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RAPPORT DE STAGE D’INITIATION

ORGANISME D’ACCUEIL : La commune de Beni Mellal

Elaboré par :
Encadré par :

Période: du 10 Juin 2023 au 10 Aout 2023


Remerciements
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait
opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui
m’ont beaucoup appris au cours de ce stage, et aussi à ceux qui ont eu la
gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable.
Je tiens à remercier mon très chère encadrant pédagogique
PR. pour son suivi et son soutien moral et professionnel afin d’effectuer ce stage
dans les meilleures conditions.
Mes sincères remerciements à l’ensemble du personnel de la commune de Beni
Mellal pour les conseils qu’ils ont pu me prodiguer de cette période.
Enfin j’exprime mes sincères remerciement à mes parents, frère, sœur pour le
soutien moral et les encouragements. Mes premiers enseignants qui m’ont
enseigné la bienveillance, la persévérance et l’amour.
Résumé
Ce mémoire est fruit de mon stage d’initiation qui s’est déroulé le
long d’un mois au sein de la commune de Beni Mellal, dans le cadre de
notre formation 1ére année DUT à l’école supérieure de Technologie.
L’enjeu de ce stage d’initiation n’était pas seulement une occasion pour
détailler les aspects techniques que j’ai pu apprendre ou approfondir
mais aussi une aussi une approfondir mais aussi une opportunité de
découvrir un nouvel univers professionnel et d’élargir mes
compétences.
Enfin les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec les employés des
différents services de la société m’ont permis de donner une cohérence
à ce rapport.
Le but de ce rapport est de faire une présentation exhaustive de tous
les aspects techniques que j’ai pu apprendre et approfondir.
J’expose en premier lieu une présentation exhaustive de l’entreprise
Ensuite je vous explique ls différents aspects de mon travail durant ce
mois et en conclusion, je résume le rapport de stage.
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION.................................................................................................................
II. LE CADRE REGLEMENTAIRE ......................................................................................
III. LA PLANIFICATION INITIALE DU RESEAU ..........................................................
III.1 TYPES D’ECLAIRAGE PUBLIC ..................................................................................
IV. SYSTEMES D’ECLAIRAGE .................................................................................................
IV.1 LES AVANTAGES ET DESAVANTAGES DES TYPES DE RESEAU D’ECLAIRAGE
PUBLIC ...........................................
IV.2 NOTE SUR LES SYSTEMES D’ECLAIRAGE SOLAIRES ...................................
V. EQUIPEMENTS DU RESEAU ECLAIRAGE PUBLIC .........................................
V.1 EQUIPEMENTS DE BASE ....................................................................................................
V.2 PRINCIPES DE POSE DE CABLAGE ..........................................................................
V.3 POINT LUMINEUX .........................................................................................................
V.4 LES ELEMENTS D’UN LAMPADAIRE ..........................................................................
V.5 L’EQUIPEMENT DE GESTION AUTOMATIQUE D’ALLUMAGE ET
D’EXTINCTION ............................................................... 16
VI. COMMANDE DE L’ECLAIRAGE SUR DEMANDE...................................................
VII. MAINTENANCE DE L’ECLAIRAGE PUBLIC ............................................................................................
21
VIII. LUTTE CONTRE LA POLLUTION
LUMINEUSE ....................................................................................... 27
VIII.1 IMPACTS DE LA POLLUTION
LUMINEUSE ............................................................................................................ 27
VIII.2 LES SOLUTIONS POUR DIMINUER LA POLLUTION
LUMINEUSE................................................................................. 28
ANNEXE 1 : DIMENSIONNEMENT ET IMPLANTATION ECLAIRAGE DE
ROUTES ................................................ 30
TYPES D'IMPLANTATION SUR L'ESPACE
PUBLIC ............................................................................................................ 30
CALCUL DES INTER-DISTANCES ET HAUTEURS DE
FEU .................................................................................................... 31
MODERNISER L'ECLAIRAGE
ROUTIER .......................................................................................................................... 32
ANNEXE 2 : COMPOSANTES DES DIVERS
RESEAUX ......................................................................................... 34
ANNEXE 3 : CARACTERISTIQUE DES LUMINAIRES PRINCIPAUX UTILISES EN ECLAIRAGE
PUBLIC ..................... 36
ANNEXE 4 : CHECK-LISTE DE
MAINTENANCE ................................................................................................... 37
ANNEXE 5 : LIENS INTERESSANTS CONCERNANT L’ECLAIRAGE
PUBLIC ........................................................... 40
ANNEXE 6: DECRET 2006-432.
INTRODUCTION GENERALE
Au XXIème siècle, il paraît difficile de vivre uniquement au rythme du
soleil et ceci en grande partie grâ ce ou à cause du progrès technologique. Ainsi
la moitié de la journée se déroule sous la lumière du soleil et l’autre moitié à
lueur des lumières artificielles.
L’éclairage public est généralement un éclairage de chaussée offrant une
amélioration de la visibilité. Il est utilisé lorsqu’il y a fréquemment coexistence
de piétons et de véhicules, c’est à dire essentiellement à l’intérieur des
localités, dans les zones bâ ties et le long des autoroutes et des voies de
circulations rapides. Il s’agit principalement de créer dans ces espaces, des
conditions permettant aux usagers de la circulation de s’identifier
mutuellement rapidement. En outre, l’éclairage des rues doit donner un
sentiment de sécurité et contribuer à la prévention des accidents.
L’éclairage public, comme il est presque toujours appelé, ne se remarque
plus.il est devenu n outil, un objet banal, une substance quotidienne pour ses
usagers. Seule son absence se constate.
En effet, le sujet qui m’a été confié, a pour but de diminuer la chute de tension
des conducteurs entre les lampadaires et d’effectué une étude détaillé du
système pour résoudre ce problème.
J’ai aussi travaillé sur la conception du coffret qui alimente toute l’installation
afin de proposer une solution pour la télégestion de l’installation. Une étude
financière du projet est faite pour avoir une estimation du coû t.
Chapitre premier
Présentation générale de l’organisme d’accueil
1.Présentation e la commune de Beni Mellal
Les différents services offerts par la commune urbaine de Béni Mellal :
1. Services administratifs : la commune urbaine de Béni Mellal offre une gamme de services
administratifs à ses résidents, notamment la gestion de l'état civil, la délivrance de documents
d'identité, la gestion des actes de propriété, la gestion des taxes et impôts locaux, et la gestion
des autorisations de construire.
2. Services de santé : la commune dispose de plusieurs centres de santé et de dispensaires
pour offrir des soins de santé primaires aux résidents. Il y a également un hôpital régional à
Béni Mellal, qui propose des soins médicaux plus spécialisés.
3. Services d'éducation : la commune gère plusieurs écoles primaires et secondaires pour offrir
une éducation de qualité aux enfants. Il y a également une université à Béni Mellal, l'Université
Sultan Moulay Slimane, qui propose des programmes d'enseignement supérieur dans différents
domaines.
4. Services de transport : la commune gère le transport public urbain pour permettre aux
habitants de se déplacer facilement dans la ville. Il y a également une gare routière à Béni
Mellal d'où partent des bus pour rejoindre d'autres villes du Maroc.
5. Services de propreté : la commune assure la collecte des déchets et le nettoyage des rues
pour garantir un environnement propre et sain. Il y a également des bacs à ordures répartis
dans différents quartiers de la ville pour permettre aux résidents de jeter leurs déchets.
6. Services de sécurité : la commune dispose d'une police municipale pour assurer la sécurité
des habitants et lutter contre la criminalité. Il y a également une caserne de pompiers à Béni
Mellal pour intervenir en cas d'incendies ou d'autres urgences.

7. Services de loisirs : la commune gère plusieurs espaces verts et parcs pour offrir des
espaces de loisirs et de détente aux résidents. Il y a également un stade municipal où se
déroulent des événements sportifs et culturels.
8. Services culturels : la commune dispose d'une bibliothèque municipale et d'un centre culturel
pour promouvoir la culture et les arts dans la ville. Il y a également un musée à Béni Mellal, le
Musée Berbère, qui expose des objets et des artefacts liés à la culture berbère.
9. Services techniques : la commune dispose de plusieurs services techniques pour assurer le
bon fonctionnement de la ville, notamment le service d'éclairage public, le service de voirie et
d'assainissement, le service des espaces verts, et le service des travaux publics. Ces services
sont chargés de l'installation, de la maintenance et de la réparation des équipements et
infrastructures de la ville.
En résumé, la commune urbaine de Béni Mellal offre une gamme complète de services pour
répondre aux besoins de ses résidents en matière d'administration, de santé, d'éducation, de
transport, de propreté, de sécurité, de loisirs, de culture et de services techniques.
Il est tout à fait possible que le service technique de l'éclairage public de la ville de Béni Mellal
prévoie des projets d'amélioration de l'éclairage public dans la ville.
En effet, l'amélioration de l'éclairage public est un enjeu important pour la sécurité et le bien-
être des résidents, et pour la promotion du développement économique et touristique de la ville.
Ainsi, il est probable que la commune urbaine de Béni Mellal ait mis en place un plan
d'amélioration de l'éclairage public, qui est régulièrement réévalué et mis à jour en fonction des
besoins de la ville et des avancées technologiques.
Les projets d'amélioration de l'éclairage public peuvent inclure l'installation de lampadaires plus
performants et plus économes en énergie, l'utilisation de technologies d'éclairage intelligent
pour optimiser l'éclairage en fonction des besoins, la mise en place de systèmes de surveillance
et de contrôle à distance pour faciliter la maintenance et la réparation des équipements, ou
encore l'amélioration de l'esthétique et de la qualité de l'éclairage dans les espaces publics.
Il est donc possible que le service technique de l'éclairage public de la ville de Béni Mellal
travaille sur des projets d'amélioration de l'éclairage public pour répondre aux besoins de la ville
et améliorer le confort et la sécurité des résidents.
2.Organigramme
Chapitre II
Généralités sur l’éclairage public :
I- Introduction :
Le problème de l'éclairage est avant tout un problème de vision. Les lampes sont faites pour
éclairer et non pour être vues. Une bonne lumière conserve les yeux, protège contre les
racines, augmente le rendement du travail, accroît les ventes.....etc.
Les yeux se fatiguent lorsque le regard va, sans transition, d'un lieu éclairé à un autre obscure
ou inversement. Il est donc très important de bien répartir la lumière. Les faisceaux de lumière
doivent être parfaitement orientés. Pour lire, il y a toujours intérêt à éclairer le livre et non le
visage, tandis que pour se raser il vaut mieux éclairer le visage que la glace. De là la nécessité
de savoir judicieusement distribuer la lumière vers les zones d'utilisation.
Il faut retenir qu'avant de réaliser une installation d'éclairage ou de la transformer, il est
nécessaire et indispensable de connaître tous les éléments directs qui se rapportent à la vision
(éblouissement, réflexion, luminance, niveaux d'éclairement,...etc.), ainsi que les facteurs
entrant ligne de compte pour l'implantation des foyers de lumière et qui comprennent :
-La fonction du local: habitation (chambre, salle de séjours, cuisine…), atelier (genre de travail,
dimensions de local), commerce (marchandises exposées, vitrines, magasins),
- Type de voie (étroite, autoroute…)
- L'exposition du local (humide, poussiéreux, danger d'incendie, .....).
- Le revêtement du local et de la chaussée (nature du revêtement, couleur, facteur de
réflexion.).
- Le choix des appareils et des sources de lumières (genre de l'éclairage : direct, indirect,
Mixte...)

II- Grandeurs et unités utilisées en photométrie


1- Intensité lumineuse :
Elle représente l'éclat perçu par l'œil humain d'une source lumineuse dans une direction
donnée. Elle se mesure en candela "Cd". La candela est l'intensité lumineuse, dans une
direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement dont l'intensité énergétique dans cette
direction est de 1 / 683 W/Sr. (Watt par stéradian)
Exemples :
- bougie : 1 cd
- Lampe à incandescence standard 100 W : 120 cd
- Lampe fluorescente 65 W : 220 c

2- Flux de lumière :
L'intensité lumineuse est variable selon les différentes directions. On appelle flux lumineux
l'ensemble des rayons lumineux dans toutes les directions. C'est la quantité totale de lumière
émise par une source de lumière. Le flux de lumière se mesure en lumen (lm)
Exemples :
SHP 400 W 55 000 lm
SHP 250 W 32 000 lm
IM 70 W 6 500 lm
LED 18 W 1 500 lm
Fluo compacte 18 W 1 200 lm
Incandescence 60 W 800 lm

3- Luminance : C'est le nombre de candelas par mètre carré de surface apparente. Cette
définition s'applique aussi bien aux sources directes (lampes) qu’aux surfaces réfléchissantes
qui sont alors considérées comme des sources secondaires de lumière. La luminance
correspond à la clarté communiquée par une source de lumière à l’œil.
Exemples :
Neige ensoleillée 2 cd/cm2
Lune 0,4 cd/cm2
Lampe fluo standard 0,8 cd/cm2
Soleil 100 000 cd/cm2
Lampe à incandescence 40 W 220 V 0,7 cd/cm2
Ciel clair 0,8 cd / cm2
La luminance que l'œil peut supporter sans fatigue ne doit pas excéder 0,5 Cd / cm2.
Toute installation de l’éclairage public doit assurer une certaine capacité de perception et un
certain confort visuel. Les critères de qualité sont exprimés en termes de luminance.
4- Eclairement :
Il représente le flux lumineux qui tombe sur chaque mètre carré de surface. Il dépend de la
distance entre la source et la surface à éclairer. L'unité de l'éclairement est le "Lux". 1 Lux est
l'éclairement d'une surface de 1 m2 recevant un flux lumineux de 1 lumen.
L’éclairement E est lié à l’intensité lumineuse I par la relation suivante :

E=I*cos α/d ²
Avec :

α : angle entre la normale à la surface et une direction d'émission de lumière.

d : distance entre la source et la surface.


Exemples :
Eclairement Plein Soleil 100 000 lux
Eclairement Jour couvert 20 000 lux
Stade de football (L1) 1 500 lux
Bureau 400 lux
Parking 20 Lx
Rues faible circulation 5 Lx
Eclairage urbain 35 lux
Pleine lune 0.5 lux
5- Indice de rendu de couleur (IRC)
L'indice de rendu de couleur ( IRC) ou Ra est la capacité d'une source de lumière à restituer les
couleurs des objets éclairés. L'indice général de rendu des couleurs Ra détermine la qualité
d'une lumière à partir de l'indice de rendu de 8 couleurs normalisées. L'indice maximum
Ra=100, correspond à une lumière blanche ayant le même spectre que celui de la lumière
solaire.
• La lumière du jour est par définition de Ra=100.
• Les lampes à incandescence sont proches de Ra=100.
• Les tubes fluorescents ont un IRC de 60 à 90.
Les lampes à décharge ont un IRC variable qui dépend du gaz contenu dans l'ampoule et
de la poudre fluorescente placée à l'intérieur du tube :
• Les lampes à vapeur de sodium basse pression ont un IRC particulièrement bas (< 20),
• Les lampes au sodium haute pression ont un IRC de 20 à 25. Les lampes SHP à ampoules
claires ont une lumière plus blanche (IRC de 65 à 80) convenant à un usage commercial,
mais un rendement et une durée de vie insuffisants pour l'éclairage urbain.
• Les lampes aux iodures métalliques ont un IRC compris entre 60 et 95, donc un très bon
rendu des couleurs, comparé au sodium basse pression.
• Les lampes à mercure avec un revêtement fluorescent, ont un IRC compris entre 35 et 60.
6- Facteur de réflexion :
Il représente le rapport entre le flux lumineux renvoyé par une surface et le flux reçu.Si par
exemple une surface possède un facteur de réflexion de 80%; cela vent dire que sur 100lumens
reçu, 80 lumens seront réfléchis et 20 lumens seront absorbés. Les facteurs de réflexion pour
différentes couleurs sont donnés par le tableau 2.

7 - Efficacité lumineuse :
C'est le rendement lumineux d'une source. Il représente le rapport entre le flux émis par une
source de lumière et la puissance électrique consommée en watts. Le tableau 3 donne les
valeurs du flux lumineux et de l'efficacité lumineuse pour la série standard des lampes à
filament de tungstène; et le tableau 4 donne le flux lumineux pour des lampes fluorescentes
Mazda.
Chapitre III
Installation d’éclairage extérieur
II- Introduction :
L'éclairage public est consacré aux voies de circulation (routes principales, rues, autoroutes,...).
Les critères de qualité en éclairage routier doivent essentiellement permettre une perception
visuelle rapide, précise et confortable; à ce titre plusieurs méthodes ont été élaborées pour
réaliser avec succès l'éclairage extérieur; parmi ces méthodes :
- La méthode dite du rapport R : utilisation de la luminance moyenne de la chaussée en
intervenant le phénomène de contraste.
- La méthode dite des luminances ponctuelles, utilisée souvent par des bureaux d'étude
professionnels, et elle est basée sur les calculs point par point effectués par ordinateur pour
vérifier la qualité de l'éclairage réalisé.
La méthode traitée dans ce rapport est la méthode du rapport R, qui suffit dans la majorité des
implantations classiques.
2-a-1- Niveau moyen de la luminance de la chaussée :
Il dépend essentiellement du type de voie, et s'entend pour les conditions normales de service.
La surface de la chaussée est celle observée par l'automobiliste sous les angles de 0.5° ; 1° et
1.5°sur une distance de 60 à 170 m. L'automobiliste est considéré au-dessus du sol de 1.5 m.

2-a-2- Uniformité de répartition des luminances :


Relevée en différents points de la surface précédente. 2 points dans le sens transversal et un
sous multiple d'espacement entre candélabres dans le sens longitudinal.
L’uniformité générale : Uo = Lmin/Lmoy ≥ 0.40.
L’uniformité longitudinale : U1 =Lmin/Lmax ≥ 0.6.
2-a-3- Limitation de l'éblouissement :
Source de gêne et de fatigue due au nombre et à l'aspect des luminaires apparaissant dans le
champ de vision en corrélation avec la luminance moyenne de la route.

L'éblouissement peut intervenir sous l'une des deux formes suivantes:


• Eblouissement d'incapacité : éblouissement qui altère la visibilité. On définit un indice TI
exprimé en %; sa valeur doit être inférieure à une valeur limite qui est le plus souvent 10 ou
15% suivant le type de chaussée éclairée. Il doit être inférieur à 40%.
• Eblouissement d'inconfort : éblouissement qui provoque une sensation d'inconfort. On définit
un indice G qui est noté sur une échelle de 1(intolérable) à 9(imperceptible) et qu’il faut
maintenir au moins au niveau 5 (juste admissible).
Remarque : L'indice G n'est plus intégré dans les normes. Il n'est presque plus utilisé.
2-a-4- Classification des voies :
La commission internationale d'éclairage (C. I. E) classe les voies en les affectant de valeurs
minimales satisfaisantes pour la qualité de service comme il est indiqué dans le tableau 6.

2-b- Présentation de la méthode du rapport R :


2-b-1- Caractéristique d'une implantation :
La figure 5 définit les paramètres caractéristiques d'une implantation :

Fig.5: paramètres d’une implantation


2-b-2- Disposition des appareils :
Les dispositions des appareils peuvent être :
- unilatérale Cette disposition est recommandée pour les chaussées étroites ou bordées
d'arbre sur un côté. L'uniformité transversale de luminance impose une hauteur des
candélabres h tel que : h ≥ L avec L la largeur de la chaussée.
- en quinconce Pour les chaussée à double sens de circulation. L'uniformité générale
d'éclairement sera meilleure. L'uniformité transversale de luminance impose une hauteur des
candélabres h tel que : h ≤L
- en opposition Pour les chaussée très larges ou lorsque l'on est à respecter une certaine
hauteur de feu. L'uniformité transversale de luminance impose une hauteur des candélabres :

h ≥ L/2.
- axiale Utilisée dans le cas des chaussées doubles à terre-plein central. Cette implantation
permet de n'utiliser qu'un fût pour deux crosses. L'uniformité transversale de luminance impose
une hauteur des candélabres h tel que : h ≥L
- unilatérale
-en quinconce

- en opposition

- axiale

2-b-3- Espacement :
C'est la distance entre deux appareils consécutifs. Il est fonction de l'uniformité longitudinale de
luminance, de la hauteur du feu h et des indicatrices d'émission du luminaire. Il existe trois
grandes familles des appareils : type défilé; semi défilé et non défilé dont les caractéristiques
sont montrés dans le tableau 7.
Les types défilés et semi-défilé sont les plus utilisés car ils suppriment l'effet d'éblouissement.
Les valeurs maximales du rapport e / h sont données dans le tableau 8.

2-b- 4- Eclairement moyen de la chaussée :


On définit expérimentalement un rapport  = Eclairement moyen / Luminance moyenne, pour
différents types du revêtement de la route et le type d'appareil utilisés comme l'indique le
tableau 9.

2-b-5- Facteur d'utilisation :


C'est le pourcentage du flux émis par le luminaire tombant sur la partie utile de la chaussée. Il
dépend des angles formés par les lignes des foyers sur la chaussée définie par le rapport (l -
a)/h et du côté du trottoir définie par le rapport a/h. Ainsi on définit deux facteurs d'utilisation
fuAV et fuAR
dont on fait la somme pour a > 0 ou f 'uAV et f "uAV dont on fait la différence pour a < 0.

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