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FACULTE DE

MEDECINE

DELEGATION FACULTAIRE
Séminaire de preparation au stage
de santé publique
TABLE DE MATIERE

I.PRELEVEMENT DES SIGNES VITAUX


II. CALENDRIER VACCINAL
III. NOTION SUR LES INJECTIONS
V.HYGIENE DES MAINS ET GESTION DE DECHETS
I.PRELEVEMENT DES SIGNES VITAUX

A. Définition
Les signes vitaux sont des indices qui reflètent la vie chez les êtres humains
et permettent d’évaluer la santé d’un individu.
Ils sont au nombre de quatre et on les appelle aussi signes cardinaux.
B. La température
La température du corps est une indication de l’équilibre existant entre la
chaleur produit dans l’organisme par réactions chimiques (thermogenèse
combustion des protéines, hydrate de carbone) et la chaleur dépensée
(thermolyse) par rayonnement cutané, transpiration, évaporation
pulmonaire, excrétion (urines, selles)
 Variations physiologiques

 Température normale
La température du corps humain est constante aux environs de 37°c. Elle
subit des variations allant jusqu'à 1°c du matin au soir.
 Le matin : 36 à 37°c,
 Le soir : 36,5 à 37,5°c
 Variations physiologiques
 L’Age : la température du vieillard tend à baisser vers plus ou moins
35°c
et celle du nouveau-né est instable dans les premiers jours qui suivent la
naissance. La température est également moins constante chez l’enfant
que chez l’adulte.
 Variations physiologiques

 Le cycle menstruel : la température augmente de 2 à 3 dixième de


degré durant la 2e
phase du cycle à partir de la pointe ovulaire jusqu’au 1er jour des règles ou
alors elle se maintient en cas de grossesse.
 Le repos, le sommeil : font baisser passagèrement la température car le
métabolisme est ralenti.
 La digestion : la température augmente momentanément la
température
 le jeun baisse la température au début mais on observe une élévation
thermique lors du jeun prolongé.
 L’effort, Les émotions fortes : entraine une élévation de la température
de plusieurs dixième degré. D’où la règle de la prélever 30min après le
repos
 Sites de prise de température

• La bouche: buccale
• Rectum: rectale ( meilleure car elle se rapproche du noyau central)
• Creux axillaire: axillaire
• Le vagin: vaginale
• Conduit auditif
N.B :
 Ne pas réveiller le malade pour prendre sa température,
 Prendre la température à distance de la toilette, d’un repas, d’un
frisson, d’une sensation de chaleur et une transpiration excessive ou
anormale.
C. Le pouls ou pulsation (P)
La pulsation correspond au battement du cœur dont chaque
contraction est perçu au niveau dune artère à plusieurs endroits du
corps.
La pulsation est de 60 à 80 battements par minute chez l’adulte. Il
existe cependant des variations physiologiques en cas :
 l’exercice musculaire (accélère le pouls)
 l’émotion augmente le pouls
 l’âge(diminue)
 la dépression
La recherche du pouls radial est la technique la courante. Cependant
on peut explorer le pouls au niveau des artères suivantes :
l’artère humérale (bord interne du biceps)
l’artère temporale et la carotide externe (en avant
de l’oreille)
l’artère fémorale (dans le pli de l’aine) ; l’artère poplitée (partie
postérieure du genou) ; l’artère pédieuse (au-dessus du pied, premier
espace inter_ osseux) ; l’artère tibiale postérieure (gouttière retro_
malléolaire interne).
 La prise de pulsation
Matériel: montre avec trotteuse ou digitale voire un chronomètre
Déroulement: personne assise ou allongée le bras reposant sur un plan
dur, l’extrémité de l’index et du majeur de l’examinateur compriment
légèrement l’artère du malade, le pouce se plaçant sur le poignet
C. La fréquence respiratoire
La respiration est une fonction qui est assuré par l’inspiration et
l’expiration. Elle a pour but d’acheminer l’air riche en dioxygène à
l’interieur et rejeter l’air riche en dioxyde de carbone à l’exterieur de
l’organisme
 Variations physiologiques de la respiration
Chez l’adulte la fréquence est de 16 à 18 mouvements par minute.
Certains facteurs physiologiques peuvent légèrement modifier la
respiration :
la volonté
le sexe : chez l’homme : 16 par minute, chez la femme : 18 par
minute,
l’âge
les bains froids entrainent une respiration rythmique et profonde.
les bains chauds augmentent l’amplitude et la fréquence de la
respiration
la position : la respiration s’accélère en position débout et diminue en
position couchée
les émotions : la nervosité accélère la respiration
le sommeil : diminue la respiration (homme : 12 par minute et la femme :
15 par minute)
la température ambiante : une température élevée accélère le rythme
respiratoire
 observation des mouvements respiratoires
Les mouvements respiratoires se comptent à l’insu du malade.
S’assurer que le malade est au repos physique et mental, prendre la
respiration immédiatement après le pouls, la main reste au poignet et
surveiller discrètement les mouvements thoraciques chez l’adulte.
Chez l’enfant la respiration est abdominale, pour cela observer plutôt
les mouvements abdominaux
Compter pendant toute la minute.
D. La tension artérielle (TA)
 Définition
La tension artérielle ou pression artérielle est la pression exercée par le
sang, pompé par le cœur contre les paroi des artères. C’est la force qui
permet de faire circuler le sang à travers tous les organes.
La tension artérielle est mesurée à l’aide d’un tensiomètre se
décomposant en 2 temps: P.A systolique et diastolique
 But
Evaluation de l’hémodynamique du patient visant: le diagnostic et la
surveillance.
 Méthode
Manuelle(auscultatoire et palpatoire) et automatique
 Méthode auscultatoire
 S’équiper d’un brassard adapté à la corpulence du patient et un
stéthoscope; le brassard est muni d’un manomètre
 La poche gonflable doit se trouver sur le trajet de l’artère humérale
 Le bord inferieur à 2cm du pli du coude
 Technique: gonfler le brassard jusqu’à l’abolition du pouls radial puis
placer le stéthoscope sur le trajet de l'artère humérale; guetter la
réapparition du pouls pendant le dégonflage lent et progressif du
brassard. En pratique on distingue deux phases: le premier battement net
caractérise la valeur systolique et le dernier battement qui caractérise la
valeur diastolique.
 Interprétation:
les valeurs normales: 90-140mmHg pour la PA systolique et 50-
90mmHg pour la PA diastolique
NB: ces valeurs sont souvent mis en relation avec les valeurs habituelles
du patient
II. CALENDRIER VACCINAL
 Calendrier vaccinal selon PEV/RDC 0-9mois
 Naissance : - BCG - VPO 0
 6 semaines : - VPO 1 - DTC-Hep B-Hib 1 - Pneumo 1 - Rota 1 ou
Rotasil 1
 10 semaines - VPO 2 - DTC-Hep B-Hib 2 - Pneumo 2 - Rota 2 ou
Rotasil 2
 14 semaines - VPO 3 - VPI - DTC-Hep B-Hib 3 - Pneumo 3 - Rota 3 ou
Rotasil 3
 9 mois - VAR – VAA
 15 mois - VAR 2
N.B : La CPS (consultation préscolaire), elle se déroule de la manière
suivante :
accueillir les mamans et les enfants
enregistrer les enfants dans le registre
orienter dans la salle prévue pour ça
information sur les changements de comportement
Matériels de travail : pèse, seringue marque sa, seringue auto
bloquante et usage unique, toise muac, porte vaccin qu’on appelle
isotherme réceptacle.
III. NOTION RUDIMENTAIRE SUR LES
INJECTIONS
Une injection est une technique qui consiste à introduire un
médicament dans l’organisme au moyen d’une seringue munie d’une
aiguille creuse.
A. Sorte d’injections

Les injections sont différentes selon les résultats souhaités ou selon la


composition du produit à injecter.
Les plus courants sont :
intramusculaire (IM)
sous_ cutanée (SC)
intra_ dermique (ID)
intraveineuse (IV)
N.B : Pour chaque produit, il faut toujours vérifier soigneusement le
mode
d’injection car une erreur peut être fatale.
a. Injection intradermique
(intra_cutanée)
Elle consiste à l’introduction d’une substance médicamenteuse dans
le derme.
Par exemple : vaccin BCG et tests de sensibilité
Matériel : seringue de 1ml graduée ; aiguille (courte 2_3 cm, biseau
long et pointu, diamètre 0,6_0,7 mm, aiguille plus grande pour aspirer
le médicament).
Endroit : _ face antérieure de l’avant-bras _face externe du bras
N.B : La dose pour l’injection I.D est souvent inférieure à 0,5 ml.
b. Injection sous-cutanée= hypodermique
C’est l’introduction d’une solution médicamenteuse dans
l’hypoderme.
But : administrer des médicaments analgésiques, calmants, stimulants,
tonifiants, hypertenseurs, anti_ infectieux, etc.
Endroits : _ face supérieure externe du bras
_ Face externe de la cuisse
_ Région deltoïdienne
_paroi abdominale (flancs)
_région des omoplates
_ Sous les seins
c. Injection intra _ musculaire

C’est l’introduction d’une solution médicamenteuse dans un muscle.


But : idem que l’injection s.c
Endroits : _ dans le muscle de la fesse : quadrant supéro_ externe
_muscle du bras : deltoïde moyen
_ Dans la cuisse : face externe du 1/3 moyen (jambe légèrement
fléchie)
d. Injection intra_ veineuse

C’est une introduction d’une solution médicamenteuse directement


dans la lumière au moyen d’une aiguille et d’une seringue adéquate.
N.B : Jamais administrer des substances huileuses en I.V.
Endroits : n’importe quelle veine à condition qu’elle soit d’un calibre
suffisant et assez superficielle. Les veines du pli du coude offrent plus
d’avantages.
Qualités d’une bonne veine :
1. perceptible
2. volumineuse
3. non variqueuse
4. fixe
Pour fixer le garrot (plus ou moins 3 cm au-dessus de l’endroit choisi
pour l’injection)
IV.HYGIENE DES MAINS ET GESTION
DE DECHETS
A. Hygiène des mains à milieu
hospitalier
L’hygiène des mains est le meilleur moyen de prévenir la propagation
des
germes dans les établissements de soins et dans la communauté,
permet de
prévenir de nombreuses infections associées aux soins de santé (IAS).
L’hygiène de mains s’effectue :
1. avant le contact patient
2. avant le geste aseptique
3. après le risque d’exposition à un liquide biologique
4. après le contact patient
5. après le contact avec l’environnement du patient
B. GESTION DE DECHETS

Type de déchets : les déchets généraux et les déchets dangereux (les


déchets
piquants et tranchants, les déchets infectieux, les déchets
pathologiques, les
déchets chimiques, les déchets pharmaceutiques, les déchets
radioactifs).
Les déchets généraux
Aucun traitement requis pour les déchets généraux.
Les déchets infectieux
incinération
stérilisation (autoclave)
La gestion des déchets :
1. Trier les déchets au moment de leur production, toute personne qui produit
des déchets à la responsabilité d’assurer son tri en toute sécurité au moment
même de sa production.
2. Collecter les déchets
3. Transporter les déchets dans un chariot ou une brouette, du lieu de production
vers le lieu de stockage.
4. Stockage des déchets, les déchets infectieux doivent être stockés séparément
des déchets généraux.
5. Traiter : le but du traitement est de réduire les risques posés par les déchets
médicaux afin de protéger la santé publique et l’environnement.
Merci!!!

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