révision.physique.sup
révision.physique.sup
révision.physique.sup
Thèmes abordés :
−
→− →− → Satellite
L’étude est réalisée dans le référentiel géocentrique Rg (O, i , j , k ) r
→
−
k →
−
supposé galiléen au cours du temps noté t. L’ensemble des j θ
x
grandeurs vectorielles seront exprimées dans la base cylindro- →
−
O i
polaire (−
→, −→− →
u r uθ , k ). On suppose que la trajectoire du satellite de Terre
−
→− → RT
masse m = 4,0.103 kg est plane et se fait dans le plan (O, i , j )
représenté sur la figure 2.
d−
→
u −
→
→ et duθ = −θ̇ −
→ où θ̇ = dθ . Figure 2
= θ̇ −
r
On rappelle que uθ ur
dt dt dt
1.1 Préliminaires
1) La position du satellite est repérée par le point M de coordonnées (r(t), θ(t), z = 0). Déterminer l’ex-
−−→
pression du vecteur position OM et du vecteur vitesse − v→ −
→− →− →
M dans la base (ur ,uθ , k ) en fonction de r, θ et de
leurs dérivées éventuelles.
2) On note g0 = 10 m.s−2 la norme de l’accélération de pesanteur à la surface de la Terre. L’énergie
−
→ R2
potentielle E p (r) associée à l’interaction gravitationnelle F s’exprime sous la forme E p (r) = −g0 m T . En
−
→ r
déduire l’expression de l’interaction F exercée par la Terre sur le satellite en fonction de g0 , m, RT et r.
L’interaction gravitationnelle est-elle attractive ou répulsive ? Dans la suite, on supposera que le satellite
−
→
est soumis uniquement à F .
−
→ −−→
3) Soit L0 = OM ∧ m− v→
M . Comment s’appelle cette grandeur mécanique associée au satellite ? Déterminer
son expression dans la base (− →,− →− → −
→
u r uθ , k ), puis sa norme L0 en fonction de r, θ̇ et m. Montrer que le vecteur L0
est constant au cours du mouvement.
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Concours ATS 2014 ⋆ Épreuve de Sciences Physiques
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11) Que peut-on dire des valeurs de ṙ lorsque le satellite est en A (r = r h ) ou en P (r = r b ) ? Comment
s’exprime le demi-grand axe a de l’ellipse de transfert en fonction de r b et r h ?
12) Montrer à l’aide de la conservation de l’énergie mécanique que r h et r b sont solutions d’une équation
du second degré de la forme r 2 + αr + β = 0. Exprimer α et β en fonction de m, L0 , E m , g0 et RT .
g0 mRT 2
13) En déterminant la somme des racines de l’équation, en déduire que E m,t = − .
2a
14) Relever sur la figure 5 la valeur de l’énergie mécanique E m,t du satellite sur la trajectoire de transfert
elliptique. Justifier.
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22) Comment qualifie-t-on les rayons lumineux utilisés dans l’approximation de Gauss ? Quelles sont leurs
deux propriétés ?
Le dispositif optique permettant la photographie est modélisé simplement par une lentille sphérique
mince convergente L de distance focale image f ′ et un capteur.
23) Sur votre copie, reproduire le schéma de la figure 6 en précisant les foyers objet F et image F′ . Tracer
avec soin la construction de l’image d’un objet réel PM situé sur l’axe optique. Caractériser l’image obtenue
(réelle ou virtuelle, agrandie ou rétrécie, de même sens ou inversée).
L
f′ f′ f′
P
O axe optique
Objet réel
M
Figure 6
24) L’objet PM se situe sur Terre à une distance de 35.103 km du satellite. La distance focale image de
la lentille L est de f ′ = 5 m. À partir de la relation de conjugaison de Descartes, déterminer où se situe
l’image de l’objet PM ? Justifier.
25) Le taille des pixels du capteur est de 1 µm. Quelle est la dimension du plus petit objet sur Terre
détectable ?
L’emprise sur le sol terrestre de l’image réalisée est de 70 km. En déduire le nombre nécessaire de pixels
sur la largeur du capteur.
26) Sur votre copie, reproduire le schéma de la figure 7 et compléter avec soin le tracé des rayons lumineux
provenant d’un objet réel situé à l’infini dont les rayons sont inclinés d’un angle α par rapport à l’axe
optique.
Objet réel
situé à l’infini
α O axe optique
f′ f′
Figure 7
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B
n(λ) = A + , avec A = 1,5 et B = 3,8.103 nm2 .
λ2
La distance focale image f ′ de la lentille L est donnée en fonction de son indice n par la relation
C
f ′ (λ) = , C étant une constante positive.
n(λ) − 1
Tableau 1
27) Montrer que l’expression de la distance focale image fJ′ associée au rayonnement jaune peut s’écrire
! "−1
C B
fJ′ = 1+ .
A−1 (A − 1) λ2J
B
28) En approximant λJ à 6.10−7 m, montrer que ≪ 1. Simplifier alors l’expression de la question
(A − 1) λ2J
précédente à l’aide d’un développement limité à l’ordre 1 du type (1 + ε)α = 1 + α ε lorsque ε tend vers 0.
29) Justifier sans calcul la position des foyers images F′B et F′R sur l’axe optique par rapport à F′J . Repré-
senter sur votre copie un schéma indiquant la position des foyers images F′B , F′J , F′R et le centre optique O
de la lentille L .
30) Qu’est-ce que le stigmatisme ? Est-il vérifié ici ? Quelle en est la conséquence ?
1 1 ACL
− ′ = ′2.
fB′ fR fJ
nB − nR
K= .
nJ − 1
1 1 K
32) Montrer que − ′ = ′ . En déduire l’expression de ACL en fonction de K et fJ′ . Faire l’application
fB′ fR fJ
numérique pour K = 1,4.10−2 et fJ′ = 5 m.
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ACT
D
ACL
Figure 8
du diamètre D de la lentille.
Cette deuxième lentille est accolée à la première lentille L de centre optique O. On suppose que les
points O et O2 sont confondus.
La distance focale image du système L + L 2 formé par les deux lentilles accolées est notée fT′ .
% &
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z
3.1 Création d’un champ magnétique
M
Le champ magnétique est généré par une spire C de rayon R
−
→
parcourue par un courant I. On note d B P (M) le champ magnétique z α
−
→
élémentaire créé en M par un élément de spire de longueur d ℓ situé
→
−
au point P. Le problème est illustré sur la figure 9. On rappelle la P’ uz
loi de Biot et Savart R →
−
uθ
O
−
→ −
→
ˆ
B (M) = d B P (M) I P →
−
ur
P∈C
−
→ −−→
µ0 I d ℓ ∧ PM Figure 9
ˆ
= .
P∈C 4π PM3
On cherche à déterminer le champ magnétique créé par la spire de courant C en un point M de l’axe (Oz).
40) Soit P′ le symétrique de P par rapport au point O. Reproduire sur votre copie le schéma de la figure 9
−
→ −
→
dans le plan (O,−→,−
u →
r uz ). Déterminer et tracer les vecteurs d B P (M) et d B P′ (M) au point M. Que peut-on
−
→
conclure sur la direction de B (M) ?
−−→
41) Exprimer le vecteur PM dans la base cylindrique (− →u r, −
→
u θ, −
→
u z ). Exprimer PM en fonction de R et sin α.
−
→
42) Montrer que la composante du champ magnétique suivant l’axe (Oz), notée Bz (z) = B (M) · − →u z , s’écrit
µ0 I
sous la forme Bz (z) = sin α.
3
2R
43) Calculer numériquement le champ magnétique B0 créé au centre de la spire O. Quel est l’ordre de
grandeur du champ magnétique terrestre BT ? Comparer B0 et BT . Comment peut-on obtenir un champ
magnétique de l’ordre de 1 mT avec ce dispositif ?
Données : R = 6,3 cm (on prendra 6,3 = 2π), µ0 = 4π.10−7 H/m et I = 1 A.
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Concours ATS 2014 ⋆ Épreuve de Sciences Physiques
variation du
champ magnétique ② Sel à l’état
① Sel à l’état
T′ , B i
Ti , B f
avec T′ > Ti
le sel absorbe un transfert
le sel cède un trans-
thermique provenant du
fert thermique à
capteur (source froide)
une source chaude
④ Sel à l’état
③ Sel à l’état
Tf , B f
variation du Ti , B i
avec Tf < Ti
champ magnétique
⋆ Fin de l’épreuve ⋆
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Concours :ATS 2015
Epreuve de Sciences Physiques
Thèmes abordés :
*Modèle de Bohr.
*Mouvement d'une particule chargée dans un champ uniforme.
*Cycle thermodynamique avec changement d'état.
Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
Le Grand Collisionneur de Hadrons (Large Hadron Collider ; LHC) est entré en fonctionnement en 2008.
Il est situé dans un anneau de 27 kilomètres de circonférence et enterré à 100 m sous terre à la frontière
franco-suisse, près de Genève. Le LHC est désormais le plus puissant des accélérateurs de particules au
monde.
Figure 1 : Site du CERN, dans les environs de Genève. Le grand cercle représente la position du tunnel
du LHC.
Dans les accélérateurs de particules, des protons (ou des ions) de très haute énergie circulant dans deux
faisceaux tournant à contre-sens se choquent les uns contre les autres, dans le but de rechercher des indices
de la supersymétrie, de la matière noire et de l’origine de la masse des particules élémentaires.
Les faisceaux se composent de paquets contenant des centaines de milliards de protons chacun. Voyageant
quasiment à la vitesse de la lumière, ils sont injectés, accélérés, et maintenus en circulation pendant des
heures, guidés par des milliers d’aimants supraconducteurs puissants. L’énergie des protons est transformée
au moment du choc en une myriade de particules exotiques, que les détecteurs observent avec attention.
Le 04 juillet 2012, les chercheurs ont annoncé l’observation du boson de Higgs dont l’existence était prédite
par le modèle standard. On se propose dans ce problème de comprendre quelques aspects du fonctionne-
ment du LHC. Ce problème comporte quatre parties totalement indépendantes. Une première partie aborde
différents aspects du proton et de l’atome d’hydrogène. La seconde partie est consacrée aux accélérateurs
du LHC. La troisième partie étudie les techniques de refroidissement des composantes magnétiques du
LHC. Enfin, une dernière partie s’intéresse à quelques enjeux énergétiques au LHC.
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
Constantes physiques
Unités
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
1 L’atome d’hydrogène
1.1 Ionisation de l’atome d’hydrogène
Les niveaux d’énergie de cet atome sont donnés par la relation :
E0
En = ≠ (1)
n2
où n représente un entier strictement positif et E0 = 13,6 eV. Le niveau d’énergie le plus bas, n = 1,
correspond à l’état fondamental de l’atome d’hydrogène, son état de repos. Les niveaux n = 2, n = 3,...
correspondent aux états excités de l’atome.
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
Source"de"protons"
pré6accélérés"par"
une"tension"U0" Tube"1" Tube"2" Tube"9" Tube"10"
………" ………"
v"
0
Uc" Uc"
Figure 3 : Le linac 2
12) Quel est l’accroissement d’énergie cinétique de ces protons au passage entre deux tubes voisins ?
13) Exprimer leur énergie cinétique à la sortie du n-ième tube en fonction de UC et U0 .
14) Calculer la valeur de la vitesse des protons à la sortie du 10ème tube pour U0 = 200 kV, UC = 2000 kV.
15) Sachant qu’une particule est considérée comme relativiste lorsque sa vitesse atteint le tiers de la vitesse
de la lumière, ces protons sont-ils relativistes ?
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
27) Dans le cas d’une machine frigorifique, quel milieu (extérieur ou intérieur du réfrigérateur) constitue
la source chaude ? La source froide ?
28) Justifier que pour une telle machine Qc < 0 et Qf > 0. Quel est le signe de W ? Justifier.
29) À partir du premier principe de la thermodynamique, exprimer la relation entre Qc , Qf et W.
30) Définir l’efficacité ÷ de la machine frigorifique puis l’exprimer en fonction de Qc et Qf .
31) À partir du deuxième principe de la thermodynamique, établir la relation suivante pour le cycle
réversible du réfrigérateur :
Qc Qf
+ =0 (2)
Tc Tf
32) En déduire que pour le réfrigérateur réversible, l’efficacité ÷ s’écrit :
Tf
÷= (3)
T c ≠ Tf
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
C
ı Soit “ = 1,3 = Cvp , le rapport des capacités thermiques massiques à pression et à volume constants.
R
ı Relation de Mayer : Cp ≠ Cv = M
ı Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.K≠1 .mol≠1
ı Masse molaire : M = 17,0 g.mol≠1
ı Enthalpie massique de vaporisation à T1 = 263 K (ou chaleur latente massique de vaporisation) :
hvap (T1 ) = 1450 kJ.kg ≠1
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
Etat 1 2 3 4 5
T en K T1 = 263 T2 T3 T4 T5
P en bar P1 = 3,0 P2 = 10 P3 = 10 P4 = 10 P5 = 3,0
x x1 x2 x3 x4 x5
s en kJ.K≠1 .kg≠1 s1 = 5,8 s2 = 5,8 s3 =5,3 s4 =1,4 s5 =1,45
h en kJ.kg≠1 h1 = 1450 h2 = 1620 h3 = 1490 h4 = 320 h5 = 320
La fraction massique en vapeur sera notée x. Pour un mélange binaire liquide/vapeur, elle a pour
expression :
mv
x= (4)
ml + mv
où mv est la masse de vapeur et ml est la masse de liquide.
Aide aux calculs pour la partie 3.
0,3 3 ≠0,23 4
1,3 = 0,23 0,46 ◊ 130 = 60 0,23 ◊ 130 = 30 ( 10 ) = 3
33) Représenter l’allure de ce cycle dans le diagramme de Clapeyron (Pression P, volume massique v) en
utilisant le document réponse n¶ 2.
34) Donner les valeurs numériques de la fraction massique de la vapeur :
ı x1 , dans l’état 1.
ı x3 , dans l’état 3.
ı x4 , dans l’état 4.
3.2.2 Calcul de x5 et de Qf
41) Justifier que la variation d’enthalpie massique h5æ1 s’écrit :
W = m ◊ (h2 ≠ h1 ) (6)
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
ı Fin de l’épreuve ı
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
E&(eV)&
0&
!0,54&
!0,85&
!1,5&
!3,4&
!13,6&
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Concours ATS 2015 ı Épreuve de Sciences Physiques
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Concours :ATS 2010
Epreuve de Sciences Physiques
Thèmes abordés :
Partie 1
La force électrostatique subie par l’électron est dirigée selon la droite proton-électron. Cette
1 e2
force attractive a pour intensité Fe = , où e est la charge élémentaire et r la distance
4πε0 r 2
proton-électron.
1 e2
Em = −
8πε0 r
Commenter le signe.
Lors de l’étude de l’atome d’hydrogène, différents faits expérimentaux ont conduit Niels
Bohr à formuler l’hypothèse suivante : l’électron ne peut se déplacer que sur certains cercles
dont les rayons rn obéissent à la loi (quantification du moment cinétique) :
L = n
où :
– L : moment cinétique de l’électron
h
– : constante de Planck réduite, = = 1, 055.10−34 J · s
2π
– n : nombre entier ≥ 1
I.11. Exprimer la norme du moment cinétique L en fonction de me , rn et de sa vitesse vn sur le
cercle de rayon rn .
I.12. En déduire l’expression de rn en fonction des constantes ε0 , e, , me et de n puis en
fonction de r1 et n.
I.13. Déterminer l’expression de E n , énergie mécanique de l’électron sur le cercle de rayon rn ,
en fonction de ε0 , e, , me et de n. En déduire que E n est de la forme :
E1
En =
n2
On exprimera E 1 en fonction de ε0 , e et r1 .
I.14. Calculer r1 , puis calculer E 1 en joule et en électronvolt (1 eV = 1, 6.10−19 J).
II.1. Quelle est l’expression de la fréquence ν puis de la longueur d’onde λ d’un photon émis
lorsque l’électron passe d’un niveau d’énergie E p à un niveau d’énergie E n (p > n) ?
2
En 1885, Joseph Balmer observe le spectre visible de l’atome d’hydrogène. Il constate que
1 1
1/λ est proportionnel à − 2 :
4 p
1 1 1
= Rh −
λ 4 p2
Pour observer au lycée le spectre visible de la lumière émise par une lampe à vapeur d’hy-
drogène, on utilise parfois un spectroscope à prisme.
Prisme
Lunette
Collimateur
Source
Lampe à vapeur d’hydrogène
Le prisme est réalisé dans un milieu solide transparent d’indice de réfraction n, d’arête P
et d’angle au sommet A = π/3. Le prisme est dans l’air d’indice de réfraction 1.
On étudie le trajet d’un rayon lumineux de longueur d’onde λ issu du faisceau parallèle
incident émis par la source, contenu dans le plan de la figure perpendiculairement à l’arête P,
arrivant en un point I de la face d’entrée du prisme.
La propagation de ce rayon est repérée successivement par les angles, θi , θr , θr et θi . L’ensemble
de ces angles, ainsi que D et A sont repérés en convention trigonométrique et leur valeur est
comprise entre 0 et π/2.
III.1. Déterminer une relation liant A, θr et θr .
III.2. Appliquer la loi de Snell-Descartes pour la réfraction au point I et au point I’.
III.3. En déduire que si θi est supérieur à un angle limite θ que l’on exprimera en fonction de
n et A, le rayon subit une réflexion totale dans le prisme. Calculer θ pour n = 1, 6.
III.4. Exprimer l’angle de déviation D en fonction de A, θi et θi .
3
P
A
I
θi θi D
A θr θr I’ E
(n) air
Fig. 2 –
Dans le domaine du visible, l’indice optique n(λ) du prisme varie avec la longueur d’onde
selon la loi de Cauchy : n(λ) = a + b/λ2 où a = 1, 6247 et b = 14, 34.10−15 m2 .
III.8. Quel phénomène physique permet de visualiser le spectre d’une lampe à hydrogène à
l’aide d’un prisme ? Faire un schéma de principe.
dn
III.9. A partir de la loi de Cauchy, déterminer l’expression de en fonction de b et λ.
dλ
III.10. Pour la raie bleu-vert du spectre de l’atome d’hydrogène, on mesure une déviation
minimale Dm de 54, 85◦ avec une incertitude de ΔDm = ±0, 1◦ . En déduire la valeur numérique
de l’indice du prisme, puis de la longueur d’onde λ correspondante. A quelle valeur de p de la
série de Balmer, cette raie correspond-elle ? On rappelle que A = π/3.
dDm dDm dn
III.11. A l’aide des questions III.7 et III.9, déterminer = . En déduire l’expression
dλ dn dλ
de l’incertitude Δλ sur la détermination de la longueur d’onde λ de la raie observée. Calculer
sa valeur.
4
Partie 2
Une pile à combustible est une pile où la production d’électricité se fait grâce à l’oxydation
sur une électrode d’un combustible réducteur qui est apporté en continu, couplée à la réduction
sur l’autre électrode d’un oxydant.
Dans la suite on étudie quelques aspects d’une pile à combustible PEMFC (Proton Exchange
Membrane Fuel Cell - Pile à combustible à membrane d’échange de protons) dont le combustible
est le dihydrogène H2 et l’oxydant le dioxygène de l’air O2 .
La réaction chimique a lieu dans un milieu composé de deux électrodes poreuses (anode et
cathode) qui sont séparées par un électrolyte, (voir figure 3) qui permet le passage des ions
hydrogène H+ mais pas celui des électrons.
Le courant produit est recueilli aux électrodes et alimente une charge.
−
e− Charge e O2
Charge P elec 1
0
1 1
0
0
1
0
1
0
1
0
U 1
0 1
0
1
0
1 1
0 O2
0
1
1
0
0
1
0
1
0
1
0
I Air H2 1
0 1
0
1
0
1
0 e− H+ e−1 0
1
0
Réservoir 1
0 1
0
détendeur 1
0
1 1
0
0
1
0
1
0
1
0 H2 O H2 O
H2 1
0 1
0
Pc 1
0 1
0
Air + eau Anode Cathode
Coeur Electrolyte
(a) Système pile à combustible (b) Schéma de principe du coeur de pile
Fig. 3 –
IV.1. Quelles sont les structures électroniques des atomes d’hydrogène et d’oxygène (Z = 8) ?
Représenter les cases quantiques de leur couche externe.
IV.2. En déduire les représentations de Lewis des atomes d’hydrogène et d’oxygène.
IV.3. Quelles sont les représentations de Lewis des molécules H2 O, H2 et O2 ?
IV.4. Écrire la réaction de combustion du dihydrogène H2 avec le dihydrogène O2 . On choisira
un coefficient stoechiométrique unitaire pour le dihydrogène H2 .
5
IV.6. Courant électrique généré
V. Modélisation électrique
Les électrons libérés par le dihydrogène sont canalisés par l’électrode et vont circuler de
l’anode vers la cathode en traversant le circuit extérieur. Les protons H+ vont diffuser de l’anode
vers la cathode à travers l’électrolyte.
I
E2 − E1
−
→ −
→
S
H+ v
0110dS
Anode
dS Cathode
E1 Electrolyte E2
d 100 μm
L’électrolyte dans le cas des piles à combustible PEMFC, est une membrane solide en
polymère qui doit être en permanence humidifiée afin de permettre la migration des protons H+ .
6
On s’intéresse uniquement dans cette partie au déplacement des protons H+ dans l’électro-
lyte. Chaque proton de masse mp porte une charge électrique +e. On note n la concentration
par unité de volume de protons H+ en régime permanent.
On suppose que les protons H+ lors de leur déplacement au sein de l’électrolyte subissent
en plus de la force électrique des interactions modélisables par une force résistante du type
−
→
Ff = − −
mp →
v dans laquelle τ est une constante de temps caractéristique du milieu.
τ
V.1.4. En négligeant le poids des protons, déterminer l’expression de leur vitesse −
→
v en régime
permanent.
E2 − E1
V.1.5. Montrer que le courant électrique correspondant se met sous la forme I = où
R
R est la résistance électrique de l’électrolyte.
V.1.6. La chute de tension ohmique dans l’électrolyte est d’environ 100 mV. Calculer la ré-
sistance puis la résistivité de l’électrolyte.
V.2. Etude de l’effet capacitif au niveau des électrodes
z V2
S
−Q1
Q1 e
σ1
V 1 > V2
V.2.1. Reproduire sur votre copie le schéma du condensateur plan. Tracer les lignes de champ
et les équipotentielles. Mettre en évidence les effets de bord.
7
V.2.2. A quelle condition sur e peut-on négliger les effets de bord ?
Lorsque l’on néglige les effets de bords, on montre que le champ électrique entre les arma-
tures est uniforme et s’exprime sous la forme :
−
→ σ1 −
E = →uz
ε
où σ1 est la densité surfacique de charge sur l’armature 1 et ε la permittivité du milieu situé
entre les deux armatures.
V.2.3. Déterminer l’expression de V1 − V2 en fonction de Q1 , e, S et de ε. En déduire l’ex-
pression de la capacité C d’un condensateur plan.
Electrode
Electrolyte
V.2.4. La capacité surfacique due à la double couche de Helmholtz est d’environ 50 μF/cm2 .
Calculer un ordre de grandeur de la permittivité ε. Préciser son unité.
8
Concours :ATS 2004
Epreuve de Sciences Physiques
Thèmes abordés :
1
Note au candidat
PREMIER PROBLEME
1 Etude préliminaire
On note :
• U et S respectivement l’énergie interne et l’entropie du système,
• SC l’entropie créée par le système durant le cycle complet,
• W le travail reçu algébriquement par le système durant le cycle complet.
1.1 Quelles sont les valeurs particulières des variations d’énergie interne ∆U et d’entropie ∆S du
système lorsque celui-ci décrit un cycle complet ?
On commence par traiter le cas particulier d’une machine monotherme échangeant de la chaleur avec
une source à la température T1. On note Q1 la chaleur reçue algébriquement par le système en
provenance de la source.
1.2 En utilisant les deux premiers principes de la thermodynamique, montrer que dans ce cas le
système peut uniquement recevoir du travail et fournir de la chaleur.
Quel est l’intérêt d’une telle machine ?
1.3 Quelles sont les valeurs de SC,W et Q1 lorsque l’évolution thermodynamique du système est
réversible ?
On s’intéresse maintenant au cas d’une machine ditherme. On note Q1 et Q2 les chaleurs reçues
algébriquement par le système durant le cycle complet en provenance respectivement des sources
thermiques de température T1 et T2. On supposera T1 < T2.
1
1.4 Montrer que Q2 peut s’exprimer de deux façons différentes en fonction de Q1 :
Q2 = α1.Q1 –W
Q2 = α2.Q1 + α3.SC
où α1 est une constante, α2 et α3 deux expressions faisant intervenir T1 et T2.
On se place par la suite dans le cas particulier où α2 = -2, α3.SC = -1 Joule et W = -0,5 Joule.
1.6 Déterminer les valeurs numériques respectives de Q1 et Q2. Interpréter les signes de Q1 et Q2.
2 Moteur à explosion
Le moteur à explosion fonctionne sur le principe du cycle illustré par le diagramme de Clapeyron
(P,V) de la figure 1. Ce cycle peut se décomposer en quatre transformations thermodynamiques
consécutives subies par un mélange air-carburant initialement admis dans une chambre de combustion
via une soupape d’admission :
• une compression isentropique (adiabatique réversible) du mélange (portion 1→2),
• une explosion du mélange à volume constant (portion 2→3),
• une détente isentropique du mélange (portion 3→4),
• une chute de pression du mélange à volume constant dûe à l’ouverture d’une soupape
d’échappement (portion 4→1).
P
V
V2 V1
Figure 1
On note :
Pi, Vi et Ti, respectivement la pression, le volume et la température du mélange aux points i
variant de 1 à 4 de la figure 1 (en remarquant que V3 = V2 et V4 = V1),
Q23, la chaleur algébrique reçue par le mélange lors de l’explosion (2→3),
Q41, la chaleur algébrique reçue par le mélange lors de la chute de pression (4→1),
W, le travail algébrique reçu par le mélange lors du cycle complet,
Cv et Cp, respectivement les capacités calorifiques molaires isochore et isobare du mélange,
ηm, le rendement du moteur,
γ = Cp/Cv.
2
On considèrera le mélange air-carburant comme un système thermodynamique fermé assimilable à
une mole de gaz parfait.
2.1 Déterminer les expressions de ∆U23 et ∆U41, variations de l’énergie interne du mélange sur les
portions respectives 2→3 et 4→1 du cycle.
2.2 En déduire les expressions de Q23 et Q41. Déterminer et interpréter les signes de Q23 et Q41.
2.4 Déterminer les expressions des rapports T2/T1 et T3/T4 en fonction de K = V1/V2 et γ.
3 Moteur de Stirling
On considère un fluide enfermé dans une enceinte close comportant deux pistons, un piston de
déplacement Pd et un piston de travail Pt. Cette enceinte est constituée d’un cylindre creux ainsi que
d’une zone de récupération de chaleur (cf. figure ci-dessous).
Pd (piston de déplacement)
Zone de récupération
de chaleur
fluide
Pt (piston de travail)
Le moteur de Stirling repose sur le cycle comportant les 4 étapes représentées sur les figures 2a à 2d
décrites ci-dessous :
• Compression isotherme (figure 2a) : le fluide est comprimé de façon isotherme par le piston Pt
à la température T1. On note V1 le volume initial du fluide et V2 son volume final.
• Chauffage à volume constant (figure 2b) : le piston Pd descend et impose au fluide de traverser
la zone de récupération de chaleur qui chauffe le fluide à volume constant. On note Q2 la
chaleur algébrique reçue par le fluide lors de cette étape.
• Détente isotherme (figure 2c) : les deux pistons descendent ensemble ce qui permet au fluide
de se détendre de façon isotherme à la température T2 jusqu’au volume V1.
On note respectivement W3 et Q3 le travail et la chaleur algébrique reçue par le fluide durant
cette étape.
• Refroidissement à volume constant (figure 2d) : le piston Pd remonte seul et le fluide traverse
de nouveau la zone de récupération en lui cédant de la chaleur. On note Q4 la chaleur
algébrique reçue par le fluide lors de cette étape.
3
Position
finale de Pt
Position
initiale de Pt
On assimilera le fluide à un gaz parfait. On note R la constante des gaz parfait et n le nombre de moles
du fluide.
On supposera que la chaleur récupérée par la zone de récupération lors de l’étape de refroidissement
du fluide est égale à celle fournie au fluide lors de l’étape de chauffage.
3.4 Déterminer l’expression algébrique de W, travail reçu par le système lors d’un cycle complet.
4
DEUXIEME PROBLEME
MECANIQUE
On repère la position de l’anneau par un angle θ pris à partir de C1 pour son mouvement sur
la partie (1), et à partir de C2 pour son mouvement sur la partie (2).
Sur la partie (1), θ est varie entre -π/2 et π. Sur la partie (2), θ varie entre π et 5π/2.
A (1)
C1 R1
θ
E M
θ
g (2) C2 S +
R2
M
Figure 3
5
Dans tout le problème, on suppose le mouvement de l’anneau s’effectue sans frottements.
On suppose dans un premier temps que le mouvement de l’anneau s’effectue sur la partie (1) du
dispositif.
A l’instant t = 0, l’anneau est au point E (θ = 0) avec une vitesse angulaire initiale positive (dθ/dt)0.
On émet pour les deux questions qui suivent l’hypothèse que θ est suffisamment petit pour assimiler
sinθ à θ.
5.3 Déterminer les positions angulaires d’équilibre de l’anneau, en précisant leur stabilité.
L’anneau étant initialement en A (θ = -π/2), il est lancé à une vitesse V0 sur le support fixe.
5.5 Cette condition étant remplie, donner l’expression de sa vitesse VF en F (θ = 2π), en fonction
des données du problème.
6
Concours :Banque PT 2017
Epreuve de Physique A
Microscopie
Thèmes abordés :
Cette étude trouve tout son intérêt en biologie, ainsi que dans le contrôle des matériaux.
Le microscope est modélisé sur la figure 1, par un système de deux lentilles minces convergentes,
l’une constituant l’objectif (lentille L1 de centre O1 et de distance focale image f ’1=5 mm), et l’autre
constituant l’oculaire (lentille L2 de centre O2 et de distance focale image f ’2= 15 mm).
On fixe O1O 2 = D 0 = 120 mm . On choisit le sens positif dans le sens de propagation de la lumière.
A O1 O2
L1 L2
1 1 1 OA'
− = et γ=
OA' OA f ' OA
A.1.1 Les relations précédentes sont valables à condition que les rayons lumineux satisfassent les
conditions de Gauss. Donner ces 2 conditions.
A.1.2 Si F’1 est le foyer image de L1 et F2 le foyer objet de L2, on définit l’intervalle optique par la
grandeur algébrique ∆ = F1' F2 . Exprimer ∆ en fonction de f ’1, f ’2, D0, puis calculer sa valeur.
A.1.3 Un objet réel AB perpendiculaire à l’axe optique est éclairé et placé à une distance d de L1, à sa
gauche, de façon à ce que l’image A’B’ donnée par l’objectif, appelée image intermédiaire se trouve
dans le plan focal objet de l’oculaire. L’observation se fait à l’œil placé au contact de l’oculaire.
A.1.3.4 Faire une construction géométrique faisant apparaître l’objet, l’image intermédiaire, ainsi que
l’angle α’ sous lequel est observée l’image finale à travers le microscope.
α'
A.1.4 Le grossissement commercial du microscope est défini par G = où α est l’angle sous
α
lequel serait vu l’objet à l’œil nu placé à une distance D =250 mm.
L’objet étant de très petite taille, ces deux angles seront bien sûr très faibles.
A.1.5 On utilise ce microscope pour mesurer l’épaisseur e d’une mince lame de verre à faces
parallèles, d’indice n=1.5.
On colle une petite pastille bleue (B) sur la face gauche de la lame et une petite pastille rouge (R) sur
sa face droite.
Figure 2 . .
B R Position 2 Position 1
10 mm
Figure 3
A.1.5.1 Déterminer la valeur mesurée de ε en mm, avec une estimation de l’incertitude de mesure.
A.1.5.2 En tenant compte du phénomène de réfraction et en considérant les rayons lumineux très peu
inclinés par rapport à l’axe optique, exprimer e en fonction de n et ε, puis calculer sa valeur.
PARTIE B : MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE
Pour améliorer la résolution du microscope, on remplace les photons par des électrons, de charge
q=-e et de masse m.
Les électrons sont accélérés dans un canon à électrons (Figure 7) constitué de deux armatures
planes et parallèles, distantes de d = 1 cm et séparées par du vide quasi-parfait.
Armature 1
Figure 7 d U
Armature 2
B.1.1 On applique entre les armatures une tension positive U=V1-V2. Sur quelle armature les
électrons doivent-ils être émis sachant que leur vitesse initiale est nulle ?
B.1.2 Ecrire l’équation de Poisson satisfaite par le potentiel V en précisant de quelle équation de
Maxwell elle découle ; que devient cette équation dans le vide situé entre les deux armatures ?
Ces dernières étant de grande dimension, le potentiel ne dépend que d’une variable z comprise entre
0 et d, l’origine étant prise au point de départ des électrons.
B.1.3 Exprimer V(z) et en déduire le champ électrique entre les armatures, en fonction de U et d.
e h
On donne les valeurs numériques approchées : ≈ 2.1011 S.I. et ≈ 7.10−4 S.I.
m m
B.1.4.1 Exprimer la vitesse v atteinte par les électrons lorsqu’ils arrivent sur l’armature opposée, en
fonction de U, e, m.
Thèmes abordés :
1 - Préliminaires
M
P !
Idl
! !
1/ Compléter le schéma précédent en mettant les vecteurs dB et r . On veillera à respecter
l’orientation des vecteurs.
1.2 - Théorème d’Ampère !
2/ Ecrire l’équation de Maxwell-Ampère
! reliant le champ magnétique B , le vecteur densité de
!
courant j et le champ électrique E .
Que devient cette équation dans le cas de l’approximation des régimes quasi-stationnaires
(A.R.Q.S.) ?
(C) est un contour fermé et (S) représente une surface s’appuyant sur le contour (C).
Soit un fil rectiligne de longueur infinie parcouru par un courant d’intensité I et placé dans le vide.
4/ En appliquant le théorème d’Ampère, établir l’expression du champ magnétique créé par ce fil à
une distance r du fil. Réaliser un schéma et préciser l’orientation du champ magnétique.
5/ En supposant que le fil est parcouru par une intensité de 2,5 A, à quelle distance du fil le champ
magnétique créé par le fil aura-t-il la même valeur que la composante horizontale du champ
magnétique terrestre qui est de 2.10-5 T. Conclure.
On donne µ0 = 4π10-7 S.I.
On considère deux conducteurs rectilignes, de longueurs infinies et placés dans le vide. Ces deux
conducteurs sont parallèles et placés à une distance d l’un de l’autre. Chacun d’eux est parcouru par
un courant de même sens et de même intensité I.
I I y
Fil 1 Fil 2
6/ a/ Donner l’expression générale
! de la loi de Laplace exprimant la force qui s’exerce sur un
! !
élément de courant dC = Idl placé dans un champ magnétique B . !
!
6/ b/ Exprimer la force qui s’exerce sur un élément de courant dC = Idl du conducteur 2 sous
l’effet du champ magnétique créé par le conducteur 1, en fonction de µ0, I, d, dl et d’un vecteur
unitaire que l’on précisera.
Préciser sur un schéma l’orientation de la force ainsi déterminée.
6/ c/ Comparer le sens de la force précédente à celui de la force électrostatique qui s’exerce entre
deux charges de même signe ? Commenter.
Soit une spire circulaire de rayon R, de centre O, parcourue par un courant d’intensité I.
Soit un point M situé sur l’axe de la spire et tel que du point M un rayon de la spire soit vu sous
l’angle α.
y
α
R
x
O
M
7/ a/ En utilisant les propriétés de symétrie, trouver la direction et le sens du champ magnétique créé
par cette spire au point M. Reproduire le schéma précédent et représenter le sens et la direction du
champ magnétique créé en M.
7/ b/ En utilisant la loi de Biot et Savart, montrer que le champ magnétique créé au point M est
donné par l’expression :
µ I
B = 0 sin 3 α
2R
7/ c/ Etablir l’expression de B au point M en fonction de B0, R et x, x représentant la distance entre
µ I
le point O et le point M. On notera B0 = 0 .
2R
4 - Bobines de Helmholtz
Soient deux bobines plates identiques circulaires, de N spires chacune et de rayon R. Ces deux
bobines sont placées dans deux plans parallèles. Leur axe commun est O1O2x, en notant O1 le centre
d’une bobine et O2 le centre de l’autre. Soit O le point situé au milieu des deux points O1 et O2. La
distance entre les centres des deux bobines est d. Soit x l’abscisse d’un point M de l’axe Ox telle
que OM = x .
Nous nous proposons de montrer que, pour une distance d = R, le champ magnétique est « quasi-
uniforme » sur l’axe au voisinage du point O.
I I
x
O
O1 O2
8/ Montrer que l’expression du champ magnétique au point M peut se mettre sous la forme :
d d
B(x) = f( + x) + f( – x)
2 2
où f est une fonction que l’on précisera.
9/ En effectuant un développement limité de B(x) au voisinage de zéro, montrer que pour d=R, le
champ magnétique peut se mettre sous la forme :
d
B(x) = 2f( ) + o(x3)
2
3
où o(x ) représente une fonction de x négligeable devant les termes du troisième ordre lors du
développement de f(x).
Compte tenu du résultat précédent, indiquer l’intérêt pratique des bobines de Helmholtz.
On donne :
R = 2,0.10-1 m, I = 10 A, N = 100, µ0 = 4.π.10-7 S.I.
10/ En utilisant les données numériques précédentes, calculer la valeur du champ magnétique B(O1)
au point O1, B(O2) au point O2 et B(O) au point O.
∆B
11/ Déterminer le taux de variation du champ lorsqu’on passe du point O au point O1 ou du
B
point O au point O2.
Considérons un solénoïde constitué par un enroulement régulier de fil conducteur sur un cylindre
d’axe (x’x). L’enroulement constitue des spires jointives de rayon R . Les N tours de fil, de même
rayon R , occupent une longueur totale l. Soit n, le nombre de tours de fil par unité de longueur
N
(n = ).
l
Les spires de ce solénoïde sont parcourues par un courant d’intensité I.
Ce solénoïde peut être considéré comme une distribution de spires circulaires de rayon R et de
même axe (x’x). Sur une longueur dx de solénoïde, on a donc dN = ndx spires parcourues par
l’intensité I.
12/ Soit un point M situé à l’intérieur du solénoïde et sur son axe. Donner l’expression du champ
magnétique créé par le solénoïde au point M en fonction de l’intensité I, de µ0, du nombre n de
spires par unité de longueur et des angles α1 et α2 sous lesquels les spires des extrémités sont vues
du point M.
Que devient cette expression si l’on considère que le solénoïde est infiniment long ?
I I
α2
α1
x'
M x
13/ a/ En utilisant les propriétés de symétrie, déterminer la direction du champ magnétique créé en
tout point de l’intérieur de ce solénoïde infiniment long.
13/ b/ En appliquant le théorème d’Ampère, montrer que le champ magnétique est uniforme à
l’intérieur du solénoïde et qu’il est nul à l’extérieur du solénoïde. On précisera clairement le contour
utilisé pour appliquer le théorème d’Ampère.
Les parties I, II et IV de ce problème sont entièrement indépendantes. Seule la partie III reprend
des éléments des parties I et II.
Considérons un mobile supposé ponctuel de masse M astreint à glisser le long d’une tige
horizontale de direction Ox. Ce mobile est maintenu par deux ressorts à réponse linéaire dont les
extrémités sont fixées en deux points A et B.
Les deux ressorts sont identiques, ont même constante de raideur k et même longueur au repos l0.
Dans la position d’équilibre du système, les longueurs des ressorts sont identiques et valent léq.
Soit O, le point où se trouve le mobile lorsqu’il est à l’équilibre. O constitue l’origine de l’axe des x.
2/ Donner les expressions de l’énergie potentielle élastique Ep(t) des deux ressorts, de l’énergie
cinétique Ec(t) du mobile et de l’énergie mécanique totale E(t) du système en fonction de k, x0, ω0 et
t et éventuellement l0 et léq.
Par convention, l’origine de l’énergie potentielle élastique correspondra à la position d’équilibre, on
aura ainsi Ep = 0 pour x = 0.
Commenter les résultats précédents et particulièrement l’expression de E(t).
En fait, il existe entre le mobile et la tige horizontale un frottement de type visqueux. La force de
frottement est de la forme :
! !
f = −µ v
!
où µ est une constante positive et v le vecteur vitesse du mobile.
Les conditions initiales sont les mêmes que pour les questions précédentes.
1 2 i
U0 A (L,r)
q
C
B
On note q(t) la charge portée par l’armature A du condensateur et i(t) l’intensité du courant dans le
circuit.
5/ a/ Donner la condition sur Q0 pour que la solution de l’équation différentielle représente des
oscillations amorties.
5/ b/ Donner l’expression de la pseudo-période T du circuit en fonction de T0 et Q0 dans le cas
2π
d’oscillations amorties. T0 est la période propre du circuit ( T0 = ).
ω0
Comparer T à T0 et commenter.
Thèmes abordés :
– Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il est invité à le
signaler sur sa copie et à poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il aura été
amené à prendre.
– Il ne faudra pas hésiter à formuler les commentaires (incluant des considérations numériques) qui vous
sembleront pertinents, même lorsque l’énoncé ne le demande pas explicitement. La barème tiendra compte
de ces initiatives ainsi que des qualités de rédaction de la copie.
DISPOSITIFS MAGNÉTIQUES
Ce problème, dont les différentes parties sont largement indépendantes, aborde quelques dispositifs
utilisés dans l’étude de certaines propriétés de particules fondamentales. Dans de très nombreux cas
les particules, chargées, sont en mouvement dans un champ magnétique permanent.
Données :
Constantes électromagnétiques du vide : µo = 4π × 10−7 H.m−1 , εo = 1/(36π ) × 10−9 F.m−1 , masse
de l’électron : m = 9, 11 × 10−31 kg, charge élémentaire : e = 1, 60 × 10−19 C, Constante de B OLTZ -
MANN k = 1, 38 × 10−23 J.K−1 , Constante d’AVOGADRO N = 6, 02 × 1023 mol−1 .
Dans le système de coordonnées cylindriques (r, θ , z) de base (→ −er , →
−
eθ , →
−
ez ), pour tout champ scalaire
→
− →
− →
− →
−
V (r, θ , z) et pour tout champ de vecteur F = Fr er + Fθ eθ + Fz ez , on donne :
−−−−−→ ∂ V → − 1 ∂V →
− ∂V →− →
− 1 ∂ (rFr ) 1 ∂ Fθ ∂ Fz
grad(V ) = er + eθ + ez div( F ) = + +
∂r r ∂θ ∂z r ∂r r ∂θ ∂z
−−−−−→ ∂ (rFθ ) ∂ Fz → −
→ 1 ∂ Fz ∂ Fθ → − ∂ Fr ∂ Fz → − ez
rot( F ) = − er + − eθ + −
r ∂θ ∂z ∂z ∂r ∂z ∂θ r
Une autre méthode classique de production d’un champ magnétique uniforme est l’utilisation des
bobines de H ELMHOLTZ. Les questions suivantes vont permettre d’expliciter leurs caractéristiques.
On considère une spire circulaire C, de centre O, de rayon R, parcourue par un courant d’intensité
−−→
I = cste. L’axe Oz est perpendiculaire au plan de la spire. On appelle Bcoz (z) le champ magnétique
créé par la spire en un point situé sur Oz à la cote z.
−−→ −−→ −−→
2 — Exprimer Bcoz (0) en fonction de µo , R et I puis Bcoz en fonction de Bcoz (0) et de la variable
sans dimension u = z/R.
" #−3/2
1 2
8 6 32 3 144 4 4
avec ∀n ≥ 1, lim xn o (xn ) = 0
1+ x± = √ 1∓ x± x − x +o x
2 5 5 5 25 125 x→0
Physique II, année 2008 — filière PC
d 2 g̃
Bhz (r, z) = g̃ (z) + α r2 + β (r)
dz2
où α est une constante et β une fonction paire de la variable
r. En utilisant les équations de M AXWELL déterminer la Figure 2 : Coordonnées cylindriques
valeur de α et l’expression de β (r) en fonction de γ , R et
r. En déduire les expressions de Bhz et Bhr en fonction de
γ , R, z et r.
Un détecteur de particules chargées nécessite la production d’un champ magnétique uniforme et per-
manent de norme B = 0, 5T dans un volume cylindrique de hauteur H = 4m et de diamètre D = 4m.
On veut comparer les deux sources décrites précédemment. Les spires sont réalisées avec un matériau
conducteur de section carrée de 2mm de côté et l’intensité du courant I est limitée à 100A.
8 — Dans le cas d’un solénoı̈de de longueur ℓ = 8m, déterminer le nombre de spires que l’on
doit utiliser, éventuellement sur plusieurs couches, pour délivrer sur Oz un champ susceptible d’être
utilisé pour détecter des particules chargées. En déduire la longueur totale de fil conducteur que l’on
doit utiliser.
10 — Le fil conducteur utilisé est du cuivre de conductivité σ = 6.107 S.m−1 . Après avoir choisi la
source de champ la plus économique en fil, calculer la puissance perdue par effet J OULE dans celle-ci.
Commenter ce résultat. Dans la pratique quelle solution technologique doit-on utiliser pour r éaliser
cette source ?
I.B. — Champ linéaire : bobines de
M HOLTZHEL
On reprend la configuration de H ELMHOLTZ mais avec
deux courants de même intensité circulant en sens
contraire
√ conformément à la Figure 3 avec maintenant
d = 3R/2. Cette configuration inversée est appelée «
bobines de M HOLTZHEL ». On s’intéresse au champ
−−→
magnétique Bmoz créé par ces bobines sur l’axe Oz au
voisinage de O.
11 — En utilisant toujours la variable réduite u = Figure 3 : Bobines de M HOLTZHEL
−−→
z/R, établir l’expression du champ Bmoz (u) créé sur l’axe
Oz en un point de cote z.
Montrer que le champ magnétique créé par une bobine de M HOLTZHEL au voisinage de l’origine
−−→
est très proche d’un champ linéaire de la forme Bmoz (z) = az →
−
e z . On exprimera la constante a en
fonction de N, µo , I et R.
−−→
13 — Déterminer l’amplitude de l’intervalle contenu dans Oz et centré sur O sur lequel Bmoz (z)
est approximable à moins de 2% d’erreur relative par un champ linéaire de pente a.
14 — On souhaite réaliser un champ linéaire de pente a = 10 T.m−1 en utilisant un courant
permanent d’intensité I = 10 A et des bobines de M HOLTZHEL de 10 cm de rayon. Calculer le nombre
de spires N à utiliser.
FIN DE LA PARTIE I
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Physique II, année 2008 — filière PC
Cette expérience réalisée par les physiciens OTTO S TERN et WALTHER G ERLACH en 1921 a permis
de mettre en évidence la quantification du moment cinétique de spin des atomes étudiés (et a valu le
prix Nobel de physique à OTTO S TERN en 1943).
FIN DE LA PARTIE II
22 — Ecrire l’équation différentielle vérifiée par la fonction complexe u(t) = vx (t) + i vy (t).
Déduire de la résolution de cette équation les expressions de vx (t) et de vy (t). On posera ωe = eB/me .
23 — Après une phase transitoire très brève, quel type de mouvement adopte ei ? Montrer alors que
la durée de ce mouvement permet d’obtenir la coordonnée z du point de la trajectoire de la particule
fille ou s’est produite l’ionisation à l’origine de ei .
À la sortie de la chambre de dérive, ei doit produire un signal sur un détecteur qui permet d’obtenir
les deux autres coordonnées pour la reconstruction de la trajectoire de la particule fille. La charge
d’un électron étant trop faible pour obtenir un signal détectable, on utilise une chambre dite pro-
portionnelle pour produire un phénomène d’avalanche. Cette chambre est constituée de deux grilles
perpendiculaires à l’axe z distantes de L′ = 1cm et entre lesquelles on applique une différence de
potentiel U ′ = 1500V. La chambre proportionelle est remplie du même gaz que celui contenu dans la
chambre de dérive.
24 — Sachant que l’énergie molaire de première ionisation de l’argon vaut Ei = 1520 kJ.mol−1 ,
et en admettant que seulement 50% de l’énergie fournie par la différence de potentiel U ′ ne permette
d’ioniser les atomes d’argon, quel est le nombre d’ionisations produites par un électron de dérive ?
Les électrons «produits» par ces ionisations, appelés électrons secondaires, provoquent eux aussi de
nouvelles ionisations : il se produit une avalanche qui permet d’obtenir environ 10 5 électrons pour un
électron de dérive. La détection du signal est effectuée dans la chambre à fils. L’avalanche d’électrons
arrive sur un fil métallique qui va influencer un autre fil métallique parallèle au précédent. Cette
charge permet de générer un signal électrique. On considère que chaque fil est un cylindre conducteur
de rayon a et de longueur h ≫ a.
→
−
25 — Etablir l’expression du champ électrique E f créé à l’extérieur d’un fil métallique cylindrique
infiniment long, portant une charge linéique uniforme λ = q/h. En déduire le potentiel électrique
associé à ce champ.
26 — On considère à présent deux fils identiques
au précédent, d’axes parallèles et séparés d’une distance
d, mais portant des charges linéiques opposées λ+ =
+q/h et λ− = −q/h. Etablir l’expression du potentiel
électrique en un point M extérieur aux fils en fonction
des distances r1 et r2 entre ce point et chaque axe (voir
Figure 6), et des quantités q, h et εo . On prendra le poten-
tiel nul lorsque r1 = r2 . Montrer que la capacité formée
par une longueur h de ces deux fils est donnée par la re-
lation
πεo h
C=
ln d−a
a
Figure 6
Calculer la valeur de cette capacité pour h = 1, 0 ×
10−3 m, d = 3, 0 × 10−6 m et a = 1, 0 × 10−6 m.
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Physique II, année 2008 — filière PC
Les chambres proportionnelles à fils ont été inventées et mises au point à la fin des années 1960 par
le physicien français G EORGES C HARPAK et lui valurent le prix N OBEL en 1992.
FIN DE L’ÉPREUVE
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