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Gestion de Portefeuille

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Plan

Introduction
Le rendement et le risque d’un portefeuille, sont deux rapports qui nous permettent
d’évaluer les actifs financiers qui composent ce portefeuille.
On peut définir un porte feuille comme un ensemble des titres ou des actifs financiers
qui peuvent être des actions, des obligations, des produits dérivés …
Pour posséder un portefeuille efficient il faut que ce dernier soit composé des actifs
financiers diversifiés dans la mesure où ses actifs financiers appartiennent à des secteurs
différents. En ajoute à la diversification, la non corrélation des actifs financier c'est-à-dire
quand on a une dépréciation de l’une des actions qui constituent le portefeuille on a en
contrepartie une appréciation de l’autre et par conséquent le portefeuille ne sera pas
significativement affecté.
L’analyse financière de l’ensemble des actions joue un rôle primordial dans le choix
d’un portefeuille. Cette analyse se base sur le calcule du rendement et du risque, parce que
l’investissement en valeurs mobilières constitue l’échange d’un avantage certain et immédiat
contre un avantage futur et incertain car l’objectif crucial de tout investisseur est de réaliser
une certaine rentabilité sur les capitaux qu’il gère, mais l’obtention de celle-ci n’est pas
certaine à l’avance.
En se basant sur cette analyse, notre travail sera focalisé sur la définition et le calcule
de rendement et de risque d’un portefeuille et quelques méthodes pour gérer le risque.
Ajoutant à cela, la volatilité que connaissent les marchés financiers a aussi contribué à mettre
l’accent sur la gestion de risque, ce qui a entraîné le développement d’instruments adaptés à la
gestion des risques dans le domaine des finances.
Donc le souci des investisseurs est de maximiser le rendement et minimiser le risque.
Comment mesure-t-on le rendement et le risque ? Et quelles sont les méthodes adaptées pour
gérer ce risque ?
Nous allons essayer de répondre à cette problématique au cours de notre travail. Sous le
plan suivant :
La rentabilité

La rentabilité d’un titre financier ou d’un portefeuille est une mesure


relative de la rémunération totale de son détenteur calculée à une date et
pour une période de détention données

Rentabilité et rendement :

à Le rendement est le revenu d’une valeur mobilière :

action à dividende ; obligation à intérêt

à La rentabilité d’une action = dividende et plus ou moins value

Rt = (Dt + Pt - Pt-1)
Pt-1

Rt : tx de rentabilité sur la période t

Dt : dividende perçu en t

Pt : cours de l’action à la fin de la période t

Le rendement espéré

Le rendement espéré d’un titre ou d’un actif est égal à la somme des
rendements multipliés par leurs probabilités.
Si on avait 100 rendements possibles, on multiplierait chacun d’eux par sa
probabilité et on additionnerait les résultats. Le résultat final constituerait le
rendement espéré.
n
E ( R )   pi Ri
i 1
Le rendement « espéré » n’a pas à être un rendement «
possible ».

Supposons que nous avons prévu les rendements suivants pour les actions
C et T dans trois états de la nature différents. Quels sont les rendements
espérés ?
– État Probabilité C T

– Prospérité 0,3 0,15 0,25

– Normal 0,5 0,10 0,20

– Récession 0,2 0,02 0,01

RC = 0,3(0,15) + 0,5(0,10) + 0,2(0,02) = 0,099


= 9,9 %

RT = 0,3(0,25) + 0,5(0,20) + 0,2(0,01) = 0,177


= 17,7

à La variance et l’écart type mesurent toujours la volatilité des rendements.

à On calcule la variance à partir des rendements projetés et des probabilités.

n
σ 2   pi ( Ri  E ( R )) 2
i 1
à Moyenne pondérée du carré des déviations à la moyenne.

Considérons l’exemple précédent. Quels sont la variance et l’écart type de


chacune des actions ?

• Stock C

s2 = 0,3 (0,15 – 0,099)2 + 0,5 (0,1 – 0,099)2


+ 0,2 (0,02 – 0,099)2 = 0,002029

s = 0,045

• Stock T

s2 = 0,3 (0,25 – 0,177)2 + 0,5 (0,2 – 0,177)2


+ 0,2(0,01 – 0,177)2 = 0,007441

s = 0,0863

Les portefeuilles

Un Groupe d’actifs détenus par un investisseur.

Le risque et le rendement d’un actif affectent le risque et le rendement du


portefeuille.

Le compromis risque-rendement est mesuré par le rendement espéré du


portefeuille et par son écart type, comme dans le cas des actifs individuels

Le poids d’un portefeuille : Exemple


• Supposons que vous avez 15 000 $ à investir et que vous avez acheté des
titres de placement pour les montants suivants. Quel est le poids de
chaque titre dans votre portefeuille ?

• 2000 $ de ABC ABC : 2 / 15 = 0,133

• 3000 $ de DEF DEF : 3 / 15 = 0,2

• 4000 $ de GHI GHI : 4 / 15 = 0,267

• 6000 $ de JKL JKL : 6 / 15 = 0,4

Le rendement espéré du portefeuille

Le rendement espéré d’un portefeuille est la moyenne pondérée des rendements


espérés de chacun des actifs dans le portefeuille.

m
E( RP )   w j E( R j )
j 1

On peut également trouver le rendement espéré en déterminant le rendement


du portefeuille dans chaque période possible et en calculant la valeur espérée
comme nous l’avons fait dans le cas des titres individuels.

Considérons la pondération du portefeuille démontrée précédemment. Si les


titres individuels ont les rendements espérés suivants, quel est le rendement
espéré du portefeuille ?

– ABC : 19,65 %

– DEF : 18,96 %

– GHI : 19,67 %

– JKL : 18,13 %

à E(RP) = 0,133 (19,65) + 0,2 (8,96)


+ 0,267 (9,67) + 0,4 (8,13) = 10,24 %

La variance du portefeuille

Calculez le rendement du portefeuille pour chaque état :


RP = w1R1 + w2R2 + … + wmRm
Le risque
Lorsque l'on débute, surtout si le marché est en période haussière, on perçoit très bien les
possibilités de gain, mais plutôt mal les risques. Avec l'expérience, on comprend qu'il faut
s'intéresser au couple rendement/risque plutôt qu'au rendement seul.
I) Définition :

Un risque financier est un risque de perdre de l'argent suite à une opération financière (sur
un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence financière.
II) Types de risque :

Risque de baisse
Le risque de baisse de la valeur d'un titre se décompose en une partie dite systématique qui
correspond au risque global du marché et en une partie spécifique au titre particulier dite non
systématique.
Risque de liquidité (ou de contrepartie)
Pour qu'un échange ait lieu, il faut un accord entre deux parties. Autrement dit, si on
souhaite vendre à un prix donné, il faut une contrepartie acceptant d'acheter à ce prix. Si
personne ne souhaite acheter, vous ne pouvez pas vendre ou vous devez accepter de vendre
moins cher. Donc si de nombreuses personnes souhaitent vendre alors même qu'aucun
acheteur ne se présente... le cours s'effondre.
Risque de change
Le risque de change est lié aux fluctuations des monnaies entre elles, donc aux
investissements réalisés en monnaies étrangères.
Vu qu’on va traiter le sujet de la mesure de rendement / risque du portefeuille on va se
limiter sur l’analyse du risque portefeuille.
Le risque d’un investissement en valeur mobilière provient de ce que les espérances de
rentabilité ne sont pas toujours réalisées. Certes, ces espérances peuvent être dépassées ; mais
il peut arriver que la rentabilité d’un titre ou portefeuille soit nettement inferieur aux
anticipations voire même fortement négative. La dispersion des rentabilités au tour de la
rentabilité moyenne ou espérée traduit l’incertitude ou risque du placement. L’écart type
constitue la mesure commode de cette dispersion et les investisseurs qui essaient d’éviter le
risque préfèrent des placements dont la variance est faible.
La volatilité des variations de cours d’action et de pf est relativement stable donc on peut
utiliser une mesure de risque passé pour évaluer le risque d’un placement actuel
Risque d’un portefeuille : le risque total d’un portefeuille peut être tjr calculé par la
variance ou l’écart type de sa rentabilité toute fois il est inférieure à la somme des risques des
titres qui le constituent, comme les variances de cours des différentes actions qui composent
un portefeuille sont en partie indépendantes elles vont avoir tendance à se compenser, donc à
réduire le risque totale.
III) La mesure de risque portefeuille :

1) La volatilité
C’est la base de la mesure du risque, la volatilité est par définition une mesure des
amplitudes des variations du cours d’un actif financier.
Plus la volatilité d’un actif est élevée et plus l’investissement dans cet actif sera considéré
comme risqué.
A l’inverse, un actif sans risque ou très peu risqué (les Bons du Trésor) aura une volatilité
très faible car son remboursement est quasiment certain.

Les périodes de forte volatilité se traduisent souvent par des cours relativement bas ce qui
permet aux investisseurs d’anticiper une rentabilité plus élevée.
2) Ecart type :

Mathématiquement l’écart type se traduit par la formule suivante :


Avec :

3) Variance :
La variance est, selon la définition classique, la moyenne des carrés des écarts par
rapport à la moyenne. En termes plus mathématiques elle peut être considérée comme une
mesure servant à caractériser la dispersion d’une distribution ou d’un échantillon.
La formule de la variance est la suivante :

4) La covariance
La covariance va permettre d’étudier les variations simultanées de deux variables par
rapport à leur moyenne respective.

En finance, cette notion permet de mesurer le degré de liaison des fluctuations de deux
titres entres eux, ou encore d’un titre avec un indice.

La covariance peut être vue comme le produit des valeurs de deux variables moins le produit
des deux moyennes. Mathématiquement, la formule est la suivante :

Du résultat obtenu par cette mesure on en déduit que plus la covariance est faible et plus
les séries sont indépendantes et inversement plus elle est élevée et plus les séries sont liées.
Une covariance nulle correspondant à deux variables totalement indépendantes.
5) Le Bêta :

Cet outil est l’élément clé du MEDAF, il compare les mouvements effectués par un
actif (cours boursier d’une action) par rapport à son marché de référence (indice boursier) ce
qui permet de déterminer son niveau de risque par rapport aux autres actifs de référence. La
mesure est effectuée en comparant la rentabilité de l'actif à celle du marché.
Mathématiquement, le Beta de l'actif financier se définit comme le rapport de la
covariance de la rentabilité de l'actif avec celle du marché à la variance de la rentabilité du
marché.

Avec Rm : rentabilité du marché

Ra : rentabilité de l’actif

Si le marché est en tendance baissière, l'action sera susceptible de baisser moins que le
marché s'il est inférieur à 1 et plus que le marché s'il est supérieur à 1.
Il y a donc un lien entre la rentabilité et le risque : plus le cours est censé pouvoir
progresser fortement quand le marché est haussier, plus il a de risque de baisser fortement
quand il est baissier.

6) Adoption de la Value at Risk


À partir de 1997, divers facteurs ont amené la VaR à être considérée comme l’indicateur
de référence en matière de mesure du risque. Selon Paul Glasserman, trois événements
importants ont conduit à son adoption :
 Le premier événement a été la publication gratuite, en 1994, de la méthode et du système
RiskMetrics par la banque américaine JP Morgan. Les autres entreprises et organismes
financiers pouvaient dès lors utiliser le calculateur de RiskMetrics et l’exploiter au sein de
leur propre système de gestion des risques.
 Le second événement date de 1995 avec la première réunion du comité de Bale. Adoptée en
1996, la réforme de Bâle a incité les banques à développer leur propre système interne de
calcul de la VaR afin de déterminer leur besoin en fonds propre réglementaire. En effet, en
l’absence de modèle interne, le calcul de fonds propres est standardisé et donne des valeurs
beaucoup plus élevée que les valeurs obtenues par le développement de modèle interne, plus
adapté localement aux entreprises.
 Le troisième événement a certainement moins d’impact aujourd’hui mais a conduit à
l’adoption de la VaR par les entreprises américaines. En 1997, la Securities and Exchanges
Commission (SEC) a imposé des règles de communication aux entreprises américaines
concernant le risque associé à leur utilisation d’instruments dérivés. Trois solutions étaient
proposées aux entreprises dont la VaR.
Mais la VaR a aussi été adoptée par rapport à sa facilité d’approche et à ses
caractéristiques : elle est synthétique et globale. En effet, elle permet une évaluation simple et
compréhensible pour des néophytes en fournissant un indicateur quantitatif exprimé de façon
monétaire. De plus, la VaR a de nombreux avantages sur les autres méthodes classiques de
mesure du risque :
 Elle donne une perception simple de l’envergure des pertes possibles.
 Elle n’est pas assujettie à la distribution des rendements du portefeuille ou des actifs étudiés
contrairement à de nombreux modèles qui se basent sur distribution normale de ces
rendements.
 Elle prend en compte l’asymétrie de la distribution des rendements.
Le concept de la VaR
De nombreuses définitions de la VaR existent, nous en reprenons deux :

 Selon Calvet [2000], la VaR d’un portefeuille d’actifs financiers correspond au montant de
pertes maximum sur un horizon de temps donné, si l’on exclut un ensemble d’évènements
défavorables ayant une faible probabilité de se produire.
 Selon Esch, Kieffer et Lopez [1997] ainsi que Jorion [2000], la VaR d’un portefeuille ou d’un
actif, pour une durée et un niveau de probabilité, se définit comme le montant de perte attendu
de façon que ce montant, pendant la période [0,T], ne devrait pas être plus important que la
VaR et ceci avec une certaine probabilité.
Calcule de la VAR par la méthode historique

La méthode historique est de loin la plus simple à mettre en oeuvre. Elle se base sur
l’hypothèse que la distribution des rendements du portefeuille observée à partir des données
historiques se reproduira à l’avenir. Elle a l’avantage de ne pas réaliser d’hypothèse
concernant la distribution des rendements et d’être facile à calculer.

Plus concrètement, la détermination de la VaR se déroule comme suit:

 calculer la valeur actuelle du portefeuille.

 recueillir les rendements historiques pour chaque facteur de risque impliqué

 calculer les valeurs «historiques» des pertes et profits du portefeuille; les ranger par
ordre croissant.

 déterminer la VaR, en fonction du niveau de confiance et du nombre de données


historiques utilisées.

 Exemple:

Soit un portefeuille composé de plusieurs actifs. Afin de calculer la VAR historique à un


jour sur ce portefeuille il faut relever l'ensemble des gains et des pertes quotidiennes réalisées
sur les 1 000 derniers jours (par exemple). Une fois toutes ces données obtenues, il faut les
classer par ordre croissant. Si l'on souhaite obtenir la VAR à 99%, il suffira de trouver la
10ème (1000*(100%-99%)) valeur obtenue.
VI) Gestion de risque de portefeuille
1) Effet de diversification

Le résultat de Markowitz concernant la diversification dit que l’ajout d’un actif dans un
portefeuille diminue le risque de ce dernier, à condition que l’actif ne soit pas parfaitement et
positivement corrélé au portefeuille.
Il existe cependant une limite à la diminution du risque par diversification d’un
portefeuille. En effet, Chaque titre possède un risque total qui n’est autre que son écart-type.
Ce risque peut être décomposé en deux risques : le risque systématique et le risque spécifique.
Le risque systématique d’une action se définit comme l’écart-type des rentabilités de cette
action au sein du portefeuille de marché, il représente la partie non diversifiable de la
volatilité de l’action lorsque celle-ci est détenue au sein du portefeuille de marché. Le risque
spécifique d’une action est contrairement au risque systématique lié à l’action, il englobe tous
les risques induit par l’entreprise elle-même. Les risques spécifiques et systématiques sont
tout de même liés. Les mouvements de variation du cours de bourse seront amplifiés dans un
marché volatile car l'action est toujours sujette à l'indice dans lequel elle est cotée. Ainsi, dans
un marché baissier, l'annonce de bons résultats n'aura qu'un impact limité sur le cours de
bourse de l'action. C'est d'ailleurs ce que l'on observe lors des crises boursières. Il y a alors un
manque de confiance des investisseurs qui s'étend à tous les acteurs économiques. Cependant,
le risque spécifique lui est maîtrisable et ce par la diversification. Plus le portefeuille sera
diversifié, plus le risque spécifique diminuera au profit du risque systématique. En effet, en
investissant dans des secteurs et des zones géographiques différentes, la perte sur certains
titres sera compensée par le gain réalisé sur d'autres. Cela ne veut tout de même pas dire que
le risque spécifique disparaît totalement. C'est seulement que le risque de marché devient le
risque principal.
Conclusion

En guise de conclusion, L'environnement financier moderne met toujours


en relation le rendement et le risque de titres financiers. Markowitz a
développé une méthode de solutions générale du problème de la structure
des portefeuilles qui incorpore le traitement quantifié du risque. Cette
méthode propose à l’investisseur un ensemble de portefeuilles «
efficients », c’est-à- dire pour une rentabilité globale possible, présentent
le risque le plus faible, et vice versa, par le modèle « la théorie moderne
au portefeuille » ou (CAPM).
Beaucoup de modèle on été inspiré du CAPM, c’est le MEDAF (Modèle
d’évaluation des actifs financiers), décrit la relation entre le risque d’un
actif financier et la rentabilité espérée de cet actif.
Bibliographie :
« Gestion de portefeuille » comptabilité, contrôle et finance, BROQUET
COBBAUT, GILLET

« Marchés financiers » gestion de portefeuille, Bertand Jacquillat, Bruno


Solnik

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