Le Cautionnement 2
Le Cautionnement 2
Le Cautionnement 2
Conclusion
Bibliographie
Introduction:
Conformément aux dispositions de l’article 1117 du D.O.C : « Le cautionnement est un contrat par lequel une
personne s’oblige envers le créancier à satisfaire à l’obligation du débiteur, si celui-ci n’y satisfait pas lui-même ». Le
cautionnement est donc un contrat particulier, mais qui n’a pas, à proprement parler, une vie autonome. Ce dernier a
un caractère accessoire dans la mesure où il est nécessairement accroché à une obligation avec toutes ses modalités,
comme le terme et les conditions de validité. Lorsque le débiteur principal se trouve dans l’incapacité de respecter
ses obligations, la caution intervient afin d’y satisfaire dans la limite de ce qui a été stipulé dans le contrat de
cautionnement. Il convient de noter qu’un cautionnement donné malgré le refus du débiteur principal, ne produit
d’effets juridiques qu’entre la caution et le créancier. L’article 1126 du D.O.C précise qu’ « on peut cautionner une
C’est parfois une opération civile mais beaucoup plus souvent une opération commerciale. Il s’agit d’une sûreté
personnelle qui a pour but de renforcer le crédit d’un débiteur. Un tiers, qui est fréquemment une banque, se porte
caution et s’engage donc à payer la somme prévue au contrat, si le débiteur principal est défaillant ou en état de
déconfiture. De ce fait, la caution s’apparente à un assureur qui prend un risque en se portant garant envers le
créancier.
Transition:
Dans la plupart des cas, le cautionnement résulte de la volonté des parties qui sont trois : Le
créancier, le débiteur et la caution. Toutefois, la loi exige que la personne qui compte se porter
caution, ait la capacité juridique requise et la qualité nécessaire pour agir. C’est ce que stipule
d’abord l’article 1119 du D.O.C : « Nul ne peut se porter caution, s’il n’a la capacité d’aliéner à titre
gratuit ». Ceci voudrait dire que le mineur, même avec l’autorisation de son père ou tuteur, s’il n’a
aucun intérêt pour agir, ne peut en aucun cas se constituer caution au profit du débiteur.
• Pour la validité du contrat de cautionnement, le législateur exige qu’il soit établit par acte
écrit en la forme authentique ou sous seing privé. Il s’agit d’un contrat unilatéral dans la
mesure où seule la caution prend un engagement pour compenser l’insolvabilité du débiteur
principal. Mais la caution, spécialement quand elle est bancaire, est rémunérée, ce qui
rétablit le caractère synallagmatique du contrat.
• En plus, le cautionnement est accessoire à un autre engagement, c’est-à-dire qu’il
en épouse toutes les modalités de droit commun le constituant. Ceci signifie par
conséquent, que l’obligation principale doit être déterminée dans son objet et ses
parties et ce, sans ambiguïté. Encore faut-il que l’obligation cautionnée soit également
valable. En outre, il est possible pour la caution de fournir au créancier des garanties
supplémentaires. Ex : Offre d’une hypothèque sur des immeubles que le débiteur
défaillant ne serait pas en état de fournir.
• Le cautionnement est en principe gratuit. Aussi, toute clause prévoyant une rétribution
(une somme d’argent versée en échange d’un service) est nulle de plein droit et par là
même rend nul le cautionnement lui-même. Cependant ce principe ne s’applique pas
entre commerçants, pour les relations d’affaires. En effet, l’article 1131 du D.O.C précise
que : « le cautionnement est essentiellement gratuit. Toute stipulation de rétribution est
nulle et rend le cautionnement comme tel. Cette règle reçoit exception entre
commerçants, pour affaires de commerce, s’il y a coutume en ce sens ».
II- Les effets juridiques du cautionnement:
Les bénéfices :
Le cautionnement solidaire :
• Les cautions peuvent être multiples pour une même dette. Dans ce cas, il faut
distinguer selon que les personnes se soient portées caution sur le même acte
ou sur des actes séparés. Lorsqu’il s’agit d’un acte unique, chaque caution
n’est tenue au paiement que de façon proportionnelle, sauf mention expresse
de solidarité. S’il s’agit de deux ou plusieurs actes séparés, les cautions sont
toutes tenues, solidairement, au paiement de l’intégralité de la dette.
• Suivant les termes de l’article 1138 du D.O.C, il y a également solidarité
chaque fois que l’acte de caution est de nature commerciale du point de vue
des cautions.
Le recouvrement de la créance par le créancier:
• Lorsque la caution a payé la dette, elle peut exercer son recours contre le débiteur principal (art 1144 du D.O.C.)
soit par le moyen de l’action de mandat ou de gestion d’affaires, soit par le moyen de subrogation légale (art 214
du D.O.C.), ce qui présente l’avantage d’assurer à la caution la transmission des garanties dont pouvait bénéficier le
créancier à l’égard du débiteur principal. Cela ne diffère pas sensiblement de ce qui se passe en matière de
solidarité.
• Mais le cautionnement présente une singularité remarquable dans la mesure où la caution peut aussi, dans
certaines circonstances, exercer son recours contre le débiteur principal, avant d’avoir payé le créancier. Il s’agit
essentiellement des cas dans lesquels il est certain que la caution devra payer ; on lui donne alors le maximum de
• L’article 1141 du D.O.C. énumère respectivement la poursuite en justice de la caution, la liquidation des biens ou la
déconfiture du débiteur principal, et certains cas où l’opération aurait déjà dû se dénouer par le règlement de la
dette.
• L’insolvabilité de la caution:
Extinction du cautionnement:
Réalisation du cautionnement: