Transmission C.O 1er chapitre GIRT2
Transmission C.O 1er chapitre GIRT2
Transmission C.O 1er chapitre GIRT2
Le diamètre externe d’une fibre de silice peut varier entre quelques dizaines et
plusieurs centaines de micromètres (typiquement de 125µm). Le diamètre du cœur,
constant sur la longueur de la fibre varie de quelques micromètres pour les fibres uni-
modales jusqu’à plusieurs centaines de micromètres pour les fibres multimodales.
I.1.1. Technologie
Il existe deux grandes technologies de fibres optiques:
• La fibre de verre
• La fibre plastique
La fibre plastique a un usage limité (éclairage et liaison très courte distance). Pour des
transmissions haut-débit utilisées dans les télécommunications, seule la fibre de silice
apporte des performances intéressantes.
C’est pourquoi, dans la suite de cette formation, seule la fibre de verre sera étudiée.
Les télécommunications modernes font largement appel aux fibres optiques car celles-
ci présentent de très grands avantages par rapport aux câbles en cuivre.
• Faible atténuation
• Légèreté
• Grande bande passante
• Sécurité
• Guide insensible aux rayonnements
La communication par fibre optique utilise les longueurs d’onde comprise entre
800nm et 1600nm, dans le domaine de l’infrarouge.
trouve confinée, grâce à un second milieu, la gaine, dont l'indice de réfraction est plus
faible.
Afin de bien comprendre son principe, redéfinissons d’abord deux autres notions
simples qui régissent des lois de Snell-Descartes.
𝑟 = 𝑖1
II.3.2. Lois de la réfraction
Elle agit lors du passage d’un rayon lumineux incident d’un milieu 1, par exemple de
l’air, vers un milieu 2 différent, par exemple de l’eau. Ce rayon incident va subir une
déviation lors de la traversée dans le second milieu. L’angle de réfraction « r » du
rayon réfracté sera différent de l’angle d’incidence « i » par rapport à l’axe d’incidence
déjà défini ci-dessus.
Le milieu 2 est plus réfringent que le milieu 1, Son indice de réfraction n2 est plus
grand que l’indice de réfraction du milieu 1 n1.
𝒏𝟏 𝒔𝒊𝒏 𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝒊𝟐
Ainsi si 𝑛2 > 𝑛1 , on aura 𝑖2 < 𝑖1 . Autrement dit, si le premier milieu est moins
réfringent que le second (𝑛1 < 𝑛2 ) le rayon se rapproche de la normale (𝑖2 < 𝑖1 ).
𝑪𝒐
𝒏𝒎𝒊𝒍𝒊𝒆𝒖 =
𝑪𝒎𝒊𝒍𝒊𝒆𝒖
Cet indice varie donc en fonction des milieux traversés et aussi en fonction de la
longueur d’onde du signal lumineux.
Quelques valeurs d’indice de réfraction courantes :
• pour le vide n=1
• pour l’air n=1, 00029
• pour l’eau n=1, 33
• pour le verre en silice usuel n=1, 5
𝜋
𝑛1 sin 𝑖 = 𝑛2 sin 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 =
2
𝜋 𝑛2
𝐴𝑁: 𝑛1 sin 𝑖 = 𝑛2 sin ⇒ sin 𝑖 =
2 𝑛1
Alors 𝑖 = 𝑖𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 𝑖𝑙𝑖𝑚
Application 1
On considère deux milieux d’indice de réfraction respectif 𝑛1 = 1,33 𝑒𝑡 𝑛2 = 1,00.
1) a. Identifier l’indice du milieu le plus dense et celui du milieu le moins dense.
b. Que représente 𝑛1 et 𝑛2 ?
2) Calculer l’angle limite pour qu’il ait réflexion totale lorsque le rayon lumineux
est dans le milieu le plus dense.
La lumière comme le sauveteur choisira le trajet le plus court : le trajet en ligne droite
(1) est plus long que le trajet (2) car on se déplace moins vite dans l’eau que sur le
sable… Ce raisonnement s’applique à la lumière si on remplace le sable par l’air
(indice ~1). On montre que ce principe permet d’établir la loi de la réfraction de
Descartes et ainsi que la formule reliant l’indice n d’un milieu aux vitesses de la
lumière dans ce milieu et dans le vide (i.e. n=c/v).
Application 2
Par application du principe de Fermat, la lumière emprunte toujours le chemin
correspondant au temps de parcours le plus petit et par conséquent se propage toujours
en ligne droite. Donnez ci-dessous des démonstrations de l’équivalence entre la loi de
Descartes-Snell et le principe de Fermat dans le cas de la réfraction, puis plus
rapidement le cas de la réflexion.
• Une grande O.N permet d’injecter une grande quantité de lumière issue d’une
source assez divergente (diode DEL).
• Une petite O.N n’autorise que l’injection d’un faisceau lumineux issue d’une
source très directive (LASER).