Chapitre4_ecoulement latérale (Enregistré automatiquement)
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Filet liquides
Envisageons la trajectoire MN d’une molécule liquide (fig.3). Supposons que sur une
surface A B, infiniment petite, de centre de gravité M, toutes les molécules présentent une
vitesse instantanée, normale à A B et égale à celle de la molécule M et suivent une trajectoire
voisine de MN. L’ensemble de ces trajectoires constitue une sorte de tube d’axe MN et de
section transversale infiniment petite. Le liquide contenu dans ce tube forme un filet liquide.
En régime permanent les filets liquides s’identifient aux filets de courant. Les lignes
équipotentielles leur sont perpendiculaires. Le volume de liquide en écoulement est le courant
liquide ou veine liquide. Il est constitué de filets liquides juxtaposés. La notion de filet liquide
est liée à celle d’écoulement permanent. Donc le courant liquide sera toujours pris dans une
masse liquide caractérisée par le régime d’écoulement.
Le coefficient de viscosité à les dimensions (M, L-1, T-1). L’unité en système CGS est la
poise, laquelle est la viscosité absolue d’un fluide qui oppose une résistance égale à 1 dyne au
glissement dans son plan de 1 cm² avec un gradient de vitesse de 1 cm/s par centimètre.
Si l’on étudie une de ces sections, en tous les points de cette surface, les vitesses sont
égales et parallèles entre elles. C’est donc une surface équipotentielle ou égale charge. La
distribution des vitesses est la même dans les deux sections.
La surface supérieure du courant liquide, en équilibre avec l’atmosphère ou surface
libre, est une surface cylindrique dont les génératrices sont horizontales et normales à l’axe de
l’écoulement.
v=
i=
Loi de darcy
L’écoulement des eaux souterraines obéit à la loi de Darcy. Cette loi n’est valable que
dans des conditions nettement définies :
-milieu homogène et isotrope ;
-substratum imperméable horizontal ;
-Ecoulement en régime laminaire.
Expérience de H. Darcy
H. Darcy a étudié expérimentalement en 1856, l’écoulement de l’eau à travers une
colonne de sable. Il a utilisé des cylindres verticaux de 2,50 m de haut et 0,35 m de diamètre
intérieur, remplis de sable, sur une épaisseur e et sous une charge d’eau H. Le matériau aquifère
présentait la composition granulométrique suivante :
58% en poids de grains de 0,77 mm ;
13% en poids de grains de 1,1 mm,
12% en poids de grains de 2 mm,
17% en poids de graviers.
La porosité totale était de 38%
L’écoulement est régi par la formule suivante :
Q= KS
La vitesse apparente d’écoulement v, d’un filet liquide, pris dans la veine liquide
considérée, obéit donc à une loi linéaire de formule : v= K i
Où :
v, est la vitesse apparente d’écoulement, ou de percolation (vitesse rapporté à la section
totale S), en cm/s :
k, un coefficient de proportionnalité (cm/s) ;
i, le gradient hydraulique.
Cette formule est homogène et les différents facteurs sont exprimés en unités semblables. La
vitesse v est une vitesse apparente car c’est le quotient du débit Q par la surface totale S
comprenant donc les vides et le solide.
( )
, i=
,i=
Si p est la pression d’écoulement ou charge sous laquelle s’effectue l’écoulement et H la
puissance de la couche aquifère, nous aurons : i =
Etudions dans un plan vertical, passant par l’axe d’écoulement du courant liquide, un
segment AB de la surface piézométrique.
i= sin =
Mais habituellement l’angle est très petit puisque les gradients hydraulique observés
sont très faibles et nous pouvons remplacer le sinus de l’angle par sa tangente, d’où :
i=tg=
Soit x et y les coordonnées du point B et x+x et y+ y celles du point A ; x et y
étant les accroissements de coordonnée sur la droite A B. Ainsi en remplaçant AC et BC par
leurs valeurs dans la formule ci-dessus
i=
i=
,i= ou
, i=
Le signe négatif apparaît parce que dx augmente dans le sens de l’écoulement alors que
H diminue.
Les gradients hydrauliques mesurés dans les conditions normales d’écoulement pour les
terrains habituellement rencontrés varient de 50 pour 1000 à 0,03 pour 1000, soit de 0,0050 à
0,00003.
Perméabilité
Définition
Si dans la formule de Darcy, nous supposons un gradient hydraulique égal à l’unité, la vitesse
d’écoulement est égale au coefficient de perméabilité Darcy.
Avec : v =ki
, i =1
, v = k.
ou
D’après cette formule, dans les études de laboratoire et sur le terrain, nous pouvons
définir la perméabilité comme le volume d’eau gravifique qui percole pendant l’unité de
temps à travers l’unité de surface d’une section de terrain sous un gradient hydraulique égal à
l’unité à la température de 20°C.
ki ou K=
p/L étant la perte de charge
Les hydrogéologues américains ont défini le meinzer. C’est la perméabilité d’un terrain
qui laisse filtrer un gallon (3,785 l) par jour, par pied carré de section (0,0929m²) sous un
gradient hydraulique unité, à la température de 60°F (15,5°C).
les géologues pétroliers utilisent pour leurs travaux le Darcy. Si nous reportons à la
formule (13.28) et que nous adoptons les unités suivantes (CGS) ; la viscosité µ en centpoise,
le débit Q en cm/s, la section S en cm², la charge en atmosphères et la longueur L en
centimètres, nous obtenons, à 20°C :
Le darcy est donc la perméabilité d’un matériau aquifère débitant 1 cm/s à travers une
surface de 1 cm² sous un gradient normal à cette surface de 1 atmosphère par centimètre.
Et que
k= f (d, s, n, T)
Où 0,7+0,03T est la correction de température que l’on peut négliger dans les conditions
naturelles, d’où :
d’où
d’où
Et
La constante C varie de 45,8 pour les sables argileux à 142 pour les sables purs. Nous
pouvons lui donner une valeur moyenne de 116 et même de 100. La formule (13.35) devient :
, d10 est exprimé en cm et k en cm/s
Par exemple, pour un sable de diamètre efficace des grains égal à 0,01cm :
k= 0,01 cm/s =1.10-2 cm/s.
mais
D’où
Et
Exemple –si un échantillon de sable a un diamètre efficace des grains de 0,15 mm, ou
0.015 cm et une porosité de 36% ; a, est égal à 28,79 et le coefficient de perméabilité k :
A faire ???
Ces résultats montrent bien que l’application des formules basées sur la granulométrie
pour le calcul du coefficient de perméabilité donne des résultats sujets à caution.
Ces formules ne peuvent être considérées que comme donnant des valeurs indicatives
lesquelles doivent être vérifiées par l’expérimentation. Elles ne s’appliquent qu’à des sables
homogène.
Pour une même porosité de 40% par exemple, un milieu peut être constitué de grains de
différent diamètre. Avec de gros grains la circulation sera plus importante qu’en présence de
petits éléments. Dans ce dernier cas, l’eau peut être adsorbée, provoquant une simple
imbibition sans possibilités de percolation. Avec des sphérules très petites, comme c’est le cas
des argiles, atteignant 5/100 à 5/1000 de millimètre, l’eau est complément adsorbée et la
roche est pratiquement imperméable. La perméabilité est inversement proportionnellement au
carré de la surface spécifique. L’influence de ce facteur explique pourquoi le calcul de la
perméabilité, uniquement à partir de la granulométrie, donne souvent des résultats erronés.
k= ki
ki = f (, µ)
Pour l’eau le poids spécifique varie très peu avec la température ou la pression, mais la
viscosité décroît fortement lorsque la température T s’élève. Nous avons en poises
Les valeurs de la perméabilité des roches varient de 10² à 10-9 cm/s. La perméabilité
relative est de l’ordre d’une puissance de 10. C’est-à-dire que dans un complexe aquifère, une
couche est effectivement plus perméable ou moins perméable qu’une autre si son coefficient
de perméabilité diffère au moins puissance de 10.
Nous notons que les argiles, classées dans les roches imperméables, présentent un
coefficient de perméabilité inférieur à 10-7 cm/s, lequel peuvent descendre à 10-11 cm/s pour
les bentonites. Donc théoriquement, il n’existe pas de roches imperméables. A l’échelle du
temps géologique, les roches sont toutes perméables. Par exemple, une argile à un coefficient
de perméable de 5.10-8 cm/s. Dans la nature, une nappe aquifère surmontée d’une couche de
50 m d’épaisseur constituée par ce argile, recevrait à travers ce toit un débit de 200 1/s pour
1 000 km² (cercle de 18 km de rayon) si la charge hydraulique était de 20 m.
Le débit d’écoulement Q est la quantité d’eau qui filtre à travers une section
transversale S de la couche aquifère pendant l’unité de temps. Il est donné par la formule :
Q=kSi
Le débit unitaire q est le débit qui s’écoule par unité de surface ou de largeur de section
dans l’unité de temps ; q=kHi
Vitesse apparente
La vitesse calculée par la loi de Darcy, v =ki, détermine en fonction du débit, est égale
à Q/S. Elle est donc rapportée à la section totale, solide et vide du matériau aquifère. C’est
une vitesse réduite. Nous l’appellerons vitesse apparente.
Si :
Si :
Q=180 m3/h =0,05 m3/s , S=200 m² et n = 40%
Nous avons montré que seule l’eau gravifique pouvait s’écouler dans les terrains
aquifères, dans l’espace utile à la circulation des eaux souterraines est en fait réduit à la
section libre des pores, c’est-à-dire déterminé par la porosité efficace ne. La section efficace
d’écoulement est égale à S.ne. elle implique une vitesse réelle effective ve.
Si
La notion de vitesse apparente et de vitesse réelle effective doit être nettement précise
afin d’éviter des erreurs courantes. La vitesse calculée par la formule de Darcy, le coefficient
de perméabilité et le gradient hydraulique étant connus, est une vitesse apparente. Par contre,
celle qui est mesurée directement dans la couche aquifère, par une méthode colorimétrique
par exemple, est la vitesse réelle effective. Rien d’étonnant à ce que les résultats ne
concordent pas.
Si nous remplaçons Q/S par la vitesse apparente v, nous obtenons la relation entre v et
la vitesse réelle moyenne vm :
La vitesse apparente est liée à la vitesse réelle effective et à la porosité efficace par la
formule :
L’expérience montre que, dans les terrains non saturés, l’écoulement obéit à la loi de
Darcy. Mais le coefficient de perméabilité kn, dans ces conditions, est lié au coefficient de
saturation S. d’après les travaux de S. Irmay, de R.D Wyckoff et H.G. Botset nous pouvons
écrire :
C’est une constante qui dépend de la forme des grains et de la structure du sol. Elle est
en moyenne égale à 0,01, d’où :
La relation entre le rapport kn/k et St est donnée par la figure 13-15. Nous remarquerons
que le coefficient de perméabilité suit les variations du coefficient de saturation. Ce
phénomène s’explique par l fait que l’air contenu dans les pores freine la circulation de l’eau
gravique. Il approche de 0 pour une faible valeur du degré de saturation égale à 0,2. Au-
dessous de cette valeur donc, il n’y’a plus de circulation d’eau, seules les forces d’adhésion
ont une action.
Supposons une colonne de sable, dont la base est plongée dans l’eau (fig.16a). La
vitesse d’ascension capillaire, maximum au début de l’expérience, décroît avec le temps pour
devenir très lente à la limite de saturation en eau capillaire continue (fig.16b) après un certain
temps la hauteur d’ascension capillaire λ est atteinte. Dans un temps plus court t, le niveau de
l’eau capillaire continue est z.
L’ascension capillaire exerce une force dirigée de bas en haut. Donc, à la base de la
colonne nous sommes au point d’application de la force et la charge hydraulique est égale à
O. A la hauteur λ, la masse de la colonne d’eau est λp, p=1g/cm² étant la masse spécifique de
l’eau. La charge hydraulique unitaire est, au sommet de la colonne, égale à –λ. A la hauteur Z
la charge hydraulique unitaire est négative et égale à – (λ-Z).
Nous obtenons
Et
Mais la vitesse v de la formule v=kni est la vitesse apparente rapportée à la section totale
d’écoulement, comprenant le complexe solide-eau de rétention-air. Dans ke phénomène
d’ascension capillaire, l’eau capillaire continue, type d’eau gravifique, ne circule dans les
espaces restés libres, déterminés par la porosité efficace. Il ne faut donc tenir compte que de la
vitesse réelle effective ve.
D’où
( )
Ainsi le vitesse d’ascension capillaire est une fonction directe de la porosité et inverse
de la perméabilité. Ce fait est démontré par l’expérience lorsque l’on étudie les variations de
la hauteur d’ascension capillaire atteinte après vingt-quatre heures dans des matériaux
diverses granulométries.
Figure 17 : Hauteur d’ascension capillaire et diamètre des grains
La loi de darcy a été vérifié par de nombreux chercheurs, tant en Europe qu’aux USA.
Son exactitude est actuellement admise pour la majorité des cas de circulation des eaux
souterraines
-les autres concernant les caractéristiques des terrains aquifères (complexe solide-eau) :
température, porosité efficace et perméabilité.
Les vitesses réelles effectives d’écoulement dans les terrains habituels sont faibles en
général, variant de 0,012cm/s pour les sables fins à 0,055 cm/s pour les graviers, en rapport
avec des gradients hydrauliques peu élevés de 10 pour 1000 à 0,3 pour 1000.
Nous avons montré que le nombre de Reynolds pour des tubes lisses est de 2000-2400.
Mais, dans des tubes rugueux, il tombe à 600 et à 540 pour des conduits à section variable. La
forme excessivement variable des canalicules du sol et leur rugosité abaissent
considérablement la valeur de la vitesse critique. Mais l’expérience prouve que malgré tout
pour ces valeurs, dans les conditions naturelles, le régime laminaire persiste. Ainsi donc,
comme, nous pouvions le prévoir, les lois de la dynamique des fluides présentent des
difficultés dans leur application à la circulation des eaux souterraines. Nous pouvons admettre
avec de nombreux auteurs que la loi de Darcy est applicable pour des valeurs de Re inférieures
à 4 ou 5 ; au-dessus le régime devient turbulent.
Si le sol était composé de tubes capillaires, nous aurions, d’après la loi de Darcy :
Le diamètre des pores, équivalent du point de vue hydraulique, de est celui de tubes
capillaires composant le matériau fictif qui laisserait filtrer à travers la surface unitaire le
même débit avec la même vitesse réelle effective et le même gradient hydraulique que dans le
sol.
Si nous introduisons la vitesse réelle effective ve= v/ne, nous pouvons calculer de
d’après la formule de Hagen-Poiseuille.
√ √ √
Facteur de friction
Les auteurs modernes ont défini un facteur friction ou « force de frottement » qui a la
signification d’un coefficient de frottement. La formule générale d’écoulement devient :
( )
Les résultats des différentes recherches ont été portés par rose sur un diagramme
bilogarithmique avec les valeurs de Re en abscisses et en ordonnées celles de f. le graphique
au départ est une ligne droite pour des faibles valeurs de Re. Il passe à une courbe à partir des
valeurs de Re comprises entre 1 et 10. Celles-ci indiquent la limite supposée de la loi de
Darcy. Au-delà la courbe indique le passage progressif du régime laminaire au Régime
turbulent entre Re=10 et Re=1000.
Influence de la température
Ehrenberger a montré que la température joue un rôle important dans la vitesse critique.
C’est ainsi que le coefficient de viscosité de l’eau passe de 0,017 poises à 0°C à 0,006 à 60°C.
Pour t=15°C, la vitesse critique serait de 0,29 cm/s. mais Sichardt et prinz admettent 1,5 cm/s.
ces divergences sont compréhensibles car les dimensions des pores interviennent.
La porosité efficace est liée à la perméabilité, influencées toutes deux, dans les roches
meubles, par la granulométrie.
Des expériences ont montré que la perméabilité, dans les terrains meubles, même pour
des valeurs très élevées ne limitait pas la loi de Darcy, sauf de rares exceptions. C’est ainsi
que M. Cambefort a démontré que dans des graviers constitués exclusivement de gros
éléments, formation exceptionnelle dans la nature où les porosités efficaces sont plus faibles,
le régime était encore laminaire (tableau 13-8).
Dans les terrains à perméabilité de fissurer, elle reste valable dans l’ensemble, sauf dans
le cas de circulation libre dans des cavités karstiques.
Isotropie et homogénéité.
Le matériau aquifère doit être isotrope et homogène. Ces conditions sont rarement
réalisées dans les conditions naturelles où les terrains sont anisotropes et hétérogènes.
Etudions des matériaux aquifères anisotropes homogènes. Leur perméabilité peut être
caractérisée par deux composantes, un coefficient de perméabilité horizontal kh et un
coefficient de perméabilité vertical kv.
Cette notion sera développée dans l’étude de la loi de Dupuit. Pour l’application de la
loi de Darcy, il est possible de prendre comme coefficient de perméabilité moyen km :
Si Q est le débit réel dans un milieu anisotrope et Q’ le débit dans le terrain isotrope
fictif, nous avons :
En général, les milieux aquifères sont stratifiés. Ils présentent donc une perméabilité
verticale et que chaque assise est homogène
Les caractères de l’écoulement des eaux souterraines sont différents suivant que les
filets liquides sont orientés perpendiculairement, parallèlement ou obliquement aux assises
perméables.
Des formules permettent, connaissant les coefficients de perméabilité des couches
successives, de reconstituer un milieu aquifère isotrope à coefficient de perméabilité théorique
di coefficient de perméabilité moyen km
Le gradient hydraulique à travers le complexe aquifère stratifié est p/H, où p est la perte
de charge totale. La vitesse d’écoulement est la même dans chaque couche prise isolément
(régime permanent). Nous pouvons donc écrire :
v=p/hmv=k1i1=k2i2=…knin
i1, i2,……, in, sont les gradients hydrauliques dans chaque couche, et :
p=h1i1+h2i2+…hnin.
Lorsque les filets liquides sont parallèles à la stratification coefficient de (fig. 21). Nous
pouvons assimiler le débit total à celui qui serait obtenu dans une couche aquifère théorique
ayant un coefficient de perméabilité horizontal moyen kmh.
Cette formule nous permet de calculer le gradient hydraulique dans chaque couche.
D’où :
En divisant cette équation (13.86) par l’égalité (13-84) et en notant que dh1=dh2 car ce
sont des lignes équipotentielles, nous obtenons :
Transmissivité
La notion de transmissivité est très utile dans l’étude des eaux souterraines libres dont le
débit d’écoulement est déterminé essentiellement par la perméabilité des terrains et la
puissance de l’horizon aquifère.
Elle a les dimensions du produit d’une vitesse par une longueur (L2T-1). Elle s’exprime
donc en cm²/s.
Elle permet très rapidement de calculer les réserves d’une nappe avec une
approximation suffisante. Par exemple, des essais de débits dans le Nebraska (USA) ont
permis de déterminer la transmissivité, T= 2m²/s.
Le gradient hydraulique i était égal à 0,0038 et la longueur de la nappe à 11700m, le
débit Q utile Q utile est donné par la formule :
Sur trois axes de coordonnées x, y et z, les trois composantes de la vitesse sont vx, vy, et
vz. Nous avons :
En hydrodynamique, le potentiel des vitesses est défini comme une fonction scalaire de
l’espace et du temps. Il peut être assimilé à :
Il existe donc, dans l’écoulement des eaux souterraines, un potentiel des vitesses. Tous
les types d’écoulement des eaux souterraines doivent être satisfaire à l’équation de continuité,
de forme générale :
Remplaçons vx, vy et vz par leurs valeurs tirées de (13,96). Nous obtenons l’équation
de Laplace :
Cette formule est l’équation générale d’écoulement en régime permanent dans un milieu
homogène et isotrope où h joue de potentiel des vitesses.
Où : i=av+bv²…
En écoulement laminaire, nous pouvons, la vitesse étant faible, négliger le second terme
de droite et nous retrouvons la loi de Darcy : v=ai
C, coefficient empirique ;
I, gradient hydraulique.
Régime transitoire