menouar
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UNIVERSITE D’ORAN
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
MEMOIRE DE MAGISTER
Thème
(Abelmoschus esculentus. L)
Présenté par :
r
M MENOUAR Mohammed
Devant le jury:6RXWHQXHOH-XLQ
This work consists of two parts, the first focuses on the study of seed
germination of gumbo ( ✁✂✄☎✆✝✞✟✠✝ ✂✝✞✠✄✂✡☛✠✝ L.) to salinity stress with three
concentrations of 100, 150 and 200 meq.l-1 NaCl.
In this first part, the germination of gumbo seedling is followed through the
precocious germination, the kinetics, the rate and the final rate of germination; then,
the seedlings response is apreciated by measuring the length of the radicle, fresh and
dry weight, and thus the water content.
The results show that NaCl significantly reduced precocity and speed of
germination of gumbo seeds without affecting the final rate; NaCl is a negative effect
on root growth, fresh weight and water content of gumbo seedlings.
The second part of our work is the objective of our theme is to study the
interaction between a bentonite clay at different doses (2, 4, 6 and 8%) and salinity in
gumbo subject to different salt concentrations (100, 150 and 200) meq.l-1 NaCl. This
study is based on the evaluation of contents of the analysis of Na+, K+ and Ca++, in
both leaves and roots organs.
The results show that the species ✁✂✄☎✆✝✞✟✠✝ ✂✝✞✠✄✂✡☛✠✝ L. is classified with
excluder plants. The dose of 2% bentonite applied and combined with salt
concentrations seems the least restrictive, for a balanced mineral nutrition of the two
cations in leaves and roots of gumbo.
ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﺰراﻋﻲ ﻣﺤﺪود ﺟﺪا ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻟﻐﯿﺮ اﻟﺤﯿﻮﯾﺔ ،ﺣﯿﺖ ﻧﺠﺪ
اﻟﻤﻠﻮﺣﺔ ﻛﺄھﻢ ﻋﺎﻣﻞ ،اﻵﺛﺎر اﻟﻀﺎرة ﻟﻠﻤﻠﻮﺣﺔ ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﺤﺪت ﻓﻲ ﺟﻤﯿﻊ ﻣﺮاﺣﻞ ﺗﻄﻮر اﻟﻨﺒﺎت .ھﺪه اﻟﺤﻘﯿﻘﺔ
ﺗﻔﺮض اﻟﺘﻔﻜﯿﺮ ﻓﻲ اﺳﺘﻐﻼل اﻟﻤﻮارد اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ ﻣﺜﻞ اﻟﺒﻨﺘﻮﻧﯿﺖ ،ﻣﻊ اﻷﺧﺬ ﺑﻌﯿﻦ اﻻﻋﺘﺒﺎر اﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ
اﻟﺘﻲ ﯾﺤﺘﻮي ﻋﻠﯿﮭﺎ ھﺬا اﻟﻄﯿﻦ ،ﻹﻋﺎدة ﺗﺄھﯿﻞ اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺎﻟﺤﺔ .
ﯾﺘﺄﻟﻒ ﺣﺪة اﻟﻌﻤﻞ ﻣﻦ ﺟﺰﺋﯿﯿﻦ ،اﻟﺠﺰء اﻷول ﯾﺮﻛﺰ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ إﻧﺘﺎش ﺑﺬور اﻟﺒﺎﻣﯿﺔ ﺗﺤﺖ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﻟﻤﻠﻮﺣﺔ
ﻣﻊ ﺛﻼث ﺗﺮاﻛﯿﺰ ) (200-150-100ﻣﯿﻠﻲ ﻣﻮل ﻣﻦ ﻛﻠﻮرﯾﺪ اﻟﺼﻮدﯾﻮم ﻣﻦ ﺧﻼل إﺗﺒﺎع ﻣﻌﺪل
إﻧﺘﺎش اﻟﻤﺒﻜﺮ ،ﺣﺮﻛﯿﺔ اﻻﻧﺘﺎش ،وﻧﺴﺒﺔ اﻻﻧﺘﺎش اﻟﻨﮭﺎﺋﯿﺔ ،ﺗﻢ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﻘﯿﯿﻢ اﻻﺳﺘﺠﺎﺑﺔ ﻟﻠﻨﺒﺎﺗﺎت ﻋﻦ ﻃﺮﯾﻖ ﻗﯿﺎس
ﻃﻮل اﻟﺠﺬﯾﺮ ،اﻟﻮزن اﻟﻄﺎزج واﻟﺠﺎف ،ﺗﻢ ﻣﺤﺘﻮى اﻟﻤﺎء .
أﻇﮭﺮت اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ أﻧﺎ ﻛﻠﻮرﯾﺪ اﻟﺼﻮدﯾﻮم ﯾﺨﻔﺾ ﺑﺸﻜﻞ ﻛﺒﯿﺮ اﻟﻨﻀﺞ اﻟﻤﺒﻜﺮ وﺳﺮﻋﺔ اﻧﺘﺎش ﺑﺬور أﻟﺒﺎﻣﯿﺔ
دون ﺗﺄﺛﯿﺮ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻌﺪل اﻟﻨﮭﺎﺋﻲ ،ﻛﻤﺎ أﻧﺎ ﻛﻠﻮرﯾﺪ اﻟﺼﻮدﯾﻮم ﯾﺆﺛﺮ ﺳﻠﺒﯿﺎ ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮ اﻟﺠﺬور ،وﻣﺤﺘﻮى اﻟﻤﺎء ﻋﻨﺪ
ﻧﺒﺎﺗﺎت اﻟﺒﺎﻣﯿﺔ.
اﻟﺠﺰء اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻣﻦ ﻋﻤﻠﻨﺎ ﯾﻤﺘﻞ اﻟﮭﺪف ﻣﻦ ﻣﻮﺿﻮﻋﻨﺎ أي دراﺳﺔ اﻟﺘﻔﺎﻋﻞ ﺑﯿﻦ اﻟﺒﯿﺘﻮﻧﯿﺖ ﺑﺠﺮﻋﺎت ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ
) (2,4,6,8%واﻟﻤﻠﻮﺣﺔ ﺑﺘﺮاﻛﯿﺰ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ) (200,150,100ﻣﯿﻠﻲ ﻣﻮل ﻣﻦ ﻛﻠﻮرﯾﺪ اﻟﺼﻮدﯾﻮم ﻓﻲ اﻟﺒﺎﻣﯿﺔ .
ﺧﻼل ھﺪه اﻟﺪراﺳﺔ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﺤﻠﯿﻞ وﻗﯿﺎس ﻣﻌﺪﻻت اﻟﺼﻮدﯾﻮم ،اﻟﺒﻮﺗﺎﺳﯿﻮم ،واﻟﻜﺎﻟﺴﯿﻮم ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻷوراق
واﻟﺠﺬور ،ﻛﻤﺎ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ ﻣﺤﺘﻮى اﻟﻤﺎء .
اﻇﮭﺮت اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ أﻧﺎ ﻧﻮع اﻟﻨﺒﺎت اﻟﻤﺪروس ﯾﻨﺘﻤﻲ إﻟﻰ ﻗﺴﻢ اﻟﻨﺒﺎﺗﺎت " اﺳﺘﺒﻌﺎد "
). (excluder
اﻟﺠﺮﻋﺔ اﻟﻤﻄﺒﻘﺔ %2ﻣﻦ اﻟﺒﻨﺘﻮﻧﯿﺖ اﻟﻤﻤﺰوﺟﺔ ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ اﻟﺘﺮاﻛﯿﺰ ﻣﻦ اﻟﻤﻠﻮﺣﺔ ھﻲ اﻷﻧﺠﻊ ﻓﻲ ﺧﻠﻖ ﺗﻐﺬﯾﺔ
ﻣﻌﺪﻧﯿﺔ ﻣﺘﻮازﻧﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻷوراق واﻟﺠﺬور ﻋﻨﺪ ﻧﺒﺘﺔ اﻟﺒﺎﻣﯿﺔ .
اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :اﻟﺒﺎﻣﯿﺔ ) ، ( abelmoschus esculentusاﻟﻤﻠﻮﺣﺔ ،اﻻﻧﺘﺎش ،ﻛﻠﻮرﯾﺪ اﻟﺼﻮدﯾﻮم ،إﻧﺒﺎت ،اﻟﺒﻨﺘﻮﻧﯿﺖ
ﺟﺮﻋﺔ.
Dédicaces
Louange à Dieu tout puissant, pour sa miséricorde. C’est lui qui nous a créé, c’est lui qui nous a
donné le savoir, c’est grâce à lui que le fruit de mon travail est entre vos mains.
Au terme de ce travail je tiens à remercier mes parents : HASSAN et DJAHIDA pour les
efforts qu’ils ont consentis tout au long de ma vie par leur chaleureuse affection.
A mes frères Houssem et Yassine, que Dieu vous bénisse et comble votre vie de bonheur et
de réussite.
Fig. 01- Principales cibles cellulaires de la réponse des plantes au stress salin…………. 19
Fig. 02- Structure idéale de la montmorillonite et de la beidellite ……….………………20
Fig. 03- Profil pédologique du sol brun …………………………………………………. 24
Fig. 04- La localisation de la zone du prélèvement de bentonite…………..……..…….. 25
Fig. 05- Répartition géographique des espèces du genre ☞✌✍✎✏✑✒✓✔✕✒ ……………........ 28
Fig. 06- Le gombo : a- graines; b- plante en fleur; c-fruit.…………………. ……...…… 29
Fig. 07- Localisation de la zone de récolte (SIG) ………………..…………...…………. 36
Fig. 08- a et b : Préparation des solutions saline; c : Distribution des graines dans les
boites de Pétri…………………………………………………………………………….. 37
Fig. 09- La mise en germination des graines dans l’étuve………………………………. 38
Fig. 10- a : Poids frais des plantules; b : séchage des plantules à l’étuve……………….. 40
Fig. 11- a ; b et c : Les étapes de la préparation du sable……………………………….. 41
Fig. 12- a et b : Les étapes de la préparation de la bentonite……………………………. 41
Fig. 13- a, b et c : La préparation de la tourbe…………………………………………... 42
Fig. 14- a et b : Préparation des doses de la bentonite; c : Préparation des doses
sableux…………………………………………………………………………………….43
Fig. 15- a : Distribution des pots dans la serre ; b : Homogénéisation du substrat……... 43
Fig. 16- a : Les plantules repiquées dans les alvéoles ; b : repiquage dans les pots…….. 43
Fig. 17- Schéma représente le dispositif expérimental adopté à la serre……………….... 45
Fig. 18- a et b : Prélèvement de la plante et élimination du substrat……………………. 46
Fig. 19- a et b : Préparation des échantillons; c : poids frais d’un échantillon (feuilles)..46
Fig. 20- a et b : Broyage des échantillons……………………………………………….. 47
Fig. 21- a : Préparation de 100 mg pour chaque échantillons avec une balance analytique ;
b et c: les creusés en porcelaine mises dans le four à moufle à 450°C………………….. 47
Fig. 22- a et b : La phase après calcination……………………………………………… 48
Fig. 23- a et b : Dosage et filtration……………………………………………………… 48
Fig. 24- Stockage des flacons dans un congélateur……………………………………….49
Fig. 25- a et b : La lecture des résultats par spectrophotomètre à flamme………………. 50
Fig. 26- Précocité de la germination des graines du gombo (Abelmoschus esculentus L.)
stressées à différente dose de NaCl………………………………………………………. 51
Fig. 27- Moyenne journalière de germination (MDG) des graines du gombo (Abelmoschus
esculentus L.) selon la concentration en NaCl…………………………………………... 52
Fig. 28- Cinétique de la germination des graines du gombo (Abelmoschus esculentus L.)
(%) selon la concentration de NaCl……………………………………………………….53
Fig.29- Coefficient de vélocité (cv) et temps moyen (Tm) de la germination des graines du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) en présence de salinité…………………………… 54
Fig. 30- Taux de germination final des graines du gombo(Abelmoschus esculentus L.)
selon la concentration de NaCl……………………………………………………………55
Fig. 31- Teneur en eau (%) chez les plantules du gombo (Abelmoschus esculentus L.)
selon la concentration de NaCl……………………………………………………………56
Fig. 32- La longueur radiculaire (cm) des plantules du gombo (Abelmoschus esculentus
L.) selon la concentration de NaCl………………………………………………………..57
Fig. 33 - Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence de bentonite.58
Fig.34 - Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………59
Fig. 35 - Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………60
Fig. 36- Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6 % de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………61
Fig. 37- Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8 % de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………62
Fig. 38- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence de bentonite.64
Fig. 39- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………65
Fig. 40- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………66
Fig.41- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………67
Fig. 42- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………68
Fig. 43- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence de
bentonite……………………………………………………………………………….…. 70
Fig. 44- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2 % de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………71
Fig. 45- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………72
Fig. 46- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………73
Fig. 47- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L) cultivées à 8% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………74
Fig. 48- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence de bentonite.76
Fig.49- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2 % de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………77
Fig. 50- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………78
Fig. 51- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………79
Fig. 52- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8% de bentonite avec différentes concentrations
de NaCl……………………………………………………………………………………80
Fig. 53- Rapport potassium/sodium dans les feuilles et racines des plantes de gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées en l’absence de bentonite et stressées pendant une
semaine à la salinité……………………………………………………………………….82
Fig. 54- Rapport potassium/sodium dans les feuilles et racines des plantes de gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2% de bentonite et stressées pendant une semaine
à la salinité…………………………………………………………………………………..
83
Fig. 55- Rapport potassium/sodium dans les feuilles et racines des plantes de gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivée à 4% de bentonite et stressée pendant une semaine à
la salinité…………………………………………………………………………………..83
Fig. 56- Rapport potassium/sodium dans les feuilles et racines des plantes de gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivée à 6% de bentonite et stressée pendant une semaine à
la salinité…………………………………………………………………………………..84
Fig. 57- Rapport potassium/sodium dans les feuilles et racines des plantes de gombo
(Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8 % de bentonite et stressées pendant une
semaine à la salinité……………………………………………………………………… 85
✖✗✘✙✚ ✛✚✘ ✙ABLEAUX
Tab. 01- ✜✢✣✢✤✥éristiques des sols salins…………..……………………………..…...... 06
Tab. 02- Classe de la salinité des sols …………………………………………….……...07
Tab. 03- Surfaces spécifiques de certaines bentonites naturelles………………………... 21
Tab. 04- Caractéristiques physico-chimiques de La bentonite de Maghnia …...………... 23
Tab. 05- Composition chimique de la bentonite brute de Maghnia …………………….. 23
Tab. 06- Valeur nutritive pour 100 g de gombo consommé ………………..…………....35
Tab. 07- Production du gombo dans le monde………………………………………….. 35
Tab. 08- Le Poids et la dose de chaque composant du substrat préparé ……………..… 42
Tab. 09- Composition de la solution nutritive de HOAGLAND (1938)…………………. 44
Tab. 10- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la précocité de la
germination des graines du gombo stressées à 100, 150 et 200 meq.l-1 de NaCl…………51
Tab. 11- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la cinétique de la
germination (%) des graines du gombo stressées à 100, 150 et 200 meq.l-1 de NaCl…….54
Tab. 12- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) du taux final de la
germination des graines du gombo stressées à 100, 150 et 200 meq.l-1 de NaCl…………55
Tab. 13- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de teneur en eau (%) des
plantules du gombo stressées à 100, 150 et 200 meq.l-1 de NaCl………………………... 56
Tab. 14- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la longueur radiculaire
(cm) des plantules du gombo stressées à 100, 150 et 200 meq.l-1 de NaCl……………… 57
Tab.15- Test statistique de signification de Fisher (P=5%) des teneurs en eau des feuilles
et des racines de gombo (Abelmoschus esculentus L.) stressées pendant une semaine à la
salinité et cultivées dans des substrats sableux amendés en bentonite…………………… 63
Tab. 16- Test statistique de signification de Fisher (P=5%) des teneurs en sodium des
feuilles et des racines de gombo (Abelmoschus esculentus L.) stressées pendant une
semaine à la salinité et cultivées dans des substrats sableux amendés en bentonite…….. 69
Tab. 17- Test statistique de signification de Fisher (P=5%) des teneurs en potassium des
feuilles et des racines de gombo (Abelmoschus esculentus L.) stressées pendant une
semaine à la salinité et cultivées dans des substrats sableux amendés en bentonite…….. 75
Tab. 18- Test statistique de signification de Fisher (P=5%) des teneurs en calcium des
feuilles et des racines de gombo (Abelmoschus esculentus L.) stressées pendant une
semaine à la salinité et cultivées dans des substrats sableux amendés en bentonite…….. 81
Tab. 19- Test statistique de signification de Fisher (P=5%) du rapport potassium/sodium
des feuilles et des racines de gombo (Abelmoschus esculentus L.) stressées pendant une
semaine à la salinité et cultivées dans des substrats sableux amendés en bentonite…….. 85
Tab. 20- Effectif de dispersion ou de variance similaire au témoin ..…………………… 86
Tab. 21- Fréquence de dispersion ou de variance similaire au témoin………………….. 86
LISTE DES ABREVIATIONS
% ✦ ✧★✩✪✫✬✭✮✯✰✬
°C ✦ ✾✬✰✪ é Celsius
Ca++ : Calcium
cm : Centimètre
CO2 : Dioxyde de carbone
Cv : Coefficient de vélocité
g : Gramme
g.l-1 : Gramme par litre
ha : Hectare
FAO : Food and Agriculture Organization
Fig : Figure
H : Heure
HCL :
HCO3 : Hydrogénocarbonate
HNO3 : Acide Nitrique
K : Potassium
KCL : Chlorure de potassium
Kg : Kilogramme
L : Litre
Meq : Milliéquivallent
Mg++ : Magnésium
MgSO4 : Sulfate de magnésium
ml : Millilitre
mM.l-1 : Milli mole par litre
mm : Millimètre
N : Normalité
Na : Sodium
NaCl : Chlorure de Sodium
NaSO4 ✿ Sulfate de sodium
NO3-- : Nitrate
NS : Effet non significatif
O2 : Oxygène
pH : Potentiel hydrogène
PF : Poids Frais
Ppm : Particule par million
PS : Poids Sec
S : Effet significatif des différents traitements utilisés
SO4-- : Sulfate
SPSS : Statistical Package of Social Science
T° : Température
Tab : Tableau
TE : Teneur en eau
Tm : Temps moyen de germination
TME : Teneur Moyenne en Eau
µM.l-1 : micro mole par litre
V/V : Volume par Volume
SOMMAIRE
I - LA SALINITE
❄❂ ❅ éfinition de la salinité..…………………………………….………………….... 3
2. Importance de la salinité…………………………………………………………. 3
3. Définition de sols salés (sols halomorphes)……………………………………… 4
3.1. Facteurs intervenant dans le processus de la salinisation……………………….. 4
3.2. Causes de la salinisation des sols………………………………………………... 5
3.2.1. Salinisation primaire…………………………………………………………… 5
3.2.2. Salinisation secondaire………………………………………………………… 5
3.3. Classification des sols salés... …………………………………………………… 6
3.4. Mise en valeur des sols salés…………………………………………………….. 7
❉❊ Matériel végétal……………………………………………………….………….. 36
2- Méthodes……………………………………………………………….………… 37
2.1. Effet du stress salin sur la germination …………………………………………. 37
2.1.1. Préparation des graines ……………………………………………………….. 37
2.1.2. Test de germination …………………………………………………………… 37
- Précocité de germination …………………………………………………..……….. 38
- Vitesse de germination ……………………………………………………..………. 38
- Moyenne journalière de germination…………………………………………..……. 39
- Cinétique de germination ……………………………………………………….….. 39
- Taux de germination final ……………………………………………………….….. 39
- Teneur moyenne en eau (TME) ………………………………………………….….. 40
- Elongation de la radicule…………………………………………………………….. 40
- Traitement statistique ……………………………………………………………….. 40
2.2. Action combinée bentonite salinité sur la plante …………………………….……. 41
2.2.1. Préparation des pots …………………………………………………………………….… 41
2.2.2. Préparation de substrat de culture ……………………………………………….… 41
2.2.3. Repiquage des graines germées …………………………………………………… 43
2.2.4. L’arrosage …………………………………………………………………………. 44
2.2.5. Application du stress…………………………………………………………...….. 44
2.2.6. Mesure des paramètres physiologiques ……………………………………...……. 46
2.2.6.1. Prélèvement et préparation du matériel végétal ………………………………… 46
2.2.6.2. Extraction des éléments minéraux………………………………………………… 47
2.2.6.3. Dosage du Na+, K+ et Ca++ par le spectrophotomètre à flamme………………….. 49
- Potassium………………………………………………………………………….…….. 49
- Sodium……………………………………………………………………………...…… 49
- Calcium………………………………………………………………………………….. 49
2.2.7. Analyse statistique……………………………………………………………….…. 50
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………….... 97
Annexe 1……………………………….……………………………………………..…. 119
Annexe 2………...………………………………………………………………………. 120
Annexe 3…………………………………………………..…………………………….. 121
Annexe 4……………………………………………………………………………….... 123
INTRODUCTION
❑▲▼◆❖P◗❘▼❑❖▲
Selon SHENG et ❩❬., (2008) actuellement dans le monde, on trouve sur 1.5
milliard d’hectares de terre cultivée, environ 77 millions d’hectares (5%) sont affectés
par la teneur excessive en sel.
Les terres, sous climats arides et semi arides, représentent un tiers de la surface
du globe (AIT BELAID, 1994). Ces écosystèmes sont caractérisés par une forte
irrégularité des précipitations associés à une importante évaporation favorisant
l’accumulation des sels dans le sol, ce qui explique la qualité médiocre (saumâtres)
des ressources hydriques disponibles dans ces zones (MOUHOUCHE et
BOULASSAL, 1999; BELKHODJA et BIDAI, 2004).
Contrairement aux animaux qui ont la faculté de se déplacer, les plantes sont
immobiles et pour survivre et maintenir leur croissance lorsque les conditions
environnementales deviennent défavorables, elles doivent mettre en place des
stratégies d’adaptation, souvent complexes, leur permettant de résister et d’achever
leur cycle de développement. Face au stress salin les plantes développent un nombre
important de mécanismes biochimiques et cellulaires. L’un des mécanismes majeur
d’adaptation aux stresses ionique et osmotique s’exprime par la capacité du végétal à
accumuler au niveau symplastique et de manière active des ions tels que les K+ et Na+
(WANG et ❩❬., 2002; MUNNS et TESTER., 2008) et Cl- (TEAKLE et ❩❬., 2007).
La réponse au sel des espèces végétales, dépend de l’espèce même, de sa
variété, de la concentration en sel et du stade de développement de la plante. Les
réponses des plantes au stress salin ont été étudiées par l’usage des approches
anatomiques, écologiques, physiologiques et moléculaires (TAL, 1984; WANG et al.,
1997).
❏
INTRODUCTION
❭
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
✇ - ①② ③②①✇④✇⑤⑥
⑦. ⑧éfinition de la salinité
⑨⑩ s⑩❶❷❸❷❹⑩t❷❺❸ ❻st ❼❸ ❽❺
r ❾❻su❿➀❻❸❷r❾➁❷❹❹❻➂❻❸➃ ❿➀❼❸ ❹❺❶ ❻❸ ❹❻❶s ❹❺❶➄u❶❻s ➅❼❷
⑩➄❺❼➃❷t à la formation d’un sol salin (MERMOUD, 2006). Selon ASLOUM (1990) ce
phénomène s’établit lorsque les concentrations en Na+, Ca++, Mg++ sous formes de
chlorures, carbonates, ou sulfates sont présentes en concentrations anormalement élevées.
Un sol salé indique la prédominance de NaCl.
La salinisation est définie par la FAO (2001), comme un enrichissement en sels
solubles de la surface et de la tranche supérieure du sol lorsque la salinité dans les 20 cm
sommitaux dépasse 1 à 2% (20g de sel par Kg de sol). La salinité est un facteur limitatif
majeur de la productivité agricole (PARIDA et DAS, 2005). Ces charges en sels
soumettent les plantes à un stress permanent (BENNABI, 2005).
La salinisation a été identifiée comme un processus majeur de la dégradation des
terres. Le monde perd au moins 3 ha de terres arables chaque minute à cause de la salinité
du sol (IPTRID, 2006), Actuellement 800 millions d’hectares de terres à travers le monde
sont affectés par la salinité; 397 millions ha sont salins et 434 ha sont salins et sodiques
(DIEDHIOU, 2006). Selon la banque mondiale, près de 2 milliards $US sont perdus à
cause de la salinité des sols (MASHALI et al., 2005 ; IPTRID,2006).
L’Algérie, qui offre toutes les variantes du climat méditerranéen, n’échappe pas à
cette règle. Souvent, la perte des terres à haut potentiel risque de compromettre les
aptitudes et les capacités de production d’une région. Ce problème a été observé dans
plusieurs régions du pays (Chellif, Relizane, Mohammadia, Sig, Ain Témouchent,
Hautes-plaines de Sétif et de Constantine). La situation grave dans laquelle se trouve
certains périmètres irrigués de l’Oranie, illustre parfaitement les dimensions du
phénomène (KESSIRAN, 2003). Plus de 20% des sols irrigués en Algérie, sont concernés
par des problèmes de salinité (DOUAOUI et HARTANI, 2008).
2. Importance de la salinité
La teneur en sels est le critère le plus important pour évaluer la qualité de l'eau
d'irrigation. Cette teneur peut être exprimée en termes de conductivité électrique ou en
ppm ou meq/l. La concentration totale est plus importante car la plupart des cultures
répondent à la concentration ionique totale du milieu de croissance (effet osmotique)
plutôt qu'à un ion spécifique. Généralement, une augmentation de la teneur en sels dans
l'eau d'irrigation résultera dans une augmentation de la salinité de la solution du sol.
La vitesse et le degré de cette augmentation dépendent de:
Lessivage, c'est-à-dire la quantité d'eau apportée par irrigation ou par des pluies en
besoins de la culture et l'efficience du lessivage;
La composition ionique de l'eau d'irrigation et la tendance de quelques ions, tels
que Ca++, HCO3-, SO4, à précipiter après l'extraction de l'eau du sol;
3
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
➆➇r ➈➉➊étés physiques du sol tel que l'infiltration, les caractéristiques hydriques et le
drainage (ANTIPOLIS, 2003).
La salinité peut suivant la dose de sel avoir un effet stimulateur sur la croissance et le
développement de la plante, cet effet stimulateur a été démontré par (BIDAI, 2001). La
salinité présente des effets bénéfiques sur la germination et la croissance de quelques
espèces à des niveaux très faibles (bien que non quantifiés par les auteurs) (ASLOUM,
1990).
Les sols salins sont naturellement présents sous tous les climats et sur tous les
continents. Ils sont là où l’évaporation excède les précipitations pluviales de façon
permanente ou temporaire, ils sont étroitement liés à une source de salinité d’ordre
géologique (évaporites), hydrogéologique (eaux souterraines) ou hydrologique (eaux
marines) (GIRARD et al., 2005).
Les sols salés sont ceux dont l’évolution est dominée par la présence de fortes
quantités de sels solubles, ou par la richesse de leur complexe absorbant en ions,
provenant de ces sels et susceptibles de dégrader leurs caractéristiques et propriétés
physiques, en particulier leur structure. On parle en général de sol salé lorsque la
concentration des solutions dépasse 0,5 g/l (ROBERT, 1996). Selon CALVET (2003) un
sol est dit salé quand la conductivité électrique est supérieure à 4 ds/m.
Génétiquement, les sols sont constitués par deux unités très différentes, les salisols,
dans lesquels les sels de sodium, de calcium ou de magnésium sont sous la forme soluble
de sels simples ou complexes. Les sodisols à complexe sodique dans lesquels les cations,
essentiellement le sodium sont sous la forme échangeable, les sels solubles étant très peu
abondants (BOUTEYRE et LOYER, 1992).
Les sols salins contiennent souvent des niveaux considérables de sels tels que Na2SO4,
MgSO4, CaSO4, MgCl2, KCL et Na2CO3 (FLOWERS et al, 1977).
Cependant, les sols sont souvent dominés par les sels de sodium (Na +), calcium (Ca2+)
et/ou magnésium (Mg2+). Le sodium (Na+) est le sixième élément le plus abondant sur
terre, et les sels du sodium (Na+) se dissolvent aisément dans l'eau (CRAMER, 2002).
Selon WYN JONES et GOUSTON (1991), la salinisation des sols peut être due à :
La lixiviation des sels solubles et/ou à l’évaporation, qui déposent leurs sels dans
les sols.
En régime, non saturé, la remontée capillaire entraine un transport des sels par flux
de masse vers la surface du sol où ils s’accumulent après évaporation de l’eau
(RAJU et al., 1993).
4
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
➋➌➍➎ ➏➐➍ ➑➒’ ➑tération des roches et les minéraux primaires soit la principale source
de tous les sels, les sols salés sont rarement formés par accumulation de sels in situ.
Plusieurs causes sont à l’origine de ce phénomène (MAILLARD, 2001).
D’après CHERBUY (1991), la salinisation d’un milieu, implique la présence
d’une source de sels qui peut être naturelle, dénommée primaire, et une salinisation
anthropique, généralement liée à l’irrigation, que l’on appellera secondaire.
Près de 80% des terres salinisées ont une origine naturelle, on qualifie alors la
salinisation de «primaire». Dans ce cas, celle-ci est due à la formation des sels pendant
l'altération des roches ou à des apports naturels externes :
- Dans les régions côtières, intrusion de l’eau salée ou submersion des terres basses.
- Inondation périodique par de l’eau de mauvaise qualité.
- Remontée d’une nappe phréatique salée prés de la zone racinaire (MERMOUD, 2006).
Près de 20% des terres salinisées ont une origine humaine ou anthropique et sont
qualifiées de «secondaires». L'irrigation est la principale cause anthropique de la
salinisation des sols (IPTRID, 2006). Dans environ la moitié des situations, le
développement de l’irrigation s’est accompagné de l’apparition de processus de
salinisation, sodisation ou alcalinisation des sols d’importance variable. Si les situations
apparaissent très diverses en raison des caractéristiques du milieu naturel, des pratiques
agricoles ou de la gestion de l’eau, ces dégradations ne sont pas inéluctables et
apparaissent pour l’essentiel comme la résultante de mode de gestion inappropriée des
ressources en sol et en eau. (MARLET, 2005).
Dans les aires de grande irrigation s’ajoute l’inadéquation du réseau de drainage des eaux
usées souvent insuffisant par sa densité, par la profondeur des drains, par sa pente et son
mauvais état (MAINGUET, 2003).
5
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
➓➔sé sur la concent ration en sel et le rapport Na / (Ca + Mg), les sols ont été
classifiés comme salin, sodique ou salin-sodique. La concentration totale en sels est
habituellement mesurée par la conductivité électrique, EC dans les unités de dS m -1, où
1 dS m-1 est approximativement égal à une concentration de 10 mM du sel qui dissocie en
deux ions monovalents quand ils sont en solution (par exemple NaCl). Les sols salins sont
généralement définis en tant que ces sols ayant une EC de 4 dS m -1 ou plus. Des sols
sodiques sont définis en tant que ces sols qui ont un rapport d'adsorption de sodium
(SAR) supérieur à 15. Le SAR est calculé comme suit : SAR = [Na+ ]/[Ca2+ + Mg2+ ]1 / 2
(CRAMER, 2002).
6
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
7
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
8
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
La salinité constitue l’un des principaux stress abiotiques limitant la croissance des
plantes cultivées (MUNNS et TESTER, 2008).
Le stress salin est un excès d'ions, en particulier, mais pas exclusivement, aux ions Na+ et
Cl- (HOPKINS., 2003). Le stress salin est dû à la présence de quantités importantes de
sels potentiels hydriques. Il réduit fortement la disponibilité de l'eau pour les plantes, on
parle alors de milieu "physiologiquement sec" (TREMBLIN, 2000).
La quantité de sels dans le sol que les plantes peuvent supporter sans grand dommage
pour leur culture, varie avec les familles, les genres et les espèces, mais aussi les variétés
considérées (LEVIGNERON et al., 1995).
Le stress salin a un triple effet: il réduit le potentiel hydrique, cause un
déséquilibre ionique ou des perturbations en homéostasie ionique et provoque une toxicité
ionique. Cet état hydrique altéré conduit à une croissance réduite et limitation de la
productivité végétale. Depuis que le stress salin implique aussi bien le stress osmotique
qu'ionique (HAYASHI et MURATA, 1998 ; PARIDA et DAS, 2005).
Ce stress peut se produire dans la racine; Les plantes ont besoin de maintenir le
potentiel hydrique interne au-dessous de la concentration du milieu pour maintenir la
turgescence de leurs cellules et leur alimentation en eau et leur croissance (FLOWERS et
al., 1977).
Donc, le stress osmotique dans les racines se produit quand il y a une forte pression
osmotique de la solution autour des racines, en menant à une baisse du potentiel hydrique
externe, dans ce cas, l'effet du stress hydrique résultant est attribuable aux fortes
concentrations de sel à l'extérieur de la plante plutôt que dans la plante elle même, qui
peut inhiber l’alimentation en eau ou même, en causant la déshydratation de la plante et
finalement une réduction de la turgescence et la croissance (FLOWERS et al., 1977 ;
GREENWAY et MUNNS, 1980 ; XIONG et al., 2002).
Une légère limitation de la disponibilité de l'eau cause la réduction du niveau
photosynthétique, mais plus loin les réductions peuvent mener à une inhibition complète
de la photosynthèse (XIONG et al., 2002).
Le stress osmotique peut se produire aussi dans l'apoplaste de la feuille, et ce
mécanisme de toxicité du (Na+) été proposé en premier par OERTLI (1968).
Communément les plus vieilles feuilles présentent en premier de tel dégât, comme ils ont
9
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
été exposés plus longtemps, et par conséquent plus de temps d’accumuler le (Na+) qui
passe dans l'apoplaste à travers le flux du xylème et y réside si l'eau s'évapore. De tel
commande osmotique de transport d'eau des cellules provoque une tension sur les
membranes et les macromolécules, interrompre les activités cellulaires naturelles, et
pourrait causer même la mort des cellules. Comme l’eau produit une pression de
turgescence qui est une force motrice pour l’expansion cellulaire, la baisse de turgescence
pourrait résulter aussi du niveau de l’expansion cellulaire (XIONG et al., 2002).
Finalement, le stress osmotique peut se produire aussi dans les vacuoles de la
feuille, comme le (Na+) peut être quelquefois inapte comme un osmoticum dû à son effet
légèrement perturbateur de la structure en réseau d'eau autour de protéines (MAGGIO et
al., 2002). Avec des fortes concentrations de (Na+) dans l'apoplaste de la feuille et
quelquefois la vacuole, les cellules de la plante peuvent rencontrer des difficultés de
maintenir un niveau faible de (Na+) cytosolique et un rapport (K+) / (Na+) élevé
(MAATHUIS et al., 1999).
éêëìíîïìà partir de 10 g/l de NaCl et davantage inhibée à des concentrations plus élevées
(DEBEZ et al., 2001). Selon BENREBIHA (1987), la germination d’Atriplex halimus et
d’Atriplex nummularia est inhibée dès que la concentration en NaCl dépasse 4 g/l à 20°C.
Les effets de la salinité sur la croissance des plantes varient en fonction du type de
salinité, de la concentration du sel, de l’espèce, de la variété, de l’organe de la plante,
ainsi que de son stade végétatif (LEVIGNERON et al., 1995).
Le stress salin entraîne des modifications morphologiques, mais c'est le poids de la
matière végétale sèche et la longueur des tiges qui rendent compte du milieu de la
tolérance ou de sensibilité des plantes au sel (BEKHOUCHE, 1992).
Les effets de la salinité se manifestent principalement par une diminution de la
croissance de l’appareil végétatif, caractérisé par la faible ramification, le faible diamètre
des organes, le nombre réduit des nœuds et les réductions du nombre de feuilles et de la
longueur de la tige et par conséquent l’augmentation du rapport racine/tige (HAMZA,
1977; BRUN, 1980; RUSH et al., 1981; LARHER et al., 1987; MOHAMMED et al.,
1998; MELONI et al., 2001). Le stress salin résulte aussi dans la diminution de la
biomasse sèche et fraîche des feuilles, tiges et racines (CHARTZOULAKI et KAPAKI,
2000). Une réduction de la croissance de la partie aérienne est la première réponse
observée des glycophytes à l’augmentation de la salinité au niveau des racines ; il s’agit
de l’effet destructif le plus significatif en cas d’une exposition prolongée à la salinité
(GARREC et al., 1989).
La réduction de la croissance est en rapport avec la réduction de la teneur relative
en eau, la conductance stomatique, la transpiration et la réduction de la photosynthèse
nette (BELL, 1999).
Les feuilles sont les tissus les plus sensibles de la plante à une salinité excessive,
par contre la croissance des racines s’en trouve faiblement affectée. Ainsi, le chlorure de
sodium inhibe la croissance des racines des glycophytes, qu’elles soient réputées très
sensible à la salinité, moyennement sensible ou plutôt tolérantes. Néanmoins, cette
inhibition est généralement moins marquée que celles des parties aériennes.
(GREENWAY et MUNNS, 1980).
Une grande partie des pertes de croissance est aussi attribuée à l’accumulation
ionique au niveau des feuilles. Cette accumulation est alors capable de gêner et de
troubler l’activité enzymatique et les processus métaboliques ainsi que les microstructures
des feuilles. La croissance peut être freinée au milieu salin par un approvisionnement
limité en éléments minéraux indispensables tels que le potassium (K +) et les nitrates
(NO3-) (GROUZIS et al., 1976 ; HAOUALA et al., 2007). BOIS (2005), confirme que la
réduction de l’absorption des ions (NO3-) est à l’origine de la diminution de la croissance.
Alors, la croissance des espèces végétales est ralentie lorsque la concentration saline du
milieu externe dépasse 100 mM, et la salinité devient létale à partir de 300 mM
(GREENWAY et al., 1980).
La salinité influx également sur la croissance et la qualité des fruits dont l’aspect
fruits plus petits et nécrosés, et la qualité organoleptique sont modifiés (LEVIGNERON et
12
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
13
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Chez les plantes traitées avec le NaCl, la microscopie électronique a montré que la
structure du thylacoïde du chloroplaste devient désorganisée, le nombre et la taille des
plastoglobules augmentent et le taux d’amidon diminue (HERNANDEZ et al., 1999).
Dans le mésophylle de la patate douce (Ipomoea batatas) , les membranes des thylacoïdes
sont gonflées et la plupart sont perdues sous un stress salin sévère (PARIDA et DAS,
2005).
14
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
✜✢✣✤✥r ✦✧★★✩ ✪✧✥ ✫✦ ✬✩✜✩✣✧✤✩✢✣ ✬✥ ✫✦ ✭✢r ✩★★✦✣✭✥ ✬✥s ✩t✮✥s ✥t ✭✥✫✫✥ ✬✥ ✫✦ ✯✰✢✬✧✭✩t✢✣
✢✱★✥vér es en condition de salinité élevée peuv ent être expliquée non seulement par une
grande quantité d’ion toxiques accumulés dans les feuilles mais aussi par la diminution de
(NO3) dans les jeunes feuilles, tant que la sélectivité de (NO3) par rapport au (Cl -) dans
les parties aériennes est corrélée avec la tolérance à la salinité, celle-ci est généralement
liée à la capacité de régler l’absorption de (Na+) et (Cl-) par les racines et la translocation
subséquente aux parties aériennes. Ce chercheur note aussi que les plantes sensibles «
exclusives » se distinguent des plantes tolérantes « inclusives » par une forte sélectivité
observée en faveur du (K+) dans leurs feuilles. Au niveau des racines, ce sont au contraire,
les plantes les plus résistantes qui présentent la plus forte sélectivité pour le K+ (YEO,
1983).
4.1. Exclusion
4.2. Inclusion
La plante retient le sel qui parvient aux feuilles au même titre que l’eau, par le
mouvement ascendant de la sève dans les vaisseaux. A l’intérieur des cellules, le sel est
alors stocké dans les vacuoles grâce à des systèmes de pompes moléculaires. Les vacuoles
sont des compartiments fermés au sein de la cellule, le sel est ainsi isolé des constituants
cellulaires vitaux (BERTHOMIEU et al., 2003), ou excrété par des glandes vers
l’extérieur (ALEM et AMRI, 2005).
16
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
4.3. La réexcrétion
Les halophytes accumulent les ions jusqu'à 800 mM. Les glycolphytes le font entre
300 et 600 mM selon leur degré de résistance (GREENWAY et MUNNS, 1980 in BIDAI,
2001). L'intégration de ces ions dans l'organisme est complexe et fait intervenir des
mécanismes d'absorption et de répartition dans les tissus de la plante. Cette intégration
repose sur des processus de transport actif et sélectif d'ions contre les gradients de
concentration. Par exemple, chez l'orge (Hordeum vulgare) comme chez la plupart des
glycophytes, la sensibilité au sel est tributaire de la capacité de rétention du Na + dans les
racines et les tiges, et du transport préférentiel d'ions K+ dans les feuilles. En outre, la
présence d'ion calcium joue un rôle important dans la réponse à la salinité puisqu'il
augmente la sélectivité du potassium aux dépends du sodium (HERNANDEZ, 1997). Le
Ca++ externe permet ainsi l'exclusion du Na+ et aide à maintenir la concentration en K+
des tissus racinaires des plantes non halophytes, surtout au niveau de la zone en
croissance (HERNANDEZ, 1997). Le calcium pénètre dans la cellule de façon passive
par des canaux ioniques (NIU et al., 1995). L'entrée des ions Na+ dans la cellule peut, en
effet, être limitée par l'intermédiaire des ions Ca++ qui régulent la perméabilité
membranaire (CRAMER et al., 1997).
Dans la plante, les ions peuvent être séquestrés dans des organes spécialisés tels des
poils vésiculeux, similaires à ceux de l'Atriplex halimus (FRANCLET et LE HOUEROU,
1971). Les ions peuvent également s'accumuler préférentiellement dans des cellules ou
des tissus spécialisés de la racine, de la tige ou de la feuille, comme chez le sorgho
(Sorghum bicolor) exposé au NaCl, qui concentre les ions Cl- dans les cellules
parenchymateuses de la gaine foliaire (BOURRSIER et LAUCHLI, 1990).
17
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Les polyols sont classifiés comme acycliques (mannitol) et cycliques (pinitol). Les
polyols agissent en deux manières qui sont difficile à séparer: ce sont l’ajustement
osmotique et osmoprotection. Dans l’ajustement osmotique, ils agissent comme des
osmolytes pour faciliter la rétention de l’eau dans le cytoplasme et permettant la
séquestration du NaCl à la vacuole ou l’apoplaste.
Les hydrates de carbones comme les sucres (le glucose, le fructose, la saccharose
et le fructane) et l’amidon s’accumulent sous le stress salin (PARIDA et al., 2002). Chez
Vicia faba la salinité cause la diminution des sucres solubles (GADALLAH, 1999). Sous
les conditions de salinité, le taux de l’amidon diminue dans les racine du riz mais ne
change pas dans la partie aérienne (PARIDA et al., 2002).
La proline s’accumule dans les feuilles, les tiges et les racines de Pringlea
antiscorbutica et cet osmolyte s’accumule 2 à 3 fois plus dans le cytoplasme que dans la
vacuole (PARIDA et DAS, 2005).
18
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Fig. 01- ✾✿r❀❁✿❂❃❄❅s ❁✿❆❄❅s ❁❅❄❄❇❄❃✿❅r s ❈❅ ❄❃ ér ponse des plantes au stress salin
(HASEGAWA et al., 2000).
19
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
III- LA BENTONITE
1. Définition de la bentonite
2. Structure de la bentonite
La montmorillonite (figure 2) est le constituant principal de la bentonite
(BOUAZZA, 2012). La montomorillonite provient de la transformation naturelle des
cendres volcanique dans l’altération s’est produit il y a des milliers d’années par
lessivage alcalin ou acide (THOMASSIN et ❨❩❬❭ 2008). Elle fut découverte pour la
première fois en 1847 dans la montagne de Montmorillon dans la Vienne (France)
(Damour, 1847). La montmorillonite c’est un phyllosilicates 2:1 (famille de smectites)
dans lequel la charge négative de la couche est électriquement équilibrée par une
charge égale, des cations échangeables (Ca2+, Mg2+, H+, K+, NH et Na+) situés
principalement entre ces couches silicates; ces cations ne font pas partie de la
structure et garde une certaine mobilité (BOUAZZA, 2012).
20
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
4. Origine de la bentonite
5. Types de bentonites
On distingue trois types de bentonites par rapport à leur pouvoir de rétention de
molécules organiques, qui sont :
Bentonite sodique naturelle
Bentonite calcique naturelle
Bentonite activée (BOUGDAH, 2007).
21
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
22
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
❻❼❽ ❾étaux lourds dans le traitement des eaux contaminées par ces dernières
(HAJJAJI et El ARFAOUI, 2009). A un degré moindre, la bentonite est utilisée dans
de nombreux autres processus industriels tels que la fabrication des peintures,
l’aménagement des routes en travaux publics (KUN, 2005).
En agriculture, la bentonite contribue à l’augmentation de la teneur en azote
assimilable dans le sol (REGUIEG et BELKHODJA, 2008), la bentonite améliore
aussi les paramètres chimiques des sols sableux, l’application de la bentonite
augmente la production agricole, l’économie de l’eau et les éléments fertilisants
(HALILAT et TESSIER, 2006).
8. Choix de la bentonite
Constituants %
SiO2 69.4
Al2O3 14.7
Fe2O3 1.2
CaO 0.3
MgO 1.1
Na2O 0.5
K2O 0.8
MO2 0.2
AS 0.05
23
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Brun Polyédrique
Roche-mère
24
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
25
C➢➤➥➦➧➨E ➦ ➩➫➭➯➲➳➵➸ ➺➻➺➼➻➽➾➚➪➶➲➻➹➘➸
➬V- LA PLANTE Le gombo (Abelmoschus esculentus L.)
1. Historique
➮➱ ✃➱❐❒➱, ❮❒❰✃❰❐Ï❰❒➱ ÐÑ ÒÑÐ-ÓÔÕ ÏÔ❰ÏÕ❰ÖÑ➱, ➱ÔÕ Ñ❐ ×❮ØÙÚ➱➱x ØÑÚÕ❰ ÔÙÛ×❰Ü❰ÖÑ➱. ÝÚ
ÜÑÕ ÐÛÜ❰❐❰ ÏÑ Ô➱❰❐ Ð➱ ÚÏ ÜÏØ❰ÚÚ➱ Ð➱Ô ÞÏÚßÏ×ées par le botaniste Allemand FRIEDRICH
MEDIKUS à la fin du XVIIème siècle, ont été initialement classé dans le genre
HIBISCUS, section Abelmoschus par LINNE(1737).
2. Données taxonomiques
2.1. Le genre Abelmoschus
Le genre Abelmoschus appartient à la famille des Malvacées, laquelle
comprend environ 1500 espèces surtout intertropicales. C'est une famille très facile à
reconnaître par sa fleur qui a un aspect typique dû :
- à cinq pétales à préfloraison tordue (chaque pétale est à la fois recouvert et
recouvrant) ;
- aux nombreuses étamines soudées en un tube (GUIGNARD, 1993).
➴➷
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
En effet, il est parmi les légumes, une plante fournissant des produits à valeur
nutritionnelle appréciable dépassant même celle de la tomate (HAMON et
CHARRIER, 1997). Ses fortes teneurs en glucides, protéines, vitamines A et C, en
fer, phosphore, potassium et magnésium ont été démontrées par HAMON et
KOECHLIN (1991), NZIKOU et al., (2006). Après le pressage des graines, le
tourteau contient 30% de protéines (MARIUS et al., 1997). De même, ses vertus
thérapeutiques ont été argumentées par LAPOINTE (1987), NACOULMA (1996).
Les graines torréfiées de gombo sont employées dans certaines régions du Nigeria
comme substitut du café (SAWADOGO et al., 2009).
à7
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
ùúûüý èce Abelmoschus esculentus est cultivée comme légume dans la plupart
L'espèce
des régions méditerranéennes, tropicales, et subtropicales d'Afrique, d'Inde et
d'Amérique (HAMON, 1988). En Afrique de l'Ouest, SIEMONSMA (1982) montré
sa préférence pour la zone soudano-sahélienne. Néanmoins, on trouve aussi
Abelmoschus esculentus dans les régions forestières en moindre quantité. I1 s'agit
d'une adaptation écologique liée à la réponse photopériodique et au parasitisme. Dans
ces régions, il occupe une place importante dans l'alimentation. Il est cultivé surtout
pour ses fruits immatures qui sont consommés après cuisson. Dans certaines régions,
les feuilles de gombo sont utilisées comme l'équivalent d'épinards (HAMON, 1988).
28
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Malvales
Famille Malvaceae
Genre Abelmoschus
Espèce Abelmoschus esculentus L
a b c
2.5.1. La tige
La tige principale de Abelmoschus esculentus est cylindrique, de couleur
pourpre ou verte, glabre ou légèrement pubescente et peut atteindre une hauteur de 1,5
à plus de 3 m. Elle se lignifie après un certain temps et présente des ramifications
þ9
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
érales plus ou moms importantes suivant les variétés (DE LANNOY, 2001;
☎✆✝
2.5.5. Le fruit
Le fruit est une capsule érigée, cylindrique, fusiforme, de section ronde (fruit
lisse) ou anguleuse (5 à plus de 10 arêtes par fruit). De coloration variable (vert à
rouge), les fruits peuvent être duveteux, légèrement rugueux ou épineux. Ils sont
récoltés frais quelques jours après la floraison. En effet, la croissance du fruit est
maximale la première semaine. Au-delà, il se lignifie et devient impropre à la
consommation. A maturité, les fruits deviennent fibreux et s'ils ne restent pas
complètement fermés, s'ouvrent par des fentes longitudinales (KOECHLIN, 1989; DE
LANNOY, 2001)
Le cycle varie de trois mois pour les variétés les plus précoces à un an et
parfois plus pour les plus tardives (KOECHLIN, 1989). La multiplication se fait par
graine. La germination a généralement lieu au bout d'une semaine. Selon la variété et
les conditions climatiques, la floraison se produit un à deux mois après semis. Elle est
30
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
4. Ressources génétiques
Les variétés locales d’Afrique ne courent pas pour le moment un grand risque
d’érosion génétique. Seuls les producteurs commerciaux ont tendance à passer à des
cultivars commerciaux de gombo commun, tandis que les variétés locales des deux
espèces sont généralisées en agriculture de subsistance.
31
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
✘✙✚ études récentes sur la cytogénétique des gombos sont rares. Le nombre
élevé de chromosomes des espèces cultivées les rendent particulièrement délicates.
Le nombre de chromosomes (2n) d’Abelmoschus esculentus L. (Moench) a été
rapporté de façon variable par les différents auteurs (voir tableau en annexe). Le
nombre de chromosomes somatiques le plus fréquemment observé, est 2n = 130, bien
que DUTTA et NAUG (1968) suggèrent que le nombre 2n = 72, 108, 120, 132 et 144
sont en série régulière de polyploïdes avec n = 12.
5. La culture du gombo
On rencontre généralement le gombo en "culture de case", en association ou
en juxtaposition avec une culture annuelle (mil, sorgho, ignames, riz, etc.) et plus
rarement en culture de maraîchage autour des grandes agglomérations (KOECHLIN,
1989).
FONDIO et al., (2007) ont rapporté que, dans le Centre de la Côte d'Ivoire, la
période du 15 Mai au 14 Juin est la mieux indiquée pour le semis du gombo. Au
Burkina Faso, le semis a généralement lieu en Juin. Afin d'obtenir une levée rapide et
régulière, il est recommandé de faire tremper préalablement les graines dans l'eau
pendant 24h, soit dans de l'alcool éthylique ou de l'acétone pendant 30 mn (DE
LANNOY, 2001).
Le semis se fait à raison de 1 à 3 graines par poquet et à une profondeur de 2 à
3 cm. Les densités de semis optimales sont comprises entre 50 000 et 150 000
plants/ha. Environ trois semaines après le semis, lorsque les plantes atteignent 8 à 10
cm de hauteur, on effectue le démariage à un plant/poquet.
La germination et la croissance initiale sont fortement influencées par les
pratiques culturales qui abaissent la température du sol telles que le paillage, un
arrosage effectué avant le moment le plus chaud de la journée (SIEMONSMA et
HAMON, 2004). Pour obtenir des résultats satisfaisants, il est recommandé
d'incorporer 10 à 20 t/ha de fumure organique dans le sol au moment de sa
préparation et d'apporter une fumure minérale de proportion 1-1-2 de NPK qui, en
raison de la longueur du cycle végétatif de la plante, devra être fractionnée et
appliquée à 30, 50 et 70 jours après semis (DE LANNOY, 2001).
La cueillette des fruits immatures commence environ six jours après la première
floraison et s'étale sur un à trois mois selon le cultivar. Pour la production de
semences, les capsules sont récoltées plus tardivement, entre 75 à 95 jours après semis
(DE LANNOY, 2001). La méthode la plus facile de conserver les graines est de les
laisser dans les capsules (SIEMONSMA et HAMON, 2004). En situation favorable le
rendement moyen est de l’ordre de 8 à 10 T/ha pour la variété Indiana et 10 à 12 T/ha
pour la variété Clemson (COLEACP, 2008).
32
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
33
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Les graines de gombo constituent une source d'huile à usage comestible après
raffinage. L'huile des graines de gombo est riche en protéines et en éléments minéraux
comme le phosphore, le magnésium, le calcium et le potassium (NZIKOU et al.,
2006).
34
CHAPITRE I Synthèse bibliographique
Tab. 06- ❋●❍■❏❑ ▲❏▼❑◆▼◆❖■ P◗❏❑ 100 ❘ ❙■ ❘◗❚❯◗ ❱◗▲❲◗❚❚és (GRUBBEN, 1977 ;
CHARRIER, 1983)
9. Production mondiale
Selon la FAO (2011), le premier producteur du gombo dans le monde est
l’Inde (5884000 tonnes) ce qui représente 76% de la production mondiale suivie de
Nigeria (1060620 tonnes) avec 14%, le soudan 3%, l’Irak et la Côte d’Ivoire 2%.
L’Egypte figure le septième producteur mondial du gombo après le Pakistan
avec une production de 84041 tonnes.
Pays Pourcentage %
Inde 76
Nigéria 14
Soudan 3
Irak 2
Cote d’ivoire 2
Pakistan 1
Egypte 1
Ghana 1
35
C❳A❨❩❬❭❪ ❩❩ MATERIEL ET METHODES
❢❣ ❤✐❥ériel végétal que nous avons étudié est représenté par des graines d’une espèce du gombo
(Abelmoschus esculentus L.). Les graines sont récoltées en juillet 2012 à partir de plantes de
gombo cultivées sur une parcelle d’un terrain agricole situé dans la région de Sig (Mascara)
(figure 07).
Les graines on été choisies selon leurs tailles, l’état sanitaire et la couleur du tégument, puis
conservées dans un réfrigérateur à + 4 °C pour levées leur dormance. Après les graines sont
prélevées pour entamer les expérimentations.
36
C❦A❧♠♥♦♣ ♠♠II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
qr
22. Méthodes
éthodes
a b c
Fig. 08- a et b : Préparation des solutions saline ; c : Distribution des graines dans les
boîtes de Pétri
37
CsAt✉✈✇① ✉✉II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
La germination est effectuée à l’obscurité dans une étuve à 28°C dotée d’un thermostat
assurant une stabilité thermique convenable (Figure 09).
28
②③④⑤
Fig. ⑥⑦⑧
09- La mise en germination des graines dans l’étuve.
- ❶❷
Précocité
écocité de germination
Ce paramètre est déterminé lorsque nous observons les premières graines germées. Dans ce
cas, la précocité de germination est exprimée par le taux des premières graines germées
correspondant à l’intervalle de temps entre le semis des graines et les premières graines germées
(BELKHODJA, 1996). Généralement la précocité de la germination correspond au pourcentage des
graines germées après 24 h du semis.
- Vitesse de germination
Elle permet d’exprimer l’énergie de germination responsable de l’épuisement des réserves de la
⑨⑩
graine (SCOTT S et ., 1984). Elle caractérise la variation dans le temps des taux de germination
dès l’apparition de la première pointe de la radicule d’une des graines jusqu’à la stabilité de la
germination.
❾
Cv = (N1 + N2 + N3 +….+Nn N1T1 + N2T2 + N3T3 +….+NnTn) × 100
❾
Tm = N1T1 + N2T2 + N3T3 +….+NnTn N1 + N2 + N3 +….+Nn
TIMPSON (1965) a proposé de calculer la vitesse de germination par la somme des pourcentages
partiels obtenus.
Zn = N1 + N2 + N3 +….+Nn
N1, N2, N3,….,Nn représentent les pourcentages de graines germées après 1 jour, 2 jours, 3
jours,……, n jours.
Dans notre étude, nous avons retenu la formule de KOTOWSKI consistant à calculer le
Coefficient de Vélocité (Cv) et le Temps moyen de germination (Tm).
- Cinétique de germination
Pour mieux appréhender la signification écologique du comportement germinatif des
génotypes étudiés ainsi que l’ensemble des événements qui commencent par l’étape cruciale
d’absorption de l’eau par la graine et se terminent par l’élongation de l’axe embryonnaire et
l’émergence de la radicule à travers les structures qui entourent l’embryon. Cette cinétique est établie
à partir des taux cumulés de graines germées c'est-à-dire la variation des taux de germination en
fonction du temps exprimé en jour sous toutes les conditions de traitement testé. Les courbes de
germination donnent une idée complète de l’évolution de la germination d’un lot de semences placé
➅➆
dans des conditions déterminées (HAJLAOUI et ., 2007).
39
C➇A➈➉➊➋➌ ➉➉II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
➍- ➎➏➐➏➑➒
Teneur ➓➔→➏➐➐➏
moyenne ➏➐
en ➏➣➑
eau (TME)
Les teneurs en eau des plantules sont déterminées par le calcul du pois frais (PF) des
plantules avant de mettre à sécher dans l’étuve à 80°C pendant 48 heures; le poids sec est
ensuite déterminé (PS) et la teneur en eau est calculé par la formule de (MONNEVEUX,
1991).
PF -PS
➎↔
TE== X 100
PF
a b
Fig. 10- a : poids frais des plantules; b : séchage des plantules à l’étuve
- Elongation de la radicule
L’élongation de la radicule est évaluée par la mesure de la taille de la radicule après 5 jours
d’imbibition. La mesure est effectuée à l’aide d’une ficelle de coton, qui permet de prendre en
compte les courbures de la radicule.
- Traitement statistique
Les résultats obtenus avec cinq répétitions sont statistiquement analysés à l’aide du test de
Fisher au seuil de signification de 5% suivi par une analyse de corrélation, en utilisant le
logiciel SPSS version 20.
40
C↕A➙➛➜➝➞ ➛➛II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
Les pots utilisés sont en plastique avec une capacité de 600 g dont le fond est rempli d’une
couche de gravier pour assurer un bon drainage.
a b c
La bentonite utilisée est de la région de Maghnia, cette bentonite subit plusieurs traitements
dont le broyage, tamisage (tamis à maille de 2 mm) et séchage, pour obtenir une poudre fine afin de
faciliter son enfouissement et son mélange (figure 12- a et b).
a b
41
C➫A➭➯➲➳➵ ➯➯II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
a b c
➸➺➻➼
Fig. ➽13- a, b et c : la préparation de la tourbe.
Le substrat préparé se compose de deux volumes de sable pour un volume de tourbe, les
doses de bentonites additionnées sont de l’ordre de 0, 2, 4, 6 et 8% et sont retenues par rapport au
poids sec du substrat mélangé manuellement, afin d’obtenir un mélange homogène (figures 14 et 15).
42
C➾A➚➪➶➹➘ ➪➪II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
a b c
➴➷➬➮
Fig. ➱✃❐
14- ❒a ❮❰
et Ï
b : Préparation des doses de la bentonite ; c : Préparation des doses sableuses.
a b
Après cinq jours de germination, Les graines germées vont subir un repiquage dans des
alvéoles contenant du terreau. Après l’obtention des plantules (figure 16-a) de 5 à 7 centimètres de
longueur de la partie aérienne (3 semaines), elles ont été repiquées dans des pots préparés (figure
16-b) dans une serre à l’exploitation de l’Université Es-Senia d’Oran (IAP), dont les conditions sont
contrôlées (Température, humidité et le vent).
a b
Fig. 16- a : Les plantules repiquées dans les alvéoles ; b : repiquage dans les pots.
43
CÐAÑÒÓÔÕ ÒÒ MATERIEL ET METHODES
Macroéléments
KNO3 191.90
(NO3)Ca, 4H2O 129.80
NO3 NH4 210.00
SO4 Mg, 7H2O 61.50
PO4 H2K 54.40
PO4K2H, 3H2O 34.23
Oligoéléments
Cl2Mn, 4H2O 1.80
CuSO4, 7H2O 0.176
ZnSO4, 7H2O 0.219
BO4 H3 2.861
MO7O24(NH4), 4H2O 0.285
EDTA ferrique (C10H12FeNaO8) 0.05
Les pots sont répartis sur 4 doses de bentonite et reçoivent 3 traitements de sel où l’on a
utilisé le chlorure de sodium, chaque dose de bentonite comporte 20 pots pour 3 trois concentrations
de sel soit 100, 150 et 200meq .l-1 (Figure 17).
Les pots témoins sont irrigués uniquement à l’eau déminéralisée pendant la période d’application du
stress.
Au 50ème jour après le repiquage, nous avons appliqué le stress salin, une fois au cours de la
dernière semaine avant le prélèvement des échantillons pour les analyses.
44
CêAëìíîï ìì MATERIEL ET METHODES
100
20 ÷øùú ûüýþ 0% ÿý ùø ñùý 150
200
100
✁✂ ÷øùú ûüýþ ✁✄ ÿý ùø ñùý 150
200
100
✁✂ ÷øùú ûüýþ ☎✄ ÿý ùø ñùý
150
200
100
✁✂ ÷øùú ûüýþ ✆✄ ÿý ùø ñùý
150
200
150
200
45
C✞A✟✠✡☛☞ ✠✠II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
Après une semaine de stress, les plantes ont été déterrées de leur substrat soigneusement,
puis, la séparation des tiges, des feuilles ainsi que des racines est effectuée. Afin d’éviter toute
contamination avec le substrat de culture, la partie souterraine est rincée rapidement à l’eau de
robinet ensuite séchée avec du papier absorbant.
a b
Chaque organe séparé doit être pesé afin d’avoir son poids frais (Pf) à l’aide d’une balance
analytique ensuite enveloppé dans un papier aluminium numéroté. Ce dernier est mis dans l’étuve à
80°C pendant 48 heures. Après l’étuvage, les échantillons sont pesés pour avoir les poids secs (Ps)
(feuilles, racines) afin de déterminer la teneur relative en eau.
a b c
Fig. 19- a et b : préparation des échantillons ; c : poids frais d’un échantillon (feuilles)
46
C✙A✚✛✜✢✣ ✛✛II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
Les échantillons ont été par la suite broyés à l’aide d’un mortier. La fine poudre obtenue est
mise dans des piluliers fermés hermétiquement avec des bouchons plasmas (figure 20); le tout est
déposé dans un congélateur pour la suite des opérations.
a b
✤✥✦✧
Fig. 20- a et b : broyage des échantillons.
Les analyses de quelques éléments minéraux ont été effectuées sur les feuilles et les racines et
ont porté sur la détermination des teneurs en sodium, en calcium et en potassium.
L’analyse des sels minéraux a été réalisée selon le protocole de LAFON et ★✩✪, (1996), cette
méthode consiste à déterminer la composition en éléments minéraux d’une plante en procédant
d’abord par calcination et puis la destruction complète de la matière organique (MARTIN-PREVEL
★✩., 1984) :
Après séchage de la poudre fine issue du broyage à l’étuve à 70°C pendant 16 heures, seulement
100 mg est déposée dans un creuset en porcelaine (figure 21-a), ensuite, le creuset est mis dans
un four dont la température est augmentée progressivement jusqu’à 450°C et qui est ainsi
maintenue pendant 2 heures (figure 21- b et c),
a c
b
Fig. 21- a : Préparation de 100 mg pour chaque échantillons avec une balance analytique ;
b et C: Les creusets en porcelaine mises dans le four à moufle à 450°C.
47
C✫A✬✭✮✯✰ ✭✭II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
Humecter les cendres par 2 ml d’acide nitrique (HNO3) après refroidissement, puis, les creusés
ont été mis sur la plaque chauffante jusqu’à l’évaporation complète de cet acide (figure 22).
Ensuite, on les a remis au four une autre fois mais seulement pour une heure.
a b
.
✱✲✳
Fig. 22- a et b : La phase après calcination.
La cendre obtenue et dissoute dans 3 ml d’acide chlorhydrique (HCl) (6N), le volume a été
amené par la suite à 50 ml (par de l’eau distillée) (figure 23-a).
Filtrer le mélange sur papier filtre sans cendre (WATMAN) dans un flacon sur lequel le numéro
de l’échantillon est inscrit (figure 23-b).
a b
Déposer les flacons dans un congélateur (figure 24) pour la suite de l’opération
(dosages par spectrophotomètre à flamme pour les trois éléments minéraux à savoir le
sodium, le potassium et le calcium).
48
C✴A✵✶✷✸✹ ✶✶II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
✺✻✼✽
Fig. 24- Stockage des flacons dans un congélateur.
✽2✽6✽3✽ ✾✿❀❁✼❂
22.2.6.3. Dosage ❃❄
du ❀✿❃✻❄❅❆
sodium, ❇✿❈❁❀ ètre à flamme
potassium et calcium par le spectrophotomètre
Les valeurs obtenues sont exprimées en ppm.
- Potassium
Pour préparer une solution standard de potassium, il faut mettre 1.000 g du chlorure de
potassium (KCl) desséchés dans une fiole jaugée d’un litre de capacité et on complète le
volume avec de l'eau déminéralisée jusqu’au trait de jauge.
- Sodium
Pour préparer une solution standard de sodium, il faut mettre 1.000 g du chlorure de
sodium (NaCl) desséchés dans une fiole jaugée d’un litre de capacité, dissoudre avec 08 ml
d'eau déminéralisée et 08 ml d’HCl concentré et complèter le volume avec de l'eau
déminéralisée jusqu’au trait de jauge.
- Calcium
Pour préparer une solution standard de calcium (1.000 mg.l-1), on met 2.4973 g du
carbonate de calcium (CaCO3) desséchés dans une fiole jaugée d’un litre de capacité, ajouter
lentement goutte a goutte approximativement 08 ml d’HCl et on complète le volume avec de l'eau
déminéralisée jusqu’au trait de jauge.
49
C❉A❊❋●❍■ ❋❋II
CHAPITRE MATERIEL ET METHODES
a b
❏❑▲▼
Fig. ◆❖P
25- ◗a ❘❙
et ❚
b : La lecture des résultats par spectrophotomètre à flamme.
Les résultats obtenus ont subi un traitement statistique par l’analyse de la variance
avec un seuil de sécurité de 5% à l’aide du logiciel SPSS 20.
50
❯❱❲❳❨❩❬❭ ❨❨❨ ❬ésultats
CHAPITRE III – Résultats
❴❵❛ ❜ésultats obtenus en figure 26 montrent les variations des pourcentages des
premières graines germées après 24 h du semis.
En absence de NaCl et juste après 24 heures de germination, les graines témoins
atteignent un taux de 85%, par contre les graines exposées aux différentes doses de
NaCl ne réagissent pas, et n’affichent aucune germination sous les trois
concentrations de NaCl (100, 150 et 200) meq.l-1.
100
90
Taux de germination (%)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 meq 100 meq 150meq 200meq
NaCl
❪❫
CHAPITRE III Résultats
60
Moyenne journalière de germination
Témoin(0meq)
50
NaCl(100meq)
40 NaCl(150meq)
NaCl(200meq)
30
20
10
0
Témoin(0meq)NaCl(100meq)NaCl(150meq)NaCl(200meq)
NaCl
❝❞
CHAPITRE III Résultats
120 Témoin
Taux cumulés des graines germées (%)
NaCl(100meq)
100
NaCl(150meq)
80
NaCl(200meq)
60
40
20
0
1 2 3 4 5
-20
Jours
Les graines témoins atteignent un taux de 100% après 2 jours, et pour atteindre
ce même pourcentage les graines traitées avec 100 meq de NaCl ont besoin de 4
jours.
Tandis que les graines traitées avec 150 et 200 meq de NaCl, ne germent qu’au
bout du 3ème jour, et suivent une évolution lente, surtout pour la dose de 200 meq.l-1
qui atteignent un taux final 10% après 5 jours.
③3
CHAPITRE III Résultats
La figure 29 indique que le coefficient de vélocité le plus élevé est celui des
graines témoins (32 %), suivi par celui des graines soumises au stress salin à 100,
150 et 200 meq.l-1 avec des vitesses respectives de 26%, 24% et 22%.
35 5
4,5
30
4
25 3,5
20 3
2,5 CV
15 2 Tm
10 1,5
1
5
0,5
0 0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
❽❾
CHAPITRE III Résultats
120
Taux de germination
100 Témoin
100 meq
80
150 meq
60
200 meq
40
20
0
Témoin 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 30- Taux de germination final des graines du gombo (Abelmoschus esculentus
L.) selon la concentration de NaCl.
➛➛
CHAPITRE III Résultats
➘➴➷ ➬ésultats obtenus en figure 31, montrent que la teneur en eau la plus élevée
est enregistrée chez les témoins avec une valeur maximale de 93,19%, c'est-à-dire
chez les graines du gombo non stressées, alors que pour les graines stressés, nous
avons remarqué un effet selon la concentration de NaCl, plus la concentration en
NaCl augmente plus la teneur en eau diminue.
100
90
Teneur en eau (%)
80
70
60
50 Témoin
40 100 meq
30 150 meq
20
200 meq
10
0
Témoin 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 31- Teneur en eau (%) chez les plantules du gombo (Abelmoschus esculentus
L.) selon la concentration de NaCl.
Tab. 13- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de teneur en eau (%) des
plantules du gombo stressées à 100, 150 et 200 meq.l-1 de NaCl.
➶➹
CHAPITRE III Résultats
➱✃❐❒❮ ❐❰ ÏÐÑÒÓ✃
32, ❐❰ ❐❒❮ÑÒ✃ÒÓ Ó❰ÔÐÕÒ❐❰ÐÓ✃ ÔÐÖÐ❮Ò✃ ❰Ò ÏÒÓ ✃× à mesure avec
l’augmentation de la concentration de NaCl, la longueur maximale enregistrée chez
les plantules témoin avec une valeur de 3,78 cm et diminuer jusqu'à 0,35 cm avec la
concentration de 200 meq.l-1.
5
Longueur de la radicule (cm)
4,5
4
3,5
Témoin
3
2,5 100 meq
2
150 meq
1,5
1
200 meq
0,5
0
Témoin 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
L’analyse des résultats (tableau 14) montre un effet significatif des différents
traitements utilisés sur la longueur de la radicule.
➮7
CHAPITRE III Résultats
ÚÛ ÜÝÞßàá
33 âãäåàá æßá çÛ åáäáßà áä áÛß èÛäé çáé èáßê ãàÞÛäáé (ÜáßÝççáé,
àÛëÝäáé) áä Ûìéáäëá èá ìáäåãäÝåá èÝâÝäßá Ûß Üßà áå à mesure avec l’augmentation de
la concentration de NaCl.
Les teneurs en eau dans les feuilles sont toujours plus élevées par rapport aux
racines. Pour les deux organes on remarque une diminution dans la teneur d’eau dés
le premier traitement de sel (100 meq.l-1). Une légère diminution est enregistrée sous
la concentration 150 meq.l-1, et lorsqu’on double la concentration saline à 200 meq.l-1,
on note une chute très importante de réserve d’eau dans les deux organes qui atteint
84,06% dans les feuilles, et 82,02% dans les racines.
92
90
Feuilles
Teneur en eau (%)
88 Racines
86
84
82
80
78
76
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 33 - Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuilles, racines) du gombo
(Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence de
bentonite.
ØÙ
CHAPITRE III Résultats
îï ðñòóôõ 34 ö÷øùôõ, úóõ ûï ùõøõóô õø õïó üïøý ûõý üõóþ ÷ôòïøõý ðõóñûûõý õù
ôïÿñøõý üñöñøóõ õø ð÷øÿùñ÷ø üó ýùôõýý ýïûñø ✁ûóý ûï ÿ÷øÿõøùôïùñ÷ø üõ ï û ïóòöõøùõ
✂ ✄
90
89 Feuilles
88 Racines
Teneur en eau (%)
87
86
85
84
83
82
81
80
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig.34 - Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuille, racine) du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2% de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
L’analyse indique également que la teneur en eau des racines de ces plantes
cultivées en 2% de bentonite ne présente aucune différence significative chez les
plantes non stressées et chez les plantes stressées à 150 et 200 meq.l-1 contrairement
chez les racines des plantes stressées à 100 meq.l-1 l’analyse montre une différence
significative.
í9
CHAPITRE III Résultats
✠✥✡☛☞✌✍ ✎✏ ✑✏✒✍☞✒✓✍✏
à 4% dans les substrats de culture améliore nettement la
teneur en eau dans les deux organes des plantes non stressées.
Si on fait une petite comparaison entre les mêmes concentrations dans les trois
figures 33, 34 et 35, les résultats obtenus dans la figure 35 montrent que la teneur en
eau devient toujours plus élevée par rapport à celles obtenues dans les deux figures 33
et 34.
94
92 Feuilles
Teneur en eau (%)
Racines
90
88
86
84
82
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 35 - Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuilles, racines) du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
✞✟
CHAPITRE III Résultats
L’analyse statistique montre que la majorité des résultats obtenus chez les
plantes cultivées à 4% de bentonite est significative, sauf chez les plantes stressées à
200 meq.l-1 pour les feuilles et 150 meq.l-1 pour les racines, ces résultats sont non
significatifs.
92
90
Teneur en eau (%)
Feuilles
88 Racines
86
84
82
80
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 36- Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuilles, racines) du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6 % de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
La figure 36 indique que les feuilles n’ayant subit aucun traitement salin
retiennent 90,05 % d’eau, et pour les sujets traités à la salinité, une légère réduction à
100 meq correspondant à un taux de 88,37, ce chiffre régresse d’une manière plus
significative dans les concentrations les plus élevées 150 et 200 meq et affichant les
taux 85,43 et 83,78 respectivement.
Les résultats obtenus (tableau 15) montrent que la majorité des traitements
appliqués devient non significative chez les feuilles sauf pour la concentration 200
meq.l-1 où le résultat est significatif. Par contre chez les racines, la majorité des
résultats devient significative sauf pour les plantes non stressées.
✔✕
CHAPITRE III Résultats
✙✚ ✛✜✢✣✤✦
37 ✧★✩✪✤✦ ✫✦✬ ✭✚✤✜✚✪✜★✩✬ ✮✦✬ ✪✦✩✦✣✤✬ ✦✩ ✦✚✣ ✯★✣✤ ✫✦✬ ✯✫✚✩✪✦✬ ✰✣✫✪✜✭ées
à 8 % de bentonite et en différentes concentrations.
D’après les résultats obtenus, les plantes qui sont exposées à forte dose de
bentonite 8%, perdent d’avantage de bentonite qui sert à augmenter la capacité de
rétention d’eau, et là, la bentonite devient juste un support physique.
90
88
Teneur en eau (%)
Feuilles
86 Racines
84
82
80
78
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 37- Teneur en eau (%) dans les différentes parties (feuilles, racines) du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8 % de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
L’analyse statistique du tableau 15 révèle chez les feuilles une différence non
significative pour les trois concentrations (0,150 et 200) meq.l-1 et une différence
significative uniquement pour la concentration 100 meq.l-1. Alors que chez les racines
l’analyse montre une différence non significative chez les plantes non stressées et la
concentration la plus élevée, et une différence significative pour les deux autres
concentrations 100 et 150 meq.l-1.
✗✘
CHAPITRE III Résultats
✱3
CHAPITRE III Résultats
Feuilles
80
Racines
70
60
50
40
30
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 38- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuilles, racines)
du gombo (Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence
de bentonite.
❉❊
CHAPITRE III Résultats
❪❫❴❵❛ès
les résultats obtenus en figure 39, la teneur en sodium augmente dans
les deux organes étudiés au fur et à mesure avec l’augmentation de concentration de
NaCl.
Notons que la teneur en sodium dans les racines reste plus élevée que celle des
feuilles dans le substrat traité à 2 % de bentonite.
90
80 Feuilles
Teneur en sodium (ppm)
70 Racines
60
50
40
30
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 39- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuilles, racines)
du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2% de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
L’analyse statistique, révèle une différence non significative chez les feuilles
uniquement qu’avec la concentration 200 meq.l-1, sinon les autres résultats et quelque
soit le traitement appliqué ou l’organe analysé, le résultat est toujours significatif.
❬❭
CHAPITRE III Résultats
En effet, ces sols à 4% enregistrent des teneurs en sodium dans les racines
toujours plus élevées à celles obtenues au niveau des feuilles.
100
90
Teneur en sodium (ppm)
80
70
60
50
40 Feuilles
30 Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 40- Teneur en sodium (ppm) dans les différentes parties (feuilles, racines)
du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
❜❜
CHAPITRE III Résultats
90
80
Teneur en sodium (ppm)
70
60
50
40 Feuilles
30 Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
La figure 42 montre les teneurs obtenues du sodium dans les feuilles et les
racines des plantes du gombo cultivés à 8 % de bentonite, et si on fait une petite
comparaison avec la figure, on remarque nettement une augmentation dans les teneurs
obtenues, ces augmentations des teneurs en sodium sont dues essentiellement à l’effet
combiné de la présence de la bentonite d’une part et les concentrations salines
appliquées à la plante d’autre part.
♥7
CHAPITRE III Résultats
100
90
Fig. 42- ✈✇①✇②③ ✇① ④⑤⑥⑦②⑧ (⑨⑨⑧) ⑥⑩①④ ❶✇④ ⑥⑦❷❷érentes parties (feuilles,
racines) du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8% de bentonite avec
différentes concentrations de NaCl.
D’après les résultats obtenus dans les sols à 8% de bentonites (figure 42),
nous constatons que les teneurs en sodium dans les racines sont plus élevées
comparativement à celles enregistrées chez les feuilles; ceci est valable pour les
plantes non stressées et celles soumises à des concentrations salines.
t✉
CHAPITRE III Résultats
❸9
CHAPITRE III Résultats
100
Teneur en potassium (ppm)
90
80
70
60
50
40 Feuilles
30 Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 43- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuilles, racines) du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence de
bentonite.
70
CHAPITRE III Résultats
100
Teneur en potassium (ppm)
90
80
70
60
50
40 Feuilles
30 Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 44- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuilles,
racines) du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2 % de bentonite avec
différentes concentrations de NaCl.
L’analyse de variance révèle clairement une grande sensibilité des racines pour
ce paramètre chez tous les traitements additionnés qui nous a permis de conclure une
variabilité significative par rapport aux témoins. Chez les feuilles, la seule différence
non significative de point de vue statistique est celle enregistrée chez les plantes
soumises à 150 meq.l-1.
71
CHAPITRE III Résultats
➪➶➹➘➴ès les résultats obtenus en figure 45, on remarque une diminution dans la
teneur en K+ au niveau des feuilles et des racines pour les plantes stressées ou non
stressées par rapport aux plantes cultivées à 2 % de bentonite et aux plantes cultivées
en absence de bentonite. Cette teneur reste élevée pour les feuilles, et augmente
significativement chez les deux organes sous l’influence des concentrations salines.
Les valeurs obtenues au niveau des racines marquent une augmentation entre
-1
le témoin 19,36 ppm et les différentes concentrations 100, 150 et 200 meq.l NaCl où
les teneurs par respectivement enregistrent les valeurs 28,38 - 35,42 et 54,82 ppm.
Les teneurs foliaires marquent aussi une augmentation entre le témoin 33,88
ppm et les plantes stressées à différentes concentrations salines 100, 150 et 200
meq.l-1 NaCl ou les teneurs par respectivement restent toujours en augmentation
50,46 - 63,2 et 72,32 ppm.
80
Teneur en potassium (ppm)
70
60
50
40
Feuilles
30
Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 45- Teneur en potassium (ppm) dans les différentes parties (feuilles,
racines) du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec
différentes concentrations de NaCl.
A travers le traitement statistique du tableau 17, il est constaté que chez les
feuilles, la seule différence significative est celle enregistrée au niveau des plantes
stressées à 100 meq.l-1. Alors que chez les racines tous les résultats des traitements
appliqués deviennent significatifs.
72
CHAPITRE III Résultats
80
Teneur en potassium (ppm)
70
60
50
40
Feuilles
30
Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Le test statistique apporté pour cette étude montre qu’il existe un effet
significatif des traitements appliqués sur la teneur en potassium de chaque organe, cet
effet est signalé pour tous les résultats.
73
CHAPITRE III Résultats
ÐÑ ÒÓÔÕÖ×Ó ØÓÙ ×ésultats obtenus en figure 47 indique dés la première vision que
la teneur en potassium de plantes cultivées à 8% de bento1nite, au niveau des racines
reste toujours inférieure à celle obtenue au niveau des feuilles
90
Teneur en potassium (ppm)
80
70
60
50
40 Feuilles
30 Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
74
CHAPITRE III Résultats
75
CHAPITRE III Résultats
ñò óôõö÷ère lecture des résultats obtenus en figure 48 indique que les teneurs
en calcium au niveau les deux organes (tige, racine), augmentent au fur et mesure
avec l’augmentation de la concentration saline, et ces teneurs en calcium au niveau
des feuilles sont toujours plus élevées par rapport aux résultats obtenus au niveau des
racines.
La teneur en Ca2+ des feuilles marque une augmentation pour les plantes
stressées (64,76 et 78,34 et 85,28 ppm) par rapport aux plantes témoins (56,42 ppm).
Concernant les racines, la teneur en Ca2+ a enregistré une valeur de 25,84 ppm
pour les plantes témoins, et puis, elle augmente à 36,66 ppm pour les plantes nourries
à la solution saline à la concentration 100 meq.l-1 NaCl puis à 49,16 ppm pour les
plantes alimentées par la solution saline à 200 meq.l-1.
100
90
Teneur en calcium(ppm)
80
70
60
50
40 Feuilles
30 Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 48- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuilles, racines)
du gombo (Abelmoschus esculentus L.) selon la concentration de NaCl et en absence
de bentonite.
76
CHAPITRE III Résultats
Une augmentation légère a été enregistrée dans la teneur de Ca2+ entre les
différents traitements dans les deux organes feuilles et racines, et l’intervalle des
résultats obtenus, entre les plante témoins et les plantes stressées à 200 meq.l-1 NaCl,
devient plus faible comparativement avec les plantes cultivées en absence de
bentonite.
80
70
Teneur en calcium (ppm)
60
50
40
Feuilles
30
Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig.49- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuille, racine)
du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 2 % de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
77
CHAPITRE III Résultats
ýþ ÿ ✁✂✄☎ 50 ✆✝✞✟✄☎ ✂✞☎ ✠✡✂✟☎ ☛þ✞☞ ✌☎☞ ✍þ✌☎✂✄☞ ✝✎✟☎✞✂☎☞ þ✂ ✞ ✍☎þ✂ ☛☎☞ ✄þ✠ ✞☎☞
✠✝✆✏þ✄þ✟ ✍☎✆☎✞✟ þ✍☎✠ ✌☎☞ ✏✌þ✞✟☎☞ ✟✄þ ✟ées à 2 % de bentonite, par contre, au niveau
des feuilles, on remarque une augmentation par rapport aux plantes cultivées à 2% de
bentonite, en plus les valeurs obtenues chez les feuilles enregistrent une diminution
légère entre les plantes témoins (63,56 ppm) et les plantes stressées à 100 meq.l-1
NaCl (62,4 ppm); puis une augmentation à 69,14 et 71,36 ppm respectivement pour
les concentrations 150 et 200 meq.l-1 NaCl.
80
70
Teneur en calcium (ppm)
60
50
40
Feuilles
30
Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 50- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuilles, racines) du
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite avec différentes
concentrations de NaCl.
A travers l’analyse statistique (tableau 18), on constate que chez les plantes
cultivées à 4% de bentonite les mêmes résultats de signification avec ceux obtenus
chez les plantes cultivées à 2%.
78
CHAPITRE III Résultats
✑✥✒✓✔ès les résultats obtenus (figure 51) dans les substrats à 6 % de bentonite et
par rapport au sol à 4 % de bentonite, une diminution conséquente des teneurs en
calcium a été remarquée dans les feuilles et les racines de gombo dans les différentes
concentrations.
Dans l’ensemble les teneurs en potassium sont plus importantes dans les feuilles
par rapport aux racines, et représentent plus que le double des valeurs obtenues chez
les racines.
80
70
Teneur en calcium (ppm)
60
50
40
Feuilles
30
Racines
20
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 51- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuilles,
racines) du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6% de bentonite avec
différentes concentrations de NaCl.
79
CHAPITRE III Résultats
✗✘✙ ✚ésultats obtenus dans la figure 52 indiquent que la teneur en calcium dans
les feuilles est plus élevée comparativement à celle enregistrée chez les racines; ceci
est valable pour les plantes non stressées et celles soumises à des concentrations
salines.
Une chute des teneurs en calcium a été remarquée dans les feuilles et les racines
de gombo dans les différentes concentrations par rapport aux plantes cultivées à 6 %
de bentonite.
70
Teneur en calcium (ppm)
60
50
40
30 Feuilles
20 Racines
10
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 52- Teneur en calcium (ppm) dans les différentes parties (feuilles,
racines) du gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 8% de bentonite avec
différentes concentrations de NaCl.
Nous constatons que l’accumulation de calcium dans les feuilles est plus
élevée dans les plantes stressées en comparaison aux plantes non stressées, ceci est
valable pour les deux organes étudiés.
Le test statistique apporté pour cette étude (tableau 18) montre qu’il existe un
effet hautement significatif des traitements appliqués sur la teneur en calcium chez
les racines et significatif chez les feuilles mais d’une manière toujours plus faible par
rapport aux racines.
✕✖
CHAPITRE III Résultats
✛✜
CHAPITRE III Résultats
✼✽✾ ✿ésultats obtenus (figure 53) montrent que les feuilles maintiennent une
+ +
haute ratio K /Na dans les conditions normales (1,20) par rapport aux racines (0,52),
ce ratio augmente avec la salinité 100 meq.l-1 NaCl dans les feuilles et les racines,
avec l’augmentation de concentration en NaCl (150 et 200 meq.l-1). Il augmente aussi
dans les racines (0,69 et 0,80 respectivement), et par contre enregistre une légère
diminution dans les feuilles (1,39 et 1,31 respectivement).
1,6
1,4 Feuilles
Racines
1,2
Rapport K+ /Na+
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 53- Rapport potassium/ sodium dans les feuilles et racines des plantes de
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées en l’absence de bentonite et stressées
pendant une semaine à la salinité.
Chez les plantes traitées à 2% de bentonite les feuilles et les racines des
plantes témoins enregistrent des ratios (1,48 et 0,73 respectivement) plus élevées par
rapport aux plantes cultivées en absence de bentonite dans les témoins, ce ratio
devient très équilibré dans les feuilles et les racines des plantes stressée à 100 meq.l -1,
il enregistre toujours un équilibre important chez les feuilles et les racines des plantes
stressées à 150 et 200 meq.l-1.
✺✻
CHAPITRE III Résultats
1,8
1,6 Feuilles
1,4 Racines
Rapport K+ /Na+
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 54- ❁❂❃❃❄❅❆ ❃❄❆❂❇❇❈❉❊/ ❇❄❋❈❉❊ ❋❂●❇ ❍■❇ ❏■❉❈❍❍■❇ ■❆ ❅❂❑❈●■❇ ❋■❇ ❃❍❂●❆■❇ ❋■
▲❄❊▼❄ (Abelmoschus esculentus L.) ❑❉❍❆❈◆❖■❇ à 2% de bentonite et stressées pendant
une semaine à la salinité.
D’après les résultats obtenus en figure 55, on remarque une stabilité très
importante de ratio K+/Na+ chez les feuilles (0,92 - 0,95) malgré l’augmentation de
concentration en NaCl, par contre chez les racines, ce ratio enregistre une valeur très
faible (0,26) chez les témoins et augmente au fur et à mesure avec l’augmentation de
la salinité jusqu’il atteint la valeur la plus élevée chez les plantes stressées à 200
meq.l-1.
1,2
Feuilles
1 Racines
Rapport K+ /Na+
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 55- Rapport potassium/ sodium dans les feuilles et racines des plantes de
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 4% de bentonite et stressées
pendant une semaine à la salinité.
❀3
CHAPITRE III Résultats
❘❙ ❚❯❱❲❳❨ 56 ❯❩❩❲❬❭❳❨ ❩❨ ❳❙❭❯❪ ❫+/❴❙+. ❘❨❬ ❚❨❲❯❩❩❨❬ ❨❵❳❨❱❯❬❭❳❨❵❭ 0,71 ❛❜❨❝ ❩❨❬
❭émoins cultivés en 6% de bentonite ensuite ce ratio diminue et enregistre (0,52 et
0,55) avec l’application de la salinité (100 et 150) meq.l-1 de NaCl, ce même ratio
enregistre chez les plantes stressées à 200 meq.l-1 de NaCl une valeur la plus élevée
par rapport aux plantes cultivées à 6% de bentonite, mais il faut signaler que ce ratio
reste toujours dans un intervalle de 0,52 à 0,75 c'est-à-dire une stabilité assez
importante. Chez les racines, le ratio K+/Na+ enregistre les valeurs les plus faibles et il
reste toujours inférieur à 0,5 malgré l’application de différentes concentrations de
salinité.
0,9
0,8 Feuilles
0,7 Racines
Rapport K+ /Na+
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 56- Rapport potassium/ sodium dans les feuilles et racines des plantes de
gombo (Abelmoschus esculentus L.) cultivées à 6% de bentonite et stressées pendant
une semaine à la salinité.
La figure 57 montre les valeurs du ratio K+/Na+ obtenues chez les plantes
cultivées à 8 % de bentonite, ce ratio comprend une stabilité très importante chez les
feuilles et reste toujours dans l’intervalle de (0,77 à 0,89). Chez les racines, ce ratio
enregistre la valeur la plus faible chez les témoins (0,26) et il augmente au fur et à
mesure avec l’augmentation de la concentration saline jusqu'à (0,66) chez les plantes
stressées à 200 meq.l-1.
P◗
CHAPITRE III Résultats
1
0,9 Feuilles
Rapport K+ /Na+ 0,8 Racines
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 meq 100 meq 150 meq 200 meq
NaCl
Fig. 57- ❢❣❤❤✐❥❦ ❤✐❦❣❧❧♠♥♦/ ❧✐♣♠♥♦ ♣❣q❧ rs❧ ts♥♠rrs❧ s❦ ❥❣✉♠qs❧ ♣s❧ ❤r❣q❦s❧ ♣s
✈✐♦✇✐ (Abelmoschus esculentus L.) ✉♥r❦♠①②s❧ à 8 % de bentonite et stressées pendant
une semaine à la salinité.
❞❡
CHAPITRE III Résultats
⑤⑥⑦⑧⑨ès les analyses statistiques du tableau 19, tous les résultats que nous
avons obtenu sur le ratio K+/Na+ et quelque soit l’état de la plante stressée ou non
stressée et dans les différentes doses de bentonite appliquées, les résultats sont
toujours significatifs, exclusivement avec la dose de 2% de bentonite chez les plantes
non stressées que le résultat obtenu ne présente aucune différence significative.
Les paramètres étudiés sont classés en ordre de sensibilité croissant par rapport
aux conditions d'expérimentation teneur en eau < Na+ < K+ < Ca++ < K+/Na+.
Concernant la teneur en eau, bien que l'impact des conditions appliquées sur la
teneur en eau soit important, ce paramètre reste le moins influencé, que ce soit au
niveau de l'individu (50%) ou de ces différentes parties, 57,89% des feuilles et 42,1%
des racines.
A travers les analyses que nous avons fait sur le ratio potassium/sodium, c'est
au niveau de ce rapport que l'on peut apprécier l'impact des conditions appliquées sur
tous les paramètres étudiés au niveau de tous les pots.
③④
⑩❶❷❸❹❺❻❼ ❹❽ ❾❹❿⑩➀❿❿❹➁➂
➃➄➅➆➇➅➅➄➈➉
Le comportement physiologique et nutritionnel des plantes sont limités par
différentes conditions environnementales dans lesquelles elles se développent. L’une de ces
conditions est la salinité des sols qui constitue l’un des problèmes agricoles les plus
importants, sous les conditions climatiques arides et semi-arides dans le monde (TURAN et
SEZEN, 2007).
La germination est un évènement critique pour le succès de l’établissement du
cycle de vie des plantes; elle prédétermine largement les chances de survie des
plantules jusqu’à la maturité (CHAUHAN et ➊➋., 2009). Selon LAURENT et
AHMED, (1991), la germination correspond au passage de l’état de vie ralentie à
l’état de vie active, les réserves qui assuraient le métabolisme résiduel de l’embryon
vont être activement métabolisées pour assurer la croissance de la plantule. La
première étape de la germination est l’absorption d’eau et la réhydratation des tissus
de la graine par un processus appelé imbibition (HOPKINS, 2003).
Les résultats obtenus montrent que les graines témoins sont précoces dès le
premier jour du semis, soit après 24 heures pour atteindre 85% et suivent une
évolution germinative très rapide et atteint au deuxième jour un taux maximal de
100%., il faut signaler que la valeur de précocité est plus élevée que celle obtenue par
CHOUHIM (2011), YAKOUBI (2014). Cette augmentation dans le taux des graines
précoces pourrait être due au protocole suivi.
88
➸➺➻➼➽➾➚➪ ➽➶ ➹➽➘➸➴➘➘➽➷➬
➮➱s graines et retarde la sortie et le développement de la radicule et par conséquent la
germination (GILL et ✃❐., 2003; MISIC et ✃❐., 2009; BEN DKHIL et DENDEN, 2010)
ce la explique que la germination du gombo est affectée par les hautes concentrations
en sel suite à l’élévation du potentiel osmotique qui impose plus d’énergie à la graine
pour absorber l’eau (JAMIL et RHO, 2004; BOUDA et HADDIOUI, 2011).
ÚÛ
éêëìíîïð íñ òíóéôóóíõö
(SALLY ET DAVID, 2004), et il y a une tendance de diminution de l’espace porale
dans lequel se localise l’eau (DIKINYA et ùú., 2006).
Divers critères sont possibles pour évaluer la réponse des plantes à la salinité
dont leur statut ionique (ALEM et AMRI, 2005). Le contrôle de l'exportation et de la
répartition des ions dans la plante est un critère déterminant de la tolérance au stress
salin. Parmi les ions, le Na+ et le K+ jouent un rôle clef dans le processus
d'osmorégulation de la cellule et accompagnent les ions organiques dans leur
accumulation et leur migration. Le Ca++, en assurant une fonction clef dans le signal
de la réponse au stress, conduit à l'adaptation de la plante (HADJI et GRIGNON.,
1985; FERNANDEZ-BLASTER et ùú., 1997; MOINUDDIN et ùú., 2005).
En présence de sels, les plantes absorbent des quantités importantes de
sodium, de potassium, de chlore ou de calcium (SHENNAN et ùú., 1987). Le transport
et l’accumulation de ces éléments seraient tributaires non seulement du degré de
tolérance des différentes espèces (RIYAD, 1987) mais de la faculté de chacun des
organes de la plante à assurer ces deux fonctions (BRUN, 1980).
Les effets néfaste de la salinité sur la croissance des plantes, sont généralement
associés au faible potentiel osmotique de la solution du sol et au niveau élevé de
toxicité du sodium (et du chlore pour certaines espèces), qui provoque des
perturbations multiples sur le métabolisme, la croissance et le développement des
plantes aux niveaux moléculaire, biochimique et physiologique (HANANA et ùú.,
2011).
Nos résultats montrent que les taux de sodium sont les plus élevés parmi les
éléments minéraux analysés, dans les différents organes traités et témoins. Ces teneurs
varient dans les organes selon le traitement salin appliqué et la dose de bentonite.
Le bilan minéral montre que le sodium s’accumule chez les deux organes du
gombo, d’une façon croissante avec l’augmentation de la concentration en sel, et que
le niveau de sodium dans les racines du gombo est toujours plus élevé par rapport aux
feuilles, en effet, nous avons constaté que les racines accumulent d’avantage le
sodium quelque soit les conditions de la plante étudiée, c'est-à-dire la présence ou
l’absence de bentonite et dans les différents concentrations salines appliquées.
Selon HAOULA et ùú., (2007) les plantes sensibles au NaCl, le Na+
s’accumule dans les racines, puis exclu vers des feuilles, ces plantes sont dites
« excluder ». Donc à partir de notre résultat on peut classer l’espèce étudiée
Aûüúýþÿ ✁✂ÿ üÿ ✂úü✄☎✂ÿ. L avec ces plantes, c'est-à-dire les plantes « excluder ». Dans
÷ø
✆✝✞✟✠✡☛☞ ✠✌ ✍✠✎✆✏✎✎✠✑✒
✕✖tte situation la plante empêche le sel de remonter dans la sève jusqu’aux feuilles. La
présence de l’endoderme dans les racines ainsi que le transport sélectif, leur permet
d’absorber les ions nutritifs utiles et de réexcréter les ions Na+ (GENOUX et ✗✘.,
1991).
✗✘
Les résultats obtenus par SNOUSSI et ., (2005) montrent aussi que les
espèces de la fève sensible à la salinité, le (Na+) migre très lentement vers les tiges et
les feuilles.
1997).
Selon JALLEL et ❀❁., (2007) le calcium est essentiel pour maintenir l’intégrité
de la structure et le fonctionnement des membranes, stabilise la structure des parois et
régule le transport des ions.
✾✿
❂❃❄❂❅❆U❇❃❄ ❈❉ ❊❋●❆❊❋❂❍❇■❋❆
▲▼◆❖P◗❘❙▼◆ ❚❯ ❱❚❲❘❱❚❖❯❙❳❚❘
❨❩ ❬❩❭❪❫❪❴é est un phénomène complexe qui conduit à un stress osmotique du à
la diminution des quantités d’eau disponible au niveau de la rhizosphère, suite à la
réduction de l’aptitude des plantes à absorber l’eau. Par conséquent, cela provoque
une baisse de croissance de la plante stressée et sa productivité de biomasse végétale.
❏❑
❧♠♥❧♦♣Uq♠♥ rs t✉✈♣t✉❧✇q①✉♣
L’analyse des gènes mutants pour fournir des marqueurs et identifier les gènes
responsables de la tolérance à la salinité. Enfin pour définir les caractéristiques idéales
des espèces à intérêt agricole de faire face aux différents stress environnementaux
②③
④⑤FRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
⑥⑦
REFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
➌➍
REFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
➳➳
REFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ÐÑÑ
REFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
áâá
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PARIDA A.K. et DAS A.B., 2005 ➞ ➟❽❿➁ ➁➋❿➃➂❽➇➄➃ ❽➇➏ ➀❽❿➉➇➉➁➌ ➃➒➒➃➄➁➀ ➋➇
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➸➸➺
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✁
ANNEXES
Après 5 jours
Après 5 jours
119
ANNEXES
120
ANNEXES
Tests multivariésa
Effet Valeur D ddl de Erreurddl Sig.
l'hypothèse
b
Trace de Pillai 1,000 66233,747 2,000 15,000 ,000
b
Ordonnée Lambda de Wilks ,000 66233,747 2,000 15,000 ,000
b
à l'origine Trace de Hotelling 8831,166 66233,747 2,000 15,000 ,000
b
Plus grande RDR 8831,166 66233,747 2,000 15,000 ,000
Trace de Pillai 1,238 8,664 6,000 32,000 ,000
b
Lambda de Wilks ,003 81,982 6,000 30,000 ,000
Nacl
Trace de Hotelling 228,630 533,471 6,000 28,000 ,000
c
Plus grande RDR 228,311 1217,657 3,000 16,000 ,000
a. Plan : Ordonnée à l'origine + Nacl
b. Statistiqueexacte
c. La statistique est une borne supérieure de F qui produit une borne inférieure pour le seuil
de signification.
Tests des effets inter-sujets
121
ANNEXES
Tests multivariésa
Elongation de la radicule
Duncan
Effet Valeur D ddl de Erreurddl Sig.
Nacl N Sous-ensemble l'hypothèse
Trace de Pillai 1 2 724882,927
1,000 3 b 4 4,000 157,000 ,000*
200
Lambda de Wilks 5 ,48 ,000 724882,927 b
4,000 157,000 ,000*
Ordonnée à l'origine
150
Trace de Hotelling5 18468,3553,58
724882,927 b
4,000 157,000 ,000*
100
Plus grande RDR5 18468,355 6,78
724882,927 b
4,000 157,000 ,000*
0Trace de Pillai 5 1,986 13,149 9,78
48,000 640,000 ,000*
explant * Bentonite * Sig.
Lambda de Wilks 1,000 1,000
,021 1,000
21,690 1,000
48,000 606,819 ,000*
NaCl Trace de Hotelling 12,687 41,102 48,000 622,000 ,000*
c
Plus grande RDR 10,864 144,847 12,000 160,000 ,000*
b
Trace de Pillai ,997 13718,209 4,000 157,000 ,000*
b
Lambda de Wilks ,003 13718,209 4,000 157,000 ,000*
explant b
Trace de Hotelling 349,509 13718,209 4,000 157,000 ,000*
b
Plus grande RDR 349,509 13718,209 4,000 157,000 ,000*
Trace de Pillai 3,039 126,496 16,000 640,000 ,000*
Lambda de Wilks ,000 566,644 16,000 480,281 ,000*
Bentonite
Trace de Hotelling 131,243 1275,514 16,000 622,000 ,000*
c
Plus grande RDR 115,053 4602,101 4,000 160,000 ,000*
Trace de Pillai 1,819 61,229 12,000 477,000 ,000*
Lambda de Wilks ,001 418,805 12,000 415,674 ,000*
NaCl
Trace de Hotelling 177,837 2306,937 12,000 467,000 ,000*
c
Plus grande RDR 173,772 6907,426 4,000 159,000 ,000*
Trace de Pillai 2,254 17,217 48,000 640,000 ,000*
Lambda de Wilks ,009 30,015 48,000 606,819 ,000*
Bentonite * NaCl
Trace de Hotelling 14,940 48,400 48,000 622,000 ,000*
c
Plus grande RDR 10,193 135,907 12,000 160,000 ,000*
Trace de Pillai 1,838 34,014 16,000 640,000 ,000*
Lambda de Wilks ,028 67,277 16,000 480,281 ,000*
explant * Bentonite
Trace de Hotelling 9,335 90,720 16,000 622,000 ,000*
c
Plus grande RDR 6,039 241,571 4,000 160,000 ,000*
Trace de Pillai 1,203 26,610 12,000 477,000 ,000*
Lambda de Wilks ,043 78,858 12,000 415,674 ,000*
explant * NaCl
Trace de Hotelling 16,667 216,207 12,000 467,000 ,000*
c
Plus grande RDR 16,351 649,951 4,000 159,000 ,000 *
• Significatif à α=0.05
b. Statistiqueexacte
c. La statistique est une borne supérieure de F qui produit une borne inférieure pour le seuil de signification.
RDR : Racine de Roy
Ddl : degré de liberté
122
ANNEXES
Annexe 4- Traitement statistique des résultats du l’effet combiné bentonite salinité sur le gombo
BENTONITE
Teneur en eau
Test de Tukey
Bentonite N Sous-ensemble
1 2 3 4
8,00 40 85,0805
,00 40 85,4030
2,00 40 85,9875
6,00 40 87,4047
4,00 40 88,5337
Sig. ,449 1,000 1,000 1,000
Na
Test de Tukey
Bentonite N Sous-ensemble
1 2 3 4 5
2,00 40 57,9950
,00 40 58,9775
4,00 40 68,0925
6,00 40 75,1425
8,00 40 78,4350
Sig. 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000
K
Test de Tukey
Bentonite N Sous-ensemble
1 2 3 4
6,00 40 35,0075
4,00 40 44,7300
8,00 40 49,5725
2,00 40 55,4275
,00 40 56,3775
Sig. 1,000 1,000 1,000 ,276
123
ANNEXES
Ca
Test de Tukey
Bentonite N Sous-ensemble
1 2 3 4 5
8,00 40 35,0950
6,00 40 40,9950
4,00 40 46,1175
2,00 40 47,5900
,00 40 54,2950
Sig. 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000
NaCl
Teneur en eau
Test de Tukey
NaCl N Sous-ensemble
1 2 3 4
200,00 50 84,3012
150,00 50 86,2056
100,00 50 87,0706
,00 50 88,3502
Sig. 1,000 1,000 1,000 1,000
Na
Test de Tukey
NaCl N Sous-ensemble
1 2 3 4
,00 50 49,8920
100,00 50 67,0180
150,00 50 73,2820
200,00 50 80,7220
Sig. 1,000 1,000 1,000 1,000
124
ANNEXES
K
Test de Tukey
NaCl N Sous-ensemble
1 2 3 4
,00 50 28,7140
100,00 50 44,1240
150,00 50 53,0920
200,00 50 66,9620
Sig. 1,000 1,000 1,000 1,000
Ca
Test de Tukey
NaCl N Sous-ensemble
1 2 3 4
,00 50 37,6640
100,00 50 41,5860
150,00 50 46,3760
200,00 50 53,6480
Sig. 1,000 1,000 1,000 1,000
125