epita
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ÉPREUVE : MATHÉMATIQUES
MP / PC / PSI
Durée : 3 heures
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Conditions particulières
Calculatrice et documents interdits
1
2022
Dans la partie I de ce problème, on étudie des intégrales dépendant d'un paramètre. Dans les parties
II et III, on exploite le calcul intégral afin d'obtenir des relations entre différentes sommes de séries.
Dans la partie IV, on applique les résultats ainsi obtenus à l'étude aux bornes d'une série entière.
Les parties sont assez largement indépendantes à condition d'admettre certains résultats établis.
1:00 1:00
On désigne par a un réel strictement positif et on se propose d'étudier pour tout réel x les intégrales:
2 2
J(x) = e-1r a t ei1rxt dt K(x) = e-1r a t cos(n x t) dt.
Pour tout réel strictement positif a, en déduire la convergence et la valeur de l'intégrale J(O).
an(g) =
i
On désigne par g une application de classe C2 définie de[-½, ½] dans (: et on pose pour tout n E �
+l/2
g(x) cos(2 7r n x) dx.
:
1 /2
2 2 sm(,rx)
a) Déterminer la limite L de h(x) lorsque x tend vers O.
On supposera désormais h prolongée par continuité sur[-½, ½] en posant: h(O) = L.
b) Exprimer h'(x) pour x appartenant à [-½, ½] \ {O} et préciser sa limite L' lorsque x tend vers O.
c) En déduire que h est de classe C 1 sur[-½, ½] et préciser h'(O).
2
2022
1 sin((2p+l)rrx)
P +1/2
ao(g)+2 l:an(g) = g(O)+ (g(x) - g(O)) . dx.
n=l -1/2 sm(rrx)
b) En exploitant les résultats de la question 3 et une intégration par parties, en déduire que :
I an(g) = g(O).
+oo
ao(g)+2
n=l
1 I1
+1/2 k=+oo +1/2
an(ga) = ga(x) cos(2rr n x) dx = fa(x+k) cos(2rr n x) dx.
1/2 k = -oo -1/2
:00
b) En effectuant le changement de variables t = x+k, en déduire l'égalité suivante :
an(ga) =
1 fa(t) cos(27r n t) dt.
A l'aide des résultats de la partie I, en déduire la valeur (sans signe intégral) de an(ga),
3
2022
1 +2 I e-,ra
+oo
J(2 = - +-
1 2
Ie
+oo _lfn2
a .
k=l ra ra n=l
- nn - nn
2
d) En vérifiant pour tout n E � que: e -a- ::,; e a, en déduire qu'on a lorsque a tend vers O:
1 +2 I e-nak
+oo
2 1
= -- +o(l).
k=l ra
■ PARTIE IV: APPLICATION À L'ÉTUDE D'UNE SÉRIE ENTIÈRE
8 ° ) On considère la série entière de la variable réelle x définie par:
S(x) = - +
2 k=l
I
1 +oo k2 1
x = - +x+x4 +x9 +x 16 + ... .
2
a) Quel est le rayon de convergence de cette série entière? Sur quel intervalle réel est-elle définie?
b) En posant t = l -x avec XE] 0, 1[, démontrer que: lim.x➔ 1 (-� - �)=O.
V 1-.x -Jn(.x)
A l'aide des résultats de la partie III, établir qu'on a alors quand x tend vers 1
�
S(x) = --- + o(l).
2�
c) En déduire un réel C tel qu'on a quand x tend vers 1: s(x4 ) = _ ,;-
1-.x
+ o(l).
V
d) Exprimer, pour lxl < 1, la somme S(x) + S(-x) en fonction de S(x4 ).
En déduire enfin que:
lim S(x) = O .
.x ➔ -1
4
2021
E.P.I.T.A. 2021
Epreuve de mathématiques MP - PC - PSI (3h)
Dans ce problème, on considère un espace vectoriel réel E supposé de dimension finie d sur R, et
on se propose d'étudier les sommes de projecteurs de E qui commutent deux à deux. Dans la partie I,
on traite un exemple dans l'espace R3 . Dans la partie II, on examine le cas général d'une somme de
deux projecteurs qui commutent. Enfin, dans la partie III, on généralise l'étude au cas d'une somme
de n projecteurs qui commutent deux à deux. Ces trois parties sont largement indépendantes.
‡ PRÉLIMINAIRES
1°) On rappelle qu'un endomorphisme f de E est un projecteur si et seulement s'il vérifie : f 2 = f
et on convient de noter Id l'application Identité de E.
a) Etablir qu'un endomorphisme p de E est un projecteur si et seulement si Id - p est un projecteur.
Dans toute la suite de cette question, on suppose que p est un projecteur de E.
c) A l'aide de l'égalité : " x e E, x = pHxL + Hx - pHxLL, montrer que : E = ImH pL Å⊕ KerH pL.
b) Montrer que KerHId - pL = ImH pL et KerH pL = ImHId - pL.
d) Ecrire la matrice de p dans une base de E obtenue par réunion de bases de ImH pL et KerH pL.
En déduire que p est diagonalisable et préciser ses valeurs propres et leurs ordres de multiplicité
en fonction de son rang.
P= -1 2
-1 ; Q= -2 4
-2 .
3 3 3 6 6 6
-1 -1 2 1
-2 1
3 3 3 6 6 6
d) En déduire une matrice inversible R telle que R-1 HP + QL R = D soit diagonale, et préciser D.
On choisira ces vecteurs propres v0 , v1 , v2 avec une première composante égale à 1.
Déterminer les images des vecteurs v0 , v1 , v2 par p et par q, et en déduire R-1 P R et R-1 Q R.
5
2021
2
associant à un vecteur x ses projections sur les sous-espaces KerH f L, KerH f - IdL, KerH f - 2 IdL
c) Etablir que l'endomorphisme f = p + q est diagonalisable, et préciser les projecteurs p0 , p1 , p2
de E commutant deux à deux, c'est-à-dire qui vérifient : " Hi, jL e P1, nT2 , pi Î p j = p j Î pi .
6
- une base 1 de ImH pn L dans laquelle les matrices des endomorphismes induit par p1 , ... , pn-1
b) En supposant l'hypothèse n-1 vraie pour un entier n ¥ 2, établir qu'il existe :
- une base 1 de ImH pn L dans laquelle les matrices des endomorphismes induit par p1 , ... , pn-1
b) En supposant l'hypothèse n-1 vraie pour un entier n ¥ 2, établir qu'il existe :
l'égalité suivante : E = KerH fn L Å⊕ KerH fn - IdL Å⊕ KerH fn - 2 IdL Å⊕ ... Å⊕ KerH fn - n IdL.
b) En déduire que fn est diagonalisable, préciser ses valeurs propres possibles, puis justifier
a) Pour tout entier k e P1, nT, pour toute partie à k éléments Ik = 8i1 , i2 , ... , ik < de P1, nT, exprimer
9°) Etude de certains sous-espaces propres de fn = p1 + p2 + ... + pn
le produit pi1 Î pi2 Î ... Î pik Î I pi1 + pi2 + ... + pik M en fonction de pi1 Î pi2 Î ... Î pik .
b) On considère un vecteur x e KerH fn L, donc vérifiant fn HxL = H p1 + p2 + ... + pn L HxL = 0.
On suppose qu'il existe un entier k e P2, nT tel que, pour toute partie Ik = 8i1 , i2 , ... , ik < de P1, nT
ayant k éléments distincts, on ait : pi1 Î pi2 Î ... Î pik HxL = 0.
Etablir alors que, pour toute partie 8i1 , i2 , ... , ik-1 < de P1, nT ayant k - 1 éléments distincts, on a :
pi1 Î pi2 Î ... Î pik-1 HxL = 0.
En déduire qu'on a : p1 HxL = p2 HxL = ... = pn HxL = 0.
d) Etablir l'égalité : KerH p1 + p2 + ... + pn L = KerH p1 L › KerH p2 L › ... › KerH pn L.
En déduire que : KerH p1 + p2 + ... + pn - n IdL = ImH p1 L › ImH p2 L › ... › ImH pn L.
e) A quelles conditions portant sur les sous-espaces KerH p1 L, ... , KerH pn L et ImH p1 L, ... , ImH pn L
chacun des réels 0 et n est-il valeur propre de fn ? Quels sont les sous-espaces propres associés?
c) En exploitant 8.c), établir, pour 0 § k § n et pour tout x e E, que : Lk H fn L HxL e KerH fn - k IdL.
d) En déduire que l'égalité (1) obtenue ci-dessus donne l'unique décomposition d'un vecteur x e E
En déduire, si k e P0, nT est valeur propre de fn , que Lk H fn L est le projecteur sur KerH fn - k IdL
sur la somme directe des sous-espaces propres de fn .
8
2020
E.P.I.T.A. 2020
Epreuve de mathématiques MP - PC - PSI (3h)
On considère la grille représentée ci-dessous, construite dans le carré = @-2, 2Dä@-2, 2D avec :
‡ ETUDE D'UNE MARCHE ALÉATOIRE : Partie I
n'appartenant pas au bord du carré , et B les points du bord du carré = @-2, 2Dä@-2, 2D.
0 désigne l'origine, 1 les points situés à une arête de 0, 2 les points situés à 2 arêtes de 0 et
individu sur ces 25 points Hi, jL où i, j e 80, ±1, ±2< de la grille ci-dessus.
On considère au cours du temps indexé par l'ensemble N des entiers naturels n le déplacement d'un
Les déplacements de l'individu sur les 25 points de cette grille se font selon les 3 règles suivantes :
1) à l'instant 0, l'individu est placé au point central de la grille, en O (0, 0).
2) à tout instant n, si l'individu est en un point M de la grille n'appartenant pas au bord de ce carré ,
il se déplace horizontalement ou verticalement d'une arête sur la grille à partir de ce point M,
de façon à se trouver à l'instant n + 1 et de façon équiprobable en l'un des 4 points M £ de la grille
3) à tout instant n, si l'individu arrive en un point situé au bord de ce carré = @-2, 2Dä@-2, 2D,
distants d'une arête du point M.
à l'instant n. Il s'agit donc d'une variable aléatoire à valeurs dans l'ensemble 80, 1, 2, B<.
Pour tout n e N, on note Xn la variable aléatoire indiquant la position 0, 1, 2 ou B de l'individu
c) Exprimer chacun des 4 réels PHXn+1 = 0L, PHXn+1 = 1L, PHXn+1 = 2L, PHXn+1 = BL en fonction
d) Préciser une matrice M e 4 HRL telle qu'on ait pour tout entier naturel n :
des réels PHXn = 0L, PHXn = 1L, PHXn = 2L, PHXn = BL.
P HXn+1 = 0L P HXn = 0L
P HXn+1 = 1L P HXn = 1L
P HXn+1 = 2L P HXn = 2L
= M .
P HXn+1 = BL P HXn = BL
b) On note P la matrice de 4 HRL dont les vecteurs-colonnes, dans cet ordre, sont U1 , U2 , U3 , U4 .
- le vecteur U4 de R4 associé à l = 0 dont la dernière composante est égale à 1.
1 1
On note D la matrice diagonale D = DiagJ1, ,- , 0N.
2 2
Indiquer si M est diagonalisable, et expliciter une relation entre les matrices D, M , P, P-1 .
10a) Montrer, pour tout entier naturel n, que PHT § nL = PHXn = BL, puis que ⁄+¶
n=0 PHT = nL = 1.
b) Pour n ¥ 1, exprimer l'événement HT = 2 nL à l'aide des événements HX2 n = BL et HX2 n-1 = 1L.
Ainsi, on peut considérer la fonction T comme une variable aléatoire discrète.
a) Montrer, pour tout entier naturel n, que PHT § nL = PHXn = BL, puis que ⁄+¶
n=0 PHT = nL = 1.
b) Pour n ¥ 1, exprimer l'événement HT = 2 nL à l'aide des événements HX2 n = BL et HX2 n-1 = 1L.
Ainsi, on peut considérer la fonction T comme une variable aléatoire discrète.
Dans cette partie II, on ne suppose plus que l'individu arrête sa marche lorsqu'il atteint le bord de
et ses déplacements sur les 25 points de la grille se font désormais suivant les 2 règles suivantes :
1) à l'instant 0, l'individu est placé au point central de la grille, en O (0, 0).
2) à tout instant n, si l'individu est en un point M de la grille, il se déplace horizontalement ou
verticalement d'une arête sur la grille à partir de ce point M, de façon à être à l'instant n + 1 et
de façon équiprobable en l'un des points M £ de la grille distants d'une arête du point M.
On prendra garde au fait que selon les points M choisis parmi les 25 points de la grille, le nombre
des points M £ situés à une arête de M sur cette grille peut être égal à 2, 3 ou 4.
l'instant n. Il s'agit donc d'une variable aléatoire à valeurs dans l'ensemble 80, 1, 2, 2 B, 3, 4<.
Pour tout entier naturel n, on note Yn la variable aléatoire indiquant la position de l'individu à
a) Expliciter PHYn+1 = 0L, PHYn+1 = 1L, PHYn+1 = 2L, PHYn+1 = 2 BL, PHYn+1 = 3L et PHYn+1 = 4L en
fonction des réels PHYn = 0L, PHYn = 1L, PHYn = 2L, PHYn = 2 BL, PHYn = 3L et PHYn = 4L.
b) Préciser une matrice M e 6 HRL telle qu'on ait pour tout entier naturel n :
11
2020
4
b) Préciser une matrice M e 6 HRL telle qu'on ait pour tout entier naturel n :
PHYn+1 = 0L PHYn = 0L
PHYn+1 = 1L PHYn = 1L
PHYn+1 = 2L PHYn = 2L
= M .
PHYn+1 = 2 BL PHYn = 2 BL
PHYn+1 = 3L PHYn = 3L
PHYn+1 = 4L PHYn = 4L
c) Pour tout entier n e N, on désigne par Vn le vecteur-colonne de R6 dont les composantes sont,
de haut en bas, les réels PHYn = 0L, PHYn = 1L, PHYn = 2L, PHYn = 2 BL, PHYn = 3L et PHYn = 4L.
Préciser V0 , V1 , V2 , V3 , puis PHYn = 0L pour 1 § n § 3, et vérifier enfin que PHY4 = 0L = 7 .
48
8°) Probabilités-limites des positions occupées par l'individu lorsque n tend vers +¶
a) Déterminer un vecteur propre de M associé à l = 1 dont la 1ère composante est 1.
b) Déterminer un vecteur propre de M associé à l = -1 dont la 1ère composante est 1.
Dans la matrice de passage P de la base canonique de R6 à une base de vecteurs propres de M,
on choisit pour 1ère et 2ème colonnes les vecteurs propres ainsi obtenus en 8.a) et 8.b).
(On ne précisera pas les 4 colonnes suivantes de P associées aux 4 autres valeurs propres de M).
c) On admettra qu'en résolvant le système d'équations P X = V0 , les deux premières composantes
1
du vecteur solution X = P-1 V0 sont égales à .
20
Déduire des résultats précédents les limites des vecteurs V2 n et V2 n+1 lorsque n tend vers +¶.
Expliciter les limites des probabilités des positions occupées par l'individu à l'instant 2n lorsque
n tend vers +¶, et à l'instant 2 n + 1 lorsque n tend vers +¶.
12
2019
EPREUVE : MATHEMATIQUES
Durée : 3 Heures
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Condition(s) particulière(s)
Calculatrice autorisée
13
2019
14
2019
15
2019
16
2018
EPREUVE : MATHEMATIQUE
MP / PC / PSI
Durée : 3 Heures
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Condition(s) particulière(s)
Calculatrice interdite
17
2018
E.P.I.T.A. 2018
Epreuve de mathématiques MP - PC - PSI (3h)
Dans ce problème, on désigne par f une fonction continue de R+ à valeurs dans C, et on étudie
+¶ f Hx tL - f HtL
en fonction de diverses hypothèses l'intégrale suivante pour tout réel x > 0, si elle existe :
FHxL = ‡ dt.
0 t
Dans la partie III, on revient par d'autres méthodes sur le calcul de certaines de ces intégrales.
" t ¥ 0, f HtL =
p t2 + q
.
t2 + 1
f Hx tL - f HtL
a) Etablir, pour x > 0, qu'il existe des réels ax et bx , qu'on exprimera en fonction de x, tels que :
= H p - qL
ax t bx t
" t > 0, - .
t x2 t2 + 1 t2 + 1
f Hx tL- f HtL
b) En posant u = t2 , calculer pour tout réel A ¥ 0 l'intégrale Ÿ0A dt et en déduire FHxL.
c) Exprimer L = limt Ø +¶ f HtL et f H0L à l'aide de p et q, puis FHxL en fonction de f H0L, L et x > 0.
t
2°) Etude de F(x) pour x > 0 lorsque f admet une limite finie L en +¶
On rappelle que, dans cette partie, la fonction continue f admet une limite finie L en +¶.
‡ dt = ‡ du - ‡ du = ‡ du - ‡ du.
¶ε t ¶ε x u ¶ε u A u ¶ε u
A f Hx tL - f HtL x f HA tL x f H¶ε tL
b) En effectuant un changement de variables dans ces deux dernières intégrales, en déduire que :
‡ dt = ‡ dt - ‡ dt.
¶ε t 1 t 1 t
c) Etablir qu'une fonction continue f : R+ ö C ayant une limite finie L en +¶ est bornée sur R+ .
d) A l'aide du théorème de convergence dominée, dont on vérifiera soigneusement les hypothèses,
f HA tL f H¶ε tL
déterminer la limite de Ÿ1x dt lorsque A tend vers +¶ et de Ÿ1x dt lorsque ¶ε tend vers 0.
t t
e) En déduire l'existence et la valeur de FHxL pour tout réel strictement positif x.
Comparer le résultat ainsi obtenu au résultat particulier obtenu à la question 1°.
18
2018
2
+• f HtL
‡ PARTIE II : Etude de FHxL lorsque l'intégrale I = Ÿ1 dt converge
f HtL
Dans toute cette partie, on suppose que l'intégrale impropre I = Ÿ1+¶
t
dt converge.
t
f HtL
4°) Etude du cas particulier où l'intégrale impropre J = Ÿ0+¶ dt converge
f HtL
On suppose plus spécifiquement dans cette question que l'intégrale J = Ÿ0+¶
t
dt converge.
f Hx tL
de Ÿ0+¶
t
a) A l'aide d'un changement de variables, déterminer la nature et la valeur dt.
t
b) En déduire la convergence et la valeur de FHxL pour tout réel strictement positif x.
‡ dt = B F +‡
A sinHtL 1 - cosHtL A A 1 - cosHtL
dt.
¶ε t t ¶ε ¶ε t2
1-cosHtL
b) Déterminer la limite de lorsque t tend vers 0, puis vers +¶.
t
1-cosHtL
c) Déterminer la limite de lorsque t tend vers 0, puis justifier la convergence de
t2
l'intégrale Ÿ0+¶ dt, et enfin la convergence de l'intégrale Ÿ0+¶
1-cosHtL sinHtL
dt.
d) En déduire l'existence et la valeur de FHxL lorsque f HtL = sinHtL.
t2 t
f HtL
6°) Etude de F(x) pour x > 0 lorsque l'intégrale impropre I = Ÿ1+¶ dt converge
f HtL
On rappelle que, dans cette partie, l'intégrale I = Ÿ1+¶
t
dt converge.
t
‡ dt = ‡ du - ‡ dt.
f HuL
t u t
b) Déterminer la limite de Ÿ AA x
¶ε A 1
du lorsque A tend vers +¶.
f H¶ε tL
c) Déterminer comme à la question 2° la limite de Ÿ1x
u
dt lorsque ¶ε tend vers 0.
t
d) En déduire l'existence et la valeur de FHxL pour tout réel strictement positif x.
‡ dt = B F - i‡
A
A ei t ei t A ei t
dt.
t t2 it
b) En déduire, en la justifiant soigneusement, la convergence de l'intégrale Ÿ1+¶
1 1 1
ei t
dt.
c) En déduire l'existence et la valeur de FHxL lorsque f HtL = ei t , puis lorsque f HtL = cosHtL.
t
19
2018
3
‡ PARTIE III : Une autre méthode de calcul lorsque f HtL = e-t et f HtL = ei t
Dans cette partie, on considère les deux intégrales suivantes pour x > 0 :
uHxL = ‡ vHxL = ‡
+¶ e-t x - e-t +¶ ei t x - ei t
dt ; dt.
0 t 0 t
On a démontré leur existence et déterminé leurs valeurs par une première méthode dans I et II.
On se propose de retrouver ces résultats par une autre méthode, indépendante des précédentes.
A cet effet, on introduit pour tout réel x > 0 et tout réel R ¥ 0 les deux intégrales suivantes :
UHx, RL = ‡ V Hx, RL = ‡
R e-t x - e-t R ei t x - ei t
dt ; dt.
0 t 0 t
b) En déduire, pour tout x > 0 et tout R ¥ 0, l'existence des intégrales UHx, RL et V Hx, RL, puis
On prolonge alors ces fonctions en 0 par ces limites, de sorte qu'elles sont continues sur R+ .
b) Montrer que la fonction u est de classe C 1 sur tout segment @a, bD inclus dans R*+ .
a) Justifier la convergence de l'intégrale uHxL pour tout x > 0.
jHx, RL = ‡
p
-i t
2
e-x R e dt.
0
a) Montrer que la fonction R ö jHx, RL est bien définie et de classe C 1 sur R+ .
Hx, RL sous forme intégrale pour tout x > 0 et R ¥ 0,
¶∂j
Donner l'expression de sa dérivée
¶∂R
puis calculer cette dernière intégrale en primitivant la fonction sous le signe intégral.
b) Vérifier l'égalité suivante pour tout x > 0 et R ¥ 0 :
c) Pour tout x > 0, déterminer la limite de jHx, RL lorsque R tend vers +¶.
Retrouver ainsi les résultats obtenus dans les parties I et II lorsque f HtL = e-t et f HtL = ei t .
d) En déduire pour x > 0 la convergence de l'intégrale vHxL et l'égalité uHxL = vHxL.
20
2017
CONCOURS D’ENTRÉE
CYCLE INGENIEUR
EPREUVE : MATHEMATIQUES
MP / PC / PSI
Durée : 3 Heures
Condition(s) particulière(s)
Calculatrice interdite
21
2017
Dans tout ce problème, on désigne par a un nombre réel positif, et on se propose d'étudier
+¶ sin HtL
la fonction f définie par l'intégrale suivante lorsque celle-ci est convergente :
f HaL = ‡ dt.
0 ta
l'intégrale f HaL, ce qui permet d'obtenir le domaine de définition de f. Puis on étudie dans
On se propose d'approfondir dans la partie I l'absolue convergence, puis la convergence de
b) Vérifier que la fonction t ö †sinHtL§ est p-périodique, et en déduire, pour tout entier k,
a) Démontrer que l'intégrale JHaL est absolument convergente pour a > 1.
Hk+1L p †sinHtL§
c) Démontrer l'encadrement suivant pour tout réel a ¥ 0 et tout entier k ¥ 1 :
‡
2 2
Hk + 1L p
a a
§ a
dt § a a .
kp t k p
En déduire pour tout réel a ¥ 0 et tout entier n ¥ 1 que :
n p †sinHtL§
‚ §‡ ‚
n n-1
2 1 2 1
dt § .
pa k=2
ka p ta pa k=1
ka
d) Préciser pour quelles valeurs du réel a l'intégrale JHaL est absolument convergente.
x sin HtL
b) Démontrer la relation suivante pour tout réel a > 0 et tout réel x ¥ p :
‡ ‡
1 cosHxL x cosHtL
dt = - - - a dt.
p ta pa xa p t a+1
sin HtL
5°) Limite de l'intégrale Ÿ0pê2 dt
ta
a) Justifier l'inégalité 0 § sinHtL § t pour 0 § t § p .
2
b) En déduire à l'aide du théorème de convergence dominée (dont on précisera l'énoncé et
lim ‡ dt .
a ö0 0 ta
‡ ‡
a
Hp ê 2La+1
dt = - aHa + 1L dt.
ta pê2 t a+2
b) Calculer l'expression aHa + 1L Ÿpê2
pê2
+¶ dt
a+2
, puis déterminer sa limite quand a tend vers 0.
+¶ sin HtL sin HtL
aHa + 1L Ÿpê2 a+2 dt, puis de Ÿpê2
t
+¶
En déduire la limite de dt, quand a tend vers 0.
c) Déduire de cette question et de la précédente la limite de f HaL lorsque a tend vers 0.
t ta
à l'intégrale f HaL?
Peut-on obtenir cette limite par application directe du théorème de convergence dominée
‡
+¶ 1 - cosHtL
dt.
0 ta+1
b) A l'aide d'une intégration par parties justifiée, établir que :
f HaL = a ‡
+¶ 1 - cosHtL
dt.
0 ta+1
En déduire que la fonction f est à valeurs strictement positives sur ]0, 2[.
23
8°) Limite de f HaL quand a tend vers 2
1-cosHtL
On considère la fonction auxiliaire j définie pour t e R* par jHtL = .
t2
2017
b) Montrer que la fonction j reste strictement positive sur @0, pD, et justifier qu'elle admet
On posera désormais jH0L = L, de sorte que j est ainsi définie et continue sur R.
sur @0, pD un minimum strictement positif noté m (qu'on ne demande pas d'expliciter).
c) Etablir les inégalités suivantes :
f HaL ¥ a ‡
p 1 - cosHtL p2-a
dt ¥ a m .
In = ‡
pê2 sinHH2 n + 1L tL
dt.
0 sinHtL
b) Préciser la valeur de I0 , et prouver qu'on a In - In-1 = 0 pour tout entier n ¥ 1.
En déduire la valeur de l'intégrale In .
c) On considère la fonction auxiliaire y définie pour 0 < t § p par yHtL = 1 - 1 .
2 sinHtL t
Quelle est la limite L de yHtL lorsque t tend vers 0?
On posera désormais yH0L = L, de sorte que y est ainsi définie et continue sur B0, p F.
2
d) Démontrer l'égalité suivante pour tout entier naturel n :
H2 n+1L pê2 sinHuL
‡ yHtL sinHH2 n + 1L tL dt = - ‡
pê2 p
du.
0 2 0 u
un = ‡
pê2
gHtL sinHH2 n + 1L tL dt.
0
a) Démontrer que :
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