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Déductibilité des cotisations au titre d’une

retraite complémentaire
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce qu'un salarié cotisant à un contrat individuel d’assurances retraite complémentaire


doit remettre à son employeur les attestations de paiement des primes en vue d’obtenir une
déduction à la source lors de l’établissement de son bulletin de paie. A ce propos, vous
précisez que c’est le salarié qui paie ses primes à la société d’assurance et non pas
l’employeur qui les retient sur le salaire pour les verser à l’assureur ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 598 du 11 septembre 2007

Lorsque la déduction des cotisations au régime de retraite complémentaire n’est pas opérée
par l’employeur, l’employé garde la possibilité de bénéficier de cette déduction en
souscrivant sa déclaration annuelle du revenu global accompagnée des pièces justificatives
suivantes :

 une copie du contrat comportant le nom, le prénom et l’adresse, la durée


du contrat, les engagements stipulés ainsi que le montant et le mode de
paiement des primes ou cotisations d’assurance retraite ;

 une attestation du paiement des primes ou cotisation délivrée par la


compagnie d’assurance.

De ce fait, ce salarié n’est pas obligé de fournir à son employeur une copie des attestations
de paiement des primes susvisées, puisque ce n’est pas lui qui retient les déductions des
cotisations de retraite sur le salaire pour les verser à l’assureur.

Demande de précisions au sujet des


dispositions de l’article 62 du Code Général
des Impôts
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Est-ce que l’exclusion du champ d’application de l’Impôt sur le Revenu (I.R.), prévue à
l’article 62-I- du Code Général des Impôts (C.G.I.) concerne les revenus fonciers ou les
profits fonciers ?

2- Cadre légal

Article 62 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 006 du 8 janvier 2008

Ll’exclusion visée à l’article 62-I- du C.G.I., concerne exclusivement les revenus fonciers.

S’agissant des pièces justifiant la mise gratuitement à la disposition des ascendants ou


descendants, celles-ci sont constituées par les documents officiels permettant de justifier le
lien de parenté.

Régime fiscal applicable à une rente


française d’accident de travail
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

En tant que résidente au Maroc pendant une période supérieure à 183 jours, quel est le
régime fiscal applicable à la rente pour accident de travail servie par la sécurité sociale
française ?

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 059 du 28 janvier 2008

En vertu des dispositions de l’article 17 de la convention de non double imposition établie


entre le Royaume du Maroc et la République française, les pensions et les rentes viagères
sont imposables dans l’Etat contractant où le bénéficiaire a son domicile fiscal.

De ce fait, désirant résider au Maroc, la rente d’invalidité professionnelle qui vous est servie
bénéficiera de l’exonération de l’impôt sur le revenu conformément aux dispositions de
l’article 57-5° du code général des impôts.

Toutefois, vous devez fournir à l’administration fiscale une attestation justifiant que la rente
perçue est une rente d’invalidité octroyée suite à un accident de travail et en exécution de
la législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles des salariés.
Le régime fiscal applicable aux indemnités de
déplacement et de présence versées aux
membres du conseil d’administration
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d’impôt sur le revenu (I.R), aux indemnités
de déplacement et de présence versées aux membres du conseil d’administration ?

A ce titre, lesdits membres ne font pas partie du personnel salarié de la société.

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 077 du 11 février 2008

Les rémunérations et les indemnités qui sont versées par des sociétés aux membres du
conseil d’administration, ne faisant pas partie de leur personnel salarié, en contrepartie des
services rendus, sont assimilés à des revenus salariaux passibles de la retenue à la source,
au titre de l’I.R, au taux de 30% non libératoire, en vertu des dispositions de l’article 73 –II-
G-1° du Code Général des Impôts (C.G.I.).

La retenue à la source au taux susvisé est appliquée sur le montant brut des rémunérations
et indemnités sans aucune déduction.

Pour régulariser sa situation fiscale compte tenu éventuellement de ses autres revenus, le
bénéficiaire desdites rémunérations et indemnités est tenu de souscrire la déclaration
annuelle du revenu global telle que visée à l’article 82 du C.G.I.

Régime fiscal applicable à une retraite de


source étrangère et exemple de calcul
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable en matière d’impôt sur le revenu à la retraite de
source étrangère ainsi qu’un exemple de calcul de ladite retraite ?

2- Cadre légal

Article 76 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 177 du 17 avril 2008

En vertu des dispositions de l'article 76 du code général des impôts (C.G.I), il est prévu en
faveur des contribuables qui résident au Maroc et qui perçoivent une pension de retraite de
source étrangère un régime fiscal avantageux.

Ainsi, en plus d'un abattement forfaitaire de 40 % applicable à toute pension de retraite,


quelle que soit son origine, les assujettis disposant d’une pension de retraite de source
étrangère bénéficient, en outre, d'une réduction de 80% du montant de l'impôt dû au titre
de leur pension globale et correspondant aux sommes transférées au Maroc à titre définitif
en dirhams non convertibles.

Pour bénéficier de cette atténuation, le contribuable doit produire avant le 1er avril de
chaque année une déclaration du revenu global, prévue par les dispositions de l’article 82
du C.G.I, accompagnée des documents ci-après :

 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou


tout autre document en tenant lieu ;

 une attestation indiquant le montant en devises reçu pour le compte du


pensionné et la contre valeur en dirhams au jour du transfert délivrée par
l'établissement de banque ou de crédit ou par tout autre organisme
intervenant dans le paiement des pensions susvisées.

Il est à rappeler qu’une personne physique a son domicile fiscal au Maroc lorsqu'elle a au
Maroc son foyer permanent d'habitation, le centre de ses intérêts économiques ou lorsque la
durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute période
de 365 jours.

Exemple de calcul :

Soit un ressortissant étranger résidant au Maroc et disposant d’une retraite de source


étrangère d’un montant de 15 000 EURO,

Conversion de la retraite en DH : 15 000 Euro x 11,218 (1) Dh = 168 270 DH

Cas ou le contribuable ne transfère aucun montant au Maroc :

Montant net imposable de la retraite : 168 270 – (168 270 X 40%) = 100 962 DH

IR exigible : (100 970 X 40%) -14 100 = 26 288 Dh

Cas de transfert de la totalité du montant de la retraite à titre définitif en dirhams non


convertibles

Atténuation fiscale de 80% : 26 288 x 80% = 21 030,40

I.R exigible : 26 288 -21 030,40 = 5258 DH


Cas de transfert d’une partie du montant de la retraite (70%) à titre définitif en dirhams non
convertibles

Montant transféré en dirhams non convertibles : 168 270 X 70% = 117 789 Dh

Montant net imposable de la retraite : 168 270 – (168 270 X40%) = 100 962 DH

I.R théorique : (100 962 X 40%) -14 100 = 26 288 Dh

Impôt correspondant au montant transféré : 26 288 X 117 789 / 168 270 = 18 401,60 Dh

Atténuation de 80% au titre du montant transféré : 18 401,60 X 80% = 14 721,28 Dh

IR exigible : 26 288 – 14 721,28 = 11 566,72 DH

y a lieu de vous préciser que le retraité bénéficie d’une réduction d’impôt de cent quatre
vingt (180) dirhams par personne à charge au titre des charges de famille en vertu des
dispositions de l’article 74 du C.G.I.

Déduction au niveau d’une pension de


retraite
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible de déduire à hauteur de la pension de retraite, le montant des cotisations au


titre du contrat d’assurance retraite souscrit auprès d’une compagnie d’assurance ? Est-ce
que la rente est assimilée à un salaire ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 189 du 22 avril 2006

Il est possible de déduire le montant de vos cotisations relatives au contrat de retraite que
vous avez souscrit à hauteur de votre pension conformément aux dispositions de l’article
28-III du Code Général des Impôts (C.G.I).

S’agissant de la rente, elle entre dans la catégorie des revenus salariaux et constitue de ce
fait un revenu soumis à l’impôt sur le revenu en vertu des dispositions de l’article 56 du
C.G.I.
Rectification de la base de l’impôt sur le
revenu pour une opération de cession d’un
terrain agricole entre co-héritiers
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le le mode de rectification de la base imposable en matière d'impôt sur le revenu
(I.R.) au titre des profits immobiliers, pour une cession entre co-héritiers d’un terrain
agricole, dont le propriétaire a payé la cotisation minimale ?

2- Cadre légal

Article 224 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 192 du 22 avril 2008

Conformément aux dispositions de l’article 224 du Code Général des Impôts (C.G.I.),
lorsqu’au vu de la déclaration du contribuable l'inspecteur des impôts est amené à apporter
des rectifications ou à procéder à l'estimation du prix d'acquisition et/ou des dépenses
d'investissements non justifiées ou de la valeur vénale des biens cédés, il notifie au
contribuable, dans les formes prévues à l’article 219 du C.G.I., la nouvelle base rectifiée
ainsi que les motifs et le montant des redressements envisagés.

A ce titre, il y a lieu de vous préciser que conformément aux dispositions de l’article 144-II
du C.G.I., le montant de l’I.R., même en l’absence de profit, ne peut être inférieur à une
cotisation minimale de 3% du prix de cession.

Toutefois, il convient de vous signaler qu’en matière d'I.R., le profit réalisé sur la cession de
droits indivis d'immeubles agricoles, situés à l'extérieur des périmètres urbains entre co-
héritiers, est exonéré de cet impôt en application des disposition de l’article 63-II-C du C.G.I.

Régime fiscal applicable au produit de


cession d’un terrain agricole
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu (I.R.), au produit de
cession d’un terrain agricole ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 507 du 24 septembre 2008

Les profits constatés ou réalisés à l’occasion de la vente d'un terrain agricole sont
considérés comme profits fonciers pour l'application de l’I.R, conformément aux dispositions
de l’article 61- II du Code Général des Impôts (C.G.I.).

A cet égard, il y a lieu de vous préciser que le profit déterminé en vertu des dispositions de
l’article 65 du C.G.I est soumis à l’I.R. au taux de 20% prévu à l’article 73-II-F-3° du code
précité.

Cependant, même en l’absence de profit, le cédant est tenu d’acquitter un minimum


d’imposition qui ne peut être inférieur à 3% du prix de cession, conformément aux
dispositions de l’article 144-II du C.G.I.

A cet effet, et conformément aux dispositions de l'article 83 du CGI, le cédant doit, dans un
délai de trente jours qui suivent la date de la cession, remettre contre récépissé une
déclaration au receveur de l’administration fiscale et acquitter en même temps l’impôt dû.

Toutefois, il convient de vous préciser qu'en application des dispositions de l’article 63-II.-C
du C.G.I, est exonéré de l'impôt, le profit réalisé sur la cession de droits indivis d'immeubles
agricoles, situés à l'extérieur des périmètres urbains entre co-héritiers.

Délai entre la date de début d’activité et


celle de l’enregistrement en tant que
résident au Maroc
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce qu'il faut respecter un délai entre le début de l'activité et la date de l'enregistrement
en tant que résident au Maroc ?

2- Cadre légal

Article 148 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 535 du 8 octobre 2008

Il n’existe pas, sur le plan fiscal, de délai entre la date de début d’activité et celle de
l’enregistrement en tant que résident au Maroc.

Toutefois, lors des formalités exigées pour l’inscription à la taxe professionnelle prévue à
l’article 12 de la loi n°47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales, une copie de la
carte de séjour vous sera demandée.
Il convient de vous rappeler également que vous devez déposer votre déclaration
d’existence dans un délai maximum de tente (30) jours suivant la date du début de votre
activité, conformément aux dispositions de l’article 148-I du Code général des Impôts
(C.G.I).

Demande de renseignements sur la


commercialisation des produits agricoles en
l’état par un commerçant et sur les
rémunérations des travaux de recherche
effectués par des personnes n’appartenant
pas aux établissements d’enseignement
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que la commercialisation des produits agricoles en l’état par un commerçant est
soumise à la taxe sur la valeur ajoutée ? Quel est le taux de l’impôt sur le revenu applicable
aux rémunérations des travaux de recherche effectués par des personnes n’appartenant pas
aux établissements d’enseignement ?

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 607 du 1er décembre 2008

En matière de taxe sur la valeur ajoutée

Sont situées hors du champ d’application de cette taxe, les ventes effectuées par un
agriculteur, des produits de sa récolte à l’état naturel (céréales, légumes, fruits) ou obtenus
après transformation, lorsque celles-ci se situent dans le prolongement normal de son
activité agricole, et que lesdits produits soient vendus avec ou sans présentation
commerciale.

De même, les ventes desdits produits à l’état naturel effectuées par un commerçant, sont
hors du champ d’application de la T.V.A.

Par contre, les ventes et les livraisons des produits transformés revendus en l’état, en vrac
ou conditionnés, par les commerçants grossistes ou ceux qui réalisent un chiffre d’affaires
égal ou supérieur à 2.000.000 DH, sont passibles de la T.V.A dans les conditions de droit
commun, en application des dispositions des articles 89, 95 et 98 du Code Général des
Impôts (C.G.I).

En matière de l'impôt sur le revenu


S’agissant du taux de l’impôt sur le revenu applicable aux rémunérations susvisées, il
convient de préciser que conformément aux dispositions de l’article 73-II-G-1° du code
précité, les rémunérations et les indemnités occasionnelles ou non qui sont versées par des
entreprises ou organismes à des personnes ne faisant pas partie de leur personnel salarié,
sont passibles d’une retenue à la source au taux de 30% non libératoire de l’impôt sur le
revenu.

Traitement fiscal des sommes perçues au


titre de "rhan" d'immeubles
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable en matière d'impôt sur le revenu (I.R.), aux sommes
perçues par des personnes physiques au titre de "pas de porte" d'immeubles" ou"rhan" ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse de 2009

Conformément aux dispositions de l’article l'article 61-I-A-1° du Code Général des Impôts
(C.G.I.), sont considérés comme revenus fonciers pour l'application de l'impôt sur le revenu,
lorsqu'ils n'entrent pas dans la catégorie des revenus professionnels, les revenus provenant
de la location des immeubles bâtis et non bâtis et des constructions de toute nature.

Par ailleurs, en application des dispositions de l'article 71 du C.G.I, l'impôt sur le revenu est
établi chaque année en raison du revenu global acquis par le contribuable au cours de
l'année précédente.

Aussi, l'indemnité de « pas-de-porte », qui correspond à la somme d’argent que le


propriétaire d’un local exige, à titre définitif, de son locataire, en plus du prix annuel du
loyer, constitue un revenu foncier imposable.

En revanche, "rhan" est un contrat de gage immobilier par lequel l'immeuble est remis en
gage pour garantir les droits du créancier. Par conséquent, le montant perçu au titre de
"rhan" ne peut être appréhendé en matière d'I.R. comme revenu foncier acquis par le
contribuable dés lors que ledit montant est à terme restituable au créancier.

A ce titre, en matière de droits d'enregistrement, "rhan" est considéré comme dépôt de


sommes chez des particuliers, soumis au taux de 1,50% a conformément aux dispositions
de l'article 133-I-C-5° du CGI, au même titre que les opérations de crédit et tous autres actes
ou écrits qui contiennent obligations de sommes.

Toutefois, lorsque le propriétaire déclare un revenu ne correspondant pas à la valeur


locative réelle de l'immeuble loué, et par là, au loyer normal qu'il pourrait retirer de son
immeuble, sa déclaration de revenu peut être rectifiée par l'administration dans le cadre de
la procédure prévue aux articles 220 et 221 du C.G.I.

Régime fiscal applicable, en matière d’impôt


sur le revenu, à la cession d’un terrain
agricole acquis par voie d’héritage
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d’impôt sur le revenu, à la cession d’un
terrain agricole acquis par voie d’héritage ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 128 du 31 mars 2009

Conformément aux dispositions de l’article 61 du code général des impôts(C.G.I), les profits
constatés ou réalisés à l’occasion de la cession d’un terrain agricole acquis par voie
d’héritage sont soumis à l’impôt sur le revenu.

Le profit foncier net imposable est égal à la différence entre :

 le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais de cession ;

 cet le prix d'acquisition augmenté des frais d'acquisition, des dépenses


d'investissements réalisés, ainsi que des intérêts payés par le cédant en
rémunération de prêts accordés par des organismes de crédit agréés pour
la réalisation des opérations d'acquisition et d'investissements, réévalués.

S’agissant de la cession d’un immeuble acquis par héritage, il y a lieu de vous informer que
le prix d’acquisition à considérer est :
 soit la valeur vénale de l’immeuble inscrite sur l’inventaire dressé par les
héritiers dans les douze mois suivant celui du décès du de cujus, qui est
déclaré par le contribuable ;

 soit à défaut et sous réserve des dispositions de l’article 224, la valeur


vénale de l’immeuble au jour du décès du de cujus, qui est déclarée par le
contribuable.

Le taux de l’impôt est fixé à 20 %, toutefois le montant de l’impôt ne peut être inférieur à
3% du prix de cession conformément aux dispositions de l’article 144 du C.G.I.
Avantages fiscaux au profit de certaines
entreprises
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce qu'une société marocaine dont les actionnaires sont de nationalité marocaine et
française et dont l'activité consiste à fournir des services de location de voitures de luxe,
d’avions et l’organisation d’évènements réalisés exclusivement à l'étranger peut
éventuellement prétendre aux avantages fiscaux accordés séparément :

 aux entreprises exportatrices ;

 aux entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la
province de Tanger ;

 aux sociétés installées dans les différentes zones franches.

Quel est le régime fiscal en matière d’impôt sur le revenu des dividendes distribués au cas
où ladite société est installée dans la zone franche d'exportation ou dans la province de
Tanger ? Est-ce que ladite société peut constituer un compte en devises lui permettant de
régler ses factures étrangères ?

2- Cadre légal

Article 68 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 482 du 24 septembre 2009

En matière d’impôt sur les sociétés :

Concernant les avantages accordés aux entreprises exportatrices, votre société peut être
assimilée à une entreprise exportatrice de services, et bénéficier de l'exonération de l’impôt
sur les sociétés ou du taux spécifique prévus en faveur des entreprises exportatrices de
services. Ces avantages s’appliquent à la dernière prestation de service rendue sur le
territoire du Maroc et ayant pour effet direct et immédiat de réaliser l’exportation elle-même
conformément aux dispositions de l’article 7-IV du Code Général des Impôts (C.G.I.)

Toutefois, l'exonération et le taux spécifique précités ne s'appliquent qu'au chiffre d'affaires


à l'exportation réalisé en devises.

Enfin, par exportation de services, on entend toute opération exploitée ou utilisée à


l'étranger.

S’agissant des entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de
Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de ladite province en tant
qu’exportateurs, celles-ci bénéficient au titre de cette activité du taux réduit de 8,75% pour
leur chiffres d’affaires correspondant aux opérations d’exportation réalisées au titre des
exercices ouverts durant la période allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010,
conformément aux dispositions de l’article 247-XIII du C.G.I. Au delà de cette période, ces
entreprises seront soumises au taux de 17,50%.

Au sujet des avantages accordés aux entreprises qui exercent leurs activités dans les zones
franches d'exportation, l'arrêté conjoint du ministre de l'économie et des finances et du
ministre de l'industrie, du commerce et de l'artisanat n° 374-98 du 5 janvier 1999 a fixé la
liste des services liés à l'industrie pouvant s'installer dans la zone franche d'exportation de
Tanger.

Ainsi, l'activité de votre société, qui consiste à fournir des services de location de voitures de
luxe et d’avions, se trouve exclue de la liste fixée par l'arrêté susvisé et ne peut donc être
éligible au bénéfice des avantages prévus par l'article 6(II-A-1°) du C.G.I, relatif aux zones
franches d'exportation.

Concernant la Zone Franche du Port de Tanger, créée par le dahir n° 1-61-426 du 30


décembre 1961, les sociétés qui y sont installées sont exonérées de l'impôt sur les sociétés,
au titre des opérations effectuées à l’intérieur de ladite zone, conformément aux
dispositions de l'article 6(I-A-27°) du C.G.I.

Toutefois, votre société ne peut être autorisée à exercer dans cette zone, qui est réservée
exclusivement aux opérations de commerce et de courtage international, en application de
l'article premier du décret royal n° 258-65 du 4 août 1965 relatif au règlement des
opérations réalisées au titre de la zone franche du port de Tanger.

Pour ce qui est des dividendes distribués provenant d'activités exercées dans la province de
Tanger, ils sont compris dans les produits financiers de la société bénéficiaire avec un
abattement de 100% conformément à l'article 6(I-C-1°) du C.G.I. lorsqu’ils sont octroyés à
des sociétés ayant leur siège au Maroc, sous réserve qu’elles fournissent à la société
distributrice ou à l’établissement bancaire délégué une attestation de propriété de titres
comportant le numéro de leur identification à l’impôt sur les sociétés.

Enfin, au sujet de la constitution d'un compte en devises, il y a lieu de préciser que cette
question ne relève pas des attributions de la Direction Générale des Impôts.

En matière d’impôt sur le revenu

En vertu des dispositions de l’article 68-III du C.G.I, sont exonérés de l’impôt sur le revenu
les dividendes et autres produits de participation similaires distribués par les sociétés
installées dans les zones franches d'exportation et provenant d'activités exercées dans
lesdites zones, lorsqu'ils sont versés à des personnes physiques non-résidentes.

Toutefois, lorsque lesdits dividendes et autres produits de participation similaires sont


versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des personnes physiques bénéficiaires
résidentes, ils sont soumis à la retenue à la source au titre de l’impôt sur le revenu, au taux
libératoire de 10% prévu à l’article 73-II-B-2° du Code précité.

Impôt sur le revenu au titre du profit de


cession d'un immeuble à usage commercial
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Est-ce qu'il y a un abattement d'impôt sur le revenu (I.R) au titre du profit de cession d'un
immeuble à usage commercial, donné en location depuis une longue durée pour un modeste
loyer ?

2- Cadre légal

Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 494 du 24 septembre 2009

En application des dispositions de l’article 63-II du Code Général des Impôts, le profit réalisé
ou constaté à l'occasion de la cession d'un immeuble ou partie d'immeuble à usage
commercial ne bénéficie d'aucune exonération de l'I.R. au titre des profits immobiliers.

Toutefois, il convient de rappeler que pour la détermination du profit immobilier imposable,


et conformément aux dispositions de l'article 65-I du C.G.I, le prix de cession est diminué, le
cas échéant, des frais d'annonces publicitaires, des frais de courtage et des frais
d'établissement d'actes, normalement à la charge du cédant, ainsi que des indemnités
d’éviction, dûment justifiés.

Par ailleurs, le prix d'acquisition de l'immeuble est augmenté, des dépenses


d'investissements réalisés, des intérêts payés, et des frais d'acquisition, tels que prévus à
l'article 65-II du C.G.I. Le prix d’acquisition, ainsi augmenté, est actualisé sur la base des
coefficients de réévaluation fixés chaque année par arrêté du ministre des finances.

Délai de restitution afférent à la déduction


des intérêts au titre de prêt contracté pour la
construction d’un logement destiné à
l’habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible de bénéficier de la déduction du montant des intérêts afférents au prêt


contracté pour la construction d’un logement destiné à l'habitation principale, dans le délai
de sept (7) ans au lieu de quatre (4) ans qui était prévu avant l’entrée en vigueur des
dispositions de la loi de finances pour l’année 2009 ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 555 du 12 novembre 2009


Conformément aux dispositions de l’article 28-II du code général des Impôts (C.G.I.), les
contribuables ayant contracté un prêt pour la construction d’un logement destiné à leur
habitation principale, bénéficient de la déductibilité des intérêts afférent audit prêt, à
hauteur de 10 % de leur revenu global imposable, dans la limite de 7 ans à compter de la
date de délivrance de l’autorisation de construire.

S’agissant des contribuables ayant souscrit des contrats de prêt avant le 1erjanvier 2009, ils
continuent à bénéficier de la déduction susvisée jusqu’au terme de 7 ans suivant la date de
l’obtention de l’autorisation de construire.

Toutefois, il convient de vous préciser qu’au-delà de ce délai, lorsque le contribuable


n’achève pas la construction de son logement ou ne l’affecte pas à son habitation principale,
sa situation fiscale est régularisée conformément aux dispositions des articles 208 et 232
(VIII- 8°) du C.G.I.

Montant de l’impôt sur le revenu dû suite à la


cession d’un terrain acheté d'un groupe
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le montant de l’impôt sur le revenu dû suite à la cession d’un terrain acheté à un
groupe, assortie d’une clause d’interdiction de vente avant l’expiration d’un délai de deux
(2) ans après sa construction ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 557 du 12 novembre 2009

Conformément aux dispositions de l’article 61 du code général des impôts(C.G.I), les profits
constatés ou réalisés à l’occasion de la cession d’un bien sont soumis à l’impôt sur le
revenu.

Le profit foncier net imposable est égal à la différence entre :

 le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais de cession ;

 et le prix d'acquisition augmenté des frais d'acquisition, des dépenses


d'investissements réalisés, ainsi que des intérêts payés et non déduits par
le cédant en rémunération de prêts accordés par des organismes de crédit
agréés pour la réalisation des opérations d'acquisition et d'investissements,
réévalués.

Le taux de l’impôt est fixé à 20 %, toutefois le montant de l’impôt ne peut être inférieur à 3
% du prix de cession conformément aux dispositions de l’article 144 du C.G.I.
Traitement fiscal applicable à la cession d’un
bien immeuble
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable, en matière d’impôt sur le revenu (I.R), à une
opération de cession d’un appartement sis à Casablanca réalisée par un ressortissant
marocain résidant à l’étranger ?

2- Cadre légal

Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 558 du 12 novembre 2009

Le profit réalisé sur la cession d’un immeuble ou partie d’immeuble occupé à titre
d’habitation principale, depuis au moins huit (8) ans, est exonéré de l’impôt, en vertu des
dispositions de l’article 63- II-B du Code Général des Impôts (C.G.I.).

A ce titre, il y a lieu de rappeler que cette exonération s’étend dans les mêmes conditions
aux marocains résidant à l’étranger pour leur habitation principale au Maroc.

Pour bénéficier de l’exonération susvisée, ces derniers doivent justifier que ce logement
était destiné à leur habitation principale au Maroc et inscrit en tant que telle à la taxe
d’habitation.

En dehors de ce cas, la cession est soumise à l’impôt sur le revenu au taux de 20% sur le
profit réalisé, avec un minimum d’imposition qui ne peut être inférieur à 3% du prix de
cession, même en l’absence de profit, en application des dispositions des articles 73-II-F et
144-II du C.G.I.

Taux de l’impôt sur le revenu à précompter


sur les indemnités de vacation versées, par
l’Institut « X », à des personnes ne faisant
pas partie du personnel dudit Institut
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Quel est le taux de l’impôt sur le revenu à précompter sur les indemnités de vacation
versées, par l’Institut « X », à des personnes ne faisant pas partie du personnel dudit Institut
?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 4 du 4 janvier 2010

Les rémunérations et les indemnités, occasionnelles ou non, imposables au titre des revenus
salariaux prévus à l'article 56 du Code Général des Impôts (C.G.I), et qui sont versées par
des entreprises ou organismes à des personnes ne faisant pas partie de leur personnel
permanent, sont passibles de la retenue à la source au taux de 30% non libératoire, en vertu
des dispositions de l’article 73-II-G-1° du Code précité.

Toutefois, ce taux est de 17%, libératoire, lorsque ces rémunérations et indemnités sont
versées par des établissements publics ou privés d’enseignement ou de formation
professionnelle aux personnes qui remplissent une fonction d’enseignant et ne faisant pas
partie de leur personnel permanent.

La retenue à la source aux taux susvisés est appliquée sur le montant brut des
rémunérations et indemnités sans aucune déduction.

Il convient, cependant, de préciser que lorsque les personnes bénéficiaires de ces


rémunérations exercent une activité ou profession autre que salariale et ayant un caractère
répétitif, elles sont soumises à la taxe professionnelle instituée par le dahir n° 1-07-195 du
19 Kaada 1428 (30 novembre 2007) portant promulgation de la loi n°47-06 relative la
fiscalité des collectivités locales et imposables dans la catégorie des revenus professionnels
tels que visés à l’article 30 du C.G.I.

Obligations fiscales d’un salarié travaillant,


au Maroc pendant plus de 183 jours, pour le
compte d’une société basée en Polynésie
Française
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quels sont les obligations fiscales d’un salarié travaillant, au Maroc pendant plus de 183
jours, pour le compte d’une société basée en Polynésie Française ?

2- Cadre légal

Article 175 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 6 du 4 janvier 2010

Lorsque les contribuables domiciliés au Maroc, reçoivent des revenus salariaux et assimilés
de la part des employeurs ou débirentiers publics ou privés, domiciliés, établis ou ayant leur
siège hors du Maroc, ils sont imposés par voie de rôle conformément aux dispositions de
l’article 175 –I du Code Général des Impôts (C.G.I).

Ainsi, ce contribuable sera tenu de déposer une déclaration annuelle du revenu global
prévue à l’article 82 du C.G.I précité avant le 1er Avril de chaque année à l’inspecteur des
impôts du lieu de son domicile fiscal.Son revenu global imposable de l’année de son
installation comprendra, conformément aux dispositions de l’article 27 du C.G.I :

 les revenus de source marocaine acquis entre le 1er janvier et le 31


décembre de ladite année ;

 les revenus de source étrangère acquis entre le jour de son installation au


Maroc et le 31 décembre de la même année.

S’agissant des cotisations d’affiliation à la sécurité sociale marocaine, il y a lieu de vous


adresser aux services concernés.

Traitement fiscal du profit de cession entre


co-indivisaires de terrain agricole
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu (I.R.), au profit réalisé
sur la cession des droits indivis d’un terrain agricole situé à l’extérieur du périmètre urbain
lorsque lesdits droits ont été acquis depuis plus de 4 ans ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 9 du 5 janvier 2010

Les profits constatés ou réalisés à l’occasion de la cession entre co-indivisaires de droits


indivis d'immeubles agricoles sont considérés comme profits fonciers pour l'application de
l’I.R, conformément aux dispositions de l’article 61-II du Code Général des Impôts (C.G.I.)
quelle que soit la durée écoulée entre la date d'acquisition et celle de la cession desdits
immeubles.

A cet effet, il convient de vous préciser que le taux de l’impôt est fixé à 20 %, toutefois le
montant de l’impôt ne peut être inférieur à 3 % du prix de cession conformément aux
dispositions de l’article 144 du C.G.I.
Déduction des intérêts de prêt contracté
pour l’acquisition d’un logement destiné à
l’habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible de continuer à bénéficier de la déduction des intérêts de prêt contracté pour
l’acquisition d'une habitation principale à Casablanca, sachant qu’actuellement le lieu de
travail est situé à Tanger ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 13 du 6 janvier 2010

Lorsque le contribuable salarié est muté par son employeur et appelé à exercer ses
fonctions dans une localité autre que celle où il dispose du logement pour lequel il a obtenu
le prêt, il continue à bénéficier de la déduction des intérêts restant dûs, à condition de
justifier que le logement est occupé en totalité par ses ascendants et/ou ses descendants au
1er degré ou fermé et non destiné à la vente ou à la location.

A cet effet l'intéressé doit produire les documents suivants :

 un certificat de résidence annuel au nom du ou des occupants ;

 un document établissant les liens de parenté avec les occupants


(photocopie du livret de famille, extraits d'acte de naissance etc) ;

 une attestation annuelle sur l'honneur légalisée, certifiant que le logement


est occupé par ses ascendants et/ou ses descendants au 1er degré ou
fermé et non destiné à la vente ou à la location, dans laquelle il s'engage à
informer l'employeur de tout changement d'affectation dans le mois qui suit
celui du changement.

Par ailleurs, il y a lieu de vous préciser que le dossier de prêt détenu par l’employeur doit
être complété par une copie de la décision de mutation du salarié concerné.

Traitement fiscal des plus-values de cessions


de valeurs mobilières réalisées par une
personne physique non résidente
Document élaboré en mars 2020
1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé aux plus-values résultant de cessions de valeurs
mobilières réalisées au Maroc par une personne physique non résidente ?

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 159 du 13 avril 2010

Les profits résultant de la cession de valeurs mobilières réalisées au Maroc par des
personnes physiques non résidentes sont imposables au Maroc, sous réserve des
dispositions des conventions de non double imposition.

Ainsi, les profits résultant de la cession des valeurs mobilières et autres titres de capital et
de créance inscrits en compte auprès d’intermédiaires financiers habilités sont soumis à une
retenue à la source au titre de l’impôt sur le revenu (I.R), selon la nature des valeurs, aux
taux libératoires de 15% ou 20% visés à l’article 73-II-C et F (2°- 3°- 4°) du Code Général des
Impôts.

Cette retenue à la source doit être versée, par lesdits intermédiaires, à la caisse du receveur
de l’administration fiscale du lieu de leur siège dans le mois suivant celui au cours duquel
les cessions ont été réalisées.

En outre, il convient de vous préciser que conformément aux dispositions de l’article 84-I du
code précité, les personnes physiques qui cèdent des valeurs mobilières et autres titres de
capital et de créance non inscrits en compte auprès d’intermédiaires financiers habilités
sont imposables à l’I.R aux taux libératoire de 20%.

A ce titre, les personnes concernées doivent remettre, contre récépissé en même temps que
le versement, une déclaration annuelle récapitulant toutes les cessions effectuées, au
receveur de l’administration fiscale du lieu de leur domicile fiscal avant le 1er avril de
l’année qui suit celle au cours de laquelle les cessions ont été effectuées.

Fait générateur de la retenue à la source, en


matière d’impôt sur le revenu, au titre des
produits des actions parts sociales et
revenus assimilés
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est la date de paiement de la retenue à la source, en matière d’impôt sur le revenu, au
titre des produits des actions parts sociales et revenus assimilés ?
2- Cadre légal

Article 67 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 161 du 13 avril 2010

Conformément aux dispositions des articles 67 et 73-II-B du Code Général des Impôts
(C.G.I), la retenue à la source au taux libératoire de 10 % au titre des produits des actions,
parts sociales et revenus assimilés est effectuée lors du versement, de la mise à la
disposition ou de l’inscription en compte du bénéficiaire desdits produits.

Cette retenue doit être versée, par les personnes physiques ou morales qui se chargent de
sa collecte, à la caisse du percepteur du lieu de leur siège social, ou domicile fiscal dans le
mois suivant celui au cours duquel elle a été opérée, conformément aux dispositions de
l’article 174-II-A du Code précité.

Déclaration annuelle au titre des revenus


fonciers après l’annulation de l’usufruit d’un
immeuble loué
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que si après l’annulation de l’usufruit d’un immeuble loué dont jouissait le fils d'un
contrubiable, ce dernier continue, comme par le passé, à souscrire la déclaration annuelle
au titre des revenus fonciers sachant que l’annulation de l’usufruit a été effectuée par acte
sous seing privé légalisé et enregistré ?

2- Cadre légal

Article 82 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 177 du 19 avril 2010

Suite à l’annulation de l’usufruit, le nu-propriétaire retrouve l'intégralité de ses pouvoirs sur


le bien immeuble.

A cet effet, l’usufruitier est tenu de joindre à sa déclaration du revenu global, une copie de
l’acte d’annulation de l’usufruit et une annexe modèle de l’administration sur laquelle sont
mentionnés des informations notamment le montant des loyers acquis du 1er janvier jusqu’à
la date de ladite annulation, conformément aux dispositions de l’article 82-II du Code
Général des Impôts (C.G.I.). Au delà de cette date, les revenus fonciers acquis seront
déclarés, par le propriétaire de l’immeuble et imposés, en matière d’impôt sur le revenu, en
son nom.

Aussi, il convient de vous informer qu’en cas de vacance de l’immeuble, celle-ci doit être
justifiée par tous les moyens de preuve, notamment les annonces d’offre de location dans
les journaux, les attestations de résiliation des compteurs d’abonnement à l’eau et à
l’électricité.

Traitement fiscal applicable, en matière de


taxe professionnelle et d’impôt sur le revenu,
à un pépiniériste jouissant d’un agrément
délivré par le Ministre de l’Agriculture et de
la Pêche Maritime pour produire et
commercialiser des plants certifiés à partir
de sa pépinière
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable, en matière de taxe professionnelle et d’impôt sur le
revenu, à un pépiniériste jouissant d’un agrément délivré par le Ministre de l’Agriculture et
de la Pêche Maritime pour produire et commercialiser des plants certifiés à partir de sa
pépinière ? A noter que ladite pépinière relève de la catégorie des producteurs dans leurs
propres exploitations qui participent à des marchés par voie d'appel d'offre.

2- Cadre légal

Article 30 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 159 du 24 mars 2011

En matière de taxe professionnelle

Conformément aux dispositions de l’article 7 de la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des


collectivités locales, la taxe professionnelle est établie sur la valeur locative annuelle brute,
normale et actuelle des locaux, emplacements et aménagements servant à l’exercice des
activités imposables.

Le montant de la taxe professionnelle est déterminé en appliquant à la valeur locative l’un


des taux prévus à l’article 9 de la loi n°47-06 précitée.

Concernant votre entreprise qui exerce le commerce de gros en soumissionnant à des


marchés par voie d'appel d'offre, la nomenclature annexée à la loi n° 47- 06 relative à la
fiscalité des collectivités locales prévoit un taux de 20% pour la profession de marchand de
plantes d'ornement vendant en gros. Aussi, ledit taux est à retenir pour le calcul de la taxe
professionnelle afférente à votre profession de marchand de plants vendant en gros.

En matière d’impôt sur le revenu

L’exercice par une personne physique de la profession de marchand de plantes d’ornement


est soumis à l’Impôt sur le revenu, au titre des revenus professionnels, conformément aux
dispositions de l’article 30 du code général des impôts (C.G.I.).

Par conséquent, l’intéressé est tenu de souscrire la déclaration du revenu global, prévue par
l’article 82 du C.G.I, selon le régime du résultat net réel à moins qu’il n’opte, dans les
conditions prévues aux articles 39 et 41 du C.G.I., au régime du résultat net simplifié ou à
celui du bénéfice forfaitaire.

Le résultat imposable dégagé par les revenus professionnels générés par cette activité est
soumis à l’IR selon les taux du barème progressif prévu à l’article 73-I du C.G.I.

Toutefois, en cas d’imposition selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net
simplifié, l’IR ainsi calculé ne peut être inférieur à une cotisation minimale qui est appliquée
aux recettes, hors taxe sur la valeur ajoutée, au taux de 0,50% conformément aux
dispositions de l’article 144 du C.G.I.

Demande d’avis relative à la déduction, du


revenu brut salarial, des frais inhérents à la
fonction ou à l’emploi au taux de 40%
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible d'appliquer l’abattement de 40% à une partie du personnel chargé d’assister
les accostages et appareillages des navires phosphatiers affrétés au wharf à l’instar de ce
qui est applicable au personnel navigant de la marine marchande et de la pêche maritime ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 173 du 29 mars 2011

En vertu des dispositions de l’article 59-I-C du Code Général des impôts, seul le personnel
navigant de la marine marchande et de la pêche maritime bénéficie de la déduction, du
revenu brut salarial, des frais inhérents à la fonction ou à l’emploi au taux de 40%.Le
bénéfice de cet abattement est subordonné à ce que ce personnel remplisse les conditions
suivantes :

 être inscrit sur le registre des gens de mer conformément aux dispositions
du code de commerce maritime du 31 Mars 1919 ;
 être titulaire d’un livret maritime conformément aux dispositions du Dahir
du 21 Janvier 1922 ;

 être inscrit sur les registres d’équipages des unités de servitude


appartenant à l’Office d’Exploitation des Ports (notamment les remorqueurs
et vedettes de pilotage) ;

 être autorisé par la direction de la marine marchande à embarquer à bord


des unités flottantes ;

 posséder des bons d’embarquement et de débarquement permanents.

Eclaircissements sur le régime fiscal


applicable à une société immobilière
transparente
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable à une société civile immobilière, en cas de cession de la
seule unité de logement qu’elle possède et qui est occupée par les membres de ladite
société à titre d’habitation principale pendant plus de huit (8) ans ? La question posée
consiste à savoir si le produit de la cession sera soumis à l’impôt sur les sociétés (I.S) ou à
l’impôt sur le revenu (I.R).

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 3 du 3 janvier 2012

L’analyse du compromis de vente montre que les parties signataires du contrat sont la
Société Civile Immobilière « X » et la société « Y ».

L’article premier de ce compromis prévoit que la Société Civile Immobilière « X » s’engage à


vendre à la société « Y » le bien immobilier constitué d’une villa sise à Rabat Agdal.

De ce fait, l’opération de cession de ce bien immobilier est réalisée directement par la


Société Civile Immobilière « X » et non par les associés de cette société.

Suite à cette cession, la Société Civile Immobilière « X » ne sera plus considérée comme
transparente sur le plan fiscal et devient, par conséquent, passible de l’impôt sur les
sociétés (IS) dans les conditions de droit commun, du fait que les conditions d’octroi de la
transparence fiscale visées à l’article 3-3° du CGI ne sont plus respectées.
Ainsi, la société en question doit s’identifier au près des services de la DRI de Rabat et
remplir toutes les obligations fiscales de déclaration et de versement prévues en matière
d’IS.

Les plus-values générées par la cession du bien immobilier réalisée par la Société Civile
Immobilière « X » doivent être rattachées à son résultat fiscal soumis à l’IS au taux de droit
commun.

Prix d’acquisition à retenir pour la


détermination du profit net réalisé, suite à
une cession des actions
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le prix d’acquisition à retenir pour la détermination du profit net réalisé, par une
personne physique ayant son domicile fiscal au Maroc, suite à la cession des actions, d’une
société non cotée, qu’elle avait reçues de son conjoint par voie de donation ?

A noter que les titres acquis par donation sont composés à la fois:

 d’actions souscrites par le donateur lors de la constitution de la société ;

 d’actions reçues à titre gratuit lors d’une opération d’augmentation de


capital de la société par incorporation de réserves ;

 d’actions acquises par le donateur auprès d’autres actionnaires de la


société.

2- Cadre légal

Article 68 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 164 du 14 juin 2012

Le prix d’acquisition à retenir pour la détermination du profit net résultant de la cession de


valeurs mobilières et autres titres de capital acquis par voie de donation, exonérée en vertu
des dispositions de l’article 68-I du Code Général des Impôts (C.G.I.), est le prix d’acquisition
de la dernière cession à titre onéreux, conformément aux dispositions de l’article 70 du
Code précité.

Ainsi, ce prix d’acquisition est constitué par le prix pour lequel le titre a été acquis aussi bien
à l’occasion de la constitution de la société (valeur d’apport) qu’au moment de l’achat de
nouvelles actions auprès d’autres actionnaires de la société (prix d’achat).
Par ailleurs, il y a lieu de vous informer que lorsqu’une société attribue à ses propres
actionnaires des actions à titre gratuit, suite à une opération d’augmentation du capital par
incorporation des réserves, le prix d’acquisition des titres reçus dans ces conditions, est
réputé être nul.

Aussi, il importe de vous rappeler qu’en cas de cession de titres de même nature acquis à
des prix différents, le prix d’acquisition à retenir est le coût moyen pondéré desdits titres, en
application des dispositions de l’article 70 du C.G.I.

Demande d’éclaircissement des dispositions


de l’article 247- XVII du CGI relatives à
l’apport du patrimoine professionnel d’une
personne physique à une société soumise à
l’impôt sur les sociétés
Document élaboré en mars 2020

1- Problématiques

Est-ce qu'une personne physique, non inscrite au registre de commerce et ne disposant pas
de patente, peut bénéficier du régime fiscal incitatif institué par l’article 7 de la loi de
finances pour l’année budgétaire 2010, tel que modifié et complété par les lois des finances
des années 2011 et 2012, en cas d’apport à une personne morale de terrains qu’elle a
acquis, sachant qu’aucune opération de lotissement ou de promotion n’a été effectuée ?
Quel est le traitement comptable et juridique de la valeur des éléments apportés chez la
société issue de la transformation et quels sont les droits d’enregistrement dus au titre de
l’acte d’apport ?

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 248 du 22 août 2012

Le bénéfice des avantages institués par les dispositions de l’article 247-XVII du C.G.I., telles
que modifiées et complétées par l'article 7 de la loi de finances pour l’année
budgétaire2012, n’est acquis que lorsque les éléments apportés à une personne morale
constituent le patrimoine professionnel des personnes physiques ayant réalisé les
opérations d’apport.

Etant précisé que le patrimoine professionnel s’entend des biens nécessaires à l’exercice
par leur propriétaire d’une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou de
prestation de services.

A cet effet, l’opération d’apport en société de biens immeubles provenant du patrimoine


privé de la personne physique n’est pas éligible au régime fiscal incitatif prévu par les
dispositions de l’article 247-XVII du C.G.I.
Ainsi, le profit constaté ou réalisé à l’occasion de l’apport de biens immeubles est imposable
en matière d’impôt sur le revenu au titre des profits fonciers au nom de la personne
physique conformément aux dispositions de l’article 61-II du C.G.I.

Par ailleurs, il y a lieu de vous informer que la société bénéficiaire de l’apport en biens
immeubles (apport pur et simple) demeure assujettie aux droits d’enregistrement dans le
cadre du droit commun en application des dispositions de l’article 133-I-D-10° du Code
précité.

A ce titre, il convient de vous rappeler que par apports purs et simples, il faut entendre les
apports rémunérés par la société au moyen de la remise d’actions ou parts sociales.
S’agissant des modalités du traitement comptable et juridique de la valeur des éléments

S’agissant des modalités du traitement comptable et juridique de la valeur des éléments


apportés chez la société issue de la transformation, il convient de vous référer aux textes
spécifiques les concernant notamment le code général de normalisation comptable et les
lois sur les sociétés.

Traitement fiscal applicable, en matière de


Contribution Sociale de solidarité, aux
retraites complémentaires servies sous
forme de capital
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable, en matière de Contribution Sociale de solidarité, aux
retraites complémentaires servies sous forme de capital ?

2- Cadre légal

Article 267 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 874 du 10 décembre 2013

Conformément aux dispositions des articles 267 et 268 du Code Général des Impôts (C.G.I),
la contribution susvisée s’applique aux revenus salariaux et assimilés y compris les retraites
complémentaires.

En effet, en matière de revenus salariaux et assimilés, la contribution susvisée s’applique


sur le revenu brut diminué du montant des charges et cotisations sociales obligatoires et du
montant de l’impôt sur le revenu exigible.

Ainsi en matière de retraite complémentaire, lorsque la rente est servie au bénéficiaire sous
forme de capital, celui-ci est imposé par voie de retenue à la source opérée par le
débirentier concerné selon le tarif prévu à l’article 269-II du C.G.I, sans aucun abattement, ni
étalement.
Demande d’exonération de l’IR au titre des
profits fonciers afférents à une donation
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Par courrier cité en référence, vous demandez à connaître si vous pouvez prétendre au
bénéfice de l’exonération de l’IR/profits fonciers, en cas de cession d’un appartement acheté
par votre époux en 2003, et destiné à votre habitation principale depuis le mois de juin 2003
à ce jour. A cet effet, vous signalez également qu’en date du 22-09-2011, votre époux vous
a fait donation dudit appartement.

2- Cadre légal

Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 875 du 10 décembre 2013

En réponse, j’ai l’honneur de vous faire savoir que conformément aux dispositions de
l’article 63-II-B du Code Général des impôts (C.G.I), n’est exonéré de l’impôt que le profit
réalisé sur la cession d’un immeuble occupé à titre d’habitation principale par son
propriétaire depuis au moins six ans au jour de ladite cession.

Aussi, et dans la mesure où vous n’êtes devenue propriétaire dudit bien qu’à partir du 22-
09-2011, date à laquelle votre époux vous a fait donation dudit appartement, vous ne
pouvez prétendre au bénéfice de l’exonération précitée qu’après l’expiration du délai d’au
moins six ans.

Traitement fiscal applicable, en matière


d’impôt sur le revenu, aux indemnités
versées aux personnes chargées des cours
dans les conservatoires de musique et des
arts chorégraphiques relevant du Ministère
de la Culture
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable, en matière d’impôt sur le revenu, aux indemnités qui
sont versées aux enseignants faisant partie du personnel permanent des conservatoires de
musique et des arts chorégraphiques relevant du Ministère de la Culture ?

2- Cadre légal
Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 893 du 26 décembre 2013

Les rémunérations versées aux enseignants faisant partie du personnel permanent des
conservatoires de musique et des arts chorégraphiques relevant du Ministère de la Culture
sont soumises aux taux du barème progressif prévus à l’article 73-I du Code Général des
Impôts (CGI).

Ainsi, ces indemnités constituent un complément de salaire qui s’ajoute au revenu salarial
annuel et l’impôt est liquidé sur la base du revenu global imposable du bénéficiaire desdites
indemnités en fonction du taux correspondant à la tranche de revenu.

Question relative à la cotisation minimale


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que la prestation d’architecture réalisée en Afrique, pour la première fois, par un
architecte personne physique est exonérée de l’impôt sur le revenu et de la cotisation
minimale pendant les cinq premières années, sachant que les devises ont été rapatriées au
Maroc ?

2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 93 du 13 mars 2014

Les entreprises exportatrices de services qui réalisent dans l'année un chiffre d'affaires à
l'exportation, bénéficient pour le montant dudit chiffre d'affaires de l'exonération totale de
l'impôt sur le revenu pendant une période de cinq (5) ans consécutifs qui court à compter de
l'exercice au cours duquel la première opération d'exportation a été réalisée, en vertu des
dispositions de l’article 31-I-B-1° du Code Général des Impôts (C.G.I).

Etant précisé, que par exportation de services, on entend toute opération exploitée ou
utilisée à l’étranger, conformément aux dispositions de l’article 7-IV du C.G.I.

Par ailleurs, il convient de vous informer que les entreprises totalement exonérées de
l'impôt sur le revenu, bénéficient également pour le montant du chiffres d’affaires à l’export
pendant la période de cinq ans précitée, de l’exonération totale de la cotisation minimale.

Toutefois, il convient de vous rappeler que l’exonération précitée ne s’applique qu’au chiffre
d’affaires réalisé en devises, en application des dispositions de l’article 7-IV du Code précité.
Application du régime de droit commun aux
rémunérations du personnel navigant de
l’aviation marchande
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que i la société X peut appliquer au personnel navigant le régime de droit commun
relatif à la déduction des frais inhérents à la fonction ou à l’emploi au taux forfaitaire de 20%
plafonnée à 30.000 dirhams au lieu d’un taux de 45% avec le même plafond, dans la mesure
où les bénéficiaires du taux de 45% ne peuvent prétendre au bénéfice de l’exonération des
indemnités destinées à couvrir les frais engagés dans l’exercice de la fonction ou de
l’emploi, conformément aux dispositions de l’article 57-1°du Code Général des Impôts
(C.G.I).

Cette possibilité est prévue actuellement dans la note circulaire n° 717 relative au Code
Général des Impôts.

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 159 du 8 mai 2014

Dans le cas général, les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi font l’objet d’une
déduction forfaitaire calculée au taux de 20% sur le revenu brut imposable tel que prévu à
l’article 56 du Code Général des Impôts (C.G.I), à l’exclusion des avantages en argent ou en
nature, et sans que cette déduction puisse excéder 30 000 DH par an, conformément aux
dispositions de l’article 59 du C.G.I.

Pour le personnel navigant de l'aviation marchande, ce taux est de 45% sans que cette
déduction puisse excéder 30.000 dirhams.

A ce titre, il importe de vous informer que la déduction aux taux de 45% s’applique au
montant global des rémunérations acquises aux intéressés, y compris les indemnités
versées à titre de frais d’emploi, de service, de route et autres allocations similaires, à
l’exclusion des avantages en argent ou en nature dont pourrait bénéficier le contribuable.

Par ailleurs, sur le plan fiscal, les bénéficiaires de la déduction aux taux forfaitaires autres
que celui de 20%, prévu à l’article 59-I-A du CGI, conservent le droit de demander que le
montant net de leur rémunération soit déterminé suivant le régime de droit commun, si ce
mode leur est plus favorable, c’est-à-dire exclusion faite des indemnités destinées à couvrir
certains frais d’emploi et entièrement absorbées par cesfrais et déduction des frais
professionnels ordinaires sur le surplus au taux forfaitaire de 20%, plafonnés à 30 000 DH.

Dans ce cas, lesdits bénéficiaires peuvent prétendre au bénéfice de l’exonération des


indemnités destinées à couvrir les frais engagés dans l’exercice de la fonction ou de
l’emploi, en vertu des dispositions de l’article 57-1°du C.G.I dans la mesure où elles sont
justifiées, qu’elles soient remboursées sur états ou attribuées forfaitairement.

Question relative à l’implantation d’une


succursale à la place financière Casablanca
Finance City
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Par courrier cité en référence, vous informez la DGI, que X souhaite installer son siège
régional, à la place financière Casablanca Finance City, sous forme de succursale et disposer
par conséquent du statut CFC.

Cette succursale aurait pour objet de :

 Coordonner et gérer les relations commerciales de X avec ses distributeurs


dans la région. Cette équipe serait basée à Casablanca et composée de 5 à
12 personnes ;

 Soutenir la fonction achat et coordonner l’interaction entre les filiales de X


situées en dehors du Maroc et les fournisseurs /sous traitants locaux. Cette
équipe serait basée à Tanger et composée de 3 à 5 personnes.

Est-ce que les rémunérations versées aux salariés de ladite succursale, dans ses deux cas
de figure, peuvent bénéficier de l’application de l’IR au taux de 20% ?

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 301 du 10 juillet 2014

Dans la mesure où ces salariés travaillent pour le compte de société ayant le statut de «
Casablanca Finance City » conformément à la législation et à la réglementation en vigueur
et installée dans la place financière, les rémunérations qui leur sont versées, sont soumises
à l’impôt sur le revenu au taux de 20%, pour une période maximale de 5 ans à compter de
la date de prise de leurs fonctions.

Par conséquent, les salariés de la succursale installée à Tanger seront soumis à l’IR dans les
conditions de droit commun.

Demande d’éclaircissement des dispositions


fiscales relatives à l’apport du patrimoine
professionnel d’une personne physique à une
société soumise à l’impôt sur les sociétés
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel sont les dispositions fiscales relatives à l’apport du patrimoine professionnel d’une
personne physique à une société soumise à l’impôt sur les sociétés ?

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 14 janvier 2016

Les personnes physiques exerçant à titre individuel, en société de fait ou dans l'indivision,
au 31 décembre 2014, une activité professionnelle passible de l'impôt sur le revenu, selon le
régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié, sont exonérées de l'impôt sur le
revenu au titre de la plus-value nette réalisée à la suite de l'apport de l'ensemble des
éléments de l'actif et du passif de leur entreprise à une société soumise à l’impôt sur les
sociétés qu'elles créent entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016.

Toutefois, dans le cas où il est fait apport d’un bien immeuble provenant du patrimoine privé
de l’exploitant, le contribuable concerné devra régulariser sa situation fiscale en matière
d’impôt sur le revenu au titre des profits fonciers et la société bénéficiaire de l’apport
demeure assujettie aux droits d’enregistrement dans les conditions du droit commun.

Par conséquent, le profit foncier résultant de l’apport dudit bien immeuble n’est pas éligible
à la contribution sociale de solidarité en application des dispositions de l’article 267 du CGI.
Enfin, il convient de préciser que les personnes physiques titulaires de revenus
professionnels, qu’elles soient imposables ou exonérées, sont soumises à la contribution
précitée et doivent à ce titre déposer leurs déclarations dans les conditions prévues par
l’article 270-II du CGI.

Exonération de la retraite complémentaire


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelle est la demande d’attestation de non déductibilité en matière d’épargne retraite ?

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale


Réponse n° 29 mars 2016

En vertu des dispositions de l’article 57-9° du C.G.I, les retraites complémentaires dont les
cotisations n’ont pas été déduites pour la détermination du revenu net imposable sont
exonérées de l’impôt sur le revenu.

Toutefois, pour bénéficier de cette exonération il y a lieu de justifier de la non déductibilité


des cotisations en demandant aux services fiscaux une attestation de non déductibilité et ce
dans la limite du délai de prescription de 4 ans.

Demande de clarification, en matière d’impôt


sur le revenu, du régime fiscal incitatif en
faveur des opérations d’apport des titres à
une société holding
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Il a été demandé à connaitre si le bénéfice du régime fiscal incitatif en faveur d’une


opération d’apport de parts sociales de sociétés civiles agricoles à une société holding reste
acquis, conformément aux dispositions de l’article 247-XXIV du Code Général des Impôts
(CGI), nonobstant la réalisation de la fusion des sociétés civiles agricoles.

A ce titre, il a été demandé à savoir si cette opération de fusion ne fait pas obstacle à la
condition de l’obligation de conservation par la société holding des titres reçus pendant une
durée d’au moins quatre ans à compter de la date d’apport.

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 16 mai 2016

Le régime fiscal incitatif institué, par les dispositions de l’article 247-XXIV du CGI, en faveur
des opérations d’apport des titres de capital, détenus par des personnes physiques dans une
ou plusieurs sociétés, à une société holding résidente soumise à l’impôt sur les sociétés, est
applicable sous réserve du respect de certaines conditions notamment celle relative à
l’obligation de conservation par la société bénéficiaire de l’apport des titres reçus pendant
une durée d’au moins quatre ans à compter de la date dudit apport.

Ainsi, lorsque l’opération de fusion intervient avant l’expiration du délai de quatre ans, il est
mis fin au sursis d’imposition de la plus-value d’apport puisque cette opération se traduit
pour les associés de la société absorbée par un échange de titres qu’ils détenaient dans
cette société par des titres de la société absorbante. Dans ce cas, la condition de
conservation des titres reçus pendant une durée d’au moins quatre ans se trouve non
respectée.
Par conséquent, la plus-value nette résultant de cet échange de titres est déterminée par la
différence entre le prix de cession, qui est constitué par la valeur réelle des titres acquis en
contrepartie des titres de la société absorbée, et le prix initial d'acquisition ou de
souscription des titres ayant fait l’objet d’apport dans la société holding, sans préjudice de
l’application des majorations et pénalités prévues à l’article 208 du CGI.

Demande d’éclaircissement des dispositions


de l’article 28-II du C.G.I relatives la
déduction des intérêts relatifs aux prêts
afférents à l’acquisition de logements
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Un contribuable demande à connaître s’il peut bénéficier de la restitution de l'IR/Salaire en


vertu des dispositions de l'article 28-II du C.G.I dans le cas où il travaille dans une ville, autre
que celle où il dispose de logement et ce, dans les deux situations suivantes :

 le bien en question est inoccupé pendant les jours du travail ;

 le bien est occupé par les enfants du contribuable.

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 24 novembre 2016

Lorsque le contribuable salarié est appelé à exercer ses fonctions dans une localité autre
que celle où il dispose du logement pour lequel il a obtenu un prêt, il bénéficie de la
restitution des intérêts afférents audit prêt lorsque le logement est occupé en totalité par
ses ascendants et/ou ses descendants au 1er degré ou fermé et non destiné à la vente ou à
la location.

A cet effet, le contribuable bénéficiant de cette restitution doit produire les documents
suivants :

 une copie d’attestation de travail mentionnant le lieu du travail ;

 un certificat de résidence annuel au nom du ou des occupants ;

 un document établissant les liens de parenté avec les occupants


(photocopie du livret de famille, extraits d'acte de naissance, etc) ;
Apport du patrimoine professionnel
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Régime fiscal applicable à une personne physique exerçant deux activités de pharmacien et
de laboratoire d’analyses médicales en cas d’apport:

 soit de l’activité de pharmacien à une société, tout en maintenant l’activité


d’analyses médicales en personne physique soumise à l’IR;

 soit de la totalité des deux activités à deux sociétés distinctes (une société
par activité).

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 110 du 29 mars 2016

Par apport du patrimoine professionnel, il faut entendre toute opération portant sur
l’ensemble des éléments de l’actif et du passif de l’entreprise individuelle d’une manière
concomitante à une société soumise à l’IS.

Toutefois, dans le cas d’apport des éléments de l’actif et du passif de l’entreprise


individuelle à plusieurs sociétés soumises à l’IS, ayant pour effet de scinder son patrimoine
professionnel, cette opération d’apport ne peut prétendre au bénéfice des avantages prévus
par l’article 247-XVII-A du C.G.I.

A cet effet, les plus values constatées ou réalisées, suite à ces opérations d’apports, sont
imposables dans les conditions de droit commun, conformément aux dispositions de l’article
161 du Code précité.

Demande d’information
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

La DGI a été saisie afin de connaître si un ressortissant marocain vivant en Belgique est
dispensé de faire la déclaration annuelle du revenu global, sachant que ladite personne ne
dispose d’aucun revenu aussi bien au Maroc qu’en Belgique.

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale


Réponse du 18 /03/2015

Conformément aux dispositions de l’article 23–I du Code Général des Impôts (C.G.I), les
personnes physiques n’ayant pas au Maroc leur domicile fiscal sont soumises à l’impôt sur le
revenu à raison de l’ensemble de leurs revenus et profits de source marocaine en
application des dispositions de l’article 23–I du code précité, sous réserve des dispositions
de la convention fiscale conclue entre le Maroc et la Belgique.

Lorsque lesdites personnes ne disposent d’aucun revenu ou profit de source marocaine,


elles ne sont pas tenues de souscrire la déclaration de revenu global visée à l’article 82 du
C.G.I.

Régime fiscal applicable à un fond


d’investissement «offshore» basé au Panama
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable à une personne retraitée possédant un fond
d’investissement «offshore» basé au Panama qui souhaite avoir sa résidence fiscale au
Maroc ?

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 21/3/2017

Conformément aux dispositions des articles 23 et 27 du Code Général des Impôts (C.G.I), les
personnes physiques ayant au Maroc leur domicile fiscal, sont soumises à l’impôt sur le
revenu à raison de l’ensemble de leurs revenus et profits de source marocaine et étrangère
acquis à partir du jour de leur installation au Maroc.

A ce titre, il est à rappeler qu’une personne physique à son domicile fiscal au Maroc
lorsqu'elle a au Maroc son foyer permanent d'habitation, le centre de ses intérêts
économiques ou lorsque la durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse
183 jours pour toute période de 365 jours.

S’agissant de la pension de retraite, il convient de rappeler que l’article 76 du C.G.I. prévoit


en faveur des contribuables, domiciliés au Maroc, titulaires de retraites de source étrangère
un régime fiscal avantageux.

Ainsi, en plus des abattements de 55% sur le montant brut annuel inférieur ou égal à 168
000 dirhams et de 40% pour le surplus applicables à tous les retraités, quelle que soit
l'origine de leur pension, en vertu des dispositions de l’article 60-I dudit code, les
contribuables qui disposent de pensions de retraite de source étrangère bénéficient, en
outre, d'une réduction de 80% du montant de l'impôt dû au titre de leur pension globale et
correspondant aux sommes transférées au Maroc à titre définitif dans un compte en dirhams
non convertibles.

Par ailleurs, il y a lieu de préciser que les revenus versés par le fonds d’investissement basé
au Panama à des personnes physiques ayant leur domicile fiscal au Maroc sont considérés
comme des revenus de capitaux mobiliers de source étrangère imposables, par voie de
déclaration, au taux libératoire de 15% sans droit d’imputation de l’impôt étranger en
l’absence de convention de non double imposition conclue entre le Maroc et le Panama.

De même, en cas de cession ou de rachat des parts du fond d’investissement précité, les
profits nets réalisés sont considérés comme des profits de capitaux mobiliers de source
étrangère imposables, par voie de déclaration, au taux libératoire de 20% sans droit
d’imputation de l’impôt étranger.

Traitement fiscal en matière de déduction


des primes ou cotisations se rapportant aux
contrats d'assurance retraite pour les
contribuables disposant uniquement de
revenus salariaux
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quelle est la date d'effet de l'application de la disposition relative à la déduction des


cotisations se correspondant aux contrats d'assurance retraite dans la limite de 50% du
salaire net imposable?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 20/2/2017

Les dispositions de l'article 28-III du Code Général des Impôts, telles que modifiées et
complétées par le paragraphe I de l'article 6 de la loi de finances n° 100-14 pour l'année
budgétaire 2015, sont applicables aux contrats conclus à compter du 1er janvier 2015, en
application du paragraphe III de l'article 6 précité.

Ainsi, les contrats conclus avant cette date continuent à bénéficier du régime fiscal
applicable avant le 1er janvier 2015.

Demande d’éclaircissement des dispositions


de l’article 28-II du C.G.I relatives la
déduction des intérêts relatifs aux prêts
afférents à l’acquisition de logements
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Un contribuable demande à connaître s’il peut bénéficier de la restitution de l'IR/Salaire en


vertu des dispositions de l'article 28- II du C.G.I dans le cas où il travaille dans une ville,
autre que celle où il dispose de logement et ce, dans les deux situations suivantes :

 le bien en question est inoccupé pendant les jours du travail ;

 le bien est occupé par les enfants du contribuable.

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 26/11/2016

Lorsque le contribuable salarié est appelé à exercer ses fonctions dans une localité autre
que celle où il dispose du logement pour lequel il a obtenu un prêt, il bénéficie de la
restitution des intérêts afférents audit prêt lorsque le logement est occupé en totalité par
ses ascendants et/ou ses descendants au 1er degré ou fermé et non destiné à la vente ou à
la location.

A cet effet, le contribuable bénéficiant de cette restitution doit produire les documents
suivants :

 Une copie d’attestation de travail mentionnant le lieu du travail ;

 Un certificat de résidence annuel au nom du ou des occupants ;

 Un document établissant les liens de parenté avec les occupants (photocopie


du livret de famille, extraits d'acte de naissance, etc) ;

Traitement fiscal applicable aux


rémunérations perçues par les entraineurs
étrangers recrutés par les fédérations et les
clubs marocains de sport
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique
Traitement fiscal applicable aux rémunérations perçues par les entraineurs étrangers
recrutés par les fédérations et les clubs marocains de sport

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 21/12/2015

Dans la mesure où les entraineurs en question sont des résidents au Maroc, les
rémunérations qui leur sont versées entrent dans la catégorie des revenus salariaux et
assimilés et sont par conséquent, soumises à l’impôt sur le revenu, par voie de retenue à la
source dans les conditions de droit commun.

Cette retenue à la source est à opérer et à verser par la fédération ou le club, en leur qualité
d’employeur, conformément aux dispositions des articles 156 et 174 du Code Général des
Impôts.

Il est à rappeler qu’une personne physique à son domicile fiscal au Maroc lorsqu'elle a au
Maroc son foyer permanent d'habitation, le centre de ses intérêts économiques ou lorsque la
durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute période
de 365 jours.

Lorsque les rémunérations pour l’exercice d’activités sportives sont versées à des personnes
physiques n’ayant pas de domicile fiscal au Maroc, lesdites rémunérations sont soumises à
une retenue à la source libératoire de 10% conformément aux dispositions de l’article 73-II-
B-1°du C.G.I.

Demande de remboursement du montant de


l’impôt sur le revenu afférent à l’indemnité
de départ volontaire
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Il a été demandé à la DGI le remboursement du montant de l’impôt sur le revenu afférent à


l’indemnité de départ volontaire perçue, suite à l’opération de départ volontaire effectuée
par la banque populaire.

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 21/01/2017
L’indemnité de départ volontaire est déterminée conformément aux dispositions de l’article
57-7° du Code Général des Impôts. Ces dispositions prévoient l’exonération de l’indemnité
de départ volontaire dans la limite de l’indemnité de licenciement fixée par la législation et
la réglementation en vigueur.

Ainsi, le montant de l’indemnité exonérée est calculé sur la base du barème prévu à l’article
53 du code du travail promulgué par le Dahir n°1-03-194 du 14 Rejeb 1424 (11 septembre
2003) de la manière suivante :

 96 heures pour les 5 premières années d’ancienneté ;

 144 heures de la 6ème à la 10ème année ;

 192 heures de la 11ème à la 15ème année ;

 240 heures au-delà de la 15ème année.

Par conséquent et compte tenu de ce qui précède, lorsque le salarié perçoit une indemnité
supérieure à celle calculée d’après le barème visé ci-dessus, la partie de l’indemnité
excédentaire est intégralement taxable dans les conditions de droit commun.

Indexation des indemnités exonérées sur le


SMIG
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Est-ce qu’un salarié du secteur agricole peut indexer le montant des indemnités exonérées
prévu par la note de service n° 16/2017 D.L.E.C.I en date du 13 mars 2017, sur le salaire
minimum agricole garanti (S.M.A.G).

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 18/4/2017

Les plafonds admis en exonération prévus par la note de service susvisée concernent les
employés et salariés du secteur privé, travaillant dans tous les secteurs d’activité, y compris
le secteur agricole.

De plus, pour le calcul de la valeur de certaines indemnités, il a été retenu de les indexer sur
la base du salaire horaire minimum interprofessionnel garanti (S.M.I.G), afin de permettre à
certains employés de bénéficier de l’évolution de ce dernier par la valorisation desdites
indemnités.

Par conséquent, les indemnités accordées aux employés du secteur agricole sont à indexer
au S.M.I.G/horaire et non au SMAG journalier.
Demande de clarification au sujet du régime
fiscal applicable au capital servi aux héritiers
par la Caisse Interprofessionnelle Marocaine
de Retraites (CIMR) dans le cadre d’une
retraite complémentaire
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Il a été demandé à la DGI de connaitre, dans le cadre du changement statutaire de la CIMR,


le traitement fiscal applicable à certaines indemnités versées par ladite caisse, notamment :

 à l’indemnité servie sous forme de capital par la CIMR aux héritiers d’un affilié,
lorsque le décès de celui-ci survient après la liquidation de ses droits (trois fois
la dernière pension brute mensuelle service) ;

 à l’indemnité servie sous forme de capital par la CIMR aux héritiers d’un affilié
avant la liquidation de ses droits ;

 à l’éligibilité de la rente servie sous forme du capital à la règle de l’étalement


dans le cadre de pensions certaines.

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 19/4/2017

Les indemnités servies sous forme de capital, par la CIMR, aux héritiers d’un affilié avant ou
après la liquidation des droits du défunt, sont exonérées de l’impôt sur le revenu. Par
conséquent, la CIMR n’est tenue d’effectuer aucune retenue d’impôt.

S’agissant de la possibilité de bénéficier de l’étalement de l’imposition de la rente, il y a lieu


de vous préciser que cette dernière n’est pas éligible à la règle de l’étalement.

Application de la note de service n°16/2017


relative aux indemnités exonérées de l’impôt
sur le revenu au titre des revenus salariaux
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique
Est- ce que les salariés des établissements publics sont visés par la note de service
n°16/2017 relative aux indemnités exonérées de l’impôt sur le revenu au titre des revenus
salariaux ?

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 15/6/2017

La note en question vise la normalisation et l’uniformisation de l’interprétation du traitement


des indemnités exonérées en matière d’assiette fiscale et des cotisations sociales et ce dans
un souci d’amélioration des relations entre l’Administration et les entreprises.

Par conséquent, seuls les salariés du secteur privé affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale (C.N.S.S) sont concernés par les dispositions de la note précitée.

De ce fait, la note susvisée n’est pas applicable aux fonctionnaires, agents du secteur public
et aux salariés des établissements publics.

Demande d’attestation de non déductibilité


en matière d’épargne retraite
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Demande d’attestation de non déductibilité en matière d’épargne retraite

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

En vertu des dispositions de l’article 57-9° du C.G.I, les retraites complémentaires dont les
cotisations n’ont pas été déduites pour la détermination du revenu net imposable sont
exonérées de l’impôt sur le revenu.

Toutefois, pour bénéficier de cette exonération il y a lieu de justifier de la non déductibilité


des cotisations en demandant aux services fiscaux une attestation de non déductibilité et ce
dans la limite du délai de prescription de 4 ans.

Régime fiscal applicable aux indemnités pour


dommages et intérêts accordées dans le
cadre de la procédure de conciliation
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Régime fiscal applicable aux indemnités pour dommages et intérêts accordées dans le cadre
de la procédure de conciliation

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 22/12/2015

Conformément aux dispositions de l’article 57-7° du Code Général des Impôts (C.G.I),
l’indemnité pour dommages et intérêts accordée, en cas de recours à la procédure de
conciliation, est exonérée de l’impôt sur le revenu dans la limite prévue à l’article 41 (6ème
alinéa) de la loi n°65-99 relative au code du travail promulgué par le dahir n°1-03-194 du 14
rajab 1421 (11 septembre 2003).

Cette limite est fixée à un mois et demi de salaires par an dans la limite de 36 mois.

Le montant qui excède l’indemnité exonérée, dans la limite susvisée, est imposable avec
étalement sur quatre années ou sur la durée effective des services si celle-ci est inférieure à
quatre ans.

Régime complémentaire pour les


collaborateurs du Conseil Déontologique des
Valeurs Mobilières
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Il a été demandé à la DGI d’une part à connaître la limite de la déduction admise, pour vos
collaborateurs, au titre de la retraite complémentaire que vous souhaitez mettre en place
auprès d’une compagnie d’assurance et d’autre part la possibilité pour votre établissement
de souscrire ledit produit auprès d’une compagnie d’assurance de droit privé.

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 17/05/2011

Il convient de préciser que dans le cas où les collaborateurs n’ont pas bénéficié de la
déduction de leurs cotisations pour la détermination de leur revenu net imposable, leurs
retraites complémentaires seront exonérées de l’impôt sur le revenu conformément aux
dispositions de l’article 57-9° du C.G.I.

Par ailleurs, lorsque l'employeur participe à la constitution du capital d'une assurance


retraite complémentaire ou prend en charge les primes correspondantes pour une partie
seulement de son personnel salarié, lesdites primes constituent des charges sociales pour
l'employeur et des avantages en argent imposables pour les employés bénéficiaires. Ces
derniers conservent néanmoins le droit à déduction des primes correspondantes dans les
conditions de droit commun citées ci-dessus.

Quant à la possibilité pour votre établissement de souscrire ledit produit afférent à la


retraite complémentaire auprès d’une compagnie d’assurance de droit privé, il y a lieu de
préciser qu’il s’agit d’une question de gestion interne qui relève de votre compétence.

Allocation d’apprentissage
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable à l’allocation d’apprentissage prévue par le Dahir n°
1-00-206 du 19 Mai 2000 portant promulgation de la loi n° 12-00 relative à l’institution et
l’organisation de l’apprentissage, qui prévoit dans son article 17 que ladite allocation est
exonérée de l’impôt sur le revenu ?

2- Cadre légal

Article 57 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 10/01/2017

Selon les dispositions de l’article 163-III du Code Général des Impôts (C.G.I.), toute
disposition fiscale doit être prévue par ledit Code.

De même, toutes les dispositions fiscales prévues par des textes législatifs particuliers ont
été abrogées, à compter du 1er Janvier 2017, conformément aux dispositions de l’article
248-IV du C.G.I.

Par conséquent, cette allocation étant prévue par un texte particulier et non intégrée au
niveau du C.G.I, elle demeure soumise à l’impôt sur le revenu.

Taux pour frais professionnels applicable au


personnel minier.
Document élaboré en Juillet 2019
1- Problématique

Taux pour frais professionnels applicable au personnel minier.

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n°130/2016

Conformément aux dispositions de l’article 59-I-B du Code Général des Impôts, seuls les
ouvriers mineurs bénéficient de la déduction au taux de 35%, compte tenu de la nature de
l’activité exercée.

Pour le reste du personnel, il bénéficie de la déduction pour frais professionnel au taux de


20% prévu à l’article 59-I-A du Code précité.

Demande d’avis
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Il a été demandé à la DGI de comment appliquer l’abattement de 40% à une partie de votre
personnel chargé d’assister les accostages et appareillages des navires phosphatiers
affrétés au wharf, à l’instar de ce qui est applicable au personnel navigant de la marine
marchande et de la pêche maritime.

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 15 mars 2011

En vertu des dispositions de l’article 59-I-C du Code Général des impôts, seul le personnel
navigant de la marine marchande et de la pêche maritime bénéficie de la déduction, du
revenu brut salarial, des frais inhérents à la fonction ou à l’emploi au taux de 40%.

Le bénéfice de cet abattement est subordonné à ce que ce personnel remplisse les


conditions suivantes :

 être inscrit sur le registre des gens de mer conformément aux dispositions du
code de commerce maritime du 31 Mars 1919 ;

 être titulaire d’un livret maritime conformément aux dispositions du Dahir du


21 Janvier 1922 ;
 être inscrit sur les registres d’équipages des unités de servitude appartenant à
l’Office d’Exploitation des Ports (notamment les remorqueurs et vedettes de
pilotage) ;

 être autorisé par la direction de la marine marchande à embarquer à bord des


unités flottantes ;

 posséder des bons d’embarquement et de débarquement permanents.

Régime fiscal applicable à une opération de


cession d’un bien immeuble démembré
(usufruit et nue- propriété)
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Régime fiscal applicable à une opération de cession d’un bien immeuble démembré (usufruit
et nue- propriété)

2- Cadre légal

Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 3/3/2017

Lorsque l’usufruitier et le nu-propriétaire ont occupé le logement cédé à titre d’habitation


principale pendant au moins six ans à la date de cession, ils bénéficient de l’exonération
prévue à l’article 63-II- B du CGI.

Traitement fiscal applicable, en matière


d’impôt sur le revenu, à une opération de
cession d’un bien immeuble
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu (I.R.), au profit de
cession d’une villa, sise à Marrakech, qu’un contribuable a affectée à son habitation
principale depuis plus de six ans, sachant que durant cette période ledit contribuable a
occupé un logement de fonction à Rabat ?

Le bien objet de la vente a été acheté sous forme d’un terrain en septembre 2004 et que les
travaux de construction portant sur ledit terrain ont été achevés durant le dernier trimestre
2006. L’attestation de conformité de la construction n’a été obtenue, pour des raisons
administratives, qu’en date du 2 juin 2014.

2- Cadre légal

Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 25/2/2016

Le profit réalisé sur la cession d'un immeuble ou partie d'immeuble occupé à titre
d'habitation principale depuis au moins six ans au jour de ladite cession par son propriétaire
est exonéré de l’I.R, en vertu des dispositions de l'article 63-II-B du Code Général des Impôts
(C.G.I).

Cette exonération s’étend dans les mêmes conditions aux contribuables salariés disposant
d’un logement de fonction et appelés à exercer leurs fonctions dans des localités autres que
celles où ils possèdent leur habitation principale, sous réserve de la production de la
déclaration du contribuable, prévue à l’article 83 du C.G.I, appuyée des pièces suivantes :

 Une attestation de travail ;

 Une attestation justifiant la non possession de tout autre logement ;

 Toute pièce justifiant que ledit logement a été occupé en totalité par les
ascendants et ou les descendants au premier degré ou fermé et non destiné à
la location.

Donation d'un bien immeuble


Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Donation d'un bien immeuble

2- Cadre légal

Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 25/2/2016
Traitement fiscal à appliquer, en matière d’IR, au profit résultant de la cession d’une
habitation principale occupée par l’époux et épouse pendant 14 ans. Cette habitation a été
acquise dans le cadre de l’indivision à hauteur de 50 % chacun et l’épouse a fait une
donation de sa part à son mari en décembre 2014.

En cas de cession de la totalité du bien et vu que le bien cédé a été affecté à l’habitation
principale pour une durée d’ au moins six ans, le profit qui en résulte est exonéré de l’impôt
sur le revenu en vertu de l’article 63 du CGI.

Demande de renseignement au sujet de la


superficie à prendre en considération pour
l’application du référentiel des prix des
transactions immobilières en cas d’existence
d’une marge de recul pour voirie
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Il a été demandé à la DGI de connaître laquelle des deux superficies ci-dessous qui sera
retenue pour l’application des prix découlant du référentiel des prix des transactions
immobilières, en cas de cession d’une villa située dans une zone convertie en une zone
immeuble:

 La superficie figurant sur le titre foncier ;

 ou bien la superficie sur le titre foncier diminuée de la marge de recul de 4m


(soit 184m2) imposée par l’agence urbaine au profit de la voirie de ladite zone.

2- Cadre légal

Article 65 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 23/3/2017

En cas de cession d’un bien immeuble situé dans une zone villa qui a été convertie en une
zone constructible en R+3, son prix global de cession est obtenu par application à la
superficie du terrain cédé les prix découlant du référentiel des prix des transactions
immobilières de la zone immeuble.

A ce titre, il convient de préciser que sur le plan fiscal, la superficie à prendre en


considération est la superficie figurant sur le titre foncier sans aucune déduction de marge
de recul.
Interprétation des dispositions de l’article 65
du Code Général des Impôts tel que modifié
par la LDF pour l’année 2013
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Il a été demandé à la DGI de avoir une confirmation quant à l’interprétation des dispositions
de l’article 65 du C.G.I telles quemodifiées par la LDF pour l’année 2013 relatives au mode
de détermination du prix d’acquisition à considérer, en cas de cession d’immeubles acquis
par héritage.

2- Cadre légal

Article 65 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 11/08/2014

Selon les dispositions de l’article susvisé, le prix d’acquisition à considérer, en cas


d’héritage, est :

 le prix d’acquisition par le de cujus à titre onéreux du bien hérité par le cédant
augmenté des dépenses d’investissement visées à l’article 65 du CGI y compris
les dépenses de restauration et d’équipement ou son prix de revient en cas de
sa construction par le de cujus ;

 ou à défaut, la valeur vénale des immeubles au moment de leur mutation par


voie d’héritage ou de donation au profit du de cujus, qui est déclarée par
l’héritier cédant, sous réserve des dispositions de l’article 224 du CGI.

Cession d’un terrain agricole


Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le taux de l’impôt sur le revenu (I.R), applicable au profit de cession d’un terrain
agricole relevant des communes définies comme rurales dont la totalité de leur territoire est
à l’extérieur des périmètres urbains, bien que dans le périmètre de ces communes des
constructions sont édifiées d’une façon anarchique ou suite à dérogation ?

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 20/3/2017

Le profit réalisé sur la cession d’un terrain agricole est soumis à l’I.R au taux libératoire de
20%, conformément aux dispositions de l’article 73-II-F-6° du Code Général des Impôts
(C.G.I).

Toutefois, il y lieu de préciser que le profit réalisé à l’occasion de la première cession à titre
onéreux d’immeubles non bâtis, y compris les terrains agricoles, inclus dans le périmètre
urbain, à compter du 1er janvier 2013, est soumis à l’I.R au taux de 30% conformément aux
dispositions de l’article 73-II-G-7° du C.G.I.

Par ailleurs, le taux de l’impôt est déterminé en fonction de la durée de détention du terrain
urbain cédé, en application des dispositions de l’article 73-II-H du code précité, lorsque le
terrain agricole cédé est inclus dans le périmètre urbain avant la date susvisée.

Taux de l’impôt à appliquer aux profits


résultant de la cession de titres des sociétés
immobilières transparentes
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le taux de l’IR applicable aux profits réalisés à l’occasion de la cession d’actions ou
de parts des sociétés immobilières transparentes ou des sociétés à prépondérance
immobilière dont l’actif est constitué d’un terrain dont la durée de détention a dépassé 6 ans
?

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 8/11/2016

Le taux de l’IR applicable au titre des profits réalisés à l’occasion de la cession d’actions ou
de parts des sociétés susvisées est déterminé en fonction de la nature des biens immeubles
détenus dans l’actif de ces sociétés.

Ainsi, le profit réalisé à l’occasion de la cession d’actions ou de parts des sociétés


immobilières transparentes ou des sociétés à prépondérance immobilière dont l’actif est
constitué d’immeubles bâtis ou de terrains agricoles, est soumis au taux de 20%
conformément aux dispositions de l’article 73-II-F-6°du Code Général des Impôts (C.G.I).
Toutefois, lorsqu’il s’agit de cessions d’actions ou de parts des sociétés susvisées dont l’actif
est constitué de terrain urbain non bâti, le taux de l’impôt est déterminé en fonction de la
durée de détention desdites actions et parts.

Clarification du régime fiscal applicable à la


rémunération salariale perçue par un salarié
d’une entité ayant le statut Casablanca
Finance City (CFC)
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le taux applicable en matière d’impôt sur le revenu (IR) au salaire versé à un
employé d’une filiale marocaine ayant le statut CFC ?

Le salaire en question comprend deux composantes :

 Une partie versée par la filiale marocaine en dirhams ;

 L’autre partie est versée, en devises, par la maison mère établie en France et
ayant conclu un contrat de détachement avec le salarié auprès de sa filiale
marocaine.

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 15/12/2016

Dans la mesure où l’activité salariée de cet employé est exclusivement dédiée à la filiale
marocaine et que la rémunération versée à l’étranger est facturée par la société mère à
ladite filiale, il y a lieu de considérer ladite rémunération comme un complément de salaire
de l’intéressé.

Dans ce cas, l’ensemble de la rémunération versée à ce salarié est soumise à l’IR au taux
libératoire de 20% conformément aux dispositions de l’article 73-II-F-9° du Code Général des
Impôts.

Traitement fiscal réservé aux rémunérations


versées au personnel des banques offshore
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique
Il a été soumis à la D.G.I pour avis, le cas de Monsieur X qui demande à connaître si les
dispositions de l’article 20- II du Dahirn°1-95-5 du 26 Janvier 1995 portant promulgation de
la loi n°36-93 modifiant et complétant la loi 58-90 relative aux places financières offshore,
qui accordaient le choix au salarié d’être imposé favorablement au barème de l’impôt sur le
revenu ou au taux de 20% sont toujours en vigueur.

Monsieur X demande également à connaître si les cotisations salariales pour la couverture


des prestations à court et long terme sont déductibles dudit revenu.

2- Cadre légal

Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 13 juin 2011

Cette disposition n’a pas été intégrée au niveau du Code Général des Impôts (C.G.I.).Aussi,
et conformément aux dispositions de l’article 73-II-F-8°du C.G.I, les jetons de présence et
toutes autres rémunérations brutes versés aux administrateurs des banques offshore, ainsi
que les traitements, émoluments et salaires bruts versés par lesdites banques à leurs
salariés sont soumis au taux libératoire de 20%.

De même, toute disposition fiscale doit être prévue par le C.G.I conformément aux
dispositions de l’article 163-III dudit code.

Par ailleurs, les dispositions de l’article 165 –II du C.G.I prévoient que l’octroi des avantages
prévus par le C.G.I. en faveur des banques offshore, notamment ceux relatifs à l’imposition
des salariés desdites banques au taux spécifique libératoire de 20%, est exclusif de tout
autre avantage prévu par d’autres dispositions législatives en matière d’encouragement à
l’investissement.

Par conséquent, les rémunérations perçues par les salariés des banques offshores sont
soumises au taux libératoire de 20%, sans possibilité d’être imposées aux taux du barème
prévu à l’article 73-I du C.G.I.

Sort fiscal applicable à des honoraires,


défraiements et frais de transport versés à
des non-résidents
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable aux honoraires, défraiements et frais de transport versés
par l’école supérieure des arts visuels de Marrakech, dans le cadre de séminaire de
formation au Maroc, à des intervenants non-résidents et à des invités non- résidents pour
des interventions effectuées au Maroc ou hors du Maroc ?

2- Cadre légal
Article 73 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 31 Mars 2011

Sous réserve des conventions fiscales internationales, les honoraires, défraiements et frais
de transport versés par l’école supérieure des arts visuels de Marrakech, dans le cadre de
séminaire de formation au Maroc ou hors du Maroc, à des intervenants ou non-résidents
constituent des produits bruts perçus par des personnes non résidentes passibles d’une
retenue à la source au taux de 10%, et ce conformément aux dispositions des articles 15-IX
et 73-II-B-1° du Code Général des Impôts (C.G.I.).

En outre, les défraiements et frais de transport versés à des invités non-résidents dans le
cadre de séminaire de formation au Maroc ou hors du Maroc constituent des charges
déductibles.

Régime fiscal applicable en matière de


pensions de retraite de source étrangère
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Des éclaircissements ont été demandés à la DGI quant au traitement fiscal applicable à la
retraite de source étrangère, lorsque le couple résidant au Maroc n’utilise qu’un seul compte
conjoint au nom dudit couple.

2- Cadre légal

Article 76 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 15 Février 2015

Conformément aux dispositions de l'article 76 du Code Général des Impôts (C.G.I.), il est
prévu en faveur des contribuables qui résident au Maroc et qui perçoivent une pension de
retraite de source étrangère un régime fiscal avantageux.

Ainsi, en plus d'un abattement non plafonné de 40 % ou 55% (selon les cas) applicable à
toute pension de retraite, quelle que soit son origine, les assujettis disposant d’une pension
de retraite de source étrangère bénéficient, en outre, d'une réduction de 80% du montant
de l'impôt dû au titre de leur pension globale et correspondant aux sommes transférées au
Maroc à titre définitif en dirhams non convertibles.

Pour bénéficier de la réduction de 80 % susvisée, vous êtes tenus de joindre, chacun d’entre
vous (votre épouse et vous-même), à votre déclaration du revenu global prévue à l’article
82 du C.G.I, les pièces suivantes :
 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou tout
autre document en tenant lieu ;

 une attestation indiquant le ou les montants en devises reçues à titre définitif


en dirhams non convertibles et la contre-valeur en dirhams au jour du transfert,
délivrée par l'établissement de crédit ou par tout autre organisme intervenant
dans le paiement des pensions susvisées.

En vertu de la réglementation fiscale, les employeurs et débirentiers sont tenus de liquider


l’impôt, de le retenir à la source et de le verser au trésor dans les délais fixés par la loi.

Par ailleurs, les employeurs et débirentiers ont la possibilité de régulariser en plus ou en


moins l’impôt périodique retenu à la source au titre d’une année jusqu’au 31 janvier de
l’année qui suit.

Lorsque le montant des retenues effectuées à la source et versées au trésor par l’employeur
excède celui de l’impôt correspondant au revenu global annuel du contribuable, celui-ci
bénéficie d’office d’une restitution d’impôt.

Lorsque la liquidation de l’impôt donne lieu à une surimposition qui n’aurait pas été
régularisée par les employeurs dans le délai du 31 janvier de l’année qui suit, les salariés
peuvent obtenir le remboursement de l’impôt excédentaire en souscrivant une déclaration
annuelle, valant demande en restitution, en vue d’obtenir la régularisation de leur situation
fiscale.

Demande d’éclaircissement des dispositions


fiscales relatives au dépôt des déclarations
du revenu global en cas de décès
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

La DGI a été saisie afin de connaître, le cas d’un contribuable décédé le 20 février 2015, le
délai de dépôt de déclaration du revenu global que ce dernier a acquis au titre de l’année
2014 ainsi que durant la période allant du 1 janvier 2015 à la date du décès.

A ce titre, il a été précisé que le de cujus disposait d’une pension de retraite et des revenus
fonciers.

2- Cadre légal

Article 85 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 15 avril 2015

Dans la mesure où le contribuable décède au cours du délai normal de déclaration avant


d’avoir déclaré ses revenus de l’exercice clos pendant l’année 2014, il appartient aux
héritiers de déclarer le revenu global du de cujus avant l’expiration du délai de déclaration
soit avant le 1er mars 2015.

Aussi, les ayants droits sont tenus de souscrire au nom de la personne décédée, dans les
trois (3) mois qui suivent le décès, une déclaration de son revenu global concernant les
revenus acquis depuis le 1er janvier 2015 jusqu’à la date du décès, conformément aux
dispositions de l’article 85-II du Code Général des Impôts (C.G.I).

Demande de renseignements au sujet du


taux de la cotisation minimale applicable, en
matière d’impôt sur le revenu, à une clinique
exploitant un centre d’hémodialyse
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Quel est le taux de la cotisation minimale à appliquer au chiffre d’affaires réalisé par une
clinique exploitant un centre d’hémodialyse, ayant pour activité de fournir aux patients des
séances d’hémodialyse qui nécessitent à la fois un Kit, comprenant un matériel
consommable et des médicaments, sous la supervision d’un corps médical.

2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 2/2/2017

Lorsque les centres d’hémodialyse procèdent à des opérations d’achat et de revente de


produits pharmaceutiques et chimiques nécessaires à l’exercice de leur activité
d’hémodialyse, la cotisation minimale acquittée est liquidée selon les taux suivants:

 6% sur la partie du chiffre d’affaires afférente aux honoraires et consultations;

 et 0,5% sur la partie du chiffre d’affaires relative aux produits pharmaceutiques


et chimiques nécessaires à l’exercice de leurs activités d’hémodialyse.

Le bénéfice de l’application de ces taux est subordonné à la condition de procéder à la


ventilation du chiffre d’affaires sur la base d’un état faisant ressortir le montant du chiffre
d’affaires relatif aux produits pharmaceutiques et chimiques et celui correspondant aux
honoraires et consultations.

IR Rectification en matière de profits fonciers


Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique
Est-ce que la procédure de rectification en matière de profits fonciers, prévue à l’article 224
du Code Général des Impôts (C.G.I), peut être engagée dans le cas d’un dépôt hors délai de
la déclaration de profits fonciers en date du 30/08/2016, sachant que l’opération de cession,
objet de ladite déclaration, a été réalisée par le contribuable le 13/11/2008 et enregistrée le
17/11/2008 ?

2- Cadre légal

Article 224 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 9/1/2017

La procédure de rectification peut être engagée au vu de la déclaration déposée hors délai


par le contribuable dans les conditions prévues à l’article 224 du CGI.

IR Rectification en matière de profits fonciers


Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Est-ce que la procédure de rectification en matière de profits fonciers, prévue à l’article 224
du Code Général des Impôts (C.G.I), peut être engagée dans le cas d’un dépôt hors délai de
la déclaration de profits fonciers en date du 30/08/2016, sachant que l’opération de cession,
objet de ladite déclaration, a été réalisée par le contribuable le 13/11/2008 et enregistrée le
17/11/2008 ?

2- Cadre légal

Article 224 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 9/1/2017

La procédure de rectification peut être engagée au vu de la déclaration déposée hors délai


par le contribuable dans les conditions prévues à l’article 224 du CGI.

Régime fiscal applicable à une personne


physique exerçant deux activités de
pharmacien et de laboratoire d’analyses
médicales en cas d’apport
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique
Régime fiscal applicable à une personne physique exerçant deux activités de pharmacien et
de laboratoire d’analyses médicales en cas d’apport

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Par apport du patrimoine professionnel, il faut entendre toute opération portant sur
l’ensemble des éléments de l’actif et du passif de l’entreprise individuelle d’une manière
concomitante à une société soumise à l’IS.

Toutefois, dans le cas d’apport des éléments de l’actif et du passif de l’entreprise


individuelle à plusieurs sociétés soumises à l’IS, ayant pour effet de scinder son patrimoine
professionnel, cette opération d’apport ne peut prétendre au bénéfice des avantages prévus
par l’article 247-XVII-A du C.G.I.

A cet effet, les plus-values constatées ou réalisées, suite à ces opérations d’apports, sont
imposables dans les conditions de droit commun, conformément aux dispositions de l’article
161 du Code précité.

Demande de clarification, en matière d’impôt


sur le revenu, du régime fiscal incitatif en
faveur des opérations d’apport des titres à
une société holding
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Est-ce que le bénéfice du régime fiscal incitatif en faveur d’une opération d’apport de parts
sociales de sociétés civiles agricoles à une société holding reste acquis, conformément aux
dispositions de l’article 247-XXIV du Code Général des Impôts (CGI), nonobstant la
réalisation de la fusion des sociétés civiles agricoles ?

A ce titre, il a été demandé de savoir si cette opération de fusion ne fait pas obstacle à la
condition de l’obligation de conservation par la société holding des titres reçus pendant une
durée d’au moins quatre ans à compter de la date d’apport.

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 4/7/2016
Le régime fiscal incitatif institué, par les dispositions de l’article 247-XXIV du CGI, en faveur
des opérations d’apport des titres de capital, détenus par des personnes physiques dans une
ou plusieurs sociétés, à une société holding résidente soumise à l’impôt sur les sociétés, est
applicable sous réserve du respect de certaines conditions notamment celle relative à
l’obligation de conservation par la société bénéficiaire de l’apport des titres reçus pendant
une durée d’au moins quatre ans à compter de la date dudit apport.

Ainsi, lorsque l’opération de fusion intervient avant l’expiration du délai de quatre ans, il est
mis fin au sursis d’imposition de la plus-value d’apport puisque cette opération se traduit
pour les associés de la société absorbée par un échange de titres qu’ils détenaient dans
cette société par des titres de la société absorbante. Dans ce cas, la condition de
conservation des titres reçus pendant une durée d’au moins quatre ans se trouve non
respectée.

Demande de clarification de la notion de


contrôle en matière de l’apport des titres à
une société holding
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

La DGI a été saisie pour connaitre si une personne physique, qui compte apporter à une
société holding des titres qu’elle détient à hauteur de 5% à 35% dans le capital de plusieurs
sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, peut bénéficier du régime fiscal incitatif prévu
par les dispositions de l’article 247-XXIV du Code Général des Impôts (CGI).

A ce titre, il a été demandé la clarification de la notion de contrôle et de direction de


l’activité des entreprises dont la société holding détient des titres.

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 15/04/ 2015

Les personnes physiques qui procèdent à l’apport de l’ensemble des titres de capital
qu’elles détiennent dans une ou plusieurs sociétés à une société holding résidente soumise
à l’impôt sur les sociétés., ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu au titre de la plus-
value nette réalisée à la suite de l’opération dudit apport, sous réserve du respect des
conditions suivantes :

 L’apport doit être effectué entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015 ;

 Les titres de capital apportés doivent être évalués par un commissaire aux
apports, choisi parmi les personnes habilitées à exercer les fonctions de
commissaire aux comptes ;
 La société bénéficiaire de l’apport s’engage dans l’acte d’apport à conserver les
titres reçus pendant une durée d’au moins quatre (4) ans à compter de la date
dudit apport ;

 La personne physique ayant procédé à l’apport de l’ensemble de ses titres de


capital s’engage dans l’acte d’apport à payer l’impôt sur le revenu au titre de la
plus-value nette résultant de l’opération d’apport, lors de la cession partielle ou
totale ultérieure, de rachat, de remboursement ou d’annulation des titres reçus
en contrepartie de l’opération d’apport.

S’agissant de la clarification de la notion de direction et de contrôle de l’activité des


entreprises dont les titres sont détenus par la société holding, il y a lieu de vous informer
qu’une société est considérée comme contrôlant une autre par référence notamment à la
détention directe ou indirecte d’une fraction de capital lui conférant la majorité des droits de
vote dans les assemblées générales de cette société ou disposant seule de la majorité des
droits de vote, conformément aux dispositions de l’article 144 de la loi 17-95 relative aux
sociétés anonymes.

Demande d’éclaircissement des dispositions


de l’article 247- XVII du C.G.I.
Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

La DGI a été saisie pour connaître si une entreprise individuelle, exerçant les deux activités
de pharmacien et de laboratoire d’analyses médicales peut bénéficier du régime fiscal
incitatif prévu par les dispositions de l’article 247-XVII du Code Général des Impôts (C.G.I) en
cas d’apport des éléments de l’actif et du passif :

 de l’activité de pharmacien à une société à responsabilité limitée ;

 de l’activité de laboratoire d’analyses à une société civile professionnelle


soumise à l’impôt sur les sociétés.

 A ce titre, vous faites savoir que les deux apports effectués concomitamment,
ont pour effet d’entraîner la disparition de cette entreprise individuelle.

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 18 février 2015

Le bénéfice du régime fiscal incitatif institué par les dispositions de l’article 247-XVII-A du
C.G.I, en faveur des opérations d’apport du patrimoine professionnel d’une personne
physique à une société passible de l’impôt sur les sociétés, n’est acquis que lorsque :

 Les éléments d’apport sont évalués par un commissaire aux apports choisi
parmi les personnes habilitées à exercer les fonctions de commissaires aux
comptes ;
 Ledit apport est effectué entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016.

Par ailleurs, il convient de vous préciser que par apport du patrimoine professionnel, il faut
entendre toute opération portant sur l’ensemble des éléments de l’actif et du passif de
l’entreprise individuelle d’une manière concomitante à une société soumise à l’IS que les
personne physiques créent entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016.

Toutefois, dans le cas d’apport des éléments de l’actif et du passif de l’entreprise


individuelle à plusieurs sociétés soumise à l’IS , ayant pour effet de scinder son patrimoine
professionnel, il y a lieu de vous informer que cette opération d’apport ne peut bénéficier
des avantages institués par les dispositions de l’article 247- XVII du C.G.I.

A cet effet, les plus-values constatées ou réalisées, suite à ces opérations d’apports, sont
imposables dans les conditions de droit commun conformément aux dispositions de l’article
161 du Code précité.

Apport du patrimoine agricole


Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Des éclaircissements ont été demandés à la DGI, concernant les dispositions de l’article 247-
XVII du C.G.I relatives à l’apport du patrimoine agricole d’une personne physique à une
société soumise à l’impôt sur les sociétés.

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 10/2/2016

Conformément aux dispositions de l’article 247- XVII-B du C.G.I, les exploitants agricoles
individuels ou copropriétaires dans l’indivision soumis à l’impôt sur le revenu au titre de
leurs revenus agricoles et qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à cinq millions
de dirhams, ne sont pas imposés sur la plus-value nette réalisée suite à l’apport de
l’ensemble des éléments de l’actif et du passif de leur exploitation agricole à une société
soumise à l’impôt sur les sociétés au titre des revenus agricoles qu’ils créent entre le 1er
janvier 2015 et le 31 décembre 2016.

Concernant votre cas, il convient de vous rappeler que dès lors que vous exercez plusieurs
activités professionnelles et agricoles, vous êtes tenus de souscrire, avant de réaliser
l’opération de l’apport de votre exploitation agricole, une seule et unique déclaration de
votre revenu global selon le régime du résultat net réel.

Par la suite, l’opération d’apport doit porter sur l’ensemble des éléments de l’actif et du
passif de votre entreprise d’une manière concomitante. Cette opération a pour effet
d’entraîner la cessation totale de votre activité aussi bien professionnelle qu’agricole.
Toutefois, dans le cas où il est fait un apport portant uniquement sur des éléments de l'actif
et du passif de l’exploitation agricole, les plus-values constatées ou réalisées, suite à cette
opération d’apport partiel, sont imposables dans les conditions de droit commun,
conformément aux dispositions de l’article.

Apport du patrimoine professionnel


Document élaboré en Juillet 2019

1- Problématique

Des éclaircissements ont été demandés à la DGI concernant les dispositions fiscales
relatives à l’apport du patrimoine professionnel d’une personne physique à une société
soumise à l’impôt sur les sociétés.

2- Cadre légal

Article 247 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 14/1/2016

Les personnes physiques exerçant à titre individuel, en société de fait ou dans l'indivision,
au 31 décembre 2014, une activité professionnelle passible de l'impôt sur le revenu, selon le
régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié, sont exonérées de l'impôt sur le
revenu au titre de la plus-value nette réalisée à la suite de l'apport de l'ensemble des
éléments de l'actif et du passif de leur entreprise à une société soumise à l’impôt sur les
sociétés qu'elles créent entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016.

Toutefois, dans le cas où il est fait apport d’un bien immeuble provenant du patrimoine privé
de l’exploitant, le contribuable concerné devra régulariser sa situation fiscale en matière
d’impôt sur le revenu au titre des profits fonciers et la société bénéficiaire de l’apport
demeure assujettie aux droits d’enregistrement dans les conditions du droit commun.

Par conséquent, le profit foncier résultant de l’apport dudit bien immeuble n’est pas éligible
à la contribution sociale de solidarité en application des dispositions de l’article 267 du CGI.

Enfin, il convient de préciser que les personnes physiques titulaires de revenus


professionnels, qu’elles soient imposables ou exonérées, sont soumises à la contribution
précitée et doivent à ce titre déposer leurs déclarations dans les conditions prévues par
l’article 270-II du CGI.

Traitement fiscal applicable, en matière de


contribution sociale de solidarité, aux
retraites complémentaires servies sous
forme de capital.
Document élaboré en Juillet 2019
1- Problématique

La DGI a été saisie pour connaître le traitement fiscal applicable, en matière de contribution
sociale de solidarité, aux retraites complémentaires servies sous forme de capital.

2- Cadre légal

Article 267 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 11 Novembre 2014

Conformément aux dispositions des articles 267 et 268 du code général des impôts (C.G.I),
la contribution susvisée s’applique aux revenus salariaux et assimilés y compris les retraites
complémentaires.

En effet, en matière de revenus salariaux et assimilés, la contribution susvisée s’applique


sur le revenu brut diminué du montant des charges et cotisations sociales obligatoires et du
montant de l’impôt sur le revenu exigible.

Ainsi en matière de retraite complémentaire, lorsque la rente est servie au bénéficiaire sous
forme de capital, celui-ci est imposé par voie de retenue à la source opérée par le
débirentier concerné selon le tarif prévu à l’article 269-II du C.G.I, sans aucun abattement, ni
étalement.

Traitement fiscal réservé aux salariés


détachés
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé aux salariés Français détachés au Maroc plus de 183
jours ? Est-ce que le système fiscal Marocain leur accorde des avantages fiscaux ?

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 735 du 20 novembre 2007

Dans la mesure où la durée de séjour de ces salariés au Maroc dépasse 183 jours pour toute
période de 365 jours, ces salariés sont considérés comme des résidents au Maroc.

Par conséquent, ils sont soumis à l'impôt sur le revenu au Maroc sur l'ensemble de leurs
revenus de source marocaine et étrangère dans les conditions du droit commun
conformément aux dispositions de l'article 23 du Code Général des Impôts (CGI) et sous
réserve de l'application des dispositions des conventions de non double imposition.

Notion de résidence
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelles sont les obligations fiscales d’un salarié travaillant au Maroc pendant plus de 183
jours pour le compte d’une société basée en France ?

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 476 du 14 septembre 2006

Lorsque des contribuables domiciliés au Maroc reçoivent des revenus salariaux et assimilés
de la part des employeurs ou débirentiers publics ou privés, domiciliés, établis ou ayant leur
siège hors du Maroc, ils sont imposés par voie de rôle. Ainsi, ce salarié est tenu de déposer
une déclaration annuelle du revenu global avant le 1er Avril de chaque année à l’inspecteur
des impôts du lieu de son domicile fiscal. Le revenu global imposable de l’année de
l’installation doit comprendre :

 les revenus de source marocaine acquis entre le 1er janvier et le 31


décembre de ladite année,

 les revenus de source étrangère acquis entre le jour de son installation au


Maroc et le 31 décembre de la même année.

Traitement fiscal applicable à la plus-value


réalisée lors d'une cession de titres de
participation par une société de personnes
étrangère
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

La question posée concerne le traitement fiscal d'une société en commandite (Iimited


partnership) constituée en vertu des lois d'un pays n'ayant pas de convention avec le Maroc,
dont le commanditaire est une corporation canadienne et qui compte céder, en 2006, les
titres de participation qu'elle détient dans une société anonyme marocaine non cotée à la
bourse. Est-ce que le Maroc souscrit au principe de la transparence fiscale d'une société de
personnes conformément aux directives énoncées dans le modèle de convention de l'OCDE,
en vue de l'application des dispositions de l'article 13 de la convention de non double
imposition Maroco- Canadienne ?

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 433 du 22 août 2006

Le Maroc n'adhère pas au principe de la transparence fiscale énoncé dans les commentaires
du modèle de convention de l'O.C.D.E. En effet, le Maroc ne partage pas l'interprétation
donnée sur lesdits commentaires et a émis une réserve mentionnée dans la partie réservée
aux positions des pays non-membres sur le modèle de convention fiscale de l'O.C.D.E.

Par conséquent, et conformément aux dispositions de l'article 25-b) du livre d'assiette et de


recouvrement institué par l'article 6 de la loi de finances pour l'année budgétaire 2006, les
plus-values résultant des cessions d'actions effectuées par une société de personnes,
installée dans un pays avec lequel le Maroc n'a pas conclu de convention de non double
imposition, sont soumises à l'impôt au Maroc selon le régime en vigueur au moment de la
cession des titres.

Régime fiscal applicable, en matière d'impôt


sur le revenu à un écrivain scénariste
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu à un écrivain
scénariste ?

2- Cadre légal

Article 24 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 146 du 1er avril 2010

Lorsqu'une oeuvre artistique est considérée comme une oeuvre protégée par les droits
d'auteur conformément aux dispositions de l'article 5 de la loi n° 2-00 relative aux droits
d'auteur et droits voisins, les produits qui sont versés aux personnes résidentes, en
contrepartie de l'usage ou du droit à usage de droits d'auteur sur les oeuvres littéraires,
artistiques ou scientifiques, sont exonérés de l'impôt sur le revenu en vertu des dispositions
de l'article 24 du Code Général des Impôts.
Toutefois, les redevances pour l'usage ou le droit à usage de droits d'auteur sur des oeuvres
littéraires, artistiques ou scientifiques, perçues par des personnes physiques n'ayant pas de
domicile fiscal au Maroc, sont soumises à une retenue à la source en vertu des articles 4 et
15 du CGI au taux de 10% prévu par les dispositions de l'article 73-II-B-1° du Code précité,
sous réserve de l'application des conventions internationales de non double imposition.

Documents justificatifs à fournir lors de la


déclaration d'un revenu provenant de la
location d'un bien immeuble acquis, dans
l'indivision, par voie d'héritage
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quels sont les documents justificatifs à fournir lors de la déclaration d'un revenu, provenant
de la location d'un bien immeuble acquis dans l'indivision par voie d'héritage, par un
fonctionnaire dont le salaire a déjà fait l'objet d'une retenue à la source au titre de l'impôt
sur le revenu ?

2- Cadre légal

Article 25 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 48 du 26 novembre 2010

Conformément aux dispositions de l'article 25 du Code Général des Impôts le revenu global
imposable, en matière d'I.R, est constitué par le ou les revenus nets d'une ou plusieurs des
catégories prévues à l'article 22 dudit Code, à l'exclusion des revenus et profits soumis à
l'impôt selon un taux libératoire.

Les bénéficiaires desdits revenus sont tenus d'adresser, par lettre recommandée avec
accusé de réception ou de remettre contre récépissé, avant le 1er avril de chaque année, à
l'inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou de leur principal établissement, une
déclaration de leur revenu global de l'année précédente, avec indication des catégories de
revenus qui le composent, en application des dispositions de l'article 82 du CGI.

S'agissant du produit de la location des immeubles possédés en commun, il entre dans la


détermination des revenus catégoriels de chaque héritier en fonction de sa part détenue
dans l'indivision. A cet effet, il faut joindre à la déclaration annuelle du revenu global un acte
authentique ou un contrat légalisé faisant ressortir la part des droits indivis. Par ailleurs, il
convient de préciser que, dans ce cas, le revenu global imposable sera constitué aussi bien
du revenu locatif que du revenu salarial. Toutefois, les retenues qui ont été opérées à la
source sur le revenu salarial, viennent en déduction de l'impôt calculé sur le revenu global
imposable.

A ce titre, la déclaration doit être complétée par les documents indiquant:


 le montant imposé par voie de retenue à la source,

 le montant du prélèvement effectué et la période à laquelle il se rapporte,

 le nom ou la raison sociale, l'adresse et le numéro d'identification fiscale de


l'employeur ou du débirentier chargé d'opérer la retenue.

Régime fiscal applicable aux « stock-options»


de source étrangère
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable aux « stock-options» accordés, par une société
étrangère, à des résidents au Maroc ?

2- Cadre légal

Article 25 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 562 du 16 novembre 2009

le traitement fiscal applicable aux plus-values résultant de la levée d'option ou de la cession


des « stock-options» de source étrangère se présente comme suit:

 la plus-value d'acquisition est considérée comme un revenu de source


étrangère, en vertu des dispositions de l'article 25 du Code Général des
Impôts (CGI), soumise à l'impôt sur le revenu au taux du barème prévu à
l'article 73-I du CGI. La plus-value susvisée est égale à la différence entre le
prix payé par le bénéficiaire et la valeur de l'action à la date de la levée de
l'option.

 la plus-value de cession est assimilée à un profit de capitaux mobiliers de


source étrangère, conformément aux dispositions de l'article 25 précité,
soumise à l'impôt sur le revenu au taux libératoire de 20% prévu à l'article
73-II-F-5° du CGI. La plus-value susvisée est égale à la différence entre le
prix de cession de l'action et son prix à la date de la levée de l'option.

Epargne - retraite
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Peut-on bénéficier de l'étalement de 4 ans lors du calcul de l'impôt sur le revenu afférent à
la rente capital retraite ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 195 du 22 avril 2008

En vertu des dispositions de l'article 28-1I1 du code général des impôts (CGI), est
déductible, dans la limite de 6 %, du revenu global imposable, les primes ou cotisations se
rapportant aux contrats individuels ou collectifs d'assurance retraite d'une durée égale au
moins à dix ans souscrits auprès des sociétés d'assurances établies au Maroc et dont les
prestations sont servies aux bénéficiaires à partir de l'âge de cinquante ans révolus.

Lorsqu'un contribuable dispose uniquement de revenus salariaux, il peut déduire la totalité


des cotisations correspondant à son ou à ses contrats d'assurance retraite de son salaire net
imposable perçu régulièrement au cours de son activité.

Pour le contribuable qui a des revenus salariaux et des revenus relevant d'autres catégories,
il a la possibilité de déduire la totalité des cotisations correspondant à son ou à ses contrats
d'assurance retraite, soit au niveau de son salaire net imposable perçu régulièrement au
cours de son activité, soit, dans la limite de 6%, de son revenu global imposable.

Pour bénéficier de cette déduction le contribuable doit joindre à sa déclaration du revenu


global visée à l'article 82 du CGI :

 une copie certifiée conforme du contrat,

 l'attestation de paiement des cotisations ou primes délivrée par la société


d'assurances concernée.

Lorsqu'au terme du contrat, la rente est servie au bénéficiaire sous forme de capital, celui-ci
est imposé par voie de retenue à la source opérée par le débirentier concerné au taux du
barème progressif prévu à l'article 73-I du CGI, après un abattement de 40 % et avec
étalement sur une période maximum de quatre années. Lorsque l'assuré procède au rachat
de ses cotisations avant le terme du contrat et/ou avant l'âge de cinquante ans, le montant
du rachat est imposé par voie de retenue à la source, opérée par le débirentier concerné au
taux du barème sans abattement et après étalement du montant racheté sur quatre années
ou sur la période effective du remboursement si celle-ci est inférieure à quatre ans, sans
préjudice de l'application des majorations prévues à l'article 200 du CGI.

Pour régulariser sa situation fiscale compte tenu éventuellement de ses autres revenus, le
bénéficiaire de la rente, du capital ou du rachat est tenu de souscrire la déclaration de son
revenu global dans les conditions prévues à l'article 82 du CGI.
Déductibilité des intérêts afférents au prêt
contracté pour l'acquisition d'un logement
pour habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelle est la procédure à suivre pour la déductibilité des intérêts afférents au prêt contracté
pour l'acquisition d'un logement destiné à l’habitation principale, sachant que le
prélèvement des remboursements est effectué par soi-même pour le compte de l'organisme
prêteur sans passer par l'employeur qui pour cette raison, refuse d'opérer ladite déduction ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 654 du 03 octobre 2007

La déductibilité dans la limite de 10%, du revenu global imposable prévue à l'article 28-I du
code général des impôts (CGI) est subordonnée en ce qui concerne les titulaires de revenus
salariaux et assimilés, imposés par voie de retenue à la source, à ce que les montants des
remboursements en principal et intérêts des prêts soient retenus et versés mensuellement
par l'employeur ou le débirentier aux organismes prêteurs.

Toutefois, lorsque la déduction susvisée n'est pas opérée par l'employeur, l'employé garde
la possibilité de bénéficier de cette déduction en souscrivant sa déclaration annuelle du
revenu global prévue à l'article 82 du CGI accompagnée des pièces justificatives suivantes:

 un certificat de résidence annuel à l'adresse figurant sur la carte d'identité


nationale accompagné d'une photocopie de ladite carte nationale,

 une attestation sur l'honneur légalisée, certifiant l’occupation de ce


logement à titre d'habitation principale, et dans laquelle l’intéressé
s’engage à informer l'administration fiscale de tout changement intervenu
dans l'affectation dudit logement, en totalité ou en partie, avant le 31
janvier de l'année suivant celle du changement,

 une copie certifiée conforme du contrat de prêt et des quittances de


versement ou des avis de débit établis par les établissements bancaires,

 le tableau d'amortissement.

Déduction relative aux intérêts d’un prêt


immobilier contracté en vue de l’acquisition
d’un logement à usage d’habitation
principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelles sont les conditions et les pièces à produire pour bénéficier de la déduction relative
aux intérêts d’un prêt immobilier contracté en vue de l’acquisition d’un logement à usage
d’habitation principale ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 130 du 15 février 2007

1- Le premier concerne la déductibilité dans la limite de 10% du revenu global imposable du


montant des intérêts afférents aux prêts accordés aux contribuables par les institutions
spécialisées ou les établissements de banque et de crédit, dûment autorisés à effectuer ces
opérations, par les oeuvres sociales du secteur public, semi-public ou privé ainsi que par les
entreprises, en vue de l’acquisition ou de la construction de logements à usage d’habitation
principale.

Cette déduction est subordonnée, en ce qui concerne les titulaires de revenus salariaux et
assimilés, imposés par voie de retenue à la source, à ce que les montants des
remboursements en principal et intérêts des prêts soient retenus et versés mensuellement
par l'employeur ou le débirentier aux organismes prêteurs.

A défaut, lorsque la retenue n’est pas opérée par l’employeur, l’employé garde la possibilité
de bénéficier de la déduction correspondant au montant des intérêts, à la condition de
souscrire sa déclaration annuelle du revenu global.

2- Le deuxième concerne la déductibilité, au niveau des revenus salariaux, des


remboursements en principal et intérêts des prêts contractés pour l’acquisition d’un
logement social en vertu des dispositions de la loi.

La déduction susvisée est subordonnée à la condition que les montants des


remboursements soient retenus et versés mensuellement par l’employeur ou le débirentier
aux organismes de crédit agréés.

Lorsque la retenue à la source susvisée n’est pas opérée par l’employeur ou le débirentier,
le contribuable garde la possibilité de bénéficier de cette déduction par voie de réclamation.

Les pièces à fournir pour pouvoir bénéficier de la déduction des intérêts, prévue par les
dispositions de la loi sont les suivantes :

 un certificat de résidence annuel à l’adresse figurant sur la carte d’identité


nationale accompagné d’une photocopie de ladite carte nationale ;
 une attestation sur l’honneur légalisée, certifiant que le logement en
question est occupé par l’emprunteur à titre d’habitation principale, et dans
laquelle le bénéficiaire du crédit s’engage à informer l’administration fiscale
de tout changement intervenu dans l’affectation dudit logement, en totalité
ou en partie, avant le 31 janvier de l’année suivant celle du changement ;

 une copie certifiée conforme du contrat de prêt et des quittances de


versement ou des avis de débit établis par les établissements bancaires ;

 le tableau d’amortissement.

Exonération de l’impôt sur le revenu pour


constitution de retraite complémentaire
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable à la partie de l'indemnité de départ volontaire accordée
par l’employeur, que l’employé envisage de verser dans son contrat d'assurance retraite
complémentaire souscrit depuis Janvier 2003 pour validation des services antérieurs ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 633 du 21 Septembre 2007

Lorsque l’employé procède à la validation d'années antérieures, le montant déductible des


primes correspondant à la validation, cumulé avec celui de la prime payée au courant de
l'année de réalisation du revenu, ne doit pas dépasser 6% de son revenu global net
imposable.

Délai de déduction des intérêts afférents au


prêt contracté pour la construction d'un
logement destiné à l'habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Peut-on bénéficier de la déduction du montant des intérêts afférents aux prêts accordés en
vue de la construction de logement à usage d'habitation principale dans le délai de sept (7)
ans au lieu de quatre (4) ans qui était prévu avant l'entrée en vigueur des dispositions de la
loi de finances pour l'année 2009 ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 151 du 1er avril 2010

En vertu des dispositions de l'article 28-II du C.G.I. les contribuables qui ont contracté un
prêt pour la construction d'un logement destiné à leur habitation principale, peuvent
bénéficier de la déductibilité des intérêts à hauteur de 10 % du revenu global imposable
dans la limite de sept (7) ans à compter de la date de délivrance de l'autorisation de
construire.

Aussi, les contribuables ayant souscrit des contrats de prêt avant le 1er janvier 2009
continuent à bénéficier de la déduction des intérêts afférents auxdits prêts jusqu'au terme
de sept (7) ans suivant l'obtention de l'autorisation de construire.

Toutefois, il convient de préciser qu'au-delà de ce délai, lorsque le contribuable n'achève


pas la construction de son logement ou ne l'affecte pas à son habitation principale, sa
situation fiscale est régularisée conformément aux dispositions des articles 208 et 232 (VIII-
8°) du C.G.I.

Déduction des intérêts normaux afférents


aux prêts accordés pour l'acquisition ou la
construction d'un nouveau logement à usage
d'habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Un couple a contracté un crédit immobilier à concurrence de 50% chacun pour l'acquisition


de l’habitation principale. Est-ce que ce couple doit déposer un seul dossier pour les deux ou
des dossiers séparés pour bénéficier de la restitution des intérêts de prêt ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 463 du 29 août 2007


Chacun doit déposer un dossier pour bénéficier de la déduction susvisée à concurrence de
sa quote-part dans l'habitation principale.

Déductibilité des intérêts d'un crédit


immobilier « in fine» pour l'acquisition ou la
construction d'une habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Une entreprise compte commercialiser auprès de sa clientèle un nouveau crédit immobilier


«in fine» mixant les produits crédit et épargne. A ce titre, est-ce que les dispositions du II de
l'article 30 du livre d'assiette et de recouvrement prévu par les dispositions de l'article 6 de
la loi de finances n°35-05 pour l'année budgétaire 2006 promulguée par le Dahir n°1-05-197
du 24 Kaada 1426 (26 Décembre 2005) sont applicables lorsque :- la déduction des intérêts
est effectuée par l'employeur et supportée mensuellement par les salariés sur un prêt dont
le principal est remboursé « in fine»- la déduction des intérêts du prêt susvisé n'est pas
effectuée par l'employeur.

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 283 du 19 mai 2006

En vertu des dispositions de l'article 30 susvisé, sont déductibles dans la limite de 10 % du


revenu global imposable, le montant des intérêts afférents aux prêts accordés aux
contribuables par les institutions spécialisées ou les établissements de crédit, dûment
autorisés à effectuer ces opérations, par les oeuvres sociales du secteur public, semi-public
ou privé ainsi que par les entreprises en vue de l'acquisition ou de la construction de
logements à usage d'habitation principale.

Cette déduction peut être effectuée par l'employeur lorsque ce dernier se charge du
remboursement des intérêts retenus à la source au titre du crédit immobilier « in fine»
contracté par ses salariés.

S'agissant des contribuables non salariés ayant contracté un crédit immobilier « in fine» et
pour lequel la déductibilité des intérêts n'a pas été effectuée par l'employeur, ladite
déduction est subordonnée à la production de la copie certifiée conforme du contrat de prêt
et des quittances de versement ou des avis de débit établis par les établissements de crédit.
Ces documents doivent être joints à la déclaration annuelle prévue à l'article 84 du livre
précité.

Toutefois, les revenus générés par le placement dans le cadre d'un crédit immobilier « in
fine» seront soumis selon leur nature à la législation fiscale en vigueur.
Déduction au niveau d'une pension de
retraite
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Peut-on déduire à hauteur d’une pension de retraite le montant des cotisations au titre du
contrat d'assurance-retraite souscrit auprès d'une compagnie d'assurance ? Est-ce que la
rente est assimilée à un salaire ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 189 du 22 avril 2008

Un retraité peut déduire le montant de ses cotisations relatives au contrat de retraite


souscrit à hauteur de sa pension conformément aux dispositions de l'article 28-111 du Code
Général des Impôts (CGI). S'agissant de la rente, elle entre dans la catégorie des revenus
salariaux et constitue de ce fait un revenu soumis à l'impôt sur le revenu en vertu des
dispositions de l'article 56 du CGI.

Pièces à produire pour bénéficier de la


déduction relative aux intérêts de prêt
contracté pour l'acquisition de l'habitation
principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Un contribuable a contracté en 2004 un crédit immobilier pour l'acquisition de l’habitation


principale et a déposé un dossier auprès de son employeur pour pouvoir bénéficier de la
déduction des intérêts afférent au prêt contracté pour l’acquisition dudit logement, est-ce
que son employeur doit lui exiger une copie du titre foncier ? Est-ce que ledit titre foncier
doit impérativement figurer parmi les pièces à fournir pour pouvoir bénéficier de la
déduction susvisée ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 178 du 21 avril 2008


Les pièces à fournir pour pouvoir bénéficier de la déduction précitée sont les suivantes:

 un certificat de résidence annuel à l'adresse figurant sur votre carte


d'identité nationale accompagné d'une photocopie de ladite carte nationale,

 une attestation sur l'honneur légalisée, certifiant que vous occupez vous
même votre logement à titre d'habitation principale, et dans laquelle vous
vous engagez à informer l'administration fiscale de tout changement
intervenu dans l'affectation dudit logement, en totalité ou en partie, avant
le 31 janvier de l'année suivant celle du changement,

 une copie certifiée conforme du contrat de prêt et des quittances de


versement ou des avis de débit établis par les établissements bancaires,

 le tableau d'amortissement,

Régime complémentaire pour les


collaborateurs du Conseil Déontologique des
Valeurs Mobilières
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelle est la limite de la déduction admise, pour les employés du CDVM, au titre de la
retraite complémentaire que le conseil souhaite mettre en place auprès d’une compagnie
d’assurance et d’autre part est-il possible pour cet établissement de souscrire ledit produit
auprès d’une compagnie d’assurance de droit privé ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 314 du 1er juin 2011

En vertu des dispositions de l’article 28-III du Code Général des Impôts (C.G.I), sont
déductibles, dans la limite de 6 %, du revenu global imposable, les primes ou cotisations se
rapportant aux contrats individuels ou collectifs d'assurance retraite d'une durée égale au
moins à huit ans souscrits auprès des sociétés d'assurances établies au Maroc et dont les
prestations sont servies aux bénéficiaires à partir de l'âge de cinquante ans révolus.

De plus, lorsque le contribuable dispose uniquement de revenus salariaux, il peut déduire la


totalité des cotisations correspondant à son ou à ses contrats d’assurance retraite de son
salaire net imposable perçu régulièrement au cours de son activité.

Pour le contribuable qui a des revenus salariaux et des revenus relevant d’autres catégories,
il a la possibilité de déduire la totalité des cotisations correspondant à son ou à ses contrats
d’assurance retraite, soit au niveau de son salaire net imposable perçu régulièrement au
cours de son activité, soit, dans la limite de 6%, de son revenu global imposable.

Toutefois, il convient de vous préciser que dans le cas où vos collaborateurs n’ont pas
bénéficié de la déduction de leurs cotisations pour la détermination de leur revenu net
imposable, leurs retraites complémentaires seront exonérées de l’impôt sur le revenu
conformément aux dispositions de l’article 57-9° du C.G.I.

Par ailleurs, lorsque l'employeur participe à la constitution du capital d'une assurance


retraite complémentaire ou prend en charge les primes correspondantes pour une partie
seulement de son personnel salarié, lesdites primes constituent des charges sociales pour
l'employeur et des avantages en argent imposables pour les employés bénéficiaires. Ces
derniers conservent néanmoins le droit à déduction des primes correspondantes dans les
conditions de droit commun citées ci-dessus.

Quant à la possibilité pour votre établissement de souscrire ledit produit afférent à la


retraite complémentaire auprès d’une compagnie d’assurance de droit privé, il y a lieu de
préciser qu’il s’agit d’une question de gestion interne qui relève de votre compétence.

Pièces à fournir pour bénéficier de la


déduction des cotisations au titre de la
retraite complémentaire
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelles sont les pièces à fournir pour pouvoir bénéficier de la déduction des cotisations au
titre de la retraite complémentaire souscrite depuis le 01/01/2007 ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 54 du 26 janvier 2010

Pour pouvoir bénéficier de la déduction prévue à l'article 28-II du Code Général des Impôts, il
faut joindre à la déclaration du revenu global visée à l'article 82 du CGI :

 une copie certifiée conforme du contrat;

 l'attestation de paiement des cotisations ou primes délivrée par la société


d'assurances concernée mentionnant l’option pour la déductibilité des
cotisations ou primes.

Toutefois, il convient de préciser que dans le cas où le contribuable n'a pas bénéficié de la
déduction de ses cotisations pour la détermination de son revenu net imposable, la retraite
complémentaire sera exonérée de l'impôt sur le revenu conformément aux dispositions de
l'article 57-9° du CGI.
Cette exonération ne dispense pas de l'obligation de déposer la déclaration du revenu global
prévue à l'article 82 du CGI.

Fiscalité des produits d'épargne retraite


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé à des contribuables qui ont souscrit des contrats
d'épargne retraite complémentaire et qui n'ont bénéficié de la déduction des cotisations de
leur revenu imposable que pour une période limitée par rapport à la durée totale du
contrat ?

2- Cadre légal

Article 28 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 423 du 15 août 2006

En vertu des dispositions de l'article 30-III du livre d'assiette et de recouvrement institué par
l'article 6 de la loi de finances pour l'année budgétaire 2006, les contribuables peuvent
déduire, dans la limite de 6% de leur revenu global imposable, les primes ou cotisations se
rapportant aux contrats individuels ou collectifs d'assurance retraite d'une durée égale à dix
ans au moins et dont les prestations sont servies aux bénéficiaires à partir de l'âge de 50
ans révolus.

Ainsi, lorsqu'au cours de la période de cotisations, celles-ci n'ont fait l'objet d'aucune
déduction conformément aux dispositions combinées des articles 30-III et 59-9 du livre
précité, la retraite complémentaire perçue au terme du contrat est totalement exonérée de
l'impôt sur le revenu (I.R.).

Par conséquent, lorsqu’une personne a bénéficié, même partiellement, de la déduction de


l'I.R. des cotisations au titre d'un contrat de retraite complémentaire, il ne peut plus
prétendre à l'exonération susvisée. Cependant, pour les quatre dernières années non
prescrites, elle garde la possibilité de demander, par voie déclarative, la restitution de l’IR
correspondant aux cotisations et primes versées.

Régime fiscal applicable au traducteur


freelance au Maroc
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelles sont les démarches à effectuer pour l'inscription de l’activité de traducteur freelance
aux rôles de la taxe professionnelle et l'obtention d'un identifiant fiscal en vue de réaliser
des opérations commerciales avec des pays européens ?
2- Cadre légal

Article 30 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 48 du 25 janvier 2008

L’exercice d'une activité professionnelle au Maroc est soumise à la taxe professionnelle en


application de l'article 5 de la loi n° 47-06 relative la fiscalité des collectivités locales
promulguée par le dahir n°1-07-195 du 19 Kaada 1428 (30 novembre 2007), sur la base de
la valeur locative des éléments servant à l'exercice de ladite activité et à l'impôt sur le
revenu conformément aux dispositions de l'article 30 du Code Général des Impôts (CGI).

En application des dispositions de l'article 32 du CGI, les revenus professionnels sont


déterminés d'après le régime du résultat net réel, qui est le régime de droit commun.

Toutefois, les contribuables exerçant leur activité à titre individuel ou dans le cadre d'une
société de fait, peuvent opter, dans les conditions fixées respectivement aux articles 41-
1°,43 et 44 du CGI pour l'un des deux régimes du résultat net simplifié ou du bénéfice
forfaitaire visés aux articles 38 et 40 du Code précité.

Par ailleurs, conformément aux dispositions de l'article 31-I-B, les entreprises exportatrices
de services qui réalisent dans l'année un chiffre d'affaires à l'exportation, bénéficient pour le
montant dudit chiffre d'affaires réalisé en devises:

 de l'exonération totale de l'impôt sur le revenu pendant une période de cinq


(5) ans consécutifs qui court à compter de l'exercice au cours duquel la
première opération d'exportation a été réalisée;

 et d'un taux réduit de 20% dudit impôt au-delà de cette période.

Par ailleurs, le bénéfice du régime fiscal prévu ci-dessus est subordonné à la tenue d'une
comptabilité régulière conformément à la législation en vigueur.

En matière de taxe professionnelle, toute activité professionnelle nouvellement créée


bénéficie d'une exonération totale pendant une période de cinq (5) ans à compter de
l'année du début de ladite activité.

S'agissant des formalités d'inscription à la taxe professionnelle et d'identification fiscale,


l’assujetti dispose d’un délai maximum de trente (30) jours suivant la date de début
d'activité pour souscrire au service local des impôts, du lieu de son domicile fiscal ou de son
principal établissement, une déclaration d'inscription au rôle de la taxe professionnelle
établie sur ou d'après un imprimé-modèle de l'administration.

Au vu de cette déclaration, un numéro d'identification sera attribué, en application des


dispositions de l'article 12 de la loi n° 47-06 précitée.
Mode de calcul de l'impôt sur le revenu
applicable aux armateurs pour la pêche et
aux marins pêcheurs
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le mode de calcul de l'impôt sur le revenu applicable aux armateurs pour la pêche
et aux marins pêcheurs ?

2- Cadre légal

Article 30 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 533 du 8 octobre 2008

L'exercice par une personne physique de l'activité d'armateur pour la pêche est soumis à
l'impôt sur le revenu, au titre des revenus professionnels, conformément aux dispositions de
l'article 30 du code général des impôts (CGI).

Par conséquent, l'intéressé est tenu de souscrire la déclaration du revenu global, prévue par
l'article 82 du CGI, selon le régime du résultat net réel à moins qu'il n'opte, dans les
conditions prévues aux articles 39 et 41 du CGI au régime du résultat net simplifié ou à celui
du bénéfice forfaitaire.

Le résultat imposable dégagé par les revenus professionnels générés par cette activité est
soumis à l'IR selon les taux du barème progressif prévu à l'article 73-I du CGI.

Toutefois, en cas d'imposition selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net
simplifié, l'IR ainsi calculé ne peut être inférieur à une cotisation minimale qui est appliquée
aux recettes, hors taxe sur la valeur ajoutée, au taux de 0,50% conformément aux
dispositions de l'article 144 du CGI.

S'agissant des rémunérations versées aux marins pêcheurs, elles sont imposables à l'IR au
titre des revenus salariaux, par voie de retenue à la source aux taux du barème progressif
prévu à l'article 73-I du Code précité.

Cette retenue à la source doit être opérée par l'employeur ou le débirentier, domicilié ou
établi au Maroc, sur chaque paiement périodique effectué qui est soit trimestriel, mensuel,
par quinzaine, hebdomadaire ou journalier conformément aux dispositions de l'article 156
du CGI.

Traitement fiscal des opérations de


lotissement
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal des immobilisations d’une société concessionnaire, sachant qu’un
groupe, à travers deux sociétés filiales a signé une convention de concession avec les
pouvoirs publics pour la construction et l’exploitation de silos à céréales dans les ports de
Casablanca et de Jorf lasfar ?

2- Cadre légal

Article 30 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 618 du 31 décembre 2009

En matière de fiscalité locale : Les opérations de lotissement sont assujetties à la taxe sur
les opérations de lotissement conformément aux dispositions de l'article 57 de la loi n° 47-
06 relative à la fiscalité des collectivités locales, promulguée par dahir n°1-07 du 19 Kaada
1428 (30 novembre 2007) et publiée au bulletin officiel n° 5584 du 25 Kaada 1428 (6
décembre 2007)..

Conformément aux dispositions des articles 60, 61 et 168 de ladite loi, le taux de la taxe est
fixé, selon la commune concernée, entre 3% et 5% du coût total des travaux d'équipement
du lotissement, hors taxe sur la valeur ajoutée.

Aussi et conformément aux dispositions des articles 62 et 63 de la loi n° 47-06 précitée, les
redevables de la taxe sont tenus de :

§-I déposer auprès du régisseur communal compétent une déclaration comportant:

 le coût total estimatif des travaux d'équipement du lotissement au moment du


dépôt de la demande de l'autorisation de lotir;

 le coût total réel des travaux précités, au moment de la délivrance du certificat


de conformité.

§II- verser spontanément à la caisse du régisseur communal:

 un acompte de 75% du montant de la taxe exigible, liquidé sur la base du coût


total estimatif des travaux de viabilisation, d'assainissement et d'électrification
du lotissement, hors taxe sur la valeur ajoutée, au moment de la délivrance de
l'autorisation de lotir;

 le solde du montant de la taxe exigible, liquidé sur la base du coût total réel
desdits travaux, hors taxe sur la valeur ajoutée, après achèvement des travaux.

Par ailleurs, concernant la taxe sur les terrains urbains non bâtis (T.T.N.B), il convient de
rappeler que les terrains faisant objet d'une autorisation de lotir ou de construire pour une
durée de trois (3) années à compter du premier janvier de l'année qui suit celle de
l'obtention de l'autorisation de lotir ou de construire sont exonérés temporairement de la
T.T.N.B conformément aux dispositions de l'article 42 de la loi précitée.
En matière d'impôt sur le revenu : Sont considérés comme revenus professionnels pour
l'application de l'I.R dans les conditions de droit commun, les bénéfices réalisés par les
personnes physiques et provenant de l'exercice, entre autre, des professions de promoteur
immobilier, de lotisseur de terrains, ou de marchand de biens et ce, conformément aux
dispositions de l'article 30-1°- b du code général des impôts.

Ainsi et en vertu des dispositions de l'article précité, on entend par lotisseur toute personne
qui procède à des travaux d'aménagement ou de viabilisation de terrains à bâtir en vue de
leur vente en totalité ou par lot, quel que soit leur mode d'acquisition.

Régime fiscal applicable, en matière d'impôt


sur le revenu, aux joueurs de football non
amateurs et aux sportifs de haut niveau
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu, aux joueurs de
football non amateurs et aux sportifs de haut niveau ?

2- Cadre légal

Article 30 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 317 du 15 mai 2007

Les rémunérations, perçues par des personnes ayant au Maroc leur domicile fiscal, en
contrepartie de l'exercice d'une activité ou profession autre que salariale et ayant un
caractère répétitif sont imposables dans la catégorie des revenus professionnels tels que
visés à l'article 30-2° du Code Général des Impôts (CGI).

Ainsi, les gains provenant des activités sportives à caractère professionnel sont des revenus
rattachés à la catégorie des revenus précités et soumis à l'impôt sur le revenu selon le
régime du résultat net réel, qui est le régime de droit commun.

Toutefois, les contribuables exerçant leur activité à titre individuel ou dans le cadre d'une
société de fait, peuvent opter, dans les conditions fixées respectivement aux articles 43 et
44 du CGI pour le régime du résultat net simplifié ou celui du bénéfice forfaitaire visés aux
articles 38 et 40 du code précité.

Par ailleurs, les rémunérations pour l'exercice d'activités sportives, telles que visées à
l'article 15-V du CGI, versées, mises à la disposition ou inscrites en compte des personnes
non résidentes, sont soumises à la retenue à la source prévue à l'article 4 du CGI au taux de
10% en vertu de l'article 73-II -8-1°, sous réserve des dispositions des conventions fiscales
de non double imposition.
Traitement fiscal des plus-values de cessions
de valeurs mobilières réalisées au Maroc
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu, aux profits réalisés
par les personnes physiques, ayant leur domicile fiscal au Maroc, sur les cessions de valeurs
mobilières et autres titres de capital et de créance dans le cadre de l'exercice d'une activité
indépendante de trader ?

2- Cadre légal

Article 30 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 66 du 24 février 2009

Lorsque les profits sur les cessions de valeurs mobilières et autres titres de capital et de
créance proviennent de l'exercice d'une activité professionnelle, ils sont imposables dans la
catégorie des revenus professionnels tels que visés à l'article 30 du CGI selon les taux du
barème progressif prévus à l'article 73-1 dudit code.

Une activité est réputée professionnelle dès lors que les critères de qualification des
activités commerciales sont remplis, à savoir : l’exercice à titre effectif et habituel de la
profession ; l'exercice de la profession pour son propre compte; l'exercice de la profession
dans un but lucratif.

A cet effet, cette activité sera appréhendée comme celle d'un professionnel qui se livre pour
son compte, au placement ou à la gestion de valeurs mobilières inscrites à la classe 1 de la
nomenclature des professions soumises à la taxe professionnelle instituée par le dahir n° 1-
07-195 du 30 novembre 2007 portant promulgation de la loi n° 47-06 relative la fiscalité des
collectivités locales.

Toutefois, les contribuables exerçant leur activité à titre individuel ou dans le cadre d'une
société de fait, peuvent opter, dans les conditions fixées respectivement aux articles 41-1°,
43 et 44 du CGI pour le régime du résultat net simplifié ou du bénéfice forfaitaire visés aux
articles 38 et 40 du Code précité.

Par ailleurs, il y a lieu de vous informer que les personnes physiques ayant au Maroc leur
domicile fiscal sont soumises à l'impôt sur le revenu à raison de l'ensemble de leurs revenus
et profits de source marocaine et étrangère acquis à partir du jour de leur installation au
Maroc, sous réserve des dispositions des conventions de non double imposition.

Régime fiscal applicable aux prestations de


service destinées à l'exportation
Document élaboré en mars 2020
1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable en matière d'impôt sur le revenu aux études destinées à
la fabrication de produits de hautes technologies et qui consistent en la conception et le
dimensionnement de pièces mécaniques et aéronautiques destinés à l'exportation ?

2- Cadre légal

Article 31 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Ces études, en tant que prestations de service destinées à l'exportation, bénéficient des
avantages suivants :

 exonération totale de l'impôt général sur le revenu pendant une période de


cinq années consécutives qui court à compter de l'exercice au cours duquel
la première opération d'exportation a été réalisée ;

 et réduction de 50% dudit impôts au-delà de la période de cinq ans.


Toutefois, l’exonération et la réduction précitées ne s'appliquent qu'au
chiffre d'affaires À l'exportation réalisé en devises.

Avantages fiscaux accordés aux garderies


d’enfants
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quels sont les avantages fiscaux institués au profit des garderies d’enfants ?

2- Cadre légal

Article 31 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Les établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle bénéficient de


l’application des taux réduits et de 20% au titre de l’impôt sur le revenu pendant les cinq (5)
premiers exercices consécutifs suivant la date du début de leur exploitation et ce
conformément à la réglementation fiscale en vigueur.

Régime fiscal applicable à un avocat de


nationalité française
Document élaboré en mars 2020

1- Problématiques

Quel est le régime fiscal applicable, à une personne de nationalité française qui compte
s'installer au Maroc en y exerçant son activité d'avocat auprès des clients non marocains ?
Est-ce les prestations rendues auxdits clients seront considérées comme des opérations
d'exportation de services bénéficiant d'une exonération quinquennale ?

2- Cadre légal

Article 32 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 475 du 24 septembre 2009

Le traitement fiscal applicable à cette convention de gestion déléguée.

En matière de taxe professionnelle :

L'exercice de l'activité d'avocat au Maroc est soumis à la taxe professionnelle en application


de l'article 5 de la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales promulguée par
le dahir n° 1-07-195 du 19 Kaada 1428 (30 novembre 2007) sur la base de la valeur locative
des éléments servant à l'exercice de ladite activité.

Par ailleurs, il y a lieu de vous informer que toute activité professionnelle nouvellement
créée bénéficie d'une exonération totale pendant une période de cinq (5) ans à compter de
l'année du début de ladite activité.

En matière d'impôt sur le revenu :

Le revenu professionnel généré par cette activité est déterminé d'après le régime du
résultat net réel (R.N.R) qui est le régime de droit commun, conformément aux dispositions
de l'article 32 du CGI.

Toutefois, les contribuables exerçant cette activité peuvent opter pour le régime du résultat
net simplifié (R.N.S) dans les conditions prévues à l'article 39 du Code précité. A ce titre, il
convient de préciser que les contribuables soumis à l'impôt sur le revenu, selon le régime du
R.N.R ou celui du R.N.S, sont exonérés de la cotisation minimale prévue à l'article 144 du
CGI pendant les trois (3) premiers exercices comptables suivant la date du début de leur
activité professionnelle.

Par ailleurs, en vertu des dispositions de l'article 31-I-B-1° du Code Général des Impôts, les
personnes physiques, ayant leur domicile fiscal au Maroc et réalisant des prestations de
services destinées à des clients non résidents bénéficient, pour le montant du chiffre
d'affaires réalisé à l'exportation en devises:

 de l'exonération totale de l'impôt sur le revenu pendant une période de cinq


(5) ans consécutifs qui court à compter de l'exercice au cours duquel la
première opération d'exportation a été réalisée;
 et de l'imposition au taux réduit prévu à l'article 73 (II-F-7°) du Code précité
au-delà de cette période.

Toutefois, l'exonération et l'imposition au taux réduit précitées ne s'appliquent qu'aux


prestations de service exploitées ou utilisées à l'étranger en application des dispositions de
l'article 7- IV du CGI. Lorsque lesdites prestations de services sont exploitées ou utilisées au
Maroc, elles ne peuvent prétendre au bénéfice de l'exonération et de l'imposition au taux
réduit visées ci-dessus.

Régime fiscal des médecins


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelle est la base sur laquelle les médecins exerçant en cabinet privé sont soumis à l'impôt
sur le revenu ?

2- Cadre légal

Article 33 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 19 du 9 janvier 2006

Les médecins exerçant en cabinet privé sont soumis à l'impôt sur le revenu selon le régime
du résultat net réel. Leur résultat annuel imposable est déterminé sur la base d'une
comptabilité tenue conformément aux prescriptions de la législation et de la réglementation
comptable en vigueur et en application des dispositions de l'article 35 du livre d'assiette et
de recouvrement promulguée par le Dahir n°1-05-197 du 24 Kaada 1426 (26 Décembre
2005) portant promulgation de la loi de finances n° 35-05 pour l'année budgétaire 2006.

Cependant, les médecins dont le chiffre d'affaires annuel ou porté à l'année n'excède pas
500 000 DH, peuvent opter pour le régime du résultat net simplifié prévu par les dispositions
de l'article 40 du livre précité.

Quant au montant de l'impôt à payer, il est obtenu par application des taux du barème
progressif prévu à l'article 75 du livre sus-visé, au bénéfice imposable déterminé selon l'un
des deux régimes mentionnés ci-dessus.

Il convient de préciser que l'impôt à payer ne peut être inférieur à une cotisation minimale
déterminée par application d'un taux de 6 % aux produits d'exploitation, hors taxe sur la
valeur ajoutée, réalisé au titre de l'année d'imposition, en vertu des dispositions du D de
l'article 147 du livre d'assiette et de recouvrement précité. Cette cotisation minimale, qui
doit être versée avant le premier février de chaque année, n'est pas due les trois premiers
exercices suivant la date du début d'activité.
Régime fiscal applicable aux plus-values
réalisées sur la cession d'un fonds de
commerce
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable en matière d'impôt sur le revenu à la plus-value
résultant de la cession d'un fonds de commerce, ainsi que les majorations appliquées sur la
déclaration tardive de ladite cession ?

2- Cadre légal

Article 34 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 699 du 18 octobre 2007

Conformément aux dispositions de l'article 34-I du Code Général des Impôts (CGI) les plus-
values réalisées suite à la cession d'un fonds de commerce sont comprises dans le bénéfice
imposable avec application, le cas échéant, des abattements prévus à l'article 161 du CGI.
Toutefois, lesdits abattements ne s'appliquent pas aux plus-values résultant de la cession ou
du retrait des terrains nus quelle que soit leur destination.

Par ailleurs, et en application des dispositions de l'article 150 du CGI, les contribuables,
soumis à l'impôt sur le revenu au titre d'une activité professionnelle, sont tenus de souscrire
dans un délai de quarante cinq (45) jours à compter de la date de cession de tout ou partie
de leur entreprise ou de leur clientèle, la déclaration du revenu global et l'inventaire des
biens, conforme à l'imprimé-modèle établi par l'administration.

En l'absence de déclaration dans le délai précité, le montant de l’I.R. calculé aux taux du
barème progressif visé à l'article 73-I du CGI est majoré de 15% conformément aux
dispositions de l'article 184 du CGI. Le montant de cette majoration ne peut être inférieur à
cinq cents (500) dirhams.

Traitement fiscal des primes et modalités de


restitution des intérêts afférents au prêt
contracté pour l'acquisition d'un logement
destiné à l'habitation principale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Est-ce que les primes sont exonérées de l'impôt sur le revenu et quelles sont les modalités
de restitution des intérêts afférents au prêt contracté pour l'acquisition d'un logement
destiné à l'habitation principale ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 490 du 24 septembre 2009

En vertu des dispositions de l'article 56 du Code Général des Impôts (C.G.I.), le montant des
primes constitue un complément de salaire imposable, à l'impôt sur le revenu, dans les
conditions du droit commun.

S'agissant de la déductibilité, dans la limite de 10 % du revenu global imposable, du


montant des intérêts afférents aux prêts accordés aux contribuables en vue de l'acquisition
ou de la construction de logements à usage d'habitation principale, il convient de préciser
que cette déduction est subordonnée :

 en ce qui concerne les titulaires de revenus salariaux et assimilés, imposés


par voie de retenue à la source, à ce que les montants des remboursements
en principal et intérêts des prêts soient retenus et versés mensuellement
par l'employeur ou le débirentier aux organismes prêteurs;

 en ce qui concerne les autres contribuables, à la production de la copie


certifiée conforme du contrat de prêt et des quittances de versement ou
des avis de débit établis par les établissements de crédit et organismes
assimilés. Ces documents doivent être joints à la déclaration annuelle
prévue à l'article 82 du CGI.

Pour justifier de l'occupation personnelle de l'habitation principale, le salarié doit produire à


son employeur les documents ci-après:

 un certificat de résidence annuel à l'adresse figurant sur la carte d'identité


nationale accompagné d'une photocopie de ladite carte nationale;

 une attestation sur l'honneur légalisée, certifiant qu'il occupe lui-même son
logement à titre d'habitation principale, et dans laquelle il s'engage à
informer l'employeur de tout changement intervenu dans l'affectation dudit
logement, en totalité ou en partie, dans le mois qui suit celui du
changement;

 une copie certifiée conforme du contrat de prêt et des quittances de


versement ou des avis de débit établis par les établissements bancaires;

 le tableau d'amortissement.

Impôt sur le revenu applicable au salaire


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable au salaire perçu par l'associé unique gérant d'une
société (S.A.R.L) et disposant d'une pension de retraite ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 491 du 24 septembre 2009

Le salaire perçu par l'associé susvisé est soumis, par voie de retenue à la source, à l'impôt
sur le revenu au titre des revenus salariaux conformément aux dispositions de l'article 56 du
Code Général des Impôts (CGI).

Par ailleurs, pour régulariser sa situation fiscale compte tenu éventuellement des autres
revenus dont il dispose, ce contribuable est tenu de souscrire la déclaration de son revenu
global prévue à l'article 82 du CGI.

Régime fiscal applicable à la profession de


consultant
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable aux indemnités de vacation versées par un organisme à
des personnes ne faisant pas partie de leur personnel permanent ? Quelles sont les
démarches à effectuer en vue de l'inscription de l’activité de consultant aux rôles de la taxe
professionnelle et de l'obtention d'un identifiant fiscal ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 46 du 25 janvier 2008

Les rémunérations et les indemnités, occasionnelles ou non, imposables au titre des revenus
salariaux prévus à l'article 56 du Code Général des Impôts(C.G.I) et qui sont versées par des
entreprises ou organismes à des personnes ne faisant pas partie de leur personnel
permanent, sont passibles de la retenue à la source au taux de 30% non libératoire, en vertu
des dispositions de l'article 73 -II -G-1 ° du Code précité.
Toutefois, ce taux est de 17%, libératoire, lorsque ces rémunérations et indemnités sont
versées par des établissements publics ou privés d'enseignement ou de formation
professionnelle aux personnes qui remplissent une fonction d'enseignant et ne faisant pas
partie de leur personnel permanent.

La retenue à la source aux taux susvisés est appliquée sur le montant brut des
rémunérations et indemnités sans aucune déduction.

Il convient, cependant, de préciser que lorsque les personnes bénéficiaires de ces


rémunérations exercent une activité ou profession autre que salariale et ayant un caractère
répétitif, elles sont soumises à la taxe professionnelle instituée par le dahir n°1-07-195 du
19 Kaada 1428 (30 novembre 2007) portant promulgation de la loi n° 47-06 relative la
fiscalité des collectivités locales et imposables dans la catégorie des revenus professionnels
tels que visés à l'article 30 du CGI.

S'agissant des formalités d'inscription à la taxe professionnelle et d'identification fiscale,


l’assujetti dispose d’un délai maximum de trente (30) jours suivant la date de début
d'activité pour souscrire au service local des impôts, du lieu de son domicile fiscal ou de son
principal établissement, une déclaration d'inscription au rôle de la taxe professionnelle
établie sur ou d'après un imprimé-modèle de l'administration.

Au vu de cette déclaration, un numéro d'identification sera attribué, en application des


dispositions de l'article 12 de la loi n° 47-06 précitée.

Taux de l'impôt sur le revenu à appliquer aux


jetons de présence versés aux membres du
conseil d'administration d'une société
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le taux de l'impôt sur le revenu à appliquer aux jetons de présence versés aux
membres du conseil d'administration d'une société et existe- t-il un formulaire à remplir à ce
titre ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 72 du 8 février 2010

Conformément aux dispositions de l'article 56 du Code Général des Impôts les allocations
spéciales, les remboursements de frais, les jetons de présence et toutes autres
rémunérations allouées à un administrateur salarié de la société sont soumis, par voie de
retenue à la source, à l'impôt sur le revenu au titre des traitements et salaires aux taux du
barème prévu par les dispositions de l'article 73-I du Code précité.
Lorsque lesdits revenus sont versés à une personne physique non salariée de la société en
contre partie de services rendus, ils sont soumis, par voie de retenue à la source, à l'impôt
sur le revenu, au titre des traitements et salaires, aux taux de 30 % non libératoire prévu
par les dispositions de l'article 73-II-G-1° du CGI.

S'agissant des allocations spéciales, des remboursements de frais, des jetons de présence et
toutes autres rémunérations allouées à des administrateurs personnes physiques n'ayant
pas de domicile fiscal au Maroc, il convient de vous préciser qu'ils demeurent passibles
d'une retenue à la source au taux de 10 % prévu par les dispositions de l'article 73-II-B-2° du
CGI sous réserve de l'application des conventions internationales de non double imposition.

Par ailleurs, il y a lieu de vous informer que les employeurs privés domiciliés ou établis au
Maroc sont tenus de remettre avant le 1er mars de chaque année à l'inspecteur des impôts
de leur domicile fiscal, de leur siège social ou de leur principal établissement une
déclaration, sur un imprimé modèle fourni par l'administration, présentant, pour chacun des
bénéficiaires de revenus salariaux payés au cours de l'année précédente, les indications
visées à l'article 79-1 du CGI.

Traitement fiscal de la gestion déléguée pour


la construction et l’exploitation de silos à
céréales dans les ports de Casablanca et de
Jorf lasfar
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime d'imposition des suppléments de salaires versés par les sociétés
concessionnaires de collecte de déchets au personnel mis à leur disposition par les
collectivités concédantes ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 18 du 9 janvier 2006

Les suppléments de rémunérations susvisés attribués aux bénéficiaires dans le cadre de


l'exercice normal et habituel de leurs fonctions, s'analysent fiscalement comme des
compléments de salaires soumis à l'impôt général sur le revenu au même titre que la
rémunération principale.

A ce titre, ils doivent s'ajouter aux salaires des bénéficiaires correspondant au mois de
perception et subir le taux du barème normal tel que prévu au I de l'article 75 du livre
d'assiette et de recouvrement promulguée par le Dahir n° 1-05-197 du 24 Kaada 1426 (26
Décembre 2005) portant promulgation de la loi de finances n° 35-05 pour l'année
budgétaire 2006.
Toutefois, dans le cas où ces suppléments de salaires sont versés par les sociétés
concessionnaires de collecte de déchets à des personnes ne faisant pas partie de leur
personnel salarié, ils sont passibles d'une retenue à la source au taux de 30 % non
libératoire de l'impôt sur le revenu conformément aux dispositions du C de l'article 60 et du
1- G- II de l'article 75 du livre précité.

Sort fiscal applicable, en matière d'I.R, aux


rémunérations versées par le PNUD
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé, en matière d'impôt sur le revenu, aux rémunérations
versées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à ses employés
?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n ° 38 du 16 janvier 2006

En vertu des dispositions de la section 19 - b de la convention des privilèges et immunités


des institutions spécialisées des Nations Unies et de l'article IX de l'accord entre le Royaume
du Maroc et le PNUD en date du 13 mai 1982, les traitements et émoluments versés aux
fonctionnaires de ces institutions sont exonérés de tout impôt sur les traitements et
émoluments.

Par ailleurs et en vertu de la section 18 de la convention précitée, chaque institution


spécialisée détermine les catégories de fonctionnaires auxquelles s'appliquent cette
exonération et communique aux gouvernements de tous les Etats parties à la convention les
noms des fonctionnaires compris dans ces catégories.

Aussi, pour bénéficier de l'exonération, au titre de l'impôt sur le revenu, les contribuables
doivent produire une attestation justifiant de leur qualité de fonctionnaire du PNUD.

S'agissant des contribuables occasionnels ou temporaires travaillant pour le PNUD, ils ne


peuvent prétendre au bénéfice de l'exonération susvisée.

Demande d’information relative aux


indemnités exonérées de l'impôt sur le
revenu
Document élaboré en mars 2020
1- Problématique

Quelles sont les indemnités exonérées de l'impôt sur le revenu ? Est-ce que les frais de
scolarité des enfants de l'employé supportés par l'employeur sont exonérés ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 650 du 3 octobre 2007

Les indemnités exonérées de l'I.R sont celles visées à l'article 57 du Code Général des
Impôts (CGI).

S'agissant de la prise en charge par l'employeur des frais de scolarité des enfants de
l'employé, cet avantage en argent ne figure pas parmi les exonérations prévues à l'article
57 précité. Par conséquent, il constitue un complément de salaire imposable conformément
aux dispositions de l'article 56 du CGI.

Régime fiscal des rentes d’invalidité servies à


un français
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable à une rente d'invalidité professionnelle servie à un
ressortissant français désirant s'installer au Maroc ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 59 du 28 janvier 2008

En vertu des dispositions de l'article 17 de la convention fiscale de non double imposition


établie entre le royaume du Maroc et la république française, les pensions et les rentes
viagères sont imposables dans l'état contractant où le bénéficiaire a son domicile fiscal.

De ce fait, désirant résider au Maroc, la rente d'invalidité professionnelle servie à ce


ressortissant bénéficie de l'exonération de l'impôt sur le revenu, à l'instar de ce qui est
prévu pour les pensions d'invalidité servie aux résidents marocains. Toutefois, il doit fournir
à l'administration fiscale une attestation justifiant que la rente qui lui est servie est une
rente d'invalidité suite à un accident de travail et en exécution de la législation sur les
accidents du travail et les maladies professionnelles des salariés.
Restitution de l'impôt sur le revenu (I.R.)
relatif à l'indemnité de départ volontaire
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

un salarié sollicite la restitution de l'IR relatif à l'indemnité de départ volontaire qui lui a été
accordée par « X » en 2002, au motif que ses collègues ont bénéficié d'un traitement fiscal
plus favorable.

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n ° 20 du 9 janvier 2006

L'indemnité de départ perçue en 2002 a bénéficié du traitement fiscal prévu par la


législation en vigueur à cette date.

Ainsi, l'indemnité légale exonérée était déterminée par référence à l'indemnité de


licenciement calculée d'après le barème fixé par les dispositions des décrets royaux n° 316-
66 et 317-66 du 8 Joumada I 1387 (14 Août 1967) comme suit:

 48 heures pour les 5 premières années d'ancienneté;

 72 heures de la 6ème à la 10ème année ;

 96 heures de la 11ème à la 15ème année ;

 120 heures au-delà de la 15ème année.

Toutefois, le surplus imposable, qui correspondait à l'excédent de l'indemnité de départ par


rapport à l'indemnité de licenciement, calculée conformément aux décrets susvisés, était
taxé avec étalement sur quatre années ou sur la durée effective des services si celle-ci était
inférieure à quatre ans.

Par suite, il convient de préciser qu'à compter du 8 Juin 2004, date d'entrée en vigueur de la
loi n° 65-99 relative au code du travail promulguée par le Dahir n° 1-03-194 du 11
Septembre 2003, le montant de l'indemnité de départ volontaire exonéré est déterminé par
référence à l'indemnité de licenciement légale exonérée conformément aux dispositions de
l'article 59-7 du livre d'assiette et de recouvrement prévu par la loi de finances n° 35-05
pour l'année budgétaire 2006 promulguée par le Dahir n° 1-05-197 du 24 Kaada 1426 (26
Décembre 2005) et au barème fixé à l'article 53 dudit code comme suit:

 96 heures pour les 5 premières années d'ancienneté;

 144 heures de la 6ème à la 10ème année;

 192 heures de la 11ème à la 15èmeannée;


 240 heures au-delà de la 15ème année.

Demande de remboursement du montant de


l'impôt sur le revenu afférent à l'indemnité
de départ volontaire
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Un salarié demande le remboursement du montant de l'impôt sur le revenu afférent à


l'indemnité de départ volontaire qu’il a perçue, suite à l'opération de départ volontaire
effectuée par «X » dans le cadre de sa restructuration.

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n ° 157 du 20 mars 2006

L’indemnité de départ volontaire versée a été déterminée par l’employeur conformément


aux dispositions de l'article 59-7 du livre d'assiette et de recouvrement institué par les
dispositions de l'article 6 de la loi de finances pour l'année 2006.

Ces dispositions prévoient l'exonération de l'indemnité de départ volontaire dans la limite de


l'indemnité de licenciement fixée par la législation et la réglementation en vigueur.

Taux de la retenue à la source applicable aux


rémunérations versées à des personnes ne
faisant pas partie du personnel d'une société
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le taux de la retenue à la source applicable aux rémunérations versées à des
personnes ne faisant pas partie du personnel d'une société qui a pour activité principale
l'animation des séminaires de courtes durées ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale


Réponse n° 467 du 29 août 2007

Conformément aux dispositions de l'article 58 du Code Général des Impôts (C.G.I) la retenue
à la source au taux de 17% libératoire ne s'applique qu'aux rémunérations et indemnités qui
sont versées par des établissements publics ou privés d'enseignement ou de formation
professionnelle aux personnes qui remplissent une fonction d'enseignant et ne faisant pas
partie de leur personnel permanent.

A défaut, et lorsque ces rémunérations et indemnités sont versées par des entreprises ou
organismes à des personnes ne faisant pas partie de leur personnel permanent, elles sont
passibles de la retenue à la source au taux de 30% non libératoire, en vertu des dispositions
de l'article 73 -II-G-1 du Code précité.

La retenue à la source aux taux susvisés est appliquée sur le montant brut des
rémunérations et indemnités sans aucune déduction.

Il convient, cependant, de préciser que lorsque les personnes bénéficiaires de ces


rémunérations exercent une activité ou profession autre que salariale et ayant un caractère
répétitif, elles sont soumises à l'impôt des patentes et à l'impôt sur le revenu dans la
catégorie des revenus professionnels tels que visés à l'article 30 du CGI.

Imposition des pourboires


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal des pourboires facturés et non facturés pour les employés
d’hôtels ou restaurants ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Les pourboires sont soumis à la retenue à la source en matière de l’impôt sur le revenu dans
les conditions suivantes :

Lorsque les pourboires sont remis aux bénéficiaires directement et sans aucune intervention
de l'employeur, leur montant imposable est forfaitairement évalué à un taux généralement
admis suivant les usages du lieu ;

Si les pourboires s'ajoutent à un salaire fixe, l'employeur opère la retenue comme prévu ci-
dessus; s'il n'est pas en mesure de faire ladite retenue parce qu'il ne paie pas de salaire fixe
à son employé, ce dernier est tenu de lui remettre le montant de la retenue afférent aux
pourboires reçus. Dans ce cas, l'employeur doit verser ce montant au Trésor en même
temps que les retenues afférentes aux paiements qu'il a lui-même effectués
Dans le cas où le bénéficiaire des pourboires refuse de remettre le montant de la retenue à
l'employeur, celui-ci reste personnellement responsable du versement, sauf son recours
contre l'intéressé en vue de se faire rembourser le montant des sommes qu'il a dû verser.

Sort fiscal des frais de correction des


examens
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable aux frais de correction des examens ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 51 du 26 janvier 2010

Ces frais constituent un complément de salaire soumis à l’impôt sur le revenu dans les
conditions du droit commun.

Traitement fiscal applicable à un revenu


salarial perçu par un résident français
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé aux salaires et aux frais de déplacements versés à un
employé de nationalité française par une société installée au Maroc et au sein de laquelle il
assumera la fonction de gérant ou de Directeur général ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 61 du 2 février 2006

Le traitement fiscal applicable à cette convention de gestion déléguée.Le salaire perçu par
l'intéressé sera soumis à l'impôt sur le revenu au taux du barème prévu à l'article 75-1 du
livre d'assiette et de recouvrement institué par les dispositions de l'article 6 de la loi de
finances n° 35-05 pour l'année 2006, après application, le cas échéant, des déductions
mentionnées à l'article 61 dudit livre.
S'agissant des frais de déplacement, il convient de préciser que les indemnités destinées à
couvrir des frais engagés dans l'exercice de la fonction ou de l'emploi sont exonérées, dans
la mesure où elles sont justifiées, qu'elles soient remboursées sur états ou attribuées
forfaitairement, conformément à l'article 59 du livre d'assiette et de recouvrement susvisé.

Par conséquent, toute indemnité qui ne serait pas intégralement absorbée par des frais
inhérents à la fonction qu'elle est destinée à couvrir est considérée comme un supplément
de salaire imposable.

Imposition des heures supplémentaires


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable au montant des heures supplémentaires versé aux
enseignants du Ministère de l'éducation nationale ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 55 du 28 janvier 2008

Le montant des heures supplémentaires constitue un complément de revenu qui s'ajoute au


salaire brut imposable.

A ce titre, il bénéficie de l'abattement pour frais professionnels au taux de 17% visé à


l'article 59 du CGI sans que cette déduction puisse excéder 24 000 dirhams.

Déductibilité du principal et intérêts


afférents au prêt contracté pour l'acquisition
d'un logement économique
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le montant à déduire et les pièces à fournir pour bénéficier de la déduction des
intérêts relatifs au prêt contracté pour l'acquisition d'un logement économique ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale


Réponse n° 270 du 9 mai 2006

Les dispositions relatives à la déductibilité des remboursements en principal et intérêts


normaux des prêts obtenus pour l'acquisition d'un logement économique ont été abrogées
par les dispositions de l'article 6 de la loi de finances n° 35-05 pour l'année budgétaire 2006
et remplacées par celles relatives au logement social.

Aussi, et en vertu des dispositions du V de l'article 61 du livre d'assiette et de recouvrement,


ne sont déductibles des revenus salariaux que les remboursements en principal et intérêts
des prêts contractés pour l'acquisition d'un logement social.

Par logement social, il faut entendre une unité de logement dont la superficie couverte et la
valeur immobilière totale n'excèdent pas respectivement cent (100) m2 et deux cent mille
(200 000) dirhams taxe sur la valeur ajoutée comprise.

Toutefois, il convient de préciser que lorsque le logement ne remplit pas les critères
susvisés, son propriétaire peut bénéficier, en vertu des dispositions de l'article 30 -II du livre
précité, de la déductibilité dans la limite de 10% du revenu global imposable du montant des
intérêts afférent au prêt accordé.

Pour justifier l'occupation personnelle de l'habitation principale, le salarié doit produire à son
employeur les documents ci-après:

 un certificat de résidence annuel à l'adresse figurant sur la carte d'identité


nationale accompagné d'une photocopie de ladite carte nationale,

 une attestation sur l'honneur légalisée, certifiant qu'il occupe lui-même son
logement à titre d'habitation principale, et dans laquelle il s'engage à
informer l'employeur de tout changement intervenu dans l'affectation dudit
logement, en totalité ou en partie, dans le mois qui suit celui du
changement,

 le tableau d'amortissement.

Le traitement fiscal de la prime de transport


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé à la prime de transport qu'une société X verse à son
personnel pour se rendre de son domicile à son lieu de travail ? Est-ce que le certificat de
résidence peut constituer une pièce justificative en cas de non imposition ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale


Réponse n° 179 du 19 mars 2007

Cette prime constitue un complément de salaire soumis à l’impôt sur le revenu dans les
conditions du droit commun.

A cet effet, lesdits frais de transport sont couverts par l'abattement de 17 % accordé au titre
des frais professionnels prévus à l'article 59 du Code Général des Impôts.

Déduction de l’impôt des cotisations relatives


à la validation des années antérieures en
matière de retraite
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Les rachats de cotisations pour validation des services antérieurs auprès du C.I.M.R sont-ils
déductibles de l'impôt sur le revenu ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Les cotisations relatives à la validation des années antérieures sont déductibles du revenu
brut imposable de l'intéressé à condition qu'elles soient retenues et versées par
l'employeur.

Cette déduction est admise pendant toute la période fixée par l'organisme de retraite pour
le règlement dudit rachat. Lorsque le paiement s'effectue en un seul versement, il en est
tenu compte pour le calcul de l'impôt. Si le montant du rachat est supérieur au revenu
imposable, la déduction est imputable sur les revenus ultérieurs jusqu'à apurement.

Déduction au titre des frais professionnels en


matière de revenus salariaux
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que les jetons de présence, accordés par la société X à Monsieur Y retraité et client
de la fiduciaire de la dite société, bénéficient de la déduction au titre des frais professionnels
pour la détermination de son revenu global imposable pour les années 2007 et 2008 ?

2- Cadre légal
Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 272 du 25 mai 2011

Les jetons de présence accordés à Monsieur Y constituent des rémunérations occasionnelles


imposables, sans aucune déduction, dans la catégorie des revenus salariaux au taux non
libératoire de 30%.

Toutefois Monsieur Y, après souscription de sa déclaration annuelle du revenu global,


bénéficie lors de la détermination de son revenu global imposable de la déduction pour frais
professionnels de 17% plafonnées à 28 000 Dirhams au titre desdites rémunérations.

Sort fiscal réservé à l'assurance groupe


couvrant les risques de maladie grave et
décès
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le sort fiscal réservé aux cotisations prélevées, pour la souscription d'une assurance
groupe couvrant les risques de maladie grave et décès, par la Fondation X ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 368 du 26 juin 2006

Conformément aux dispositions de l'article 61-IV du livre d'assiette et de recouvrement


institué par l'article 6 de la loi de finances pour l'année 2006, est déductible du salaire brut
imposable la part salariale des primes d'assurance groupe couvrant les risques de maladie,
maternité, invalidité et décès.

Imposition des revenus perçus par les


chanteurs au Maroc
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelles sont les dispositions fiscales applicables aux revenus perçus par les chanteurs au
Maroc ?

2- Cadre légal
Article 60 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Conformément aux dispositions relatives l’impôt sur le revenu, le montant brut de cachets
octroyés aux artistes exerçant à titre individuel ou constitués en troupes est soumis à la
retenue à la source au taux de 30 % après un abattement forfaitaire de 40 %.

Cette retenue à la source opérée par la partie versante de ces sommes est libératoire de
l’impôt sur le revenu.

Sort fiscal des indemnités accordées par


décision judiciaire en vue d’évacuer un
immeuble
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que les indemnités accordées par décision judiciaire, à deux personnes physiques et
une société en vue d’évacuer un terrain qu’elles occupaient, peuvent être considérées
comme des frais de cession et déduites du prix de vente de ce terrain ?

2- Cadre légal

Article 61 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 208 du 31 mars 2006

Selon les dispositions de la réglementation fiscale en vigueur, les frais de cession à prendre
en considération pour la détermination du prix de cession, s’entendent des frais d’annonces
publicitaires ainsi que des frais de courtage et des frais d’établissement d’actes,
normalement à la charge du cédant, dûment justifiés. Les indemnités accordées par décision
judiciaire ne peuvent pas être considérées comme des frais de cession pour la détermination
du profit foncier.

Délai d'exonération des revenus locatifs


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quelle est la date prise en compte pour le calcul du délai d'exonération de trois ans accordé
en matière d'impôt sur le revenu au titre des revenus locatifs, ainsi que l'adresse où doit
être déposée la déclaration d'impôts des Marocains Résidant à l'Etranger ?

2- Cadre légal
Article 63 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 456 du 29 Août 2007

Conformément aux dispositions de l'article 63-I du code général des impôts l'exonération est
accordée aux revenus provenant de la location des constructions nouvelles et additions de
construction, pendant les trois années qui suivent celle de l'achèvement desdites
constructions.

Aussi, la date d'achèvement est justifiée par la délivrance du permis d'habiter ou du


certificat de conformité.

S'agissant de la déclaration annuelle du revenu global, elle est adressée par lettre
recommandée avec accusé de réception ou remise contre récépissé, avant le 1er Avril à
l'inspecteur des impôts du lieu du domicile fiscal ou du principal établissement du
contribuable.

Le contribuable qui n'a pas au Maroc son domicile fiscal est tenu d'en élire un au Maroc
conformément aux dispositions de l'article 72 du CGI.

Imposition des revenus provenant des


concessions aux sociétés de communication
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu, au revenu provenant
de la concession du droit d’exploitation de la terrasse d’une maison à la société
Meditelecom ?

2- Cadre légal

Article 64 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Les revenus provenant de la location des immeubles bâtis et non bâtis et des constructions
de toute nature sont considérés comme revenus fonciers pour l'application de l'impôt sur le
revenu.

Conformément a la législation fiscale en vigueur, les propriétaires d’immeubles donnes en


location peuvent pratiquer sur le montant de leur revenu brut foncier un abattement
forfaitaire de 40%.

Impôt sur le revenu relatif au profit foncier


Document élaboré en mars 2020
1- Problématique

Quelles sont les formalités à accomplir suite à la cession d'un bien immeuble obtenu par
voie d'héritage ?

2- Cadre légal

Article 65 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 594 du 10 septembre 2007

Selon les dispositions de l'article 65 du code général des impôts (CGI), le profit foncier
imposable est égal à la différence entre le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais
de cession et le prix d'acquisition augmenté des frais d'acquisition.

S'agissant des frais d'acquisition, ils sont évalués forfaitairement à 15 % du prix


d'acquisition sauf dans le cas où le contribuable peut justifier que ces frais s'élèvent à un
montant supérieur.

Lorsque les dépenses d'investissement n'ont pu être justifiées, il est procédé à leur
estimation par l'administration dans les conditions prévues à l'article 224 du CGI.

Le prix d'acquisition et les frais d'acquisition sont réévalués en multipliant ce prix par le
coefficient correspondant à l'année d'acquisition calculé par l'administration sur la base de
l'indice national du coût de la vie (pour les coefficients de l'année 2007 voir B.O n°5517 du
16 avril 2007).

Les justificatifs relatifs à ces frais doivent être annexés à la déclaration prévue à l'article 83
du CGI qui doit être déposée contre récépissé auprès du receveur de l'administration fiscale
dans les 60 jours qui suivent la date de la cession, le cas échéant, en même temps que le
versement de l'impôt prévu à l'article 173 du CGI.

Toutefois, il y a lieu de rappeler qu'en vertu des dispositions de l'article 63 du CGI, le profit
réalisé par toute personne qui effectue dans l'année civile des cessions d'immeubles dont la
valeur totale n'excède pas 60 000 dirhams est exonéré de l'impôt sur le revenu/profits
immobiliers.

Demande de solution en matière d'impôt sur


le revenu sur profits fonciers
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le sort fiscal réservé aux cessions d'immeubles construits et dont le prix de revient,
calculé selon le barème de la T.V.A sur livraison à soi-même, n'a pas fait l'objet d'un
redressement de la part de l'administration fiscale ? Est-ce qu’il faut retenir, pour la
détermination du profit foncier, le prix de revient non redressé et doit-il être actualisé sur la
base des coefficients de réévaluation utilisés en matière de profits fonciers ?
2- Cadre légal

Article 65 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 507 du 2 octobre 2006

Selon les dispositions de l'article 67 du Livre d'Assiette et de Recouvrement (L.A.R.), institué


par l'article 6 de la loi de finances pour l'année budgétaire 2006, pour la détermination du
profit foncier imposable, les prix d'acquisition et de cession s'entendent des prix déclarés ou
reconnus par les ou l'une des parties, sous réserves des dispositions de l'article 15 du livre
des procédures fiscales institué par l'article 22 de la loi de finances pour l'année budgétaire
2005.

Par conséquent, c'est le prix de revient déterminé d'après le barème fixé en matière de
T.V.A livraison à soi-même et n'ayant pas été redressé par l'administration qui est retenu
comme prix d'acquisition en matière d'IR/profits fonciers.

Toutefois, l'administration garde la possibilité de rectifier la déclaration initiale en matière


de T.V.A sur livraison à soi-même dans le délai de reprise conformément aux dispositions de
l'article 12 du livre des procédures fiscales.

S'agissant de l'actualisation du prix d'acquisition, il y a lieu de préciser qu'elle est admise et


s'opère sur la base des coefficients de réévaluation fixés chaque année par arrêté du
ministre des finances.

Nouveau dispositif relatif aux plans


d’épargne Education et Actions
Document élaboré en mars 2020

1- Problématiques

Peut-on aligner la durée ouvrant droit à l’exonération fiscale pour les contrats d’assurance
sur la vie ou de capitalisation (8 ans) avec celle prévue en matière du PEA et PEE (5 ans) ?
Est-ce la création de nouveaux produits (PEA, PEE, PEL) remplace la gamme existante aussi
bien pour les contrats souscrits antérieurement au 1er Janvier 2011 que ceux qui seront
souscrits à partir de ladite date ? Les contrats labellisés « Epargne Education » et les
contrats de capitalisation en unité de compte déjà en stock au 1er Janvier 2011 et ceux qui
continueront à être commercialisés, sont-ils hors du champ d’application de la nouvelle
fiscalité ?

2- Cadre légal

Article 68 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 264 du 24 mai 2011


Le délai de huit ans prévu par les dispositions de l’article 57-10° du Code Général des
Impôts a été institué afin d’encourager l’épargne à long terme.

De plus, afin d’encourager la diversification des produits d’épargne et d’offrir un large choix
au contribuable, les dispositions de la LDF pour l’année 2011 ont prévu l’exonération des
revenus et produits générés par les plans d’épargne en actions, éducation et logement sous
réserve du respect des conditions prévues à l’article 68 du C.G.I.

En effet les nouvelles dispositions instituées par la LDF précitée s’appliquent aux plans
d’épargne ouverts à compter du 1er Janvier 2011.

Par ailleurs, les avantages prévus en matière de contrats d’assurance sur la vie ou de
capitalisation sont toujours en vigueur et demeurent applicables aussi bien pour les contrats
déjà commercialisés que pour les nouveaux contrats.

Traitement fiscal d'un rachat au titre d'un


contrat d'assurance-vie en unités de compte
(SICAV)
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que les plus-values ou les moins-values réalisées, par un résident français au Maroc,
sur le rachat d'un contrat d'assurance-vie souscrit en France en unités de compte (SICAV)
peuvent, selon le cas, s'ajouter aux profits de cessions de valeurs mobilières de source
française obtenus ou en être déduits ?

2- Cadre légal

Article 70 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n ° 128 du 10 mars 2006

Les profits sur cessions de valeurs mobilières sont soumis à l'impôt sur le revenu au taux
libératoire de 10 %. Par contre, les prestations perçues au titre du rachat d'un contrat
d'assurance-vie sont, conformément aux dispositions des articles 58 et 59 du livre d'assiette
et de recouvrement institué par l'article 6 de la loi de finances n° 35-05 pour l'année 2006
promulguée par le Dahir n°l-05-197 du 24 Kaada 1426 (26 Décembre 2005), soumises à
l'impôt sur le revenu aux taux du barème progressif visé au l de l'article 75 du livre précité.

En conséquence, et en vertu des dispositions de l'article 72 du livre d'assiette et de


recouvrement sus-visé, les plus-values ou pertes enregistrées sur un contrat d'assurance-vie
souscrit en unités de compte ne peuvent venir en compensation d'éventuelles plus-values
ou moins-values réalisées en cédant des valeurs mobilières détenues dans un compte titres
ordinaires.
Traitement fiscal des plus-values de cessions
de valeurs mobilières réalisées par un non
résident
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal réservé aux plus-values de cessions de valeurs mobilières
réalisées par des marocains résidant à l'étranger, en précisant que l'origine du montant
investi en bourse est de source marocaine et non étrangère ?

2- Cadre légal

Article 70 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n ° 105 du 22 février 2006

En vertu de l'article 68-II du livre d'assiette et de recouvrement, institué par les dispositions
de l'article 6 de la loi de finances pour l'année 2006, les profits réalisés par les personnes
physiques résidentes sur les cessions de valeurs mobilières sont imposables à l'impôt sur le
revenu.

Conformément à l'article 25-II du livre d'assiette susvisé, une personne physique résidente
est celle qui dispose au Maroc de son foyer d'habitation permanent, le centre de ses intérêts
économiques ou lorsque la durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse
183 jours pour toute période de 365 jours.

En conséquence, les profits de cessions de valeurs mobilières réalisés par les non résidents,
que les montants investis soient de source marocaine ou étrangère, ne sont pas imposables
si les bénéficiaires résident dans un Etat avec lequel le Maroc a conclu une convention de
non double imposition.

Traitement fiscal réservé en matière d’IR aux


primes et gratifications
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le barème de l’IR à retenir pour le calcul des primes et gratifications accordées par
un employeur à ses salariés au titre de l’année N, mais qui ne leur sont versées qu’au cours
de l’année N+1 ?

2- Cadre légal

Article 71 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

Réponse n ° 264 du 24 février 2011

Conformément aux dispositions de l’article 71-deuxième aliéna du Code Général des Impôts
(C.G.I.), les revenus salariaux et assimilés y compris les primes et gratifications sont soumis
à l’impôt sur le revenu au cours de l’année de leur acquisition.

Ainsi, les primes et gratifications accordées au salarié au titre de l’exercice N et versées au


cours de l’année N+1 sont soumises aux taux du barème de l’IR en vigueur au 31 Décembre
de l’année N.

S’agissant de l’obligation déclarative des employeurs, il y a lieu de préciser que les primes
et gratifications susvisées doivent figurer dans la déclaration annuelle des traitements et
salaires de l’exercice N+1(exercice de versement).

Par ailleurs, l’employeur est tenu de joindre à la déclaration des traitements et salaires de
l’exercice N, un état de rapprochement justifiant le décalage entre les frais de personnel
portés dans les charges de l’exercice de rattachement desdites rémunérations et la
déclaration annuelle des traitements et salaires correspondante audit exercice.

Traitement fiscal des revenus acquis en 2006


et payés en 2007
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le barème de l'impôt sur le revenu à appliquer aux revenus engagés par
l'ordonnateur (acquis par les bénéficiaires) durant l'exercice 2006 et antérieurs et dont le
paiement n'interviendra qu'après le 1er janvier 2007 ?

2- Cadre légal

Article 71 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 133 du 19 février 2007

Par dérogation aux dispositions de l'article 163-II du Code Général des Impôts (CGI) et
conformément aux dispositions de l'article 247 dudit code, les taux du nouveau barème visé
à l'article 73-I du CGI sont applicables aux revenus acquis à compter du 1er Janvier 2007.

Aussi, et en application des dispositions de l'article 71- deuxième alinéa du CGI, les revenus
salariaux et assimilés sont soumis à l'impôt sur le revenu au cours de l'année de leur
acquisition.

S'agissant de revenus salariaux acquis au titre de l'exercice 2006 et antérieurs, ils sont
soumis, en matière d’impôt sur le revenu, aux taux du barème en vigueur au 31 décembre
2006.
Traitement fiscal réservé aux pensions de
retraite de source étrangère
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu, à une rente et une
pension de réversion de veuve de source étrangère servies à une personne de nationalité
Française ayant son domicile fiscal au Maroc ?

2- Cadre légal

Article 76 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 58 du 28 janvier 2008

Conformément aux dispositions des articles 23 et 27 du Code Général des Impôts (C.G.I), les
personnes physiques ayant au Maroc leur domicile fiscal, sont soumises à l'impôt sur le
revenu à raison de l'ensemble de leurs revenus et profits de source marocaine et étrangère
acquis à partir du jour de leur installation au Maroc.

S'agissant de la rente et de la pension de réversion, il y a lieu de préciser qu'elles sont


imposables dans l'Etat contractant où le bénéficiaire a son domicile fiscal, en vertu des
dispositions de l'article 17 de la convention fiscale de non double imposition établie entre le
Royaume du Maroc et la République Française.

Par ailleurs, l'article 76 du CGI prévoit en faveur des contribuables, domiciliés au Maroc,
titulaires de retraites de source étrangère un régime fiscal avantageux.

Ainsi, en plus d'un abattement non plafonné de 40 % applicable à tous les retraités, quelle
que soit l'origine de leur pension, les contribuables qui disposent de pensions de retraite de
source étrangère bénéficient, en outre, d'une réduction de 80% du montant de l'impôt dû au
titre de leur pension globale et correspondant aux sommes transférées au Maroc à titre
définitif dans un compte en dirhams non convertibles.

Pour bénéficier de cette atténuation, le contribuable doit produire avant le 1er avril de
chaque année une déclaration à l'impôt sur le revenu, accompagnée des documents ci-
après:

 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou


tout autre document en tenant lieu,

 une attestation indiquant le montant en devises reçu, pour le compte du


pensionné et la contre valeur en dirhams au jour du transfert, délivrée par
l'établissement de banque ou de crédit ou par tout autre organisme
intervenant dans le paiement des pensions susvisées.
Exemple de calcul de l’impôt sur le revenu sur la pension de retraite de source
étrangère

Soit un ressortissant étranger résidant au Maroc et disposant d’une retraite de source


étrangère d’un montant de 15 000 EURO,

Conversion de la retraite en DH : 15 000 Euro x 11, 218 Dh=168 270 DH

Cas ou le contribuable ne transfère aucun montant au Maroc:

Montant net imposable de la retraite : 168 270 – (168 270 X 40%) = 100 962 DH

I.R exigible : (100 970 X 40%) -14 100 = 26 288 Dh

Cas de transfert de la totalité du montant de la retraite à titre définitif en dirhams non


convertibles

Atténuation fiscale de 80% : 26 288 x 80% = 21 030,40

I.R exigible : 26 288 -21 030,40 = 5258 DH

Cas de transfert d’une partie du montant de la retraite (70%) à titre définitif en dirhams non
convertibles

Montant transféré en dirhams non convertibles : 168 270 X 70% = 117 789 Dh

Montant net imposable de la retraite : 168 270 – (168 270 X40%) = 100 962 DH

I.R théorique : (100 962 X 40%) -14 100 = 26 288 Dh

Atténuation de 80% au titre du montant transféré : 18 401,60 X 80% = 14 721,28 Dh

IR exigible : 26 288 – 14 721,28 =11 566,72 DH

Conditions exigibles pour prétendre au


bénéfice de la réduction d’impôt sur les
pensions de retraite de source étrangère
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Ya-t-il des conditions exigées par la réglementation fiscale en vigueur, pour que la réduction
de 80 % de l’impôt sur le revenu soit accordée à un retraité, en dehors de la justification de
la qualité de retraité et le transfert des pensions à titre définitif, en tout ou partie, sur un
compte en dirhams non convertibles ?
2- Cadre légal

Article 76 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 27 du 15 janvier 2007

Dans la mesure où le titulaire de pension de retraite de source étrangère peut justifier qu’il
s’agit d’une retraite, quelle soit d’origine publique ou privée, il peut prétendre au bénéfice
de la réduction de 80 % de l’impôt sur le revenu prévue par les dispositions légales en
vigueur.

Régime fiscal applicable à une retraite de


source étrangère
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable en matière d'impôt sur le revenu à la retraite de
source étrangère accordée à un contribuable de nationalité française touchant huit retraites
de différentes caisses et qui compte faire un seul virement mensuel à partir d'un compte en
France sur lequel seront virées les huit pensions ?

2- Cadre légal

Article 76 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 511 du 24 septembre 2008

A partir du moment où le contribuable transfert, au Maroc à titre définitif, les sommes


correspondant à ses retraites dans un compte en dirhams non convertibles, il bénéficie
d'une réduction de 80% du montant de l'impôt dû au titre de la pension globale
correspondant aux sommes transférées.

Pour bénéficier de cette atténuation, il faut produire avant le 1er avril de chaque année une
déclaration du revenu global, prévue par les dispositions de l'article 82 du Code Général des
Impôts (C.G.I), accompagnée des documents ci-après:

 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou


tout autre document en tenant lieu;

 une attestation indiquant le montant en devises reçu pour le compte du


pensionné et la contre valeur en dirhams au jour du transfert délivrée par
l'établissement de banque ou de crédit ou par tout autre organisme
intervenant dans le paiement des pensions susvisées.
Il est à rappeler qu'une personne physique a son domicile fiscal au Maroc lorsqu'elle a au
Maroc son foyer permanent d'habitation, le centre de ses intérêts économiques ou lorsque la
durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute période
de 365 jours.

Mode d'application de la retenue à la source


par l'organisme de retraite « X » de l’impôt
sur le Revenu au titre des pensions
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le mode d'application, par l'organisme de retraite « X » de la retenue à la source de


l’impôt sur le revenu au titre des pensions de retraite ?

2- Cadre légal

Article 81 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 47 du 25 janvier 2008

Conformément aux dispositions combinées des articles 81 et 156-I du Code Général des
Impôts (CGI), les débirentiers sont tenus de déclarer les pensions servies et d'opérer la
retenue à la source au titre de l'IR.

A cet effet, la retenue à la source doit être opérée, par l'employeur ou le débirentier
domicilié ou établi au Maroc, sur chaque paiement effectué, selon les taux du barème
progressif prévu à l'article 73-I- du CGI.

Par ailleurs, en application des dispositions de l'article 60 du CGI, les pensions et rentes
viagères bénéficient d'un abattement forfaitaire de 40 % applicable sur leur montant brut,
sans aucune limitation, et, le cas échéant, des déductions prévues à l'article 59-III et IV du
CGI.

Toutefois, lorsque le pensionné dispose de deux retraites, il est tenu de souscrire une
déclaration pour l'application de l’IR au titre de l'ensemble de ses revenus, conformément
aux dispositions de l'article 82 du CGI.

Cession d’actions
Document élaboré en mars 2020

1- Problématiques
Quels sont les documents à fournir en vue de bénéficier de la restitution de l’impôt sur le
revenu retenu à la source, par un intermédiaire financier, au titre des profits résultant des
cessions d’actions dont le montant ne dépasse pas 30000 DH ? Quelles sont les conditions
requises pour le bénéfice de cette restitution ?

2- Cadre légal

Article 84 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Le contribuable qui a fait l’objet d’une retenue à la source par les intermédiaires financiers
habilités teneurs de comptes titres, peut bénéficier d’une restitution de l’impôt
correspondant au profit afférent à la valeur des cessions de valeurs mobilières et autres
titres de capital et de créance, réalisées au cours d'une année civile, lorsque ces cessions
n’excèdent pas le seuil de 30000 dirhams.

Pour bénéficier de cette restitution, le contribuable doit souscrire, auprès de l’inspecteur des
impôts du lieu de son domicile fiscal, une déclaration avant le 1er avril de l'année qui suit
celle au cours de laquelle les cessions ont été réalisées. Cette déclaration doit récapituler
toutes les ces

 le renouvellement soit prévu par un programme préétabli et approuvé par


l’autorité délégante, avant la constitution desdites provisions.

 ce programme doit faire ressortir la nature et la valeur historique du ou des


biens appelés à être renouvelés ainsi que la nature et le montant de
l’investissement de remplacement projeté ;

 ce montant des provisions déductibles fiscalement ne doit pas excéder la


différence entre la valeur actuelle de remplacement et le coût historique du
bien renouvel

Les provisions non utilisées conformément à leur objet doivent être rapporter d’office à
l’exercice au titre duquel elles ont été constituées. Si cet exercice est prescrit, la
régularisation est effectuée sur le premier exercice de la période non prescrite sans
préjudice de l’application de l’amende et des majorations prévues par le livre d’assiette et
de recouvrement.

Les provisions pour renouvellement ne doivent pas faire double emploi avec la provision
pour investissement prévue par les dispositions de l’article 11-III- C-2 du livre d’assiette et
de recouvrement précité.

Provisions pour grosses réparations :

Les provisions pour grosses réparations doivent remplir les conditions de fonds et de forme
pour être déductibles conformément aux dispositions de l’article 11-I-F-2 du livre d’assiette
et de recouvrement précité.

Les dépenses de grosses réparations constituent des immobilisations en non valeurs


amortissables à un taux constant sur une période de cinq (5) ans à partir du premier
exercice de leur constations en comptabilité.
Provisions pour investissement :

Le délégataire peut constituer des provisions pour investissement en franchise d’impôt, pour
les investissements du domaine privé du délégataire conformément aux dispositions de
l’article 11-III- C-2 du livre d’assiette et de recouvrement précité.

Provisions pour créances douteuses :

Les provisions pour créances douteuses dûment justifiées peuvent être constituées
conformément aux dispositions de l’article 11-I-F-2 du livre d’assiette et de recouvrement
précité.

En matière de T.V.A :

Les opérations réalisées par le délégataire sont assujetties à la T.V.A. dans les conditions de
droit commun prévues par le livre d’assiette et de recouvrement.

Certaines particularités de la gestion déléguée se présentent comme suit :

Les biens d’investissements immobilisés, et ouvrant droit à déduction prévue à l’article 103
du L.A.R, mis dans la gestion déléguée par le délégataire ou qui relèvent de son domaine
privé, peuvent bénéficier de l’exonération de la taxe prévue à l’article 94-I-6°du L.A.R.

Les immobilisations financées par l’autorité délégante ne peuvent bénéficier de


l’exonération susvisée.

En matière d’assistance technique :

Les prestations de service réalisées par les sociétés étrangères sont passibles de la :

 Retenue à la source de 10% sur le montant des produits bruts hors taxe sur
la valeur ajoutée visés à l’article 16 du livre d’assiette et de recouvrement.

 T.V.A. au taux de 20% en application de l’article 118 du L.A.R.

Néanmoins, il est à souligner que la T.V.A. prélevée pour le compte de la société étrangère
est déductible chez le délégataire dans les conditions prévues par les dispositions de l’article
103 du L.A.R.

Cotisation minimale
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Qu’est ce qu’on entend par la cotisation minimale ?

2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

La cotisation minimale est un minimum que les contribuables soumis à l’impôt sur le revenu
et disposant de revenus professionnels (imposés sous le régime du résultat net réel ou du
résultat net simplifié) ou de revenus de profits fonciers sont tenus de verser même en
l’absence de bénéfice.

Exonération de la cotisation minimale


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Existe-t-il des cas d’exonération de la cotisation minimale ?

2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Les contribuables qui disposent de revenus professionnels sont exonérés de la cotisation


minimale pendant les trois premiers exercices comptables suivant la date du début de leur
activité professionnelle.

Traitement fiscal relatif au transfert de


l’étude d’un notaire d’une ville à une autre
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Le transfert de l'étude d’un notaire d’une ville à une autre doit-il être considéré comme une
cessation d'activité et partant bénéficie de l'exonération triennale de la cotisation minimale
pour son activité dans sa nouvelle étude ?

2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Ce transfert est considéré comme une continuité de l'activité exercée par le notaire. En ce
qui concerne la cotisation minimale en matière de l’impôt sur le revenu, ce notaire ne peut
pas bénéficier des exonérations prévues par les textes en vigueur.
Règles fiscales applicables au transfert de la
propriété d’un fond de commerce entre
ascendants et descendants
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal, en matière d’impôt sur le revenu, du transfert de la propriété
d’un fond de commerce entre ascendants et descendants ?

2- Cadre légal

Article 161 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 449 du 10 septembre 2006

En application des dispositions de la réglementation fiscale, les produits non courants


correspondant aux plus-values réalisées ou constatées par les entreprises en cours ou en fin
d’exploitation, suite à la cession ou au retrait d'éléments incorporels ou corporels de l'actif
immobilisé, sont compris dans les produits imposables à l’impôt sur le revenu.

En application des dispositions de la réglementation fiscale, les produits non courants


correspondant aux plus-values réalisées ou constatées par les entreprises en cours ou en fin
d’exploitation, suite à la cession ou au retrait d'éléments incorporels ou corporels de l'actif
immobilisé, sont compris dans les produits imposables à l’impôt sur le revenu.

Ainsi les plus-values réalisées suite au transfert de propriété d’un fond de commerce entre
ascendants et descendants, à titre onéreux ou gratuit sont imposables à l’impôt sur le
revenu, quel que soit le régime d’imposition du contribuable.

Lorsqu'un élément corporel ou incorporel de l’actif immobilisé est retiré sans contrepartie
pécuniaire, l'administration est en droit de l'évaluer.

Demande de renseignements
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Un couple de retraités Finlandais désireux de s'installer au Maroc. Quel est le régime fiscal
qui vous sera applicable à ce titre, en matière d'impôt sur le revenu ?

2- Cadre légal

Article 76 du Code Général Des Impôts


3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 75 du 29 janvier 2007

En vertu des dispositions de l'article 76 du code général des impôts (C.G.I), il est prévu en
faveur des contribuables ayant leur domicile fiscal au Maroc et qui perçoivent une pension
de retraite de source étrangère un régime fiscal avantageux.

Pour bénéficier de cette atténuation, le contribuable doit produire avant le 1er avril de
chaque année une déclaration du revenu global, prévue par les dispositions de l'article 82
du C.G.I, accompagnée des documents ci-après:

 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou


tout autre document en tenant lieu;

 une attestation indiquant le montant en devises reçu pour le compte du


pensionné et la contre valeur en dirhams au jour du transfert délivrée par
l'établissement de banque ou de crédit ou par tout autre organisme
intervenant dans le paiement des pensions susvisées.

Il est à rappeler qu'une personne physique a son domicile fiscal au Maroc lorsqu'elle a au
Maroc son foyer permanent d'habitation, le centre de ses Intérêts économiques ou lorsque la
durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute période
de 365 jours.

Récupération des cotisations d'assurance


retraite complémentaire
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible de déduire de votre revenu global imposable, le montant de vos cotisations
se rapportant à un contrat individuel d'assurance retraite souscrit auprès d'une compagnie
d'assurance ?

Y a t-il la possibilité de déduire la totalité dudit montant à la fin de l'année dans le cas où
vous ne bénéficiez pas de ladite déduction ?

2- Cadre légal

Article 59 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 83 du 29 janvier 2007

En vertu des dispositions de l'article 59 du code général des impôts (C.G.I), vous pouvez
bénéficier, pour la détermination de votre revenu net imposable, de la déduction des
retenues supportées pour la constitution de pensions ou de retraites sans aucune limitation
conformément aux dispositions de l'article 28-III du C.G.I.
A ce titre, votre employeur est autorisé à effectuer lui-même la déduction des cotisations se
rapportant à votre contrat de retraite complémentaire, à l'instar de la retraite de base, vous
dispensant en tant que salarié ne disposant que d'un salaire, de souscrire la déclaration de
revenu en vue de la restitution de I’I.R. au titre de votre retraite complémentaire.

Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la réalisation des conditions suivantes:

 le contrat doit être souscrit collectivement ou individuellement auprès d'un


organisme marocain de retraite ou d'une entreprise d'assurance constitués
et fonctionnant conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur ;

 le contrat doit spécifier clairement qu'il s'agit bien de la constitution d'une


retraite complémentaire ;

 l'employeur doit conserver une copie certifiée conforme du ou des contrats


d'adhésion des employés concernés;

 l'employeur doit effectuer la retenue des cotisations mensuellement et les


verser auxdits organismes ou bien tenir compte des attestations de
paiement des primes fournies par l'assureur.

Lorsque cette déduction n'est pas opérée par l'employeur, l'employé garde la possibilité de
bénéficier de cette déduction en souscrivant sa déclaration annuelle du revenu global
accompagnée des pièces justificatives suivantes :
 une copie du contrat comportant le nom, le prénom et l'adresse, la durée
du contrat, les engagements stipulés ainsi que le montant et le mode de
paiement des primes ou cotisations d'assurance retraite;

 une attestation du paiement des primes ou cotisation délivrée par la


compagnie d'assurance.

Il est à noter que les primes ou cotisations sont déductibles du revenu global de l'année de
leur paiement.

Toutefois, il convient de préciser que dans le cas où vous n'avez pas bénéficiez de la
déduction de vos cotisations pour la détermination du revenu net imposable, votre retraite
complémentaire sera exonérée de l'impôt sur le revenu conformément aux dispositions de
l'article 57-9° du C.G.I.

Cette exonération ne vous dispense pas de l'obligation de déposer la déclaration du revenu


global prévue à l'article 82 du C.G.I.

Restitution de l’impôt sur le revenu/profits de


capitaux mobiliers
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique
Quelle sont les modalités à accomplir et les documents demandés en vue de bénéficier
d'une restitution d'impôt sur le revenu retenu à la source, par un intermédiaire financier,
suite à la réalisation d'une plus-value sur des cessions de valeurs mobilières ?

A ce titre, vous précisez que vous avez réalisé, au cours de l'année 2005, une moins-value
de 20.000 DH sur la cession d'actions ou parts d/O.P.C.V.M. dont l'actif est investi en
permanence à hauteur d'au moins 60 % d'actions et autres titres de capital que vous n'avez
pas déclarée.

Vous ajoutez en outre, que vous avez réalisé, au cours de l'année 2006, une plus-value de
100.000 DH qui a été imposée par voie de retenue à la source, chez un intermédiaire
financier au taux de 10%, et une moins-value de 120.000 DH chez un autre intermédiaire.

2- Cadre légal

Article 174 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 87 du 29 janvier 2007

Que lorsque le montant des retenues effectuées à la source et versées au Trésor par les
intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres excède celui de l’impôt
correspondant au profit annuel du contribuable, celui-ci bénéficie de la restitution des
sommes ayant fait l'objet de ladite retenue et ce conformément aux dispositions de l'article
174-IV (deuxième alinéa) du Code Général des Impôts (C.G.I).

De même, le contribuable, ayant subi la retenue à la source, peut prétendre au bénéfice du


droit de restitution de l’impôt correspondant au profit ou à la fraction du profit afférent à la
valeur des cessions d'actions n'excédant pas le seuil exonéré de 24.000 DH visé à l'article
58-II du C.G.I.

Pour bénéficier de cette restitution, le contribuable doit souscrire, auprès de l'inspecteur des
impôts du lieu de son domicile fiscal, une déclaration avant le r" avril de "année qui suit
celle au cours de laquelle les cessions ont été effectuées et ce en application des
dispositions de l'article 84-II du C.G.I. Cette déclaration doit être accompagnée des
documents justificatifs suivants:

 des précomptes effectués par les intermédiaires financiers habilités teneurs


de comptes titres;

 des moins-values non imputées par les intermédiaires financiers au cours


de la même année d'imposition;

 des dates et prix d'acquisition des titres ou du coût moyen pondéré


communiqué à l'intermédiaire financier habilité,

S'agissant des moins-values subies au cours d'une année, il y a lieu de vous préciser qu'elles
sont imputables sur les plus-values de mêmes natures réalisées au cours de la même année
et ce en vertu des dispositions de l'article 70 du C.G.I.

Toutefois, le contribuable doit produire sa déclaration, valant demande de régularisation,


avant le I" avril de l'année qui suit celle au cours de laquelle les cessions ont été effectuées
et la moins-value qui subsiste peut être imputée sur les plus-values des années suivantes
jusqu’à l'expiration de la quatrième année qui suit celle de la réalisation de la moins-value.

Taux de la cotisation minimale à appliquer à


l'activité de courtier d'assurances
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que le taux de la cotisation minimale (CM) à appliquer à une personne physique
exerçant à titre individuel l'activité de courtier d'assurances est de 6% ou de 0,50% ?

2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 128 du 15 février 2007

En application des dispositions de l'article 144-I-D du Code Général des Impôts (CG.I), les
professions définies aux articles 89-I-12°, et 91- VI-1° du C.G.I, exercées par les personnes
imposables à l'impôt sur le revenu sont soumises à la cotisation minimale au taux de 6%.

Par suite, toutes les activités non mentionnées aux articles 89 et 91 sus Vises, notamment
celle du courtier d'assurances, sont soumises à la cotisation minimale au taux de 0,50%
conformément aux dispositions de l'article 144-I-D du CG.I.

Demande de renseignement
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que la pension de retraite de source marocaine que vous percevez est imposée au
Maroc, sachant que vous résidez en France et que vous recevez votre pension par
l'intermédiaire de votre banque ?

2- Cadre légal

Article 23 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 131 du 15 février 2007

Conformément aux dispositions de l'article 17 de la convention de non double imposition


conclue entre le Maroc et la France en date du 29 Mai 1970, les pensions et rentes viagères
ne sont imposables que dans l'Etat contractant où le bénéficiaire a son domicile fiscal.
Taux de la retenue à la source applicable aux
rémunérations versées à des formateurs
vacataires
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Le taux de la retenue à la source applicable aux rémunérations versées à des formateurs


vacataires dans les instituts de formation relevant du Ministère « X » ?

2- Cadre légal

Article 58 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 178 du 19 mars 2007

Conformément aux dispositions de l'article 58 du Code Général des Impôts (C.G.I), les
rémunérations et les indemnités, occasionnelles ou non qui sont versées par des
établissements publics ou privés d'enseignement ou de Formation professionnelle aux
personnes qui remplissent une fonction d'enseignant et ne faisant pas partie de leur
personnel permanent sont soumises à la retenue à la source au taux de 17% prévu à l'article
73-II-D du C.G.I.

Cette retenue est appliquée sur le montant brut des rémunérations et des indemnités sans
aucune déduction. Ladite retenue est libératoire de l'impôt sur le revenu.

Toutefois, des particularités comptables et fiscales ont été consacrées à la gestion déléguée.

Toutefois, il convient de préciser que dans le cas ou lesdites rémunérations sont versées à
un personnel permanent de l'établissement, elles sont soumises à l'impôt sur le revenu au
taux du barème prévu au I de l'article 73 du C.G.I.

Restitution de l'I.R au titre des revenus


salariaux
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible de bénéficier de la restitution de l'I.R au titre des salaires ? Sachant que le
travail est effectué pour une société que vous avez quittée, en avril 2006, pour rejoindre une
autre société ?

2- Cadre légal
Article 82 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 180 du 19 mars 2007

En réponse j'ai l'honneur de vous faire savoir que si vous estimez que le montant de l'impôt
sur le revenu retenu à la source au titre de vos salaires excède celui correspondant à votre
revenu global annuel, vous bénéficierez d'une restitution d'impôt.

Cette restitution qui est calculée au vu de votre déclaration du revenu global visée à l'article
82 du C.G.I, doit intervenir avant la fin de l'année de la déclaration.

Retenue à la source au titre de l'impôt sur le


revenu
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le barème de l'impôt sur le revenu à appliquer pour le calcul de la retenue à la
source sur le capital qui vous a été versé par une compagnie d'assurances, au titre de votre
retraite dont vous avez fait valoir vos droits à compter du 01-07-2006, mais dont le
règlement n'a eu lieu qu'en Janvier 2007 ?

2- Cadre légal

Article 82 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 186 du 20 mars 2007

La retenue à la source opérée par la compagnie d'assurances au titre de votre retraite doit
être déterminée selon les taux du barème en vigueur au 31 décembre 2006. Ce barème est
donc le même pour les quatre années d'étalement.

Pour régulariser votre situation fiscale compte tenu éventuellement, d'autres revenus, la
retenue à la source susvisée ne vous dispense pas de l'obligation de déposer votre
déclaration du revenu global prévue à l'article 82 du C.G.I.

Demande d'information
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce que l'impôt sur le revenu au titre des profits immobiliers est dû en cas de cession
d'un bien immobilier même en l'absence de profit ?
2- Cadre légal

Article 144 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 221 du 3 avril 2007

En réponse, j'ai l'honneur de vous préciser qu'en application des dispositions de l'article 61-II
du code général des impôts (C.G.I), le profit foncier constaté ou réalisé de la vente
d'immeubles situés au Maroc ou de la cession de droits réels immobiliers est soumis à l'I.R
au taux de 20% prévu à l'article 73 (II-F-3°) du C.G.I.

Cependant, même en l'absence de profit, le cédant est tenu d'acquitter un minimum


d'imposition qui ne peut être inférieur à 3 % du prix de cession, conformément aux
dispositions de l'article 144-II du C.G.I.

Le traitement fiscal à réserver, en matière


d'impôt sur le revenu, au produit de la
location pour un promoteur immobilier
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal à réserver, en matière d'impôt sur le revenu, au produit de la
location pour une promoteur promoteur immobilier, personne physique ?

2- Cadre légal

Article 34 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 315 du 15 mai 2007

Le revenu locatif généré par des propriétés inscrites à l'actif d'une entreprise industrielle,
commerciale ou artisanale constitue un produit d'exploitation imposable à l'impôt sur le
revenu, au titre des revenus professionnels, en vertu des dispositions de l'article 34 du Code
Général des Impôts (C.G.I).

S’agissant de revenus professionnels déterminés selon une comptabilité régulière


conformément à la législation et la réglementation en vigueur, il y a lieu de vous préciser
que le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d'après l'excèdent des
produits sur les charges de l'exercice, engagées ou supportées pour les besoins de l'activité
imposable et ce, dans les mêmes conditions que celles prévues à l'article 8-I du C.G.I.

Ainsi, et conformément aux dispositions de l'article 82 du C.G.I, les contribuables disposant


des revenus professionnels sont tenus d'adresser, par lettre recommandée avec accusé de
réception ou de remettre contre récépissé, avant le 1er avril de chaque année, à l'inspecteur
des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou de leur principal établissement, une déclaration
de leur résultat fiscal, établie sur ou d'après un imprimé-modèle de l'administration.

Imposition des indemnités de retraite


anticipée
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Par courrier cité en référence, vous demandez à savoir :

 si l’impôt sur le revenu est applicable à l’indemnité qui vous a été versée
dans le cadre du départ anticipé à la retraite dont vous avez bénéficié en
application d’un statut interne du personnel de l’organisme dont vous
relevez ;

 le barème applicable à ladite retraite, sachant que cette indemnité a été


perçue en janvier 2007, alors qu’elle a été décomptée à fin Août 2006 ;

 vous pouviez bénéficier d’une restitution partielle de l’I.R au titre de vos


revenus pour l’année 2006, sachant que vous étiez en situation de
chômage depuis septembre 2006 et que vous n’aviez exercé que 8 mois au
titre de l’année 2006.

2- Cadre légal

Article 82 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 399 du 11 septembre 2007

L’indemnité qui vous a été versée, suite à votre départ anticipé à la retraite, est soumise à
l’impôt sur le revenu en totalité, dans les conditions de droit commun.

S’agissant du barème qui lui est applicable, il convient de vous préciser que la retenue à la
source opérée au titre de ladite retraite doit être déterminée selon les taux du barème en
vigueur au 31 décembre 2006.

Quant à la restitution partielle de l’I.R, il est à signaler que si vous estimez que le montant
retenu à la source au titre de votre salaire excède celui de l’impôt correspondant à votre
revenu global annuel, vous bénéficierez d’une restitution d’impôt.

A ce propos, l’indemnité perçue s’ajoute à votre salaire pour l’année 2006.

La restitution, éventuelle, calculée au vu de votre déclaration du revenu global visée à


l’article 82 du C.G.I, doit intervenir avant la fin de l'année de la déclaration en application
des dispositions de l’article 174-IV du C.G.I.
Traitement fiscal applicable, en matière
d'impôt sur le revenu, au titre des revenus
professionnels
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable, en matière d'impôt sur le revenu au titre des
revenus professionnels, au montant des dons accordés aux oeuvres sociales et excédant la
limite de deux pour mille (2%o) du chiffre d'affaires du donateur ?

2- Cadre légal

Article 35 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 445 du 28 août 2007

Les dispositions des articles 10-I-B-2° et 35 du Code Général des Impôts (C.G.I), limitent à
deux pour mille (2 %o) du chiffre d'affaires du donateur le montant des dons octroyés aux
oeuvres sociales des entreprises publiques ou privées et des institutions qui sont autorisées
par la loi.

Le montant excédant ladite limite, fiscalement admise, constitue une charge non déductible
et doit être réintégré extracomptablement au résultat net comptable conformément à la
législation et à la réglementation fiscales en vigueur.

Par conséquent, l’excédent ne peut être déductible du revenu net imposable.

Cession de clientèle d'une officine


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le sort fiscal à réserver à la plus-value réalisée à l’occasion de la cession d'une
officine, suivie de l’acquisition d’un nouveau droit au bail pour exercer la même profession
dans une autre ville ?

2- Cadre légal

Article 161 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 455 du 29 août 2007


La vente de fonds de commerce, dont la clientèle constitue un élément important, s'analyse
comme une cession en fin d'exploitation, suivie d’une radiation de l’impôt des patentes.

Dans ce cas, les plus-values dégagées de cette vente sont taxables avec application des
abattements prévus à l'article 161-I-A du Code Général des Impôts (C.G.I). Il y a lieu de vous
préciser que les plus-values résultant de la cession des terrains nus quelle que soit leur
destination ne bénéficient pas desdits abattements.

Aussi, et conformément aux dispositions de l’article 150 du C.G.I, les contribuables, soumis à
l’impôt sur le revenu au titre d’une activité professionnelle, sont tenus de souscrire dans un
délai de quarante cinq (45) jours à compter de la date de cession de tout ou partie de leur
entreprise ou de leur clientèle, la déclaration du revenu global et l’inventaire des biens,
conforme à l’imprimé-modèle établi par l’administration.

Les contribuables doivent joindre à ces documents, s’il y a lieu, une copie certifiée conforme
de l’acte de cession des biens précités.

L’entrée de l’ensemble de ces immobilisations dans le bilan du délégataire est faite sur la
base de la valeur estimée du bien au moment de sa mise à la disposition de l’entreprise
contractante.

S'agissant de la reprise de la même activité dans une autre ville, il y a lieu de vous préciser
qu’un nouveau identifiant en matière d’impôt des patentes vous sera attribué, vu que ledit
impôt est établi sur la valeur locative normale et actuelle du nouveau local servant à
l’exercice de votre profession imposable, en vertu des dispositions de l’article 6 du Dahir 1-
61-442 du 30 décembre 1961.

Cession de fonds de commerce


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal applicable à la cession d'un fonds de commerce ?

2- Cadre légal

Article 161 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 484 du 30 août 2007

La vente de fonds de commerce, dont la clientèle constitue un élément important, s'analyse


comme une cession en fin d'exploitation s’il s’agit de votre unique activité.

Dans ce cas, les plus-values dégagées de cette vente sont taxables avec application des
abattements prévus à l'article 161-I-A du Code Général des Impôts (C.G.I). Il y a lieu de vous
préciser que les plus-values résultant de la cession des terrains nus quelle que soit leur
destination ne bénéficient pas desdits abattements.
A cet égard, il convient de vous faire connaître que les plus-values de cession sont
constituées par la différence entre, d’une part la rémunération perçue ou acquise de la
cession des éléments de l’actif immobilisés, qu’ils soient corporels ou incorporels et, d’autre
part, la valeur nette comptable de ces éléments au moment de la cession.

Aussi, et conformément aux dispositions de l’article 150 du C.G.I, les contribuables, soumis à
l’impôt sur le revenu au titre d’une activité professionnelle, sont tenus de souscrire dans un
délai de quarante cinq (45) jours à compter de la date de cession de tout ou partie de leur
entreprise ou de leur clientèle, la déclaration du revenu global et l’inventaire des biens,
conforme à l’imprimé-modèle établi par l’administration.

Déduction des intérêts d’un crédit immobilier


Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Est-ce possible de continuer à bénéficier de la déduction des intérêts au titre d’un prêt
octroyé pour l’acquisition d’un logement à usage d’habitation principale, sur une simple
présentation du nouveau tableau d’amortissement à votre employeur, sachant que vous
allez procéder au rachat dudit crédit pour pouvoir bénéficier d’un autre crédit à un taux
d’intérêt plus bas ?

2- Cadre légal

Article 56 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse n° 593 du 10 septembre 2007

En réponse, j’ai l’honneur de vous faire savoir que vous pouvez continuer à bénéficier de
ladite déduction à condition de produire à votre employeur en plus du nouveau tableau
d’amortissements, les documents ci-après :

 un certificat de résidence annuel à l’adresse figurant sur la carte d’identité


nationale accompagné d’une photocopie de ladite carte nationale ;

 une attestation sur l’honneur légalisée, certifiant que vous occupez vous
même votre logement à titre d’habitation principale, et dans laquelle vous
vous engagez à informer l’employeur de tout changement intervenu dans
l’affectation dudit logement, en totalité ou en partie, dans le mois qui suit
celui du changement ;

 une copie certifiée conforme du contrat de prêt et des quittances de


versement ou des avis de débit établis par l’établissement bancaire.

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