Les Instruments de Financement Islamique
Les Instruments de Financement Islamique
Les Instruments de Financement Islamique
financement islamique
Expl: Les contrats
MOUCHARAKA
1
Fait par :
•Racha Harakati
•Meriem Safraou
•Hela Mimouni
3émeLF Finance G1+G2
2
Sommaire:
3
1. INTRODUCTION À LA FINANCE ISLAMIQUE
5
la Finance Islamique a créée plusieurs instruments afin
de satisfaire les besoins de leurs clients. Certains de ces
instruments sont des constructions arabes
préislamiques développées à l'origine pour les besoins
des villes-états marchandes déjà citées.
6
Pour cela, il est important de dissocier
les instruments dits « participatifs »
qui comportent la Mourabaha, la
Moudaraba et la Mousharaka et les
instruments dits « de financement » qui
regroupent les contrats tels que l’ Ijara
et l’ Istisnaa.
7
LES INSTRUMENTS DE LA FINANCE ISLAMIQUE
10
La prise de participation
MOUCHARAKA
Il s’agit d’une opération de financement islamique par laquelle Al Baraka Bank Tunisia
s’associe avec son client pour constituer un capital afin de créer un projet (industriel,
agricole, extension d’activité, etc.) ou financer l’exécution d’un marché déterminé afin de
réaliser ensemble des bénéfices.
11
résultat négatif.
Les caractéristiques:
• est un contrat d’association entre 2 parties ou plus dans le capital
d’une entreprise, un projet ou dans une opération.
• Les profits réalisés sont répartis selon la clé de répartition une clé
de répartition prédéterminée.
• Dans l’éventualité d’une perte, celle-ci est supporté par les parties au
prorata du capital investi.
• En offrant ce type de contrat, Banque Zitouna compte sur la moralité
du client, sur une relation de confiance et la rentabilité du projet ou
de l’opération
12
13
• Le Mousharaka est un contrat de financement qui part du même
principe que la Moudaraba, seulement ici on est dans le cas d’une
association qui ressemble souvent à une société de fait
• Les associations par Mousharaka peuvent revêtir la forme d’une
société anonyme et jouir de tous les droits en tant que telle. Dans
cette opération toutes les parties prenantes sont associées à la
gestion du projet sauf en cas de refus de l’une d’elles d’y prendre part
14
La rémunération :
La rémunération des associés est basée sur les bénéfices et le partage
se faire au prorata des apports. De même les pertes sont supportées
par chaque associé en fonction de sa participation. Aussi les associés
sont rémunérés pour les fonctions qu’ils assument dans la conduite du
projet et cela indépendamment de la répartition générale des bénéfices
15
16
17
Types de Mousharaka:
• ON DISTINGUE PLUSIEURS TYPES DE MOUSHARAKA, MAIS À NOTRE NIVEAU NOUS NE PARLERONS
QUE DU MOUSHARAKA DE DURÉE INDÉTERMINÉE ET DE MOUSHARAKA DÉGRESSIF
18
Le contrat de Mousharaka dégressif :
est un prêt participatif où le remboursement se fait selon un plan défini dans le contrat. A
l’échéance, la banque cède ses parts à l’entrepreneur et se retire complètement du projet
au bénéfice de ce dernier.
Dans ce type l'entrepreneur peut racheter progressivement les parts de la banque
Dans les deux cas le capital du projet est fourni par la banque et les partenaires du projet.
Les profits et pertes sont partagés au prorata de l'apport financier de chacun.
Contrairement à la Moudaraba, tous les cocontractants ont un droit de regard sur la
gestion du projet dans le contrat de Moucharaka
19
Un contrat de Mousharaka respect dans toutes ses lignes les règles du droit contractuel et
islamique et soumis aux mêmes conditions que le contrat de Moudaraba
L’application de MOUSHARAKA :
20
21
Les conditions de partage des
profits
Les conditions de partage des profits sont prédéfinies par consentement mutuel dans
le contrat. Les modalités de répartition des bénéfices réalisés est au prorata. Le
remboursement obéit à un tableau d’amortissement qui comprend, outre le capital
principal, les bénéfices tirés par la banque pour cette opération. Les éventuelles pertes
sont partagées en fonction de la proportion de sa contribution respective de chaque
coactionnaire dans l'apport en capital investi.
22
LA GESTION DES RISQUES LIES AU
CONTRAT DE MOUCHARAKA
I.1. Les risques liés à la Moucharaka:
Le risque de crédit lié au financement Moucharaka s’apparente à la notion de non récupération des
fonds avancés en volume et en temps opportuns. Ce risque est élevé en raison de plusieurs
sources. 23
Nous pouvons citer :
- l’absence de garanties ;
- un fort taux d’aléa de moralité et de sélection adverse ;
- un manque de personnel qualifié au niveau des banques en matière d’évaluation
technique des projets.
- un cadre institutionnel (traitement fiscal, les systèmes de comptabilité et d’audit et les
textes règlementaires) qui n’est pas approprié et qui pose d’énormes problèmes à
l’application du contrat de Moucharaka.
24
A coté de ce risque de crédit le produit Moucharaka subit le risque action c’est-à-dire les
actifs détenus en actions par l’investisseur peuvent se déprécier. Dans le contrat
Moucharaka toutes les parties participent au capital et donc aux pertes éventuelles.
Pour le diminiching-Moucharaka, l’une des parties s’engage à racheter tout le capital en
actions à un prix prédéterminé. Celle-ci s’expose au risque maximum alors que les
autres parties ne subissent pas de pertes (vente à terme). Toujours dans le contrat
Moucharaka, il y a le risque sur le capital si le contrat subit de pertes financières, c’est
ainsi que le RAROC est utilisé pour déterminer le capital assigné aux instruments
financiers.
25
I.2. Gestion de risques pour la
Moucharaka
26
I.2.1. Couverture du Capital risque*
Le produit Moucharaka présente un fort risque de pertes financières. Pour réduire ce risque, le
spécialiste Mouhamed Ali M’rad (2011, p.94) propose des alternatives :
• L’investisseur couvre partiellement son risque financier tout en gardant une participation aux
gains de la société
27
o Possibilité de vendre l’usufruit et/ou la nue-propriété
banque islamique qui est plus exposée dans les contrats de participation.
28
2.2. Couverture par tierce partie (Third
Party Risk)
Les risques de perte sur les financements participatifs peuvent être couverts par une
partie tierce. Cette dernière peut être une compagnie d’assurance islamique (Takaful.)
29
Ainsi la vente différée protège partiellement l’investissement (Bai Ajil) alors
pas.
30
2.3. L’utilisation du RAROC (Risk
Adjusted Rate of Return On Capital)
31
• Le RAROC se calcule comme suit :
32
La perte:
• Comme les institutions financières conventionnelles, les IFI évaluent la perte potentielle
en cas de défaut. C’est la perte moyenne annuelle constatée au cours des années sur un
portefeuille.
33
• De façon plus générale, la perte moyenne se calcule par la
relation ci-dessous :
garantis (LGD))
34
Les Fonds Propres économiques ou Capital
Economique
Ils se définissent comme les fonds propres nécessaires à une banque pour
absorber les pertes sur un horizon temporel donné pour un seuil de confiance
prédéfinie (99,97 %). Lorsqu’on parle de C.E, on fait allusion aux provisions
économiques qui servent à évaluer les pertes imprévisibles. Pour évaluer les
fonds propres économiques, il faut d’abord calculer la perte totale ou maximale
diminuée de la perte attendue
36
L’existence d’un RAROC minimale
collatéraux…)
38
Exemple sur le RAROC
• Il faut noter que le RAROC peut être utilisé sur les autres produits islamiques comme la
Moudaraba, Mourabaha, le Salam, l’Istisna…
I.2.4. Moucharaka et le financement à
l’importation
41
La BIS apporte à l’entreprise des liquidités et des services pour une valeur
de 3 000 000 FCFA (les services peuvent inclure une lettre de crédit et des
devises étrangères, des yens japonais) et l’entreprise apportent les 800 000
FCFA en espèces ainsi que ses compétences car c’est elle qui est chargée
de la gestion et de la commande des pièces. Maintenant lorsque la
marchandise arrive au Sénégal, l’entreprise peut choisir de l’acheter
comptant ou à terme au partenariat, ou elle peut être désignée mandataire
du partenaire pour vendre les pièces détachées sur le marché
Figure 8 : Financement de
Moucharaka à l’importation
43
• Nous constatons que la BIS va confier l’achat des pièces détachées et la gestion à
l’entreprise partenaire et se contente seulement de régler les services qui accompagnent
le partenariat.
44
Observations finales
45
Ceci entraine les banques islamiques à prendre des mesures précautionnaires plus
comme la Mourabaha que nous allons voir dans le prochain sous chapitre. Nous avons
constaté que l’utilisation des modèles quantitatifs comme la RAROC constituent une
bonne approche pour réduire le risque de crédit et de capital sur les produits financiers
islamiques. Une approche qui doit être davantage utilisée par les banques islamiques
46
• https://www.institut-numerique.org/i2-gestion-de-risques-pour-la-
moucharaka-5266b9261a490
• https://www.albarakabank.com.tn/fr/finance-islamique
• http://fr.financialislam.com/mousharaka.html
• http://www.irti.org/English/Research/Documents/IES/French/fr024.p
df
• https://m.facebook.com/Mechoura/posts/229463140527822
• livre
47