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THÉÂTRE DES SAISON 24-25

CHAMPS-ÉLYSÉES JEUDI 9 JANVIER 20 H


PROGRAMME
SALIERI
Concerto pour piano en si bémol majeur

MOZART
Concerto pour piano n° 20 en ré mineur, K. 466

Entracte

SALIERI
Vingt-six variations sur le thème des Folies d’Espagne

BEETHOVEN
Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19

Kirill Gerstein piano et direction


Maria Włoszczowska violon et direction
Orchestre de chambre de Paris

Durée du concert : environ 2 h 30 entracte compris

Rencontre avec le médiateur Hector Cornilleau


de 19 h 30 à 19 h 50, au salon des Dames
(rez-de-chaussée) et pendant l’entracte au
premier balcon (2e étage).
Programmes de salle numériques A partir de cette
saison 2024-2025, nous avons choisi de ne plus
imprimer nos programmes de salle afin d’en proposer
une version numérique uniquement. Cette
dématérialisation s’inscrit dans notre démarche de
développement durable avec notamment la réduction
de notre impact environnemental. Ces programmes
numériques contiennent tout autant d’informations sur
le programme du concert, les œuvres et les artistes.
Conçus pour vous offrir un confort de lecture aussi
bien sur smartphone que sur écran d’ordinateur, ils
sont en libre consultation sur notre site internet à partir
de la page du concert ou via un QR code présent sur la
feuille de salle.

Occupez-vous pendant l’entracte !


Répondez à notre quiz en moins de 1 minute.
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porter par nos recommandations de concerts !

Je fais le quiz !
Durée : 1 min
ANTONIO SALIERI (1750-1825)

Concerto pour piano


en si bémol majeur
Composition : 1773
Création : date, lieu et interprète inconnus
25 minutes environ

I. Allegro moderato
cadence : Andreas Staier
II. Adagio
III. Tempo di Menuetto

Assez restreinte, l’œuvre instrumentale de Salieri date


surtout des années 1770 à 1775, peu après son arrivée
à Vienne. Elle compte notamment six concertos, dont
deux pour piano, de 1773. Les circonstances de leur
composition nous sont inconnues, mais Salieri a
indiqué les avoir écrits « pour deux dames », sans
préciser leur identité. Sans doute des amatrices, d’un
excellent niveau manifestement.
Proches de ceux de Johann Christian Bach ou Johann
Schobert, ces deux concertos arborent un style
« galant », opposé aux complications du langage
baroque et annonçant le classicisme mozartien.
C’est d’ailleurs cette même année 1773 que le jeune
Mozart compose le premier concerto entièrement
de sa plume (n° 5, K. 175) – après avoir entendu ceux
de Salieri à Vienne peut-être ?
La tradition veut que l’on qualifie ces partitions de
« concertos pour piano ». Le manuscrit de celui en si
bémol ne laisse pourtant aucun doute : il s’agit bien
d’un concerto pour clavecin (« Concerto per
Clavicembalo »). L’œuvre a cependant pu être jouée
sur un pianoforte aussi bien que sur un clavecin, les
deux instruments ayant coexisté dans ces années-
là. L’orchestre, assez réduit, tient un rôle
essentiellement accompagnateur mais ne manque
pas d’éloquence.
Après l’introduction orchestrale, l’« Allegro
moderato » repose sur un thème en arpège et une
mélodie chantante. L’écriture est élégante et fait la
part belle à des figures virtuoses. Dans l’« Adagio »,
d’une singulière beauté, le soliste déploie une
mélodie ornée, proche d’une ligne vocale. Elle est
accompagnée simplement, par la main gauche et
les cordes seules avec sourdines. Le « Tempo di
Menuetto » est une série de variations pleines
d’effets. Son thème est un élégant menuet donné à
l’orchestre, d’abord varié au piano seul puis sous
différentes formes. Après une rupture, la coda fait
alterner plus vivement piano et orchestre.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Salieri assassin de Mozart ?
Né en Italie près de Vérone, Antonio Salieri s’installe en
1770 à Vienne. Compositeur d’une quarantaine
d’opéras et de nombreuses œuvres sacrées, il jouit
d’un succès européen, occupe des postes
prestigieux et devient un pédagogue recherché
(Schubert et Liszt sont ses élèves). Une personnalité
centrale, loin du musicien médiocre que l’on a parfois
dépeint. Arrivé à Vienne en 1781, Mozart jalouse la
place qu’occupe Salieri. Celui-ci regarde le succès de
Mozart avec méfiance mais ne semble pas chercher à
l’entraver (il admirera grandement La Flûte
enchantée). Après la mort de Mozart, Salieri voit son
étoile pâlir. Peu à peu démodé, il constate au
contraire la canonisation de son cadet. Certains font
le lien entre son aigreur croissante et les rumeurs sur la
mort prématurée de Mozart. À tel point que
Pouchkine, peu après la disparition de Salieri, en fait le
sujet d’une pièce : son Mozart et Salieri, en 1830,
montre le compositeur officiel empoisonner son
encombrant rival ! Elle deviendra l’opéra homonyme
de Rimski-Korsakov (1898), puis inspirera sa pièce
Amadeus à Peter Shaffer (1979), elle-même adaptée
au cinéma par Miloš Forman (1984), avec le succès que
l’on sait. Que Mozart et Salieri aient été rivaux, cela ne
fait aucun doute. Mais que l’aîné cherchât à supprimer
son divin collègue, cela n’est en rien fondé
historiquement. En accordant crédit à cette légende
romantique, c’est Salieri qu’on assassine !
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)

Concerto pour piano n° 20 en


ré mineur, K. 466
Composition : début 1785 (achevé le 10 février)
Création : le 11 février 1785 à Vienne, par Mozart au
piano
30 minutes environ

I. Allegro
cadence : Busoni
II. Romance
III. Allegro assai

Le 10 février 1785, Mozart achève son Concerto pour


piano n° 20. Il le donne en création le lendemain, sans
avoir eu le temps d’en répéter le troisième
mouvement. Même un chef-d’œuvre immortel peut
naître dans l’urgence et l’impréparation... Le
compositeur est alors au sommet de sa célébrité à
Vienne, où il est musicien indépendant depuis quatre
ans. Il se produit dans des « académies », concerts à
bénéfice dans lesquels il joue ses propres partitions.
C’est pour l’une d’elles qu’il a composé ce concerto,
que son atmosphère a souvent fait qualifier de
« préromantique ». Mozart y met en œuvre une écriture
fiévreuse, qui n’est pas sans rappeler l’Ouverture de
Don Giovanni ou le second air de la Reine de la nuit
dans La Flûte enchantée – des œuvres également en
ré mineur, comme le Requiem, tonalité tragique chez
lui. À noter que Mozart n’a pas laissé de cadence
soliste pour cette partition. On interprète donc le plus
souvent celle de Beethoven, mais il en existe
également d’Hummel, Brahms, Busoni, Clara
Schumann, ou même de Clara Haskil et Alfred Brendel.
D’une exceptionnelle puissance expressive, l’«Allegro»
est un drame sans parole ; la thématique est riche et
l’écriture du piano virtuose sans être démonstrative. La
« Romance » contraste par sa douceur, même si sa
section centrale est agitée. L’« Allegro assai »
renoue avec le ton dramatique de l’« Allegro », ce qui
est inattendu dans un dernier mouvement. Son thème
s’élance au piano seul et alterne avec plusieurs
couplets.
ANTONIO SALIERI (1750-1825)

Vingt-six variations sur le


thème des Folies d’Espagne
Composition : 1815
Création : le 22 décembre 1818 à la Société des
musiciens (« Tonkünstler-Societät ») de Vienne
19 minutes environ

Thème (Andante)
Variations 1, 2,3, 4, 5 - Allegro, 6 - Andante,
7 - Allegretto, 8 - Poco adagio, 9 - Lo stesso tempo,
10, 11 - Allegretto, 12 - Un poco più allegro, 13 - Allegro
moderato, 14, 15, 16, 17, 18 - Larghetto, 19 - Allegretto,
20, 21 - Allegretto, 22 - Andante pastorale,
23 - Allegro – Canone, 24 - Presto, 25 - Adagio,
26 - Allegro moderato, Coda Adagio-Allegro

Au soir de son existence, en 1815, Salieri revient à


l’orchestre seul et compose ces étonnantes
Vingt-six variations sur le thème des Folies d’Espagne,
sa dernière partition d’envergure. L’œuvre frappe par
ses couleurs instrumentales et sa diversité d’écriture. Il
s’agit probablement du premier ensemble de
variations pour orchestre, genre assez rare, six
décennies avant les emblématiques Variations sur un
thème de Haydn de Brahms.
Le thème dont s’empare Salieri n’est autre que celui
de la « Folia », déjà utilisé par de nombreux
compositeurs (voir ci-dessous). Du temps du
musicien, la mélodie était aussi connue à Vienne pour
avoir été orchestrée par Joseph Leopold Eybler en
1802, pour l’impératrice Marie-Thérèse.
Dans chacune de ses variations, Salieri propose une
combinaison instrumentale et une écriture propres. Si
l’harmonie du thème reste stable, sa mélodie évolue
constamment, jusqu’à s’effacer. L’invention se
renouvelle, du choral solennel au presto dansant, de
configurations instrumentales éprouvées à des
alliages inaccoutumés. On remarque que le premier
violon et la harpe apparaissent plusieurs fois comme
solistes. C’est presque d’une étude de timbres qu’il
s’agit finalement, l’écriture sans cesse changeante
étant permise par l’unité thématique.
L’œuvre est créée le 22 décembre 1818 à la Société
des musiciens de Vienne, importante organisation de
concerts privés, avec laquelle avaient aussi collaboré
Haydn, Mozart ou Beethoven.
LE SAVIEZ-VOUS :
Petite histoire de la « Folia »

Véritable « standard » avant l’heure, la « Folia » (ou


« Folies d’Espagne ») est un thème musical varié par
des dizaines de compositeurs au long de l’histoire de
la musique. Apparue au Portugal au XVe siècle –
musique de danse si bruyante que ses musiciens
semblaient atteints de folie –, elle se diffuse en
Espagne puis dans toute l’Europe. Combinant une
succession d’accords efficace et une mélodie simple,
la Folia se prête aisément à l’improvisation et aux
variations. L’un des premiers à s’en emparer est
Johann Hieronymus Kapsberger, en 1604. Suivront
notamment : Robert de Visée, Jean-Henri d’Anglebert,
Archangelo Corelli, puis au XVIIIe siècle Antonio
Vivaldi, Alessandro Scarlatti, François Couperin, Carl
Philipp Emanuel Bach ou Luigi Cherubini. Moins utilisée
au XIXe siècle, la Folia réapparaît tout de même dans la
Rhapsodie espagnole de Franz Liszt (1863), Maskarade
de Carl Nielsen (1906) et bien sûr dans les (mal
nommées) Variations sur un thème de Corelli de
Sergueï Rachmaninov (1931).
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827)

Concerto pour piano n° 2


en si bémol majeur, op. 19
Composition : 1788-1795, remaniements jusqu’en 4
1801, cadence composée en 1809
Création : le 29 mars 1795 au Burgtheater de Vienne,
avec Beethoven au piano, et probablement Antonio
Salieri à la direction
Dédicace : « À Charles Nickl, noble de Nikelsberg,
conseiller aulique de sa Majesté Impériale et Royale »
30 minutes environ

I. Allegro con brio (cadence : Beethoven)


II. Adagio
III. Rondo (Molto allegro)

Des cinq concertos pour piano de Beethoven, le


deuxième est le plus rarement joué. En dépit de sa
numérotation, il s’agit du premier composé, ce qui
peut expliquer qu’il soit le plus mozartien, et,d’une
certaine façon, le moins beethovénien. L’œuvre n’en
est pas moins séduisante, par sa fraîcheur
d’inspiration et son magnifique mouvement lent.
De ses premières esquisses en 1788 à sa publication
en 1801, le concerto connaît trois ou quatre versions.
Il trouve son visage quasi définitif dans l’hiver
1794-1795, Beethoven remplaçant son dernier
mouvement (devenu le Rondo WoO 6) par celui que
nous connaissons aujourd’hui. Selon son ami F. G.
Wegeler, le compositeur acheva cette page dans
l’urgence, l’avant-veille de la création de l’œuvre.
Celle-ci, le 29 mars 1795 au Burgtheater de Vienne, fut
bien accueillie : « Le célèbre M. Ludwig van Beethoven
a recueilli l’approbation unanime du public dans un
concerto tout nouveau pour pianoforte », lit-on dans
le Wiener Zeitung. Le musicien remanie sa partition une
nouvelle fois en vue d’un concert à Prague en octobre
1798, et probablement encore lors de sa publication.
S’adressant à son éditeur en 1801, Beethoven
évoquera « un concerto pour piano qu’à vrai dire je ne
donne pas pour un de mes meilleurs ouvrages » ; mais il
ajoutera dans un autre courrier : « Il n’y aurait
cependant pour vous rien de honteux à faire graver ce
concerto » !
On remarque l’orchestre assez réduit de la partition :
une seule flûte, pas de clarinette, de trompette ni de
timbale – effectif identique à celui du dernier concerto
de Mozart, n° 27 (K. 595), de 1791. L’« Allegro con brio »
est d’ailleurs structuré comme un premier mouvement
mozartien – avec des expositions d’orchestre et de
soliste sensiblement différentes. Mais déjà les deux
thèmes s’opposent d’une manière beethovénienne,
l’un rythmique, l’autre mélodique, confrontation
exploitée dans le développement.
L’« Adagio » lui aussi se met dans les pas de Mozart.
Dans cette page d’une intense émotion, le piano se
montre particulièrement élégiaque, l’orchestre ne se
contentant pas de le soutenir. Enfin, le brillant refrain
du « Rondo (Molto allegro) » alterne avec deux
couplets aux allures de danses populaires.

Nicolas Southon
KIRILL
GERSTEIN
Piano et direction

© Marco Borggreve
À seulement 16 ans, Kirill Gerstein a obtenu ses
diplômes de licence et de master à la Manhattan
School of Music de New York. Il a ensuite poursuivi ses
études auprès de Dmitri Bashkirov à Madrid et de
Ferenc Rados à Budapest.
Kirill Gerstein a été artiste en résidence auprès de
l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, et a
conçu une série de concerts en trois parties intitulée
« Busoni et son univers » au Wigmore Hall de Londres.
Il a également sorti un album acclamé avec le Berliner
Philharmoniker et Kirill Petrenko pour célébrer le 150e
anniversaire de Rachmaninov.
Son enregistrement en première mondiale du
Concerto pour piano et orchestre de Thomas Adès
avec le Boston Symphony orchestra (sous la direction
du compositeur ) nommé à trois Grammy Awards, a
remporté le Gramophone Award 2020.
Il est actuellement professeur de piano à la
Hochschule Hanns Eisler de Berlin et membre du
corps professoral de la Kronberg Academy. Sa série
de séminaires donnés dans le cadre de cette
académie et accessibles gratuitement en ligne a
attiré à ce jour plus de 150 000 spectateurs. Kirill
Gerstein donne également des cours à l’IMS Prussia
Cove.
Parmi les évènements marquants de cette saison
figure le concert de clôture du Musikfest Berlin, où il
interprète Des canyons aux étoiles... de Messiaen
sous la direction de Sir Simon Rattle avec la Karajan
Academy, Heinz Holliger et le Chamber Orchestra of
Europe. Il joue également le Troisième Concerto pour
piano de Rachmaninov avec Santtu-Matias Rouvali et
le Royal Concertgebouw Orchestra et l’Ode à
Napoléon de Schönberg, associée au concerto
« l’Empereur » de Beethoven avec le Wiener
Symphoniker sous la direction de Robin Ticciati.
Lauréat du premier prix de la 10e édition du Concours
Arthur-Rubinstein, il a reçu en 2010 le prestigieux
Gilmore Artist Award, ainsi qu’un Avery Fisher Career
Grant. En 2021, il a été fait docteur honoris causa en
arts musicaux par la Manhattan School of Music.
MARIA
WŁOSZCZOWSKA
Violon et direction

(c) Eduardus Lee


La violoniste polonaise Maria Włoszczowska est
reconnue pour sa polyvalence musicale, se produisant
comme soliste, directrice et chambriste, en plus de
son rôle de partenaire artistique du Royal Northern
Sinfonia. Elle vient d’être nommée premier violon solo
du Chamber Orchestra of Europe.
Parmi les faits marquants récents de sa carrière, ses
débuts en solo aux BBC Proms avec le Royal Northern
Sinfonia et le chef d’orchestre Dinis Sousa, la direction
du Chamber Orchestra of Europe à la Mozartwoche de
Salzbourg et à Kronberg, la direction de l’Orquesta
Sinfónica de Tenerife, l’interprétation du Concerto
pour violon de Beethoven avec le Bournemouth
Symphony Orchestra et du Concerto pour violon n° 5
de Mozart avec l’Orquestra XXI, et des concertos avec
le Neues Bachisches Collegium Musicum sous la
direction de Reinhard Goebel.
En reconnaissance de son travail en tant que violon
solo supersoliste du Royal Northern Sinfonia, elle a été
nommée cet automne Partenaire Artistique de
l’ensemble, statut créé spécialement pour elle. Elle
dirige un répertoire aussi varié que la Symphonie n°5
de Schubert, Verklärte Nacht et Pierrot lunaire de
Schönberg, Les Illuminations de Britten et une soirée
entièrement consacrée à Bach.
La saison 2022-2023 a vu le lancement du quatuor
Valo, dirigé par Maria Włoszczowska ; ils se sont
produits au Festival de musique de Trasimène, en Italie,
et à Seriös Helsinki, en Finlande. Leurs temps forts
incluent des débuts au Festival de Lammermuir, au
festival Musiq3 et au Festival de musique de chambre
de Kaustinen.
Au cours de la saison 2024-2025, Maria Włoszczowska
dirige du violon l’Orchestre symphonique national
d’Estonie, l’Amsterdam Sinfonietta et le Chamber
Orchestra of Europe.
Lauréate du prix Emily Anderson de la Royal
Philharmonic Society, Maria Włoszczowska s’est
installée au Royaume-Uni à l'issue de ses études à la
Guildhall School of Music and Drama avec le violoniste
et chef d’orchestre András Keller.
Maria Włoszczowska joue sur un violon de Francesco
Stradivari.
ORCHESTRE
DE CHAMBRE
DE PARIS
Près d’un demi-siècle après sa création, l’Orchestre
de chambre de Paris s’est imposé comme un
orchestre de chambre d’excellence et de référence
en Europe. Depuis la saison 2024-2025, il a pour
directeur musical le chef d'orchestre Thomas
Hengelbrock.

L'Orchestre de chambre de Paris s’empare d’un


vaste répertoire pour orchestre de chambre allant du
XVIIe siècle à nos jours, avec une centaine de
créations à son actif.
Ses musiciens réinterrogent la lecture des œuvres
classiques, notamment par des collaborations avec
des chefs d’orchestre issus de l’univers baroque ou
avec des solistes dirigeant l’orchestre en joué-
dirigé, et s’attachent également aux musiques des
périodes romantique et moderne avec les XIXe et
XXe siècles.
Il rayonne à Paris et dans sa métropole avec des
concerts à la Philharmonie de Paris, dont il est
résident, au Théâtre des Champs-Élysées, au
Théâtre du Châtelet, ainsi qu’à la salle Cortot. Il
intervient également dans le cadre de productions
lyriques dans des salles prestigieuses, telles que
l‘Opéra national de Paris et l‘Opéra-Comique.
Au fil des concerts, l’Orchestre de chambre de Paris
collabore avec les plus grands chefs comme
Giovanni Antonini, Tabita Berglund, Maxim
Emelyanychev, Thomas Dausgaard, Daniel Harding,
Trevor Pinnock, Speranza Scappucci, Masaaki
Suzuki, Gábor Takács-Nagy et des solistes comme
David Fray, Alban Gerhardt, Steven Isserlis, Pekka
Kuusisto, Marie-Nicole Lemieux, Elisabeth
Leonskaja, Roger Muraro, Laurent Naouri, Emmanuel
Pahud, Marina Rebeka, Lise de la Salle, Tanja et
Christian Tetzlaff, Carolin Widmann… En parallèle de
cette activité, l’Orchestre de chambre de Paris se
produit régulièrement en déplacement lors de
festivals, tel celui de La Roque-d'Anthéron, ou à
l'occasion de tournées internationales, en Espagne,
au Concertgebouw d'Amsterdam, en Chine, Corée,
Allemagne...
Depuis sa fondation, l'Orchestre de chambre de Paris
compte une soixantaine d’enregistrements à son actif
et plus de quatre-vingt-dix créations. Il poursuit la
mise en valeur d’esthétiques variées ainsi que de
répertoires vocaux - notamment d’oratorio -,
d’orchestre de chambre et de musique d’aujourd’hui.
Il développe une politique audiovisuelle soutenue
avec la réalisation de nombreuses captations pour la
radio, la télévision ou pour différentes plateformes
digitales.
C'est aussi un acteur musical engagé dans la cité,
unanimement reconnu pour sa démarche citoyenne
volontariste qui s’adresse à tous les publics, y compris
ceux en situation de précarité ou d’exclusion. Avec
plus d’une centaine d’actions culturelles chaque
saison, sa démarche citoyenne est nourrie par la
volonté de partage et l’ambition de nouer des liens
entre tous à travers la musique, dans un souci de
participation et de transmission. Les récentes
créations musicales conçues avec des bénéficiaires
de centres d’hébergement ou des personnes
détenues en sont une illustration. Également très
impliqué dans le renouvellement du rapport aux
publics, l’orchestre propose une série d’expériences
participatives et immersives. Dans le cadre de son
engagement auprès des jeunes musiciens, il
développe trois académies : l'académie de joué-
dirigé, l’académie de jeunes compositrices et
l’académie d’orchestre destinée aux étudiants du
CNSMDP.
L’Orchestre de chambre de Paris, labellisé Orchestre
national en région, remercie de leur soutien le
ministère de la Culture (Drac Île-de-France), la Ville de
Paris, ainsi que les entreprises partenaires et les
donateurs privés du cercle accompagnato pour leurs
contributions.

orchestredechambredeparis.com
LES MUSICIENS

VIOLONS ALTOS
Maria Włoszczowska Jossalyn Jensen
Solo super-soliste invitée Solo

Franck Della Valle Claire Parruitte


Violon solo Co-solo

Olivia Hughes Sabine Bouthinon


Violon solo Arabella Bozic
Nicolas Louedec
Suzanne Durand-Rivière Stephie Souppaya
Co-solo
VIOLONCELLES
Nathalie Crambes Benoît Grenet
Jeroen Dupont solo
Kana Egashira Robin de Talhouët
Sophie Guille des Buttes
Co-solo
Tania Passendji
Yuriko Shimizu Etienne Cardoze
Mirana Tutuianu Livia Stanese
Diane Cesaro Sarah Veilhan
Camille Manaud Pallas
Roxane Rabatti CONTREBASSES
Émilie Sauzeau Eckhard Rudolph
Solo

Jean-Edouard Carlier
Thomas Stantinat
FLÛTES TROMPETTES
Marina Chamot-Leguay Jean Bollinger
Solo Solo invité

Liselotte Schricke Jean-Daniel Souchon

HAUTBOIS TROMBONES
Ilyes Boufadden-Adloff NicolasVazquez
Solo
Benjamin Gallon
Guillaume Pierlot Guillaume Millière

CLARINETTES TIMBALES
Florent Pujuila Nathalie Gantiez
Solo Solo

António Lopes
PERCUSSION
BASSONS Ionela Christu
Fany Maselli
Solo
HARPE
Maxime Briday Alexandra Bidi

CORS
Gabriel Dambricourt
Solo invité

Gilles Bertocchi
THÉÂTRE DES JEUDI 16 JANVIER, 20 H
CHAMPS-ÉLYSÉES

STRAUSS | BRUCKNER
STRAUSS
Métamorphoses
BRUCKNER
Symphonie n° 6 en la majeur, WAB 106
Thomas Hengelbrock direction
Orchestre de chambre de Paris

THÉÂTRE DES VENDREDI 7 FÉVRIER, 20 H


CHAMPS-ÉLYSÉES

MENDELSSOHN | SCHUBERT
HAYDN
Symphonie n° 19 en ré majeur, Hob. I : 19
MENDELSSOHN
Concerto pour piano n° 1 en sol mineur, op. 25
SCHUBERT
Symphonie n° 4 en ut mineur « Tragique », D. 417

Gergely Madaras direction


Benjamin Grosvenor piano
Orchestre de chambre de Paris
RETROUVEZ-NOUS SUR

#OCP 2425
orchestredechambredeparis

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