
8.1. Représentation du modèle :
Les hypothèses simplificatrices suivantes seront respectées dans toute la suite de notre étude :
- Charge équilibrée
- Régime permanent
- Rotor à pôles lisses
- Machine non saturée
- Pour tenir compte de la R.M.I, on la modélise électriquement par une bobine d'inductance L :
Ev Ech
Schéma, auquel il faut ajouter une résistance qui rendra compte des pertes par effet joule dans les
enroulements. Soit, r, la résistance d'un enroulement, le modèle équivalent d'une phase de
l'alternateur est :
L I r
v = e v - L di - r.i
dt
Ev Ech V
V = EV - j.L.. I - r.I
Remarque : nous pouvons utiliser le même procédé pour évaluer 𝑉 ⃗⃗ , connaissant 𝐸⃗⃗ v. Pour cela :
Tracer une droite symbolisant la direction de 𝐼⃗, puis tracer r.𝐼⃗, X 𝐼⃗, tracer la direction de 𝑉 ⃗⃗ , et enfin à
l'aide d'un compas rechercher le point d'intersection de 𝑉⃗⃗ et 𝐸⃗⃗ v.
La f.e.m synchrone est égale à la f.e.m à vide. On relève, donc, à vitesse constante, Ev en fonction de
Ie, courant dans l'inducteur, on trace Ev = f (Ie)
Les trois enroulements du stator sont couplés en étoile. Le modèle équivalent d'un enroulement de
l'alternateur est le suivant :
L Icc r
Ev
Ev = (r + jL).Icc = Z.Icc
L'alternateur est entraîné à vitesse nominale, on mesure les intensités du courant d'excitation et d'un
des courants de court-circuit débités dans l'induit, on trace Icc = f (Ie).
Pour un courant d'excitation donné, le module de l'impédance synchrone est donné par la
relation :
Ev
𝑍=
Icc
En monophasé : Pu = UI.cos(
En triphasé : Pu = UI. .3.cos(
La puissance reçue :
L'alternateur reçoit une puissance mécanique PM qui lui est fournie par le moteur d'entraînement :
PM = TM.Ω
Ce sont des pertes mécaniques (Pm), qui ne dépendent que de la fréquence de rotation et les pertes
dans le fer (Pf), qui ne dépendent que de la fréquence et de la valeur maximale du flux. Ces pertes
seront mesurées au cours d'un essai à vide dans lequel la machine tourne à la fréquence de rotation
nominale, sous une tension égale à la tension qu'elle aurait en charge. En effet, l'égalité des tensions
efficaces entraîne celle des flux.
- En monophasé :
- En triphasé :
Rendement :
Pu UI 3cosφ
η
Pa UI 3cosφ Pm Pje Pj
Nous allons comparer les moteurs brushless à leurs concurrents les MCC à aimants. Ces 2 types de
machines étant utilisés comme actionneurs électrique pour des applications demandant une
dynamique très importante (robotique, machine-outil).
TD 1 : Système Triphasé
Exercice 1 :
Un récepteur triphasé est formé de trois bobines identiques. Chaque bobine est représentée par une
inductance L = 0,10 H en série avec une résistance R = 40 Ω.
Les trois éléments sont alimentés par un réseau triphasé équilibré 220/380 V ; 50 Hz. Le schéma est
donné ci-dessous :
Figure 1
9. La puissance indiquée par le wattmètre sur la figure 1 est de 750 W. On prend pour valeur
efficace de l’intensité traversant une bobine I = 4,32 A et un déphasage de 38°. Calculer en
précisant les formules, pour le récepteur triphasé :
9.1 . Le facteur de puissance
…………………………………………………………………………………………………
9.2 La puissance apparente.
……………………………………………………………………………………………………
9.3 La puissance active.
……………………………………………………………………………………………………
9.4 La puissance réactive.
…………………………………………………………………………………………………….
10. On veut relever le facteur de puissance du système à 0,95. Pour cela, on couple en triangle trois
condensateurs identiques C∆.
10.1.Compléter la figure 2 ci-dessous en représentant les condensateurs et leurs fils de
branchement.
Figure 2
10.2. Déterminer la valeur efficace de la tension appliquée aux bornes d’un condensateur.
……………………………………………………………………………………………………
10.3. Calculer la capacité d’un condensateur.
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
Exercice 2 :
1) Calculer
a. Les puissances réactives Q1 ,Q2, Q3 et Q4
b. La puissance active totale Pt
c. La puissance réactive totale Qt
d. La puissance apparente totale St
e. Le facteur de puissances cosφt
f. Le courant absorbé totale It
Exercice 3 :
Sur une largeur de feuille, dessiner les 4 fils d’un réseau triphasé. Relier à ce réseau 6 lampes de
100W monophasées, 3 radiateurs de 1000W monophasés et 2 moteurs asynchrones triphasés.
Le réseau doit rester équilibré.
Exercice 4
Sur la plaque signalétique d’un moteur on peut lire : 230 V / Y 400 V
Que signifie cette signalétique ?
Exercice 5
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage étoile, V = 230 V, I = 7,8 A, cos = 0,84
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.
Exercice 6
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage étoile, U = 230 V, I = 5,8 A, = 0,94 rad.
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.
Exercice 7
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage triangle, U = 400 V, I = 10,2 A, cos = 0,78
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.
Exercice 8
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage triangle, U = 400 V, J = 9,3 A, charge résistive
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.
Exercice 9
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage triangle, U = 400 V, I = 10,2 A, puissance absorbée par un dipôle P1 = 1000 W
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur et son facteur de puissance.
Exercice 10
Un récepteur triphasé couplé en étoile absorbe 1200 W. Quelle puissance va-t-il absorbée si on le
couple en triangle sur le même réseau ?
Exercice 11
Sur le réseau triphasé 400 V - 50 Hz, on branche trois récepteurs équilibrés triphasés inductifs
différents.
On connaît les caractéristiques de chacun des récepteurs :
- récepteur 1 : P1 = 5 kW ; k1 = 0,7 ;
- récepteur 2 : P2 = 2 kW ; k2 = 0,6 ;
- récepteur 3 : P3 = 6 kW ; k3 = 0,85.
1. Calculer les puissances active, réactive et apparente de l’installation.
2. Calculer l’intensité efficace du courant en ligne.
3. Calculer le facteur de puissance de l’installation.
4. On veut relever le facteur de puissance à cos’ = 0,93.
Exprimer la formule qui permet de calculer la capacité des condensateurs à rajouter au montage
et donner sa valeur.
Exercice 12
Les trois enroulements d'un récepteur triphasé sont identiques. Couplés en triangle sur un réseau
220 V/380 V, 50 Hz, la mesure des puissances a donné les résultats suivants: puissance active:
P = 1,2 kW; puissance réactive: Q = 0,69 kvar.
Exercice 13
Commenter la plaque signalétique ci-dessous
Exercice 14
Sur la plaque signalétique d’un radiateur triphasé branché sur un réseau 400 V – 50 Hz, on peut
lire : U = 400 V – – 50 Hz – P = 3,0 kW.
1. Faire un schéma du couplage du radiateur sur le réseau.
2. Calculer le courant en ligne et le courant dans les éléments du radiateur.
3. Déduire la résistance d’un élément du radiateur.
1- Calculer le nombre de paires de pôles p du moteur (le glissement devant être faible).
2- En déduire son glissement en charge g.
3- Calculer le moment Tu du couple utile nominal.
4- Déterminer le rendement au régime nominal.
II- Les essais d'un moteur asynchrone triphasé hexapolaire ont permis de réunir les résultats
suivants :
Essai en charge : U = 230 V I = 50 A Pa = 16 kW n = 960 tr.min – 1.
Essai à vide : U0 = 230 V I0 = 17 A P0 = 600 W.
Mesure en courant continu : résistance entre deux bornes du stator R = 0,1
Calculer :
1- le glissement g ;
2- le facteur de puissance cos du moteur en charge ;
3- les pertes dans le fer du stator pfs et les pertes mécaniques pm si on admet qu'elles sont
égales et que l'on néglige les pertes Joule dans l'essai à vide ;
4- les pertes par effet Joule au stator pJs et au rotor pJr en charge.
5- la puissance utile Pu et le rendement
6- le moment du couple électromagnétique Tem et le moment du couple utile Tu.
III- Une installation triphasée alimentée sous 400 V entre phases, comprend :
un groupe de 90 lampes de 100 W branchées en étoile équilibré ;
un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire de caractéristiques :
puissance utile 4656 W rendement 0,8
facteur de puissance 0,8 fréquence de rotation 1470 tr.min – 1.
2- Calculer l'intensité du courant dans la ligne qui alimente chaque groupe de lampes.
2- le glissement ;
3- la puissance électrique absorbée ;
4- le rendement ;
5- le moment du couple utile.
V- Une machine est entraînée par un moteur asynchrone triphasé. Le moteur est branché en étoile
sous une tension composée de 400 V et l'intensité absorbée est de 6,65 A pour un cos = 0,8.
Dans ces conditions, la fréquence de rotation est de 2880 tr.min – 1 et le rendement de 0,82.
Calculer :
1- la puissance active ;
2- la puissance réactive ;
3- la puissance apparente ;
4- la puissance utile ;
5- le moment du couple utile.
VI- Sur la plaque signalétique d'un moteur triphasé équilibré on relève les indications suivantes :
1,8 kW 230 V/ 400 V 6,3 A/ 3,6 A 1440 tr.min – 1 cos = 0,84
I- 1- p = 4
2- g = 4 %
3- Tu = 225,5 Nm
4- 96 %
II- 1- g = 4 %
2- cos = 0,80
3 2
4- pJS = RI pJS = 375 W pJR = g Pt Pt = Pa – pJS – pfS Pt = 15325 W pJR = 613 W
3
5- Pu = Pt – pJR – pm Pu = 14412 W = 90 %
QCM
3- La fréquence de rotation d'un moteur asynchrone triphasé, alimenté sous une fréquence
de 50 Hz, est égale à 480 tr/min.
Calculer la fréquence g.f des courants rotoriques sachant que le glissement est inférieur
à 10 %.
R : 2 Hz ; 48 Hz ; 50 Hz ; 96 Hz.
5- Un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire à cage d'écureuil est alimenté par un réseau
230/400 V; 50 Hz.
Quelle est sa fréquence de synchronisme ?
6- Un moteur asynchrone triphasé, alimenté sous une fréquence de 50 Hz, absorbe une
puissance de 3,2 kW. Le rendement du moteur est 88 % et le moment du couple utile est
18,5 Nm.
Quel est le nombre de pôles de ce moteur ?
R : 2 ; 4 ; 6 ; impossible.
7- Un moteur asynchrone triphasé absorbe 8 kW. Les pertes statoriques sont égales à
600W et le glissement à 3,5 %.
Déterminer la valeur des pertes par effet Joule dans le rotor.
Un alternateur triphasé, monté en étoile, a pour tension entre phase U = 660 V, il débite un courant
de 500 A avec un cos = 0,8, à la fréquence de 50 Hz.
- 2 - Sachant que l'induit comporte 372 spires et que la valeur maximale du flux est de 0,027 Wb,
calculer K en supposant qu'il n'y a aucune chute de tension entre le fonctionnement à vide et en
charge.
DS Mai 2011
Exercice 1 :
Une bobine à noyau de fer est alimentée par un enroulement de N spires, d’induction maximale est
Bm = 0.9 T,
la section de la bobine est de S = 2 cm2.
On admet que les approximations classiques de la bobine à noyau de fer sont réalisées.
On alimente la bobine par une tension alternative sinusoïdale d’expression U(t)=24√2sin (1000 π t),
Calculer le nombre de spires N et déterminer l’expression instantanée du flux Ф (t)
Exercice2 :
Un circuit de puissance est alimenté par un réseau triphasé 220V / 380 V, 50 Hz et comporte :
• 3 fours électriques triphasés identiques couplés en Y, absorbant chacun une puissance nominale de
2000 W.
• 2 moteurs asynchrones triphasés identiques couplés en Y. Chacun absorbe une puissance active
nominale Pa avec un facteur de puissance cos φ= 0,8 et fournit une puissance utile nominale
Calculer les puissances active P, réactive Q et apparente S absorbées par tout le circuit de
puissance.
4) En déduire la valeur efficace I de l'intensité totale du courant en ligne, ainsi que le facteur de
puissance de cette installation.
5) On veut ramener le facteur de puissance de l'installation à 1, calculer la valeur de la
puissance réactive ramenée par les 3 condensateurs.
6) Calculer la valeur de chaque capacité lorsqu'elles seront couplées en triangle.
7) Calculer la nouvelle valeur efficace I' de l'intensité totale du courant en ligne.
Tr = 11.44 Nm. Les tensions d’alimentation de l’induit et de l’inducteur sont maintenues constantes.
1. Un récepteur couplé en étoile est alimenté par un réseau (380/660 V ; 50Hz). Il comporte 3 bobines
identiques d’impédances 30Ω son facteur de puissance cos 0.56 .
1.1 Donner la tension aux bornes de chacune des bobines ;
1.2 Calculer l’intensité du courant traversant chaque bobine. Quelle est l’intensité du courant
dans un fil de ligne ?
1.3 Déterminer la puissance active et la puissance réactive absorbées par ce récepteur.
2. On branche sur le réseau précédent un autre récepteur triphasé de cos 0.75AR dont les
enroulements sont couplés en triangle. Calculer :
2.1 L’intensité du courant en ligne si le récepteur absorbe une puissance active de 3.5kW ;
2.2 L’intensité du courant dans un enroulement ;
2.3 La puissance réactive
3. On fait fonctionner simultanément les deux récepteurs précédents sur le réseau.
3.1 Calculer les puissances active et réactive absorbées par l’ensemble ;
3.2 Déduire le facteur de puissance de l’ensemble et l’intensité du courant absorbé en ligne ;
3.3 Calculer la capacité des trois condensateurs montés en triangle qui permettant de ramener
le facteur de puissance à la valeur 1.
1. Un récepteur triphasé est couplé en étoile et il est alimenté par un réseau (380/660 V ; 50Hz). Il
comporte 3 bobines identiques d’impédances 40Ω son facteur de puissance cos 0.56 .
1.1 Donner la tension aux bornes de chacune des bobines ;
1.2 Calculer l’intensité du courant traversant chaque bobine. Quelle est l’intensité du courant
dans un fil de ligne ?
1.3 Déterminer la puissance active et la puissance réactive absorbées par ce récepteur
triphasé ;
2. On branche sur le même réseau un second récepteur triphasé de facteur de puissance
cos 0.75AR . Le récepteur est composé de trois enroulements identiques couplés en triangle. On
vous demande de calculer :
2.1 L’intensité du courant de ligne pour une puissance active consommée de 3.5kW ;
2.2 L’intensité du courant dans un enroulement ;
2.3 La puissance réactive consommée pas les trois enroulements.
3. On fait fonctionner simultanément les deux récepteurs précédents sur le réseau.lin
3.1 Calculer les puissances active et réactive absorbées par l’ensemble ;
3.2 Déduire le facteur de puissance de l’ensemble ;
3.2. Calculer l’intensité du courant de ligne ;
3.3 On branche sur le réseau trois condensateurs identiques qui sont montées en triangle afin
de ramener le facteur de puissance à 1. Calculer dans ce cas les valeurs de ces condensateurs.
1. Fonctionnement à vide :
1.1. Déterminer le couple électromagnétique Tem et le couple de pertes Tp ;
1.2. Démontrer que le coule est électromagnétique indépendant de la vitesse du moteur et qu’il
peut être exprimé sous la forme : Tem k I ;
1.3. Déterminer la valeur de k et donner son unité. ;
2. En régime nominal, Déterminer :
2.1. La f.é.m. E du moteur ;
2.2. Le couple électromagnétique Tem et le couple utile Tu ;
2.3. Le rendement du moteur.
3. Le moteur entraîne une charge mécanique dont le couple résistant est indépendant de la vitesse Tr
= 6.44 Nm. Les tensions d’alimentation de l’induit et de l’inducteur sont maintenues constantes.
3.1. Déterminer le courant absorbé par l’induit du moteur ;
3.2. Calculer la nouvelle valeur de la f.é.m. E ;
3.3. Calculer la puissance électromagnétique Pem. ;
3.4. Evaluer la vitesse de rotation n ;
3.5. Déterminer les pertes par effet de Joules induit et inducteurs ;
3.6. Calculer la puissance utile Pu. Déduire le rendement %.
Disjoncteurs Symbole
II.2. Sectionneur
Sa fonction : Assurer le sectionnement (séparation du réseau) au départ des équipements. Dans la
plupart des cas il comporte des fusibles de protection.
Le pouvoir de coupure est le courant maximal qu’un appareil de sectionnement peut interrompre sans
aucun endommagement.
Le sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure, il doit être manipulé à vide.
II.4. Fusible
C’est élément comportant un fil conducteur, grâce à sa fusion, il interrompe le circuit électrique
lorsqu’il est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur maximale supportée par le fil.
Réglage du courant
Annulation défaut
II.6. Le contacteur
Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le passage de
l'énergie électrique. Il assure la fonction COMMUTATION.
En Technologie des Systèmes Automatisées ce composant est appelé Préactionneur puisqu'il se
trouve avant l'actionneur dans la chaîne des énergies.
Bobine Contact de
Contacteur commande
Contacts de puissances
Symbole
2 CONTACTS 4 CONTACTS
Figure 1
Explication :
Le champ magnétique tournant, produit par l’aimant en rotation, induit dans le disque conducteur en
cuivre des courants de Foucault. Ceux-ci d’après la loi de Lenz doivent s’opposer à la cause qui leur a
donné naissance. Comme les courants induits ne peuvent empêcher la rotation de l’aimant, ils
entraînent le disque en rotation, ce qui diminue le déplacement relatif du champ , mais, en aucun cas,
le disque ne peut atteindre la vitesse du champ sinon il y aurait suppression du phénomène qui est à
l’origine des courants induits.
Création d’un champ tournant en triphasé (figure 2)
Si on alimente 3 bobines identiques placées à 120° par une tension alternative triphasée :
Une aiguille aimantée, placée au centre, est entraînée en rotation ; il y a donc bien création d’un
champ tournant.
Un disque métallique en aluminium ou en cuivre est entraîné dans le même sens que l’aiguille
aimantée.
En inversant deux des trois fils de l’alimentation triphasée, l’aiguille, ou le disque tourne en sens
inverse.
Figure2
Ce principe est appliqué au moteur asynchrone en remplaçant la partie tournante par élément
cylindrique appelé rotor qui comporte un bobinage triphasé accessible par trois bagues et trois balais,
ou une cage d’écureuil non accessible, à base de barres en aluminium.
Dans les deux cas, le circuit rotorique doit être mis en court-circuit
Rotor bobiné
Plaque signalétique
Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre phases du
réseau on adopte le couplage .
Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre phase
du réseau on adopte le couplage Y.
L1 L2 L3
M : moteur triphasé
F1
U1 V1 W1
M
3
Q1
F1
S0
S1 KM1
KM1
N
L1 L2 L3
KM1 KM2
F1
U1 V1 W1
M
3
Q1
F1
S0
S1 KM1 S2 KM2
KM1 KM2
II.4. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de course
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation par l’action de deux
boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2. Chaque sens est arrêté par une butée de fin de
course, respectivement S3 pour le sens 1 et S4 pour le sens 2. Un bouton poussoir S0 arrête le moteur à
n’importe quel instant.
II.4.1. Circuit de puissance : Même circuit de puissance qu’en (II.3.1)
II.4.2. Circuit de commande
Q1
F1
S0
S1 KM1 S2 KM2
S3 S4
KM2 KM1
KM1 KM2
II.5. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de course et
inversion de sens de rotation
Dans ce cas de démarrage, la butée S3 ou S4, une fois actionnée, elle change le sens de marche du
moteur.
II.5.1. Circuit de puissance : Même circuit de puissance qu’en (II.3.1)
II.5.2. Circuit de commande
Q1
F1
S0
S4 KM1 S1 S2 KM2 S3
S3 S4
KM2 KM1
KM1 KM2
III. Limitation du courant de démarrage
Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs moyennes et fortes puissances
nécessite l’utilisation de procédés de limitation de courant de démarrage tout en maintenant les
performances mécaniques de l’ensemble « moteur-machine entraînée ». Il existe deux types d’actions :
Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements statoriques.
On peut réaliser le démarrage par:
Couplage étoile-triangle,
Elimination des résistances statoriques,
Utilisation d’un auto-transformateur.
Ce type d’action est utilisé pour les moteurs moyennes puissances.
Action sur le rotor : Consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage.
On peut réaliser le démarrage par:
Elimination des résistances rotoriques,
Utilisation des moteurs à cages multiples …
L1 L1
V U U
L2 L2
L3 L3
U : tension composée du réseau
V : tension simple du réseau
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage lors de leur fonctionnement normal.
Exemple :
Un moteur 400V/690V sur un réseau 230V/400V
KM3 KM1
M
F1
Q1
S0 : Bouton poussoir arrêt
S0
S1
KM1
KM2 KM2
KM3 KM1
Q1
F1
S0
S1 KM2
KM3 KM1
KM1 KM2
KM4 KM3
M
Q1
F1
S0 KM1 KM2
KM1
(Ru,Rv,Rw) KM2
F1
U1 V1 W1
M
3
Q1
F1
S0
S1 KM1 KA1
Q1
KM1 KM2
KM1 : contacteur « sens1 »
(Ru,Rv,Rw) KM3
F1
U1 V1 W1
M
3
Q1
F1
S0 KM1 KM2
KM2 KM1
M M M
3 3 3
3ème temps
2ème temps
1er temps
Q1
KM1 : contacteur « ligne »
M
KM3
3
KM2
R2
Q1
F1
S0
KM3
Solution 2 :
Q1
F1
S0
KM3
VI.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques, deux sens de marche (démarrage en
deux temps)
VI.3.1. Circuit de puissance
L1 L2 L3
Q1
R1 : un groupe de résistances
F1
M
de court- circuit des résistances
3 KM3 (Ru,Rv,Rw).
R1
Q1
F1
S0
KM2 KM1
I. Introduction
Il existe plusieurs procédés de freinage pour moteurs asynchrones; il faut distinguer :
Le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l'aide de moteurs spéciaux (moteur frein),
Le freinage par ralentissement applicable à tous les types de moteurs asynchrones.
II. Utilisation d’un moteur Frein : Action sur le rotor
II.1 Principe
Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoires, disques, etc.)
commandé par un électro-aimant. Il en existe deux types :
A appel de courant : nécessite une alimentation électrique indépendante de celle du moteur.
A manque de courant : le frein est actionné mécaniquement (système de ressorts au repos), il est
souvent utilisé pour des raisons de sécurité : lorsque le moteur n’est pas alimenté ( arrêt normal ou
arrêt d’urgence) le freinage est réalisé.
L’électroaimant est alimenté en triphasé, branché en parallèle sur les enroulements statoriques.
U1 V1 W1
Remarque :
On obtient avec ce dispositif un freinage brutal avec un maintien en position (blocage).
Il existe des moteurs frein avec un électroaimant alimenté en courant redressé par l’intermédiaire d’un
pont de diodes.
Q1 Q1
F1
KM1
S0
F1
S1 KM1
U1 V1 W1 KM1
N
M
3
Q1 Q1
F1
F2 S0
F1
S2 KM2
U1 V1 W1
KM2 KM1
M
3
N KM1 KM2
L1 L2 L3 L1 L2 L3
M M
3 3
III.2. Remarques
- C’est un mode de freinage très efficace. Le ralentissement est violent.
- Ce freinage doit être interrompu dès l’arrêt du rotor sinon risque de redémarrer dans le sens inverse.
- Il n’y a pas de blocage.
L1 L2 L3
L1
Q1
Q1
F1
RF S0
F1 S1 KM1 n>0 S4
U1 V1 W1
KM2 KM1
M
3
N KM1 KM2
M M M M
3 3 3 3
Fonctionnement
2ème temps
1er temps
Démarrage Freinage
III.4.2. Schémas des circuits de puissance et de commande
L1 L2 L3
Q1 Q1
F1
KM1 KM2
S0
F1 KM2 S2
M
n>0 S4 S1 KM1 KA1
3
KM1 KM2
RF KM3
IV.3. Critique
Avantage : pas de risque de démarrage dans l’autre sens.
Inconvénient : il faut couper le courant dans le stator pour éviter l’échauffement.
Q1
Q1
F1
KM1 KM2
S0
F1 KM3 S2
KM1 KM2
M
3
KM2 KM3 KM1 KA1 KM4
KM4
RF
des caractéristiques
sont présentées
25 Hz 50 Hz 62,5 Hz N
Cette technique assure une rotation des moteurs régulières et sans à-coups, même à basse vitesse.
Avec les variateurs de dernière génération, on peut fonctionner dans des gammes de fréquence
(si le moteur et la charge le permettent…) de 0,1Hz à 500Hz.
1 et 3 : quadrants moteur
2 1
2 et 4 : quadrants génératrice
N
3 4
Exemple d’application 4 quadrants : Une application de positionnement dans les 2 sens de rotation
nécessitant un contrôle dynamique des décélérations et des accélérations.
En boucle ouverte
4 : régime de survitesse.
Exemple:
Soit un Moteur standard, auto-ventilé tétrapolaire entrainant une charge de couple résistant 10 Nm.
Si on le fait fonctionner jusqu'à 75 Hz, le coefficient C/Cn vaut environ 0,6.
Le couple nominal du moteur est donc:
Cn = 10 / 0,6 = 16,7 Nm.
Soit une puissance utile voisine de :
Remarque :
En survitesse la tension ne peut plus évoluer avec la fréquence, le couple chute rapidement.
De plus il faut vérifier que le moteur peut fonctionner en survitesse.
Disjoncteur
magnétique
Câble blindé
VII. Applications
VII.1 Introduction
On se propose de mettre en œuvre un variateur de vitesse (ATV32 de Schneider) pour des applications
simples.
Remarque
Schneider livre les variateurs pré-paramétrés de façon identique. Ce jeu de paramètre est appelé
‘Réglage usine’. Il est possible de retourner au réglage usine à tout moment :
Menu : 1.3 CONFIGURATION (CONF) Réglages usine (FCS) Config .source (FCSI) = Macro-config (InI)
Retour aux réglages usine (GFS) = OUI (Yes) (le paramètre repasse à No à la fin)
b- Fonctionnement
Marche avant :
Dès que LI1 sera reliée, le variateur va démarrer immédiatement le moteur dans le sens Avant et lui
faire atteindre la vitesse écrite dans le paramètre HSP (High Speed) soit : 50 Hz ~ 1500 tr/mn pour un
moteur classique.
Quelque soit le sens, le variateur respectera les rampes d’accélération et de décélération des paramètres
ACC et DEC préalablement réglées.
Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> SIMPLY START (SIM-) => modifier les paramètres :
Petite vitesse (LSP), Grande vitesse (HSP), Accélération (ACC), Décélération (DEC).
Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> SIMPLY START (SIM-) => Grande vitesse (HSP) = 40
(si la vitesse souhaitée est 40 Hz).
Marche arrière :
Remarque : Au lieu de lier LI1 et la polarité, on peut utiliser le contact d’un bouton poussoir ou d’une
sortie automate.
a- Paramétrage
b- Câblage
- Connecter le potentiomètre de la façon suivante : résistance complète entre les bornes 10V et COM et
le point milieu sur la borne AI1.
c- Fonctionnement
Dès que LI1 sera lié, le variateur va démarrer immédiatement le moteur dans le sens Avant et lui faire
atteindre la vitesse définie par l’entrée analogique 0-10 V correspondant à 0-50 Hz.
Le variateur démarre suit les rampes d’accélération et atteint sa consigne de vitesse déterminée par le
potentiomètre, L’opérateur peut alors faire évoluer très aisément la consigne vitesse.
Remarque : Au lieu de lier LI1 et la polarité, utiliser le contact d’un bouton poussoir ou d’une sortie
automate.
VII.2.3 Faire varier la vitesse avec un signal analogique courant 0-20mA ou 4-20 mA
a- Paramétrage
Affectation de l’entrée analogique au canal consigne FR1
Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => COMMANDE (CtL) => Canal Réf.1 (Fr1) = AI3 (AI3)
Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => ENTREES / SORTIES (I-O) => CONFIGURATION AI3
Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => ENTREES / SORTIES (I-O) => CONFIGURATION AI3
Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => ENTREES / SORTIES (I-O) => CONFIGURATION AI3
b- Câblage
- Connecter l’entrée analogique 4-20 mA ou 0-20 mA entre les bornes COM et AI3.
c- Fonctionnement
Le variateur démarre suit les rampes d’accélération et atteint la consigne de vitesse déterminée par
l’entrée courant.
Quelque soit la vitesse choisie, il est nécessaire que l’ordre de Marche Sens Avant LI1 ou l’ordre de
Marche sens arrière LI2 soient activées.
LI4
LI3
b- Paramétrage
Vérifier que les paramètres LSP = 0 et HSP = 50 (réglages usine), dans :
Pour obtenir les vitesses de 5, 25 et 40 Hz avec les entrées LI3 et LI4, on procède comme suit :
1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> FONCTIONS D’APPLI. (FUN) => VITESSES PRESELECT. (PSS)