Paraclisis

Canon de supplication à la Mère de Dieu

Office d’intercession à la Mère de Dieu
CETTE PRIERE CONVIENT QUAND ON SE TROUVE DANS L’AFFLICTION DE L’ÂME OU DU CORPS.

Tropaire, ton 4

Accourons avec ferveur auprès de la Mère de Dieu, nous les humbles pécheurs, et, pleins de repentir,
nous prosternant devant elle, crions du fond de notre cœur : Souveraine, viens à notre secours, hâte-
Toi, aies pitié de nous, car nous périssons de nos multiples fautes, ne laisse pas Tes serviteurs sans
aide, notre unique espérance repose en Toi.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.
Amen.

Jamais nous ne cesserons, ô Mère de Dieu, malgré notre indignité, de louer Tes miracles ; car, si Tu
n’intercédais, qui nous délivrerait de tant de calamités ? Qui nous garderait libres jusqu’à présent ?
Nous ne nous éloignerons pas de Toi, Souveraine, car Tu sauves Tes serviteurs de tout danger.

Ode 1, ton 8

Traversant la mer comme un chemin sec et fuyant la servitude des Égyptiens,

le peuple d’Israël s’écria : Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés !

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Assiégé par des nombreuses tentations, je me refugie près de Toi, cherchant le salut : ô Mère du
Verbe et Vierge, délivre-moi de toute peine et de tout danger.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Troublée par l’assaut des passions, mon âme est pleine de chagrin : ô Vierge Très-Pure, apaise-la par
le calme de ton Fils et ton Dieu.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit

Toi qui as enfanté le Dieu sauveur, je supplie, ô Vierge, délivre-moi de ma souffrance ; car cherchant
refuge près de Toi à présent, j’élève mon âme et mon cœur.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Malade du corps et de l’âme, j’implore la divine consolation, le réconfort qui émane de Toi, ô Mère
aimante du Dieu d’amour.

Ode 3

Seigneur, Créateur du firmament et Bâtisseur de l’Eglise,

rends-moi ferme dans ton amour, aspiration ultime, forteresse des croyants, seul Ami des hommes.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Ô Mère de Dieu, Tu es le refuge et la protection de ma vie ; instigatrice de tout bien, guide-moi vers
ton havre de salut, forteresse des croyants, seule digne de nos chants.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Je Te supplie, ô Vierge, apaise le tumulte de mon âme et la tempête de mon chagrin , car, Très Pure,
l’Épouse divine, Tuas enfanté le Prince de Paix, le Christ,.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit

En mettant au monde le Bienfaiteur, la Source de tout bien ; répands Tes bienfaits en abondance sur
tous, car Tu peux tout désormais, Bienheureuse qui as conçu le Christ tout-puissant.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Viens à mon aide, ô Vierge, car je suis tourmenté par des pensées pénibles et des lourdes souffrances
; je sais que Tu es le trésor inépuisable et indéfectible des guérisons.

Sauve, Mère de Dieu, de la misère Tes serviteurs, car nous tous accourons en Dieu vers Toi, unique
rempart et inébranlable protection.

Ô Mère de Dieu, toute digne de nos louanges, penche-Toi avec compassion sur les lourdes
souffrances de mon corps, et viens guérir l’affliction de mon âme.

Tropaire, ton 2

Prière incandescente et forteresse imprenable, source de miséricorde et refuge de l’univers, nos

cœurs crient vers Toi avec ferveur : ô Mère de Dieu et Souveraine, empresse-Toi, délivre-nous de
détresse, car Tu es notre seule et prompte Protectrice.

Ode 4

Seigneur, j’ai perçu le mystère de Ta venue,

sur Tes œuvres j’ai médité et j’ai glorifié Ta divinité.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Apaise le soulèvement de mes passions et la tempête de mes péchés, Épouse divine, car Tu as
enfanté notre Seigneur, Gouverneur.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

À moi qui t’invoque accorde ton incommensurable bonté, car Tu as enfanté le Dieu compatissant, le
Sauveur de tous ceux qui chantent ton Nom.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Nous qui nous délectons de Tes faveurs, Toute-pure, nous te chantons l’hymne d’action de grâce, car
nous te reconnaissons comme Mère de Dieu.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.

Toute bienveillante, Mère de Dieu, Toujours Vierge, aide-moi, allongé sur le grabat de la maladie et
de la faiblesse.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Chantée dans tout l’univers, t’ayant comme espoir et forteresse, et rempart inébranlable du salut,
nous sommes délivrés de tout épreuve, ô Mère de Dieu.

Ode 5

Éclaire-nous de Tes préceptes, Seigneur, et par la force de ton bras tout- puissant,

donne la paix au monde, Ami des hommes.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Remplis mon cœur d’allégresse, Très Pure, en m’offrant la joie éternelle, car Tu as enfanté la Source
de toute joie.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Délivre-nous de la misère, Très Pure Mère de Dieu, car Tu as enfanté la Délivrance Eternelle et la Paix
qui dépasse notre entendement.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. Amen.

Dissipe le brouillard de mes péchés, Épouse Divine, par l’éclat de Ta lumière, car Tu as enfanté la
Lumière éternelle et divine.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Guéris les infirmités de mon âme, Très Pure, en me jugeant digne de Ta visite, et accorde-moi le salut
par Tes prières.

Ode 6

J’épancherai mes prières devant le Seigneur et je lui dirai mes souffrances,

car mon âme s’est emplie de malheurs et ma vie est proche de l’Enfer,

et je Le supplie comme Jonas : Seigneur, délivre-moi de la corruption.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Ma nature mortelle et corrompue, Il l’a sauvée de la mort et de la corruption en se livrant lui-même à

la mort, ô Vierge pure, intercède auprès de ton Fils, le Seigneur, pour qu’il m’arrache à l’emprise du
mal.

Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

En Toi je reconnais la gardienne de ma vie, ô Vierge, protectrice assurée ; Tu disperses la horde des
tentations, Tu repousses les assauts du démon ; aussi je t’implore sans répit : de la corruption de
mes passions délivre-moi.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. Amen.

En Toi nous avons gagné le rempart et le salut parfait pour nos âmes, un puissant réconfort dans la
détresse ; sans cesse Ta lumière nous comble de joie ! Ô Souveraine, délivre-nous à présent de nos
passions et nos misères !

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Sur un grabat de douleur je suis couché maintenant, il n’y a pas de remède pour moi, mais Toi qui as
enfanté le Dieu et Sauveur de l’univers, Libérateur de toute faiblesse, je te supplie, en Ta bonté, des
maladies qui me consument délivre-moi.

Sauve, Mère de Dieu, de la misère Tes serviteurs, car nous tous accourons en Dieu vers Toi, unique
rempart et inébranlable protection.

Ô Mère de Dieu, toute digne de nos louanges, penche-Toi avec compassion sur les lourdes
souffrances de mon corps, et viens guérir l’affliction de mon âme.

Protectrice assurée des chrétiens, celle qui intercède sans cesse pour nous devant le Créateur, ne
rejette pas notre prière de pécheurs, mais Toi qui est Bonne empresse Toi de nous aider nous qui
t’acclamons avec la foi ; réponds à notre prière et hâte-Toi de répondre à nos supplications, Toi,
Mère de Dieu, éternelle Protectrice de ceux qui t’honorent.
Ode 7

Les Jeunes hommes venus de Judée à Babylone résistèrent jadis, par leur foi dans la Trinité, aux
flammes de la fournaise en chantant :

Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

Voulant accomplir notre salut, Sauveur, Tu t’es établi dans le sein de la Vierge et Tu en fis la
protectrice des humains : Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

O Mère très pure, implore le Dieu compatissant que Tu as enfanté qu’Il ôte la souillure de l’âme et le
péché de ceux qui chantent fidèlement : Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. Amen.

De Ta Mère Tu fis le trésor du salut et la source de la vie immortelle, la forteresse sûre et la porte du
repentir pour ceux qui chantent avec foi : Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Oh Vierge Mère de Dieu, Tu as enfanté le Christ Sauveur, accorde la guérison de toute maladie du
corps et de toute faiblesse de l’âme à tous ceux qui se placent avec amour sous Ta divine protection.

Ode 8

Glorifiez et exaltez dans tous les siècles le Roi des Cieux,

Lui qui est chanté par des armées célestes.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

Ô Vierge, ne méprise pas ceux qui implorent Ton secours, qui T’exaltent et Te chantent dans les
siècles.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

Tu guéris les infirmités de mon âme et les maladies de mon corps, Vierge, et je te glorifie, Très Pure,
dans tous les siècles.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. Amen.

Tu verses l’abondance de guérison, ô Vierge, sur ceux qui Te chantent avec foi et qui glorifient Ton
Fils indicible.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Tu repousses l’assaut des tentations, ô Vierge, et l’élan de mes passions, et nous te célébrons dans
tous les siècles.

Ode 9

Secourus par Toi, ô Vierge immaculée, nous te reconnaissons comme la Mère de Dieu et avec les
chœurs des Anges nous te magnifions.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

Ne détourne pas Ton visage devant le flot de mes larmes, Ô Vierge, car Tu as enfanté le Christ qui
essuie toute larme de nos yeux.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

Comble d’allégresse mon cœur, ô Vierge, car Tu as reçu la plénitude de la joie en effaçant la tristesse
du péché.

Très sainte Mère de Dieu Sauve-nous.

Pour ceux qui accourent vers Toi, ô Vierge, sois le havre du salut, la protection, l’inébranlable
forteresse, l’abri, le refuge et la joie.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. Amen.

Rayonne de Ta lumière, ô Vierge, chassant les ténèbres d’ignorance de ceux qui te reconnaissent
comme Mère de Dieu.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Viens guérir celui qui succombe à sa maladie, ô Vierge, changeant son infirmité en force.

On ajoute aussitôt :

Il est digne, en vérité, de te célébrer, ô Mère de Dieu, très pure et bienheureuse à jamais, et Mère de
notre Dieu. Toi, plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les
Séraphins, qui sans Tache enfantas Dieu le Verbe, Toi véritablement Mère de Dieu, nous te glorifions.

Le prêtre encense l’autel, les icônes et le peuple, ou bien la demeure où est célébrée la Paraclisis.
Pendant l’encensement, on chante :

Par nos hymnes nous te vénérons, Souveraine du monde, plus haute que les cieux et plus pure que
les rayons du soleil ; Tu nous délivres de la malédiction.

Mon corps souffre ainsi que mon âme sous le poids de mes péchés ; je me réfugie auprès de Toi,
Bienfaisante, espoir des désespérés, sois mon aide.

Souveraine et Mère du Libérateur, reçois la prière de Tes serviteurs indignes pour intercéder auprès
de Celui que Tu as enfanté, ô Souveraine, sauve-nous.

Avec le saint Précurseur et tous les saints, avec ferveur et joie nous te chantons, Très Digne Mère de
Dieu : Mère de Dieu, prie le Seigneur de nous prendre en pitié.

Armées des cieux, Précurseur du Seigneur, Apôtres et tous les Saints, priez avec la Mère de Dieu
pour notre salut.

Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous, car nous, pauvres pécheurs, sans aucune excuse à te
présenter, t’adressons cette supplication à Toi, notre Souverain : aie pitié de nous, Seigneur.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. Amen.

Seigneur, aie pitié de nous, car nous avons confiance en Toi ; ne t’irrite pas contre nous, ne tiens pas
compte de nos iniquités, mais à nouveau, Miséricordieux, tourne Ta face vers nous et délivre-nous de
nos ennemis ; car Tu es notre Dieu et nous sommes Ton peuple ; nous sommes l’œuvre de Tes mains
et nous invoquons Ton nom.

Et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Ouvre-nous les portes de Ta compassion, Mère de Dieu et Vierge bénie ; afin que nous ne périssions
pas, nous qui mettons notre confiance en Toi, mais que par ton intercession nous soyons délivrés de
toute calamiter, car Tu es le salut du peuple chrétien.