Tp Kouidri 5

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MINSTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIUER ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Universitaire de TAHRI Mohammed BECHAR


Faculté de Technologie, Département de Génie
Mécanique
Promo :1MGMC

TP N° :05

LES PERTES DES CHARGES


LINEAIRE ET SINGULIERE

*Réalise par : * Encadré par :


- Hassani Manal Djemaa - KOUIDRI F
- Afettouche Zakia

Année universitaire :
2024/2025
Les pertes de charge en hydrostatique représentent la diminution de
pression ou d'énergie d'un fluide due aux frottements internes (viscosité) et
externes (contact avec les parois et obstacles) lors de son écoulement. Elles
se divisent en pertes régulières, causées par les frottements dans les conduites
droites, et en pertes singulières, liées aux variations géométriques comme les
coudes ou les vannes. Leur ampleur dépend de facteurs tels que la viscosité
du fluide, le débit, la rugosité des parois et la complexité du circuit.
Comprendre et maîtriser ces pertes est crucial pour optimiser l'efficacité
énergétique, concevoir des systèmes fiables et réduire les coûts
opérationnels.

L’OBJECTIF :
_ L'objectif de TP est de comprendre, mesurer et analyser les pertes d'énergie
qui se produisent lors de l'écoulement d'un fluide à travers une conduite ou
un système hydraulique.

Définition de pertes de charge singulière :


Les pertes de charge singulières se produisent dans les systèmes de fluides
lorsqu'il y a des perturbations ou des obstacles dans l'écoulement, tels que
des changements de direction, des changements de section, ou des
accessoires (comme les vannes, coudes, ou raccords).
1) Théorème de Bernoulli :
Le théorème de Bernoulli exprime la conservation de l'énergie dans un
fluide en écoulement, en prenant en compte la pression, la vitesse et la
hauteur :
1
𝑃 + 𝜌𝑉 2 + 𝜌𝑔ℎ = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
2
L'équation de Bernoulli avec composante de perte s’écrit :
1 1
𝑃1 + 𝜌𝑉12 + 𝜌𝑔ℎ1 = 𝑃2 + 𝜌𝑉22 + 𝜌𝑔ℎ2
2 2
1
∆𝑃 = 𝜌(𝑉12 − 𝑉22 ) + 𝜌𝑔(ℎ1 − ℎ2 ) + (𝑃1 − 𝑃2 )
2
A la condition de mêmes hauteurs ℎ1 et ℎ2 il en découle la perte de pression
totale mesurable :
1
∆𝑃 + 𝜌(𝑉12 − 𝑉22 ) = (𝑃1 − 𝑃2 )
2
Pour la perte de hauteur manométrique, on a en conséquence :
1 1
∆𝐻 = (𝑉12 − 𝑉22 ) + ∆ℎ = (𝑃 − 𝑃2 )
2𝑔 𝜌𝑔 1
Au contraire des pertes dues à la friction contre les parois analysées précédemment et
hormis quelques cas exceptionnels, les résistances additionnelles à l'écoulement ne sont
pas calculables. Dans la littérature, on donne, pour les différents éléments, des
coefficients de résistance à l'écoulement ζ obtenus de façon empirique. Ils permettent
de calculer facilement les pertes de pression additionnelles.

2)Formule Théorique des Pertes de Charge Singulières :


La perte de charge singulière théorique est donnée par la formule :
𝜌𝑣 2
𝛥𝑃𝑠𝑖𝑛𝑔 =𝜁⋅
2
Explication :
𝛥𝑃𝑠𝑖𝑛𝑔 : Perte de charge singulière (en Pascal, Pa),
ζ: Coefficient de perte singulière (sans unité), spécifique à chaque élément
perturbateur comme un coude, une vanne, un rétrécissement, etc.,
𝝆 : Masse volumique du fluide (en kg/m³),
𝒗 : Vitesse moyenne du fluide (en m/s).
ζ : La valeur du coefficient ζ dépend de la géométrie de l'élément (par
exemple, pour un coude, une vanne, ou une bifurcation). Ce coefficient est
souvent donné par des tables ou des courbes expérimentales. Pour une
vanne complètement ouverte :
Type de vanne Coefficient de perte de charge ζ

Vanne sphérique 0.5 à 2.0

Vanne à diaphragme 1.0 à 10

Vanne inclinée (vanne à globe inclinée) 5.0 à 10

Vanne à bille 0.2 à 1.0

Vanne à crépine 1.0 à 4.0

la vitesse du fluide (𝒗) : Elle peut être déterminée en fonction du débit et de


la section de la conduite, selon la formule :
𝑄𝑣
𝑣=
𝐴
Où :
𝑄𝑣 Est le débit volumique du fluide (en m³/s),
𝐴 Est la section transversale de la conduite (en m²).
2) Formule Expérimentale des Pertes de Charge Singulières :
En expérimentation, les pertes de charge singulières peuvent être mesurées
directement à partir de la différence de pression entre l'entrée et la sortie de
l'élément perturbateur : 𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 = 𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒ˊ𝑒 − 𝑃 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
D’après le théorème de Bernoulli : 𝑃𝑒𝑥𝑝 = 𝜌𝑔ℎ
DONC : Perte de charge expérimentale 𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 :
𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 = 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝛥ℎ
𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 : Perte de charge singulière (en Pa),
𝑔 : Accélération due à la gravité (en m/s²), généralement 𝑔=9,81 m/ s²
𝜌 : Masse volumique du fluide (en kg/m³), 𝜌= 1000 kg/m³
𝛥ℎ : Différence de hauteur mesurée dans un manomètre (en mètres)
LE ROLE DES VANNES UTILISE DANS LE TP :
a. Vanne sphérique : Interrompt ou
permet le flux, idéale pour haute
pression/température, action rapide
(quart de tour).

b. Vanne à diaphragme : Régule le débit,


adaptée aux fluides corrosifs/abrasifs,
entretien minimal.
c. Vanne inclinée : Réduit les pertes de
charge, utilisée dans les flux rapides et
industriels.

d. Vanne à bille : Contrôle simple et rapide


du flux, résistante et durable.

e. Vanne à crépine : combine une fonction


de filtration et de coupure. Elle retient les
impuretés du fluide pour protéger les
équipements en aval tout en permettant
d'interrompre ou de rétablir le flux. Elle
est couramment utilisée pour préserver les systèmes hydrauliques et
prolonger la durée de vie des équipements sensibles.
Matériel Utilisé :

Le HM 112 est un banc d’essai didactique


utilisé dans l’enseignement de la mécanique
des fluides. Ce dispositif permet de
comprendre les principes fondamentaux de la
dynamique des fluides. Voici une description
typique de ses composants :

1. Composants principaux :

• Canal de visualisation en plexiglas :


Un canal transparent pour observer
l’écoulement des fluides.
• Pompe centrifuge : Assure la circulation de l’eau dans le système d’essai.
• Réservoir : Contient le fluide utilisé pour les expériences.
• Débitmètre : Mesure le débit du fluide circulant.
• Manomètres : Permettent de mesurer la pression à différentes sections du
circuit.
• Vannes : Régulent le débit et la pression du fluide.

Représentation des sections de tuyau :


1 : tuyau en acier, 2 : tuyaux en cuivre,
3 : tuyaux en PVC, 4 : rétrécissements
de section, 5 : élargissement de
section, 6 : section de mesure pour
l’enregistrement d’objets de mesure,
7 : coudes de tuyau et angles de tuyau,
8 : point de mesure avec chambre
annulaire
Section de tuyau pour objets de mesure interchangeables • 32x1,8mm, PVC 3
sections de tuyau rectilignes, longueur : 1000mm • ½”, acier galvanisé •
18x1mm, cuivre • 20x1,5mm, PVC Section de tuyau, PVC • rétrécissement
continu, Ø : 20x1,5…16x1,2mm • élargissement continu, Ø: 20x1,5…32x1,8mm
• avec angle de tuyau et coude de tuyau à 90°, Ø: 20x1,5mm Manomètre à tubes:
2x 2 tubes, 1x 6 tubes
Les étapes de TP :

Installation du circuit expérimental :

Monter le circuit hydraulique/pneumatique en connectant la pompe, les


vannes, et les capteurs.
Installer les capteurs de pression en amont et en aval de chaque vanne.

Vérifier l’étanchéité du système avant de démarrer.

Les valeurs mesurer :

Selon les données disponibles dans le tableau de coefficients de perte


singulière passé on prend la grande valeur ζ pour chaque vanne.

Le débit volumique 𝑄𝑣 : 𝑄𝑣 = 0.2 𝑚3 ⁄ℎ → 𝑄𝑣 = 55.56 × 10−6 𝑚3 ⁄𝑠

Diamètre D : D= 32 mm=0.032m

La section A : A = 𝜋. 𝑟 2 =803.84 × 10−6 𝑚2


𝑄𝑣
La vitesse V : 𝑣 = = 0.070 m/s
𝐴

𝜌𝑣 2
La perte de charge singulière théorique : 𝛥𝑃𝑠𝑖𝑛𝑔 = ∆𝑃𝑡ℎé = 𝜁 ⋅
2

Perte de charge expérimentale 𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 : 𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 = 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝛥ℎ

a. Vanne sphérique :
ζ = 0.2

ℎ1 ℎ2 ∆ℎ ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 ∆𝑃𝑡ℎé
0.215 0.215 0 0 0.49

Pour un faible débit volumique, la vitesse du fluide est très basse, et les pertes
dues aux frottements ou à la turbulence dans une vanne sphérique ouverte
sont négligeables, ce qui explique pourquoi ΔP≈0.
b. Vanne à diaphragme :ζ = 4

ℎ1 ℎ2 ∆ℎ ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 ∆𝑃𝑡ℎé
0.27 0.20 0.07 686.7 9.8

c. Vanne inclinée :ζ = 1

ℎ1 ℎ2 ∆ℎ ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 ∆𝑃𝑡ℎé
0.3 0.265 0.035 343.35 2.45

d. Vanne à bille :ζ = 0.15

ℎ1 ℎ2 ∆ℎ ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 ∆𝑃𝑡ℎé
0.25 0.225 0.025 245.25 0.368

e. Vanne à crépine :ζ = 2.5

ℎ1 ℎ2 ∆ℎ ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 ∆𝑃𝑡ℎé
0.42 0.04 0.38 3727.8 6.125

Remarque : Les vannes créent des perturbations dans l’écoulement


(turbulences, zones de recirculation) qui augmentent les pertes de charge. Ces
effets sont difficiles à modéliser avec précision sans des outils avancés
comme la CFD (dynamique des fluides numérique).

CONCLUSION : L’écart entre ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 et ∆𝑃𝑡ℎé s’explique par les


simplifications des modèles théoriques qui négligent les effets réels comme
la turbulence, les vortex, et les variations de conditions d’écoulement. Les
coefficients de perte ζ théoriques sont souvent idéalisés et ne reflètent pas
toujours la géométrie ou l’état réel des vannes. De plus, des facteurs
expérimentaux tels que des erreurs de mesure ou des conditions non
contrôlées amplifient cet écart. Cela montre l’importance des tests
expérimentaux pour affiner les modèles et obtenir des prédictions fiables.
Le nombre de Reynolds est un nombre sans dimension qui
caractérise l'écoulement d'un fluide (liquide ou gaz) autour d'un objet ou à
travers une conduite. Il permet de distinguer les régimes d'écoulement, qui
peuvent être laminaire, transitoire ou turbulent.
1. Définition :

Le nombre de Reynolds, noté 𝑅𝑒 , est défini par :


𝐷 𝐷
𝑅𝑒 = 𝜌 ⋅ 𝑉 ⋅ =𝑉⋅
𝜇 𝜈
𝜌: densité du fluide (kg/m³)

𝑉 : vitesse moyenne du fluide (m/s)

D : le diamètre d’un tuyau (m)

𝜇 : viscosité dynamique du fluide (Pa·s ou kg/m·s)

𝜈 = 𝜇/𝜌 : viscosité cinématique du fluide (m²/s)

La viscosité cinématique de l’eau est : 𝜈 = 0.801 × 10−6 m²/s

La vitesse du fluide (𝑽) : Elle peut être déterminée en fonction du débit et


de la section de la conduite, selon la formule :
𝑄𝑣
𝑉=
𝐴
2. Interprétation Physique :

Le nombre de Reynolds est le rapport entre les forces d’inertie et les forces
de viscosité :
𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑’𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒
𝑅𝑒 =
𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡𝑒
• Si 𝑅𝑒 est faible (forces de viscosité dominantes), l'écoulement est
laminaire.
• Si 𝑅𝑒 est élevé (forces d'inertie dominantes), l'écoulement devient
turbulent.

3.Régimes d'écoulement : - Les régimes dépendent de la valeur du nombre


de Reynolds :

• Écoulement laminaire : Re<2300 (les particules suivent des


trajectoires parallèles, écoulement ordonné).
• Écoulement transitoire : 2300<Re<4000 (régime instable entre
laminaire et turbulent).
• Écoulement turbulent : Re> 4000 (écoulement chaotique avec
tourbillons et fluctuations).

4.Le diagramme de Moody :

Est un graphique très utilisé en mécanique des fluides pour déterminer le


facteur de frottement 𝑓 dans les écoulements internes (les tuyaux), en
𝜀
fonction du nombre de Reynolds Re et de la rugosité relative (où ε est la
𝐷
hauteur moyenne des aspérités de la surface interne du tuyau et D est son
diamètre).

Structure du diagramme :

1. Axe horizontal : Nombre de Reynolds Re.


2. Axe vertical : Facteur de frottement 𝑓.

Le diagramme de Moody est un outil essentiel pour résoudre l'équation de


Darcy-Weisbach :

𝐿 𝜌𝑣 2
𝛥𝑃 = 𝑓 ⋅ ⋅
𝐷 2
Où ΔP est la perte de charge.
Les pertes de charge linéaires désignent la diminution d'énergie mécanique
d'un fluide en écoulement au sein d'un tuyau, causée par les frottements entre
le fluide et les parois internes du tuyau. Ces pertes sont proportionnelles à la
longueur du tuyau et dépendent de divers facteurs comme la rugosité des
parois, la vitesse du fluide et ses propriétés physiques (viscosité, densité).
1. Objectif :

L’objectif de cette expérience est de déterminer les pertes de charge


linéaires dans des tuyaux pour différents régimes d’écoulement.
𝐿 𝜌𝑉 2
Formule pour la perte de pression (ΔP) : ∆𝑃 = 𝜆 ⋅ ⋅
𝐷 2
Formule pour la perte de hauteur manométrique (Δh) :
𝐿 𝑉2
∆ℎ = 𝜆 ⋅ ⋅
𝐷 2𝑔
Longueur du tuyau L(m)
Diamètre intérieur du tuyau D(m)
Coefficient de frottement λ
Masse volumique du fluide 𝜌 (kg/m³)
Vitesse moyenne d’écoulement V (m/s)
Le coefficient de prête de charge dans le tuyau λ dépend du régime
d’écoulement, défini par le nombre de Reynolds (Re) :
a) Tuyaux hydrauliquement lisses (Re<65 D/ k) :
Pour un nombre de Reynolds 2320 < 𝑅𝑒 < 105 , le coefficient de perte de
charge λ est donné par la formule de Blasius :
𝜆 = 0.316 ⋅ 𝑅𝑒−0.25
𝐷 𝐷
b) Tuyaux dans la zone de transition (65 ⋅ ≤ 𝑅𝑒 ≤ 1300 ⋅ ) :
𝑘 𝑘

Pour les tuyaux rugueux, λ est calculé selon la formule de Colebrook :


2.51 0.27 −2
𝜆 = [2𝑙𝑜𝑔 ( + )]
𝑅𝑒√𝜆 𝐷⁄𝐾
Cette équation nécessite une méthode itérative :
Une estimation initiale de λ est faite, La valeur est ajustée progressivement
jusqu’à convergence.
Tableau des valeurs de rugosité paroi K pour les matériaux suivantes :
Matériau Surface Rugosité de paroi (k)
Tube en cuivre, Cu Techniquement lisse 0.001 mm
Tube en PVC Techniquement lisse 0.001mm
Tube en acier, St Galvanisé 0.1 mm
Matériel Utilisé :
-Le banc d’essai HM 112
-1 : tuyau en acier,
2 : tuyaux en cuivre,
3 : tuyaux en PVC
Les lois utilisées :
𝐷 𝐷 • 2000≤Re≤4000 : Zone de
𝑅𝑒 = 𝜌 ⋅ 𝑉 ⋅ =𝑉⋅
𝜇 𝜈 transition.
• Re>4000 : Écoulement
• Re<2000 : Écoulement
turbulent.
laminaire.
La viscosité cinématique de l’eau est : 𝜈 = 0.801 × 10−6 m²/s

I. Tableau : Calcul des pertes des hauteurs expérimentales :


Avec : 𝛥𝑃𝑒𝑥𝑝 = 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝛥ℎ
Le débit volumique 𝑄𝑣 : 𝑄𝑣 = 0.4 𝑚3 ⁄ℎ → 𝑄𝑣 = 111.11 × 10−6 𝑚3 ⁄𝑠
Tronçon de Diamètre D Débit ∆ℎ𝑒𝑥𝑝 (𝑚) ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 (Pa)
tuyau en mm volumique
en m³/s
Tube en 16 111.11 0.055 539.55
cuivre, Cu × 10−6
Tube en 17 111.11 0.055 539.55
PVC × 10−6
Tube en 16 111.11 0.30 2943
acier, St × 10−6
𝑄
-La vitesse V : 𝑉 = 𝑣
𝐴

-La section A : A= 𝜋 × 𝐷2 /4
II. Tableau : Calcul de Nombre de Reynolds :
Tronçon Diamètre Vitesse Nombre Ecoulement
de tuyau D en m V(m/s) de D/K Lisse/rugueux
Reynolds
Tube en 0.016 0.553 11046.19 16 Lisse
cuivre, Cu
Tube en 0.017 0.490 10399.50 17 Lisse
PVC
Tube en 0.016 0.553 11046.19 0.16 Rugueux
acier, St
III. Tableau : Calcul des pertes des pression théorique :
Tronçon de Calcul de 𝜆 Le couff- 𝜆 ∆ℎ 𝑇ℎé𝑜 (𝑚) ∆𝑃𝑇ℎé𝑜 (Pa)
tuyau
Tube en Blasius 0.031 0.0281 275.66
cuivre, Cu
Tube en Blasius 0.017 0.0145 142.25
PVC
Tube en Colebrook 38.617 29.5360 289748.16
acier, St

-Conclusion :
Les différences entre les pertes de charge théoriques ∆𝑃𝑇ℎé𝑜 ) et
expérimentales ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 pour le cuivre, le PVC et l’acier galvanisé sont
principalement dues à la rugosité des matériaux. Les tuyaux en cuivre et en
PVC, étant plus lisses, montrent des écarts faibles entre les valeurs théoriques
et expérimentales. En revanche, les tuyaux en acier galvanisé, plus rugueux
et sujets à la corrosion, présentent des écarts plus importants, nécessitant une
prise en compte des facteurs pratiques dans les calculs théoriques.

-Répète les mêmes étapes pour les tuyaux de PVC de défirent diamètres :
I. Tableau : Calcul des pertes des hauteurs expérimentales :
Diamètre de PVC ∆ℎ𝑒𝑥𝑝 (𝑚) ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 (Pa)
17 0.55 5395.5
14 0.25 2452.5
32 0.01 98.1
II. Tableau : Calcul de Nombre de Reynolds :
Le débit volumique 𝑄𝑣 : 𝑄𝑣 = 0.4 𝑚3 ⁄ℎ → 𝑄𝑣 = 111.11 × 10−6 𝑚3 ⁄𝑠
Diamètre de Vitesse Nombre de Ecoulement
PVC(m) V(m/s) Reynolds D/K Lisse/rugueux
0.017 0.490 10399.5 17 Lisse
0.014 0.722 12619.2 14 Lisse
0.032 0.138 5513.11 32 Lisse
III. Tableau : Calcul des pertes des pression théorique :
Diamètre de Calcul de 𝜆 Le couff- 𝜆 ∆ℎ 𝑇ℎé𝑜 (𝑚) ∆𝑃𝑇ℎé𝑜 (Pa)
PVC(m)
0.017 Blasius 0.0312 0.0224 219.74
0.014 Blasius 0.0298 0.0565 554.26
0.032 Blasius 0.0366 0.0011 10.791
-Conclusion :
Pour les tuyaux en PVC de différents diamètres, la différence entre ∆𝑃𝑇ℎé𝑜
et ∆𝑃𝑒𝑥𝑝 reste importante. Cela peut s'expliquer par des imprécisions dans la
mesure du débit, des irrégularités de fabrication des tuyaux (tolérances sur le
diamètre interne) et des effets non modélisés, comme les pertes locales aux
jonctions ou aux coudes. Ces facteurs influencent davantage les résultats
expérimentaux pour des diamètres variés.

Les pertes de charge linéaires dépendent principalement de la rugosité et de


la longueur des tuyaux, tandis que les pertes singulières sont liées aux
obstacles (coudes, vannes). Les écarts observés entre valeurs théoriques et
expérimentales proviennent souvent d’imprécisions de mesure ou de
conditions réelles non idéales.

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