S6-_cours Total Nutrition Humaine_ 2023-2024
S6-_cours Total Nutrition Humaine_ 2023-2024
S6-_cours Total Nutrition Humaine_ 2023-2024
Nutrition
Humaine
1
I - Introduction
I.1 Promotion de la santé et prévention
I.2 Indicateurs de la santé
I.3 Facteurs de risque et de protection
I.4 Promotion et prévention de la santé
2
I.1 Promotion de la santé et prévention
- Auparavant, la définition de la santé était centrée sur un aspect curatif,
c’est-à-dire l’absence de maladies physiques ou d’infirmité.
- Maintenant, la définition de la santé est plus positive, elle est basée sur
une idée de bien-être, d’équilibre de vie :
Selon l’OMS, la définition est la suivante :
3
I.1 Promotion de la santé et prévention
- Une autre définition s’ajoute, celle de l’ école de Nancy :
La santé est la conquête persévérante et lucide d’un équilibre de l’homme avec
ce qui l’entoure.
Cela veut dire que la santé est un capital qui se travaille au jour le jour (=
processus dynamique), c’est un capital qui n’est pas acquis.
« conquête lucide » veut dire que le patient doit être compétent pour préserver
son capital santé. Donc il y a une évolution du concept de santé car on passe de
santé au bien être, à la qualité de vie (continuum).
=> C’est un processus qui se fait tout au long de la vie.
4
I.2 Indicateurs de santé
Pour suivre l’état de santé, on utilise des indicateurs que représentent :
- Les données de mortalité et plus particulièrement la mortalité périnatale.
- les données de morbidité
- l’espérance de vie
Le profil épidémiologique de la santé a changé ces 50 dernières années :
- Diminution des maladies infectieuses et parasitaires, qui sont mieux traitées.
- Diminution lente des maladies respiratoires
- Augmentation lente mais évidente des morts violentes
- Augmentation des maladies du système circulatoire
- Augmentation des tumeurs malignes chez l’homme et la femme. 5
I.2 Indicateurs de
santé MAIS augmentation de l’espérance
de vie au final (20 à 25 ans en 60 ans)
:
Il y a donc un vieillissement de la
population (autant de vieux que de
jeunes, pyramide des âges carrée et
plus triangle), car la vieillesse est bien
Source : ONU
Fig. : Pyramides des âges et sexe de l'Afrique en 2015
prise en charge ainsi que la périnatalité.
Lecture : Les enfants de sexe masculin et ayant entre 0 et 5 ans
représentent 7,9% de la population du continent africain. 6
Source : INED (Institut national d'études démographiques)
Fig. : Pyramides des âges à différentes époques de la Somalie, du Brésil et de l'Inde 7
I.2 Indicateurs de santé
Au vu de ce nouveau profil de la santé, on doit considérer un nouveau modèle
d’épidémiologie (de prise en charge) de la santé, avec apparition de maladie de civilisation,
due à ces nouvelles données.
Ex : 30% des décès sont dues à des cancers et maladies cardiovasculaires dans les pays
industrialisés.
Des études ont été menées : en Finlande les maladies cardiovasculaires avaient
augmentées fortement pour atteindre le point le plus élevé d’Europe. En 20 ans, il y a eu
une diminution de 50 à 60% de ces maladies. Ce résultat est conséquent ! Il a été le résultat
d’une approche globale de la problématique ; en effet tous les secteurs de la vie ont été
impliqués dans ce programme de lutte (secteur alimentaire, la population, les politiques….)
8
I .3 Alimentation et santé : facteur de
risques / facteurs de protection
Cela nous amène à une approche distique de la santé, qui tente d’encadrer les
différents facteurs de l’environnement qui influencent la santé (sur sa promotion,
protection, récupération) :
- Facteurs géographiques : climats (dans les pays chauds le soleil augmente l’état de
bienêtre), ressources naturelles du pays, pollution
- Facteurs sanitaires : hygiène, vaccination, accessibilité aux soins de santé,
connaissance des professionnels de santé impliqués.
- Facteurs politiques : existence ou non d’une législation sanitaire et sociale (ex :
législation alimentaire pour la protection du consommateur)
9
I .3 Alimentation et santé : facteur de
risques / facteurs de protection
- Facteurs démographiques : l’espérance de vie donne des conditions de vie
différentes, migration rurale et urbaine
- Facteurs psycho-culturels : éducation (accès aux médias, leur densité, leur validité),
croyance, tradition, coutumes
- Facteurs socio-économiques : qualité de l’habitat, niveau de vie, emploi, guerre
10
I .3 Alimentation et santé : facteur de
risques / facteurs de protection
Comment se situe l’individu par rapport à ces facteurs ?
Il est l’intégrateur de tous ces facteurs, il doit les intégrer de manière dynamique pour
avoir un état de santé.
Existe-t-il des indicateurs qui annoncent la maladie ?
Dans notre mode de vie il y a des comportements négatifs, qui sont des facteurs de
risque pour la santé (boire, fumer..) et il y a des comportements positifs, protecteurs
pour la santé (sport, alimentation équilibrée, …)
11
12
I.4 Promotion et prévention de la santé
On parle de promotion et de prévention de la santé (peut être I ou II).
Définition
Promotion de la santé : ce sont tous les facteurs qui interviennent quand le capital
santé est présent.
On développe des compétences pour préserver ce capital. On ne cible pas une
pathologie en particulier.
Prévention : se focalise sur une maladie.
- prévention primaire : cible une pathologie avant qu’elle ne s’installe.
- prévention secondaire : intervient quand la maladie est là, pour améliorer le
succès du traitement, pour diminuer le risque de rechutes. 13
I.4 Promotion et prévention de la santé
Exemple de prévention secondaire : grandes campagnes de dépistage du cancer du
sein chez les femmes de plus de 50 ans (quand il est déjà là !) pour les détecter très
tôt et augmenter les chances de guérison.
• On n’a pas la connaissance nécessaire pour une prévention Iaire.
• Le pharmacien a une position centrale dans l’approche distique de la santé. Il doit
jouer le rôle d’éducateur à la santé, à la nutrition.
Donc il se situe dans le cadre de la promotion de la santé.
Il doit être une référence car il y a beaucoup d’infos déversées sur
l’alimentation et ces dernières sont souvent contradictoires ; le pharmacien
doit donc être une référence et il doit développer un esprit critique pour pouvoir
guider le patient. 14
I.4 Promotion et prévention de la santé
On peut transposer tout ce qui concerne l’approche de la santé à l’approche de
l’alimentation.
En effet, la nutrition est importante dans l’approche distique de la santé ( cf tableau
précédent qui identifie les facteurs de cause dans les décès par cancers : on
constate que l’alimentation est un facteur de cause avec 30% des cancers).
15
- Individu - Sexe - Gène
I.4 Promotion et
- Préférences
prévention de la innées de la
personne
- Expérience - Apprentissage
santé
- Classe sociale
- Héritage familial
- Éducation (comportement
(au niveau de
(familiale, …) alimentaire
l’obésité, …)
différent)
Les choix alimentaires
diffèrent en fonction de
différents facteurs : - Conditions socio-
économiques
- Ethnicité
(ressources,
contraintes)
16
Comment diagnostiquer un état de santé?
Signes extérieurs: aspects de la peau, des cheveux, états des
ongles, de l’halène, transpirations, état et fréquence des selles et
des urines »
Signes intérieurs: « Silence des organes est un signe de santé»
La douleur annonce souvent la lente dégradation suivante:
1. irritation, 2. ulcération…3. tuméfaction
Notion « de terrain »:
Prédisposition d’origine génétiques;
Conséquences dues à nos comportements;
Analyses biologiques et imagerie médicale.
17
La prise alimentaire répond à une tripe demande
Demande énergétique et de matériaux: les calories, les
différents classes d’aliments;
Demande hédonique: désir-plaisir;
Réseau de significations symboliques:
Connotations socio-culturelles;
Questions d’éthique;
Implications spirituelles;
Aliment-Compensation.
18
Evolution de la notion d’alimentation (de l’aliment-énergie à l’alicament)
DEFINITIONS
20
NUTRITION FONDAMENTALE ET APPLIQUÉE
21
DEFINITIONS
Aliments : tout ce qui, lorsque nous mangeons, nous fournit des nutriments (pain, lait,
viande, œufs, pommes, concombres, etc.).
Les aliments remplissent les fonctions suivantes dans l'organisme :
• Production d'énergie. (glucides, graisses et protéines)
• Construction et réparation des tissus (protéines, calcium et phosphore)
• Entretien et régulation des fonctions de l'organisme (vitamines, minéraux, fibres
alimentaires et eau).
Aliment de base : l'aliment que tout le monde mange. C'est le pain au Maroc.
Aliments à forte densité nutritionnelle : Les aliments qui fournissent beaucoup de
nutriments par rapport à la quantité d'énergie qu'ils contiennent ou à leur poids (par
exemple, les produits laitiers, les légumes et les fruits).
Aliments à calories vides : Aliments qui fournissent très peu ou pas de nutriments
par rapport à la grande quantité d'énergie qu'ils contiennent (par exemple, les
graisses, les sucreries et les sucres).
23
DEFINITIONS
24
DEFINITIONS
Calorie (Kilocalorie ou kcal) : Unité d'énergie. C'est la quantité de chaleur nécessaire pour élever la
température d'un kilogramme d'eau à 0°C.
Joule : est l'énergie dépensée lorsqu'un kilogramme est déplacé d'un mètre par une force de 1
Newton.
1 kilojoule (KJ) correspond à 1000 joules. 1kcal = 4,2 KJ. Dans la pratique, nous utilisons toujours les
kcal
Valeur physiologique et énergétique des aliments : quantité d'énergie résultant de l'ingestion
d'un gramme de nutriments produisant de l'énergie dans l'organisme. Les graisses ont la plus grande
valeur énergétique ; un gramme de graisse fournit 9 calories, tandis qu'un gramme de glucides ou de
protéines digestibles fournit 4 calories.
Densité nutritionnelle : désigne la proportion de nutriments 111 d'un aliment par rapport à sa teneur
en calories.
25
DEFINITIONS
Structure du corps humain : En moyenne, notre corps est composé d'eau (63 %), de
protéines (16 %), de graisses (13 %), de minéraux (7 %) et de glucides (1 %).
Une alimentation saine tout au long de la vie permet de prévenir la malnutrition sous toutes
ses formes ainsi qu'une série de maladies et d'affections non transmissibles.
La nutrition est considérée comme l'un des principaux déterminants de la santé en raison
de ses aspects suivants :
1. Aspect biologique : il existe une interaction nutriment-gène, comme dans le cas de
certaines maladies non transmissibles (par exemple, le diabète, les maladies
coronariennes, le cancer et l'asthme).
2. Aspects socio-économiques et culturels : Ces deux aspects influencent l'accès et la
consommation de types et de quantités appropriés d'aliments.
3. Aspect comportemental : Les activités humaines quotidiennes et le comportement
nutritionnel de l'individu peuvent influencer l'état de santé, par exemple l'obésité.
26
27
Organisation de la matière
28
Une molécule est un assemblage
chimique d'au moins deux atomes.
29
Un élément est formé d’atomes identiques.
Ex. O2 ou N2
30
Un composé est fait d’atomes différents
Ex : H2O
31
Mélanges homogènes et hétérogènes
Hétérogène : on Homogène : on ne
peut distinguer les peut pas distinguer
substances les substances
32
Mélanges hétérogènes
Hétérogène simple : les particules se séparent rapidement.
33
Mélanges hétérogènes
Suspension : les particules peuvent rester en suspension pendant un certain temps.
34
Solutions
Soluté : substance dissoute dans le solvant. Habituellement la substance en plus
petite quantité dans un mélange
Solvant : substance pouvant dissoudre une autre substance. Habituellement la
substance en plus grande quantité dans un mélange
Solution = solvant + soluté
35
Masse volumique
Propriété de la matière qui se définit comme la masse par unité de volume.
ρ = m/V
36
Concentration
Mesure de la quantité de soluté par volume de solution.
m soluté
c= --------------
V solution
37
Exemple de calcul de concentration
60 ml d’une solution A à 50 g/L?
50 g – x g
1000 ml – 60 ml
= 50 x 60 / 1000
= 3 g de soluté
Étapes en laboratoire :
1.Mesurer 3 g de soluté avec la balance
2.Mesurer une quantité inférieure à 60 ml (50 ml par exemple) de solvant avec
le cylindre gradué et le mettre dans un bécher
3.Ajouter le soluté et agiter jusqu’à ce qu’il soit dissout
4. Remettre dans un cylindre gradué et ajouter du solvant jusqu’à ce que l’on
obtienne 60 ml 38
Solubilité : concentration nécessaire pour saturer
une solution.
Saturation : quantité maximale de soluté dans une
solution. Si on ajoute du soluté, il forme un
précipité.
39
Aliments
40
Des nutriments pour le fonctionnement
du corps
Métabolisme : l'ensemble des fonctions de l'organisme vivant.
Catabolisme : l'ensemble des réactions de dégradation
Anabolisme : l'ensemble des réactions de construction (ou de synthèse).
41
Exemple d’anabolisme : L’anabolisme est une réaction chimique où
de petites molécules sont assemblées
la production de (synthèse) pour donner une grosse
protéines molécule
42
Constructeurs : protéines
Régulateurs : eau,
vitamines et minéraux
43
Les glucides sont une classe de molécules, aussi
appelés hydrates de carbone (carbs en anglais).
Chez les animaux, ils sont utilisés comme source
d'énergie. La digestion des glucides apporte
environ 17 kJ/g. (4 kcal/g puisque 1 kJ = 0,24
kcal)
44
Les lipides constituent la matière grasse des
êtres vivants. Les lipides peuvent être à l'état
solide, comme dans les cires, ou liquide, comme
dans les huiles. Les lipides, réserves
énergétiques, fournissent 37 kJ/g. (9 kcal/g)
45
Une protéine est une grosse molécule
composée par une ou plusieurs chaines d’acides
aminés. Ces acides aminés servent à la
fabrication de nombreuses protéines qui forment
l’organisme.
46
Régulateurs
47
OGM
Les organismes génétiquement modifiés sont créés en altérant leur ADN.
On peut ainsi ajouter de l’ADN d’un autre organisme.
48
II- Nutrition fondamentale et appliquée
2
4
COMPOSITION CORPORELLE
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
Macronutriments
1. Glucides
A. FORMES ET SOURCES
Les glucides sont des molécules organiques dont
6
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
Macronutriments
1. Glucides
A. FORMES ET SOURCES : Les glucides sont classés en fonction
du nombre d'unités saccharidiques qui composent leur
structure :
a) Sucres simples :
i. Monosaccharides : Glucose (maïs), fructose (fruits et
miel) et galactose (lait).
ii. Disaccharides : saccharose ou sucrose (glucose+
fructose), maltose (glucose+ glucose) et lactose(glucose
+ galactose)
b) Glucides complexes (polysaccharides) :
i. L'amidon :
d'origine végétale, il est composé de plusieurs unités
de glucose. Ses sources sont les céréales (blé, avoine,
riz, maïs),la source alimentaire la plus riche en amidon,
les légumes secs (haricots, pois et lentilles). Les
pommes de terre et les patates douces. Les fruits
(bananes, dattes et fruits secs). 7
8
ii. Le glycogène (amidon animal) : Il est composé de plusieurs unités de
glucose et est stocké dans le foie et les muscles (forme de stockage
d'énergie à court terme).
L'organisme en contient 300 à 350 g qui peuvent maintenir le niveau de glucose
dans le sang pendant 12 à 24 heures, comme en cas de jeûne.
9
Sources alimentaires de fibres solubles et insolubles
Fibres Fibres
solubles insolubles
dans l'eau dans l'eau
• Céréales :Avoine, • Légumes verts
Blé. • Céréales
• Légumineuses : complètes :
Pois secs, haricots, Pain complet, riz
lentilles. brun,Son de blé
• Fruits (pectine): • Noix
Pommes, pêches • Graines
et bananes. • Fruits
10
B. FONCTIONS DES GLUCIDES :
1- Production d'énergie :
Les glucides sont la source d'énergie la plus économique et la plus efficace. Un gramme
fournit 4 kcal. Notre corps ne peut absorber que des monosaccharides. Le fructose et le
galactose sont transformés en glucose dans le foie. Ils circulent sous forme de glucose
sanguin dans toutes les cellules et tous les tissus.
2- Action d'épargne protéique :
Si les glucides ne sont pas suffisants, les protéines seront utilisées comme source de
production d'énergie.
3- Rôle fonctionnel : Liés à des protéines (glycoprotéines) ou à des lipides (glucolipides)
membranaires, des glucides sont impliqués dans le processus de reconnaissance
cellulaire.
L’exemple classique : Groupes sanguins du système ABO qui sont caractérisés par des
chaines oligosaccharidiques différentes présentes dans une glycoprotéine de la
membrane des globules rouges.
4- Prévention de la cétose :
en l'absence de glucides, les graisses sont incomplètement brûlées avec la formation de
corps cétoniques.
5- Le goût sucré améliore la saveur des aliments. 11
5- Fournir à l'organisme des fibres alimentaires qui ont les fonctions suivantes :
b. Fibres insolubles :
1- Prévenir la constipation et ses complications comme la diverticulite et les
hémorroïdes : Elles augmentent le volume des selles, stimulent la mobilité
intestinale et facilitent l'évacuation des selles.
2- Réduire le risque de cancer : Ils préviennent la constipation et réduisent ainsi
l'absorption de substances chimiques nocives par la paroi du côlon
descendant et du rectum.
12
BESOINS EN GLUCIDES
13
PROBLÈMES DE SANTÉ LIÉS À UNE MAUVAISE CONSOMMATION DE GLUCIDES
14
Indice glycémique :
niveau d'augmentation de la
glycémie en réponse à un
aliment donné, par rapport à un
aliment standard (glucose ou
pain blanc).
15
2- Problèmes de santé liés à une consommation élevée de fibres alimentaires
b. Diminution de l'absorption des minéraux en raison des phytates et des oxalates présents
dans les céréales complètes et les légumineuses.
En cas de diabète sucré non contrôlé, l'utilisation du glucose est altérée. Les
patients peuvent présenter des manifestations d'une faible consommation
d'hydrates de carbone.
16
GUIDES POUR PRÉVENIR LES RISQUES POUR LA SANTÉ D'UNE
CONSOMMATION INAPPROPRIÉE DE GLUCIDES :
17
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
Macronutriments
2. Lipides
Les lipides (graisses) sont un groupe de composés et molécules biologiques qui sont
insolubles dans l’eau mais solubles dans les solvants organiques (alcool à chaud, éther,
benzène)
Elles comprennent : les acides gras, les triglycérides, le glycérol, les phospholipides et
les stérols.
Grande majorité des lipides alimentaires est sous forme de glycérides, esters de
glycérol et d’acide gras
19
Les triglycérides
-Ils sont présents dans l'alimentation et dans l'organisme.
-Ils constituent l'énergie stockée dans le tissu adipeux.
-Les triglycérides de l'alimentation et du tissu adipeux sont la principale source
d'énergie des muscles au repos et lors d'une activité légère.
-La capacité de l'organisme à stocker les graisses est illimitée. Les sites de stockage des
graisses (cellules adipeuses) peuvent augmenter leur taille de 50 à 300 fois
(hypertrophie des cellules adipeuses). Si la quantité de graisse à stocker dépasse la
capacité d'expansion des cellules, l'organisme peut former de nouvelles cellules
adipeuses (hyperplasie des cellules adipeuses).
Phospholipides
-Il existe de nombreux types de phospholipides dans l'organisme, en particulier dans le
cerveau. Ils forment une partie importante des membranes cellulaires.
-Sources : jaune d'œuf, foie, germes de blé et arachides.
20
Stérols
• Composés tétracycliques, avec 27 à 29 carbones
* Représentés par de très nombreuses variétés dans les végétaux
* Mais uniquement par le cholestérol dans le règne animal
* Dans les stérols alimentaires (cholestérol et phytostérols)
La fonction alcool est
o soit libre (cholestérol libre)
o soit estérifiée (cholestérol-ester)
- Indispensables à la synthèse du cholestérol dans l'organisme.
• Le cholestérol remplit les fonctions suivantes :
- Il constitue une partie importante de certaines hormones comme les corticostéroïdes,
les œstrogènes, la testostérone et la vitamine D active (1,25 dihydroxy vitamine D).
- C'est le précurseur des acides biliaires qui sont nécessaires à la digestion des graisses.
- C'est un composant essentiel des membranes cellulaires et des lipoprotéines.
- Elle est nécessaire au fonctionnement du cœur, du foie, des reins et du cerveau.
21
MÉTABOLISME DES GRAISSES :
Les graisses ne peuvent pas se dissoudre dans le sang. Elles doivent être transportées vers et
depuis les cellules sous forme de lipoprotéines, par exemple les lipoprotéines de faible
densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL). Les LDL transportent la majeure
partie du cholestérol dans le sang et jouent un rôle majeur dans le processus d'athérosclérose.
Les HDL ont un effet protecteur ; elles éliminent le cholestérol qui s'accumule dans les
vaisseaux sanguins.
SOURCES DE GRAISSES :
- Graisses animales :
Graisses animales : lait entier et ses produits, jaune d'œuf et viande grasse de bovins, de
volailles et de poissons.
Graisses préparées : beurre, crème et graisse de cuisson.
- Huiles végétales
Aliments d'origine végétale : sésame, olives, arachides, soja et noix.
Huiles : extraits de graines végétales comme les graines de coton, d'olive, de maïs, de
tournesol et de lin.
- Margarine :
fabriquée par hydrogénation de l'huile végétale, ce qui la rend solide à la température
ambiante ordinaire. 22
Les aliments apportent les lipides sous deux
formes
Lipides de constitution
* Entrent dans la composition des aliments
(viande, poisson, jaune d’œuf, fromage, noix …)
Lipides ajoutés (ou d’assaisonnement)
* Permettent d’améliorer l’agrément au gout
23
24
Dans les deux formes de lipides :
Pour chaque aliment, il faut considérer non seulement l’aspect quantitatif (teneur totale en
lipides) mais aussi l’aspect qualitatif
* C’est à dire le % des différents types d’AG (saturés, mono insaturés, polyinsaturés)
* Les AG saturés et mono insaturés ont principalement une fonction énergétique
Des études ont montrés que les déséquilibres d’apport en différents acides gras entrainent
des conséquences pathologiques (notamment cardiovasculaires)
25
FONCTIONS DES GRAISSES ALIMENTAIRES :
26
BESOINS EN LIPIDES
7-10% de l’apport énergétique total, soit 1/3 des acides gras totaux, doivent être apportés
sous forme d’acides gras polyinsaturés
* En proportion relativement adéquates (ω6 / ω3 : 5 à 10)
Les AG saturés ne doivent pas représenter plus de 20% de l’apport lipidique total
Les besoins en acide linoléique chez adulte et l’enfant représentent 3-6% de l’apport
énergétique total, soit 8-16g / jour
27
PROBLÈMES DE SANTÉ LIÉS À UNE CONSOMMATION INAPPROPRIÉE DE GRAISSES :
28
Les dangers des AGT sont les suivants :
- Les AGS (d'origine animale) et les AGT augmentent le cholestérol total et le cholestérol
LDL, ainsi que le risque de maladies coronariennes.
- Les AGT réduisent le cholestérol HDL.
- Une consommation élevée d'AGT interfère avec la conversion et le métabolisme
d’oméga-3 Fas, qui est physiologiquement important pour le fonctionnement du
cerveau et des yeux.
- La consommation d'AGT pendant la grossesse a un effet délétère sur la croissance et le
développement de l'enfant pendant la période néonatale.
29
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
•Macronutriments
3. Protéines
STRUCTURE DES PROTEINES
• Les protéines sont des nutriments particulièrement importants
* Représentant 15-25% de la matière sèche des aliments
*L’homme consomme chaque jour environ 60-100 g de protéines
• Les protéines sont de grosses molécules (PM allant de 10 000 à 1 million) avec
une structure complexe, caractérisée par des chaines polypeptidiques
• Les protéines sont des composés azotés constitués d'acides aminés. Il existe des
acides aminés essentiels qui doivent être apportés par l'alimentation et des acides
aminés non-essentiels qui peuvent être synthétisés par l'organisme.
31
• Parmi les acides aminés Les indispensables (essentiels), non synthétisés par l’organisme
Isoleucine, leucine, lysine, Méthionine
Phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine
• L’absorption intestinale des protéines Nécessite leur hydrolyse préalable par des
protéases digestives, car ne sont absorbés que les AA et des di- ou tripeptides.
Les protéines de l’organisme Qui ont un rôle primordial dans tous les domaines de la vie
(notamment toutes les enzymes sont des protéines), sont en permanences dégradées et
synthétisées. les pertes d’azote et d’acides aminés indispensables sont compensées par leurs
apports alimentaires
33
Pour l’ensemble des populations humaines
* Les sources végétales : fournissent la majorité des protéines alimentaire (50-
60%) par céréales, 20% par tubercules)
* Les protéines animales représentent 20-25%
BESOINS EN PROTÉINES
• La valeur qualitative des protéines alimentaires est liée
* à leur composition en acides aminés et à l’apport en acides aminés
indispensables que l’organisme est incapable de synthétiser
34
35
FONCTIONS DES PROTÉINES
36
ÉQUILIBRE AZOTÉ
On considère qu'une personne est en équilibre azoté lorsque l'apport d'azote est égal à
la sortie d'azote (dans l'urine, les fèces et la sueur). Les facteurs qui influencent l'équilibre
azoté sont les suivants :
1. Physiologiques : Croissance et développement des enfants, grossesse et lactation.
2. Pathologiques : blessures, opérations chirurgicales, infections, états fébriles. La
convalescence après une maladie grave augmente l'anabolisme pour remplacer les
tissus endommagés.
Bilan azoté positif : l'apport en azote est supérieur à la quantité excrétée. Cela indique
que de nouveaux tissus se forment, comme c'est le cas lors de la grossesse et de la
croissance de l'enfant.
Bilan d'azote négative : l'apport en azote est inférieur à la quantité excrétée. Cela indique
une perte de protéines, par exemple en cas de fièvre, de blessure, d'intervention
chirurgicale, de brûlure ou d'inanition.
37
PROBLÈMES DE SANTÉ LIÉS À UN APPORT INADÉQUAT EN PROTÉINES :
38
L'ÉNERGIE
Le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines entraîne la production d'énergie.
L'énergie est mesurée en calories ou en joules.
1. Besoin énergétique de base (pour satisfaire les besoins du métabolisme de base) : il s'agit
de l'énergie nécessaire aux fonctions vitales telles que la respiration, la circulation et le
maintien de la température corporelle.
2. La dépense énergétique dans les activités quotidiennes : il s'agit de l'énergie requise pour
les activités non professionnelles telles que s'asseoir, se lever, s'habiller, marcher, etc.
3. Dépense énergétique liée au travail : des calories supplémentaires sont nécessaires à
l'accomplissement du travail quotidien. Elle dépend du type de travail.
40
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
•Eau
• L'eau est un composant de toutes les cellules et de
tous les liquides du corps. Elle représente environ 60
à 70 % du poids d'un adulte.
• Elle est divisée en deux compartiments :
intracellulaire (à l'intérieur des cellules) et
extracellulaire (plasma, liquide interstitiel et sécrétions
glandulaires).
• L’apport en eau se répartit en
* Eau endogène provenant du métabolisme de
l’individu (350 ml)
* Eau contenue dans les aliments (1000 ml)
* Eau bue
• Alors que l'homme peut vivre trois à quatre semaines
sans nourriture, il est possible de vivre seulement
quelques jours sans eau.
41
BESOINS
Un adulte a besoin de 1,5 à 2 litres d'eau par jour. La consommation augmente par temps chaud et en cas
d'activité physique intense.
Les besoins en eau sont accrus
- Lorsque les pertes augmentent
- Lors de l’exercice physique
- Lors de l’exposition à la chaleur
FONCTIONS :
1- Formation de tous les tissus et fluides corporels
2- Maintien de l'équilibre hydroélectrolytique (équilibre osmotique), acido-basique et hydrique dans
l'organisme.
3- Essentiel pour la digestion, l'absorption, l'hydrolyse et donc pour le métabolisme. Elle fournit les ions
H+ ET OH- :
Donc contribue au maintien du pH optimal
Intervient comme donneuse d’ions dans les réactions de synthèse ou de dégradation
4- Transport des nutriments et aide à l'excrétion des déchets corporels (sueur, urine, fèces).
5- Régulation de la température corporelle
6- Lubrification des articulations.
SOURCES :
1- Eau, lait et boissons
2- Aliments, en particulier les fruits, les légumes et les soupes
3- Eau intrinsèque résultant du métabolisme énergétique.
42
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
• Vitamines liposolubles
45
Vitamine Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
Dietary sources:
Plant: Fresh dark green
vegetables, as spinach.
Animal: Eggs and meat.
Synthèse des Non-dietary sources: Synthesis
Coagulation
Vitamine protéines de la Aucun effet by the intestinal flora is the main
défectueuse et
K coagulation indésirable n'a source.
tendance aux
protéines été signalé. NB. There is no biosynthesis of
saignements
(prothrombine). vitamin K in the new bom (the
intestinal tract is sterile for about
one week,
until the development intestinal
flora).
46
• Vitamines hydrosolubles
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
Sources
Vitamine Fonction Déficience Toxicité Autre information
alimentaires
Coenzyme du Sources
Le béribéri (sec/humide)
métabolisme alimentaires :
qui touche les nerfs et le Aucun effet
énergétique Plantes : La cuisson
Thiamine cœur et entraîne une indésirable
Important Légumineuses, noix, prolongée détruit
Vitamine B1 névrite périphérique, n'a été
pour le céréales complètes la vitamine B1.
une myocardite et une signalé.
fonctionneme et Animaux :
encéphalopathie.
nt nerveux. aliments.
-Coenzyme du Sources
métabolisme des alimentaires : les
Lésions
acides aminés et Vomissements, plus riches sont
nerveuses Facilement détruits
Vitamine nécessaire à la nausées, - Les végétaux :
(dépression dans le processus
B6/Pyrido conversion du dépression et céréales
, fatigue et alimentaire
xine tryptophane en hypoglycémie complètes et les
engourdiss
intoniacine.-Synthèse légumineuses
ement)
de l'Herne - Animales :
(hémoglobine) Foie, viande.
48
Sources Autre
Vitamine Fonction Déficience Toxicité
alimentaires information
-Anémie
macrocytaire
mégaloblastique, Sources
-Développement des
glossite et troubles Masque la alimentaires : les
globules rouges dans la Facilement détruit
neurologiques.- carence en plus riches sont le
Folate moelle osseuse.-Le par la chaleur et
Anémie vitamine B12 foie, les œufs et
folate est essentiel à la l'oxygène
macrocytaire les légumes à
synthèse de l'ADN.
mégaloblastique, feuilles.
glossite et troubles
neurologiques.
-Elle est essentielle à la
formation des globules
Présente
rouges dans la moelle La vitamine B12
uniquement dans
Vitamine osseuse.-Nécessaire à la nécessite le
Anémie pernicieuse Aucun effet les aliments
B12 synthèse de l'ADN.-Elle facteur
(mégaloblastique) indésirable d'origine
/Cyano- est essentielle pour le intrinsèque
et manifestation n'a été animale.Le foie, la
cobalam métabolisme du sécrété dans
nerveuse. rapporté. viande, les œufs et
-ine système nerveux.Il est l'estomac pour
le lait en sont de
essentiel au être absorbée.
bonnes sources.
métabolisme du
système nerveux. 49
Autre
Vitamine Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
information
Autre
Minéral Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
information
Maintient une
pression Présent dans de Le sodium est
sanguine -Faiblesse, nombreux aliments présent dans tous
Sodium normale et une nausées et Rétention d'eau et Ajouté aux aliments sous les fluides
(Na+) fonction crampes hypertension la forme d'eau, le sodium corporels.de
normale des musculaires. est présent dans tous les chlorure de
muscles et des liquides de l'organisme. sodium.
nerfs.
Formation des Le phosphore est
Calcification des
os et des dents largement disponible
Phosph tissus non
Métabolisme dans tous les aliments
ore Très rares squelettiques en
cellulaire naturels (en particulier
(PO4-3) particulier les
Fait partie de les aliments riches en
reins
l'ADN, de l'ARN calcium).
51
Autre
Minéral Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
information
Le facteur limitant
Sources végétales l'absorption
Légumes : Légumes à complète du
Ostéoporose. feuilles vertes légumes à calcium des
- Formation et - Des niveaux L'hypercalcémie : feuilles vertes. légumes à feuilles
entretien des os extrêmement se produit dans Fruits : Les fruits secs tels et des céréales
et des dents. bas de calcium une variété de que les raisins, les est la présence
- Coagulation du ionique dans conditions abricots et les dattes d'acide oxalique
sang. lesang entraîne pathologiques et sont riches en calcium.- et d'acide
Calcium
- Régulation de une tétanie, avec Céréales Sources phytique
(Ca+)
l'irritabilité une l'hypervitarninose animales- Lait et produits respectivement.
neuromusculaire perturbation pathologiques et laitiers : le lait est la Le calcium du lait
. de la avec meilleure source est présent sous
- Contractilité coagulation du l'hypervitarninose naturelle de calcium.- forme de
musculaire. sang et du D. Poisson : lorsqu'il est caséinogénate de
pouls consommé entier, y calcium qui est
compris les arêtes efficacement
(sardines). utilisé par
l'organisme.
52
• Minéraux traces ou microéléments
Minéral Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
Sources alimentaires
:Plantes : Légumes, en
- Anémie détresse particulier les légumes à
-Le fer est un composant de
microcytaire gastro- feuilles vertes, les céréales
l'hémoglobine, de la
hypochrome : intestinale complètes et les
Fer (Fe3+ myoglobine et de certaines
faiblesse, fatigue, pigmentation légumineuses.
et Fe2+) enzymes.-Transport de
maux de tête et de la peau Animaux : Les organes (foie,
l'oxygène et respiration
pâleur. lésions cœur et rate), la viande
cellulaire.
- -Pica organiques rouge, le poisson et les
œufs sont des sources
importantes.
La toxicité est
rarement due
Fonnation des hormones - Retard mental et Sel iodé, produits de la mer,
à un
thyroïdiennes qui affectent le crétinisme plantes et animaux nourris
Iode (I-) surdosage et
taux métabolique, la croissance - Goitre avec des sols riches en iode
non à un
et le développement. endémique !
régime
alimentaire
53
• Facteurs affectant l'absorption du fer :Les réserves de fer de l'organisme : Plus
les réserves sont importantes, moins l'absorption est importante.
• L'état d'activité de la moelle osseuse : Plus l'activité est importante, plus
l'absorption est importante. Les besoins physiologiques, comme pendant la
grossesse, augmentent l'absorption du fer.
• Les conditions pathologiques : hémorragies et anémies sévères, augmentent
l'absorption du fer :
o Les phytates des céréales rendent le fer indisponible,
o Les substances réductrices telles que l'acide ascorbique favorisent
l'absorption du fer ionique.
o Un régime à base de protéines animales augmente l'absorption du fer
provenant d'autres sources.
o Acide tannique dans le thé : réduit l'absorption du fer.
Facteurs gastro-intestinaux : l'acidité gastrique diminue l'absorption du fer.
54
Minéral Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
-Synthèse et fonction de l'ADN -Retard de
et de la membrane cellulaire- croissance des
Fonction immunitaire- enfants-Retard du
- Diminution
Métabolisme des protéines,-Il développement Sources alimentaires :
et Altération
est un composant de l'insuline.- sexuel (par exemple, Plantes : Haricots secs et
Zinc de l'immunité
Développement des organes hypogonadisme noix.
(Zn2+) - Perte
sexuels et des os-Composant chez les hommes)- Animaux : Viande, volaille,
d'appétit - de
de la superoxyde dismutase, Diminution de poisson et œufs.
l'immunité
une enzyme qui aide à prévenir l'immunité aux
les dommages oxydatifs aux maladies
cellules. infectieuses
Sources alimentaires
-Rôle anti-oxydant, similaire à Fragilité et
:Végétal : céréales
Sélénium celui de la vitamine E.-Il perte des
Syndromes rares complètes
(Se2−) contribue au métabolisme des cheveux et
Animaux : fruits de mer,
hormones thyroïdiennes. des ongles.
abats
55
Minéral Fonction Déficience Toxicité Sources alimentaires
Contribue au
Sources alimentaires
métabolisme du fer
:Plantes : Haricots secs et
(absorption du fer,
noix.
synthèse de
Cuivre Anémie, anomalies Animaux : foie, reins. Le lait
l'hémoglobine et du Lésions hépatiques
(Cu2+) osseuses est pauvre en cuivre.-
cytochrome).
Nécessaire aux enzymes qui
Important pour la
protègent l'organisme
synthèse des
contre les radicaux libres.
protéines tissulaires.
Fluorose dentaire : Émail
tacheté (perte de L'eau potable : la principale
l'aspect brillant avec des source de fluor Les aliments
Caries dentaires :
taches blanches, jaunes, : les fluorures sont présents
lorsque les niveaux
Minéralisation des os brunes ou noires).Dans à l'état de traces dans de
de fluor sont
Fluor (F-) et formation de les cas les plus graves, la nombreux aliments, mais
inférieurs à 0,5
l'émail dentaire. perte d'émail certains aliments comme les
mg/litre d'eau
s'accompagne de poissons de mer, les
potable.
"piqûres" qui donnent à produits de la pêche et le
la dent un aspect thé sont riches en fluor.
corrodé.
56
Chapitre 1 : Principaux Nutriments Alimentaires
• Production de Radicaux Libres
57
SOURCES DE RADICAUX LIBRES
58
PROTECTION CONTRE LES OXYDANTS
59
EXEMPLES DE L'EFFET PROTECTEUR DES ANTIOXYDANTS
Les antioxydants ont les fonctions protectrices suivantes pour les organes du corps et le
métabolisme :
1.Prévenir les maladies cardiaques par l'inhibition de la transformation des LDL en forme
oxydée. Les LDL oxydées jouent un rôle dans la pathogenèse de l'athérosclérose.
2.Contrôle de l'hypertension artérielle grâce à l'inhibition de l'oxydation des LDL et à
l'amélioration de la souplesse des vaisseaux sanguins.
3.Protéger contre les dommages liés au diabète en protégeant l'organisme des radicaux libres
produits par les troubles métaboliques associés au diabète.
4.Prévenir le développement du cancer par la régression des lésions pré-malignes ou
l'inhibition de la progression vers la malignité.
5.Ralentir l'effet du vieillissement en réduisant la formation excessive de radicaux libres qui
jouent un rôle dans les rides de la peau, la perte d'élasticité des muscles, la réduction de
l'immunité et les défaillances de la mémoire.
-Il est préférable d'obtenir des antioxydants par l'alimentation plutôt que par des
suppléments.-Les aliments riches en antioxydants doivent être consommés tous les jours.
60
II- Nutrition fondamentale et appliquée
Chapitre 2 : Nutrition clinique
1- Mesures Anthropométriques
2- Évaluation Biochimique et Biophysique
3- Évaluation Clinique
4- Évaluation Diététique
•Évaluation Indirecte
2
L'évaluation nutritionnelle est un processus dynamique d'évaluation de
l'état nutritionnel des individus, des groupes ou du pays afin d'identifier les
principaux problèmes nutritionnels et d'établir des plans de prévention et
de contrôle.
Anthropométrie
Impédance bioélectrique
Absorptiomètre bi-photonique
TDM-IRM
A. Méthodes Directes d'Évaluation de la Nutrition
1-Mesures anthropométriques
i. Poids
i. Poids
• On estime qu’au-delà d’une perte de 10% du poids initial, il existe une incidence
accrue des comorbidités liées à la perte de masse maigre qui en découle.
• Des pertes pondérales de moindre importance mais d’installation plus rapide
ont la même valeur pronostique péjorative.
* Ainsi une perte de poids de 2% en 1 semaine ou de 5% en 1 mois à la même
signification d’alarme qu’une perte de poids de 10% en 6 mois
* Ces différentes valeurs ayant été retenue par les experts comme seuils d’alerte
nutritionnelle
a. Anthropométrie pour les adultes
ii. Taille
• La valeur mesurée est alors reportée dans l’équation de Chumlea, qui permet de
calculer la taille du patient :
o Homme :
𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 (𝑐𝑐𝑐𝑐) = 64.19 – 0.04 × â𝑔𝑔𝑔𝑔 (𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎) + 2.03 × ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑇𝑇𝑇𝑇 (𝑐𝑐𝑐𝑐)
o Femme:
𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 (𝑐𝑐𝑐𝑐) = 84.88 – 0.24 × â𝑔𝑔𝑔𝑔 (𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎) + 1.83 × ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑇𝑇𝑇𝑇 (𝑐𝑐𝑐𝑐)
a. Anthropométrie pour les adultes
• La mesure du tour de taille est utilisée pour évaluer l'adiposité, qui est liée
au dépôt viscéral de graisse.
• Les valeurs normales du tour de taille varient avec l’origine ethnique des
populations étudiées.
• Selon la Fédération Internationale du Diabète (IDF), le tour de taille est
augmenté lorsqu’il est :
* > 94 cm chez un homme
* > 80 cm chez une femme
• Un individu est considéré comme présentant un risque de diabète de type 2
et de maladie cardiovasculaire lorsque son tour de taille est supérieur à 102
cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes.
vi. Tour de taille (WC)
• Passer le ruban autour de son abdomen à l’endroit le plus creux après avoir
expiré normalement
L'épaisseur du pli cutané du triceps est utilisée pour estimer les réserves de graisse
sous-cutanée. Des niveaux inférieurs chez les enfants indiquent un marasme. Des
niveaux élevés indiquent une obésité chez les adultes (l'épaisseur normale est de 20
mm chez les hommes et de 30 mm chez les femmes).
Les mesures sont exprimées en millimètres et les plis couramment mesurés sont le pli
tricipital, le pli bicipital, le pli sous-scapulaire et le pli supra-iliaque. Ces 4 plis
permettent d’évaluer la masse grasse de l’organisme à partir de la somme de ces
quatre plis cutanés, du poids, de l’âge et du sexe du sujet.
• L’évaluation des plis cutanés n’est
actuellement plus recommandée en
pratique clinique courante
- Les tests biochimiques (en laboratoire) : le sang et l'urine sont des indicateurs
importants de l'état nutritionnel. L'estimation de l'hémoglobine est le test le plus
important et l'indice le plus utile de l'état nutritionnel général. Outre l'anémie, elle
renseigne également sur la nutrition en protéines et en oligo-éléments.
- Méthodes biophysiques : Elles comprennent la radiographie pour le diagnostic du
rachitisme ou la DEXA pour le diagnostic de l'ostéoporose.
a. Impédance bioélectrique
• Parmi les méthodes non anthropométriques c’est certainement celle qui est la plus
utilisée car la plus facilement accessible.
• Il existe plusieurs types d’appareillage allant des dispositifs grand public et peu
onéreux (dispendieux) d’analyse de la masse grasse sur un sujet en position debout,
aux dispositifs plus sophistiqués, comportant plusieurs électrodes, utilisées sur un
patient en décubitus et qui permettent des analyses segmentaires de la composition
corporelle.
• C’est une technique non invasive basée sur la résistance au passage d’un courant
électrique de faible intensité à travers l’organisme.
a. Impédance bioélectrique
• Par contre, elle a tendance à surévaluer la masse maigre des patients obèses
ou œdémateux et à minorer celles des malades déshydratés.
b. Absorptiomètre bi photonique ou dual- énergie X-ray
absorptiomètre (DEXA)
Albumine
Préalbumine ou Transthyrétine
Association de marqueurs
Association de marqueurs
Association de marqueurs
Organe Manifestations
Tête et cou (visage, Couleur pâle de la conjonctive et du visage : anémie ferriprive.-Taches de Bitot, xérose
yeux, lèvres, gencives, conjonctivale, xérose cornéenne : Carence en vitamine A-Stomatite angulaire, chéilite :
dents et langue)- carence en B2 et en niacine.-Saignement des gencives : carence en vitamine C-Émail
terni : excès de fluor.-Fissuration ou atrophie des papilles de la tangue : carence en
vitamine B2 et en niacine.-Thyroïde hypertrophiée en cas de carence en iode.
Peau, cheveux, ongles -Hyperkératose folliculaire : carence en vitamine A.-Dermatite : pellagre-Hémorragie
pétéchiale : carence en vitamine C -Excès de graisse sous-cutanée : obésité. Perte de
graisse sous-cutanée : marasme -Œdèmes : kwashiorkor, hypoprotéinémie -Ongles plats,
en cuillère, cassants, striés : carence en fer. -Cheveux fins, clairsemés, sans éclat,
dyspigmentés, impossibles à arracher
Musculo-squelettique - Perte de masse musculaire : PEM
-Élargissement de l'épiphyse et fermeture tardive de la fontanelle, crâniotabes, bourrelet
des côtes : rachitisme.
Manifestation Polynévrite et perte sensorielle : Déficience en B1-Psychonévrose ou démence : carence
nerveuse en niacine-Changements neurologiques : carence en B12
4. Évaluation de la consommation alimentaire
Observation directe Observation des aliments -Processus ne reposant pas -Possible uniquement dans
fournis lors des repas avant sur la mémoire les situations résidentielles
et après manger - N'interfère pas n'interfère - Nécessite la chute de
pas avec l'alimentation de l'observateur temps.
l'alimentation de la
personne
Interprétation des données alimentaires
- Méthode qualitative
o Utiliser le guide alimentaire quotidien : Mon assiette ou « MyPlate ».
o Déterminer le nombre de portions de chaque groupe et le comparer à
celui recommandé.
- Méthode quantitative
o Calculer la quantité d'énergie et de nutriments spécifiques dans chaque
aliment consommé à l'aide des tables de composition des aliments et la
comparer aux ANREF.
o L'évaluation par cette méthode est coûteuse et prend du temps, à moins
que des installations informatiques ne soient disponibles.
5. Bilan calorique
b. Bilan alimentaire
Il s'agit de la feuille préparée pour montrer l'apport quotidien moyen par habitant
des différents aliments au cours d'une année donnée (par exemple, viande, lait,
poisson). Les aliments sont analysés en termes de nutriments et d'énergie à l'aide du
tableau de composition des aliments. La fiche illustre l'offre alimentaire nationale
globale et le modèle de consommation alimentaire, ainsi que les éventuelles
carences, mais elle ne montre pas l'état nutritionnel des individus ou des groupes.
2. Statistiques de l'état civil
• Taux de mortalité : Les enfants mal nourris sont plus exposés aux infections et à
la mort.
• La mortalité infantile et la mortalité des enfants de moins de cinq ans sont
élevées dans les populations où la PEM est répandue.
• Les taux de morbidité dus à la malnutrition ou aux infections connexes telles
que la diarrhée constitueraient un indicateur indirect ; toutefois, il se peut que
ces taux ne soient pas régulièrement ou correctement enregistrés.
3. Évaluation des facteurs écologiques
L'OMS a publié les lignes directrices suivantes afin de fournir des conseils
diététiques et de promouvoir la santé dans la région de la Méditerranée et
de réduire le risque de maladies chroniques majeures par le biais de
l'alimentation et de l'activité physique.
Recommandations pour la promotion d'un régime alimentaire sain pour la région de la Méditerranée de l'OMS
1. Maintenir un poids corporel sain. Équilibrer l'apport énergétique et la dépense énergétique.
-Choisir une grande variété de légumes.-Légumes à feuilles vertes (épinards, par exemple), orange
(carottes, poivrons, par exemple), légumes (choux-fleurs, choux), féculents (pommes de terre, par
exemple) et salades.
- Choisir parmi une grande variété de fruits (par exemple, melons, baies et fruits).
9. Manger régulièrement des plats à base de légumineuses et choisissez des noix et des graines non
salées.
10. Manger du poisson au moins deux fois par semaine. Consommez au moins deux repas de poisson
(180 g) par semaine pour obtenir un apport suffisant en acides gras oméga-3
11. Consommer quotidiennement du lait et des produits laitiers (de préférence à faible teneur en
matières grasses).
12. Privilégier la volaille et les viandes maigres.
13. Boire beaucoup d'eau propre : Buvez une quantité suffisante d'eau par jour. Préférez l'eau à d'autres
types de boissons, comme le café, le thé, les boissons et les jus de fruits.
14. Manger des aliments propres et sûrs.
.
Guides alimentaires
• Les guides alimentaires sont des outils éducatifs qui présentent graphiquement tout ou partie des
messages des lignes directrices alimentaires. Ils aident les individus à planifier leurs repas au quotidien.
• La plupart des guides alimentaires regroupent les aliments en fonction de leur teneur en nutriments et
recommandent un certain nombre de portions pour chaque groupe. Des messages sur le mode de vie, tels
que des recommandations d'activité physique régulière et des avertissements relatifs à la consommation
d'alcool, ainsi que sur la sécurité alimentaire peuvent être ajoutés.
• Les exemples les plus courants de guides alimentaires se présentent sous la forme d'une pyramide
alimentaire et d'une assiette.
• Le guide MyPlate est le dernier test recommandé par le Center for Nutrition Policy & Promotion (CNPP) de
l'USDA. Il illustre les cinq groupes d'aliments qui constituent les fondements d'une alimentation saine
(fruits, légumes, céréales, protéines et produits laitiers) à l'aide d'une image familière, celle d'une assiette
où l'on prend un repas.
• Le guide alimentaire MyPlate incite les consommateurs à réfléchir à la préparation d'une assiette saine au
moment des repas. Son image met l'accent sur les groupes des fruits, des légumes, des céréales, des
protéines et des produits laitiers.
• Le site ChooseMyPlate.gov propose des plans alimentaires correspondant à différents niveaux de besoins
énergétiques. Son SuperTracker peut vous aider à planifier, analyser et suivre votre régime alimentaire et
votre activité physique. http://www.choosemyplate.gov/about.html.
Les fruits :
Focus sur les fruits. Le lait :
- Manger une variété de fruits. Consommer des aliments riches en
- Choisir des fruits frais, surgelés, calcium.
en conserve ou séchés.
- Ne pas consommer de jus de Graines :
fruits. Consommer au moins des céréales
complètes.
Légumes : - Manger au moins 3 unités de
Varier vos légumes. pain, de céréales, de riz ou de
- Manger plus de légumes verts et pâtes complets tous les jours.
foncés. - Chercher le mot "entier" avant le
- Manger plus de légumes orange. nom des céréales dans la liste
- Manger plus de haricots secs et des aliments.
de pois
Viandes et haricots
Les huiles : Connaissez vos graisses. Privilégiez les protéines :
- Le poisson, les noix et les huiles végétales sont les - Limiter les graisses solides comme le beurre, la
principales sources de matières grasses. margarine, le shortening et le saindoux.
- Faible teneur en matières grasses ou sans matières - Choisir des viandes et des volailles maigres ou à
grasses faible teneur en matières grasses.
- Si vous ne consommez pas ou ne pouvez pas consommer - Faites-les cuire au four, au gril ou sur le gril. Varier
de lait, choisissez des produits sans lactose ou d'autres vos choix en ajoutant plus de poisson, de haricots, de
sources de calcium. pois, de noix et de graines.
Activité physique :
Trouver votre équilibre entre l'alimentation et l'activité physique.
- Pratiquer une activité physique pendant 30 minutes la plupart
des jours de la semaine.
- Les enfants et les adolescents devraient être physiquement
actifs pendant 60 minutes tous les jours ou la plupart des jours
de la semaine.
Apports nutritionnels de référence (ANREF)
Suppléments en fer
o Les femmes ont besoin de plus de fer pendant la grossesse à cause de
l’augmentation de la masse de globules rouges chez la mère. Le fer est aussi
nécessaire à la croissances des fœtus et du placenta et au développement
normal du cerveau chez le fœtus
o L’apport nutritionnel recommandé (ANR) est de l’ordre de 27 mg de fer par
jour pendant la grossesse
o Les femmes enceintes devraient prendre un supplément contenant de 16 à
20 mg de fer chaque jour
o En ajoutant cette quantité de fer à celle fournie par une alimentation variée,
les femmes peuvent obtenir tout le fer dont elles ont besoin pendant la
grossesse
IV. 1. Besoins nutritionnels pendant la grossesse et l’allaitement
Recommandations de l’OMS
Recommandations de l’OMS
• lait maternel est adapté aux besoins du bébé alors que le lait maternisé qui est
fait à partir du lait de vache est mal adapté aux besoins de l’enfant
• lait maternel est un liquide biologique dont la composition évolue selon les
besoins de l’enfant
• Colostrum contient beaucoup de protéines, anticorps et minéraux, tandis que le
lait de transition est plus clair et contient plus de lipides
• lait varie dans la même tétée : au début, il contient beaucoup d’eau pour calmer
la soif puis plus de lipides et de protéines pour calmer la faim
IV. 1. Besoins nutritionnels pendant la grossesse et l’allaitement
IV. 1. 2. Besoins nutritionnels pendant l’allaitement
IV. 1. 2. 1. Bénéfices de l’allaitement au bébés
Recommandations de l’OMS
Recommandations de l’OMS
• Lait maternel
• Protéines
o Les besoins protéique sont très élevés pendant la petite enfance. La masse
corporelle s’accroit d’ à peu près 7kg pendant la 1ère année car la formation et la
maturité des organes se poursuit (cerveau, rein etc..)
o L’apport protéique recommande pour les bébés
o ∼2.2 g/ kg de poids entre 0-6 mois
o ∼ 2g/ kg 6-12 mois (entre 11 g et 14 g/jour)
o Déficience protéique précoce provoque un retard dans le développement du
tissu nerveux et peut se traduire par un handicap mental
IV. 2. Besoins nutritionnels pendants la petite enfance
• Lipides et glucides
• Garçons accroissent davantage la masse des tissus maigres alors que les filles
gagnant plus de tissus adipeux
• Les filles doivent atteindre un certain poids avant que les menstruations
apparaissent
• La croissance accélérée au cours de l’adolescence crée de grandes besoins
nutritifs.
• L’énergie et les protéines sont des éléments essentiels autant à la croissance
des tissus qu’au mode de vie accéléré des adolescents (multiple activités
sportives et scolaires)
• des besoins nutritifs importants associés à de pauvres habitudes alimentaires
peuvent causer des troubles nutritionnels graves au cours de l’adolescence ou
l’obésité (10-13% des adolescents américains sont obèses)
IV. 5. Besoins nutritionnels et sénescence
• Choisir des aliments de haute valeur nutritive parce que les besoins en nutriments
des personnes âgées sont légèrement supérieurs à ceux des plus jeunes même si
leurs besoins énergétiques diminuent.
• Aliments doivent être préparés de façon appétissante et ils doivent être bien
présentés afin de stimuler, autant que possible, les sens de la vue, de l’odorat et du
gout
• Rehausser le goût des plats en utilisant des épices et des condiments
• Aliments tendres, juteux et coupés en petits morceaux sont souvent mieux
appréciés
• Prévenir les excès de sel qui favorisent la rétention d’eau et l’hypertension
• Si l’ingestion des aliments est restreinte, un supplément multivitaminés et de
minéraux peut être indiqué.
V. Aliments fonctionnels
V. 1 Définition du médicament
V. 2 Définitions du complément alimentaire / Directive européenne du 20
mars 2006 (2006/352/CE)
V. 3 Définition des DADAP
V. 4 Définition des aliments fonctionnels
Mode de vie
NAP Activités quotidiennes
(pourrait être décrit
comme)
Moins de 1,4 Patient hospitalisé à mobilité physique limitée Inactif
1.4- 1.65 Peu (ou pas) d'activité physique au travail ou pendant les loisirs, par exemple un employé de
Sédentaire
bureau typique du Royaume-Uni ou des États-Unis, homme ou femme.
1.6 Activité physique modérée au travail ou pendant les loisirs - femme Modérément actif
1.7 Activité physique modérée au travail ou pendant les loisirs - hommes Modérément actif
Activité physique modérée au travail, par exemple dans la construction, ou certains emplois dans
1.7-2.0
l'agriculture ou l'industrie des loisirs. Ou encore, les employés de bureau qui s'entraînent, par Modérément actif
exemple en salle de sport, pendant une heure par jour.
Activité physique considérable au travail, par exemple dans certaines professions militaires ou de
2.0 -2.4 plein air, ou dans des emplois énergiques dans l'industrie des loisirs, comme les entraîneurs de
Très actif
fitness qui courent aux côtés de leurs clients. Ou encore, les employés de bureau qui pratiquent
au moins un exercice modéré pendant deux heures ou plus par jour.
Plus de 2,4
Athlète professionnel ou sportif, par exemple joueur de football. Extrêmement actif
• 3- Calculer les besoins énergétiques totaux :
• TDEN = Besoins énergétiques de base (BEN) x Niveau d'activité
physique (NAP)
• Exemple :
• Laïla est une étudiante de 20 ans. Son poids est de 60 kg. Elle est
modérément active. Calculez ses besoins énergétiques quotidiens
totaux,
• Besoins énergétiques de base = 60x0,9 x 24 = 1296 Cal/jour
• NAP= 1,6
• TDEN= 1296 x1,6 = 2074 Cal/jour.
Valeur énergétique
• Scientifiquement parlant, 1 kilocalorie (1 000 calories ou 1 kcal) est la quantité de chaleur nécessaire
pour élever de 1 °C la température de 1 kilogramme d'eau.
• Les calories sont des unités d'énergie si petites qu'un petit cookie peut en fournir des milliers. Pour
faciliter les calculs, l'énergie est exprimée en unités de 1 000 calories et sont également appelées
kilocalories. C'est-à-dire, 1 Calorie est équivalente à 1 kilocalorie ; le « C » majuscule dans Calories
correspond au « kcal » figurant sur les étiquettes des aliments. Calories et kilocalories sont utilisées
indifféremment pour exprimer la même chose. En d'autres termes, cela est normal et acceptable
d'utiliser le « c » minuscule au lieu du « C » majuscule et de dire que « 1 gramme de graisse représente
9 calories » d'un point de vue diététique et que « 1 gramme de graisse représente 9 kilocalories ou 9
000 calories » d'un point de vue scientifique.
La Balance énergétique : Apports
Balance énergétique
• Apport Calorique - Dépense Calorique
Calorie
• La calorie (cal) est une unité énergétique, c’est la quantité
d‘énergie requise pour
élever la température d’un gramme d’eau d’un degré C. En
diététique, on utilise la
kilocalorie (kcal ou Cal) équivalente à 1000 cal.
Apport calorique : Notre alimentation
1 gr Protéine = 4 Kcal
1 gr Glucide = 4 Kcal
1 gr Lipides = 9 Kcal
1 gr éthanol = 7 Kcal
La Balance énergétique : Dépenses
Dépenses caloriques
Le métabolisme de base ou basal :
• Sur les 1800 Cal/jour dépensées en moyenne par une femme, 1400 Cal proviennent du
métabolisme basal !
• Dépend de l’âge, du sexe, la masse musculaire, la masse grasse, la génétique
• Plus il est élevé, plus vous mincirez rapidement ! Il faut aussi impérativement empêche
sa diminution.
Digestion
Thermogénèse
Activités
L’étiquette de valeur énergétique
On la trouve sur l’emballage des différents produits
que l’on achète. (obligatoire depuis le 12 décembre
2005)
EXEMPLE
Étiquette nutritionnelle
Pour connaître la valeur énergétique d’un aliment, nous pouvons regarder
l’étiquette nutritionnelle qui figure sur l’emballage de la plupart des
aliments.
Quantité en g ou
mg de certaines
substances
nutritives
% de la
consommation
quotidienne des
substances
nutritives
Chapitre : Notion d’épidémiologie
nutritionnelle
Définition : l’épidémiologie nutritionnelle est une science qui étudie
l’individu dans ses relations avec l’environnement (proche ou lointain).
C’est par exemple l’étude de l’individu dans son approche de la
nutrition.
II.1 Statut nutritionnel et ses indicateurs
C’est une relation statistique ; on regarde ce que les gens mangent par rapport à
une maladie, à la mortalité.
Ex d’études écologiques :
1.Corrélation entre cancer du colon et consommation de viande : Il y a une
relation significative mais il y a beaucoup de constituants dans la viande.
2.Etude du cancer du sein et sa relation avec la consommation de graisse : Plus
la consommation en graisse est grande, et plus le risque de cancer du sein est
élevé.
3. Etude du cancer et de la consommation de légume : O n constate
que le cancer du sein baisse au fur et à mesure que la consommation
de légumes augmente. (relation plus marquée avec le cancer du sein).
= > C e s études ne sont pas significatives, c’est-à-dire pas précises.
II.2.1.2 Les études transversales :
Définition :
Classification de la malnutrition
Micronutriment
Macronutriment Carence en vitamine Macronutriment Micronutriment
PEM, carence en A (VADs), rachitisme Surpoids/obésité, Hypervitaminose,
acides gras anémie, Troubles de athérosclérose, Goutte fluorose
essentiels (EFAs) l'immunodéficience
Classification de Malnutrition
I. Dénutrition
Causes de la dénutrition :
La dénutrition est le résultat de nombreuses causes, qui ne sont pas uniquement liées à
l'alimentation. Le cadre conceptuel de l'UNICEF identifie trois niveaux de causes de
dénutrition :
Maladies
(incidence, gravité, durée)
• Les 1000 premiers jours de la vie (de la grossesse à la deuxième année de vie)
représentent une fenêtre d'opportunité critique pour assurer une croissance et
un développement optimaux.
Les syndromes de carence protéique et/ou énergétique diffèrent selon les étapes du
cycle de vie.
La PEM est associée à une diminution de l'immunité. Les infections, en particulier les
crises de diarrhée répétées, conduisent à la malnutrition et la malnutrition prédispose
à l'infection.
Manifestations des formes graves de la PEM
Kwvshiorkor Marasme
Signes constentes 1 Retard de croissance 1. Retard de croissance
2 Hypertrophie musculaire 2. Hypertrophie musculaire
3. Changements psychomoteurs 3. Changements psychomoteurs
4. Oedème 4, diminution de l'ajustement
sous-cutané
Signes non-constentes 1. Modifications des cheveux
2. Modifications de la peau
3. Manifestations de carences vitaminiques associées
4. Infections associées
Cheveux changé
Cheveux normal
Visage de Lune
Visage de vieillard
Muscles minces
Muscles minces Graisse présente
Graisse minces
œdème
Il s'agit du type d'anémie le plus courant. Il s'agit d'une anémie microcytaire hypochrome.
Facteurs prédisposants
a- Facteurs généraux :
o Carence alimentaire primaire
o Perte de sang chronique, quelle qu'en soit la cause, y compris les infections
parasitaires
o Absorption défectueuse du fer
o Maladies chroniques
b- Les femmes en période de procréation pour les raisons suivantes
o Grossesses répétées
o Espacement insuffisant des naissances
c- Nourrissons et enfants en raison de :
o la prématurité
o Anémie de la mère
o Pratiques de sevrage et d'alimentation inadéquates
o Malabsorption
Anémie par carence en vitamine B12 et en folate :
La carence en vitamine B12 ou en folate entraîne une anémie
mégaloblastique.
La carence en B12 peut être associée à une dégénérescence
des fibres nerveuses et à une neuropathie (anémie
pernicieuse).
Elle peut être primaire en raison d'un apport insuffisant en
vitamine B12 ou secondaire lorsque le facteur intrinsèque fait
défaut, comme dans le cas d'une gastrectomie.
b. Carence en vitamine A
Prévalence :
La carence en vitamine A touche les enfants d'âge préscolaire
(moins de 5 ans), les écoliers et les femmes enceintes.
Symptômes et signes cliniques de la carence en vitamine A :
Manifestation oculaire :
- précoces : troubles de l'adaptation à l'obscurité et cécité
nocturne.
- tardive ; xérophtalmie qui évolue selon les étapes suivantes :
o Taches de Bitot avec xérose conjonctivale,
o xérose cornéenne,
o Ulcération de la cornée,
o kératomalacie.
Autres manifestations :
- Diminution des fonctions immunologiques avec une
susceptibilité accrue aux infections et à leurs complications.
- Retard de croissance.
- Défaut de formation de l'os épiphysaire.
Taches de bitume, ramollissement
(kératomalacie) et ulcération de la peau.
c. Carence en iode
Prévalence
• La carence en iode est la troisième carence en micronutriments la plus répandue
dans le monde.
• La carence en iode provoque toute une série d'anomalies et est la cause la plus
fréquente de lésions cérébrales évitables et de retard mental.
Symptômes et signes cliniques de la carence en iode :
- La carence en iode est particulièrement préjudiciable pendant la grossesse, car
l'iode est essentiel au développement du fœtus.
- Si les mères n'ont pas un apport en iode suffisant, les bébés peuvent développer
une forme irréversible de retard mental appelée crétinisme. Le dépistage néonatal
est systématique et un traitement de substitution est administré en cas de carence.
- La manifestation clinique de la carence en iode chez les enfants plus âgés, les
adolescents et les adultes est le goitre, un gonflement de la glande thyroïde. Les
conséquences sociales et économiques de la carence comprennent également une
diminution du quotient intellectuel (QI) moyen des populations.
d- Maladies osseuses d'origine nutritionnelle
Une carence en éléments formateurs d'os (vitamine D, calcium, phosphore,
protéines et vitamine C) peut entraîner le rachitisme, l'ostéomalacie ou
l'ostéoporose.
Rachitisme :
Le rachitisme est un état de calcification défectueuse du cartilage ostéoïde et
épiphysaire des os en croissance. Le rachitisme touche les enfants de 6 à 24
mois. La carence en vitamine D affecte négativement l'absorption, l'utilisation
et le dépôt du calcium et du phosphore dans les os. Les races à peau foncée
sont plus susceptibles de souffrir d'une carence en vitamine D, car la peau
noire peut filtrer la plupart des rayons ultraviolets.
Symptômes et signes cliniques du rachitisme
Manifestations squelettiques :
a. Métaphyse hypertrophiée des os longs b. Déformations des os longs dans les cas
négligés
d. Craniotabes (ramollissement du crâne)
c. Perles de côtes rachitiques (chapelet
branlant)
e. Retard de fermeture de la fontanelle antérieure et retard de l'éruption des dents.
Autres manifestations :
- Hypotonie
- Tétanie et convulsions dues à une mauvaise absorption du calcium
- Infections thoraciques
- Sensibilité accrue aux infections et aux maladies chroniques
Ostéomalacie
Définition : L'ostéomalacie est une maladie osseuse résultant d'une carence en calcium
plutôt qu'en vitamine D. La structure osseuse saine est remplacée par un tissu ostéoïde
mou. L'ostéomalacie survient principalement chez les femmes en raison de grossesses
répétées sans apport suffisant de calcium. Il en résulte une raréfaction et un
ramollissement des os.
Symptômes et signes cliniques de l'ostéomalacie
- Le bassin, la colonne vertébrale et les membres inférieurs sont particulièrement
touchés (sites porteurs).
- Les patients (généralement des femmes) se plaignent de douleurs osseuses, de
proéminences osseuses sensibles et d'une démarche irrégulière.
- La maladie est réversible sous réserve d'un traitement approprié.
Ostéoporose
Définition :L'ostéoporose est définie par l'Organisation mondiale de la santé comme
une densité minérale osseuse inférieure de 2,5 écarts-types ou plus à la masse osseuse
maximale moyenne mesurée par absorptiométrie biénergétique à rayons X (DEXA). Le
terme "ostéoporose avérée" inclut la présence d'une fracture de fragilité.
Classification de l'ostéoporose :
Ostéoporose
Primaire Secondaire
Post- Immobilisation
Sénile
ménoposale faible IMC, alcoolisme glucocorticoïdes
(type 2) médicaments, maladies
(type 1)
Symptômes de l'ostéoporose
L'ostéoporose est souvent appelée la maladie silencieuse car elle peut ne pas provoquer
de symptômes. Les patients atteints d'ostéoporose présentent les symptômes suivants-
des douleurs osseuses et musculaires, en particulier dans le dos en cas de fracture- des
fractures (principalement des hanches, de la colonne vertébrale ou des poignets), même à
la suite de chutes ou de chocs mineurs des tassements de vertèbres, entraînant des
douleurs intenses, une diminution de la taille ou une déficience de la colonne vertébrale.
Les reflets visibles de l'ostéoporose :
Prévention de l'ostéoporose
La prévention de l'ostéoporose passe par la mise en place de plusieurs mesures à suivre
par les personnes âgées de 25 à 35 ans, période où le dépôt de masse osseuse est le
plus important. Après 35 ans, les mesures préventives visent à réduire la perte osseuse.
1. Prévention primaire
- Éducation à la santé afin de sensibiliser aux facteurs de risque et d'améliorer le mode
de vie.
- Nutrition adéquate par un régime riche en éléments formateurs d’os
- une activité physique régulière.
- Diminuer ou arrêter la consommation de tabac, de caféine et d'alcool.
- Évaluation régulière de l'état de santé en vue du diagnostic et de la prise en charge des
facteurs de risque ou des conditions de morbidité susceptibles de conduire à
l'ostéoporose.
2. Prévention secondaire
- Détection précoce des maladies par des examens
périodiques et des tests de dépistage pour les groupes
à risque (femmes périménopausées, personnes âgées
et personnes suivant une longue thérapie aux
corticostéroïdes).
Test de dépistage de l'ostéoporose :
- Tests de laboratoire pour évaluer le renouvellement
des os
- Densitométrie osseuse : pour mesurer la densité
osseuse.
II. Surnutrition Apport excessif d'aliments Forme de suralimentation
résultante
Énergie Obésité
La surnutrition ou suralimentation Sucre Caries dentaires et
est le résultat d'une hypertriglycéridémie
Graisse et cholestérol Athérosclérose et maladies
consommation excessive coronariennes
d'aliments. Voici quelques Protéines Goutte
exemples de suralimentation Vitamines liposolubles Toxicité
Minéraux
- Fluorure - Fluorose dentaire
- Sodium - Rétention d'eau et
hypertension
Obésité