Tp Moteur à Essence
Tp Moteur à Essence
Tp Moteur à Essence
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À quoi sert le connecteur OBD2 ?
Le connecteur OBD2 est l’une des extrémités du câble connecté au port OBD de votre
véhicule. Il s’agit d’une interface de communication permettant de transmettre des informations
entre un outil de scan de diagnostic et le système OBD2 du véhicule.
Les connecteurs OBD2 existent en deux versions : filaire et sans fil. Comme son nom
l’indique, le connecteur filaire doit être physiquement connecté à l’outil de scan par
l’intermédiaire d’un câble. Les connecteurs OBD2 sans fil interagissent quant à eux avec l’outil
de scan via une connexion Bluetooth ou Wi-Fi.
Le connecteur OBD2 est conçu pour lire et traduire en temps réel les informations de
diagnostic provenant du calculateur (ECU). Vous pouvez ainsi déterminer les problèmes
rencontrés par le véhicule en
fonction des codes d’erreur transmis via le connecteur. Il vous permet également
d’utiliser des outils de scan pour reprogrammer et réparer les différents sous-systèmes
du véhicule. Les systèmes de diagnostic à distance sont par ailleurs de plus en plus
utilisés.
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l’adaptateur est court. Il n’est donc pas rare de trouver des connecteurs de type B avec des
câbles plus longs que ceux des connecteurs de type A. Veuillez cependant noter que la
longueur du câble ne permet pas de déterminer avec certitude le type de connecteur auquel
vous avez affaire.
Le tableau ci-dessous propose une brève description de chaque broche sur un connecteur
OBD2 standard.
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Le rôle et le
fonctionnement de chacune de ces broches est expliqué en détail ci-dessous.
SAE J1850 PWM (modulation de largeur d’impulsion)
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Utilise la modulation de largeur d’impulsion à 41,6 Kb/s.
ISO 9141-2
Principalement utilisé sur les véhicules européens, quelques véhicules asiatiques et Chrysler.
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ISO 14230 KWP2000
Ce protocole est utilisé sur les véhicules asiatiques ayant la ligne K sur la broche 7.
KWP est l’acronyme de Keyword Protocol. Il s’agit d’un protocole de communication utilisé sur
le système OBD.
L’ISO 15765-4 CAN est disponible sur les véhicules construits à partir de 2008 aux États-Unis.
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Les broches normalisées encodent par ailleurs différents types de données devant être
déchiffrées par l’outil de scan. Il peut s’avérer difficile de trouver des informations spécifiques à
chaque constructeur automobile. Pour vous aider, nous avons compilé les brochages OBD2
utilisés par les principaux constructeurs automobiles. Cliquez simplement sur la marque qui
vous intéresse pour afficher le brochage OBD2 associé.
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Comment fixer la norme ?
Les normes sont très variables d’un pays à l’autre, et dans le temps. Il se pose le problème de la définition des
normes, mais surtout de la façon de les introduire, afin que les constructeurs automobile aient le temps de s’adapter.
L’Union Européenne a imposé plusieurs limitations concernant l’émission de gaz polluants et de particules fines.
L’Union Européenne a tout d’abord choisi de limiter la masse de particules émises sur un
kilomètre, car il est relativement simple de mesurer la masse de particules émises par un moteur. Il suffit de récupérer
les particules à la sortie du pot d’échappement sur un filtre, et d’en déterminer la masse par une pesée du filtre avant et
après le dépôt des particules. Cependant, cela amène les constructeurs automobiles à fabriquer des filtres retenant
surtout les grosses particules, qui font une grande partie de la masse. Il reste ainsi un grand nombre de particules
fines de petite masse et donc de petite taille, comme les PM10 et les PM2,5 (particules fines de diamètre
respectivement inférieur à 10 µm et 2,5 µm). Celles-ci sont cancérigènes, comme le souligne la spécialiste en
pneumologie Isabella Annesi-Maesano, et c’est pourquoi la norme Euro 5 introduit une limitation sur la
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quantité de particules fines émises. Cette limitation a été choisie en accord avec l’étude du CIRC, et représente
déjà une nette amélioration comparée aux émissions des anciens véhicules diesel (voir plus bas). D’après Pierre
Macaudière, la limite en nombre a été calquée sur les niveaux d’émission des moteurs essence.
Audrey Garric, dans l’article « Quel air sort des pots d’échappement des voitures diesel ? » du Monde du 6 mars 2013,
décrit la prochaine norme européenne à entrer en vigueur :
« Ces limites doivent encore être renforcées par la norme Euro 6, qui interviendra le 1er septembre 2015,
après une homologation des nouvelles voitures en 2014. Les émissions de NOx se verront ainsi plafonnées
à 80 mg/km (soit une réduction supplémentaire de plus de 50 % par rapport à la norme Euro 5), tandis que
les émissions combinées d’hydrocarbures et d’oxydes d’azote seront réduites, à 170 mg/km (contre 230
avec la norme Euro 5). Les particules fines, quant à elles, resteront quasiment au même niveau (4,5
mg/km). »
Des normes plus restrictives pour les voitures diesel. Source : Article du Figaro
Les normes limitant la quantité maximum d’émission de particules fines sont débattues. Par exemple,
l’association les Amis de la Terre a contesté le « Plan de protection de l’atmosphère » des Préfets de la région Île de
France, de Police, et de Paris, et comptait faire modifier les quantités limites autorisées pour la région. La Cour
administrative a tranché et refusé la requête de l’association. L’arrêt (numéro 12PA00633) a été publié le 11 avril 2013.
Le président des Amis de la Terre en France conteste les normes d’émission locales :
« Il y a deux choses : [le Plan de protection de l’atmosphère] n’est pas correctement appliqué dans les
mesures qui sont définies, et puis les mesures telles qu’elles sont définies ne permettent pas d’atteindre
les résultats escomptés. »
Les normes européennes sont accompagnées de sanctions par la Commission européenne en cas de non-respect.
D’après Yann Wehrling, c’est l’un des éléments qui motive une interdiction ou une taxation du diesel, et l’Etat français
aurait déjà prévu de devoir payer de lourdes amendes :
« dans le budget de l’état c’est de l’ordre de 300 millions d’euros qui sont provisionnés en vue des
condamnations à venir »
« La vraie sanction aujourd’hui est européenne, c’est-à-dire que le fait d’avoir des pics de pollution, le fait
que les mesures faites par tous les organismes de mesure de l’air montrent qu’on ne respecte pas le
niveau d’émission de pollution dans les villes, et la commission européenne nous menaçant de plusieurs
millions d’euros d’amende, tout ça fait bouger les autorités publiques, c’est le bâton européen. C’est le
seul parce que s’il n’y avait pas l’Europe, et si il n’y avait pas peut-être aussi une volonté
gouvernementale — je ne dis pas que le gouvernement ne fait rien — mais les préfets pourraient ne rien
faire. »
Il y a donc ici une controverse sur l’action de l’Etat. Yann Wehrling suggère une mauvaise volonté de la part des
autorités, qui ne semblent agir que sous la menace européenne, et être insensibles aux demandes comme celles des
Amis de la Terre.
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Audrey Garric, comme le président des Amis de la Terre, déplore le décalage entre l’entrée en vigueur des normes, et les
voitures encore en circulation :
« Si ces nouvelles normes réduisent, pour certaines, drastiquement les émissions des véhicules diesel,
elles le font seulement pour les voitures nouvellement immatriculées. Les autres continuent ainsi de
circuler et de polluer autant que par le passé. Or, les véhicules diesel les plus polluants, ceux d’avant
2000, sont au nombre de 19 millions, soit 27 % du parc en circulation. »
Pierre Macaudière va même jusqu’à affirmer que le problème des particules fines est réglé sur les véhicules diesel
actuels, qui sont plus propres que les véhicules à essence. Seuls les véhicules diesel anciens posent problème.
Notamment, un véhicules respectant la norme Euro 1 émet 600 fois plus de particules fines en mg par kilomètre qu’un
véhicule de PSA équipé du dernier filtre à particules. PSA précise de plus que si les normes sont effectivement vérifiées
par les véhicules lors de tests homologués effectués en laboratoire (voir « Les filtres à particules ? »), l’utilisation du
moteur diesel en conditions normales produira toujours un peu plus de particules fines.
Cela dépend essentiellement de la façon dont l’utilisateur conduit son véhicules, et l’on peut observer
de grandes divergences, avec des véhicules dépassant 10 fois la norme. Ici, PSA considère ne pas être responsable de
la façon dont sont utilisés ses véhicules. Toutefois, PSA a décidé d’introduire une technologie embarquée permettant au
conducteur d’estimer la quantité de polluants que produit sa façon de conduire.
Les normes peuvent avoir un effet pervers, en ramenant le problème du diesel à un problème de risque
calculé, ou de danger acceptable. Le président des Amis de la Terre en France rappelle ce point important :
« Il faut savoir quand même que les valeurs limites ou les niveaux de qualité, ça reste une négociation
entre États, un accord, un compromis, ce n’est pas l’idéal de ce qu’il faudrait viser pour satisfaire un air de
qualité. Ça n’est qu’un compromis acceptable entre les états pour publier une directive qui soit acceptée
par tous. Malgré tout, on n’aboutit pas au résultat. »
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Installation de gestion moteur Magneti Marelli IAW 5SF8, application moteur 1.2 8v
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HISTORIQUE DE L’INJECTION D’ESSENCE.
• - EN 1898, DEUTZ INVENTE L'INJECTION D'ESSENCE À L'AIDE DE PETITES POMPES MÉCANIQUES.
• - CETTE MÊME TECHNIQUE S'APPLIQUE DANS L'AUTOMOBILE EN 1951: LA MERCEDES 300 SL.
• - DE CES JOURS, TOUS LES MOTEURS À ESSENCE SONT ÉQUIPÉS DE SYSTÈMES DE GESTION
ÉLECTRONIQUE MOTEUR QUI RÈGLENT À LA FOIS L'INJECTION D'ESSENCE ET L'ALLUMAGE. LES
SYSTÈMES DU
TYPE MONOPOINT ONT TENDANCE À DISPARAÎTRE DÛ AUX EXIGENCES ENVIRONNEMENTALES
ALORS QUE LES MOTEURS À ESSENCE À INJECTION DIRECTE GAGNENT EN IMPORTANCE.
LE CIRCUIT DU CARBURANT
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1= LA POMPE HAUTE PRESSION
3= RAIL DU CARBURANT
TP MOTEUR À ESSENCE
17- CONTRÔLE DU CIRCUIT D’ALIMENTATION SUR UN SYSTÈME
D’INJECTION
Objectif:
Contrôler et remettre en conformité le circuit d’alimentation en carburant d’un système d’injection.
d’alimenter la pompe à carburant, moteur à l’arrêt et contact coupé (si le véhicule n’est pas multiplexé).
CONTRÔLER – MESURER
1. Contrôle de la pression d’alimentation
> Débrancher le conduit d’arrivée de carburant au niveau du raccordement moteur (arrivée de la canalisation sur la
rampe d’injecteurs).
> Adapter un Té de dérivation puis un manomètre 0-6 bars.
> Faire démarrer le moteur.
> Relever la pression et la comparer à la valeur donnée dans la documentation technique.
2. Contrôle du débit d’essence
> Débrancher la conduite d’alimentation ou celle de retour au réservoir (selon le cas) et la plonger dans une
éprouvette.
> Faire débiter la pompe pendant un certain nombre de secondes et comparer la quantité débitée avec celle
préconisée par le constructeur.
> Shunter les voies 3 et 5 (gros fils – calculateur débranché) sur le connectique du relais de pompe à essence, pour
mettre en action la pompe à essence.
> Débit mini : 80 à 120 I/h.
> Si le débit est faible, vérifier la tension d’alimentation (perte de débit de 10 % pour une chute de tension de 1
volt).
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À NOTER
De nombreux véhicules actuels ont le circuit de carburant sans retour au réservoir.
Le régulateur de pression est incorporé à l’ensemble pompe/jauge, on ne peut donc plus utilisé la méthode
indiqué pour mesurer le débit. Dans ce cas il faut voir la méthode préconisée par le constructeur.
Si le véhicule possède un réseau multiplexé, on ne shunte pas le relais (risque de détérioration), on met
juste le contact pour contrôler la pression d’alimentation.
18- CONTRÔLER UN SYSTÈME D’INJECTION ÉLECTRONIQUE
Objectif:
Identifier les éléments et effectuer le diagnostic d’un système d’injection électronique pour déterminer l’élément en
panne.
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Préparer
> Vérifier l’état du filtre à air.
> Contrôler la tension de la batterie et le circuit de charge.
> Contrôler l’allumage (bougies, bobines).
> Le multimètre et/ou l’appareil de diagnostic.
> Contrôler le circuit d’alimentation en carburant (fiche précédente).
> Contrôler la qualité des gaz d’échappement avec un analyseur de gaz (voir la fiche suivante).
CONTRÔLER – MESURER
Plusieurs paramètres d’entrée du système d’injection sont à contrôler, les sondes de température d’eau et d’air, la
pression d’air admission, etc., mais également les éléments commandée tel que les injecteurs, le papillon motorisé,
etc. Tous les éléments à contrôler se trouvent dans la revue technique.
Le tableau suivant est nécessaire pour contrôler tous les éléments du système et pour trouver l’élément causant la
défaillance :
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À NOTER
Objectif:
Contrôler la pollution produite par un véhicule à l’aide de l’analyseur de gaz.
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Maintenir la teneur des gaz nocifs émis à une valeur définie par le constructeur et limitée par la réglementation en
vigueur.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
La revue technique du véhicule
Un analyseur de gaz et sa notice
Une clé à bougie et un jeu de cales.
ONTRÔLER – MURER
1. Contrôles préliminaires
> Vérifier l’état du filtre à air, le remplacer si nécessaire.
> Vérifier l’état des bougies, les remplacer si nécessaire.
> Contrôler l’état de la ligne d’échappement qui ne doit pas présenter de fuite.
> Faire tourner le moteur en le maintenant à 2000 tr/min jusqu’à ce qu’il atteigne sa température de
fonctionnement.
2. Branchement de l’analyseur de gaz
> L’analyseur est à température et étalonné.
> Le moteur est à température et aucun consommateur ne fonctionne.
> Brancher la pince haute tension sur le cylindre N°1 (si possible).
> Régler la sonde de température à la longueur de la jauge à huile puis l’introduire à la place de celle-ci.
> Introduire la sonde de gaz dans la sortie d’échappement.
3. Mesurer et interpréter
> Comparer les valeurs obtenues avec les valeurs constructeur.
> Imprimer un ticket avec la date, le nom du véhicule, l’immatriculation et le kilométrage si les valeurs sont
conformes.
> Faire une recherche de panne sur le système d’injection si les valeurs sont non conformes.
Résultat d’une combustion normale :
1. CO2 – Le pourcentage doit être le plus élevé possible (8 à 10% au minimum, mais la valeur normale est de
15%) : Le pourcentage inferieur à8% prise d’air sur tubulure d’échappement ou CO trop important.
2. CO – Le plus faible possible sans compromettre la stabilisation du ralenti. Si le CO est trop élevé le mélange est
trop riche. Il faut donc contrôler le système d’injection et la sonde lambda.
3. CO corrigé = (CO × 15) / (CO + CO2)
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La lecture peut se faire directement sur l’abaque ou sur l’appareil s’il donne directement la valeur. On le diminue en
diminuant le CO ou en augmentant le CO2.
4. HC – Nombre de particules par million (p.p.m.) de carburant non brûlé : si 800
p.p.m., contrôler le système d’allumage.
5. O2 – pourcentage d’oxygène contenu dans les gaz d’échappement.
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Bilan de contrôle:
CO Problème d’injection
Filtre à air sale
Enrichissement défectueux à l’accélération
(voir aussi contacteur de
papillon)
Bougies défectueuses
Régulateur de pression défectueux
HC SYSTEME D’ALLUMAGE:
Fils de bougie défectueux
Avance à l’allumage erronée
Bougies défectueuses
COMBUSTION INCOMPLÈTE:
Mélange pauvre
Étanchéité du circuit d’aspiration
défectueuse
DÉFAUTS MÉCANIQUES:
Compression insuffisante
Soupapes non étanches
CO2 Étanchéité du système d’échappement
À NOTER
Sur les moteurs à injection catalysés (actuels) aucun réglage n’est possible. Le moteur diesel fait l’objet
d’une réglementation qui limite l’opacité des gaz d’échappement. Le contrôle s’effectue grâce à un
opacimètre.
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20- REMPLACER UN FILTRE À CARBURANT
Objectif:
Éviter tout risque de passage d’impuretés
vers le circuit haute pression
Remplacer un filtre à gasoil.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Déposer le support de filtre si nécessaire
2. Dévisser la ou les vis du couvercle du support de filtre.
3. Déposer :
• la cartouche,
• les joints.
4. Extraire le joint de couvercle de sa gorge.
5. Nettoyer soigneusement toutes les pièces.
Remarque : De nombreux moteurs diesel possède un filtre à carburant qui se remplace entièrement (bloc complet)
en débranchant les raccords de carburant ainsi que les différents connecteurs. Dans ce cas voir la procédure
constructeur.
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Reposer
1. Placer les nouveaux joints.
2. Placer la nouvelle cartouche en vérifiant que tous les joints sont bien en place.
3. Visser la ou les vis de fixation modérément.
Purger
1. Desserrer la vis de purge à la sortie du filtre ou sur le couvercle.
2. Actionner la pompe manuelle d’amorçage (si le filtre en est muni) jusqu’à ce que le gazole coule sans bulle d’air.
Pour purger correctement le filtre, la purge de l’eau dans le filtre décanteur se fait en même temps (si le filtre
possède ce système).
3. Resserrer la ou les vis de purge, établir le contact.
4. Essuyer le gazole qui a coulé.
Nota : Si le filtre ne comporte pas de dispositif d’amorçage, avant montage, il faut remplir l’élément filtrant avec du
carburant propre et filtré. Actionner ensuite le démarreur jusqu’au démarrage du moteur.
Démarrer
1. Vérifier le niveau de carburant dans le réservoir.
2. Démarrer.
3. Contrôler l’apparition de fuites éventuelles aux filtres et aux raccords.
À NOTER
Si le filtre est auto-amorçant (pas de pompe manuelle), ne pas débrancher les tuyauteries. Démarrer et
accélérer modérément pendant une minute. Dans tous les cas, bien suivre les instructions du constructeur.
Sur les moteurs à injection haute pression à rampe commune ne surtout pas débrancher les tuyauteries
haute pression et suivre la méthode constructeur.
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21- REMPLACER ET RÉGLER DES BOUGIES
Objectif:
Contrôler et remplacer si nécessaire les bougies d’allumage.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Débrancher les fils de bougie ou déposer la ou les bobines couvrant les bougies.
2. Dévisser les bougies en plaçant éventuellement un petit tube sur le manche pour augmenter la force de
desserrage.
3. Boucher les puits des bougies pour éviter toute intrusion de corps étranger dans le moteur.
Contrôler
1. Il ne doit pas y avoir de fissure de la porcelaine et le filetage ne doit pas être abîmé.
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2. La présence de dépôts sur les électrodes donne des indications sur l’état du moteur :
• électrodes mouillées : Bougies noyées, défaut d’allumage,
• présence de suie noire : Mélange trop riche ; filtre à air colmaté, problème d’injection,
• calamine : huile brûlée, le moteur consomme de l’huile (usure des segments…),
• électrodes chargées de dépôts blancs : silice, filtre à air inefficace. L’état normal doit être blanc-gris sans dépôt.
3. Régler l’écartement de 0,6 mm à 1 mm selon les indications du constructeur à l’aide du jeu de cales.
Remplacer
1. Lorsque les dépôts sont trop importants :
• l’électrode centrale est trop usée,
• la périodicité (kilométrage) est dépassée.
Remplacer les bougies par le modèle préconisé.
2. Vérifier :
• le type exact,
• la similitude des culots (courts ou longs),
• le type de portée (conique ou plat).
Reposer
1. Contrôler l’écartement avant la repose.
2. Enduire le filetage de graisse graphitée. Faire prendre la bougie à la main ou avec un morceau de durite
suffisamment long, terminer à la clé et serrer au couple (voir valeurs constructeurs):
• Bougies à portée conique : 20 N.m (2 daN.m).
• Bougies à joint : 30 N.m (3daN.m).
3. Connecter les fils de bougie ou reposer la ou les bobines.
4. Faire un essai.
À NOTER
Au serrage, ne jamais mettre de rallonge à la poignée de la clé à bougie, car sa longueur est calculée pour
appliquer le couple de serrage correct en plaçant la main normalement sur la poignée. Ne jamais remonter
des bougies sur une culasse chaude.
22- CONTRÔLER UN SYSTÈME D’ALLUMAGE
Objectif:
Identifier les différents éléments composant le système d’allumage.
Contrôler les éléments d’un système d’allumage.
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À NOTER
Il peut y avoir détérioration du système d’allumage si on contrôle la production d’étincelles en débranchant
un fil de bougie et en faisant un essai directement sur le bloc moteur. Il est conseillé d’utiliser dans ce cas
un « éclateur ».
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