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I.P.E.I.N.

TRAVAUX DIRIGES DE PHYSIQUE


Corrigé
INDUCTION MAGNETIQUE

Exercice n°1 : Disque de Faraday (ou roue de Barlow)

Lien utile : ://formation.paysdelaloire.iufm.fr/ressources/plp/maths_sciences/animation_explorer/roue_de_Barlow.html

OM = rer . La vitesse

1°) En coordonnées polaires, un point de la tige est repéré par z
d’un point M de la tige est donnée par v M = Ω ΛOM ou encore v M = Ωreθ . Le
  

champ électromoteur d’induction est relié à cette vitesse par la relation E m = v ΛBa
   y

soit E m = Ωreθ ΛBa e z ou Em = ΩrBa er . La f.e.m d’induction s’écrit :


 
   x
L z
L2
e = ∫ ΩrBa dr ce qui donne e = ΩB a
0
2
2°) La tige de longueur 2L tourne autour de son milieu confondu avec le point O. entre
O et chaque extrémité on a une f.e.m égale à e. y

3-a°) Le disque tourne à la vitesse angulaire Ω Le champ électromoteur d’induction x



z
s’écrit E m = Ωreθ ΛBa e z ou encore Em = ΩrBa er et la
    
L
L2
f.e.m d’induction s’écrit : e = ∫ ΩrBa dr soit e = ΩB a
0
2
3.103 × 2 × π 10−2
Application numérique : e=( )× = 1,57V
60 2

3-b°) Soit δI le courant dans un tube de courant du disque. La force de Laplace qui s’exerce sur chaque élément du tube de
= δI dlΛBa ce qui correspond à un moment d 2 Γ = OM Λ (δI dlΛBa )
2
   
courant est donnée par d F
 L L2 
dΓ = rer Λ (δIdrer ΛBa e z ) dΓ = −δIrBa dre z dΓ = ∫ − δIrBa dre z dΓ = −δIBa e z et
  
⇒ ⇒ ⇒
    
0
2
L2 
Γ = ∑ dΓ = − IBa e z Γ = −5e z N .m
   
pour l’ensemble du disque Application numérique :
2

3-b°) D’après ce qui précède on remarque que eI + ΓΩ = 0


Exercice n°2 : Cadre carré en chute dans un champ magnétostatique

1-a°) La f.e.m d’induction est reliée à la variation flux magnétique à travers le z


∂ϕ
cadre par la relation e = − . On oriente le cadre comme le monte la figure Q P
∂t
ci-contre et on repère le côté inférieur du cadre par sa coordonnée z ; Le flux
0
ϕ= ∫∫ Ba e y (−e y )dS ⇒ ϕ = ∫ − Ba ldz
 
est donné par la formule :
surface du z
cadrepourz < 0 o x
dz
soit ϕ = Ba lz et e = − Ba l M N
dt
⊕ Ba


1
N
dz
1-b°) e = ∫ (v ΛBa ) dl e = ∫ vBa (e z Λe y )dl e = − ∫ vBa dl e = − Ba l
 
⇒ ⇒ ⇒
 
cadre cadre M
dt
e B l dz dz
2°) L’intensité du courant dans le cadre est i= où R est la résistance du cadre soit e = − a avec < 0 le courant i
R R dt dt

est positif et le champ induit est opposé à Ba . Le champ induit s’oppose à la diminution du flux magnétique.

dv
= mg + FL où FL est la force de Laplace appliqué au cadre. FL = ∫ i dlΛBa .Par
    
3°) La R.F.D permet d’écrire m
dt cadre

dv
projection sur l’axe Oz on trouve m = − mg + iBa l et en remplaçant i par sa valeur en (2°) on trouve
dt
N
d 2 z ( B a l ) 2 dz
+ = −g ∫ B dl (e Λe )
 
a x y
dt 2 mR dt M

dv ( B a l ) 2 mR dv v −
t

+ v = −g on pose τ = soit + = − g et v = g τ (1 − e τ
)
dt mR ( Ba l ) 2 dt τ

Exercice n°3
z1
I-1-a) Le flux à travers la spire s’écrit : z
y
Φ= ∫∫ BndS B = B0 e z et
  
avec
surface de α
la spire y1

n = sin α e x + cos α e z
  
il vient que

Φ = B0 cos α Φ = πa 2 B0 cos α et x
∫∫ dS
surface de
ou ϕ M
la spire

en posant Φ max = Φ 0 = πa 2 B0 on trouve x1


Φ = Φ 0 cos α
dΦ o
I-1-b) Par application de la loi de FARADAY La f.e.m d’induction s’écrit : e=− soit e = Φ 0 α sin α
dt
 o
vM = ωΛOM ω = α ey
 
I-2-a) La vitesse d’un point M du cerceau dans le repère R(Oxyz) s’écrit : avec et

OM = a cos ϕ ex1 + a sin ϕ e y1 .Sachant que e y1 = e y il est possible d’exprimer cette vitesse par rapport au repère R(Oxyz) en
   
o  o
vM = α e y Λa cos ϕ e x1 ou enfin vM = − a α cos ϕ e z1
   
fonction des vecteurs de base du repère R(O x1 y1 z1) soit

Le champ électromoteur induit dans le cerceau est E e ( M ) = v M ΛBe avec Be = B0 e z = − B0 sin α e x1 + B0 cos α e z1
      
o o
Il vient que E e ( M ) = ( − a α cos ϕ e z1 ) = Λ ( − B0 sin α e x1 + B0 cos α e z1 ) soit E e ( M ) = aB0 α cos ϕ sin α e y1
     

I-2-b) La f.e.m est reliée au champ électromoteur par la relation e = ∫ Ee dl Le calcul de cette circulation peut être fait par un

cerceau
calcul direct ou par le théorème de Stokes
2π o
dl = d OM = (− a sin ϕ e x1 + cos ϕ e y1 )dϕ e = ∫ aB0 α cos 2 ϕ sin α dϕ et on aboutit
 
Calcul direct : avec et
0
o o
à e = πa 2 B0 α ϕ sin α ou enfin e = Φ 0 α sin α

2
e= ∫ E dl = ∫∫ rotE ndS
 
Calcul par le théorème de Stokes : on a e e et d’après l’équation de Maxwell Gauss
cerceau

∂B ∂ o
rot Ee = − e ∫ e= = − ∫∫ = Φ α sin α
   
soit E dl B ndS ce qui donne e
∂t ∂
e e 0
cerceau
t

I-3) La spire en mouvement dans le champ magnétique Be est le siège
L
d’une force de Lorentz qui joue le rôle de pompe qui déplace les charges R
libres du conducteur et donne ainsi le courant i(t)
di di i Φ 0 o L
I-4) Ri + L =e + = α sin α avec τ =
dt dt τ L R
τ est homogène à un temps
di i
I-5-a) En arrêtant la spire l’équation électrique s’écrit : + =0
dt τ
t −t1 e induit ext

Ce qui donne i (t ) = I1e τ

t −t1
− t − t1
I-5-b) I1e −1 = I1e τ
⇒ =1 ∆t = τ
τ
∂Φ T
II-1-a) Ri − einduit = 0 soit Ri + =0 où ΦT = Φ e + Φ p
∂t
∂Φ T
Pour R=0 on trouve =0 donc ΦT = 0
∂t
∂Φ T di Φ 0 o di Φ 0 d Φ0
II-1-b) =0 ⇒ = α sin α ⇒ = (cos α ) i= cos α
∂t dt L dt L dt L
1 2 Φ 02
II-2-a) L’énergie magnétique maximum est Wm = Limax ⇒ Wm =
2 2L

Φ 02
II-2-b) Γop = MΛBe ⇒ Γop = πa 2 iB0 (e z1 Λe z ) ⇒ Γop = −Φ 0 i sin αe y1 ⇒ Γop = − cos α sin α e y1
         
L
π π π
Φ 02
2
Φ 02 2
Φ 02  sin 2 α  2
II-2-c) δWop = Γop .e y dα ⇒ Wop = ∫0 L α α α ⇒ = ∫0 α α ⇒ =
 
cos sin d Wop sin d sin Wop  
L L  2 0
Φ 02
Wop =
2L
Exercice n°4 : Moteur linéaire ,Champ glissant

 x  
ϕ=N ∫∫ BndS ϕ=N ∫∫ Bm cos ω (t − ) e z e z dS

1°) ⇒ z y
surface du surface du  V0 
cadrepour cadrepour
b b x
Vt + Vt +

2
x  V  x  2
ϕ = N ∫ Bm cos ω (t − )bdx ⇒ ϕ = Bm Nb 0  − sin ω (t − )
b  V0  ω  V0  Vt − b
Vt − 2
2

V0  Vt ωb Vt ωb 
ϕ = Bm Nb sin(ωt − ω + ) − sin(ωt − ω − ) ce qui donne
ω V0 2V0 V0 2V0 
V ωb Vt V V ωb
ϕ = 2 Bm Nb 0 sin cos(ωt − ω ) et en posant g = 1 − on trouve ϕ = 2 Bm Nb 0 sin cos ωgt
ω 2V0 V0 V0 ω 2V0
∂ϕ
2°) La f.e.m d’induction est reliée à la variation flux magnétique à travers le cadre par la relation e = − . On trouve
∂t

3
ωb V0 ωb
e = 2 Bm gNbV0 sin sin ωgt et l’intensité du courant dans le cadre s’écrit i = 2 Bm gNb sin sin ωgt
2V0 R 2V0

= ∫ Λ m et la puissance de cette force s’écrit PL = ∫ Λ


   
3°) La force de Laplace appliquée au cadre. FL i dl B i ( dl B m ).V
cadre cadre

 b b 
PL = ∫ i (VΛ dl ) Bm ( x, t ) PL = i (t )Vb  Bm ( x + , t ) − Bm ( x − , t )
 

cadre  2 2 
 Vt ωb Vt ωb  ωb
PL = i (t )VNbBm cos(ωt − ω + ) − cos(ωt − ω − ) PL = 2i (t )VNbBm sin sin ωgt
 V0 2V0 V0 2V0  2V0
4 Bm2 gN 2 b 2VV0 ωb
Et en replaçant i(t) par son expression on trouve PL = sin 2 sin 2 ωgt
R 2V0
V 4 Bm2 N 2 b 2V02 ωb
Avec g = 1 − ou V = V0 (1 − g ) on trouve PL = g (1 − g ) sin 2 sin 2 ωgt
V0 R 2V0
Le cadre est propulsé pour PL > 0 soit 0 < g < 1 et il est freiné pour les autres valeurs.
2 Bm2 N 2 b 2V02 ωb 1
< P >= g (1 − g ) sin 2 car < sin ωgt >=
2
On en déduit la puissance moyenne des forces de Laplace :
R 2V0 2
On remarque que pour 0 < g < 1 La puissance est positive ; le cadre est propulsé pour les autres valeurs de g il est freiné .
2 × 10 4 × 0,09 × 0,36 × 3600 × 0,02 × 0,98
4°) Application numérique : < P >= = 183 KW
0,25
Exercice n°5 :Epaisseur de peau ,Four à induction

I-1°) Dans le conducteur et suivant L’A.R.Q.P. l’équation de maxwell Ampère z


rot B = µ 0 j ⇒ rot rotB = µ 0 rotj et en utilisant la loi d’ohm
   
s’écrit

j = γE on trouve grad (divB ) − ∆B = µ 0γ rot E sachant que


    
x
∂B

∂B

∆B = µ 0γ

divB = 0 et rot E = −
 
on aboutit à
∂t ∂t conducteur
I-2°) Le champ dans le conducteur s’écrit B = B y ( x, t )e y et l’équation de
 

d2By ∂B y d 2 b( x, t )
diffusion donne = µ 0γ On pose B y = b( x, t )e jωt on obtient = jµ 0γω b( x, t )
dx 2 ∂t dx 2
µ 0γω 2 (1 + j )
On pose Ω= jµ 0γω soit Ω= (1 + j ) . On pose δ = on obtient Ω = et on aboutit à
2 µ 0γω δ

d 2 b( x, t )
l’équation différentielle : 2
= Ω 2 b( x, t ) dont la solution s’écrit b( x) = b1e − Ωx + b 2 e Ωx
dx

Quand x → ∞ se réduit à b( x) avec b ( x ) = b 2 e Ωx → ∞ Pour éviter cette divergence on doit poser b 2 = 0 et il


− Ωx − Ωx jωt jωt
vient que b ( x ) = b1 e et B y ( x, t ) = b 1 e e or pour x=0 B y ( x, t ) = B0 e donc b1 = B0 soit enfin
x x
− j ( ωt − )  −
x
x 
− Ωx jωt
B y ( x, t ) = B0 e ou encore B ( x, t ) = B0 e eδ δ

e y et en écriture réelle B ( x , t ) = B 0 e δ cos( ω t − ) e y

e
δ

2 ν = 50 Hz δ = 9.1 mm
3°) δ= avec γ = 6.10 7 S .m −1 on trouve
µ 0γω ν = 1GHz δ = 2 µm

4
 
II-1°) Le champ magnétique B appliqué à la sphère est variable .Il induit un champ électrique Ei . Le système est invariant par
 
rotation d’angle ϕ donc Ei ne dépend pas de ϕ .Par ailleurs le plan ( er , eθ ) est un plan de symétrie impaire par rapport à B il
 

∂B 

vient que Ei = Eiϕ ( r ,θt )eϕ . La circulation de Ei sur un contour fermé Γ s’écrit ∫ Ei dl = − ∫∫
   
n dS ce qui donne
Γ S
∂t
∂ B ω cos ωtr sin θ B ωrγ sin θ
Eiϕ 2πr sin θ = − ( Ba sin ωtπr 2 sin 2 θ ) Eiϕ = − a j = γE = − a cos ωteϕ
  
et
∂t 2 2

  j2 j2
II-2°) La puissance volumique est donnée par Pv = j .E = soit P= ∫∫∫ dτ
γ sphère
γ
π 2π
Ba2ω 2γ R
Ba2ω 2γR 5
P= cos ωt ∫ r dr ∫ sin θdθ ∫ dϕ
2 4 3
⇒ P = 2π cos 2 ωt La moyenne temporelle de la
4 0 0 0
15
Ba2ω 2γR 5 Ba2ω 2γR 2
puissance s’écrit < P >= π et en fonction du volume de la sphère < P >= V
15 15
 µ j ( P )dτ Λ PO
II-3°) Le champ induit crée par un élément de courant, au point O centre de la sphère s’écrit dBi = 0 avec
4π PO 3
 µ 0 j ( P )dτ Λ (− rer )
PO = −rer on écrit dBi =

et en remplaçant j (P ) par son expression trouée en II-1 on trouve
4π r3
 µ B ωrγ sin θ   dτ  µ B ωγ
dBi = 0 a cos ωt (eϕ Λer ) 2 ou encore dBi = 0 a cos ωt r sin 2 θ drdθdϕ eθ

4π 2 r 4π 2
µ B ωγ
dBiz = 0 a cos ωt r sin 2 θ drdθdϕ eθ e z
 
Le champ n’a de composante non nulle que suivant Oz soit
4π 2
µ 0 Baωγ Baωγ R 2
dBiz = − cos ωt r sin θ drdθdϕ et par intégration on trouve
3
B = − µ cos ωt
4π 2
iz 0
6

Biz ωγ R 2 6
Ce champ est négligeable pour << 1 ou encore µ 0 << 1 soit R << = 3δ où δ est l’épaisseur
Ba 6 µ 0ωγ
de peau.

Exercice n°6
y
Lien utile : http://www.webphysique.fr/Freinage-electromagnetique.html

 N
ey 
v
M
 x
ex
B = Be z

ez


N
E = v ΛB et la fem est donnée par e = ∫ E dl
   
1-a) Le champ électromoteur
M
X<0 0<X<b b< X<d d< X<d+b X>b+d
Champ E =0 E = −vB e y E = −vB e y E = −vB e y E =0
       
électromoteur
N Q

e=0 e = ∫ E dl = −vB a e= ∫ E dl = 0 e = ∫ E dl = vB a e=0


  
f. e.m
M MNPQ P

5
∂ϕ
1-b) Par application de la loi de Faraday e=−
∂t
X<0 0<X<b b< X<d d< X<d+b X>b+d
Champ Φ=0 Φ = BaX Φ = Bab Φ = Ba (b + d − X ) Φ = 0
électromoteur
e=0 e = − Ba
dX
= −vB a
e=0 dX e=0
f. e.m e = Ba = vB a
dT dT

e
i= et la force de Laplace s’écrit : FL = ∫ i dlΛB
 
Le courant induit est donné par
R circuit
X<0 0<X<b b< X<d d< X<d+b X>b+d
Courant induit i=0 − vB a i=0 vB a i=0
i= i=
R R
FL = 0 − vB 2 a FL = 0 FL = 0
 N
 Q 
vB 2 a
FL = ∫ dy e y Λe z FL = ∫ dy (−e y Λe z )
     
Force de Laplace
R M R P
vB 2 a 2  vB 2 a 2 
FL = − FL = −
 
ex ex
R R

La force de Laplace s’oppose au mouvement du circuit

dv vB 2 a 2

dv 
2) Par application de la R.F.D. on trouve : m = FL ⇒ + =0 (1)
dt dt mR
dv dv dx dv dv B 2 a 2 dv B 2 a 2
et en remarquant que = =v on trouve ( + )v = 0 + = 0 (2)
dt dx dt dx dx mR dx mR

B2 a2
3-a) La résolution de l’équation différentielle (2) donne v( X ) = − X + cte . Le freinage se fait dans deux domaines :
mR
le domaine (1) pour 0<X<b et le domaine (2) pour d< X<d+b .
B2 a2
Pour 0<X<b , à X=0 : v(0) = cte = v0 ce qui donne v1 ( X ) = − X + v0
mR
B2 a2 B2 a2 B2 a2
Pour d< X<d+b v2 (b) = − d + cte ce qui donne v2 ( X ) = − X + v1 (b) + d
mR mR mR

B2 a2 B2 a2
v2 ( X ) = − ( X + b − d ) + v0 ∆v = v2 (b + d ) − v0 = −
2b
mR mR
Pour que le cadre sorte du champ il faut que le côté MN arrive ou moins à l’abscisse X = b + d soit v(b + d ) = 0

B2 a2 2B 2 a 2b
v2 (b + d ) = − 2b + v0 = 0 ⇒ v0 =
mR mR

t
dv vB 2 a 2 − mR
3-b) La résolution de l’équation + = 0 donne v(t ) = Ae τ où A est une constante et τ = 2 2
dt mR B a
t t
− −
Pour 0<X<b à t=0 v(0) = A = v0 soit v1 (t ) = v0 e τ
et par intégration on déduit X (t ) = −v0τ e τ
+ K . Sachant

t

qu’à t=0 , X=0 on trouve : K = v0τ et en remplaçant v0 la loi horaire s’écrit X 1 (t ) = 2b(1 − e τ )

6

t

t
1 ⇒ v0
à la limite du domaine 0<X<b on écrit b = 2 b (1 − e τ
) ⇒ e τ
= v1 (t b ) = donc jusqu’à l’abscisse X=b
2 2
v0
on trouve : (∆v)1 =
2
td tb t + tb − t d
− − −
Pour d<X<d+b à t=td v2 (t d ) = Ae τ
= v0 e τ
soit v2 (t ) = v0 e τ

t + tb −t d tb
− −
et par intégration on déduit X 2 (t ) = −v0τe τ
+ K . Sachant qu’à t=td, X=d on trouve : d = −v0τe τ
+K
tb tb
− −
K = v0τe τ
+ d et en remplaçant v0 par sa valeur on trouve K = 2be τ
+ d la loi horaire s’écrit
tb t −t d
− −
X 2 (t ) = 2be τ
(1 − e τ
)+d
v0
Le cadre arrive au domaine (2) à X=d avec la vitesse v2 (t d ) = v1 (t b ) = et il arrive à x=b+d avec v2 (t d +d ) = 0 ce qui
2
v0
correspond à (∆v) 2 = ce qui donne au total : ∆v = (∆v)1 + (∆v) 2 = v0
2

4°) La variation de l’énergie cinétique s’écrit :


1 v02 3
Pour le domaine (1) pour 0<X<b ∆Ec1 =
m( − v02 ) = − mv02
2 4 8
2
1 v 1 2
Pour le domaine (2) pour d< X<d+b . ∆Ec 2 = m(0 − 0 ) = − mv0
2 4 8
mv02
La variation totale dûe à la traversée du champ magnétique s’écrit ∆EC = ∆EC + ∆EC = −
2
X =b + d X =b
Le travail de la force de Laplace s’écrit : WL = ∫ FL .dl + ∫ FL .dl
 
x =0 x=d
X =b X =b 2 2 2 2
B a B a B4 a4 2 B2 a2
W1 = ∫ FL .dl = −
∫ R − + ⇒ = −

( X v 0 ).dx W 1 b v 0 b et en exprimant W1 en
x =0 x =0
mR 2mR 2 R
m 2 m 2 3
fonction de v0 on obtient W1 = v0 − v0 ⇒ W1 = − mv02
8 2 8
X = d +b X =d +b
B a  B a2
2 2 2

W2 = ∫ FL .dl = − ∫ − ( X + b − d ) + v0 .dx

x =d x=d
R  mR 
B 4 a 4  (b + d ) 2 − d 2  B 4 a 4 B2 a2
W2 =   + (b − d )b − v0 b
mR 2  2  mR
2
R

B 4 a 4 3b 2 B 2 a 2 3m 2 m 2 1
W2 = 2
− v0 b ⇒ W2 = v0 − v0 ⇒ W2 = − mv02
mR 2 R 8 2 8
2
mv0
Au total on trouve le travail des forces de Laplace WL = W1 + W2 = −
2
On remarque que WL = ∆Ec Cette relation illustre le théorème de l’énergie cinétique.

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