AWA

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L’histoire d’Awa et l’amour éternel

Dans une région verdoyante où les montagnes se dressaient comme des gardiens silencieux, vivait
une jeune femme nommée Awa. Elle était belle, non seulement par son apparence mais aussi par
son cœur généreux et son esprit lumineux. Pourtant, Awa avait une peur secrète : elle craignait de
ne jamais comprendre ce qu’était réellement l’amour.

Le murmure de l’ancien baobab


Un jour, assise sous un grand baobab qui semblait toucher le ciel, Awa entendit un murmure dans
le vent :

« L’amour n’est pas un mystère à résoudre, mais une lumière à vivre. Si tu veux le comprendre,
ouvre ton cœur et écoute mes histoires. »

Surprise, mais intriguée, Awa se laissa guider par la sagesse du vieil arbre.

Les trois formes de l’amour


Le baobab commença à lui raconter trois histoires de personnes vivant dans son ombre.

1. L’amour de Sita et Karim


Sita et Karim étaient un vieux couple du village. Mariés depuis plus de cinquante ans, ils se
tenaient toujours la main en marchant. Pourtant, leur vie n’avait pas été facile : des
récoltes perdues, des enfants malades, et des désaccords fréquents.
« Pourquoi restaient-ils ensemble malgré tout ? » demanda Awa.
Le baobab répondit :
« L’amour véritable ne fuit pas face aux tempêtes. Il s’enracine dans la patience et la
volonté de grandir ensemble. »

2. L’amour de Yaya pour son art


Yaya était un sculpteur connu pour transformer de simples morceaux de bois en de
magnifiques œuvres d’art. Il passait des heures, seul, à façonner ses créations. Lorsque les
villageois lui demandaient pourquoi il travaillait autant, il répondait :
« Quand je sculpte, je sens une joie immense. L’amour, c’est aussi cette passion qui nous
pousse à donner le meilleur de nous-mêmes. »
Le baobab murmura :
« Aimer, c’est aussi se trouver soi-même dans ce que l’on crée et dans ce qui nous fait
vibrer. »

3. L’amour d’Adama pour le village


Adama était une femme simple, mais tout le monde l’adorait. Elle aidait les enfants à lire,
soignait les malades avec des remèdes traditionnels et partageait toujours son repas avec
ceux qui en avaient besoin.
« Pourquoi fait-elle tout cela ? » demanda Awa.
Le baobab répondit :
« L’amour, c’est donner sans attendre. C’est se perdre dans les autres pour se retrouver
dans leur sourire. »

La révélation d’Awa
Après avoir écouté ces histoires, Awa comprit une vérité profonde. L’amour n’était pas limité à une
seule forme ou à une seule personne. C’était une énergie, un lien universel qui pouvait se
manifester dans une relation, une passion ou une action désintéressée.
Elle réalisa aussi que l’amour n’était pas parfait. Il était parfois compliqué, exigeant et même
douloureux. Mais c’était précisément cette imperfection qui le rendait humain, beau et
authentique.

La leçon du baobab
Le vieil arbre conclut :
« L’amour est comme mes racines. Il grandit lorsqu’il trouve de la patience, de l’effort et de la
lumière. Si tu veux aimer, commence par t’aimer toi-même, car un cœur rempli d’amour peut en
donner sans se tarir. »

Moralité :
L’amour n’est pas un sentiment unique, mais une essence qui nourrit chaque aspect de la vie.
Apprends à aimer dans toutes ses formes : en te respectant, en partageant avec les autres, et en
trouvant de la joie dans les petites choses. Car l’amour est la force qui fait fleurir l’âme.

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