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TELEPHONIQUE
Par A. Benhadja
ETUDE THEORIQUE DU TRAFIC TELEPHONIQUE
Ce chapitre présente les principaux résultats qui permettent de
dimensionner les équipements d'un réseau de Télécommunications
But :
Evaluer les performances d'un système de commutation qui répond à un
cahier de charge ;
Permettre le dimensionnement d'un central en fonction des prévisions et
des observations de trafic
• Méthode:
Observation statistique du trafic : comptage du nombre d'occupations,
mesure de la durée des conversations, etc.
Etude du comportement psychologique de l'abonné.
Elaboration d'un modèle mathématique pour idéaliser la réalité observée
pour la rendre accessible aux calculs.
A partir de ces modèles mathématiques, la théorie de trafic établit des
formules permettant, à l'aide de tables ou d'ordinateurs de dimensionner
les organes.
Hypothèses de travail
Toute communication téléphonique s'établit en plusieurs phases
successives, chacune d'entre elles correspond à la traversée d'un système
d'organes
Plusieurs modèles mathématiques ont été définis selon les hypothèses faites
par exemple sur le nombre de sources d'appels et sur le nombre d'organes.
Citons les modèles les plus importants :
Dans le cas de recherche dans l’ordre : c’est le premier organe qui a la plus
forte charge. On montre que le rendement du i ième organe a pour
expression :
Planification
il est intéressant d'optimiser le nombre de circuits d'un réseau en ne créant des
faisceaux directs entre commutateurs (locaux par exemple) avec un nombre
limité de circuits, provoquant ainsi un blocage relativement élevé, et en faisant
déborder les appels bloqués sur des gros faisceaux de transit où l'efficacité
marginale est élevée.
Les faisceaux directs sont le 1er choix pour écouler les appels.
Il est supposé que les appels en instances sont écoulés dans l’ordre où ils
sont reçus, l’expression est donnée par :
Durée moyenne d’attente pour tous les appels. (L’ensemble des appels)