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Cours, TD, DS et Examens Machine Electrique Génie Mécanique

Chapitre 1 : Systèmes triphasés équilibrés

1. Présentation
1.1 Avantages par rapport au monophasé
 Les machines triphasées ont des puissances de plus de 50% supérieures aux machines
monophasées de même masse et donc leurs prix sont moins élevés (le prix est directement
proportionnel à la masse de la machine).
 Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.

1.2 Distribution
La distribution se fait à partir de quatre bornes :
 Trois bornes de phase repérées par 1, 2, 3 ou A, B, C ou R, S, T ;
 Une borne neutre N.

1.3 Présentation
v1, v2, v3 : u12, u23, u31 :

tensions simples ou tensions composées


étoilées entre les phases.
entre les phases et le
neutre.

2. Etude des tensions simples


2.1 Observation à l’oscilloscope
2
• Les tensions sont déphasées de l’une
3
par rapport à l’autre ;

• Elles ont la même valeur efficace.

On dit que le système est équilibré.

Définition :
Un système triphasé est équilibrée lorsque les trois tensions possèdent la même valeur efficace et
qu’elles sont déphasées de 2/3 l’une par rapport à l’autre.

2.2 Equations horaires

v1(t)  V 2 sin( t)


2
v2 (t)  V 2 sin( t  )
3
4
v3 (t)  V 2 sin( t  )
3

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2.3 Vecteurs de Fresnel associés

On déduit des équations horaires les vecteurs


suivants :

 V   V   V 
V1   ; V2   2 ; V3   4 
0    
 3   3 

Le système est équilibré direct r r r r


Equilibré car la construction de Fresnel montre que V1  V2  V3  0  v1  v2  v3  0
Direct car un observateur immobile verrait les vecteurs défiler devant lui dans l’ordre 1, 2, 3.

3. Etude des tensions composées


3.1 Définition

Les tensions composées ont même fréquence que les tensions simples
r r r
u12  v1  v 2  U  V V
r 12 r1 r2
u23  v 2  v3  U23  V2  V3
r r r
u31  v3  v1  U31  V3  V1

3.2 Vecteurs de Fresnel associés

 U 
U1   
 
6
  U 
U 2   3 
 
 6 
  U 
U 3  7
 
 6 
r r r r
Si le réseau est équilibré : U12  U23  U31  0  u12  u23  u31  0
Le système des trois tensions composés est équilibré direct.

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3.3 Equations horaires et oscillogrammes


u12 (t)  U 2 sin( t  )
6

u23 (t)  U 2 sin( t  )
2
7
u31(t)  U 2 sin( t  )
6

3.4 Remarque
Réseau triphasé 220/380 V

4. Relation entre U et V
3
U  2Vcos30 soit U  2V
2

Finalement : U  V 3

Cette relation est toujours vraie quel que soit la charge.

5. Récepteurs triphasés équilibrés


5.1 Définitions

Récepteurs triphasés : ce sont des récepteurs constitués de trois dipôles identiques, d’impédance
Z.

Equilibré : car les trois éléments sont identiques.

Courants par phase : ce sont les courants qui traversent les éléments Z du récepteur triphasés.
Symbole : J

Courants en ligne : ce sont les courants qui passent dans les fils du réseau triphasé.
Symbole : I

Le réseau et le récepteur peuvent se relier de deux façons différentes : en étoile ou en triangle.

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5.2 Théorème de Boucherot (rappel)

Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement
égales à la somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement.

Donc d’après ce théorème : P = P1+P2+P3 et Q = Q1+Q2+Q3

Pour un récepteur équilibré : P1=P2=P3 et Q1=Q2=Q3

Finalement : P=3.P1 et Q=3.Q1

Facteur de puissance : k = P / S.

6. Couplage étoile
6.1 Montage

Même branchement représenté de deux façons différentes.


Le premier schéma explique le terme « étoile ».

Symbole :

Comme il s’agit des mêmes impédances, de ce fait i1  i2  i3  0 , donc in  0 . Le courant dans le


fil neutre est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire.

Pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.

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6.2 Relations entre les courants


On constate sur les schémas du paragraphe 6.1 que les courants en ligne sont égaux aux courants
par phase.
i1  j1 ; i2  j2 ; i3  j3
De plus la charge et le réseau sont équilibrés, donc : I1  I2  I3  I  J
On retiendra pour le couplage étoile : I  J

6.3 Puissances
r r
Pour une phase du récepteur : P1  VI cos  avec  ( I , V )

U
Pour le récepteur complet : P  3.P1  3VI cos de plus V 
3
Finalement pour le couplage étoile : P  3UI cos

de la même façon : Q  3UI sin 

et : S  3UI

Facteur de puissance : k  cos

6.4 Pertes par effet Joule

Considérons que la partie résistive du récepteur.

2
Pour une phase du récepteur : PJ 1  rI

Résistance vue entre deux bornes : R  2r

2 3 2
Pour le récepteur complet : P  3.PJ 1  3rI  RI
2

3 2
Finalement pour le couplage étoile : P RI
2

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7. Couplage triangle
7.1 Montage

Même branchement représenté de trois façons différentes.


Le premier schéma explique le terme « triangle ».

Symbole :

Comme il s’agit des mêmes impédances, i1  i2  i3  0 et j12  j23  j31  0

Ici en aucun cas le fil neutre n’est nécessaire.

7.2 Relations entre les courants

D’après les schémas du paragraphe 6.3.1.


r r r
i1  j12  j31  I1  J12  J 31
r r r
i2  j23  j12  I2  J23  J12
r r r
i3  j 31  j 23  I3  J 31  J23

Le système triphasé est équilibré : I1  I2  I3  I et J12  J 23  J 31  J .

Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U.

I
Pour le couplage triangle : J 
3

Remarque :
Les déphasages pour les deux montages
étoile et triangle sont les mêmes. Il
s’agit du déphasage provoqué par le
dipôle Z du montage.

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7.3 Puissances
r r
Pour une phase du récepteur : P1  UJ cos avec  ( J , U )

I
Pour le récepteur complet : P  3.P1  3UJ cos  de plus J 
3

Finalement pour le couplage étoile : P  3UI cos

de la même façon : Q  3UI sin 

et : S  3UI

Facteur de puissance : k  cos

7.4 Pertes par effet Joule


Considérons que la partie résistive du récepteur.

Détail du calcul de la résistance équivalente


vue entre deux bornes du récepteur :

nous avons 2r en parallèle avec r ;

2r.r 2
R  r
2r  r 3
2
Pour une phase du récepteur : PJ1  rJ

2
Résistance vue entre deux bornes : R r
3

2 3 I 2 3 2
Pour le récepteur complet : P  3.PJ 1  3rJ  3 R( )  RI
2 3 2

3
Finalement pour le couplage étoile : P RI 2
2

7.5 Remarques :
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :
 de la tension composée U
 du courant en ligne I
Ces deux grandeurs sont les seules qui soient toujours mesurables quel que soit le couplage, même
inconnu, du récepteur utilisé.
Lecture 220/380 V

7.6 Couplage d’un récepteur sur le réseau :


Supposons que vous voulez coupler un récepteur triphasé au réseau 220V/380V et que la tension
nominale pour chaque phase du récepteur soit de 380V. Quel couplage étoile ou triangle faut-il
choisir? Les deux couplages sont-ils possible?

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8. Mesure de puissance : le wattmètre


Le wattmètre permet de mesurer la puissance active P en monophasé ou triphasé.
Il possède au moins quatre bornes : deux bornes pour mesurer la tension et deux bornes pour mesurer
le courant. Il y a donc deux branchements à réaliser : un branchement en parallèle (comme un
voltmètre) pour mesurer la tension, et un branchement en série (comme un ampèremètre) pour
mesurer le courant. Le wattmètre tient compte du déphasage.
8.1. Mesure en triphasé lorsque le fil neutre est accessible : ligne à quatre fils. Montage :

Le wattmètre branché de cette façon mesure (puissance lue) : P  VI cos 


La puissance du récepteur s’exprime (puissance absorbée) : P  3UI cos
La relation entre la puissance lue et la puissance absorbée par le récepteur
est donc : P  3 P

9. Résumé
Couplage étoile Couplage triangle

Relation entre U et V UV 3 UV 3

Relation entre I et J IJ IJ 3


r r r r
Déphasage  ( I , V)  (J , U)

P  3.P1  3VI cos P  3.P1  3UJ cos 


Puissance active
P  3UI cos P  3UI cos
2 2
P  3rI P  3rJ
Pertes joules 3 2 3 2
P RI P RI
2 2
2
Résistance équivalente R  2r R r
3

Puissance réactive Q  3UI sin  Q  3UI sin 

Puissance apparente S  3UI S  3UI

Facteur de puissance k  cos k  cos

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10. Relèvement du facteur de puissance en triphasé


10.1 Couplage des condensateurs en triangle

Montage :

Tension aux bornes d’un condensateur : U

Puissance réactive absorbée par un


condensateur :
QC1  CU
2

Puissance réactive absorbée par les trois


condensateurs :
QC  3QC1  3CU
2

Puissance active Puissance réactive Facteur de puissance

Charge seule P Q  P.tg On a cos 

les trois
QC  3CU
2
0 0
condensateurs seuls
Charge + Q  Q  QC  P.tg 
P On veut cos  
condensateurs

On en déduit la capacité du condensateur de la manière suivante :

QC  3CU  QQ
2

3CU  P.tg  P.tg


2

P(tg  tg )
Finalement : C
3U 2

10.2 Couplage des condensateurs en étoile

En utilisant le même raisonnement que précédemment, on montre que la capacité du condensateur


est donnée par la relation :
P(tg  tg)
C
U 2

Le couplage en étoile est donc moins intéressant puisque la capacité des condensateurs nécessaires
est trois fois plus grande que pour le couplage en triangle. Plus la capacité est grande, plus le
condensateur est volumineux et onéreux.

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Chapitre 2 : Transformateur

1. Présentation
1.1. Schéma

1.2. Principe de fonctionnement

Loi de Faraday : une variation de flux à travers une spire créer une f.é.m. e. Inversement une
d
f.é.m.e dans une spire crée une variation de flux à travers celle-ci. e  
dt
C’est ce phénomène qui est exploité dans le transformateur.

1.3. Transformation d’énergie

Puissance Puissance Puissance


électrique magnétique électrique
Primaire Secondaire
P1 = U1.I1.cos1 (Circuit magnétique) P2 = U2.I2.cos 2

1.4. Symboles

ou

Le transformateur est un convertisseur symbole :


statique (pas de pièce en mouvement). Il
transforme une tension sinusoïdale en une
autre tension sinusoïdale de valeur efficace
différente.

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2. Transformateur parfait

Parfait : il n’y a aucune perte ; le rendement est de 100%

U2 N2
On définit le rapport de transformation m par : m  
U1 N1

si m > 1, le transformateur et élévateur de tension ;


si m < 1, le transformateur est abaisseur de tension.

U2 I1
de plus m 
U1 I2

Comme le transformateur est parfait : P1 = P2 ; Q1 = Q2 ; S1 = S2 ; et φ1 = -φ2.

Remarque : en observant les valeurs instantanées u1(t) et u2(t), on constate quelles sont en
opposition de phase. C’est-à-dire que lorsque u1 et maximum, u2 est minimum.
m = -u2/u1

3. Transformateur réel
3.1 Rapport de transformation
U20 N2
Le rapport de transformation se mesure à vide (pas de charge, I2=0) m 
U1 N1

3.2 Transformateur en charge

On constate une chute de tension : U2 < m.U1.

Plus I2 augmente (la charge augmente) plus U2 diminue

Cette dernière observation vient du fait d’une chute de tension provoquée par la résistance du
bobinage U = r2.I2 (si I2 augmente U augmente aussi).

3.3 Bilan énergétique

Puissance Puissance
absorbée Circuit utile
Primaire Secondaire
magnétique P2 = U2.I2.cos 2
P1 = U1.I1.cos1

Pertes joule Pertes ferromagnétiques Pertes joule


au primaire Pfer au secondaire
PJ1 PJ2

Les pertes fer sont dues à l’hystérésis du matériau ferromagnétique et aux courants de Foucault. Les
pertes fer sont proportionnelles à Bmax 2 -donc à U12- et à la fréquence f (voir § 1.2.2.).

Bilan des puissances : P1  PJ1  PJ2  Pfer  P2

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3.4 Limitation des pertes fer

Pour réduire les pertes par hystérésis, il faut choisir un matériau ferromagnétique avec un cycle
d’hystérésis le plus étroit possible.

Pour réduire les pertes par courants de Foucault, le noyau est feuilleté. C’est-à-dire qu’il est
constitué de tôles vernies, donc isolées les unes des autres. La taille des boucles de courant de
Foucault est alors limitée par l’épaisseur de la tôle. Plus les boucles sont petites, plus les pertes sont
réduites.

3.5 Rendement

P1  Pfer  PJ
P P
  uti li sée  2 
P2
ou

Pabsor bée P1 P2  Pfe r  PJ P1
PJ  PJ1  PJ 2

Le rendement varie en fonction des conditions d’utilisation du transformateur. Le meilleur


rendement s’obtiendra pour les grandeurs d’utilisation nominales indiquées sur la plaque
signalétique du transformateur.

Les bons transformateurs de fortes puissances peuvent atteindre un rendement de 98%.

4. Calcul du rendement
4.1 Mesure directe
P2
Cette méthode consiste à mesurer avec deux wattmètres P1 et P2. 
P1
P1 i2n P2
i1n
W W

u1n u2n

4.2 Mesure par la méthode des pertes séparées

Deux essais particuliers du transformateur permettent de mesurer séparément les pertes par effet
joule (pj) et les pertes ferromagnétiques (pfer).
Cette méthode consiste à évaluer les différentes pertes dans les conditions nominales d’utilisation.

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4.3 Essai à vide : mesure des pertes fer


Montage : P10 i10 i2 = 0
W
Mesure à tension u1n u2n
nominale.
220V
50Hz

A vide le circuit secondaire est ouvert : I2 = 0  P2 = 0 et PJ2 = 0

Bilan des puissances : P10 = PJ10 + Pfer.

Toute l’énergie absorbée au primaire est utilisée pour compenser les


pertes fer et les pertes joules au primaire.

Remarque : l’indice 0 (zéro) indique qu’il s’agit de valeurs à vide.

A vide I10 est très faible. Par conséquent PJ10 << P10.

Finalement : essai à vide P10  Pfer

Complément : les pertes fer dépendent essentiellement du champ magnétique donc de


la tension U1 et de la fréquence f. Comme ces deux grandeurs restent
les mêmes à vide ou en charge, les pertes fer mesurées à vide sont les
mêmes que celles en charge.
Il faut donc naturellement faire cet essai à la tension nominale (ex. U1N = 220 V).

4.4 Essai en court-circuit : mesure des pertes joule

Montage : P1cc i2n


i1n
W

Mesure à tension réduite et u1cc u2 =0


courant nominal.

Le circuit secondaire est en court-circuit : U2 = 0  P2 = 0

Bilan des puissances : P1cc = PJ1cc + PJ2cc + Pfer.

Toute l’énergie absorbée au primaire est utilisée pour compenser les


pertes fer et les pertes joules.

Remarque : l’indice cc indique qu’il s’agit de valeurs mesurées en court-circuit.

En court-circuit, pour obtenir In, il faut travailler à très faible tension


U1cc. Par conséquent Pfer est très faible.

Finalement : essai en court-circuit P1cc  PJ

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4.5 Essai en charge

Montage : P1 i2n
i1n
W
il faut choisir une charge appropriée pour
travailler dans les conditions nominales de u1n u2n
tension et de courant.

On mesure P1.

P2 P1  P10  PJc c
Rendement :   
P1 P1

5. Autres caractéristiques du transformateur


5.1 Lecture de la plaque signalétique
Selon la norme NF 15.100, on peut lire sur la plaque signalétique d’un transformateur industriel, les
données suivantes :
exemple : 5000 V / 235 V ; 50 Hz ; 8 kVA
Ce qui donne :
U1n = 5000 V tension nominale du primaire.
U20 = 235 V tension à vide du secondaire.
f = 50 Hz fréquence nominale de fonctionnement.
S1n = 8 kVA puissance apparente nominale au primaire

5.2 Isolation galvanique

Il n’y a aucun contact électrique entre le primaire et le secondaire. On parle d’isolation galvanique.

5.3 Transformateurs particuliers

5.3.1 Transformateur d’isolement

Transformateur de rapport m = 1 utilisé pour l’isolation galvanique entre deux parties d’une
installation électrique.

En effet, quel que soit le transformateur, il n’y a aucun contact électrique entre le circuit primaire et
le circuit secondaire.

5.3.2 Transformateur d’impulsion

Utilisé pour la commande de gâchette des thyristors, il transforme un signal carré en

signal impulsionnel .

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Chapitre 3 : Transformateur triphasé

1. Plaque signalétique d'un transformateur triphasé

 3 Phase(s) : Nombre de phase du transformateur


 50 Hz : Fréquence nominale d'utilisation du transformateur
 Refroid. AN : Type de refroidissement du transformateur
- ONAN : circulation huile naturelle (ON) + circulation air naturelle (AN)
- ONAF : circulation huile naturelle (ON) + circulation air forcée (AF)
 Classe therm : classe thermique d'isolation : définit la limite maximale que peuvent supporter
l’isolant des enroulements
 N° 753301-01 : Numéro de série
 Année 2002 : Année de construction
 1000 kVA : Puissance apparente nominale
 Ucc : 6 % : Tension de court-circuit
 Couplage Dyn11 : couplage des enroulements du transformateur
 IK : indice de protection contre les chocs
 IP 00 : indice de protection contre l'eau et la poussière
 Haute tension : Valeur des tensions nominales primaires possible
 Basse tension : Valeur de la tension nominale et du courant nominal secondaire
 Niveau d'isolement : tension maximale entre enroulement et masse et entre enroulement

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2. Couplages des enroulements d'un transformateur.

Un couplage, est définit par :


- Une lettre majuscule, qui définit le couplage de l'enroulement primaire
- Une lettre minuscule, qui définit le couplage de l'enroulement secondaire
- Un 'n' qui indique si, oui ou non, le neutre est sorti et distribué
- Un nombre de 0 à 11 qui définit l'indice horaire

Les 3 lettres qui définissent les différents couplages possibles des enroulements sont :

D, d : couplage triangle
Y, y : couplage étoile
Z, z : couplage zig-zag

1. Le couplage Triangle
Ce couplage est identique à celui qui est utilisé sur les machines triphasées

Exemple d'un couplage Dd

2. Le couplage étoile
Ce couplage est identique à celui qui est utilisé sur les machines triphasées

Exemple d'un couplage Yy

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3. Le couplage zig zag


Ce couplage est utilisé seulement au secondaire du transformateur. Chaque secondaire est

séparée en 2 demi-enroulements, l'un sera couplé en étoile, et l'autre en triangleExemple d'un


couplage Dzn

4. L'indice horaire

L'indice horaire représente le déphasage entre la tension simple haute tension VAN et la tension
simple basse tension Van. Cette indication permet de mettre en parallèle des transformateurs et
éviter qu'ils ne se court-circuitent entre eux.
Le déphasage étant un multiple de 30 °, ce dernier peut être ramené à un cercle que l'one peut
séparer en 12 part, d'ou l'utilisation de l'indication 'horaire".

Pour cela on utilise le point que se trouve sur chaque bobine, et de ce fait, suivant le schéma ci-
V1 V2

dessous, les tensions V1 et V2 ne sont pas déphasé.

On utilise seulement une série d'enroulement pour connaître l'indice horaire

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Chapitre 4 : Moteur à courant continu

1. Conversion d’énergie

2. Symbole

3. Constitution

Sur le stator est placé l’inducteur , ce dernier est constitué de bobinages ou d’aimants
permanents, il crée un champ magnétique à travers le rotor (bobinage induit) .
Le collecteur et les balais permettent l’alimentation électrique de l’induit.

L’ensemble stator plus rotor constitue un circuit magnétique canalisant le champ magnétique
crée par l’inducteur.

Ligne de champ d’un moteur bipolaire

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4. Force électromotrice
Une bobine (l’induit ) en mouvement dans un champs magnétique (l’inducteur ) voit
apparaître à ses bornes une force électromotrice (f.é.m.) donnée par la :

loi de Faraday e  
t
Sur ce principe, l’induit de la machine à courant continu est le siège d’une f.é.m. E :

E = Kɸ Ω
E f.e.m. (volts - V)
K constante qui dépend des caractéristiques de fabrication du moteur : nombres de spires, nombre de pôles,
inclinaison des encoches, …
ɸ flux magnétique maximum traversant les enroulements de l’induit (Webers - Wb).
Ω vitesse de rotation du rotor (rad.s-1).

5. Couple électromagnétique
Un conducteur parcouru par un courant électrique et placé dans un champ magnétique subit la :
force de Laplace 𝐹⃗ = 𝑙 𝐼⃗ ∧ 𝐵
⃗⃗

Sur ce principe le rotor de la machine possède un couple que l’on nommera couple
électromagnétique.

Tem = Kɸ I
Tem couple électromagnétique (N.m).
K constante (v .s.rd-1).
ɸ flux magnétique (wb).
I courant dans l’induit (rotor) (A).

6. Conservation de l’énergie
La puissance électromagnétique est la partie de la puissance électrique de la machine, convertie
en puissance mécanique.

Pem puissance électromagnétique (W).

7. Réversibilité
Une même machine pourra fonctionner en moteur ou en génératrice. On dit qu’elle est
réversible.
La machine à
moteur courant continu génératrice
est réversible.

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8. Flux magnétique
Le champ magnétique inducteur et son flux à travers les spires de l’induit peuvent être produit
de deux façons différentes :
1. Par un bobinage alimenté par une source de tension Ue et parcouru par un courant Ie
dit courant d’excitation.
Dans ce cas le flux peut-être modifié. Il est proportionnel au courant d’excitation Ie.

2. Par des aimants permanents.


Dans ce cas le flux est constant et ne peut être modifié.

9. Modèle équivalent de l’induit


L’induit va présenter une f.e.m. E et sa résistance de bobinage R.

U  E  RI

E f.e.m. du à la rotation dans le champ inducteur (V).


R résistance des enroulements (Ω).
U tension d’alimentation de l’induit (V).
I courant dans l’induit (A).

10. Modèle équivalent de l’inducteur


Le bobinage inducteur alimenté sous tension continue ne présente que sa résistance de
bobinage. (Valable uniquement dans le cas où l’inducteur est bobiné)

U e  re  I e

re résistance de l’enroulement inducteur (Ω).


Ue Tension d’alimentation de l’inducteur (V).
Ie courant dans l’inducteur (A).

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11. Excitation indépendante


Ce moteur est appelé moteur à excitation indépendante car il n’y a aucun lien électrique en
l’induit et l’inducteur.

Les alimentations U et Ue sont également indépendantes.

12. Réglage de la vitesse de rotation


U  RI
E  K  U  RI  avec R.I petit devant U.
K

La vitesse dépend essentiellement de la


tension d’alimentation U de l’induit.

Le sens de rotation dépend :


- du sens du flux , donc du sens du courant d’excitation Ie ;
- du sens du courant d’induit I.

13. Inventaire des différentes pertes


Pertes Pertes magnétiques pfer Pertes par effet joule pJ Pertes mécaniques pméca
ou pertes ferromagnétiques
ou pertes fer
Causes Elles sont dues à l’hystérésis Pertes dans l’induit et Elles sont dues aux frottements
(champ rémanent) et aux l’inducteur, dues aux résistances des diverses pièces en
courants de Foucault (courant des bobinages. mouvement.
induit dans le fer) et dépendent
de B et de Ω.
Parades Utilisation de matériaux à Il faut surtout éviter Utilisation de roulements et de
cycles étroits, comme le fer au l’échauffement par ventilation. lubrifiants.
silicium et le feuilletage de
l’induit.

14. Pertes collectives pc

pC  p fer  pméca
Ces pertes sont dites « constantes » ou « collectives ». C’est-à-dire que si le moteur travaille à vitesse et flux
constants, les pertes fer et mécaniques sont approximativement constantes. Elles ne varient pas avec la charge.

15. Couple de perte Tp


pC
TP 

p C cste  
A flux constant, pC est proportionnel à Ω, donc pc  cste    et T p 
 cste .
 
Le moment du couple de pertes est une caractéristique constante du moteur quelle que soit la
vitesse.

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16. Puissance totale absorbée


Pa = Pa induit + Pa inducteur
Il s’agit de puissance électrique.
Pa  U .I  U e .I e
Pour simplifier, on appellera Pa inducteur, Pae et Pa induit, Pai. (L’indice « e » signifie « excitation »).

17. Puissance à l’inducteur


L’inducteur étant du point de vue électrique une simple résistance, toute l’énergie qu’il absorbe
et dissipée par effet joule.
Pae  p je
Il s’agit de puissance électrique.
U e .I e  re  I e2

18. Pertes totale par effet joule


pj = pj induit + pj inducteur
p j  R.I 2  re .I e2  R.I 2  Pae

19. Puissance utile


Il s’agit d’une puissance
Pu  Tu  
mécanique de rotation.
Tu couple utile (N.m)

20. Bilan des puissances

Pa  Pu  p j  pc
Bilan complet

Bilan intermédiaire Pu  Pem  p c

21. Fonctionnement à vide – bilan des puissances


Le moteur n’entraîne pas de charge, le couple et la puissance utiles sont donc nuls.

Les pertes collectives pc


Ces deux grandeurs restent identiques à vide ou en charge.
Bilan complet à vide Pa 0  p j 0  p c
Soit p c  Pa 0  p j 0 Les pertes collectives peuvent se déduire d’un essai à vide

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22. Caractéristique mécanique

Tu couple mécanique utile en sortie d’arbre (N.m).

Le couple d’entraînement va dépendre de la charge du moteur.


On observe que la vitesse varie très peu avec le couple et donc la charge.

Conclusion :
U
• La tension d’alimentation impose la vitesse de rotation   .
K
Tr
• La charge de couple résistant Tr impose la valeur du courant I  .
K

23. Point de fonctionnement


Une charge oppose au moteur un couple résistant Tr. Pour que le moteur puisse entraîner cette
charge, le moteur doit fournir un couple utile Tu de telle sorte que :
Tu  Tr
C’est le point de fonctionnement
de l’ensemble moteur + charge

24. Couples
Si on divise la relation Pu  Pem  p c par la vitesse W, on obtient :

Tu  Tem  T p

25. Rendement
Du fait de ces différentes pertes, le rendement d’une machine à courant continu varie entre 80 et
95 %.

25.1 Mesure directe


Cette méthode consiste à mesurer Pa et Pu.
P Tu .
 u 
Pa U .I  U e .I e

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25.2 Méthode des pertes séparées


Cette méthode consiste à faire des essais pour évaluer les différentes pertes.

Pu Pa  pertes
 
Pa Pa

26. Emploi et identification


Moteur à excitation indépendante
Ce moteur est caractérisé par une vitesse réglable par tension et indépendante de la charge.
En association avec un convertisseur statique (hacheur) fournissant une tension réglable, la
vitesse peut varier sur un large domaine.
Il fournit un couple important à faible vitesse (machines-outils, levage).
En petite puissance, il est souvent utilisé en asservissement avec une régulation de vitesse.
Moteur à excitation en série
Ce moteur possède un fort couple de démarrage. Il convient très bien dans le domaine des fortes
puissances (1 à 10 MW) pour obtenir un fonctionnement satisfaisant en faible vitesse (traction,
laminoirs).
En petite puissance il est employé comme démarreur des moteurs à explosion.
Remarque
De par ses difficultés de réalisation et son coût d’entretien le moteur à courant continu tend à
disparaître dans le domaine des fortes puissances pour être remplacé par le moteur synchrone
autopiloté (ou moteur auto-synchrone).

Identification
Exemple :
LSK 1604 indique la série LSK ; 160 de hauteur
d’axe ; 4 pôles.

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Chapitre 5 : Machine Asynchrone

1. Présentation :
Un champ magnétique tournant produit la rotation d'un disque métallique tournant à une fréquence
de rotation inférieure à celle du champ : sa rotation est asynchrone.

1.1 Le stator

Il est constitué de trois enroulements alimentés par des tensions triphasées de fréquence, f, qui

produisent ainsi un champ magnétique tournant B à la fréquence de rotation, ns, appelée :


f
fréquence de synchronisme : n s 
p

ns La fréquence de rotation du champ B en tours par seconde [tr.s-1]


f La fréquence des tensions d’alimentation en Hertz [Hz]
p Le nombre de paires de pôles du rotor
f
Une autre relation se déduit de la précédente : s = 2ns = 2
p

s  La vitesse angulaire du champ B , en radians par seconde [rad.s-1]

1.2 Le rotor

La fréquence de rotation du rotor est appelée n, il tourne moins vite que le champ tournant du stator,
l'enroulement rotorique n'est relié à aucune source extérieure. Les seuls courants qui le traversent sont
les courants de Foucault induits par la rotation du champ statorique.

 Rotor à cage d'écureuil :

Il est constitué de barres métalliques identiques dont les extrémités sont réunies entre elles par des
couronnes métalliques peu résistives. L'ensemble présente une résistance électrique très faible, on dit
que le rotor est en court-circuit.

 Rotor bobiné :

Les tôles de ce rotor sont munies d'encoches où sont placés des conducteurs formant un bobinage le
plus souvent triphasé, trois bagues et trois balais sont prévus pour accéder à ces enroulements,
permettant de modifier certaines des caractéristiques électriques du circuit rotorique.

1.3 Association entre le rotor et le stator

Si la fréquence des tensions d’alimentation est égale à 50 Hz, la relation entre n’s en tours par minute,
et p le nombre de paires de pôles peut s’écrire :
3000
n’s =
p

n’s La fréquence de rotation du champ B en tours par minute [tr.min-1]
Sachant que, n, la fréquence du rotor, donc du moteur, est très légèrement inférieure à celle du champ
tournant, ns, la relation ci-dessus permet de donner très rapidement le nombre de paires de pôles ainsi

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que la fréquence de synchronisme lorsque la fréquence de rotation du moteur est connue, en


complétant le tableau suivant.
La fréquence de rotation du moteur est de 980 tr.min-1, la fréquence du réseau est de 50 Hz, ainsi :

p 1 2 3 4...
ns [tr.min-1] 3000 1500 1000 750

f
Dans l’exemple proposé, la fréquence : n s  = 1000 tr.min-1 et le nombre de pôles est de 6.
p
Un tableau du même genre peut être adapté avec une quelconque fréquence du réseau.

1.4 Le Symbole i (t)

1
u (t) MAS
2 3

Tu -  
3

1.5 Le glissement

Le rotor tourne à la fréquence de rotation n, il tourne moins vite que le champ tournant qui lui tourne
à la fréquence de rotation ns. La différence n entre ces deux fréquences de rotation est donnée par
la relation :   n = ns - n

n La fréquence de rotation du glissement en tours par seconde [tr.s-1]

ns La fréquence de rotation du champ B en tours par seconde [tr.s-1]


n La fréquence de rotation du rotor en tours par seconde [tr.s-1]

On appelle glissement d'un moteur asynchrone le rapport de la fréquence de glissement à la fréquence


ns  n
de synchronisme : g=
ns
g Le glissement du moteur asynchrone en pourcentage [sans unités]

1.6 La plaque signalétique – Le couplage

Sur la plaque signalétique d’un moteur asynchrone, deux tensions sont indiquées, par exemple 230 V
et 4OO V. Seule la plus petite des deux tensions est à prendre en considération pour le couplage, elle
doit être appliquée aux bornes d’un enroulement.

Pour vérifier que cette tension est bien appliquée sur un enroulement, le réseau doit être connu et
représenté ainsi que les couplages possibles. Un seul sera retenu.

C’est donc à partir des deux informations suivantes que le couplage peut être déterminé :

 La plus petite des deux tensions, elle figure sur la plaque signalétique du moteur.
 La nature du réseau, valeur de la tension simple, et celle de la tension composée.
Pour le réseau :

 Si deux tensions sont mentionnées, il s’agit des valeurs efficaces V de la tension simple v(t)
et U de la tension composée u(t).

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 Si une seule tension est indiquée il s’agit de la valeur efficace U de la tension composée u (t).
La valeur efficace V de la tension simple v (t) est mesurée entre une phase et le neutre, la valeur
efficace U de la tension composée u (t) est évaluée entre deux phases.
La relation entre les valeurs efficaces de ces deux tensions est : U  V 3

U La valeur efficace de la tension composée u (t) en volts [V]


V La valeur efficace de la tension simple v (t) en volts [V]

a. Le couplage en étoile

3 i
2 u

v (t) v (t)

N 1 2 3
Réseau Ligne Charge

Couplage en étoile Câblage du stator

Dans un couplage en étoile, chaque enroulement est soumis à la tension simple v (t), tension entre
phase et neutre. Chaque enroulement est traversé par le courant de ligne i (t).

b. Le couplage en triangle
i
3
j (t)
u
u (t)

v (t)
1
N
Réseau Ligne Charge 1 2 3

Couplage en triangle Câblage du stator


Dans un couplage en triangle, chaque enroulement est soumis à la tension composée, u(t), tension
entre deux phases. Chaque enroulement est traversé par le courant j(t) de valeur efficace J, ce courant
n’a de raison d’être que pour ce type de couplage.
La relation entre les valeurs efficaces de ces deux courants est : I  J 3
I La valeur efficace du courant de ligne i (t) en ampères [A]
J La valeur efficace du courant j(t) dans un enroulement à couplage triangle, en ampères [A]

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2. La mesure de la puissance absorbée


Cette méthode reste identique que le couplage soit en étoile ou en triangle, il utilise deux wattmètres
numériques qui doivent être branchés comme suit :
i (t)
3 W
u (t) 1

2 W Charge
1

v (t)
1

Réseau Ligne Moteur

Pour cette mesure le fil de neutre n’est jamais utilisé.


- Le premier wattmètre W1 indique une grandeur P1
- Le second wattmètre W2 indique une grandeur P2
2.1 La puissance active

La puissance active P absorbée par le moteur se calcule à partir des informations des wattmètres, en
utilisant la relation suivante : P = P1 + P2

P La puissance active absorbée en watts [W]


P1 La lecture du premier wattmètre [sans unités]
P2 La lecture du second wattmètre [sans unités]

P1 et P2 sont les lectures des deux wattmètres, elles sont soit positives soit négatives. Sachant que la
puissance absorbée P est une puissance active, elle est nécessairement positive. Il est donc
indispensable de donner à P1 la valeur positive correspondant à la plus grande des deux indications
en valeurs absolues. La valeur prise par P2 sera l’indication de l’autre wattmètre, affublé du signe
« plus » si les deux grandeurs étaient de même signe et du signe « moins » dans le cas contraire.

2.2 La puissance réactive

La puissance réactive Q absorbée par le moteur se calcule à partir des informations des wattmètres,
en utilisant la relation suivante : Q = 3 (P1  P2 )
Q La puissance réactive absorbée en V.A.R [vars] V.A.R : Volts ampères réactifs

2.3 La puissance apparente

La puissance apparente du moteur peut se déduire des deux calculs précédents par la relation :
S = P2  Q 2 S La puissance apparente du moteur en V.A [VA]
2.4 Le facteur de puissance

Le facteur de puissance peut se déduire des deux calculs précédents par la relation :

P
Cos  = φ L’angle de déphasage entre courant et tension en degrés [°]
P2  Q 2

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3. Le bilan des puissances :


Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée d’origine
électrique jusqu’à la puissance utile de nature mécanique.
Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :
Stator Rotor

Puissance Puissance
Puissance
Transmise Utile
Électromagnétique
Au rotor Pu
Pem
Puissance Ptr
Absorbée
P

Pertes mécaniques Pméca


Pertes par effet Joule au rotor Pjr
Pertes magnétiques dans le stator Pfs
Pertes par effet Joule au stator Pjs

Bilan des puissances d’un moteur asynchrone

Les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des relations qui suivent.
Stator Rotor

Ptr = P – Pjs – Pfs Pem = Ptr - Pjr Pu = P – Pjs – Pfs - Pjr – Pméca
Ptr = TΩs Pem = T.Ω Pu = Tu.Ω
P=

Pméca
Pjr = g.Ptr
Pfs = Pmagnétiques
Pjs =

Couplage étoile Pjs =


Couplage triangle Pjs =

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P La puissance électrique absorbée en watts [W]


Pjs Les pertes par effet Joule dans le stator en watts [W]
Pjr Les pertes par effet Joule dans le rotor en watts [W]
Ptr La puissance transmise au rotor en watts [W]
Pfs Les pertes dans le fer du stator en watts [W]
Pem La puissance électromagnétique en watts [W]
Pu La puissance mécanique utile sur l’arbre du rotor en watts [W]
U La tension entre deux phases en volts [V]
I L’intensité du courant de ligne en ampères [A]
J L’intensité du courant dans un enroulement en ampères [A]
R La résistance entre deux bornes de phases en ohms [Ω]
R’ La résistance d’un enroulement en ohms []
Tu Le moment du couple utile disponible en Newton-mètres [Nm]
T Le moment du couple transmis au rotor en Newton-mètres [Nm]

Ωs La vitesse angulaire du champ B en radians par seconde [rad.s-1]
Ω La vitesse angulaire du rotor en radians par seconde [rad.s-1]
g Le glissement du moteur asynchrone [sans unités]
η Rendement du moteur [sans unités]
φ L’angle de déphasage entre courant et tension en degrés [°]

 Les pertes dans le fer du stator en watts [W]:

Les pertes magnétiques, dans les tôles de l’armature du stator sont pratiquement indépendantes
de la charge, elles sont liées à la valeur efficace U et à la fréquence f de la tension composée u (t).
Pour un réseau donnée, ces pertes sont considérées comme constantes, elles sont données,
ou calculées par un essai à vide.

 Les pertes dans le fer du rotor en watts [W] : Pfr = 0 W

Le rotor est également le siège d’un autre type de pertes. Les pertes fer ou magnétiques. Cependant
ces pertes seront toujours négligées devant les autres, la fréquence des courants étant très faible

 Les pertes mécaniques dans le rotor en watts [W] Pméca


Ces pertes sont considérées comme constantes, elles sont données, ou calculées par un essai à vide.
Très souvent elles sont égales aux pertes dans le fer du stator, la somme de ces deux types de pertes
sera communément appelée les pertes constantes.

Le bilan met en évidence le fait que la puissance absorbée est obligatoirement la puissance la plus
importante, elle ne cesse de diminuer en progressant vers la puissance utile qui est évidemment la
plus faible, ainsi :

- Les pertes magnétiques dues à l'hystérésis et aux courants de Foucault se produisent uniquement
dans les tôles du stator.
- Les pertes mécaniques dues aux frottements se situent au niveau des paliers du rotor.

Le rendement est le rapport entre la puissance mécanique utile et la puissance électrique absorbée
Pu
par, d’où : η 
P

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4. L’essai à vide :
Nous dirons que le moteur fonctionne à vide s’il n’entraîne aucune charge sur son arbre. L’indice
«o» caractérise cet essai. Le couple utile Tuo = 0 Nm

La fréquence de rotation du rotor est notée no, elle est considérée comme identique à la fréquence
de rotation ns du champ tournant Les fréquences de rotation no = ns

ns La fréquence de rotation du champ B en tours par seconde [tr.s-1]
no La fréquence de rotation à vide du rotor en tours par seconde [tr.s-1]

On rappelle que le glissement à vide d'un moteur asynchrone est donné par la relation :

n s  no
go = go Le glissement du moteur à vide en pourcentage [sans unités]
ns

Les deux relations précédentes donnent :

go = 0 % Le glissement du moteur à vide est nul


Pjro = go.Ptro =0 W Les pertes par effet joule à vide dans le rotor sont nulles
Puo = Tu0.Ω0 =0 W La puissance utile à vide est nulle

Toutes les puissances mises en jeu dans le bilan des puissances peuvent être recalculées dans le cas
de l’essai à vide en tenant compte des deux relations précédentes.
Stator Rotor

Ptro = Po– Pjso– Pfs


Po = Ptr0 = Pméca Pu0 = 0 w
Po = Pjso + Pfs + Pméca

Pméca

Pfs = Pmagnétiques

Pjso =

Pjso = couplage y
Pjso = couplage D

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 Puissance absorbée à vide à vide

Po La puissance électrique absorbée à vide en watts [W]


Pjso Les pertes par effet Joule à vide dans le stator en watts [W]
Pfs Les pertes dans le fer à vide dans le stator en watts [W]
Elles sont constantes donc identiques à vide et en charge
Ptro La puissance transmise à vide au rotor en watts [W]
Pjro Les pertes par effet Joule à vide dans le rotor en watts [W]
Pméca Les pertes mécaniques à vide dans le stator en watts [W]
Elles sont constantes donc identiques à vide et en charge
Puo La puissance utile à vide en watts [W]
Tu0 Le moment du couple utile à vide en Newton-mètres [Nm]
U La tension entre deux phases en volts [V]
Io L’intensité du courant de ligne à vide en ampères [A]
Io L’intensité du courant de ligne à vide en ampères [A]
J0 L’intensité du courant dans un enroulement à vide en ampères [A]
go Le glissement à vide du moteur asynchrone [sans unités]
Ω0 La vitesse angulaire du rotor à vide en radians par seconde [rad.s-1]
φo L’angle de déphasage entre courant et tension à vide en degrés [°]

La puissance absorbée à vide se mesure aisément avec la méthode des deux wattmètres, Connaissant
la résistance des enroulements du stator, les pertes par effet Joule à vide sont facilement
calculables. La différence entre la puissance absorbée et la puissance perdue par effet Joule, donne
les deux puissances restantes, c'est-à-dire les pertes magnétiques au niveau du stator et les pertes
mécaniques.

 Plusieurs études sont possibles :

Soient les pertes magnétiques dans le stator sont données, nous calculons alors la puissance absorbée,
les pertes par effet joule dans le stator et nous en déduisons les pertes mécaniques.

Soient les pertes mécaniques sont données, nous calculons la puissance absorbée, les pertes par effet
joule dans le stator et nous en déduisons les pertes magnétiques dans le stator.

Soit, le cas le plus fréquent, il est précisé que les pertes mécaniques et les pertes magnétiques dans le
stator sont égales, nous calculons alors la puissance absorbée, les pertes par effet joule dans le stator
et nous en déduisons les pertes mécaniques ainsi que les pertes magnétiques dans le stator.

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5. L’essai en charge
Le point de fonctionnement :
Le moteur est maintenant chargé, c'est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge résistante
qui s’oppose au mouvement du rotor.
En régime permanent, ou régime établi, le couple utile Tu délivré par le moteur est égal au couple
résistant TR que lui oppose la charge mécanique :

En régime permanent : Tu = TR

Tu Le couple utile délivré par le moteur en newtons mètres [Nm]


TR Le couple résistant de la charge mécanique en newtons mètres [Nm]

Sur sa partie utile, la caractéristique mécanique est un segment de droite. Pour la tracer, il suffit de
deux points. Le premier est généralement donné par l’étude d’un cas précis, le second se déduit de
l’essai à vide. Dans cet essai, le couple utile est nul, il est associé à une fréquence de rotation
considérée comme égale celle du synchronisme, no = ns.
Le moment du couple utile Tu en fonction de la fréquence de rotation en tours par minute est la
suivante
Tu [Nm]
Tu = f (n)

Essai à vide
Tu = 0 Nm
no = ns
0 ns
n [tr.min-1]
Le point de fonctionnement se trouve sur l’intersection de la caractéristique mécanique du moteur et
de la courbe qui caractérise le couple résistant de la charge.

Tu [Nm]
TR [Nm]
Point de fonctionnement
Tu’

0 n’ n [tr.min-1]
Evaluation graphique du point de fonctionnement

Le point de fonctionnement (Tu’ ; n’) permet de calculer très facilement le glissement et la puissance
utile dans ce cas bien précis.

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6. Le fonctionnement à V/f constant :

Si les propriétés électriques de l’alimentation du moteur sont telles que le rapport entre la valeur
V
efficace et la fréquence f de la tension v(t) reste constant  cte , le moment du couple
f
magnétique Tem ne dépend que de la différence entre les fréquences de rotation ns et n. Dans ce cas,
toutes les caractéristiques mécaniques sont parallèles les unes avec les autres.
Tu [Nm]

0 n’’s n’s ns
n [tr.min-1]

7. Le fonctionnement à V/f constant et à couple résistant constant

Tu [Nm]

TR (Nm)

0 nsmin ns n [tr.min-1]

En traçant successivement les différentes caractéristiques toutes parallèles entre elles, il est possible
de trouver la fréquence minimale qui permet le démarrage du moteur lorsque le couple résistant qui
s’oppose au couple utile du moteur est fixé, en utilisant la relation :

fmin =nsmin . p

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Chapitre 6 : Machine Synchrone

1. Présentation :

La machine synchrone, appelée ALTERNATEUR si elle fonctionne en génératrice, fournit un courant


alternatif. En fonctionnement MOTEUR sa fréquence de rotation est imposée par la fréquence du courant
alternatif qui alimente l'induit.

2. Constitution :
L'alternateur possède deux parties principales :
- L'inducteur porté le plus souvent par le rotor
- L'induit porté par le stator parcouru par des courants alternatifs

2.1. Inducteur :

Le champ magnétique est créé par un aimant permanent ou par un électroaimant alimenté par un courant
continu Ie, appelé courant d'excitation. Le rotor tourne à la fréquence f, et crée un nombre p de paires de pôles.
Remarque : si Ie est constant, il crée un champ magnétique B, constant, tournant à la fréquence de
synchronisme ns = n.

 Rotor à pôles saillants :

C'est un électroaimant dont les pôles sont alternativement nord et sud.


Les enroulements sont alimentés en courant continu,
ils sont placés autour des noyaux polaires.
Le nombre de pôles est toujours pair, il varie suivant la machine.

 Rotor à pôles lisses ou Turboalternateur :

Le rotor est un cylindre plein dans lequel on a usiné des encoches.


Il possède le plus souvent deux pôles.

2.2. Induit :

Il est au stator, bobines fixes, le plus souvent triphasé. Il est le siège de f.e.m induites

I
Convention générateur


P = V 3.U.I cos
T,n
V
 déphasage entre
V et I
Ie
P, Q

Il est soumis à un flux tournant, il est donc le siège d'hystérésis et de courants de Foucault. Comme pour le
transformateur, nous raisonnerons sur un schéma équivalent.

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3. Utilisation :
La puissance d'un alternateur à pôles saillants va de quelques kilovolts ampères à 250000 kVA. Il est
principalement utilisé, dans les centrales hydrauliques, pour la production d'énergie électrique pour le réseau
national. Le turboalternateur, est lui utilisé dans les centrales thermiques ou nucléaires, sa puissance est
supérieure à 50000 kVA.

4. Symbole :
12 3 12 3
 
MS MS MS MS
  3 3
UUUUU UUUUU

monophasé triphasé

5. La f.e.m a vide dans un alternateur :


5.1. ESSAI A VIDE :

5.1.1. Présentation :

Le stator n'est traversé par aucun courant.


. N
.
bobinage roue

Le champ tournant est issu de la roue polaire du stator polaire
(Traversée par un courant d'excitation Ie),
entraîné par un système auxiliaire.
S
Ie
.
Nous récupérons trois f.e.m induites sinusoïdales de valeur efficace Ev, aux bornes du stator.

5.1.2. Caractéristique à vide :

Ie varie par valeurs croissantes puis décroissantes, nous relevons Ev, tension à vide aux bornes d'une phase.

Ev Ev

Idéalisation

Ie Ie

Nous noterons le phénomène d’hystérésis sur la courbe. Ainsi que la saturation de la machine.

5.1.3. Idéalisation de la caractéristique à vide :

Nous supposerons que la machine n'est pas saturée, seule la partie linéaire de la caractéristique ne sera retenue,
pour la suite de notre étude, Ev restera proportionnelle à Ie.

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6. Etude de la f.e.m à vide :

6.1. Valeur théorique :

La f.e.m induite ev (t) = Ev. 2. sin(t) est sinusoïdale. Elle est créée par le flux  (t) issu du champ
magnétique tournant porté par la roue polaire, ce flux a pour expression  (t) avec :
 (t) = max.cos(t).
Le stator comporte N conducteurs, donc N/2 spires; ainsi :

N d N
ev (t) = - = .max.sin(t) = Ev.2. sin(t)
2 dt 2

La valeur théorique de la valeur efficace de la f.e.m Ev. est donc :


N ..f.max
Ev = .
2
Cette valeur efficace est celle de la f.e.m à vide aux bornes de l'alternateur monophasé ou bien celle
aux bornes d'une phase et du neutre de l'alternateur triphasé.

6.2. Valeur réelle :

En réalité  (t) n'est pas vraiment sinusoïdale et les différentes f.e.m ne sont pas en phase. La
résultante ev (t) est le module d'une somme vectorielle. Pour traduire ces imperfections, on introduit
un coefficient K qui caractérise la machine. La valeur efficace réelle de la f.e.m à vide s'exprime par
la relation :

 En monophasé :

A l'intérieur d'une même spire, les forces électromotrices induites s'ajoutent et les différentes spires
sont mises en série : tous les conducteurs sont finalement en série. Pour l'enroulement, on aura donc :

Ev = K.f.N.max. avec :

Ev F.e.m induite dans un enroulement en volts


f Fréquence des f.e.m induites en hertz
max. Flux utile maximal sous un pôle en webers
N Nombre de conducteurs par phase.
K Coefficient de Kapp constant pour un alternateur donné tel que : K = 2,22.KD.KF
KD facteur de distribution voisin de 0,7 et KF facteur de forme voisin de 1,05
 En triphasé :
Trois enroulements monophasés identiques sont décalés d'un tiers de l'intervalle compris entre deux
pôles consécutifs de même nom. L'alternateur est ainsi équivalent à trois alternateurs monophasés
identiques que l'on couple soit en triangle soit en étoile. La force électromotrice entre deux
enroulements dépend du mode de couplage : la relation précédente donne donc la valeur efficace
d'une tension simple si les enroulements sont couplés en étoile, et la valeur d'une tension composée
s'ils sont couplés en triangle.

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7. Alternateur en charge :

7.1. ETUDE EN CHARGE :

7.1.1. Présentation :

L'état de l'alternateur est fixé par le point de fonctionnement P, qui dépend de deux paramètres
variables et trois paramètres constants P = f (V ; I ; n ; Ie ; )
V tension entre phase et neutre en volts
I courant dans un fil de phase en ampères
n fréquence de rotation de l'alternateur en tr / s
Ie courant d'excitation en ampères
 déphasage entre v et i.

CHA RGE

T,n
V

Ie
7.1.2. Caractéristique électrique V = f (I):

L'alternateur triphasé est entraîné à vitesse constante. Il alimente une charge équilibrée. L'intensité Ie
du courant d'excitation est maintenue constante, le déphasage tension courant est imposé par la
charge.

EV 
Nous remarquons l'effet démagnétisant (qui
 contraint d'augmenterIe) d'une charge inductive
et l'effet magnétisant d'une charge capacitive.


 
Les chutes de tension sont importantes (20 à 30 fois plus grandes que pour le transformateur) elles ne
sont que très partiellement dues aux résistances des enroulements (1 % seulement), la cause principale
de ces chutes de tension est l'existence du champ magnétique Bi, crée par le stator. Lorsque l'induit
débite du courant, il crée un champ magnétique, appelé Réaction Magnétique d'Induit, R.M.I, qui
vient modifier le champ issu de l'inducteur.

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7.1.3. Etude de la R.M.I :

L'inducteur, porté par le rotor, crée un flux, φ (t), à l'origine d'une f.e.m induite Ev au stator (induit).
Lorsque l'induit est fermé sur une charge, il est parcouru par des courants sinusoïdaux induits, i1, i2
et i3 qui vont à leurs tours créer un flux variable φi (t) qui va diminuer considérablement (cas d'une
charge R/L) le flux φch (t) résultant, en charge, donc agir sur la f.e.m Ech de la machine. Cette
diminution de Ech par rapport à Ev implique une diminution importante de la tension V.
Le flux φ crée par l'inducteur, induit : Ev = - j
La R.M.I introduit le flux φi qui induit : Ei = - ji
Le flux résultant φch s'exprime par la relation vectorielle : 𝜑
⃗⃗𝑐ℎ = 𝜑
⃗⃗ + 𝜑 ⃗⃗𝑖
En charge, la f.e.m est donc donnée pour une machine non saturée par la relation : Ech = Ev + Ei
8. Modelé équivalent d'une phase de l'alternateur :
8.1. Représentation du modèle :
Les hypothèses simplificatrices suivantes seront respectées dans toute la suite de notre étude :
- Charge équilibrée
- Régime permanent
- Rotor à pôles lisses
- Machine non saturée
- Pour tenir compte de la R.M.I, on la modélise électriquement par une bobine d'inductance L :

Ev Ech

X = L : appelée réactance synchrone.

Schéma, auquel il faut ajouter une résistance qui rendra compte des pertes par effet joule dans les
enroulements. Soit, r, la résistance d'un enroulement, le modèle équivalent d'une phase de
l'alternateur est :
L I r
v = e v - L di - r.i
dt
Ev Ech V
V = EV - j.L.. I - r.I

Soit : X = L : la réactance synchrone.


Soit : Z = v r + L.  l'impédance synchrone
2 2

8.2. Diagramme de BEHN - ESCHENBOURG :

La loi des mailles s'écrit : 𝑣̅ =𝑒̅ v - 𝑢̅L - r.̅𝑖 ⃗⃗ = 𝐸


Donc 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗
𝑉 –X𝐼–r𝐼
Connaissant : ɸ Déphasage courant tension, angle imposé par la charge.
X = L.ω Réactance synchrone
I Intensité du courant dans la charge
V Tension simple

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Nous pouvons calculer Ev :


⃗⃗ .
- On trace 𝑉
- Connaissant ɸ, on trace⃗𝐼⃗ , puis r⃗𝐼⃗ , Ev
colinéaire à⃗𝐼⃗ . 0 
- On trace X⃗𝐼⃗ .  V XI
- On en déduit 𝐸⃗⃗ v. rI
- On peut mesurer Ө, I
angle de décalage interne, (𝑉 ⃗⃗ ; 𝐸⃗⃗ v).

Remarque : nous pouvons utiliser le même procédé pour évaluer 𝑉 ⃗⃗ , connaissant 𝐸⃗⃗ v. Pour cela :
Tracer une droite symbolisant la direction de 𝐼⃗, puis tracer r.𝐼⃗, X 𝐼⃗, tracer la direction de 𝑉 ⃗⃗ , et enfin à
l'aide d'un compas rechercher le point d'intersection de 𝑉⃗⃗ et 𝐸⃗⃗ v.

9. Détermination des éléments du modelé :

La détermination du modèle de l'alternateur non saturé se fait en trois étapes :

 Tracé de la caractéristique à vide :

La f.e.m synchrone est égale à la f.e.m à vide. On relève, donc, à vitesse constante, Ev en fonction de
Ie, courant dans l'inducteur, on trace Ev = f (Ie)

 Relevé de la caractéristique en court-circuit :

Les trois enroulements du stator sont couplés en étoile. Le modèle équivalent d'un enroulement de
l'alternateur est le suivant :
L Icc r

Ev

Ev = (r + jL).Icc = Z.Icc

L'alternateur est entraîné à vitesse nominale, on mesure les intensités du courant d'excitation et d'un
des courants de court-circuit débités dans l'induit, on trace Icc = f (Ie).

 Calcul de l'impédance synchrone :

Pour un courant d'excitation donné, le module de l'impédance synchrone est donné par la
relation :
Ev
𝑍=
Icc

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10. bilan des puissances :

10.1. PUISSANCE UTILE :

U: Tension entre deux bornes de phases.


I: Intensité du courant de ligne.
Cos(ɸ) Facteur de puissance imposé par la charge.

En monophasé : Pu = UI.cos(
En triphasé : Pu = UI. .3.cos(

10.2. BILAN DES PERTES :

 La puissance reçue :

L'alternateur reçoit une puissance mécanique PM qui lui est fournie par le moteur d'entraînement :
PM = TM.Ω

 Les pertes collectives :

Ce sont des pertes mécaniques (Pm), qui ne dépendent que de la fréquence de rotation et les pertes
dans le fer (Pf), qui ne dépendent que de la fréquence et de la valeur maximale du flux. Ces pertes
seront mesurées au cours d'un essai à vide dans lequel la machine tourne à la fréquence de rotation
nominale, sous une tension égale à la tension qu'elle aurait en charge. En effet, l'égalité des tensions
efficaces entraîne celle des flux.

 Les pertes par effet Joule dans l'inducteur :

Ue : Tension aux bornes de l'inducteur. Pje = Ue.Ie


Ie: Intensité du courant d'excitation.

 Les pertes par effet Joule dans l'induit :

- En monophasé :

r: Résistance de l'enroulement induit.


I: Intensité efficace du courant débité par l'induit. Pj = r.I2

- En triphasé :

r: Résistance mesurée entre deux bornes de phase de la machine. 3


Pj = r.I2
I: Intensité efficace du courant de ligne. 2

 Rendement :
Pu UI 3cosφ
η 
Pa UI 3cosφ  Pm  Pje  Pj

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11. Avantages / Inconvénients.

Nous allons comparer les moteurs brushless à leurs concurrents les MCC à aimants. Ces 2 types de
machines étant utilisés comme actionneurs électrique pour des applications demandant une
dynamique très importante (robotique, machine-outil).

Moteur brushless MCC à aimants


Caractéristiques générales Caractéristiques générales
 Pas d’entretien (pas de collecteur)  Simplicité du variateur (hacheur).
Utilisable en atmosphère explosive,  Prix bas.
corrosive.  Pas d’électronique interne.
 Excellente dissipation thermique.(Pj
au stator seulement).
Caractéristiques dynamiques et
statiques Caractéristiques dynamiques et

Avantages  Puissance massique >> (P/m :kw/kg) statiques


 Vitesse max >>. (pas de collecteur).  Bien adaptée aux basses vitesses
 Faible inertie (forte accélération). où elles ont une régularité de
 BP mécanique>>(dynamique >> marche excellente.
possible.
Caractéristiques générales Caractéristiques générales
 Electronique interne.  Entretien (balais, collecteurs).
 Prix élevé.  Se dégrade en atmosphère
 Structure d’alimentation et de corrosive, explosive.
régulation complexe mais maîtrisée.
Caractéristiques dynamiques et
Inconvénients
statiques Caractéristiques dynamiques et
 A basse vitesse les harmoniques statiques
peuvent créer des ondulations de  Vitesse max limitée par le
couple. collecteur.
 Puissance massique <<MS
 Inertie >>MS
 BP mécanique <<MS

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TD 1 : Système Triphasé
Exercice 1 :
Un récepteur triphasé est formé de trois bobines identiques. Chaque bobine est représentée par une
inductance L = 0,10 H en série avec une résistance R = 40 Ω.
Les trois éléments sont alimentés par un réseau triphasé équilibré 220/380 V ; 50 Hz. Le schéma est
donné ci-dessous :

Figure 1

1. Quel est le couplage des bobines.


…………………………………………………………………………………………………….
2. Déterminer l’intensité du courant traversant le fil neutre.
……………………………………………………………………………………………………
3. Déterminer la valeur efficace de la tension aux bornes d’une des trois bobines.
…………………………………………………………………………………………………….
4. Représenter, sur la figure 1, un appareil permettant de mesurer la valeur efficace de la tension
simple du réseau.

5. Calculer l’impédance Z d’une bobine.


……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………........................

6. Représenter sur la figure 1, un appareil permettant de mesurer la valeur efficace de l’intensité


du courant traversant la bobine connectée à la phase 1.
7. Calculer la valeur indiquée par cet appareil (Question 6).
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….
8. Calculer le déphasage φ1 de l’intensité i1 par rapport à la tension v1.
…………………………………………………………………………………………………….

9. La puissance indiquée par le wattmètre sur la figure 1 est de 750 W. On prend pour valeur
efficace de l’intensité traversant une bobine I = 4,32 A et un déphasage de 38°. Calculer en
précisant les formules, pour le récepteur triphasé :
9.1 . Le facteur de puissance
…………………………………………………………………………………………………
9.2 La puissance apparente.
……………………………………………………………………………………………………
9.3 La puissance active.
……………………………………………………………………………………………………
9.4 La puissance réactive.
…………………………………………………………………………………………………….

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10. On veut relever le facteur de puissance du système à 0,95. Pour cela, on couple en triangle trois
condensateurs identiques C∆.
10.1.Compléter la figure 2 ci-dessous en représentant les condensateurs et leurs fils de
branchement.

Figure 2

10.2. Déterminer la valeur efficace de la tension appliquée aux bornes d’un condensateur.
……………………………………………………………………………………………………
10.3. Calculer la capacité d’un condensateur.
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………

Exercice 2 :

Soit le circuit électrique suivant :

La tension d’alimentation est 220/380 , 50 Hz

1) Calculer
a. Les puissances réactives Q1 ,Q2, Q3 et Q4
b. La puissance active totale Pt
c. La puissance réactive totale Qt
d. La puissance apparente totale St
e. Le facteur de puissances cosφt
f. Le courant absorbé totale It

2) On désire améliorer le facteur de puissances du circuit (cosφ’t = 0.95 AR)


a. Déterminer la valeur des capacités à brancher en parallèle avec la source (ces trois
condensateurs forment une charge triphasés montée en Etoile) .
3) Calculer le nouveau courant absorbé noté I’t.

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Exercice 3 :
Sur une largeur de feuille, dessiner les 4 fils d’un réseau triphasé. Relier à ce réseau 6 lampes de
100W monophasées, 3 radiateurs de 1000W monophasés et 2 moteurs asynchrones triphasés.
Le réseau doit rester équilibré.

Exercice 4
Sur la plaque signalétique d’un moteur on peut lire :  230 V / Y 400 V
Que signifie cette signalétique ?

Exercice 5
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage étoile, V = 230 V, I = 7,8 A, cos = 0,84
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.

Exercice 6
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage étoile, U = 230 V, I = 5,8 A,  = 0,94 rad.
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.

Exercice 7
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage triangle, U = 400 V, I = 10,2 A, cos = 0,78
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.

Exercice 8
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage triangle, U = 400 V, J = 9,3 A, charge résistive
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur.

Exercice 9
On donne pour un récepteur triphasé les informations suivantes :
Couplage triangle, U = 400 V, I = 10,2 A, puissance absorbée par un dipôle P1 = 1000 W
Calculer les puissances P, Q et S du récepteur et son facteur de puissance.

Exercice 10
Un récepteur triphasé couplé en étoile absorbe 1200 W. Quelle puissance va-t-il absorbée si on le
couple en triangle sur le même réseau ?

Exercice 11
Sur le réseau triphasé 400 V - 50 Hz, on branche trois récepteurs équilibrés triphasés inductifs
différents.
On connaît les caractéristiques de chacun des récepteurs :
- récepteur 1 : P1 = 5 kW ; k1 = 0,7 ;
- récepteur 2 : P2 = 2 kW ; k2 = 0,6 ;
- récepteur 3 : P3 = 6 kW ; k3 = 0,85.
1. Calculer les puissances active, réactive et apparente de l’installation.
2. Calculer l’intensité efficace du courant en ligne.
3. Calculer le facteur de puissance de l’installation.
4. On veut relever le facteur de puissance à cos’ = 0,93.
Exprimer la formule qui permet de calculer la capacité des condensateurs à rajouter au montage
et donner sa valeur.

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Exercice 12
Les trois enroulements d'un récepteur triphasé sont identiques. Couplés en triangle sur un réseau
220 V/380 V, 50 Hz, la mesure des puissances a donné les résultats suivants: puissance active:
P = 1,2 kW; puissance réactive: Q = 0,69 kvar.

1. Quel est le facteur de puissance du récepteur ?


2. Quelle est la valeur efficace de l'intensité du courant traversant :
a) chaque fil de ligne ?
b) chaque enroulement ?
3. Quelle est l'impédance, la résistance et l'inductance de chaque enroulement ?

Exercice 13
Commenter la plaque signalétique ci-dessous

Exercice 14
Sur la plaque signalétique d’un radiateur triphasé branché sur un réseau 400 V – 50 Hz, on peut
lire : U = 400 V –  – 50 Hz – P = 3,0 kW.
1. Faire un schéma du couplage du radiateur sur le réseau.
2. Calculer le courant en ligne et le courant dans les éléments du radiateur.
3. Déduire la résistance d’un élément du radiateur.

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TD 2 : Moteur Asynchrone Triphasé

I- Les indications d'un moteur asynchrone triphasé sont les suivantes :


 Tension d'alimentation 230/400 V 50 Hz couplage étoile
 Puissance utile 17 kW Intensité en ligne 30 A
 Facteur de puissance 0,85 Fréquence de rotation 720 tr.min – 1

1- Calculer le nombre de paires de pôles p du moteur (le glissement devant être faible).
2- En déduire son glissement en charge g.
3- Calculer le moment Tu du couple utile nominal.
4- Déterminer le rendement  au régime nominal.

II- Les essais d'un moteur asynchrone triphasé hexapolaire ont permis de réunir les résultats
suivants :
 Essai en charge : U = 230 V I = 50 A Pa = 16 kW n = 960 tr.min – 1.
 Essai à vide : U0 = 230 V I0 = 17 A P0 = 600 W.
 Mesure en courant continu : résistance entre deux bornes du stator R = 0,1 

Calculer :
1- le glissement g ;
2- le facteur de puissance cos  du moteur en charge ;
3- les pertes dans le fer du stator pfs et les pertes mécaniques pm si on admet qu'elles sont
égales et que l'on néglige les pertes Joule dans l'essai à vide ;
4- les pertes par effet Joule au stator pJs et au rotor pJr en charge.
5- la puissance utile Pu et le rendement 
6- le moment du couple électromagnétique Tem et le moment du couple utile Tu.

III- Une installation triphasée alimentée sous 400 V entre phases, comprend :
 un groupe de 90 lampes de 100 W branchées en étoile équilibré ;
 un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire de caractéristiques :
puissance utile 4656 W rendement 0,8
facteur de puissance 0,8 fréquence de rotation 1470 tr.min – 1.

1- Pour le moteur calculer :


a) le glissement g ;
b) le courant en ligne pour un couplage en étoile ;
c) le couple utile du moteur.

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2- Calculer l'intensité du courant dans la ligne qui alimente chaque groupe de lampes.

3- Pour l'installation calculer :


a) les puissances active, réactive et apparente ;
b) le facteur de puissance et l'intensité du courant en ligne.
IV- La plaque signalétique d'un moteur asynchrone triphasé porte les indications suivantes :
400 / 690 V - 50 Hz Puissance 3,7 kW Intensité nominale 12 A
Facteur de puissance 0,6 Fréquence nominale 1 440 tr.min – 1

Le moteur fonctionne sur un réseau 3  V - 50 Hz.

1- Quel mode de couplage faut-il adopter ?

Pour le fonctionnement nominal, calculer :

2- le glissement ;
3- la puissance électrique absorbée ;
4- le rendement ;
5- le moment du couple utile.
V- Une machine est entraînée par un moteur asynchrone triphasé. Le moteur est branché en étoile
sous une tension composée de 400 V et l'intensité absorbée est de 6,65 A pour un cos  = 0,8.
Dans ces conditions, la fréquence de rotation est de 2880 tr.min – 1 et le rendement de 0,82.

Calculer :
1- la puissance active ;
2- la puissance réactive ;
3- la puissance apparente ;
4- la puissance utile ;
5- le moment du couple utile.
VI- Sur la plaque signalétique d'un moteur triphasé équilibré on relève les indications suivantes :
1,8 kW 230 V/ 400 V 6,3 A/ 3,6 A 1440 tr.min – 1 cos = 0,84

L'alimentation de l'atelier est assurée par le réseau 230 V/400 V.

1- Quelle est la signification de ces différentes indications ?


2- Quel doit être le couplage des enroulements ?
3- Déterminer la puissance électrique absorbée par le moteur dans les conditions nominales de
fonctionnement.
4- Calculer le rendement du moteur dans ces conditions.

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Correction des exercices sur le moteur asynchrone triphasé

I- 1- p = 4
2- g = 4 %
3- Tu = 225,5 Nm
4-   96 %

II- 1- g = 4 %

2- cos  = 0,80

3- pfS = pm = 300 W car pjs = 0

3 2
4- pJS = RI pJS = 375 W pJR = g Pt Pt = Pa – pJS – pfS Pt = 15325 W pJR = 613 W
3

5- Pu = Pt – pJR – pm Pu = 14412 W  = 90 %

6- Tem  146 Nm Tu  143 Nm

III- 1-g = 2 % Pa = 5820 W I  10,5 A Mu  30,25 Nm


2- I  13 A avec P90 = U I 3 cos  ou P30 = V I cos 
3- a) P = PM + PL P = 5820 + 9000 P = 14820
Q = QM Q = U I 3 sin  = P tan  Q  4365 var
S2 = P2 + Q2 S = 15449 VA
P S
b) cos  = cos   0,96 I= I  22,30 A
S U 3
IV- 1- La tension aux bornes d’un enroulement doit être de 400 V : couplage triangle.
2- g = 4 %
3- Pa  4988 W
4-   74,18 %
5- Mu  24,54 Nm
V- 1- P  3686 W
2- Q  2764 var
3- S  4607 VA
4- Pu  3022 W
5- Mu  10 Nm
VI- 1- Signification des indications 2- Couplage étoile 3- P = 2095 W 4-   85,92 %

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QCM

1- La fréquence de rotation d'un moteur asynchrone possédant 6 pôles, alimenté à 50 Hz,


est égale à 16 tr/s.
Quel est le glissement du moteur ?

R : 2,67 % ; 4 % ; 4,16 % ; 5,33 %.

2- Un moteur asynchrone alimenté sous une fréquence de 60 Hz tourne à vide à une


fréquence proche de 1800 tr/min.
Quel est le nombre de pôles de ce moteur ?

R : 1 ; 2 ; 3 ; réponse impossible à donner.

3- La fréquence de rotation d'un moteur asynchrone triphasé, alimenté sous une fréquence
de 50 Hz, est égale à 480 tr/min.
Calculer la fréquence g.f des courants rotoriques sachant que le glissement est inférieur
à 10 %.

R : 2 Hz ; 48 Hz ; 50 Hz ; 96 Hz.

4- La plaque signalétique d'un moteur asynchrone porte l'indication 230/400 V.


Sur quel réseau peut-il démarrer par le procédé étoile-triangle ?

R : 130/230 V ; 230/400 V ; 400/690 V.

5- Un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire à cage d'écureuil est alimenté par un réseau
230/400 V; 50 Hz.
Quelle est sa fréquence de synchronisme ?

R : 12,5 tr/! ; 25 tr/s ; 100 tr/s ; 200 tr/s.

6- Un moteur asynchrone triphasé, alimenté sous une fréquence de 50 Hz, absorbe une
puissance de 3,2 kW. Le rendement du moteur est 88 % et le moment du couple utile est
18,5 Nm.
Quel est le nombre de pôles de ce moteur ?

R : 2 ; 4 ; 6 ; impossible.

7- Un moteur asynchrone triphasé absorbe 8 kW. Les pertes statoriques sont égales à
600W et le glissement à 3,5 %.
Déterminer la valeur des pertes par effet Joule dans le rotor.

R : 301 W ; 259 W ; 280 W ; 579 W.

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Exercice : (Machine Synchrone)

Un alternateur triphasé, monté en étoile, a pour tension entre phase U = 660 V, il débite un courant
de 500 A avec un cos = 0,8, à la fréquence de 50 Hz.

- 1 - Calculer les puissances P, Q et S.

- 2 - Sachant que l'induit comporte 372 spires et que la valeur maximale du flux est de 0,027 Wb,
calculer K en supposant qu'il n'y a aucune chute de tension entre le fonctionnement à vide et en
charge.

S = 572 kVA - P = 457,3 kW - Q = 343,2 kvars - K = 2,28

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DS Mai 2011

Exercice 1 :
Une bobine à noyau de fer est alimentée par un enroulement de N spires, d’induction maximale est
Bm = 0.9 T,
la section de la bobine est de S = 2 cm2.
On admet que les approximations classiques de la bobine à noyau de fer sont réalisées.
On alimente la bobine par une tension alternative sinusoïdale d’expression U(t)=24√2sin (1000 π t),
Calculer le nombre de spires N et déterminer l’expression instantanée du flux Ф (t)

Exercice2 :
Un circuit de puissance est alimenté par un réseau triphasé 220V / 380 V, 50 Hz et comporte :

• 3 fours électriques triphasés identiques couplés en Y, absorbant chacun une puissance nominale de
2000 W.

• 2 moteurs asynchrones triphasés identiques couplés en Y. Chacun absorbe une puissance active
nominale Pa avec un facteur de puissance cos φ= 0,8 et fournit une puissance utile nominale

Pu = 1700 W avec un rendement η= 80%.

1) Représenter le circuit électrique de cette installation.


2) Calculer la puissance active et réactive absorbées par un seul moteur en régime nominal.
3) Les 3 fours et les 2 moteurs fonctionnent simultanément.

Calculer les puissances active P, réactive Q et apparente S absorbées par tout le circuit de
puissance.

4) En déduire la valeur efficace I de l'intensité totale du courant en ligne, ainsi que le facteur de
puissance de cette installation.
5) On veut ramener le facteur de puissance de l'installation à 1, calculer la valeur de la
puissance réactive ramenée par les 3 condensateurs.
6) Calculer la valeur de chaque capacité lorsqu'elles seront couplées en triangle.
7) Calculer la nouvelle valeur efficace I' de l'intensité totale du courant en ligne.

1er Année LMD Page 55 ISET Nabeul


Cours, TD, DS et Examens Machine Electrique Génie Mécanique

Examen 2012-2013– Semestre 1

EXERCICE 1 : Moteur à Courant Continu (10 points)

Un moteur à courant continu à excitation indépendante, l’induit et l’inducteur sont alimentés


respectivement par 150 V et 120 V, En régime nominal et à la vitesse 2400 tr/min le moteur absorbe
un courant d’induit de 15A. Les résistances de l'induit et de l'inducteur sont respectivement Ra = 0.35
Ω et r = 0.45 Ω.
Lors d’un essai à vide et avec le même courant d’excitation, le moteur consomme un courant
à vide de l’ordre de 1,2 A sous une tension de 100 V. On suppose que les pertes mécaniques et pertes
fer sont considérées constantes.
1. Déterminer en régime nominal :
1.1. la f.é.m. E du moteur ;
1.2. le couple de pertes et le couple électromagnétique Tem. ;
1.3. Démontrer que le coule est indépendant de la vitesse du moteur et qu’il peut être exprimé
sous la forme : Tem  k I ;
1.4. Déterminer la valeur de k et donner son unité. ;
1.5. le couple de perte et le couple utile ;
1.6. le rendement du moteur.
2. Le moteur entraîne une charge mécanique dont le couple résistant est indépendant de la vitesse

Tr = 11.44 Nm. Les tensions d’alimentation de l’induit et de l’inducteur sont maintenues constantes.

2.1. Déterminer le courant absorbé par l’induit du moteur ;


2.2. Calculer la nouvelle valeur de la f.é.m. E ;
2.3. Calculer la puissance électromagnétique Pem. ;
2.4. Evaluer la vitesse de rotation n ;
2.5. Déterminer les pertes Joules induit et inducteurs ;
2.6. Calculer la puissance utile Pu. Déduire le rendement  %.

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Cours, TD, DS et Examens Machine Electrique Génie Mécanique

EXERCICE 2 : Système triphasé (10 points)

1. Un récepteur couplé en étoile est alimenté par un réseau (380/660 V ; 50Hz). Il comporte 3 bobines
identiques d’impédances 30Ω son facteur de puissance cos   0.56 .
1.1 Donner la tension aux bornes de chacune des bobines ;
1.2 Calculer l’intensité du courant traversant chaque bobine. Quelle est l’intensité du courant
dans un fil de ligne ?
1.3 Déterminer la puissance active et la puissance réactive absorbées par ce récepteur.
2. On branche sur le réseau précédent un autre récepteur triphasé de cos   0.75AR dont les
enroulements sont couplés en triangle. Calculer :
2.1 L’intensité du courant en ligne si le récepteur absorbe une puissance active de 3.5kW ;
2.2 L’intensité du courant dans un enroulement ;
2.3 La puissance réactive
3. On fait fonctionner simultanément les deux récepteurs précédents sur le réseau.
3.1 Calculer les puissances active et réactive absorbées par l’ensemble ;
3.2 Déduire le facteur de puissance de l’ensemble et l’intensité du courant absorbé en ligne ;
3.3 Calculer la capacité des trois condensateurs montés en triangle qui permettant de ramener
le facteur de puissance à la valeur 1.

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Cours, TD, DS et Examens Machine Electrique Génie Mécanique

Examen 2012-2013 – Semestre 2

EXERCICE 1 : Système triphasé (10 points)

1. Un récepteur triphasé est couplé en étoile et il est alimenté par un réseau (380/660 V ; 50Hz). Il
comporte 3 bobines identiques d’impédances 40Ω son facteur de puissance cos   0.56 .
1.1 Donner la tension aux bornes de chacune des bobines ;
1.2 Calculer l’intensité du courant traversant chaque bobine. Quelle est l’intensité du courant
dans un fil de ligne ?
1.3 Déterminer la puissance active et la puissance réactive absorbées par ce récepteur
triphasé ;
2. On branche sur le même réseau un second récepteur triphasé de facteur de puissance
cos   0.75AR . Le récepteur est composé de trois enroulements identiques couplés en triangle. On
vous demande de calculer :
2.1 L’intensité du courant de ligne pour une puissance active consommée de 3.5kW ;
2.2 L’intensité du courant dans un enroulement ;
2.3 La puissance réactive consommée pas les trois enroulements.
3. On fait fonctionner simultanément les deux récepteurs précédents sur le réseau.lin
3.1 Calculer les puissances active et réactive absorbées par l’ensemble ;
3.2 Déduire le facteur de puissance de l’ensemble ;
3.2. Calculer l’intensité du courant de ligne ;
3.3 On branche sur le réseau trois condensateurs identiques qui sont montées en triangle afin
de ramener le facteur de puissance à 1. Calculer dans ce cas les valeurs de ces condensateurs.

EXERCICE 2 : Moteur à Courant Continu (10 points)


Un moteur à courant continu à excitation indépendante, l’induit et l’inducteur sont alimentés
respectivement par 150 V et 120 V, En régime nominal et à la vitesse 2400 tr/min le moteur absorbe
un courant d’induit de 15A. Les résistances de l'induit et de l'inducteur sont respectivement Ra = 0.35
Ω et r = 100 Ω.
Lors d’un essai à vide et avec le même courant d’excitation, le moteur consomme un courant à vide
de l’ordre de 1,2 A sous une tension de 100 V, la vitesse à vide est de 2460tr/mn. On suppose que les
pertes mécaniques et pertes fer sont considérées constantes.

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Cours, TD, DS et Examens Machine Electrique Génie Mécanique

1. Fonctionnement à vide :
1.1. Déterminer le couple électromagnétique Tem et le couple de pertes Tp ;
1.2. Démontrer que le coule est électromagnétique indépendant de la vitesse du moteur et qu’il
peut être exprimé sous la forme : Tem  k I ;
1.3. Déterminer la valeur de k et donner son unité. ;
2. En régime nominal, Déterminer :
2.1. La f.é.m. E du moteur ;
2.2. Le couple électromagnétique Tem et le couple utile Tu ;
2.3. Le rendement du moteur.
3. Le moteur entraîne une charge mécanique dont le couple résistant est indépendant de la vitesse Tr
= 6.44 Nm. Les tensions d’alimentation de l’induit et de l’inducteur sont maintenues constantes.
3.1. Déterminer le courant absorbé par l’induit du moteur ;
3.2. Calculer la nouvelle valeur de la f.é.m. E ;
3.3. Calculer la puissance électromagnétique Pem. ;
3.4. Evaluer la vitesse de rotation n ;
3.5. Déterminer les pertes par effet de Joules induit et inducteurs ;
3.6. Calculer la puissance utile Pu. Déduire le rendement  %.

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TP
Machines Electriques
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Chapitre 1 : Introduction aux installations industrielles

I. Constitution des installations


Les installations industrielles des automatismes sont constituées de deux parties distinctes appelées :
circuit de commande et circuit de puissance.

I.1. Circuit de commande

Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des récepteurs de puissance.


On trouve :
 La source d’alimentation
 Un appareil d’isolement (sectionneur).
 Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
 Un appareil de commande ou de contrôle (bouton poussoir, détecteur de grandeur physique).
 Organes de commande (bobine du contacteur).
La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont pas nécessairement celle
du circuit de puissance, elle dépend des caractéristiques de la bobine.

I.2. Circuit de puissance


Il comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements des récepteurs de puissance suivant un
automatisme bien défini.
On trouve :
 Une source de puissance (généralement réseau triphasé)
 Un appareil d’isolement (sectionneur).
 Une protection du circuit (fusible, relais de protection).
 Appareils de commande (les contacts de puissance du contacteur).
 Des récepteurs de puissances (moteurs).

II. Les appareils de commande, de signalisation et de protection


II.1. Disjoncteur
C’est un appareil de protection qui comporte deux relais, relais magnétique qui protège contre les
courts-circuits et un relais thermique qui protège contre les surcharges.

Installations industrielles Page 1


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Disjoncteurs Symbole
II.2. Sectionneur
Sa fonction : Assurer le sectionnement (séparation du réseau) au départ des équipements. Dans la
plupart des cas il comporte des fusibles de protection.

Sectionneur fusible Symboles : en circuit de puissance et en circuit de commande

Le pouvoir de coupure est le courant maximal qu’un appareil de sectionnement peut interrompre sans
aucun endommagement.
Le sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure, il doit être manipulé à vide.

II.3. Interrupteur sectionneur

Interrupteur sectionneur Symbole


L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de coupure, peut être manipulé en charge.

II.4. Fusible
C’est élément comportant un fil conducteur, grâce à sa fusion, il interrompe le circuit électrique
lorsqu’il est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur maximale supportée par le fil.

Installations industrielles Page 2


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Cartouche fusible cylindrique et à couteaux Symbole

Il existe plusieurs types de fusibles :


 gF : fusible à usage domestique, il assure la protection contre les surcharges et les courts-circuits.
 gG : fusible à usage industriel. Protège contre les faibles et fortes surcharges et les courts-circuits.
Utilisation : éclairage, four, ligne d’alimentation, …
 aM : cartouche à usage industriel, pour l’accompagnement moteur, commence à réagir à partir de
4In (In est le courant prescrit sur le fusible), protège uniquement contre les courts-circuits.
Utilisation : Moteurs, transformateurs, …

II.5. Relais thermique


Le relais de protection thermique protège le moteur contre les surcharges.

Réglage du courant

Test contact (95-96)

Annulation défaut

Relais thermique Symbole

II.6. Le contacteur
Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le passage de
l'énergie électrique. Il assure la fonction COMMUTATION.
En Technologie des Systèmes Automatisées ce composant est appelé Préactionneur puisqu'il se
trouve avant l'actionneur dans la chaîne des énergies.

Installations industrielles Page 3


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Bobine Contact de
Contacteur commande
Contacts de puissances
Symbole

II.7. Capteur de fin de course


Les interrupteurs de position mécanique ou capteur de fin de course coupent ou établissent un circuit
lorsqu’ils sont actionnés par un mobile

Interrupteur de position Symbole

II.8. Bloc auxiliaire temporisé


Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l'action d'un contacteur (lors de sa mise sous tension
ou lors de son arrêt)

Bloc auxiliaire temporisé Symboles

Installations industrielles Page 4


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II.9. Bloc de contacts auxiliaires


Le bloc de contact auxiliaire est un appareil mécanique de connexion qui s’adapte sur les contacteurs.
Il permet d’ajouter de 2 à 4 contacts supplémentaires au contacteur. Les contacts sont prévus pour être
utilisés dans la partie commande des circuits. Ils ont la même désignation et repérage dans les schémas
que le contacteur sur lequel ils sont installés (KA, KM...).

2 CONTACTS 4 CONTACTS

Bloc de contacts auxiliaires Symbole

II.10. Contacteur auxiliaire


Il ne comporte que des contacts de commandes.

Contacteur auxiliaire Symbole

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II.11. Lampes de signalisations


Signalisation visuelle du fonctionnement normal du système, ou défauts.

Lampe de signalisation Symbole

III. Les moteurs asynchrones triphasés


III.1. Principe de fonctionnement
Si l’on entraîne un aimant permanent (N S) en rotation autour de l’axe X Y (figure1), on constate
qu’un disque de cuivre, monté libre en rotation sur le même axe, est entraîné en rotation par l’aimant
mais tourne un peu moins vite que ce dernier.

Figure 1

Explication :
Le champ magnétique tournant, produit par l’aimant en rotation, induit dans le disque conducteur en
cuivre des courants de Foucault. Ceux-ci d’après la loi de Lenz doivent s’opposer à la cause qui leur a
donné naissance. Comme les courants induits ne peuvent empêcher la rotation de l’aimant, ils
entraînent le disque en rotation, ce qui diminue le déplacement relatif du champ , mais, en aucun cas,
le disque ne peut atteindre la vitesse du champ sinon il y aurait suppression du phénomène qui est à
l’origine des courants induits.
Création d’un champ tournant en triphasé (figure 2)
Si on alimente 3 bobines identiques placées à 120° par une tension alternative triphasée :
 Une aiguille aimantée, placée au centre, est entraînée en rotation ; il y a donc bien création d’un
champ tournant.
 Un disque métallique en aluminium ou en cuivre est entraîné dans le même sens que l’aiguille
aimantée.
 En inversant deux des trois fils de l’alimentation triphasée, l’aiguille, ou le disque tourne en sens
inverse.

Installations industrielles Page 6


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Figure2

Ce principe est appliqué au moteur asynchrone en remplaçant la partie tournante par élément
cylindrique appelé rotor qui comporte un bobinage triphasé accessible par trois bagues et trois balais,
ou une cage d’écureuil non accessible, à base de barres en aluminium.
Dans les deux cas, le circuit rotorique doit être mis en court-circuit

Rotor bobiné

Rotor à cage d’écureuil

Installations industrielles Page 7


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III.2. Détermination du couplage


A partir de les indications données par la plaque signalétique et le réseau d’alimentation l’utilisateur
doit coupler adéquatement les enroulements du stator soit en triangle soit en étoile.

Plaque signalétique
 Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre phases du
réseau on adopte le couplage .
 Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre phase
du réseau on adopte le couplage Y.

Réseau d’alimentation Plaque signalétique Couplage

230V 400V 230V 400V Y

230V 400V 400V 690V 

Tension d’un Tension entre deux


Tension simple Tension composée enroulement enroulements

III.3. Couplages des enroulements sur plaque à bornes


On utilise des barrettes pour assurer le couplage choisi des enroulements sur la plaque à bornes du
moteur.

Enroulements Alimentation triphasée Alimentation triphasée

Plaque à bornes couplage étoile couplage triangle

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Chapitre 2 : Procédés de démarrage des moteurs

I. Problème de démarrage des moteurs asynchrones


Le branchement du moteur au réseau électrique peut se réaliser par :
 Démarrage direct : Si le courant de démarrage n’entraîne pas la détérioration des enroulements du
moteur ou l’installation accompagnant. Utilisé pour les moteurs faibles puissances.
 Utilisation d’un procédé de démarrage s’il y a risque de détérioration des enroulements du
moteur ou l’installation accompagnant.
II. Démarrage direct
II.1. Principe
Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché directement au réseau
d’alimentation le démarrage s’effectue en un seul temps. Le courant de démarrage peut atteindre 4 à 8
fois le courant nominal du moteur. Le couple de décollage est important, peut atteindre 1,5 fois le
couple nominale.
II.2. Démarrage semi-automatique à un seul sens de marche
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de marche avec un bouton poussoir S1
et l’arrêter par l’arrêter avec un bouton poussoir S0.
II.2.1. Circuit de puissance

L1 L2 L3

L1, L2, L3 : alimentation triphasée


Q1
Q1 : sectionneur fusible

KM1 : contacteur principal 1


KM1 F1 : relais thermique

M : moteur triphasé
F1

U1 V1 W1

M
3

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II.2.2. Circuit de commande


L1

Q1

F1

S0

S1 KM1

KM1
N

II.3. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche


On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton poussoir
S1 pour le sens 1, par un bouton poussoir S2 pour le sens 2 et un bouton poussoir S0 pour l’arrêt.
II.3.1. Circuit de puissance

L1 L2 L3

KM1 : contacteur sens 1

Q1 KM2 : contacteur sens 2

KM1 KM2

F1

U1 V1 W1

M
3

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II.3.2. Circuit de commande

Q1

F1

S0

S1 KM1 S2 KM2

Verrouillage électrique KM2 KM1

KM1 KM2
II.4. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de course
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation par l’action de deux
boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2. Chaque sens est arrêté par une butée de fin de
course, respectivement S3 pour le sens 1 et S4 pour le sens 2. Un bouton poussoir S0 arrête le moteur à
n’importe quel instant.
II.4.1. Circuit de puissance : Même circuit de puissance qu’en (II.3.1)
II.4.2. Circuit de commande

Q1

F1

S0

S1 KM1 S2 KM2

S3 S4

KM2 KM1

KM1 KM2

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II.5. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de course et
inversion de sens de rotation
Dans ce cas de démarrage, la butée S3 ou S4, une fois actionnée, elle change le sens de marche du
moteur.
II.5.1. Circuit de puissance : Même circuit de puissance qu’en (II.3.1)
II.5.2. Circuit de commande

Q1

F1

S0

S4 KM1 S1 S2 KM2 S3

S3 S4

KM2 KM1

KM1 KM2
III. Limitation du courant de démarrage
Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs moyennes et fortes puissances
nécessite l’utilisation de procédés de limitation de courant de démarrage tout en maintenant les
performances mécaniques de l’ensemble « moteur-machine entraînée ». Il existe deux types d’actions :
 Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements statoriques.
On peut réaliser le démarrage par:
 Couplage étoile-triangle,
 Elimination des résistances statoriques,
 Utilisation d’un auto-transformateur.
Ce type d’action est utilisé pour les moteurs moyennes puissances.
 Action sur le rotor : Consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage.
On peut réaliser le démarrage par:
 Elimination des résistances rotoriques,
 Utilisation des moteurs à cages multiples …

Installations industrielles Page 12


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Ce procédé de démarrage est accompagné en plus de la réduction du courant de démarrage, d’une


augmentation du couple de démarrage.
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs fortes puissances.

IV. Démarrage étoile-triangle


IV.1. Principe
Le démarrage s’effectue en deux temps :
 1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en utilisant le
couplage Y. Il est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur atteigne environ 80% de sa vitesse
nominale.
 2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale changeant le
couplage au triangle.

1er temps : couplage Y 2ème temps : couplage 

L1 L1
V U U

L2 L2
L3 L3
U : tension composée du réseau
V : tension simple du réseau

Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage  lors de leur fonctionnement normal.
Exemple :
Un moteur 400V/690V sur un réseau 230V/400V

IV.2. Démarrage étoile-triangle semi-automatique à un sens de marche


On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans un sens de rotation par un
bouton poussoir S1 et arrêter par un bouton poussoir S0.

Installations industrielles Page 13


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IV.2.1. Circuit de puissance


L1 L2 L3

KM1 : Contacteur « étoile »


Q1
KM2 : Contacteur « ligne »

KM3 : Contacteur « triangle »


KM2

KM3 KM1
M

F1

IV.2.2. Circuit de commande


Solution1 :

Q1
S0 : Bouton poussoir arrêt

F1 S1 : Bouton poussoir marche

S0

S1

KM1

KM2 KM2

KM3 KM1

KM1 KM3 KM2

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Solution2: En utilisant un contacteur auxiliaire (KA1)

Q1
F1

S0
S1 KM2

KA1 KM1 KA1

KM3 KM1

KM1 KM3 KM2 KA1


KA1: contacteur auxiliaire qui possède un contact temporisé retardé à l’ouverture.

IV.3. Démarrage étoile-triangle semi-automatique à deux sens de marche


IV.3.1. Circuit de puissance
L1 L2 L3
Q1 KM1 : Contacteur « sens1 »

KM2 : Contacteur « sens2 »

KM3 : Contacteur « étoile »

KM4 : Contacteur « triangle »

KM1 KM2

KM4 KM3
M

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IV.3.2. Circuit de commande

Q1

F1

S0 KM1 KM2

S1 KM1 S2 KM2 KA1 KM3 KA1

KM2 KM2 KM4 KM3

KM1 KM2 KM3 KM4 KA1

V. Démarrage par élimination de résistances statoriques


V.1. Démarrage par élimination de résistances statoriques à un seul sens de marche
V.1.1. Circuit de puissance
L1 L2 L3

KM1 : contacteur « ligne »


Q1
KM2 : contacteur de court- circuit
des résistances (Ru,Rv,Rw).

KM1

(Ru,Rv,Rw) KM2

F1

U1 V1 W1

M
3

Installations industrielles Page 16


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V.1.2. Circuit de commande

Q1

F1

S0

S1 KM1 KA1

KM1 KA1 KM2


V.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques à deux sens de marche
V.2.1. Circuit de puissance
L1 L2 L3

Q1

KM1 KM2
KM1 : contacteur « sens1 »

KM2 : contacteur « sens2»

KM3 : contacteur de court- circuit


des résistances (Ru,Rv,Rw).

(Ru,Rv,Rw) KM3

F1

U1 V1 W1

M
3

Installations industrielles Page 17


I.S.E.T de Nabeul Département : Génie électrique

V.2.2. Circuit de commande

Q1

F1
S0 KM1 KM2

S1 KM1 S2 KM2 KA1

KM2 KM1

KM1 KM2 KA1 KM3

VI. Démarrage par élimination de résistances rotoriques


VI.1. Principe
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont les enroulements sont couplés
en Y, et les trois sorties sont soudés à des bagues fixées sur l’arbre du moteur auxquels on peut insérer
des résistances à l’aide de balais frotteurs.
Ce démarrage consiste à alimenter le stator du moteur par la tension nominale et éliminer les
résistances rotoriques en plusieurs temps (3 temps au minimum).
1er temps : On insère la totalité des résistances dans les enroulements du rotor.
2ème temps : On diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des résistances insérées.
3ème temps : On élimine toutes les résistances rotoriques en court-circuitant les enroulements du rotor.
L1 L2 L3 L1 L2 L3 L1 L2 L3

M M M
3 3 3

3ème temps

2ème temps

1er temps

Installations industrielles Page 18


I.S.E.T de Nabeul Département : Génie électrique

VI.2. Démarrage par élimination de résistances rotoriques à un seul sens de marche


VI.2.1. Circuit de puissance
L1 L2 L3

Q1
KM1 : contacteur « ligne »

KM2 : contacteur « 2ème temps»


KM1
KM3 : contacteur « 3ème temps »

R1 et R2 : deux groupes de résistances


F1
M : moteur à rotor bobiné

M
KM3
3

de court- circuit des résistances


(Ru,Rv,Rw).
R1

KM2

R2

VI.2.2. Circuit de commande


Solution 1 :

Q1

F1
S0

S1 KM1 KM1 KM2 KM3

KM3

KM1 KM2 KM3

Installations industrielles Page 19


I.S.E.T de Nabeul Département : Génie électrique

Solution 2 :

Q1

F1
S0

S1 KM1 KA1 KA2 KM3

KM3

KM1 KA1 KM2 KA2 KM3

VI.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques, deux sens de marche (démarrage en
deux temps)
VI.3.1. Circuit de puissance
L1 L2 L3

Q1

KM1 : contacteur « sens1 »

KM2 : contacteur « sens2 »

KM1 KM2 KM3 : contacteur « 2ème temps »

R1 : un groupe de résistances

M : moteur à rotor bobiné

F1

M
de court- circuit des résistances
3 KM3 (Ru,Rv,Rw).

R1

Installations industrielles Page 20


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VI.3.2. Circuit de commande

Q1

F1
S0

S1 KM1 S2 KM2 KM1 KM2 KA1

KM2 KM1

KM1 KM2 KA1 KM3

VII. Démarreurs électroniques


VII.1. Fonction
Permettre le démarrage et éventuellement la variation de vitesse du moteur tout en le protégeant
contre toute surintensité et emballement.
VII.2. Exemple (démarreur de type ATS)

Installations industrielles Page 21


I.S.E.T de Nabeul Département : Génie électrique

Chapitre 3 Freinage des moteurs asynchrones

I. Introduction
Il existe plusieurs procédés de freinage pour moteurs asynchrones; il faut distinguer :
 Le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l'aide de moteurs spéciaux (moteur frein),
 Le freinage par ralentissement applicable à tous les types de moteurs asynchrones.
II. Utilisation d’un moteur Frein : Action sur le rotor
II.1 Principe
Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoires, disques, etc.)
commandé par un électro-aimant. Il en existe deux types :
A appel de courant : nécessite une alimentation électrique indépendante de celle du moteur.
A manque de courant : le frein est actionné mécaniquement (système de ressorts au repos), il est
souvent utilisé pour des raisons de sécurité : lorsque le moteur n’est pas alimenté ( arrêt normal ou
arrêt d’urgence) le freinage est réalisé.
L’électroaimant est alimenté en triphasé, branché en parallèle sur les enroulements statoriques.
U1 V1 W1

Symbole Plaque à bornes

Remarque :
On obtient avec ce dispositif un freinage brutal avec un maintien en position (blocage).
Il existe des moteurs frein avec un électroaimant alimenté en courant redressé par l’intermédiaire d’un
pont de diodes.

Installations industrielles Page 22


I.S.E.T de Nabeul Département : Génie électrique

II.2. Schémas des circuits de puissance et de commande


Circuit de puissance Circuit de commande
Moteur frein à manque de courant
L1 L2 L3
L1

Q1 Q1

F1
KM1

S0
F1

S1 KM1

U1 V1 W1 KM1

N
M
3

Moteur frein à appel de courant


L1 L2 L3
L1

Q1 Q1

F1

F2 S0

KM1 KM2 KM1 S1

F1
S2 KM2

U1 V1 W1
KM2 KM1
M
3
N KM1 KM2

Installations industrielles Page 23


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III. Freinage par contre courant: Action sur le stator


III.1. Principe
Après avoir coupé l’alimentation, pour arrêter plus rapidement le rotor, on inverse 2 phases pour
l’inversion du champ tournant donc ralentissement du rotor.

L1 L2 L3 L1 L2 L3

Fonctionnement normal Freinage

M M
3 3

III.2. Remarques
- C’est un mode de freinage très efficace. Le ralentissement est violent.
- Ce freinage doit être interrompu dès l’arrêt du rotor sinon risque de redémarrer dans le sens inverse.
- Il n’y a pas de blocage.

III.3. Schémas de puissance et de commande dans le cas d’un moteur en court-circuit

L1 L2 L3
L1
Q1
Q1
F1

RF S0

KM1 KM2 S2 KM1

F1 S1 KM1 n>0 S4

U1 V1 W1
KM2 KM1
M
3
N KM1 KM2

RF : groupe de résistances de freinage S4 : se ferme lorsque le moteur se met


permettant de limiter le courant de freinage en rotation (n>0) et s’ouvre pour n = 0.

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III.4. Schémas de puissance et de commande dans le cas d’un moteur à bagues


Tout comme pour le démarrage, les résistances rotoriques sont mises en service, durant le freinage,
afin de limiter le courant absorbé par le moteur.

III.4.1. Schéma de principe


L1 L2 L3 L1 L2 L3 L1 L2 L3 L1 L2 L3

M M M M

3 3 3 3
Fonctionnement

2ème temps

1er temps

Démarrage Freinage
III.4.2. Schémas des circuits de puissance et de commande

L1 L2 L3

Q1 Q1

F1
KM1 KM2
S0

F1 KM2 S2

M
n>0 S4 S1 KM1 KA1
3

KM1 KM2
RF KM3

KM2 KM1 KA1 KM3

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IV. Freinage par injection de courant continu


IV.1. Principe
On déconnecte les enroulements du stator, puis on les alimente avec une source de tension redressée.
Le champ tournant est remplacé ainsi par un champ fixe (créé par la source de tension redressée) qui
provoque le ralentissement du rotor.
IV.2. Remarque
- Il n’ya toujours pas de blocage.
- Le courant de freinage est de l’ordre de 1,3 In. La valeur moyenne de la tension redressée dépasse
rarement 20V pour ne pas provoquer d’échauffement excessif.
- Les résistances rotoriques sont remises en service.

IV.3. Critique
Avantage : pas de risque de démarrage dans l’autre sens.
Inconvénient : il faut couper le courant dans le stator pour éviter l’échauffement.

IV.4. Schémas des circuits de puissance et de commande


L1 L2 L3

Q1
Q1

F1
KM1 KM2
S0

F1 KM3 S2

KM2 S1 KM1 KA1


KM3

KM1 KM2
M

3
KM2 KM3 KM1 KA1 KM4
KM4
RF

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Chapitre 4 : Variateurs de vitesse pour moteurs asynchrones

I. Principe de la variation de vitesse


La vitesse de synchronisme d’un moteur asynchrone triphasé est fonction de la fréquence
(alimentation) et du nombre de paires de pôles : NS = f /p
Pour un moteur tétrapolaire à 50 Hz : NS = 50 / 2 = 25 tr/s soit 1500 tr/mn
Le moteur aura une vitesse de rotation inférieure à NS . Pour exprimer l’écart entre vitesse de
synchronisme et vitesse rotor, on définit le glissement :
g = (NS – N) / NS g est voisin de 5%
Pour varier la vitesse du moteur asynchrone, on pourra faire varier la fréquence des courants
d’alimentation.
Les caractéristiques mécaniques Couple-vitesse du moteur asynchrone à rapport U/f constant et pour
différentes fréquences sont données ci-après :
T
Caractéristiques Couple-vitesse à U/f constant

Seules les parties utiles

des caractéristiques

sont présentées

25 Hz 50 Hz 62,5 Hz N

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II. Principe de la variation de fréquence


Pour faire varier la fréquence et la valeur efficace entre phases de la tension, on utilise la procédure
suivante:

L’onduleur découpe la tension continue intermédiaire suivant le principe MLI (Modulation de


Largeur d’Impulsions) de façon à ce que le courant moteur soit quasi sinusoïdal.

Cette technique assure une rotation des moteurs régulières et sans à-coups, même à basse vitesse.
Avec les variateurs de dernière génération, on peut fonctionner dans des gammes de fréquence
(si le moteur et la charge le permettent…) de 0,1Hz à 500Hz.

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III. Fonctionnalités des variateurs


Pour sélectionner le variateur à utiliser en fonction de l’application, il faudra prendre en compte
un certain nombre de paramètres :
 Nombre de quadrants de fonctionnement,
 Gamme de fréquence (directement liée à la gamme de vitesse),
 Possibilité de fonctionner en boucle fermée par utilisation d’une dynamo tachymètrique.
Quadrants couple-vitesse

1 et 3 : quadrants moteur
2 1
2 et 4 : quadrants génératrice
N
3 4

Exemple d’application mono quadrant : Un convoyeur avec un seul sens de translation.

Exemple d’application 4 quadrants : Une application de positionnement dans les 2 sens de rotation
nécessitant un contrôle dynamique des décélérations et des accélérations.

IV. Ensemble moteur-variateur


On commence par dimensionner le moteur en tenant compte d’un éventuel déclassement.

En boucle ouverte

1 : moteur auto-ventilé, standard


en régime permanent.

2 : moteur moto-ventilé en régime


permanent.

3 : régime transitoire, accélération.

4 : régime de survitesse.

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Exemple:
Soit un Moteur standard, auto-ventilé tétrapolaire entrainant une charge de couple résistant 10 Nm.
Si on le fait fonctionner jusqu'à 75 Hz, le coefficient C/Cn vaut environ 0,6.
Le couple nominal du moteur est donc:
Cn = 10 / 0,6 = 16,7 Nm.
Soit une puissance utile voisine de :

Pu = 16,7. π . 1500 / 30 = 2,6 kW.

Remarque :
En survitesse la tension ne peut plus évoluer avec la fréquence, le couple chute rapidement.
De plus il faut vérifier que le moteur peut fonctionner en survitesse.

V. Choix d’un variateur


On choisit la gamme de variateurs suivant les fonctionnalités recherchées, par exemple l’ALTIVAR
ATV61 permettra de fonctionner dans les 4 quadrants, avec des fonctions de dialogue évoluées et
une protection thermique intégrée.
Le choix du variateur se fait principalement en fonction de la tension réseau et de la puissance (utile)
du moteur.

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VI. Mise en œuvre d’un variateur

Disjoncteur
magnétique

Contacteur Sorties automate


de ligne pour contrôler le
fonctionnement:
marche AV, AR,
arrêt, freinage,...

Câble blindé

Consigne de vitesse par potentiomètre


ou signal analogique.

VII. Applications
VII.1 Introduction
On se propose de mettre en œuvre un variateur de vitesse (ATV32 de Schneider) pour des applications
simples.

Remarque
Schneider livre les variateurs pré-paramétrés de façon identique. Ce jeu de paramètre est appelé
‘Réglage usine’. Il est possible de retourner au réglage usine à tout moment :

Menu : 1.3 CONFIGURATION (CONF) Réglages usine (FCS) Config .source (FCSI) = Macro-config (InI)

Groupes paramètres (FrY) = Tous (ALL)

Retour aux réglages usine (GFS) = OUI (Yes) (le paramètre repasse à No à la fin)

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VII.2 Exemples d’applications simples

VII.2.1 Faire tourner le moteur en avant ou en arrière


a- Câblage

- Relier la borne AI1 (consigne analogique) à la borne 10V.

- Relier la borne LI1 à la borne +24V.

b- Fonctionnement

Marche avant :

Dès que LI1 sera reliée, le variateur va démarrer immédiatement le moteur dans le sens Avant et lui
faire atteindre la vitesse écrite dans le paramètre HSP (High Speed) soit : 50 Hz ~ 1500 tr/mn pour un
moteur classique.

Quelque soit le sens, le variateur respectera les rampes d’accélération et de décélération des paramètres
ACC et DEC préalablement réglées.

Pour diminuer ou augmenter la vitesse, les rampes d’accélération et de décélération

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> SIMPLY START (SIM-) => modifier les paramètres :
Petite vitesse (LSP), Grande vitesse (HSP), Accélération (ACC), Décélération (DEC).

Exemple pour le paramètre HSP :

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> SIMPLY START (SIM-) => Grande vitesse (HSP) = 40
(si la vitesse souhaitée est 40 Hz).

Marche arrière :

LI2 est affectée à la Marche arrière.

Remarque : Au lieu de lier LI1 et la polarité, on peut utiliser le contact d’un bouton poussoir ou d’une
sortie automate.

Installations industrielles Page : 32


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VII.2.2 Faire varier la vitesse avec un potentiomètre

a- Paramétrage

- Vérifier si le paramètre LSP est à la valeur 0 ( 0 Hz est la valeur du réglage usine)

- Vérifier si le paramètre HSP est la valeur 50 ( 50 Hz est la valeur du réglage usine)

Ces deux paramètres sont accessibles sous :

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> SIMPLY START (SIM-)

b- Câblage

- Utiliser un potentiomètre de valeur maximum 10 kΩ, (Exemple : 2,2 kΩ).

- Connecter le potentiomètre de la façon suivante : résistance complète entre les bornes 10V et COM et
le point milieu sur la borne AI1.

- Lier la borne LI1 (Marche avant) à la borne + 24V

c- Fonctionnement
Dès que LI1 sera lié, le variateur va démarrer immédiatement le moteur dans le sens Avant et lui faire
atteindre la vitesse définie par l’entrée analogique 0-10 V correspondant à 0-50 Hz.

Le variateur démarre suit les rampes d’accélération et atteint sa consigne de vitesse déterminée par le
potentiomètre, L’opérateur peut alors faire évoluer très aisément la consigne vitesse.

Pour arrêter, rompre la liaison LI1-24V.

Remarque : Au lieu de lier LI1 et la polarité, utiliser le contact d’un bouton poussoir ou d’une sortie
automate.

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VII.2.3 Faire varier la vitesse avec un signal analogique courant 0-20mA ou 4-20 mA

L’unique entrée analogique courant est l’entrée AI3

a- Paramétrage
Affectation de l’entrée analogique au canal consigne FR1

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => COMMANDE (CtL) => Canal Réf.1 (Fr1) = AI3 (AI3)

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => ENTREES / SORTIES (I-O) => CONFIGURATION AI3

(AI3) => Type AI3 (AI3t) = Courant (0A)

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => ENTREES / SORTIES (I-O) => CONFIGURATION AI3

(AI3) => Valeur mini AI3 (CrL3) = couramment 0 ou 4 mA,

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL => ENTREES / SORTIES (I-O) => CONFIGURATION AI3

(AI3) => Valeur maxi AI3 (CrH3) = couramment 20 mA.

b- Câblage

- Connecter l’entrée analogique 4-20 mA ou 0-20 mA entre les bornes COM et AI3.

c- Fonctionnement

- Lier la borne LI1 (Marche avant) du bornier à la borne + 24V

Le variateur démarre suit les rampes d’accélération et atteint la consigne de vitesse déterminée par
l’entrée courant.

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VII.2.4 Utilisation des vitesses présélectionnées

Quelque soit la vitesse choisie, il est nécessaire que l’ordre de Marche Sens Avant LI1 ou l’ordre de
Marche sens arrière LI2 soient activées.

a- Cahier des charges

Il spécifie 4 vitesses présélectionnées

- vitesse lente de 5 Hz si l’entrée LI3 est activée (SP2)

- vitesse moyenne de 25 Hz si l’entrée LI4 est activée (SP3)


- vitesse rapide de 40 Hz si LI3 et LI4 sont activées (SP4)

- il faudra rajouter la vitesse de 50 Hz lorsque LI3 et LI4 seront désactivées.

LI4

LI3

b- Paramétrage
Vérifier que les paramètres LSP = 0 et HSP = 50 (réglages usine), dans :

Menu 1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> SIMPLY START (SIM-)

Pour obtenir les vitesses de 5, 25 et 40 Hz avec les entrées LI3 et LI4, on procède comme suit :

1.3 CONFIGURATION (CONF) => FULL=> FONCTIONS D’APPLI. (FUN) => VITESSES PRESELECT. (PSS)

=> 2 vitesses présélectionnées (PS2) = LI3

=> 4 vitesses présélectionnées (PS4) = LI4

=> Vitesse présélectionnée 2 (SP2) = 5 Hz


=> Vitesse présélectionnée 3 (SP3) = 25 Hz

=> Vitesse présélectionnée 4 (SP4)= 40 Hz.

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