Guide réglementaire

Guide réglementaire
Les équipements sous pression
Mis à jour le 6 juin 2023
Guide réglementaire - ESP 1

Table des matières
Comprendre la réglementation 3
Focus - Récipient sous pression 13
Focus - Générateur de vapeur 18
Focus - Tuyauterie 22
Focus - Canalisation de transport ou de distribution 27
Focus - ESP frigori que ou groupe froid 34
Focus - Équipement sous pression transportable (ESPt) 40
Focus - Accessoire de sécurité (ADS) 49
Focus - Accessoire sous pression (ASP) 55
Focus - Inspection périodique 60
Focus - Requali cation périodique 67
Focus - Intervention 74
Focus - Plan d’inspection 82
Focus - Suivi par cahier technique professionnel (CTP) 87
Focus - Le service inspection reconnu (SIR) 93

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Comprendre la réglementation
Les équipements sous pression
Comprendre la réglementation
Qu’est-ce qu’un équipement sous pression ? 4

Où trouve on des ESP ? 5
Quels sont les risques 6
Les Références réglementaires 6
Les obligations 8

Qu’est-ce qu’un équipement sous pression ?
Définition
Les équipements sous pression (E.S.P) sont des appareils ou enveloppes, consacrés à la production
ou la fabrication, contenant un uide* à une pression supérieure à 0,5 bar. Ces équipements
présentent un risque important en cas de défaillance ou de perte de con nement.
*Le terme « uide » : est un gaz, liquide ou vapeur en phase pure ou en mélange.
Décomposition
Un E.S.P est identi able à travers les caractéristiques suivantes:
• sa pression maximale admissible est supérieure à 0,5 bar
• il peut être xe ou bien mobile
• il peut être de tous types de matériau
• il possède une identi cation : plaque ou marquage réglementaire
• il est susceptible d’exploser
Les équipements sous pression se décomposent en plusieurs catégories:
• Les récipients : une enveloppe conçue et construite pour contenir des uides sous pression
comme : un réacteur, une double enveloppe, un ltre sécheur, un condenseur, un échangeur
thermique et d’autres.
• Les générateurs de vapeur : d’eau surchauffée, de vapeur d’eau ou à uide thermique. Ils
peuvent être Avec ou Sans Présence Humaine Permanente (APHP ou SPHP).
• Les tuyauteries : composants de canalisation, destinés au transport des uides, lorsqu'ils

sont raccordés en vue d'être intégrés dans un système sous pression.
• Les accessoires sous pression : des dispositifs jouant un rôle opérationnel et dont
l'enveloppe est soumise à pression comme une vanne.
• Les accessoires de sécurité : des dispositifs destinés à la protection des équipements sous
pression contre le dépassement des limites admissibles comme une soupape, un disque de
rupture ou encore un pressostat de sécurité.

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• Les équipements sous pression transportables (ESPt) : récipient, ou une citerne,
transportable ou destinés au transport (par route ou par rail) de gaz de classe 2 et d'autres
substances dangereuses.
• Les canalisations de transport : la canalisation est un ouvrage destiné à transporter, sous

pression et sur de grandes distances, des matières uides liquides, gaz et mélanges
polyphasiques (plusieurs phases).
Certains équipements sous pression peuvent être assemblés par un fabricant pour former un tout
intégré et fonctionnel comme un système frigori que. Ils forment ainsi des ensembles ou groupes.
Où trouve on des ESP ?
Industriel
• Chimique : industrie phytosanitaire, pharmaceutique, oléo chimique, peinture
• Stockage : pétrolier, gaz et huile
• Énergie et utilités : nucléaire, thermique, énergies renouvelables, gestionnaire de réseaux
• Agro-industrie : industrie agroalimentaire, papier et carton, bioénergie, biomatériau, huiles

essentielles, cosmétique
• Industrie pétrochimique : fabrication de composées chimiques à l’aide du pétrole ou le gaz

naturel
• Industrie de transformation : métaux, bois, caoutchouc, polymères
ERP
• Milieu hospitalier, services d’incendie et de secours…
• Centres commerciaux, magasins de ventes
Autres
• Chaufferies urbaines
• Garages automobiles, stations-service

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• Sous la chaussée (réseaux de chaleur)
Quels sont les risques

Les E.S.P sont, pour la plus grande partie, victimes de ruptures de leur enceinte (dues aux chocs
mécaniques ou à la corrosion par exemple) qui vont générer des risques importants :
• Risque d’explosion : concerne la rupture franche de l’équipement.
• Risque de perte de con nement : diffusion à l’atmosphère de produits toxiques, dangereux

pour l’environnement ou encore in ammables.
• Risque d’incendie : une perte de con nement d’un uide in ammable associé à un
environnement déclencheur.
Ces risques peuvent entrainer des blessures mortelles pour les opérateurs et les personne à proximité
ainsi que des dégâts sur les installations et équipements.
Les Références réglementaires
Textes principaux
À la conception
• Directive 2014/29/UE concernant les récipients à pression simple
• Directive 2014/68/UE pour les E.S.P
• Directive 2010/35/UE pour les ESPt
En exploitation
• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 : pour le suivi en service des E.S.P

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Concernant les ESPt
• Code de l’environnement articles R557-11-1 à 8 - Section 11 : Conformité des équipements

sous pression transportables
• Arrêté du 29 mai 2009 modi é relatif aux transports de marchandises dangereuses par
voies terrestres (dit « arrêté TMD »)
Concernant les canalisations
Canalisation vapeur d’eau
• Arrêté du 8 août 2013 : portant règlement de la sécurité des canalisations de transport de

vapeur d'eau ou d'eau surchauffée
Canalisation gaz combustible
• Arrêté du 13 juillet 2000 : portant règlement de sécurité de la distribution de gaz

combustible par canalisations.
• Arrêté du 23 février 2018 : relatif aux règles techniques et de sécurité applicable aux
installations de gaz combustible des bâtiments d'habitation individuelle ou collective, y
compris les parties communes
Canalisation gaz naturel
• Arrêté du 5 mars 2014 : dé nissant les modalités d'application du chapitre V du titre V du

livre V du code de l'environnement et portant règlement de la sécurité des canalisations de
transport de gaz naturel ou assimilé, d'hydrocarbures et de produits chimiques
• Titre V - Articles L551-1 à L557-61 : Dispositions particulières à certains ouvrages ou

installations
Textes accompagnants
Pour apporter plus de détail et faciliter la compréhension, des textes supplémentaires accompagnent
les textes réglementaires.

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Guides et cahiers techniques professionnels
• Aquap 2005/01 : Ce guide s’applique aux équipements sous pression (récipients,

générateurs de vapeur) munis en service normal de dispositifs d’isolation thermique ou
phonique, de revêtements ou garnissages, démontables ou non
• Aquap 99/13 : Ce guide est destiné à déterminer si une modi cation ou une réparation peut
être considérée comme notable ou non notable
• Cahier technique professionnel (CTP) 07/2020 : pour le suivi en service des systèmes
frigori ques
• Cahier technique professionnel (CTP) 11/2019 : pour le suivi des ESP à paroi vitri ée
• Et d’autres…
NB : Le terme DESP est parfois utilisé par abus de langage pour exprimer le suivi des ESP.
Il ne faut pas confondre la Directive Européenne des Équipements Sous Pression (DESP) qui dé nit les
règles de conception permettant d’encadrer, de maitriser et d’homogénéiser la fabrication d’un
ESP et l’arrêté ministériel (A.M du 20/11/17) qui concerne le suivi après mise en service de l’équipement.
Les obligations
En tant qu'utilisateur ou détenteur d’équipements sous pression, vous êtes responsable de leur
sécurité.
Equipement sous pression
À la mise en service d’un E.S.P
À l’acquisition d’un équipement sous pression, il est de la responsabilité de l’exploitant de s’assurer

que l’équipement est conforme aux obligations réglementaires.
• La déclaration de mise en service : est obligatoire (selon les caractéristiques de

l’équipement). La déclaration doit être adressée avant la mise en service.

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• Le contrôle de mise en service : est obligatoire pour tous les appareils à couvercle amovible
à fermeture rapide et les générateurs de vapeur (en fonction des caractéristiques de
l’équipement). Ce contrôle est nécessairement exécuté par un organisme habilité.
• La documentation : a n de garantir la conformité de l’appareil, vous devez impérativement

être en possession de la documentation relative à votre E.S.P (la notice d'instructions, les
documents techniques, plans et schémas nécessaires à une bonne compréhension de ces
instructions).
Les contrôles d’un E.S.P
• L’inspection périodique : consiste en un contrôle extérieur de l’équipement, une véri cation

de la documentation, un examen des accessoires de sécurité.
La périodicité de l’inspection varie en fonction du type de l’équipement :
• 24 mois pour les générateurs de vapeur et les appareils à couvercle amovible à

fermeture rapide (ACAFR)
• 48 mois pour les autres types de récipients (excepté à la première inspection qui est
réalisée à 36 mois)
• La requali cation périodique : elle comprend une inspection de l’équipement, une

véri cation documentaire, une épreuve hydraulique (selon certaines conditions) et une
véri cation des accessoires de sécurité. Ce contrôle est nécessairement réalisé par un
organisme habilité.
La périodicité de la requali cation périodique varie en fonction du type de l’équipement ou

du uide contenu dans l’enceinte :
• 36 mois pour les récipients ou tuyauteries contenant les uides suivants : uor,
uorure de bore, uorure d'hydrogène, trichlorure de bore, chlorure d'hydrogène,
bromure d'hydrogène, dioxyde d'azote, chlorure de carbonyle (ou phosgène), sulfure
d'hydrogène
• 72 mois pour les récipients ou tuyauteries contenant un uide toxique ou un uide

corrosif vis-à-vis des parois de l'équipement sous pression ;

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• 120 mois pour les autres récipients ou tuyauteries ainsi que pour les générateurs de
vapeur
Équipement sous pression transportable (ESPt)
Contrôle intermédiaire et périodique
Les équipements sous pression transportables sont soumis aux contrôles périodiques prévus au
chapitre 6 de l'annexe A de l'ADR (partie 6.5 et 6.8). Les périodicités des épreuves hydrauliques sont
xées par l’instruction d’emballage P200 de l’ADR.
Grand Récipient pour Vrac
Périodicité :
Contrôle intermédiaire : 2,5 ans
Contrôle périodique : 5 ans
Récipient à pression rechargeable
Périodicité :
• 15 ans : certains ESPt avec des dispositions particulières (les bouteilles en acier soudées
rechargeables destinées aux N°ONU 1011, 1075, 1965, 1969 ou 1978 peuvent avoir une périodicité
entre deux contrôles rallongée à 15 ans)
• 10 ans : les récipients à pression destinés au transport des gaz des codes de classi cation 1A,
1O, 1F, 2A, 2O et 2F
• 5 ans : pour tous les autres cas et codes de classi cation (hors cas 10 et 15 ans) contenant
notamment : 1T, 1TF, 1TO, 1TC, 1TFC, 1TOC, 2T, 2TO, 2TF, 2TC, 2TFC, 2TOC, 4A, 4F, 4TC etc.
Cas particuliers : les contrôles périodiques des récipients en matériau composite doivent être
effectués à des intervalles déterminés par l'autorité compétente de la partie contractante à l'ADR qui a
agréé le code technique de conception et de construction.

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Citerne sous pression
Périodicité :
Les citernes se décomposent en 2 types et leurs périodicités varient en fonction du type :
• Citernes xes (ou véhicules citernes), démontables et les véhicules batterie :

Contrôle intermédiaire : 3 ans
• Conteneurs citernes, caisses mobiles citerne et CGEM (conteneurs à gaz à éléments

multiples) :
Contrôle intermédiaire : 2,5 ans (30 mois)
Canalisation
Canalisation vapeur d'eau
Surveillance et Maintenance
Le plan de surveillance et de maintenance (PSM) doit être établi pour une durée ne dépassant pas 10
ans.
Ce plan prévoit :
• D’assurer la surveillance de la canalisation (opérations d’inspection ou d’analyse);
• De dé nir les modalités de réparation (provisoire ou dé nitive)
• De dé nir les dispositions techniques et organisationnelles pour la conservation et la

remise en service (en cas d'arrêt temporaire de la canalisation), dans des conditions
permettant de garantir la sécurité des personnes et des biens et l'intégrité de l'ouvrage.
Périodicité : à dé nir par l'employeur
Surveillance et maintenance

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L'opérateur met en œuvre des dispositions techniques de surveillance (notamment recherche
systématique de fuite, à pied ou avec un véhicule de surveillance de réseau) et de maintenance du
réseau, selon des procédures documentées, préétablies et systématiques.
Périodicité :
• à dé nir par l'employeur pour les 3 catégories de réseaux

60 mois pour les réseaux n'appartenant pas à l'une des 3 catégories (réseaux desservant moins
de 3 installations)
Détection de fuites
Le programme de surveillance et de maintenance prévoit un essai au moins annuel des systèmes de

détection de fuite et de leur asservissement à la mise en sécurité de l'ouvrage.
Périodicité : 12 mois
Inspection
Les opérations d'inspection puis d'analyse permettent la détection des défauts, dont notamment, sur
l'ensemble du tracé courant, les pertes de métal, les défauts géométriques, les ssures longitudinales
et transversales, ainsi que l'évaluation de leurs caractéristiques au regard de critères d'acceptabilité.
Périodicité :
• 2 ans : Pour les sections de canalisations dont le diamètre nominal est inférieur à 80 et la
première mise en service date de plus de trente ans et qui transportent des uides
in ammables ou nocifs ou toxiques sous forme liquide ou liqué ée. Dans le cas d'utilisation
d'essais d'étanchéité ou de recherches systématiques de fuite, l'intervalle entre deux
inspections ne peut excéder deux ans.
• 4 ans : Dans le cas d'utilisation d'essais d'étanchéité, ou de recherches systématiques de fuite,

l'intervalle entre deux inspections ne peut excéder quatre ans.
• 6 ans : la périodicité de l’inspection est étendue à six ans selon certaines conditions.

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Focus réglementaire
Récipient sous pression
Focus - Récipient sous pression
Qu’est-ce qu’un récipient (ESP) ? 14

Quels sont les risques ? 14
Les obligations 16

Qu’est-ce qu’un récipient (ESP) ?
Définition
Le récipient est une catégorie d'équipement sous pression (ESP). C'est une enveloppe conçue et
construite pour contenir des uides sous pression.
Décomposition
Parmi les récipients sous pression, on retrouve notamment les types suivants :
• le réacteur : récipient destiné à réaliser des procédés de transformation de la matière qui

peut se constituer d'une double enveloppe, d'un circuit extérieur à demi coquille ou encore à
serpentin
• le ltre sécheur : permet de ltrer à différentes pressions, il peut être à CAFR (Couvercle
Amovible à Fermeture Rapide) ou non
• l'échangeur thermique : permet notamment de refroidir ou préchauffer un liquide ou un gaz,

il peut être tubulaire ou à plaques. Il existe plusieurs types : les condenseurs, les
évaporateurs etc.
Les récipients peuvent également se différencier par :
• le revêtement : résine, céramique, émail, peinture etc.
• le matériau : acier inoxydable (304, 316), fonte etc.
En fonction des différents types de récipients, les obligations réglementaires peuvent varier.
Quels sont les risques ?



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Ces risques peuvent entrainer des blessures mortelles pour les opérateurs et les personnes à
proximité ainsi que des dégâts sur les installations et équipements.
Textes principaux
À la conception :
• Directive 2014/68/UE pour les E.S.P
En exploitation
• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 pour le suivi en service des E.S.P
En fonction du type de récipient décrit dans la décomposition, des guides et cahiers techniques
professionnels sont mis en place pour permettre de suivre ces équipements en toute sécurité.
Guides et cahiers techniques professionnels:
• Aquap 2005/01 : Ce guide s’applique aux récipients munis en service normal de dispositifs
d’isolation thermique ou phonique, de revêtements ou garnissages, démontables ou non
(calorifuge)
• CTP 07/2020: pour le suivi en service des systèmes frigori ques
• CTP 11/2019 rev.1 : dispositions spéci ques applicables aux équipements sous pression à
paroi vitri ée
NB : Le terme DESP est parfois utilisé par abus de langage pour exprimer le suivi des ESP.

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Il ne faut pas confondre la Directive Européenne des Équipements Sous Pression (DESP) qui dé nit les
règles de conception permettant d’encadrer, de maitriser et d’homogénéiser la fabrication d’un ESP et
l’arrêté ministériel (A.M du 20/11/17) qui concerne le suivi après mise en service de l’équipement.
Les obligations
En tant qu'utilisateur ou détenteur d’équipements sous pression, vous êtes responsable de leurs
sécurité. L’arrêté ministériel du 20/11/2017 xe les obligations réglementaires pour le suivi en service
des équipements sous pression.
À la mise en service d’un E.S.P


l’équipement). La déclaration doit être réalisée avant la mise en service (via le site
"lune.application.developpement-durable.gouv.fr").

instructions).

L’inspection périodique (IP) : consiste en un contrôle extérieur de l’équipement, une véri cation de la
documentation, un examen des accessoires de sécurité.
• 24 mois pour les Appareils à Couvercle Amovible à Fermeture Rapide (ACAFR)

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• 48 mois pour les autres types de récipients (excepté à la première inspection qui est réalisée à
36 mois)
La requali cation périodique (RP) : elle comprend une inspection de l’équipement, une véri cation
documentaire, une épreuve hydraulique (selon certaines conditions) et une véri cation des
accessoires de sécurité. Ce contrôle est nécessairement réalisé par un organisme habilité.
La périodicité de la requali cation périodique varie en fonction du type de l’équipement ou du uide

contenu dans l’enceinte :
• 36 mois pour les récipients ou tuyauteries contenant les uides suivants : uor, uorure de
bore, uorure d'hydrogène, trichlorure de bore, chlorure d'hydrogène, bromure d'hydrogène,
dioxyde d'azote, chlorure de carbonyle (ou phosgène), sulfure d'hydrogène
• 72 mois pour les récipients ou tuyauteries contenant un uide toxique ou un uide corrosif vis-
à-vis des parois de l'équipement sous pression ;
• 120 mois pour les autres récipients ou tuyauteries ainsi que pour les générateurs de vapeur
Récipient soumis à un CTP ou guide

Selon le type d'aménagement de l'équipement, les contrôles restent les mêmes mais les périodicités
applicables varient :
• ESP à paroi vitri ée (émail) soumis au CTP 11/2019 rev.1 : il convient de générer un plan
d'inspection pour dé nir vos périodicités de contrôles pour l'IP et la RP sans pour autant
dépasser les valeurs xées par l'arrêté du 20/11/2017
• ESP frigori que soumis au CTP 07/2020 : il convient de générer un plan d'inspection pour
dé nir vos périodicités de contrôles pour l'IP et la RP sans pour autant dépasser les valeurs
xées par le CTP

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Générateur de vapeur
Focus - Générateur de vapeur
Qu’est-ce qu’un générateur de vapeur (ESP) ? 19

Les obligations 21

Qu’est-ce qu’un générateur de vapeur (ESP) ?
Définition
Le générateur de vapeur (GV) est une catégorie d'équipement sous pression (ESP). C'est une
enveloppe (ou ensemble) produisant de l'eau chaude, de la vapeur d'eau, ou de l'eau surchauffée.
Nota : pour le GV, sa température maximale admissible excède 110 °C.
Décomposition
Parmi les générateurs de vapeur, on retrouve notamment les deux types suivants :
• Exploité "Avec Présence Humaine Permanente" (APHP) : tout GV dont l’exploitation est
assurée par un personnel à poste xe dans l’établissement où se trouve le GV et qui a la
responsabilité de l’intervention immédiate sur les équipements du générateur de vapeur à
tout moment (en cas de nécessité).
• Exploité "Sans Présence Humaine Permanente" (SPHP) : tous les autres GV qui ne répondent
pas à la dé nition de APHP, c'est une exploitation non assurée par un personnel à poste xe
dans l'établissement où se trouve la chaudière.

Les GV sont, pour la plus grande partie, victimes de ruptures de leur enceinte (dues aux chocs
• Risque d’explosion : concerne la rupture franche de l’équipement
• Risque de perte de con nement : diffusion à l’atmosphère de vapeur ou eau surchauffée

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Textes principaux
À la conception :
• Directive 2014/68/UE relative à l’harmonisation des l gislations des États membres

concernant la mise à disposition sur le marché des équipements sous pression
En exploitation :
Guides et cahiers techniques professionnels :
• Aquap 2005/01 rev. 3 : Ce guide s’applique aux récipients munis en service normal de
dispositifs d’isolation thermique ou phonique, de revêtements ou garnissages, démontables
ou non (calorifuge)
• Aquap 2007/01 rev. 5 : cahier des charges pour l'exploitation sans présence humaine
permanente des chaudières de production de vapeur ou d'eau surchauffée (validé par
D cision BSERR n°16-062 du 12 avril 2016)
• Fiche ES 40 : Prise en compte de la véri cation des dispositifs de sécurité (pour les ACAFR
et les GV exploités SPHP pour la requali cation périodique)
• Fiche ES 06 : Fonctionnement des dispositifs et accessoires de sécurité » (concernant la

requali cation périodique d'un générateur SPHP)
• Etc...

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Les obligations
En tant qu'utilisateur ou détenteur de générateur de vapeur, vous êtes responsable de leur sécurité.
L’arrêté ministériel du 20/11/2017 xe les obligations réglementaires pour le suivi en service des GV.
À la mise en service d’un GV

À l’acquisition d’un générateur de vapeur, il est de la responsabilité de l’exploitant de s’assurer que
l’équipement est conforme aux obligations réglementaires.
• La déclaration et le contrôle de mise en service (DMS et CMS) : sont obligatoires (pour les GV
dont la pression maximale admissible PS est supérieure à 32 bar ou dont le volume est
supérieur à 2400 litres ou dont le produit PS.V excède 6 000 bar) . Ils doivent être réalisés
avant la mise en service (la DMS via le site "lune.application.developpement-
durable.gouv.fr") et le CMS est nécessairement exécuté par un organisme habilité.

instructions).
Les contrôles d’un GV

L’inspection périodique (IP) : consiste en un contrôle extérieur et intérieur du générateur, une
véri cation de la documentation, un examen des accessoires de sécurité.
Nota : pour les GV exploités SPHP, l'inspection périodique inclut également la véri cation :
• de l'état et du fonctionnement des dispositifs de régulation ;
• de l'organisation de la surveillance retenue et sa mise en œuvre ;
• de l'habilitation par l'exploitant du personnel qui y est affecté.
La requali cation périodique (RP) : comprend une inspection périodique de l’équipement, une
véri cation documentaire, une épreuve hydraulique (selon certaines conditions) et une véri cation
des accessoires de sécurité. Ce contrôle est nécessairement réalisé par un organisme habilité.

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Tuyauterie
Focus - Tuyauterie
Qu’est-ce qu’une tuyauterie sous pression ? 23

Les obligations 25

Qu’est-ce qu’une tuyauterie sous pression ?
Définition
Une tuyauterie sous pression est un système de canalisations conçu pour transporter des uides, tels
que l'eau, l'air, le gaz ou d'autres liquides, à l'intérieur d'un réseau en exerçant une pression sur le
uide.
Décomposition
Les tuyauteries sous pression sont généralement fabriquées à partir de matériaux résistants à la
pression tels que :
• l'acier : connu pour sa résistance mécanique élevée et de sa capacité à supporter des

pressions élevées ;
• l'acier inoxydable : le matériau le plus utilisé dans les industries, il offre une résistance
mécanique, à la corrosion, à la chaleur et l'entretien ;
• le cuivre : présente une bonne résistance à la corrosion et à la chaleur, ainsi qu'une facilité
de soudage et de mise en forme (présent dans les installations de plomberie) ;
• le plastique : PVC (chlorure de polyvinyle), CPVC (chlorure de polyvinyle chloré), PEHD

(polyéthylène haute densité), etc... ;
• ou d'autres matériaux renforcés.
Ces matériaux sont capables de supporter la pression interne exercée par le uide transporté et de
maintenir l'intégrité de la tuyauterie.

Ce type de tuyauterie est couramment utilisé dans de nombreux domaines, tels que l'industrie
chimique, pétrolière, gazière, pharmaceutique etc. Comme pour les ESP de manière générale, les
tuyauteries sont, pour la plus grande partie, victimes de ruptures de leur enceinte (dues aux chocs

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• Risque de perte de con nement : diffusion à l’atmosphère de produit, de vapeur ou d'eau

surchauffée
Textes principaux
À la conception :

En exploitation :
• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 pour le suivi en service des ESP
• Cahier technique professionnel (CTP) 07/2020 : pour le suivi en service des systèmes
frigori ques
• Cahier technique professionnel (CTP) 11/2019 : pour le suivi des ESP à paroi vitri ée
• DT 96 : Guide technique professionnel pour l'inspection des tuyauteries en exploitation

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Les obligations
En tant qu'utilisateur ou détenteur de tuyauterie sous pression, vous êtes responsable de leur
sécurité. L’arrêté ministériel du 20/11/2017 xe les obligations réglementaires pour le suivi en service.
À la mise en service d’une tuyauterie sous pression

La déclaration de mise en service (DMS) et contrôle de mise en service (CMS)
La déclaration (via le site "lune.application.developpement-durable.gouv.fr") et le contrôle de mise en

service (à faire par un organisme compétent) doivent être réalisés avant la mise en service.
Ils sont obligatoires selon les caractéristiques de l’équipement :
Nota : lorsqu'une tuyauterie est soumise à la DMS, elle est aussi soumise au CMS car ce sont les
mêmes conditions dans l'article 7 l'arrêté. Cependant, la DMS est une déclaration (à faire), alors que le
CMS est un contrôle à réaliser par un organisme habilité.
La documentation
A n de garantir la conformité de l’appareil, il faut impérativement être en possession de la

documentation relative à l'ESP (la notice d'instructions, les documents techniques, plans et schémas
nécessaires à une bonne compréhension de ces instructions).
Les contrôles d’une tuyauterie sous pression
L’inspection périodique (IP)
L'inspection périodique dont la nature et la période maximale sont précisées dans un programme de
contrôle établi par l'exploitant dans l'année qui suit leur mise en service.
La périodicité de l’inspection de la tuyauterie : dé nie dans le programme de contrôle

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La requali cation périodique (RP)
La requali cation périodique comprend une inspection de l’équipement, une véri cation
documentaire et une véri cation des accessoires de sécurité. Ce contrôle est nécessairement réalisé
par un organisme habilité.
La périodicité de la requali cation périodique varie en fonction du uide contenu dans la tuyauterie :
Condition de soumission : sont soumis aux requali cations périodiques (RP) les tuyauteries soumises à
déclaration et contrôle de mise en service (DMS et CMS).
Tuyauterie soumise à un CTP ou guide

Selon le type d'aménagement de l'équipement, les contrôles et les périodicités applicables peuvent
varier :
d'inspection pour dé nir les périodicités de contrôles pour l'IP et la RP sans pour autant
dé nir les périodicités de contrôles pour l'IP et la RP sans pour autant dépasser les valeurs
xées par le CTP

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Canalisation de transport ou de distribution
Focus - Canalisation de transport ou de distribution
Qu’est-ce qu’une canalisation de transport ou de distribution ? 28

Les références réglementaires 30
Les obligations 30

Qu’est-ce qu’une canalisation de transport ou de
distribution ?
Définition
Une canalisation est par dé nition un canal destiné à l'acheminement de matières gazeuses, liquides
ou solides.
Appelée aussi "pipeline", la canalisation est un ouvrage destiné à transporter, sous pression et sur de
grandes distances, des matières uides liquides, gaz et mélanges polyphasiques (plusieurs phases).
C'est un système industriel constitué de tubes et d'accessoires (robinets, vannes, compresseurs, etc.),
souvent organisés en réseau.
La tuyauterie, un composant de canalisation

L'article R557-9-1 du code de l'environnement dé nit les tuyauteries comme étant "des composants de
canalisation, destinés au transport des uides, lorsqu'ils sont raccordés en vue d'être intégrés dans un
système sous pression. Les tuyauteries comprennent notamment un tuyau ou un ensemble de tuyaux, le
tubage, les accessoires de tuyauterie, les joints d'expansion, les exibles ou, le cas échéant, d'autres
composants résistant à la pression."
Décomposition
Les caractéristiques des canalisations vont permettre d'identi er les obligations réglementaires.
Elles sont dé nies par le transport ou la distribution de :
Gaz naturel ou assimilé :
• Lorsque la canalisation est soumise à autorisation (cf. article L.555-1 et article L554-5 du
code de l'environnement) et peut transporter : du gaz naturel, des hydrocarbures liquides ou
liqué és, des produits chimiques, du gaz pour les bâtiments ou encore de la distribution
d'énergie thermique
• Lorsque la canalisation n'est pas soumise à autorisation, mais qui rempli une des conditions
suivantes : la pression maximale en service est supérieure ou égale à 4 bars, le produit de la
pression maximale en service (en bar) par le diamètre extérieur avant revêtement (en mm)

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est supérieur à 1 500 ou le uide transporté est du dioxyde de carbone, ou dans les
conditions normales de température et de pression, un gaz in ammable ou nocif ou toxique
ou un liquide in ammable ;
• Lorsque la canalisation permet la distribution de gaz à hautes caractéristiques

(mentionnées au II bis de l'article R. 554-41), selon les conditions particulières xées à
l'article 25-1 de l'arrêté du 13 juillet 2000 portant règlement de sécurité de la distribution de
gaz combustible par canalisations.
Gaz combustible :
• Il se dé nit comme les combustibles gazeux à la température de 15 °C, à la pression

atmosphérique (ainsi que le gaz de biomasse convenablement épuré) et constitue un
système d'alimentation en gaz desservant un même espace géographique et dépendant d'un
même opérateur. Les réseaux de canalisations sont répartis en trois catégories :
• 1re catégorie, le réseau dessert plus de cinquante installations intérieures ;
• 2e catégorie, le réseau dessert plus de dix et jusqu'à cinquante installations intérieures ;
• 3e catégorie, le réseau dessert au moins trois et au plus dix installations intérieures.
Vapeur d'eau ou eau surchauffée :
• Concerne les canalisations de transport d'eau surchauffée dont la température peut excéder
120° C ou de vapeur d'eau, comprenant une pression maximale admissible supérieure à 0,5
bar et un diamètre nominal strictement supérieur à DN32.

Comme pour des équipements sous pression classiques, les canalisations sont pour la plus grande
partie, victimes de ruptures de leur enceinte (dues aux chocs mécaniques ou à la corrosion par
exemple) qui vont générer des risques importants :


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Les références réglementaires

Arrêté du 8 août 2013 : portant règlement de la sécurité des canalisations de transport de vapeur d'eau
ou d'eau surchauffée

Arrêté du 13 juillet 2000 : portant règlement de sécurité de la distribution de gaz combustible par
canalisations.
Arrêté du 23 février 2018 : relatif aux règles techniques et de sécurité applicable aux installations de
gaz combustible des bâtiments d'habitation individuelle ou collective, y compris les parties
communes

Arrêté du 5 mars 2014 : dé nissant les modalités d'application du chapitre V du titre V du livre V du
code de l'environnement et portant règlement de la sécurité des canalisations de transport de gaz
naturel ou assimilé, d'hydrocarbures et de produits chimiques
Titre V - Articles L551-1 à L557-61 : Dispositions particulières à certains ouvrages ou installations
Les obligations
Surveillance et Maintenance

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Le plan de surveillance et de maintenance (PSM) doit être établi pour une durée ne dépassant pas 10
ans.
Ce plan prévoit :
• D’assurer la surveillance de la canalisation (opérations d’inspection ou d’analyse);
• De dé nir les modalités de réparation (provisoire ou dé nitive)
• De dé nir les dispositions techniques et organisationnelles pour la conservation et la

remise en service (en cas d'arrêt temporaire de la canalisation), dans des conditions
permettant de garantir la sécurité des personnes et des biens et l'intégrité de l'ouvrage.
Le plan de surveillance et de maintenance est établi selon les principes du guide professionnel
“Canalisations de transport de vapeur d'eau ou d'eau surchauffée ― SNCU/ FEDENE ― édition d'août
2013”.
Il dé nit également les dispositions visant à :
• détecter au plus tôt la survenance et la localisation d'une fuite ;
• supprimer le risque le plus rapidement possible.
Périodicité : à dé nir par l'employeur
Surveillance et maintenance
L'opérateur met en œuvre des dispositions techniques de surveillance (notamment recherche

systématique de fuite, à pied ou avec un véhicule de surveillance de réseau) et de maintenance du
réseau, selon des procédures documentées, préétablies et systématiques. Ces dispositions
comportent notamment un programme de suivi spéci que et formalisé des différents points
singuliers du réseau tels que les traversées de rivière ou les passages le long d'ouvrages d'art.
L'opérateur s'assure au travers de l'application de ces dispositions que ses équipements lui
permettent de garantir la sécurité des personnes et des biens.

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Périodicité :
• à dé nir par l'employeur pour les 3 catégories de réseaux
• 60 mois pour les réseaux n'appartenant pas à l'une des 3 catégories (réseaux desservant moins
de 3 installations)
Attestation de conformité
L'organisme chargé d'alimenter le réseau de distribution s'assure préalablement à la délivrance du gaz

que l'opérateur respecte bien les dispositions du présent arrêté. En outre, l'opérateur lui transmet une
attestation certi ant que son réseau est bien conforme aux dispositions du présent arrêté. Cette
attestation est renouvelée suivant une périodicité xée à cinq ans.
Périodicité : 5 ans
Détection de fuites
Le programme de surveillance et de maintenance prévoit un essai au moins annuel des systèmes de

détection de fuite et de leur asservissement à la mise en sécurité de l'ouvrage.
Nota : seulement pour les installations où des essais d'étanchéité ou de recherches systématiques de
fuites sont réalisés
Inspection
Les opérations d'inspection puis d'analyse permettent la détection des défauts, dont notamment, sur
l'ensemble du tracé courant, les pertes de métal, les défauts géométriques, les ssures longitudinales
et transversales, ainsi que l'évaluation de leurs caractéristiques au regard de critères d'acceptabilité.
Les périodicités des inspections peuvent varier en fonction de certains critères.

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Périodicité :
• 2 ans : Pour les sections de canalisations dont le diamètre nominal est inférieur à 80 et la
première mise en service date de plus de trente ans et qui transportent des uides
in ammables ou nocifs ou toxiques sous forme liquide ou liqué ée. Dans le cas d'utilisation
d'essais d'étanchéité ou de recherches systématiques de fuite, l'intervalle entre deux
inspections ne peut excéder deux ans.
• 4 ans : Dans le cas d'utilisation d'essais d'étanchéité, ou de recherches systématiques de fuite,

l'intervalle entre deux inspections ne peut excéder quatre ans.
• 6 ans : la périodicité de l’inspection est étendue à six ans si :
• les modalités renforcées xées à cet effet dans un guide professionnel approuvé par
décision du ministre chargé de la sécurité du transport par canalisation sont
respectées ;
• l'analyse du précédent passage de racleur n'a pas mis en évidence de mode de

dégradations conduisant à une évolution des défauts incompatibles avec sa
périodicité ;
• les conditions de protection cathodique et d'exploitation (notamment le cyclage des

pressions y compris prévention des coups de bélier et régulation des pompes) ne sont
pas plus pénalisantes que celles de la précédente période ;
• les performances des racleurs correspondent aux meilleures techniques disponibles,

dont le coût n'est pas disproportionné par rapport aux béné ces attendus.

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ESP frigori que ou groupe froid
Focus - ESP frigori que ou groupe froid
Qu’est-ce qu’un ESP frigori que ou groupe froid ? 35

Les obligations 36

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Qu’est-ce qu’un ESP frigori que ou groupe froid ?
Définition
Le groupe froid ou système frigori que est une catégorie d'équipement sous pression (ESP). C'est un
ensemble qui contient plusieurs ESP soumis au suivi en service et contient du uide frigorigène.
Décomposition
Parmi les systèmes frigori ques, on retrouve les ensembles suivants :
• Unité de refroidissement : utilisé dans le process de production, permet notamment de

refroidir
• Unité d'air et de climatisation : utilisé notamment pour le traitement de l'air
• Unité réversible : comme les pompes à chaleur
• Unité de froid : utilisé pour refroidir ou congeler dans un but précis
Dans ces ensembles, on retrouve notamment les ESP suivants : des réservoirs et séparateurs d'huile,
des bouteilles liquides, des compresseurs hermétiques, des échangeurs, des tuyauteries, etc.

Comme pour des E.S.P "classiques", les ESP frigori ques peuvent générer des risques importants :
• Risque de perte de con nement : diffusion à l’atmosphère des uides frigorigènes

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Textes principaux
À la conception :
• Directive 2014/68/UE pour les E.S.P (depuis 2016)
En exploitation
Guides et cahiers techniques professionnels:
• CTP 07/2020: pour le suivi en service des systèmes frigori ques
Nota : ce CTP impose le suivi des ESP frigori ques par plan d'inspection.
Les obligations
sécurités. L’arrêté ministériel du 20/11/2017 et le CTP 07/2020 xent les obligations réglementaires
pour le suivi en service des équipements sous pression frigori ques.
À la mise en service d’un E.S.P frigorifique

À l’acquisition d’un groupe froid ou ensemble frigori que, il est de la responsabilité de l’exploitant de
s’assurer que l'installation est conforme aux obligations réglementaires.

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Véri cation initiale (VI)
La véri cation initiale est réalisée sous la responsabilité de l’exploitant par une personne habilitée à
réaliser les opérations de contrôle prévues. Elle a pour but de s’assurer que l’ensemble des
véri cations réalisées sur les ESP correspondent à celles du contrôle de mise en service et que toutes
les dispositions prévues dans le Plan d’Inspection (PI) pourront être mises en œuvre le moment venu.
La personne habilitée qui a réalisé ces opérations, établit et signe un compte rendu de véri cation
initiale. Ce Compte Rendu atteste de la conformité du contrôle. Il est conservé par l’exploitant pendant
la durée de vie des équipements sous pression.
Nota :
• la véri cation initiale vaut CMS et est réalisée avant la date de première mise en service du
système frigori que (contrairement aux 3 mois de délai de l’ancien CTP)
• les r cipients mis en service avant le 25 juillet 2014 ne sont pas concern s par la v ri cation
initiale
La documentation
A n de garantir la conformité de l’appareil, vous devez impérativement être en possession de la

documentation relative à votre E.S.P (la notice d'instructions, les documents techniques, les plans, le
plan d'inspection et les schémas nécessaires à une bonne compréhension de ces instructions).

Pour les ESP frigori ques, il convient de générer un plan d'inspection pour dé nir vos périodicités de
contrôles pour l'IP et la RP sans pour autant dépasser les valeurs xées par le CTP.
L’inspection périodique (IP)
Le plan d’inspection dé nit les actions minimales de surveillance et les périodicités de contrôle.
L’inspection périodique des ESP frigori ques est réalisée tous les 4 ans, exception faite pour les ESP
de catégorie IV pour lesquels le délai est de 2 ans. Les périodes maximales sont comptées, selon le
cas, à partir de la date de la mise en service ou de la précédente inspection ou requali cation
périodique.

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Contenu de l’inspection périodique : véri cation documentaire, contrôle visuel externe (pour détecter
tout défaut de l'équipement et du calorifuge) et véri cation des accessoires de sécurité.
Nota : le CTP avec la mise en place du plan d’inspection permet ici de rallonger au maximum la
périodicité de l’IP à 48 mois pour les ESP hors cat.IV (contrairement à 40 mois suivant l'ancien CTP)
La requali cation des ESP contenant des uides frigorigènes toxiques est réalisée au plus tard, tous les
6 ans. Pour tous les autres uides frigorigènes, cette requali cation est réalisée au plus tard, tous les 12
ans.
Contenu de la requali cation périodique : véri cation documentaire, opérations de contrôle citées
dans l'IP, réalisation des contrôles prévus dans le plan d’inspection et véri cation (retarage ou
contrôle) des accessoires de sécurité.
Nota :
• pas d'épreuve hydraulique pour les ESP frigori ques
• le CTP avec la mise en place du plan d’inspection permet ici de rallonger au maximum la
périodicité de la RP à 6 ans pour les uides frigorigènes toxiques et à 12 ans pour les autres
uides. (contrairement à 5 ans et 10 ans suivant l'ancien CTP)
Point d'attention concernant l'IP des ESP frigorifiques et des systèmes de

ventilation
Un système frigori que peut être soumis à différents textes réglementaires comme ceux qui
règlementent les équipements sous pression ou encore les systèmes de ventilation. Toutefois les
obligations sont différentes, même si les contrôles peuvent avoir un nom similaire.
Inspection périodique d'un ESP
Les ESP frigori ques soumis à l'arrêté ministériel du 20 novembre et au CTP 07/2020 ont pour
obligation une inspection périodique à 2 ans ou 4 ans suivant la catégorie de risque de l'ESP. Cette
inspection est établit suivant le plan d'inspection (comme cité plus haut).

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Inspection périodique d'un système de ventilation
Les systèmes de ventilation (comme les climatisations, les systèmes split etc.) ont une inspection
périodique imposée par les arrêtés relatifs aux systèmes de ventilation ayant une puissance nominale
utile supérieure à 70kW. Cette inspection peut être dispensée selon certains cas (présence de contrat
de performance énergétique, activité principale étant l'entreposage frigori que) contrairement à l'IP
d'un ESP (qui elle ne peut pas être dispensée).
Cas des installations réalisant les 2 différentes inspection périodique
Il peut cependant exister des installations qui rentrent dans les 2 cas de gure, mais les contrôles
sont totalement indépendants et sont imposés par des textes réglementaires différents. Il convient
donc de réaliser ces contrôles distinctement.

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Équipement sous pression transportable (ESPt)
Focus - Équipement sous pression transportable (ESPt)
Qu’est-ce qu’un équipement sous pression transportable (ESPt) ? 41

Les obligations 44

Qu’est-ce qu’un équipement sous pression transportable
(ESPt) ?
Définition
L'équipement sous pression transportable (ESPt) est une catégorie d'équipement sous pression (ESP).
C'est un récipient, ou une citerne, transportable ou destinés au transport (par route ou par rail) de gaz
de classe 2 et d'autres substances dangereuses. Les ESPt portent le marquage π.
Nota : le suivi des ESPt est régi par l'arrêté "Transport de matières dangereuses" (dit TMD).
Décomposition
Parmi les équipements sous pression transportables, on retrouve notamment les types suivants :
• Récipient sous pression rechargeable : bouteille, tube, fût à pression, cadre de bouteille,
récipient cryogénique fermé qui comprend également leurs robinets (et autres accessoires
le cas échéant)
• Citerne sous pression (véhicule ou wagon-batteries et conteneur à gaz à éléments multiples,

tubes) : ce sont les citernes sur camions permettant de transporter les matières
dangereuses et couvertes par l'ADR* (mis en oeuvre par l'arrêté TMD)
• Cartouche à gaz ou générateur d'aérosol : ce sont les récipients de faible capacité

contenant du gaz sans dispositif de détente et non rechargeable
• Grand Récipient pour Vrac (GRV) : métallique, plastique rigide ou composite, ils sont utilisés
comme emballage pour le transport des marchandises dangereuses
*ADR : Accord pour le transport des marchandises Dangereuses par la Route (contient la route et le rail)
Conditions de soumission
Les équipements sous pression transportables cités précédemment sont soumis au suivi en service,
conformément à l' article R557-11-1, lorsqu'ils contiennent le uide de "classe 2 : gaz".

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Cette classe de gaz se divise en 3 catégories :
• Gaz in ammable
• Gaz non in ammable et non toxique
• Gaz toxique
Les GRV sont soumis au suivi en service (conformément à l'arrêté TMD du 29/05/2009, à l'avis relatif aux
contrôles des GRV et aux annexes de l'ADR) lorsqu'ils sont affectés au transport de matières
dangereuses (codes) de type métallique, plastique rigide ou composite.
Exclusion
Ne sont pas soumis aux véri cations périodiques des ESPt :
• les bouteilles de gaz pour les appareils respiratoires (ARI) car ils sont pris en compte en ESP
classique,
• les générateurs d'aérosols ayant le n°ONU 1950,
• les récipients cryogéniqes ouverts
• les extincteurs d'incendie ayant le n°ONU 1044.
• les gaz ou produits désignés par les chiffres 6 ou 7 dans le code de classi cation
• les gaz ou produits désignés par le numéro ONU 1051, 1052, 1745 (transport en citernes
exclu), 1790, 1746 (transport en citernes exclu), ou 2495 (transport en citernes exclu)
Quelques exemples d'ESPt

Bouteille gaz pétrole liqué e (GPL), fut à pression utilisé pour le transport de gaz, cadre de bouteille
ou conteneurs gaz à éléments multiples, véhicule citerne (tel que : citerne à déchets, citerne
démontable, conteneur citerne).


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Textes principaux
À la conception :
• Directive 1999/36/CE (ancienne directive)
• Directive 2010/35/UE (actuellement en vigueur)
• Directive 84/525/CEE : aux bouteilles à gaz en acier sans soudure
• Directive 84/526/CEE : aux bouteilles à gaz sans soudure en aluminium non allié et en alliage
d'aluminium
• Directive 84/527/CEE : aux bouteilles à gaz soudées en acier non allié
• Fabriqué suivant le décret du 18 janvier 1943 (avant la mise en place de directive

européenne)
En exploitation
• Articles L. 557-1 à 61 du code de l'environnement relatifs aux produits et équipements à

risques
• Code de l’environnement articles R557-11-1 à 8 - Section 11 : Conformité des équipements

sous pression transportables

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• Arrêté du 29 mai 2009 modi é relatif aux transports de marchandises dangereuses par
voies terrestres (dit « arrêté TMD »).
• ADR 2023 - Annexes A - Volume 1 - Partie 1 à 3 : Dispositions générales et dispositions

relatives aux matières et objets dangereux
• ADR 2023 - Annexe A - Partie 4 à 7 et Annexe B – Partie 8 et 9 - Volume 2 : Dispositions

générales et dispositions relatives aux matières et objets dangereux (suite) et dispositions
relatives au matériel de transport et au transport
• Avis du 10/02/12 relatif aux contrôles périodiques des grands récipients pour vrac, destinés
au transport des marchandises dangereuses
Les ESPT (citernes, récipients et GRV) sont visés par les accords internationaux relatifs au transport
par route (ADR), par fer (RID), par voie navigable (ADN), par mer (IMDG) ou par air (IATA), et par la
directive européenne 2010/35/UE du 16 juin 2010.
Nota : le suivi en service d’un ESP/RPS est réglementé par l’arrêté du 20 novembre 2017 et par l’ADR
(arrêté TMD) pour les ESPT.
Les obligations
En tant qu'utilisateur ou détenteur d’équipements sous pression transportables, vous êtes
responsable de leur sécurité. Le code de l'environnement, l'arrêté TMD et les annexes A et B de l'ADR
xent les obligations réglementaires pour le suivi en service des équipements sous pression
transportables.
Contrôle initial avant mise en service
Les réservoirs et les équipements doivent être, soit ensemble, soit séparément, soumis à un contrôle
initial avant leur mise en service. Ce contrôle comprend :
• une véri cation de la conformité du type agréé ;
• une véri cation des caractéristiques de construction ;
• un examen de l'état intérieur et extérieur ;

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• une épreuve de pression hydraulique à la pression d'épreuve indiquée sur la plaque, et
• une épreuve d'étanchéité et une véri cation du bon fonctionnement de l'équipement
Nota importante : ce contrôle initial ne concerne que la catégorie d'ESPt "citerne sous pression"
conformément au 6.8.2.4 de l'annexe A - partie 6.
Contrôle périodique
Les équipements sous pression transportables sont soumis aux contrôles périodiques prévus au
chapitre 6 de l'annexe A de l'ADR (partie 6.5 et 6.8). Les périodicités des épreuves hydrauliques sont
xées par l’instruction d’emballage P200 de l’ADR. Des dispositions spéciales sont applicables aux
récipients contenant de l’acétylène, aux récipients cryogéniques et aux bouteilles à gaz de pétrole
liqué és.
Grand Récipient pour Vrac (GRV)
Contenu des contrôles :
Tout GRV métallique, GRV en plastique rigide ou GRV composite, doit être inspecté à la satisfaction de
l'autorité compétente :
• 1) Avant sa mise en service (y compris après reconstruction), et ensuite à intervalles ne

dépassant pas cinq ans, pour ce qui est de :
• a) La conformité au modèle type, y compris les marques ;
• b) L'état intérieur et extérieur ;
• c) Le bon fonctionnement de l'équipement de service ;
• d) La dépose du calorifugeage, s'il existe, n'est nécessaire que si cela est

indispensable pour un examen sérieux du corps du GRV.
• 2) A intervalles ne dépassant pas deux ans et demi, pour ce qui est de :
• a) L'état extérieur ;
• b) Le bon fonctionnement de l'équipement de service ;

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• c) La dépose du calorifugeage, s'il existe, n'est nécessaire que si cela est
indispensable pour un examen sérieux du corps du GRV.
Périodicité :
Contrôle intermédiaire : 2,5 ans
Récipient à pression rechargeable
Contenu de la véri cation périodique :
Les récipients à pression rechargeables, à l’exception des récipients cryogéniques, doivent subir des
contrôles et des épreuves périodiques effectués par un organisme agréé par l’autorité compétente,
conformément aux dispositions ci-après :
• Contrôle de l’état extérieur du récipient à pression et véri cation de l’équipement et des

marquages extérieurs ;
• Contrôle de l’état intérieur du récipient à pression (par exemple, examen de l’intérieur,

véri cation de l’épaisseur minimale des parois) ;
• Contrôle du letage du goulot s’il y a des signes de corrosion ou si les accessoires ont été
démontés ;
• Épreuve de pression hydraulique* et, si nécessaire, véri cation des caractéristiques du

matériau par des épreuves appropriées ;
• Contrôle des équipements de service, autres accessoires et dispositifs de décompression,

s’ils sont remis en service.
*Epreuve de pression hydraulique : elle peut être remplacée par une méthode équivalente basée sur un
contrôle par émission acoustique ou sur une combinaison d'un contrôle par émission acoustique et d'un
contrôle par ultrasons
Périodicité :
• 15 ans : certains ESPt avec des dispositions particulières (les bouteilles en acier soudées
rechargeables destinées aux N°ONU 1011, 1075, 1965, 1969 ou 1978 peuvent avoir une périodicité
entre deux contrôles rallongée à 15 ans)

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• 10 ans : les récipients à pression destinés au transport des gaz des codes de classi cation 1A,
1O, 1F, 2A, 2O et 2F
• 5 ans : pour tous les autres cas et codes de classi cation (hors cas 10 et 15 ans) contenant
notamment : 1T, 1TF, 1TO, 1TC, 1TFC, 1TOC, 2T, 2TO, 2TF, 2TC, 2TFC, 2TOC, 4A, 4F, 4TC etc.
• Cas particuliers : les contrôles périodiques des récipients en matériau composite doivent être
effectués à des intervalles de 5 ans (la périodicité peut être étendue à 10 ans avec l'accord de
l'autorité compétente).
Pour les fréquences des contrôles et épreuves périodiques, il faut se référer à l'instruction
d'emballage P200 - chapitre contrôle périodique du 4.1.4.1 de l'annexe A - Partie 4.
Citerne sous pression
Contenu de la véri cation périodique :
• un examen de l’état intérieur et extérieur ;
• une épreuve d’étanchéité du réservoir avec l’équipement ainsi qu’une véri cation du bon
fonctionnement de tout l’équipement ;
• en règle générale, une épreuve de pression hydraulique* (pour la pression d’épreuve

applicable aux réservoirs et compartiments)
Les enveloppes d’isolation thermique ou autre ne doivent être enlevées que dans la mesure où cela
est indispensable à une appréciation sûre des caractéristiques du réservoir.
*Épreuve hydraulique : pour les citernes destinées au transport de matières pulvérulentes ou

granulaires, les épreuves de pression hydraulique périodiques peuvent être remplacées par des épreuves
d’étanchéité (sous conditions).
Périodicité :
Les citernes se décomposent en 2 types et leurs périodicités varient en fonction du type :
• Citernes xes (ou véhicules citernes), démontables et les véhicules batterie :
• Contrôle intermédiaire : 3 ans
• Contrôle périodique : 6 ans

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• Conteneurs citernes, caisses mobiles citerne et CGEM (conteneurs à gaz à éléments
multiples) :
• Contrôle intermédiaire : 2,5 ans (30 mois)
Dérogations et dispositions spéciales :
• Equipement destiné au transport comprenant les n°ONU : 1008 (tri uorure de bore), 1017
(chlore), 1048 (bromure d'hydrogène anhydre), 1050 (chlorure d'hydrogène anhydre), 1053
(sulfure d'hydrogène), 1067 (dioxyde d'azote), 1076 (phosgène) et 1079 (dioxyde de soufre) :
• Contrôle périodique "citerne xe, véhicule citerne, véhicule batterie" : 3 ans
• Contrôle périodique "conteneurs-citernes, caisses mobiles citernes et CGEM" : 2,5

ans
• Equipement destiné au transport des gaz liqué és réfrigérés :
• Contrôle périodique "citerne xe, véhicule citerne, véhicule batterie" : 12 ans (sauf le
1er contrôle qui a lieu a 6 ans)
• Contrôle intermédiaire "citerne xe, véhicule citerne, véhicule batterie" : 6 ans
• Contrôle périodique "conteneurs-citernes, caisses mobiles citernes et CGEM" : 12 ans

(sauf le 1er contrôle qui a lieu a 8 ans)
• Contrôle intermédiaire "conteneurs-citernes, caisses mobiles citernes et CGEM" : à

dé nir par l'exploitant
• Equipement destiné au transport des liquides ayant un point d' clair ne d passant pas 60 °C
(cf.6.8.4 - pour toutes les dispositions spéciales)
• Contrôle intermédiaire : 4 ans

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Accessoire de sécurité (ADS)
Focus - Accessoire de sécurité (ADS)
Qu’est-ce qu’un accessoire de sécurité (ADS) ? 50

Les obligations 53

Qu’est-ce qu’un accessoire de sécurité (ADS) ?
Définition
L'accessoire de sécurité (ADS) est un dispositif de sécurité installé sur les équipements sous pression
pour assurer leur sécurité et leur intégrité. Ils sont conçus pour détecter et contrôler les conditions
dangereuses, empêcher les défaillances et réduire les risques associés notamment à la surpression
(supérieure à sa pression maximale admissible), à la sous-pression, à la surchauffe et à la défaillance
des systèmes de contrôle.
Décomposition
Parmi les accessoires de sécurité, on retrouve notamment les types suivants :
1. Soupapes de sécurité : les soupapes de sécurité sont des dispositifs de protection primaires
qui agissent comme des valves de décharge automatiques en cas de surpression. Elles libèrent
l'excès de pression pour empêcher les équipements de se rompre ou d'exploser ;
2. Soupapes de décharge de pression : ces soupapes sont similaires aux soupapes de sécurité,
mais elles sont utilisées pour libérer de manière contrôlée la pression à des valeurs
prédéterminées ;
3. Disques de rupture : Les disques de rupture sont des dispositifs conçus pour rompre et libérer
la pression lorsque celle-ci dépasse un seuil prédé ni (utilisés dans des situations où une
ouverture rapide et totale est nécessaire) ;
4. Thermostats et pressostats de sécurité : Ces dispositifs surveillent la température et la

pression des équipements sous pression et déclenchent des actions de sécurité ;
5. Dispositifs de sécurité asservis ou pilotés : dispositif de protection contre les surpressions

(asservis par une commande centrale).

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Les ESP sont, pour la plus grande partie, victimes de ruptures de leur enceinte qui vont générer des
risques importants. Dans le cas d'une absence ou d'une mauvaise con guration de l'accessoire de
sécurité, les risques sont les suivants :
• La surpression : peut entraîner des fuites, des ruptures voire des explosions d'équipements,
causant ainsi des blessures graves, des dommages matériels et des pertes nancières
importantes ;
• La sous-pression : elle peut entraîner des effondrements ou des implosions, également

dangereux pour les travailleurs et l'environnement ;
• La surchauffe : peut entraîner des réactions chimiques indésirables ou une dégradation des
matériaux, avec des conséquences potentiellement graves. De plus, les défaillances des
systèmes de contrôle peuvent perturber les processus de sécurité et exposer les
travailleurs à des situations dangereuses.
La présence appropriée d'un ADS réduit considérablement ces risques en détectant les conditions
anormales et en prenant des mesures pour éviter les accidents.
Textes principaux
À la conception :
• Directive 2014/68/UE pour les ESP
En exploitation
• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 pour le suivi en service des ESP ainsi que de leur
ADS

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Cahiers techniques professionnels et ches :
• CTP 07/2020 : pour le suivi en service des systèmes frigori ques
• CTP 11/2019 rev.1 : dispositions spéci ques applicables aux équipements sous pression à
paroi vitri ée
• Fiche AQUAP ESX 04 : relatif à l’absence d’accessoires de sécurité lors de la requali cation
périodique
• Fiche AQUAP ESX 05 : relatif au passage de deux soupapes à une sur une chaudière
existante
• Fiche AQUAP ESX 16 : relatif à la limite de validité des certi cats de retarage des soupapes
• Fiche AQUAP ESX 01 : relatif au certi cat de réglage des soupapes neuves fabriqués selon la
norme EN ISO 4126-1/EN14129
• Fiche CLAP X005 : relatif à la détermination de la PS d'un accessoire de sécurité de type

soupape protégeant des équipements de PS différentes
• Fiche CLAP X081 : relatif à la classi cation des soupapes anti-vide
• Fiche CLAP X083 : relatif à la classi cation d'un système d'ouverture et de fermeture rapides
sur un équipement sous pression le considérant ou non comme un accessoire de sécurité
• Fiche CLAP X089/090 : relatif à la certi cation d'un assemblage d'un accessoire sous
pression et d'un accessoire de sécurité
• Fiche CLAP X186 : relatif aux circonstances les ADS ne doivent pas porter le marquage CE
au titre de la DESP
• Et autres ches CLAP (X226, X225)

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Les obligations
Les contrôles d’un ADS protégeant un ESP
Inspection périodique (IP)
L’inspection périodique consiste en un contrôle extérieur de l’équipement, une véri cation de la

documentation, un examen des accessoires de sécurité. La périodicité de l’inspection varie en
fonction du type de l’équipement :
• 24 mois pour les Appareils à Couvercle Amovible à Fermeture Rapide (ACAFR) et les
générateurs de vapeur (GV) ;
• 48 mois pour les autres types de récipients ;
• 60 mois (maximum) pour certains ESP suivis par plan d'inspection.
Nota : les ADS sont contrôlés lors de l'IP de l'équipement
La requali cation périodique comprend une inspection de l’équipement, une véri cation
documentaire, une épreuve hydraulique (selon certaines conditions) et une véri cation des
accessoires de sécurité. Ce contrôle est nécessairement réalisé par un organisme habilité. La
périodicité de la requali cation périodique varie en fonction du type de l’équipement ou du uide
dioxyde d'azote, chlorure de carbonyle (ou phosgène), sulfure d'hydrogène ;
• 120 mois pour les autres récipients ou tuyauteries ainsi que pour les générateurs de vapeur ;
• 144 mois pour certains ESP suivis par plan d'inspection (ex : ESP frigori que)
Nota : les ADS sont contrôlés lors de la RP de l'équipement

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La véri cation des accessoires de sécurité durant la RP comporte les opérations suivantes
(conformément à l'article 22 de l'arrêté ministériel) :
• La véri cation, en accord avec les états descriptifs ou la notice d'instructions des
équipements, montrant que les accessoires de sécurité présents sont ceux d'origine ou
assurent une protection au moins équivalente, et la véri cation de la réalisation des
contrôles prévus le cas échéant par la notice d'instructions ;
• La réalisation, en accord avec le processus industriel et les uides mis en œuvre, d'un
contrôle de l'état des éléments fonctionnels des accessoires de sécurité ou d'un essai de
manœuvrabilité adapté montrant qu'ils sont aptes à assurer leur fonction avec un niveau de
sécurité compatible avec les conditions d'exploitation prévues ;
• La véri cation de l'absence d'obstacles susceptibles d'entraver le fonctionnement des

accessoires de sécurité ;
• L'examen visuel, ainsi que la véri cation du fonctionnement et du réglage des dispositifs
comprenant un organe de mesure ou de détection pilotant une fonction d'intervention ou de
coupure et de verrouillage permettant de prévenir le dépassement d'une limite admissible,
si l'un de ces dispositifs est présent. L'examen visuel permet de s'assurer que la dernière
véri cation de ces dispositifs effectuée lors de la dernière inspection périodique est
satisfaisante ;
• Les soupapes des équipements dispensés de véri cation intérieure ne font l'objet que d'un
examen visuel extérieur sans dépose ni démontage ;
• L'examen des disques de rupture et des certi cats les accompagnant.
Cas du retarage de la soupape
Pour les ESP dont le produit de la pression maximale admissible en bars par le volume en litres excède
3 000 bar.1, le retarage des soupapes de sécurité ou leur remplacement par un accessoire de sécurité
assurant la même protection doit être réalisé lors de la requali cation.

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Accessoire sous pression (ASP)
Focus - Accessoire sous pression (ASP)
Qu’est-ce qu’un accessoire sous pression (ASP) ? 56

Les obligations 57

Qu’est-ce qu’un accessoire sous pression (ASP) ?
Définition
L'accessoire sous pression (ASP) est une catégorie d'équipement sous pression (ESP). C'est un
dispositif ou composant jouant un rôle opérationnel et utilisé dans un système qui fonctionne avec
des uides ou des gaz sous pression.
Décomposition
Parmi les accessoires sous pression, on peut retrouver différents types comme une vanne, un ballon,
un réservoir, bouteille ou tout autre dispositif fabriqué comme accessoire.
Nota : la particularité d'un ASP est qu'il dépend d'un ESP "principal" pour dé nir son statut réglementaire
et les obligations liées. Exemple : un générateur de vapeur (qui est l'ESP principal) va avoir des vannes ou
des réservoirs rattachés qui seront considérés comme un accessoire sous pression de ce même
élément. De ce fait, les obligations vont dépendre du générateur de vapeur.

Comme pour les ESP de manière générale, les ASP sont, pour la plus grande partie, victimes de
ruptures de leur enceinte (dues aux chocs mécaniques ou à la corrosion par exemple) qui vont générer
des risques importants :
• Risque de perte de con nement : diffusion à l’atmosphère de vapeur ou eau surchauffée

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Textes principaux
À la conception :

En exploitation :
• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 pour le suivi en service des ES.P
• Aquap 2005/01 - rev.4 : relatif aux inspections réglementaires des équipements sous
pression revêtus extérieurement et/ou intérieurement
• Etc...
Les obligations
En tant qu'utilisateur ou détenteur d'accessoire sous pression, vous êtes responsable de leur sécurité.
L’arrêté ministériel du 20/11/2017 xe les obligations réglementaires pour le suivi en service.
Les contrôles réglementaires de l'ASP dépendent de l'ESP sur lequel ils sont rattachés. Si l'ESP est
contrôlé tous les 2 ans, alors l'ASP devra être contrôlé lors de ce contrôle.
À la mise en service d’un ESP et des ASP rattachés


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l’équipement). La déclaration doit être réalisée avant la mise en service (via le site
"lune.application.developpement-durable.gouv.fr").

être en possession de la documentation relative à votre ESP et ASP (la notice d'instructions,
les documents techniques, plans et schémas nécessaires à une bonne compréhension de
ces instructions).
Les contrôles d’un ESP et des ASP rattachés
Nota : un ASP a les mêmes périodicités et procédures de contrôles que son ESP principal
L’inspection périodique (IP) : consiste en un contrôle extérieur de l’équipement, une véri cation de la
documentation, un examen des accessoires de sécurité et des accessoires sous pression.
• 24 mois pour les Appareils à Couvercle Amovible à Fermeture Rapide (ACAFR)
• 48 mois pour les autres types de récipients (excepté à la première inspection qui est réalisée à
36 mois)
La requali cation périodique (RP) : elle comprend une inspection de l’équipement, une véri cation
documentaire, une épreuve hydraulique (selon certaines conditions), une véri cation des accessoires
de sécurité et des accessoires sous pression. Ce contrôle est nécessairement réalisé par un
organisme habilité.

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La périodicité de la requali cation périodique varie en fonction du type de l’équipement ou du uide
Récipient soumis à un CTP ou guide

Selon le type d'aménagement de l'équipement, les contrôles restent les mêmes mais les périodicités
applicables varient :
d'inspection pour dé nir vos périodicités de contrôle pour l'IP et la RP sans pour autant
dé nir vos périodicités de contrôles pour l'IP et la RP sans pour autant dépasser les valeurs
xées par le CTP

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Inspection périodique (IP)
Focus - Inspection périodique
Qu’est-ce qu’une inspection périodique (IP) ? 61

Quels éléments sont concernés par l'IP ? 61
Les obligations de l'IP 63

Qu’est-ce qu’une inspection périodique (IP) ?
Contexte
Une inspection périodique est une intervention destinée à véri er l'état d'un équipement sous
pression (ESP) soumis à l'arrêté du 20 Novembre 2017. Cette opération de contrôle permet de
maintenir en service l'équipement avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions
d'exploitation prévisibles.
Quels éléments sont concernés par l'IP ?
Décomposition
Les équipements sous pression concernés par l'inspection périodique sont les suivants :
• Les récipients : comme un réacteur, une double enveloppe, un ltre sécheur, un

condenseur, un échangeur thermique et d’autres
• Les générateurs de vapeur : d’eau surchauffée, de vapeur d’eau ou à uide thermique

sont raccordés en vue d'être intégrés dans un système sous pression
Ils font partis des éléments véri és lors de l'inspection :
• Les accessoires sous pression : des dispositifs jouant un rôle opérationnel et dont
l'enveloppe est soumise à pression comme par exemple une vanne
rupture ou encore un pressostat de sécurité

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En exploitation
• Article 13 - Chapitre Ier : Suivi en service avec plan d'inspection
• Articles 15 à 17 - Section 1 : Inspections périodiques pour les ESP suivis sans plan
d'inspection
Textes accompagnants pour les dispositions spécifiques
• Guide AQUAP 2005/01 rev.4 : ce guide explique les opérations de l'inspection à réaliser pour
les ESP munis en service normal de dispositifs d’isolation thermique ou phonique, de
revêtements ou garnissages, démontables ou non
• Cahier technique professionnel (CTP) 07/2020 : ce cahier technique explique les opérations
de l'inspection à réaliser et les périodicités pour les ESP appartenant à un système
frigori que
• Cahier technique professionnel (CTP) 11/2019 : ce guide explique les opérations de

l'inspection à réaliser pour les ESP à paroi vitri é
• Cahier des charges 12/2015 : relatif à l’inspection périodique des bouteilles métalliques
utilisées pour la plongée subaquatique
• Guide Technique Professionnel - DT96 : ce guide explique les opérations de l'inspection à

réaliser pour l'inspection des tuyauteries en exploitation
• Etc.
Nota : en fonction de l'utilisation des dispositions spéci ques de votre équipement, il convient de se
référer aux dispositions réglementaires adaptées.

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Les obligations de l'IP
sécurité. L’arrêté ministériel du 20/11/2017 xe les obligations réglementaires pour l'inspection
périodique des équipements sous pression.
Objet
Suivi avec plan d'inspection
Dans le cadre d'un suivi par plan d'inspection, l'IP est réalisée en fonction des éléments décrits dans le
plan d'inspection.
Cependant, l'inspection périodique comporte à minima :
• une véri cation extérieure : après le cas échéant dépose des dispositifs d'isolation
thermique, sauf dispositions particulières prévues par les cahiers techniques
professionnels listés en annexe 2 (de l'arrêté du 20/11/2017), ou "phoniques" des zones portées
dans le plan d'inspection avec mise en œuvre de contrôles adaptés aux modes de
dégradation, aux emplacements retenus dans le plan d'inspection ;
• une véri cation des accessoires de sécurité ;
• l'inspection des accessoires sous pression selon des dispositions comparables à celles des
équipements auxquels ils sont attachés (générateur, récipient, tuyauterie) ou spéci ques à
la famille d'accessoires ;
• analyse du contenu du dossier d'exploitation.
Suivi sans plan d'inspection
L'inspection périodique porte à la fois sur l'équipement, les accessoires sous pression qui lui sont
raccordés, les accessoires de sécurité qui lui sont associés ainsi que les dispositifs de régulation ou
de sécurité.
L'inspection périodique comprend notamment :
• une véri cation extérieure ;

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• une véri cation intérieure dans le cas : des générateurs de vapeur et des récipients sauf cas
particulier dé ni par un guide ou CTP (parmi eux les systèmes frigori ques) ;
• une analyse du contenu du dossier d'exploitation.
Nota : des investigations complémentaires (autant que de besoin) peuvent être réalisées en fonction de
l'état de l'équipement et du déroulement de l'inspection.
Appareil à couvercle amovible à fermeture rapide (ACAFR)
Pour les ACAFR, l'inspection périodique inclut également la véri cation :
• de l'état et du fonctionnement des dispositifs de sécurité : notamment leur mise sous

pression si la partie amovible est mal assujettie et l'ouverture des parties amovibles tant que
subsiste de la pression à l'intérieur de l'ESP ;
Nota : ces spéci cités font partie de l'IP et ne sont pas considérées comme un contrôle à part entière.
Pour valider l'IP, il faut réaliser ces tests de sécurité et s'assurer de l'habilitation du personnel.
Générateur de vapeur Sans Présence Humaine Permanente (SPHP)
Pour les générateurs de vapeur exploités sans présence humaine permanente, l'inspection périodique
inclut également la véri cation :
Nota : comme pour l'ACAFR, ces spéci cités font parties de l'IP et ne sont pas considérées comme un
contrôle à part entière.

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Périodicité de l'IP
Lorsqu'elle n'est pas dé nie dans un guide approuvé, la période maximale entre les inspections
périodiques est laissée à l'initiative de l'exploitant sans être supérieure aux périodes maximales
mentionnées au V*.
*V de l'arrêté ministériel du 20/11/2017: Les plans d'inspection ne peuvent pas prévoir des intervalles
séparant deux inspections périodiques consécutives supérieurs à 6 ans.
L'inspection périodique a lieu aussi souvent que nécessaire. Les périodes maximales sont comptées
selon le cas à partir de la date de la mise en service ou, de la précédente inspection périodique ou
requali cation périodique.
La période maximale est xée au maximum à :
• 12 mois : pour les bouteilles pour appareils respiratoires utilisées pour la plongée
subaquatique ainsi que les récipients mobiles en matériaux autres que métalliques, sauf ceux
ayant fait l'objet d'un essai de vieillissement selon un cahier des charges (approuvé par le
ministre chargé de la sécurité industrielle) ;
• 24 mois : pour les générateurs de vapeur (GV), les appareils à couvercle amovible à fermeture
rapide (ACAFR) ;
• 48 mois : pour les autres équipements (hormis les tuyauteries*).
La première IP suivant la mise en service (ou une modi cation notable d'un équipement) est xée au
maximum à 3 ans, excepté pour les ESP qui ont fait l'objet d'un contrôle de mise en service (CMS).
Nota : le délai maximal de 3 ans est porté à 40 mois pour les équipements dont la déclaration de mise en
service a été réalisée avant l'entrée en vigueur du présent arrêté.

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*Cas particulier :
Les tuyauteries font l'objet d'inspections dont la nature et la période maximale sont précisées dans un
programme de contrôle établi par l'exploitant dans l'année qui suit leur mise en service.
Intervenant
L'inspection périodique d'un ESP est réalisée par une personne compétente*. Cette personne
compétente peut être soit dans l'effectif interne à l'entreprise ou faire intervenir un organisme
habilité.
Cependant, pour les ACAFR, les GV SPHP, et pour les ESP revêtus (intérieurement et/ou
extérieurement) non mis à nu (c'est à dire avec une présence de calorifuge ou d'émail par exemple), l'IP
est réalisée par un organisme habilité.
*Personne compétente : personne désignée par l'exploitant notamment apte à reconnaître lors de
l'inspection périodique (ou du contrôle après intervention non notable), les défauts qu'ils présentent le
cas échéant, et à en apprécier la gravité.

Requali cation périodique (RP)
Focus - Requali cation périodique
Qu’est-ce qu’une requali cation périodique (RP) ? 68

Quels éléments sont concernés par la RP ? 68
Les obligations de la RP 70

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Qu’est-ce qu’une requali cation périodique (RP) ?
Contexte
Une requali cation périodique est une opération de contrôle destinée à montrer qu'un équipement
sous pression (ESP), soumis à l'arrêté du 20 novembre 2017, est apte à fonctionner en sécurité en
tenant compte des dégradations prévisibles jusqu'à la prochaine échéance d'une opération de
contrôle.
Quels éléments sont concernés par la RP ?
Décomposition
Les équipements sous pression concernés par l'inspection de requali cation périodique sont les
suivants :
• Les récipients : comme un réacteur, une double enveloppe, un ltre sécheur, un

condenseur, un échangeur thermique et d’autres
• Les générateurs de vapeur : d’eau surchauffée, de vapeur d’eau ou à uide thermique

sont raccordés en vue d'être intégrés dans un système sous pression
Ils font partis des éléments véri és lors de l'intervention :
• Les accessoires sous pression : des dispositifs jouant un rôle opérationnel et dont l'enveloppe
est soumise à pression comme par exemple une vanne
rupture ou encore un pressostat de sécurité

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En exploitation
• Article 13 - Chapitre Ier : Suivi en service avec plan d'inspection
• Articles 18 à 25 - Section 2 - Requali cations périodiques : Inspections périodiques pour les

ESP suivis sans plan d'inspection
Textes accompagnants pour les dispositions spécifiques
• Guide AQUAP 2005/01 rev.4 : ce guide explique les opérations de contrôle à réaliser pour les
ESP munis en service normal de dispositifs d’isolation thermique ou phonique, de
revêtements ou garnissages, démontables ou non
• Cahier technique professionnel (CTP) 07/2020 : ce cahier technique explique les opérations
des contrôles à réaliser et les périodicités pour les ESP appartenant à un système
frigori que
• Cahier technique professionnel (CTP) 11/2019 : ce guide explique les opérations de contrôle à
réaliser pour les ESP à paroi vitri ée
• Cahier des charges 12/2015 : relatif à l’inspection périodique des bouteilles métalliques
utilisées pour la plongée subaquatique
• Guide Technique Professionnel - DT96 : ce guide explique les opérations de contrôle à

réaliser pour les tuyauteries en exploitation
• Etc.
Nota : en fonction de l'utilisation des dispositions spéci ques de votre équipement, il convient de se
référer aux dispositions réglementaires adaptées.

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Les obligations de la RP
sécurité. L’arrêté ministériel du 20/11/2017 xe les obligations réglementaires pour la requali cation
périodique des équipements sous pression.
Nota : la RP est réalisée dans les conditions de l'inspection périodique, elle tient donc lieu d'inspection
périodique.
Objet
Dans le cadre d'un suivi par plan d'inspection, la RP est réalisée en fonction des éléments décrits dans
le plan d'inspection.
Cependant, la requali cation périodique comporte à minima :
• une véri cation de l'existence et de l'exactitude des documents (dossier d'exploitation,

déclaration de mise en service etc.) ;
• les opérations prévues dans l'inspection périodique ;
• une véri cation de la réalisation des contrôles prévus par le plan d'inspection.
La requali cation périodique porte à la fois sur l'équipement, les accessoires sous pression qui lui
sont raccordés, les accessoires de sécurité qui lui sont associés ainsi que les dispositifs de régulation
ou de sécurité.
Elle comprend notamment :
• une véri cation de l'existence et de l'exactitude des documents (dossier d'exploitation,

déclaration de mise en service etc.) ;
• les opérations prévues dans l'inspection périodique ;

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Appareil à couvercle amovible à fermeture rapide (ACAFR)
Pour les ACAFR, la RP inclut les opérations de l'IP, à savoir la véri cation :
• de l'état et du fonctionnement des dispositifs de sécurité : notamment leur mise sous

pression si la partie amovible est mal assujettie et l'ouverture des parties amovibles tant que
subsiste de la pression à l'intérieur de l'ESP ;
Nota : ces spéci cités font partie de la RP et ne sont pas considérées comme un contrôle à part entière.
Pour la valider, il faut réaliser ces tests de sécurité et s'assurer de l'habilitation du personnel.
Générateur de vapeur Sans Présence Humaine Permanente (SPHP)
Pour les générateurs de vapeur exploités sans présence humaine permanente, la RP inclut les
opérations de l'IP, à savoir la véri cation :
Nota : comme pour l'ACAFR, ces spéci cités font partie de la RP et ne sont pas considérées comme un
contrôle à part entière.
Validation et marquage
En cas de succès de la requali cation périodique d'un ESP (autre qu'une tuyauterie), l'organisme
habilité appose, au voisinage des marques réglementaires préexistantes, la date de la dernière
opération de requali cation périodique suivie de la marque dite à « tête de cheval ». Le marquage est
effectué directement sur le corps de l'équipement ou, si cette apposition est susceptible d'altérer le
niveau de sécurité de l'équipement, par tout autre moyen inaltérable jusqu'à la prochaine
requali cation.

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Dispositions spécifiques
Ce paragraphe indique les dispositions spéci ques à réaliser lors de la RP d'un ESP dans des cas
précis.
Mise à nu totale de l'ESP
Pour les ESP munis, en service normal, de dispositifs d’isolation thermique ou phonique, de
revêtements ou garnissages, démontables ou non, il convient de retirer l'ensemble des dispositifs
d'isolation lors de la 4ème requali cation périodique (de la 8ème et ainsi de suite), appelé également
"mise à nu totale de l'ESP".
Épreuve hydraulique
Lors de la RP, il convient de réaliser une épreuve hydraulique.
Toutefois, elle n'est pas requise pour les équipements suivants :
• les ESP néo-soumis : ESP construits avant le 29 mai 2002 dont les caractéristiques de
pression maximale admissible (PS) et de volume ou de dimension nominale (DN) ne leur
rendaient pas applicables les dispositions relatives à la construction et au suivi en service
du moment ;
• les tuyauteries ;
• les récipients contenant des uides : autres que la vapeur d'eau ou l'eau surchauffée dont la
pression maximale admissible est au plus égale à 4 bar.
Retarage de la soupape
Pour les ESP dont le produit de la pression maximale admissible en bars par le volume en litres excède
3 000 bar.1, le retarage des soupapes de sécurité ou leur remplacement par un accessoire de sécurité
assurant la même protection doit être réaliser lors de la requali cation.
Périodicité de la RP

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L'échéance maximale des requali cations périodiques est xée à partir de la mise en service ou de la
dernière requali cation périodique. Lorsqu'elle n'est pas dé nie dans un guide approuvé, la période
maximale entre les requali cations périodiques est laissée à l'initiative de l'exploitant sans être
supérieure aux périodes maximales mentionnées au V de l'article 13 de l’arrêté*.
*V de l'arrêté ministériel du 20/11/2017: Les plans d'inspection ne peuvent pas prévoir des intervalles
séparant deux requali cations périodiques consécutives supérieurs à 12 ans (sauf cas particuliers pour
les catalyseurs qui peuvent être portés à 14 ans).
L'échéance maximale des requali cations périodiques des ESP suivis sans plan d'inspection est xée, à
partir de la date de mise en service ou de la dernière RP, à :
• 24 mois : pour les bouteilles pour appareils respiratoires utilisées pour la plongée
subaquatique ainsi que pour les récipients mobiles en matériaux autres que métalliques ;
• 36 mois : pour les récipients ou tuyauteries contenant les uides suivants (lorsque ceux-ci ne
peuvent être exempts d'impuretés corrosives) : uor, uorure de bore, uorure d'hydrogène,
trichlorure de bore, chlorure d'hydrogène, bromure d'hydrogène, dioxyde d'azote, chlorure de
carbonyle (ou phosgène), sulfure d'hydrogène ;
• 72 mois : pour les récipients ou tuyauteries contenant un uide toxique (toxicité aiguë par voie
orale : catégories 1 et 2, toxicité aiguë par voie cutanée : catégories 1 et 2, toxicité aiguë par
inhalation : catégories 1, 2 et 3, ou toxicité spéci que pour certains organes cibles - exposition
unique : catégorie 1), ou un uide corrosif vis-à-vis des parois de l'ESP ;
• pour les récipients mobiles en matériaux autres que métalliques ayant fait l'objet d'essais de
contrôle du vieillissement lors de leur fabrication (selon un cahier des charges)
• 120 mois : pour les autres récipients ou tuyauteries ainsi que pour les générateurs de vapeur.
Nota : La RP d'un ESP xe est renouvelée lorsque celui-ci fait l'objet à la fois d'une installation dans un
autre établissement et d'un changement d'exploitant.
Intervenant
Les opérations de requali cation périodique sont effectuées sous la responsabilité d'un organisme
habilité.

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Intervention
Focus - Intervention
Qu’est-ce qu’une intervention ? 75

Quels sont les critères de classi cation ? 77
Les obligations 77

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Qu’est-ce qu’une intervention ?
Définition
Intervention
Une intervention se dé nit comme étant une réparation ou modi cation d'un équipement sous
pression (ESP). Elle peut être importante, notable ou non notable.
• Modi cation : est dé nit comme étant tout changement apporté soit à l'ESP, soit à ses
conditions d'exploitation (lorsque celles-ci ne s'inscrivent pas dans les limites prévues par le
fabricant comme une augmentation de la pression maximale admissible, le uide utilisé est
plus dangereux, etc.).
• Réparation : Le terme "réparation" n'est ni expliqué dans l'arrêté du 20/11/2017 ni dans le

guide des classi cations des interventions concernant le suivi des équipements sous
pression. Ce terme fait notamment référence à un remplacement à l'identique d'une partie
de l'ESP. (ex : un piquage, le couvercle, etc.)
Décomposition
Une intervention peut être : importante, notable ou non notable.
Intervention importante
Une intervention est considérée comme importante lorsqu'elle conduit à modi er la destination d'un
équipement, son type original ou ses performances, de sorte qu'elle ne s'inscrit plus dans les limites
prévues par le fabricant.
Nota : il ne peut pas y avoir de réparation importante
Intervention notable
Une intervention est considérée comme notable lorsqu'elle ne relève pas de la modi cation
importante et qu'elle reste susceptible d'avoir une incidence sur la conformité de l'équipement aux
exigences essentielles de sécurité qui lui sont applicables notamment lors de la conception.

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Intervention non notable
Les interventions ne relevant pas des interventions importantes et notables sont considérées comme
non notables.
Textes principaux
À la conception et pour la mise en conformité :
• Directive 2014/68/UE pour les équipements sous pression (E.S.P)
• Directive 2014/29/UE concernant les récipients à pression simple (R.P.S)
En exploitation
• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 : pour le suivi en service des E.S.P - Titre V (Articles
26 à 30)
• Article 27 : intervention importante
• Article 28 : intervention notable
• Article 29 : intervention non notable
Texte accompagnant
Guide :
Les critères permettant de classer les interventions (importante, notable ou non notable) sont
précisés dans un guide approuvé par l'autorité administrative :
• Guide AQUAP 99/13 rev.8 : classi cation des modi cations et r parations des quipements
sous pression soumis à la réglementation française

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Nota : Ce guide est destiné à déterminer si une modi cation ou une réparation peut être considérée
comme notable ou non notable. Il n’est pas applicable aux tuyauteries, aux accessoires sous pression,
aux accessoires de sécurité et aux équipements à paroi vitri ée. Il ne traite pas non plus les
modi cations importantes pour lesquelles l’équipement devra faire l’objet d’une nouvelle évaluation de
conformité.
Quels sont les critères de classi cation ?

La détermination du caractère notable ou non notable d’une intervention est faite sous la
responsabilité de l'exploitant. Les cas non traités par le guide AQUAP 99/13 (notamment le cas des
interventions non notables) sont à soumettre par l’exploitant à un organisme habilité ou à son service
inspection reconnu. La réalisation d’une intervention sur un équipement construit selon les directives
relatives aux équipements sous pression (ESP) et aux récipients à pression simples (RPS) nécessite de
pouvoir consulter la documentation technique nécessaire à l’évaluation de l’intervention. Que
l’intervention soit classée comme notable ou non, elle doit toujours être effectuée dans des
conditions de qualité identiques.
Les obligations
sécurités. L’arrêté ministériel du 20/11/2017 et le guide AQUAP 99/13 dé nissent les opérations à
réaliser lors d'une intervention sur votre ESP.
Intervention importante
Dans le cadre d'une modi cation importante, il convient de réaliser une nouvelle évaluation de
conformité de l'ESP.
• Pour cette nouvelle évaluation de la conformité des ESP : les proc dures et les modules sont
présents aux paragraphes 2 6 de l'article 14 et l'annexe III de la directive 2014/68/UE
• Pour cette nouvelle évaluation de la conformité des RPS : les proc dures et les modules sont
présents aux paragraphes 1 et 2 de l'article 13 et l'annexe II de la directive 2014/29/UE

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Pour réaliser cette nouvelle évaluation de conformité, il convient de faire appel à un organisme habilité
(OH).
Nota : cette nouvelle évaluation de l'ESP est applicable pour tous les types d'ESP, peut être leur régime
de fabrication initial (DESP 97/23/CE, décret du 2 avril 1926 ou encore du 18 janvier 1943).
Intervention notable
Objet
Les interventions notables réalisées par l'exploitant donnent lieu une attestation de conformit de
l’exploitant ou de la personne comp tente ayant proc d l’intervention (r parateur). Elles doivent
faire l’objet d’un contrôle après intervention (CAI) dont l'objet est de véri er que l'ESP satisfait toujours
aux exigences de sécurité. Ces documents sont annexés au dossier d'exploitation.
Nota : le CAI est réalisé par un organisme habilité
Décomposition
L'organisme habilité (OH), procède à un examen de la demande et effectue les essais appropriés ou les
examens permettant d'évaluer la conformité.
Durant cette évaluation de la conformité, l'organisme :
• examine la documentation technique ;
• véri e les certi cats délivrés par les fabricants de matériaux ;
• véri e les quali cations ou approbations requises dans le domaine des assemblages
permanents et des essais non destructifs ;
• procède à la véri cation nale (prévue au point 3.2 de l'annexe I de la directive 2014/68/UE),
qui peut être limitée à la partie réparée ou modi ée et aux accessoires et dispositifs
impactés par l'intervention, et qui comprend un examen visuel (conforme à l'article 16 suivi)
et lorsqu'elle est requise, d'une épreuve hydraulique.
Cas particuliers :
Cas des ESP non CE (fabriqués antérieurement aux directives).

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• Le CAI doit être réalisé dans les conditions suivantes :
a) l'analyse et l'évaluation des risques et des dangers ne sont pas exigibles ;
b) la notice d'instructions n'est pas exigible ;
c) les matériaux d'origine ou des matériaux présentant des caractéristiques appropriées

de résistance chimique aux uides contenus et de soudabilité avec les matériaux en
place sont utilisés ;
d) les accords préalables relatifs à la suppression ou au remplacement du traitement

thermique de détente par une mise sous pression hydraulique sont applicables.
Cas des ESP néo-soumis :
• Dans le cas des équipements néo-soumis, il appartient à l'exploitant de rassembler la

documentation ci-dessus aussi complète que possible, exigible à partir de la date où ces
équipements ont été soumis à la réglementation des équipements sous pression.
Nota pour le CAI : pour les g n rateurs de vapeur ou les r cipients de vapeur, lorsqu'une intervention
notable ne concerne qu’un ou des accessoires de s curit ou sous pression sans affecter les parties
sous pression de l’ quipement ou de l’ensemble qu’ils prot gent, le CAI peut ne pas comporter l’examen
nal et l’ preuve hydraulique (A.M annexe 1).
Documents nécessaires à la démarche
L'exploitant présente ou tient à disposition de l'organisme l'ensemble de la documentation technique

nécessaire à la compréhension de la conception et du fonctionnement, à l'intervention réalisée sur
l'équipement et à l'évaluation de sa conformité.
La documentation comporte :
• une description générale de l'équipement ;
• le dossier d'exploitation ;
• les plans et schémas utiles ;
• les descriptions et explications nécessaires à la compréhension desdits plans et schémas et

du fonctionnement de l'équipement ;

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• les descriptions des solutions retenues pour satisfaire aux exigences essentielles de
sécurité ;
• les résultats des calculs de conception éventuels et des contrôles effectués ;
• les rapports d'essais ;
• les éléments relatifs aux procédés de fabrication et de contrôle ainsi qu'aux quali cations
ou approbations requises (par les points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe I de la directive 2014/68/
UE) ;
• une attestation que la même demande n'a pas été introduite auprès d'un autre organisme
habilité.
Intervention non notable
Objet
"Les interventions non notables se font sous la responsabilit de l’exploitant" (article 29)
Une intervention non notable est réalisée par un exploitant ou par une personne compétente (aucune
obligation de faire valider par un OH) qu'il désigne, contrairement à l'intervention notable.
Décomposition
Comme pour l'intervention notable, l'exploitant rédige un dossier qui sera ajouté au dossier
d'exploitant qui détaille l'ensemble de l'intervention et c'est lui qui sera garant de la validation de cette
intervention.
Le dossier d'intervention comprend :
• l'examen la documentation technique ;
• la véri cation des certi cats délivrés par les fabricants de matériaux ;
• la véri cation des quali cations ou approbations requises dans le domaine des
assemblages permanents et des essais non destructifs ;

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• la véri cation nale de l'équipement a pour but de véri er le respect des exigences. Elle
peut être limitée aux parties réparées ou modi ées, à l'examen des documents et à la
réalisation d'une inspection visuelle complétée par des contrôles non destructifs adaptés.
Nota : l'exploitant est libre de dé nir tout type de CND ou autre intervention nécessaire à la sécurité de
l'ESP. Il peut, par exemple, juger pertinent de réaliser une épreuve hydraulique sur l'ESP après le
remplacement d'un piquage.
Documents nécessaires à la démarche
La documentation relative à une intervention non notable comporte les éléments suivants :
• les plans et schémas utiles ;
• les descriptions et explications nécessaires à la compréhension desdits plans et schémas et

du fonctionnement de l'équipement ;
• les résultats des calculs de conception éventuels et des contrôles effectués ;
• les rapports d'essais ;
• les éléments relatifs aux procédés de fabrication et de contrôle ainsi qu'aux quali cations.

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Plan d’inspection
Focus - Plan d’inspection
Qu’est-ce qu’un plan d'inspection (PI) ? 83

Décomposition du plan d'inspection 84
Les échéances réglementaires 86

Qu’est-ce qu’un plan d'inspection (PI) ?
Définition
Un plan d'inspection est un document qui dé nit toutes les actions de surveillance à réaliser sur un
équipement sous pression. Il couvre un équipement individuel ou un lot d'équipements ayant des
caractéristiques de fabrication et des conditions d'exploitation homogènes. Ce plan d'inspection est
dé ni suivant un guide ou cahier technique professionnel (CTP) approuvé par le Ministère de
l'Environnement.
Utilité
Le suivi par plan d'inspection permet de simpli er le suivi en service de certains ESP et permet
notamment d'avoir :
• des dérogations, dispenses ou allègements de contrôles : comme l'épreuve hydraulique, la

visite interne et autres
• des périodicités de contrôles étendues et/ou ajustées : avec la prise en compte des
spéci cités et des contraintes d’exploitation de vos équipements (ex : un ESP avec une
requali cation prévue au bout de 10 ans, pourra voir sa périodicité portée à 12 ou 14 ans dans
le cadre d’un suivi avec plan d’inspection)
• une disponibilité optimisée : en mettant en place les contrôles ajustés et des périodicités
étendues, les installations augmentent leurs disponibilités pour la production
Nota importante : un guide professionnel ou un cahier technique professionnel ne peut être utilisé avant
qu'une décision du BSERR (bureau chargé de la sécurité industrielle au sein du ministère de
l’Environnement) soit sortie pour approuver le guide ou le CTP cité.
Equipements concernés
Quelques exemples d'ESP pouvant être suivis par plan d'inspection : systèmes frigori ques, ESP à
paroi vitri ée, ESP suivis par un service inspection reconnu (SIR).

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Décomposition du plan d'inspection
Pour réaliser un plan d'inspection, il convient de se référer aux différents guides ou CTP. En fonction
de la spéci cité réglementaire choisie, le contenu du plan d'inspection peut varier.
Le plan d'inspection peut comporter notamment :
• l'identi cation de l'équipement : comprenant les pressions, le(s) uide(s) utilisé(s), l'année de
fabrication, le régime de fabrication, la catégorie de risque, les informations
complémentaires, etc.
• les modes de dégradation : comprenant les phénomènes de corrosion, la ssuration dans

les zones à fortes contraintes ou le long des soudures, ou encore une utilisation erronée en
dehors des limites de pression ou de température prévues par le fabricant
• les actions de surveillance : qui sont à réaliser pour chaque type de contrôle ainsi que les
examens complémentaires
• les conditions opératoires critiques limites (COCL) : seuils xés à un paramètre physique ou
chimique (température, pH, vitesse de uide, concentration d'un contaminant) qui, s’ils sont
dépassés, peuvent avoir un impact notable sur le comportement, l’état ou l’endommagement
de l’équipement, ou peuvent entraîner l’apparition d’un nouveau phénomène de dégradation
• attestation de compétence : de la personne ayant rédigé le plan d’inspection
Tous les éléments cités sont détaillés dans le guide ou CTP choisi et utilisé pour la réalisation du plan
d'inspection.
Rédaction et approbation
Personne compétente
Conformément au VII de l'article 13 de l'arrêté ministériel du 20/11/2017, le plan d'inspection est rédigé
sous la responsabilité de l'exploitant par une personne compétente* qu'il désigne. Il est néanmoins
approuvé par un organisme habilité (OH).
Personne compétente* : personne, désignée par l'exploitant, apte à reconnaître lors de l'inspection
périodique ou du contrôle après intervention non notable, les défauts qu'ils présentent le cas échéant, et

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à en apprécier la gravité, à rédiger le plan d'inspection sous la responsabilité de l'exploitant et à valider la
bonne mise en œuvre des différentes dispositions prévues dans un cahier technique professionnel.
Approbation
Lors de l'approbation du plan d'inspection par un OH (ou une personne compétente pour les SIR), voici
quelques exemples de points validés :
• Dossier de demande d'approbation : contient notamment les éléments liés à l'ESP (le CTP ou
guide utilisé), la conformité de l'équipement, la demande unique etc ;
• Documentation mise à disposition : contient notamment la partie fabrication (dossier

technique ou notice) et la partie exploitation (registre d’exploitation) ;
• L'élaboration du plan d'inspection : contient notamment l'analyse complète des COCL

(conditions opératoires critiques limites), les conditions de préparation de l'équipement
pour les contrôles, le respect des dispositions transitoires imposées par le guide ou le CTP,
les CND (contrôles non destructifs) choisis, la périodicité appliquée ;
• Véri cation sur site : contient notamment l'exactitude des informations entre le dossier
présenté et l'ESP sur site, véri cation des conditions d'utilisation, la faisabilité des CND
choisis, etc.
C'est lors de l'approbation du plan d'inspection que les périodicités choisies dans celui-ci sont
validées.

Pour rappel, le suivi en service des équipements sous pression est régi par l'arrêté ministériel du 20
novembre 2017.
Quelques exemples de guides et de Cahiers Techniques Professionnels
Spéci que au Service Inspection Reconnu (SIR)
• DT32 06/2018 - UFIC/UIC : guide pour l'établissement des plans d'inspection (p riodicit s IP
et RP 5 et 10 ans) - Approuvée par la décision BSEI n° 08-159 du 04 juillet 2008

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• DT84 02/2010 - UFIP/UIC : guide pour l’ tablissement d’un plan d'inspection permettant de
d nir la nature et les p riodicit s d'inspections p riodiques et de requali cations pouvant
tre sup rieures cinq et dix ans - Approuvée par la décision BSEI n° 10-021 du 19 février
2010
D'autres guides professionnels sont disponibles et sont listés en annexe 2 de l'arrêté. On peut
retrouver le guide pour l'élaboration des plans d'inspection par EDF, le guide professionnel
d'élaboration des plans d'inspection par le service inspection Storengy etc.
Pour tous les services inspection
• GGPI 01/2019 : guide professionnel pour l'élaboration des guides et cahiers techniques
professionnels servant à l'élaboration de plans d'inspections pour le suivi en service des
équipements sous pression et récipients à pression simples - Approuvée par la décision
BSERR n° 2019-056 du 24 mai 2019
• CTP 11/2019 - AFIAP : dispositions spéci ques applicables aux équipements sous pression à
paroi vitri ée - Approuvée par la décision BSERR 20-005 du 07 janvier 2020
• CTP 07/2020 - USNEF : Cahier technique professionnel pour le suivi en service des systèmes
frigori ques sous pression - Approuvée par la décision BSERR 20-037 du 19 aout 2020 et
modi ant la décision BSEI n° 14-078 du 7 juillet 2014
Les échéances réglementaires

L'article 13 de l'arrêté ministériel du 20 novembre 2017 xe les échéances maximales pouvant être
utilisées pour un ESP suivi par un plan d'inspection :
"Les plans d'inspection ne peuvent pas prévoir des intervalles séparant deux inspections ou deux
requali cations périodiques (RP) consécutives supérieurs à, respectivement, 6 et 12 ans"
"Pour les équipements installés dans des unités où sont présents des équipements contenant un
catalyseur, les intervalles peuvent être portés à, respectivement, 7 et 14 ans"
Pour conclure, les plans d'inspection sont réalisés par l'intermédiaire d'un guide ou CTP approuvé et
permettent d'étendre les échéances de contrôles pour les inspections périodiques jusqu'à 6 ans et les
requali cations périodiques jusqu'à 12 ou 14 en fonction du type d’équipement.

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Suivi par cahier technique professionnel (CTP)
Focus - Suivi par cahier technique professionnel (CTP)
Qu’est-ce qu’un cahier technique professionnel (CTP)? 88

Quelles sont les dispositions spéci ques ? 89

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Qu’est-ce qu’un cahier technique professionnel (CTP)?
Définition
Certains équipements sous pression (ESP) sont fabriqués ou utilisés selon des dispositions
particulières et les contrôles lors du suivi en service de ces équipements peut s'avérer plus complexe
à la réalisation voir impossible.
Un cahier technique professionnel (CTP), rédigé par plusieurs experts dans le domaine (agissant en
groupes de travail) et ensuite approuvé par le BSERR (bureau de la sécurité des équipements à risques
et des réseaux), précise les dispositions spéci ques et dérogatoires applicables aux différents types
d'équipements présents sur le marché.
Décomposition
Au vu de la complexité des équipements présents dans les industries, il existe beaucoup de cahier
technique professionnel permettant de prendre en compte une grande partie des installations.
Les principaux CTP mettant en avant les spéci cités de fabrication ou d'utilisation des ESP sont les
suivants :
1. CTP 07/2020 : pour le suivi en service des systèmes frigori ques sous pression
2. CTP 09/2019 : relatif aux équipements sous pression en graphite imprégné
3. CTP 11/2019 - 152-02D : précisant les modalités de contrôle en service des récipients à double
paroi utilisés à la production ou l’emmagasinage de gaz liqué és à basse température
4. CTP 12/2019 - rev.1 : relatif aux récipients aériens sous pression revêtus d’une protection
ignifuge
5. CTP 09/2019 : pour le suivi en service des réservoirs sous talus
6. CTP 01/2012 - 152.03A-11 : relatif aux dispositions spéci ques applicables aux récipients isolés
au moyen d’un revêtement tel que le liège aggloméré, le polyuréthane expansé (PU) ou le verre
aggloméré pour les stockages de dioxyde de carbone ou d’hémioxyde d’azote
7. CTP 01/2020 - 152-03B : Dispositions spéci ques applicables aux récipients isolés au moyen
d’un revêtement tel que le liège aggloméré, le polyuréthane expansé (PU) ou le verre aggloméré
pour les stockages de dioxyde de carbone ou d’hémioxyde d’azote

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8. CTP 12/2019 - 152-01 : relatif au contrôle en exploitation de certains équipements sous
pression constitutifs d’installations non frigori ques fonctionnant à basse température
9. CTP 09/2019 : pour la fabrication et l'exploitation des réservoirs PETIT VRAC
10. CTP 10/2019 : dispositions spéci ques applicables aux cylindres sécheurs de type Yankee et
frictionneur utilisés dans l'industrie du papier
11. CTP 11/2019 : dispositions spéci ques applicables aux équipements sous pression à paroi
vitri ée
12. CTP 10/2019 : relatif aux inspections périodiques et requali cations périodiques des
accumulateurs oléopneumatiques de disjoncteurs à haute pression
13. CTP 10/2019 : relatif aux récipients munis d’adsorbant pour la déshydratation de l’alcool
éthylique
14. CTP 10/2020 : dispositions spéci ques applicables aux réchauffeurs de réservoirs de stockage
15. CTP 12/2019 : relatif aux équipements sous pression soumis à l'action de la amme
Tous les CTP cités sont disponibles et téléchargeables sur le site de l'AFIAP (Association Française des
Industries en Appareils à Pression)
Quelles sont les dispositions spéci ques ?

Chaque CTP prévoit des obligations et des dérogations spéci ques en fonction de l'utilisation de
l'équipement, de sa complexité à contrôler ou encore des contraintes matériaux, voici quelques
exemples :
Équipement sous pression construit avec une paroi vitrifiée (émaillée)
Document de référence :
CTP 11/2019 : dispositions spéci ques applicables aux équipements sous pression à paroi vitri ée

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Contraintes :
Un équipement sous pression à paroi vitri ée est construit avec un revêtement d’émail vitri é pour
contenir des liquides, des gaz ou de la vapeur sous pression. Il peut exister sous forme de cuve de
réacteur, de capacité de stockage ou de ltration, de calandre et faisceaux d’échangeur etc.
La vitri cation des couches successives d’émail (émail d’accrochage et émail de couverture) s’opère
en plusieurs applications suivies de cuissons à haute température. C’est un processus
particulièrement long et coûteux, qui fait subir à l’équipement un traitement thermique nécessitant
une maîtrise contrôlée. La présence du revêtement vitri é ne permet pas d'avoir un accès direct à la
paroi métallique. Lors des interventions de contrôles (inspection et requali cation périodique), il est
donc impossible pour l'exploitant de retirer l'émail a n de contrôler la paroi de l’ESP.
C'est donc pour cela que ce CTP a été rédigé (par des groupes de travail faisant intervenir des experts
du métier) a n de répondre à ces spéci cités.
Dispositions spéci ques/dérogatoires
Les dispositions spéci ques relatives aux contrôles règlementaires de surveillance en exploitation,
que permet le présent CTP, sont les suivantes :
• pouvoir se dispenser d’enlever le revêtement d’émail vitri é lors des inspections (IP) et des
requali cations périodiques (RP)
• pouvoir se dispenser d’épreuve hydraulique du compartiment vitri é tant intérieurement

qu’extérieurement lors des RP
• pouvoir remplacer l’épreuve hydraulique requise par une autre méthode de véri cation
nale si l’épreuve est néfaste pour l’intégrité du revêtement d’émail vitri é (dans le cas
d’intervention notable sur le compartiment opposé au compartiment comportant une paroi
vitri ée)

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Obligations du cahier technique
A n de pouvoir béné cier de la dérogation concernant le retrait de l'émail, il convient donc de

respecter les obligations suivantes :
• Plan d'inspection : la mise en place d'un plan d'inspection est obligatoire a n de garantir un
suivi adapté de chaque équipement en fonction des conditions opératoires critiques limites
(COCL)
• Retour d'Expérience : la mise en place d'un REX dans une démarche d'amélioration continue
• Les procédures d'IP et RP : les points de contrôles et les END (Essai ou contrôle non
destructif) sont analysés et mis en place en fonction de l'équipement dans le plan
d'inspection
Avec la mise en place du CTP, l'exploitant peut donc continuer à exploiter et contrôler ces ESP vitri és
de la meilleure façon et en toute sécurité.
Systèmes frigorifiques sous pression
Document de référence :
CTP 07/2020 : pour le suivi en service des systèmes frigori ques sous pression
Contraintes :
Un système frigori que est un ensemble qui contient plusieurs de récipients ou compartiments de
récipient et de tuyauteries (et leurs accessoires sous pression) contenant du uide frigorigène.
Compte tenu de leurs spéci cités, les systèmes frigori ques sous pression requièrent un Cahier
Technique Professionnel. Ces ensembles doivent : rester disponibles pour assurer la continuité de la
production de froid (selon l'utilisation de l'exploitant); ne tolèrent pas l’introduction d’humidité dans les
circuits et sont conçus de sorte à éviter les fuites de uide et la migration d'humidité sous le
calorifuge. L'exploitation optimale prévue du système frigori que ne permet pas de respecter les
exigences de suivi telles que : l’épreuve hydraulique, la visite intérieure et la véri cation extérieure des
parois métalliques des équipements calorifugés.

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C'est donc pour cela que ce CTP a été rédigé (par des groupes de travail faisant intervenir des experts
du métier) a n de répondre à ces spéci cités.
Dispositions spéci ques/dérogatoires
Les dispositions spéci ques relatives aux contrôles règlementaires de surveillance en exploitation,
que permet le présent CTP, sont les suivantes :
• pouvoir se dispenser d'ouvrir les ESP de l'ensemble lors des inspections (IP) et des
requali cations périodiques (RP)
• pouvoir se dispenser d’épreuve hydraulique des compartiments frigori ques
• pouvoir se dispenser de retirer le calorifuge lors des inspections (IP) et des requali cations
périodiques (RP)
Obligations du cahier technique
A n de pouvoir béné cier de la dérogation concernant le retrait de l'émail, il convient donc de

respecter les obligations suivantes :
• Plan d'inspection : la mise en place d'un plan d'inspection est obligatoire a n de garantir un
suivi adapté de chaque équipement en fonction des conditions opératoires critiques limites
(COCL)
• Retour d'Expérience : la mise en place d'un REX dans une démarche d'amélioration continue
• Les procédures d'IP et RP : les points de contrôles et les END (Essai ou contrôle non
destructif) sont analysés et mis en place en fonction de l'équipement dans le plan
d'inspection
• Périodicité de contrôle : avec la mise en place du CTP, il est possible de rallonger les
contrôles des IP et RP jusqu'à 4 et 12 ans (selon caractéristiques de l'ESP)
Avec la mise en place du CTP, l'exploitant peut donc continuer à exploiter et contrôler ces ESP vitri és
de la meilleure façon et en toute sécurité.

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Le service inspection reconnu (SIR)
Focus - Le service inspection reconnu (SIR)
Contexte 94
Références réglementaires 94
Démarche de reconnaissance 95
Environnement du SIR 96

Contexte
Définition
Le service inspection reconnu (SIR) est un service d'inspection interne (à un établissement) dé nit
comme étant un organisme habilité dont l'accréditation est remplacée par une reconnaissance de
l'autorité administrative selon un référentiel dé ni par une décision du ministre chargé de la sécurité
industrielle. Dans ce cas précis, l'organisme habilité est appelé un service inspection reconnu.
Historique
Au milieu du siècle dernier, de nouveaux procédés ont vu le jour dans la chimie et le traitement du
pétrole avec de nouveaux uides et matériaux, générant une augmentation du nombre d’équipements
sous pression (ESP) exploités et des accidents provenant de la perte de con nement de ces ESP.
De plus, il a fallu développer de nouvelles compétences pour assurer la sécurité de l'ESP. Ainsi, les
industriels ont commencé à créer des services spécialisés appelés services d'inspection par les
utilisateurs. Ces services contrôlant les procédés et des modes de dégradation de plus en plus variés.
Références réglementaires
La reconnaissance par l’administration des services inspection est basée sur des référentiels
permettant de s’assurer de la capacité des industriels à mettre en œuvre une stratégie d’inspection
pour chacun de leurs ESP en fonction de leur criticité :
• Code de l’environnement - Section 14 (articles R557-14-1 à R557-14-8) : relatif au suivi en

service des équipements sous pression, des récipients à pression simples et des
équipements nucléaires
• Arrêté ministériel du 20/11/2017 : relatif au suivi en service des équipements sous pression
et des récipients à pression simples
• Décision du 23 décembre 2021 (modi ant la décision BSEI n°13-125 du 31 décembre 2013) :
relative aux services inspection
• Norme NF EN ISO/CEI 17020 : 2012 « critères généraux pour le fonctionnement de différent

types d’organismes procédant à l’inspection » applicables aux organismes de type B.

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Guides
• Guide professionnel DT32 - 11/2019 rev.3 - UFIP : guide pour l'établissement des plans
d'inspection
• Guide professionnel DT84 - 03/2020 rev. D-03 - UFIP : guide pour l’ tablissement d’un plan
d'inspection
• Guide professionnel DT 95 - 11/2019 rev. 1 - UFIP : guide pour les équipements ne comportant
pas d’assemblage permanent non soudés
• Guide professionnel - 10/2020 ind.2 - EDF : pour l’élaboration des plans d’inspection - EDF
• Guide professionnel - 04/2020 v.3 - COPACEL : pour l’établissement de plans d’inspection

d’équipements sous pression
• Guide professionnel - 11/2019 rev.B - STORENGY : élaboration des plans d’inspection
Tous les guides sont approuvés par la décision du 23/12/2021 modi ant la décision BSEI n° 13-125
Démarche de reconnaissance
Lorsqu’un établissement souhaite obtenir la reconnaissance de son service inspection, il adresse une
demande à l’autorité administrative compétente où est implanté l’établissement.
Nota : les références aux articles dans ce paragraphe sont issues de l'arrêté ministériel du 20/11/2017
La demande précise :
• les installations concernées ;
• les opérations de contrôles qui seront menées (cf. article 34)
• le (ou les) guide(s) professionnel(s) approuvé(s) utilisé(s) pour l’élaboration des plans
d’inspection.
Et elle comprend notamment :
• une description de l’établissement concerné et de son activité ;

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• la liste des équipements conforme (cf. article 6)
• l’organigramme nominatif et fonctionnel du service inspection avec une description de

chacune des fonctions ;
• un engagement à mettre à disposition de l’autorité administrative compétente et aux agents

chargés des contrôles et audits, l’ensemble des documents et des informations permettant de
répondre aux exigences de la présente décision ;
• l’attestation d’assurance responsabilité civile couvrant les activités du service inspection ;
• un engagement de la direction (ou des directions pour les services inspection intervenant dans
plusieurs établissements) de ne pas compromettre l’indépendance, l’impartialité et l’intégrité
du service inspection de quelque manière que ce soit.
Durée
Cette reconnaissance, à durée limitée, renouvelable périodiquement, se fait en regard d’exigences sur
la structure et les méthodes de travail. Les exigences portent notamment sur l’indépendance par
rapport au service d’exploitation, la compétence du personnel et son habilitation, les ressources
(humaines et matérielles) mises à disposition du service inspection par l’établissement, l’existence
d’un système de management de la qualité.
Un SIR doit également respecter les exigences techniques xées dans les guides de sa profession
(pétrole, chimie, production thermique, gaz, papeterie…).
Environnement du SIR
Mission et périmètre
Lors de la reconnaissance du service inspection, toutes les opérations et missions du service
inspection doivent être formalisées. Le SIR intervient notamment pour certaines opérations de
contrôle (mentionnées à l’article L. 557-28 du code de l’environnement).
En raison de leurs risques spéci ques et de leurs conditions d'utilisation, certains produits et
équipements sont soumis au respect d'exigences complémentaires en ce qui concerne : leur
installation, leur mise en service, leur entretien et leur exploitation a n de garantir la sécurité du
public, du personnel et la protection des biens.

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Ils sont, en fonction de leurs caractéristiques, soumis à l'une ou plusieurs des opérations de contrôle
suivantes :
1. La déclaration de mise en service ;
2. Le contrôle de mise en service ;
3. L'inspection périodique ;
4. La requali cation périodique ou le contrôle périodique ;
5. Le contrôle après réparation ou modi cation.
6. L'élaboration, l’approbation, la mise à jour et la révision des plans d’inspection
7. Mise en œuvre des différentes dispositions prévues dans un cahier technique professionnel
(CTP)
Nota : certaines de ces opérations sont réalisées par des organismes habilités par l'autorité compétente.
Pour être reconnu (et habilité), un service inspection doit justi er qu’il est en mesure d’effectuer
correctement l’ensemble de ces missions.
Organisation
Le chef du service inspection doit être un employé permanent et est désigné par le chef
d’établissement, dont il dépend hiérarchiquement. Le chef du service inspection dé nit les objectifs
et réalise périodiquement une analyse de l’activité.
À partir de cette analyse, des connaissances et compétences techniques nécessaires au bon

fonctionnement du service inspection, il identi e les besoins en personnel du service, prévoit les
moyens nécessaires et propose au chef d’établissement la désignation des personnes disposant des
compétences pour assurer les activités du service inspection.
Le service inspection doit comprendre un nombre su sant d’employés permanents. Tous ces
éléments font l’objet d’enregistrements.

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Temps limite d'implication
Lorsqu’en raison de contraintes d’organisation, le personnel du service inspection exerce également

pour une part substantielle de son temps des activités tierces (autres que celles relatives à
l’inspection d’équipements telle que l’inspection de réservoirs de stockage, de tuyauteries relevant du
PMII, de canalisations de transport).
Ces activités tierces ne doivent pas excéder 50% du temps de travail annuel de l'employé et doivent
être compatibles avec les exigences d’indépendance et d’impartialité mentionnées dans la démarche
de reconnaissance.
Cas des arrêts d'unités plani és
Dans beaucoup de sites industriels, des arrêts d’unités sont plani és durant lesquels un très grand
nombre d’opérations de contrôle sont prévues.
Une analyse de l’activité est réalisée en amont pour identi er, lors de ces arrêts :
• les dispositions prises pour maîtriser l’inspection des équipements ;
• les éventuelles actions spéci ques des inspecteurs du service inspection ;
• et les besoins en sous-traitance.
Compétence et qualification du personnel du service inspection
Compétence
Le service inspection doit disposer de compétences dans les domaines suivants :
• connaissance de la réglementation, des codes et des normes relatives aux équipements ;
• connaissances des conditions d’exploitation des équipements mises en œuvre dans

l'établissement notamment : les procédés et leurs conditions opératoires critiques limites
(COCL) dont la dé nition associe le service inspection, de leur maintenance et des risques
liés à leur exploitation ;

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• connaissances générales sur : les matériaux, la métallurgie, le soudage, la résistance des
matériaux, les modes de dégradation ;
• connaissance des méthodes d’essais non destructifs (CND) et destructifs ;
• connaissance des méthodes de protection des équipements présents sur le site: protection
cathodique, le revêtement émaillé, etc. ;
• connaissance de la documentation qualité et des plans d’inspection.
Le niveau de compétence exigé pour chaque inspecteur et du responsable technique du service

inspection est en fonction des missions qui lui sont con ées. Ils sont également formés et habilités*
en fonction de cela.
*Habilitation du personnel : les conditions nécessaires à l’habilitation initiale et à son maintien (y

compris les quali cations éventuelles) font l’objet d’une procédure documentée. Cette habilitation est
délivrée par le chef d’établissement ou le chef du service inspection.
Service ayant recours à la sous-traitance
Un sous-traitant peut être un intervenant externe ou interne à l’établissement. Le service inspection

doit faire une évaluation de la compétence de ses sous-traitants selon des exigences et des moyens
prédé nis et selon une procédure documentée. L’évaluation initiale doit porter sur les moyens
techniques et humains, leurs mises en œuvre et la documentation. Les évaluations sont renouvelées
en fonction des constats des surveillances et au plus tard tous les 5 ans.

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Les équipements sous pression

Mis à jour le 6 juin 2023

Guide réglementaire - ESP 1

Guide réglementaire - ESP 2

Qu’est-ce qu’un équipement sous pression ? 4

Guide réglementaire - ESP 3

• sa pression maximale admissible est supérieure à 0,5 bar

• il peut être xe ou bien mobile

• il peut être de tous types de matériau

• il possède une identi cation : plaque ou marquage réglementaire

• il est susceptible d’exploser

Les équipements sous pression se décomposent en plusieurs catégories:

• Les tuyauteries : composants de canalisation, destinés au transport des uides, lorsqu'ils

Guide réglementaire - ESP 4

• Les canalisations de transport : la canalisation est un ouvrage destiné à transporter, sous

Où trouve on des ESP ?

• Chimique : industrie phytosanitaire, pharmaceutique, oléo chimique, peinture

• Stockage : pétrolier, gaz et huile

• Énergie et utilités : nucléaire, thermique, énergies renouvelables, gestionnaire de réseaux

• Agro-industrie : industrie agroalimentaire, papier et carton, bioénergie, biomatériau, huiles

• Industrie pétrochimique : fabrication de composées chimiques à l’aide du pétrole ou le gaz

• Industrie de transformation : métaux, bois, caoutchouc, polymères

• Milieu hospitalier, services d’incendie et de secours…

• Centres commerciaux, magasins de ventes

• Garages automobiles, stations-service

Guide réglementaire - ESP 5

Quels sont les risques

• Risque d’explosion : concerne la rupture franche de l’équipement.

• Risque de perte de con nement : diffusion à l’atmosphère de produits toxiques, dangereux

Les Références réglementaires

• Directive 2014/29/UE concernant les récipients à pression simple

• Directive 2014/68/UE pour les E.S.P

• Directive 2010/35/UE pour les ESPt

• Arrêté ministériel du 20 novembre 2017 : pour le suivi en service des E.S.P

Guide réglementaire - ESP 6

• Code de l’environnement articles R557-11-1 à 8 - Section 11 : Conformité des équipements

Concernant les canalisations

Canalisation vapeur d’eau

• Arrêté du 8 août 2013 : portant règlement de la sécurité des canalisations de transport de

Canalisation gaz combustible

• Arrêté du 13 juillet 2000 : portant règlement de sécurité de la distribution de gaz

Canalisation gaz naturel

• Arrêté du 5 mars 2014 : dé nissant les modalités d'application du chapitre V du titre V du

• Titre V - Articles L551-1 à L557-61 : Dispositions particulières à certains ouvrages ou

Guide réglementaire - ESP 7

• Aquap 2005/01 : Ce guide s’applique aux équipements sous pression (récipients,

Equipement sous pression

À la mise en service d’un E.S.P

À l’acquisition d’un équipement sous pression, il est de la responsabilité de l’exploitant de s’assurer

• La déclaration de mise en service : est obligatoire (selon les caractéristiques de

Guide réglementaire - ESP 8

• La documentation : a n de garantir la conformité de l’appareil, vous devez impérativement

Les contrôles d’un E.S.P

• L’inspection périodique : consiste en un contrôle extérieur de l’équipement, une véri cation

• 24 mois pour les générateurs de vapeur et les appareils à couvercle amovible à

• La requali cation périodique : elle comprend une inspection de l’équipement, une

La périodicité de la requali cation périodique varie en fonction du type de l’équipement ou

• 72 mois pour les récipients ou tuyauteries contenant un uide toxique ou un uide

Guide réglementaire - ESP 9