Cours Protocole MIC_ SICoM, 2023-2024 [Compatibility Mode]

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 53

Protocole MIC (Modulation

par Impulsion et Codage) -


Standard G. 711
Pr. Hicham Ghennioui

Université Sidi Mohammed Ben Abdellah


Faculté des Sciences et Techniques - Fès
Dépatement Génie Electrique
Labaratoire Signaux, Systèmes et Composants
Organisation du module M233
Volume horaire (VH)
Composante(s) du
Evaluation des VH
module Cours TD TP connaissances global

Protocole MIC 8 6 4 2 20
Transmission 20 14 12 2 48
numérique
VH global du 28 20 16 4 68
module
% VH 41 % 29 % 24 % 6 % 100%

Pr H. Ghennioui 2
Plan du cours

 Introduction au standard G711


 Introduction à la technique MIC
 Echantillonnage
 Quantification
 Avis G732
 Spécifications du G. 711
 G732 vs G733

Pr H. Ghennioui 3
Introduction au standard G. 711

Pr H. Ghennioui http://www.itu.int/rec/T-REC-G.711/e 4
Introduction au standard G. 711
- Généralités -
 Norme de compression audio de l’UIT (Union
Internationale de Télécommunication)
 Norme G711 définit Les codages PCM-U (Amérique
du Nord, Japon) et PCM-A (Europe, Afrique)
 Fréquence d’échantillonnage : 8 kHz pour une
bande passante de la voix téléphonique [300,
3400] Hz
 Débit : 64 ou 56 kbit/s pour un codage sur 8 ou
7 bits
 Un codage sur 8 bits en G.711 correspond à une
quantification sur 13 ou 14 bits en MIC
Pr H. Ghennioui 5
Introduction au standard G. 711
- Applications -
 Audio
 Télécommunications: RTC (Réseau Téléphonique
Commuté) ou RNIS (Réseau Numérique à
Intégration de service), VoIP (Voice Over IP)
 Systèmes stéréophoniques ou multicanaux
 Fichiers WAV (Waveform Audio File Format –
Microsoft et IBM), AIFF (Audio Interchange File
Format – Apple), BWF (Broadcast Wave Format –
Union Europénne de Radio-Télévision : évolution du
format conteneur audio RIFF/WAVE3, permettant
l'ajout de métadonnées « broadcast »)
Pr H. Ghennioui 6
Introduction à la Technique MIC

 La technique MIC (PCM pour


Pulse Code Modulation) est un
processus de numérisation de la
voix se composant de 3 étapes :
 Echantillonnage: discrétiser le
temps
 Quantification : discrétiser
l’amplitude
 Codage: attribuer des codes
binaires aux signal quantifié

Pr H. Ghennioui 7
Echantillonnage
- Echantillonnage idéal - (1/3)
 L’échantillonnage d’un signal analogique x(t) consiste à ne
garder de ce signal que des valeurs instantanées de temps
réguliers Te, appelée période d’échantillonnage,
 On fait correspondre au signal x(t) une suite de nombre :

..., x(2Te ), x(Te ), x(0), x(Te ), x(2Te ),... xe (t )


 x(nTe ) si t  nTe
xe (t )     x(nTe ) (t  nTe )
0 si t  nTe n

=x(t)  (t  nTe )  x(t )Te (t )


n

T (t ) : la peigne de Dirac
e

Pr H. Ghennioui 8
Echantillonnage
- Echantillonnage idéal - (2/3)
 La Transformée de Fourier du signal échantillonné est,

X e ( f )  X ( f ) WTe ( f )  f e  X ( f  nf e )
n

1
f e  , WTe ( f )  f e   ( f  nf e )
Te n

 Le spectre est périodique


 Théorème de Shannon, si
fe
 f max , il n’y a pas de
2
Chevauchement.

Pr H. Ghennioui 9
Echantillonnage
- Echantillonnage idéal - (3/3)
 Un filtrage de train d’impulsions modulé en amplitude
permet de retrouver le spectre du signal de départ,

 G(f) est un filtre passe-bas idéal de réponse fréquentielle,


 f 
G ( f )  Te rect   exp   j 2 ft0 
 fe 
g (t )  sin c  f e (t  t0 ) 

Pr H. Ghennioui 10
Echantillonnage
- Echantillonnage réel (analogique) - (1/1)
 Dans la pratique, on dispose que d’impulsions de largeur
finie de valeur ,

xer (t )  x(t )e(t )


E( f ) 
Te
 sin c  nf    f  nf 
n
e e


X er  f    sin c  nf  X  f  nf 
e e
Pr H. Ghennioui Te n 11
Echantillonnage
- Echantillonnage avec maintien- (1/1)
 Une autre façon de réaliser l’échantillonnage est
d’échantillonner x(t) aux instants nTe et de mettre en
mémoire ces valeurs pour avoir le temps, par exemple de
faire la conversion analogique numérique (CAN). Le niveau
est maintenu constant pendant la durée de l’impulsion.
 
xem (t )   x(t ) Te (t )   p  t  
 2
X em  f    X ( f )   f ( f )  P  f 
1
P  f    sin c  f  exp( j f  ),  fe  f      f  nf 
e
Te n

  
X em  f   sin c  f    X  f  nf e   exp( j f  )
Pr H. Ghennioui
Te  n  12
Echantillonnage
- fe en téléphonie - (1/1)

 La bande téléphonique est de 300-3400 Hz, par


convention fe = 8 kHz.
 Industrie Hi-Fi : 20 kHz et la fréquence maximale de
l’oreille humaine, fe = 40 kHz.
Pr H. Ghennioui 13
Quantification
- Quantification uniforme - (1/5)
 Quantification uniforme (QU) ou linéaire sur n bits:

 Elle consiste à diviser l’intervalle [-Vmax,Vmax] (Vmax est


l’amplitude max du signal) en N=2n plages de même longueur
=2Vmax/N ( est appelée pas de quantification et n est le
nombre de bits de codage).
 La quantification d’un échantillon X consiste à lui associer la même
mesure à toutes les impulsions dont les amplitudes se situent dans
une même plage (l’information est constituée par le numéro de la
plage où se trouvent les échantillons).
Pr H. Ghennioui 14
Quantification
- Quantification uniforme (2/5)
 Les lois de QU : la mesure associée aux impulsions
dont les amplitudes se situent dans une même plage,
peut être définie:
 Soit par défaut (troncature)
 Soit par excès
 Soit par arrondi

Pr H. Ghennioui 15
Quantification
- Quantification uniforme (3/5)
 Quantification par troncature: toutes les amplitudes
situées dans une même plage sont représentées par
l’amplitude minimale de la plage. L’expression de
cette loi de QU est,
Si k est un nombre entier tel que,
k  x(nTe )  (k 1),
alors,
xq  k.

Pr H. Ghennioui 16
Quantification
- Quantification uniforme (4/5)
 Quantification par arrondi: toutes les amplitudes
situées dans une même plage sont représentées par
l’amplitude moitié de la plage.
Suivant que la courbe est restituée sans demi-échelon
ou avec demi-échelon,
 on dit avoir affaire à la loi Américaine à mi-marche,
 ou à la loi Européenne à mi-contre-marche.

Pr H. Ghennioui 17
Quantification
- Quantification uniforme (5/5)
 Quantification par arrondi:.
Loi Américaine à mi-marche :
Si k est un nombre entier tel que,
(k  1/ 2)  x(nTe )  (k  1/ 2),
alors, xq  k .

Loi Européenne à mi-contre-marche :


Si k est un nombre entier tel que,
(k  1)  x(nTe )  k ,
alors, xq  (2k  1) / 2.
Pr H. Ghennioui 18
Quantification
- Bruit de QU - (1/5)
 La Quantification superpose au signal d’origine un
signal d’erreur appelé bruit de quantification,

bq (t )  xq (t )  x(t )
 QU par troncature :   bq (t )  0
 
 QU par arrondi :   bq (t ) 
2 2

Loi européenne bq(0)≠0 Loi américaine bq(0)=0


Pr H. Ghennioui
Bruit au repos est nul 19
Quantification
- Bruit de QU - (2/5)
 Puissance moyenne du bruit de QU
 QU par arrondi :

T 2
1 
 b2q   bq2 db 
T 0 12

 QU par troncature :

T
2 1 2 2
 bq   bq db 
T 0 3

Pr H. Ghennioui 20
Quantification
- Bruit de QU - (3/5)
 RSB de quantification suivant la loi par arrondi

 x2 2 2 x
RSB QU , Lin  2  3 N x , où x 
b q
Vmax
 x 

RSB QU ,dB  10 log10 RSB QU , Lin   6.02n  20 log10 
 Vmax
  4.77

 Le RSB de quantification varie linéairement avec n et


augment de 6 dB avec chaque bit supplémentaire et
cela tant qu’il n’y a pas de distorsion d’écrêtage.

Pr H. Ghennioui 21
Quantification
- Bruit de QU - (4/5)
 RSB de quantification
 Le RSB de quantification varie
avec l’amplitude du signal
d’entrée: il augment quand |x(t)|
augmente et diminue (devient
mauvais) quand |x(t)| diminue.
 L’effet d’écrêtage à  Vmax a
été négligé. Cet effet dépend de
la statistique de x(t), en
particulier de la probabilité pour
que |x(t)| dépasse Vmax.
 Dans le cas d’un signal
sinusoïdal, dès que x
=Veff>Vmax, il en résulte une
distorsion dont la puissance (d)2 2
 x
qui s’ajoute, RSB)QU , Lin 
Pr H. Ghennioui
 b2   d2
q
22
Quantification
- Bruit de QU - (5/5)
 RSB de quantification à respecter pour la téléphonie
 Des tests subjectifs ont conduit à exiger un RSB de quantification
linéaire supérieur à 35 dB de façon à garantir une bonne qualité de
transmission de la parole.
 Cette condition doit être respectée son seulement pour le niveau
maximum du signal mais aussi dans un domaine estimé à 40 dB en
dessous de ce niveau.
 Cette exigence ne peut pas être obtenue par la QU.

Pr H. Ghennioui 23
Quantification
- Limites de la QU - (1/1)
 Si un signal présente des valeurs très grandes
comparées à la valeur moyenne du signal, le signal
sera écrêté.
 La quantification uniforme est inadaptée à un signal
dont l’amplitude est variable et présente beaucoup
d’extremum.

Pr H. Ghennioui 24
Quantification
- Quantification non-uniforme - (1/8)
 La quantification non-uniforme (QNU) ou non-linéaire
consiste à varier le pas de quantification en fonction du
signal analogique x(t),
 Le principe de la QNU consiste à compresser la dynamique du
système à quantifier à l’aide d’un compresseur de dynamique
et à quantifier ensuite d’une manière uniforme le signal
compressé (l’effet de compression est de favoriser les faibles
amplitudes au détriment des amplitudes élevées).
 Pour reconstruire le signal initial, le signal compressé quantifié
est injecté à l’entrée d’un expanseur.

Pr H. Ghennioui 25
Quantification
- Quantification non-uniforme - (2/8)
 Les lois de QNU : elles sont toutes logarithmiques.
La loi de variation du pas de quantification est donnée
par la dérivée de la caractéristiques de compression,

2Vmax
dy dx x(t) y(t)
 N  ( x)  
dx ( x) dy
(x) est le pas de la QNU.
Idéalement, le rapport entre le pas de la QNU et le signal x(t) à
compresser doit être constant ((x) /x(t)=cste=k), d’où,
dx
dy  k  (ED)
Pr H. Ghennioui
x 26
Quantification
- Quantification non-uniforme - (3/8)
 Les lois de QNU : dy  k  dx (ED)
x
 La solution de l’ED est une caractéristique de compression
logarithmique. Cette caractéristique prend la forme suivante,
 | x| 
y  Vmax  k  ln  
V
 max 
 Cette caractéristique est irréalisable à cause de
son asymptote verticale x=0.
 Les solutions techniques pour la QNU devront
donc se contenter d’une approximation de cette caractéristique.
 Les seules lois de compression normalisées actuellement (depuis
1972), par le CCITT sont la loi mu (en Amérique du nord, au Japon
et en Australie) et la loi A (en Europe).
Pr H. Ghennioui 27
Quantification
- Quantification non-uniforme - (4/8)
 Caractéristique de compression selon la loi A : La
caractéristique de compression logarithmique idéale a été
approchée par le compromis suivant,
 Segment logarithmique pour des
amplitudes relatives x=Veff/Vmax situées
entre 1/A et 1.
 Raccordement à l’origine par un segment
linéaire x<1/A avec une pente à l’origine
appelée taux de compression
C/A/1/A=C=A/(1+ln(A)) choisie égale à 16
(A=87.6).

 A| x | 1
 sign( x) 1  ln( A) pour | x | A

y ( x)  
 sign( x) 1  ln  A | x | pour 1 | x | 1
Pr H. Ghennioui  1  ln( A) A 28
Quantification
- Quantification non-uniforme - (5/8)
 Caractéristique de compression selon la loi A
 Pas de quantification selon la loi A
1
dx  C  cste. pour la partie linéaire 2V
( x)     ,   max
dy  A x pour la partie logarithmique N
 C
 RSB de QNU selon la loi A
 2 1
 x si 0  x 
 x2  x2 2 2  A
RSB QNU , A,lin  2  2  3C N 
 bq  ( x)  1 si 1  x  1
12  A 2 A
Pour |x|>1/A le RSB de QNU selon la loi A est indépendant de
l’amplitude.
Pr H. Ghennioui 29
Quantification
- Quantification non-uniforme - (6/8)
 Caractéristique de compression selon la loi A
Comparaison de la QU et la QNU selon la loi A (N=256)

1  RSB QU , dB 20
x  dB
A  RSB QNU , A,dB 44

 gain de 24 dB à peu près.

Pr H. Ghennioui 30
Quantification
- Quantification non-uniforme - (7/8)
 Caractéristique de compression selon la loi mu : La
caractéristique de compression logarithmique idéale a été
approchée par la loi mu dont l’expression mathématique est:

ln 1   | x |
y ( x)  sign( x) pour 0 | x | 1
ln(1   )

Cette caractéristique de compression a un


comportement asymptotique:
 Linéaire pour x << 1/.

 Logarithmique pour 1/<<|x|1

Selon cette loi, le taux de compression vaut,


C= /(ln(1+ ))46 et donc =255.

Pr H. Ghennioui 31
Quantification
- Quantification non-uniforme - (8/8)
 Caractéristique de compression selon la loi mu
 RSB de QNU selon la loi mu
 x2  x2  x2 3C 2 N 2 3C 2 N 2
RSB QNU ,mu ,lin  2  2  12 2 
b  ( x)  (1   x ) 2  1
2
2
  
q
2
12 C  x
mu

Pr H. Ghennioui 32
Quantification
- Compression numérique – (1/5)
 Approximation de la loi A par des segments de droite
 Pour simplifier au maximum l’implémentation, la QNU selon la
loi A est remplacée par une compression numérique imposant
l’approximation de la caractéristique logarithmique par une
caractéristique polygonale,
 Cette caractéristique comporte 13 segments linéaire dont l’un
de pente 16 correspondant au taux de compression C passe
par l’origine. Les pentes respectives de ces segments sont
en progression géométrique de raison ½.
 A l’intérieur de chaque segment, la quantification est uniforme
à 16 niveaux, hormis le segment central qui comporte 64
niveaux.

Pr H. Ghennioui 33
Quantification
- Compression numérique – (2/5)
 Approximation de la loi A par des segments de droite
 Le pas de quantification augmente donc d’un facteur de 2
d’un segment au suivant lorsque le signal primaire croît ,

 
1 ( x)  ,  2 ( x)   21 ( x),...
C C
2

 La loi mu implémente une caractéristique


semblable à 15 segments.
Pr H. Ghennioui 34
Quantification
- Compression numérique – (3/5)
 Approximation de la loi A par des segments de droite
 Mot PCM : les échantillons sont codés sur 8 bits,
er
 le 1 bit indique la polarité,

 les 3 suivants identifient le segment et

 les 4 derniers situent le niveau de quantification parmi les


16 à l’intérieur du segment.

Le mot 1 1 0 0 1 0 1 0 représente une


impulsion positive de la plage 10 du
segment 4.

Pr H. Ghennioui 35
Quantification
- Compression numérique – (4/5)
 Approximation de la loi A par des segments de droite

Pr H. Ghennioui 36
Quantification
- Compression numérique – (5/5)
 RSB de quantification selon la loi A à 13 segments
 L’approximation par une ligne polygonale a des répercussion
sur le RSB de quantification.
 Le RSB de quantification
n’est pas constant dans
la partie logarithmique.
 Le RSB de quantification
pour chaque segment est
équivalent au résultat d’une
QU avec un nombre de
niveaux égal au produit de
 par la pente du segment.
Pr H. Ghennioui 37
Avis G. 732
- Multiplexage temporel – (1/5)
 Le Multiplexage est un processus pour lequel plusieurs
signaux sont combinés afin de former un signal qui puisse
être transmis sur un seul support.
 Il est possible de multiplexer les signaux avant ou après
codeur: on dit que l’on multiplexe les voies au niveau PAM
ou au niveau code.

Voie + Codeur +
téléphonique
Code
PAM

Pr H. Ghennioui 38
Avis G. 732
- Multiplexage temporel – (2/5)
 Multiplexage au niveau PAM : multiplexer des différents
signaux qui sont ensuite codés pour constituer
successivement les N mots binaires correspondant à N
échantillons codés.
Voie n° 1

Voie n° 2
Signal
Codeur numérique

Voie n° N

Pr H. Ghennioui 39
Avis G. 732
- Multiplexage temporel – (3/5)
 Multiplexage au niveau PAM – Avantages -
 Codeur unique
 Simplicité de réalisation
 Multiplexage au niveau PAM – Inconvénients -
 Codeur rapide : ce type de MUX exige un codeur rapide
puisque il ne dispose que de Te/N pour coder une voie.
 Possibilité de perturbation de toutes les voies par une seule.
 Introduction du bruit impulsif résultant d’un choc entre deux
objets ou d’un explosion. Pour des fréquences > 150 MHz,
pas la peine de tenir compte de ce type de bruit; aux hautes
fréquences, l’intensité du bruit impulsif diminue fortement.

Pr H. Ghennioui 40
Avis G. 732
- Multiplexage temporel – (4/5)
 Multiplexage au niveau code : multiplexer la N mots
binaires en provenance des codeurs associés à chaque voir
téléphonique.
Voie n° 1 Codeur

Voie n° 2 Codeur Signal


MUX numérique
intégré

Voie n° N Codeur

Pr H. Ghennioui 41
Avis G. 732
- Multiplexage temporel – (5/5)
 Multiplexage au niveau code – Avantages -
 Codeurs lents donc prix réduit
 Très grande immunité aux bruits, aucune diaphonie entre les
voies et aucune perturbation possible d’une voie sur les
autres.
 Multiplexage au niveau code – Inconvénients -
 Grand nombre de codeurs
 Plus grande consommation
 Il faut autant de mesure qu’il y a de voies afin de s’assurer de
la qualité de codage

Pr H. Ghennioui 42
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (1/9)
 Notion de la trame MIC
 Grâce au MUX temporel, il est possible de regrouper de 30 à
7680 voies téléphoniques avec des systèmes allant de 2
Mbps à 560 Mbps.
 L’ensemble des mots PCM à l’intérieur d’une période
d’échantillonnage Te constitue une trame PCM.

Te

Pr H. Ghennioui 43
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (2/9)
 Structure de la trame MIC primaire à 2.048 Mbps
 La trame MIC est conçue pour transmettre simultanément 30
voies téléphoniques.
 Un intervalle de temps (IT) correspondant aux 8 bits de codage
de chaque échantillon (Mot PCM) est allouée à chaque voie
téléphonique.
IT0 IT1 … IT31

Te
 Les intervalles IT1 à IT15 et IT17 à IT31 sont attribués aux 30
voies correspondant chacune à un débit de 64 kbps pour toute
transmission numérique directe (données, télécopie, etc.).
 Les intervalles IT0 et IT16 sont respectivement réservés au mot
de verrouillage de trame et à la signalisation.
Pr H. Ghennioui 44
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (3/9)
 Mot de verrouillage de la ta trame MIC
 Pour pouvoir reconnaitre des voies téléphoniques, la réception
a besoin d’une référence : pour cela, un mot de synchronisation
est inséré périodiquement en tête de chaque trame (mot de
verrouillage - MVT).
 Le MVT (IT0) a 2 configurations particulières suivant que la
trame est paire ou impaire,
 Trame paire : le bit n°1 (RI1) est la Réserve Internationale n°1, il
est mis à "1" si la réserve
n'est pas utilisée et les 7 bits suivants (0011011) forment le mot
de Verrouillage de Trame (MVT).

RI1 0 0 1 1 0 1 1
LSB MSB

Pr H. Ghennioui 45
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (4/9)
 Mot de verrouillage de la ta trame MIC
 Le MVT (IT0) a 2 configurations particulières suivant que la
trame est paire ou impaire,
 Trame impaire : le bit n°1 ( RI2 ), Réserve Internationale 2, est à
"1" si réserve non utilisée. Les bits n°2 et 6 sont fixés à "1" pour
éviter toute ressemblance avec le mot MVT. Le bit n°3 est utilisé
pour l'alarme en cas de perte de MVT : "0" pas d'alarme. Le bit
n°4 est utilisé pour l'alarme taux d'erreur : "0" = erreur < 10-3 et
les bits (RN), Réserve Nationale sont à "1" si réserve non utilisée.

RI2 1 A E RN 1 RN RN
LSB MSB

Pr H. Ghennioui 46
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (5/9)
 La signalisation
 L’IT 16 a pour objet la transmission d’informations auxiliaires de
caractère numérique (chiffres, ordres, quittance, etc.) de central
à central pour la commande des opérations de commutation et
la gestion de réseau.
 La signalisation est à raison de 4 bits par voie, groupés dans
les deux moitiés de l’IT 16. Il faut donc 15 trames pour porter la
signalisation de 30 voies.
 Les 15 trames définies sont complétées par une 16ème (trame
n° 0) pour constituer une multi-trame.

Pr H. Ghennioui 47
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (6/9)
 La signalisation
 Configuration de IT 16 de la trame n ≠ 0 : les bits n°1 et 2
forment la signalisation de la voie n ( 1 ou 2 bits ). Le bit n°4 est
fixé à "1" pour éviter toute ressemblance avec le VMT. Les bits
n°5 et 6 forment la signalisation de la voie m = n+15 et les bits
n° 7 et 8 sont en réserve ( fixés respectivement à "0" et "1" ).

S1n S2n 0 1 S1m S2m 0 1


LSB MSB

Pr H. Ghennioui 48
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (7/9)
 Mot de verrouillage de multi-trame et structure d’IT16 de
la trame 0
 Le mot de verrouillage de multi-trame (IT 16 de la trame 0) est
une configuration particulière de 4 bits (0000).
 Le bit n°5 d’IT 16 de la trame 0 est Réserve Internationale n°3.
 Le bit n°6 d’IT 16 de la trame 0 est utilisé pour l'alarme en cas
de perte de VMT : "0" pas d'alarme.
 Les bits n° 7 et 8 d’IT 16 de la trame 0 sont en réserve.

0 0 0 0 RI3 A R R
LSB MSB

Pr H. Ghennioui 49
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (8/9)
 Structure de la multi-trame

Pr H. Ghennioui 50
Avis G. 732
- Protocole de Transmission MIC– (9/9)
 Code correcteur d’erreur CRC 4

T0 T8 T10 T12 T14 T15

IT 0 IT 0
R 1A E R 1 R R R 0 0 1 1 0 1 1

 Soit F(x) la fonction polynomiale de la SMT "n " et Soit le


polynôme générateur G(x) = X4 + X + 1,
 Le CRC 4 est le reste de la division polynomiale F(x) / G(x). Il
est inséré dans la SMT "n + 1 " .
Pr H. Ghennioui 51
G. 711 vs G722 vs G723
 Le G.711 possède les spécifications suivantes,
 8000 échantillons par seconde,
 8 éléments binaires (e.b.) par échantillon
 32 IT de 8 e.b (30 voies téléphoniques, 2 autres pour synchronisation et
signalisation).
 Multi-trame comprend 16 trames (15 trames pour porter signalisation)
 Période de la trame Te=125 s (Période de la muti-trame 16*Te=2 ms)
 Durée d’un IT = 125 s/ 32 = 3.9 s (Durée d’un e.b. 3.9/8=0.488 s)
 Fréquence d’horloge 1/0.488=2048 kHz
 Débit binaire 32*8kHz*8bits=2048 kbps (appellation courante 2 Mbps)
 La norme G.722 permet d'obtenir en voix sur IP une qualité de voix
"haute définition" (dite téléphonie large-bande): consiste à doubler
la bande de fréquence codée (50-7 000 Hz) par rapport à la qualité
téléphonique usuelle dite bande étroite (300-3 400 Hz)
 La norme G723 est un codec de type ADPCM (Adaptive Differential
Pulse Code Modulation)
Pr H. Ghennioui 52
G732 vs G733
- Normes européennes et américaines–
Spécification Système européen G. 732 Système américain G. 733
Fréq. échantillonnage 8 kHz 8kHz
Nombre de niveau 256 128
Nbre bit/échantillon 8 8?
Débit binaire / voie 64 kbps 64 kbps
Quantification Non-uniforme Non-uniforme
Loi de codage A mu
Caract. compression 13 segments 15 segments
Nbre d’IT 32 24
Nbre de voie 30 24
Nbre de bits/trame 256 193
Débit binaire total 2.048 Mbps 1.544 Mbps
Verrouillage Groupé réparti
Signalisation
Pr H. Ghennioui
Hors octet Dans l’octet 53

Vous aimerez peut-être aussi