Les Instruments de Financement Islamique

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Les instruments de

financement islamique
Expl: Les contrats
MOUCHARAKA
1
Fait par :
•Racha Harakati
•Meriem Safraou
•Hela Mimouni
3émeLF Finance G1+G2
2
Sommaire:

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1. INTRODUCTION À LA FINANCE ISLAMIQUE

• La finance islamique est l’ensemble des pratiques


financières basées sur les principes de la loi islamique
(Sharia, Sunnah) et Martens ,Ainsi, elle interdit la
pratique de l’intérêt sur les prêts (riba), l’incertitude
dans les échanges (gharar), le hasard (massir)les
investissements dans les secteurs productifs jugés
illicites par l’Islam (haram) tels que les jeux du hasard,
l’alcool, le porc, les armes, la pornographie, les
entreprises pratiquant la riba, etc.
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Le système financier islamique (SFI)
repose sur le partage du risque et des
profits et pertes entre les parties
contractantes. Les transactions
financières doivent être rattachées à
des biens physiques

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la Finance Islamique a créée plusieurs instruments afin
de satisfaire les besoins de leurs clients. Certains de ces
instruments sont des constructions arabes
préislamiques développées à l'origine pour les besoins
des villes-états marchandes déjà citées.

Compte tenu du nombre contrats existant aujourd’hui,


nous avons décidé d’évoquer les contrats les plus
utilisés et les plus connus dans le secteur de la Finance
Islamique. Ceux-ci ont joué un rôle prépondérant dans
l’évolution croissante de la Finance Islamique.

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Pour cela, il est important de dissocier
les instruments dits « participatifs »
qui comportent la Mourabaha, la
Moudaraba et la Mousharaka et les
instruments dits « de financement » qui
regroupent les contrats tels que l’ Ijara
et l’ Istisnaa.

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LES INSTRUMENTS DE LA FINANCE ISLAMIQUE

Nous allons principalement décrire 1 de 4 principaux instruments qui est le


contrat de Moucharaka

– Le Musharaka (ou participation) : est un


instrument de « profit and loss sharing » qui se
manifeste sous forme de partenariat entre des
investisseurs et pourrait être assimilé à
l’actionnariat dans le système financier
conventionnel.
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Dans ce type de financement, les
investisseurs apportent chacun des
montants de financement pour la mise
en place du projet et s’entendent sur
une règle de partage prédéterminée de
partage des profits. Ici aussi, on
constate que toutes les parties sont
sujettes aux pertes potentielles
pouvant résulter du projet
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Le Moucharaka : est un contrat de partenariat entre deux ou
plusieurs parties, en général entre une institution financière et un ou
groupe d'entrepreneurs où chaque partie doit réaliser un apport soit en
numéraire ou en nature

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La prise de participation
MOUCHARAKA

Il s’agit d’une opération de financement islamique par laquelle Al Baraka Bank Tunisia
s’associe avec son client pour constituer un capital afin de créer un projet (industriel,
agricole, extension d’activité, etc.) ou financer l’exécution d’un marché déterminé afin de
réaliser ensemble des bénéfices.

A la fin de chaque exercice ou au terme du marché, les associés se répartissent le résultat


réalisé proportionnellement à l’apport de chacun dans le capital, et ce à travers la
distribution des dividendes en cas de résultat positif ou le partage des pertes en cas de

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résultat négatif.
Les caractéristiques:
• est un contrat d’association entre 2 parties ou plus dans le capital
d’une entreprise, un projet ou dans une opération.
• Les profits réalisés sont répartis selon la clé de répartition une clé
de répartition prédéterminée.
• Dans l’éventualité d’une perte, celle-ci est supporté par les parties au
prorata du capital investi.
• En offrant ce type de contrat, Banque Zitouna compte sur la moralité
du client, sur une relation de confiance et la rentabilité du projet ou
de l’opération

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• Le Mousharaka est un contrat de financement qui part du même
principe que la Moudaraba, seulement ici on est dans le cas d’une
association qui ressemble souvent à une société de fait
• Les associations par Mousharaka peuvent revêtir la forme d’une
société anonyme et jouir de tous les droits en tant que telle. Dans
cette opération toutes les parties prenantes sont associées à la
gestion du projet sauf en cas de refus de l’une d’elles d’y prendre part

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La rémunération :
La rémunération des associés est basée sur les bénéfices et le partage
se faire au prorata des apports. De même les pertes sont supportées
par chaque associé en fonction de sa participation. Aussi les associés
sont rémunérés pour les fonctions qu’ils assument dans la conduite du
projet et cela indépendamment de la répartition générale des bénéfices

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Types de Mousharaka:
• ON DISTINGUE PLUSIEURS TYPES DE MOUSHARAKA, MAIS À NOTRE NIVEAU NOUS NE PARLERONS
QUE DU MOUSHARAKA DE DURÉE INDÉTERMINÉE ET DE MOUSHARAKA DÉGRESSIF

LE CONTRAT DE MOUSHARAKA DE DURÉE INDÉTERMINÉE :


EST UNE PRISE DE PARTICIPATION PURE ET SIMPLE DE LA BANQUE DANS UNE SOCIÉTÉ ET ELLE
DEMEURE ACTIONNAIRE TANT QUE LE PROJET FONCTION NORMALEMENT

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Le contrat de Mousharaka dégressif :

est un prêt participatif où le remboursement se fait selon un plan défini dans le contrat. A
l’échéance, la banque cède ses parts à l’entrepreneur et se retire complètement du projet
au bénéfice de ce dernier.
Dans ce type l'entrepreneur peut racheter progressivement les parts de la banque

Dans les deux cas le capital du projet est fourni par la banque et les partenaires du projet.
Les profits et pertes sont partagés au prorata de l'apport financier de chacun.
Contrairement à la Moudaraba, tous les cocontractants ont un droit de regard sur la
gestion du projet dans le contrat de Moucharaka

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Un contrat de Mousharaka respect dans toutes ses lignes les règles du droit contractuel et
islamique et soumis aux mêmes conditions que le contrat de Moudaraba

L’application de MOUSHARAKA :

Le Mousharaka peut s’appliquer aux activités du commerce, de l’industrie et de l’agriculture.


Les banques islamiques du Soudan utilisent cette technique de financement dans le milieu
agricole, elles fournissent aux paysans tous les outils, les semences, les engrais, le
carburant… A la vente des récoltes les fermiers empochent 30 % et les 70 % restant sont
répartis entre la banque et le cultivateur selon les termes du contrat.

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Les conditions de partage des
profits

Les conditions de partage des profits sont prédéfinies par consentement mutuel dans
le contrat. Les modalités de répartition des bénéfices réalisés est au prorata. Le
remboursement obéit à un tableau d’amortissement qui comprend, outre le capital
principal, les bénéfices tirés par la banque pour cette opération. Les éventuelles pertes
sont partagées en fonction de la proportion de sa contribution respective de chaque
coactionnaire dans l'apport en capital investi.

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LA GESTION DES RISQUES LIES AU
CONTRAT DE MOUCHARAKA
I.1. Les risques liés à la Moucharaka:

Les spécialistes en matière de financement considèrent que l’utilisation du mode de financement


Moucharaka par les banques est préférable aux autres financements à rémunération fixe comme la
Mourabaha, l’Ijara ou l’Istisna… Cependant, dans la pratique, l’usage de ce mode de financement
reste minime (17 % de l’activité bancaire islamique). Cela est essentiellement dû au fort taux de
risque de crédit lié au mode de financement Moucharaka.

Le risque de crédit lié au financement Moucharaka s’apparente à la notion de non récupération des
fonds avancés en volume et en temps opportuns. Ce risque est élevé en raison de plusieurs
sources. 23
Nous pouvons citer :

- l’absence de garanties ;
- un fort taux d’aléa de moralité et de sélection adverse ;
- un manque de personnel qualifié au niveau des banques en matière d’évaluation
technique des projets.
- un cadre institutionnel (traitement fiscal, les systèmes de comptabilité et d’audit et les
textes règlementaires) qui n’est pas approprié et qui pose d’énormes problèmes à
l’application du contrat de Moucharaka.

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A coté de ce risque de crédit le produit Moucharaka subit le risque action c’est-à-dire les
actifs détenus en actions par l’investisseur peuvent se déprécier. Dans le contrat
Moucharaka toutes les parties participent au capital et donc aux pertes éventuelles.
Pour le diminiching-Moucharaka, l’une des parties s’engage à racheter tout le capital en
actions à un prix prédéterminé. Celle-ci s’expose au risque maximum alors que les
autres parties ne subissent pas de pertes (vente à terme). Toujours dans le contrat
Moucharaka, il y a le risque sur le capital si le contrat subit de pertes financières, c’est
ainsi que le RAROC est utilisé pour déterminer le capital assigné aux instruments
financiers.

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I.2. Gestion de risques pour la
Moucharaka

Les structures de Moucharaka sont des montages financiers


qui se rapprochent plus de la prise de participation que de
l’endettement. Ainsi en cas d’échec de la transaction les
risques ne sont les même qu’avec on prêt conventionnel et la
banque peut perdre sur le capital investi

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I.2.1. Couverture du Capital risque*

Le produit Moucharaka présente un fort risque de pertes financières. Pour réduire ce risque, le
spécialiste Mouhamed Ali M’rad (2011, p.94) propose des alternatives :

• Combinaison du contrat initial avec une vente différée

• Au lieu de fournir le capital en numéraire à la société, l’investisseur vend une partie de sa


participation à un prix différé donné

• L’investisseur couvre partiellement son risque financier tout en gardant une participation aux
gains de la société

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o Possibilité de vendre l’usufruit et/ou la nue-propriété

o Des alternatives qui cherchent plus à protéger l’investisseur à l’occurrence la

banque islamique qui est plus exposée dans les contrats de participation.

oA cause de sa forme tripartite, la banque gère plus de risques, risque liés au

fournisseur et au client. C’est ainsi que la banque islamique a la possibilité de

combiner le contrat initial Moucharaka avec un contrat Mourabaha ou vente

différée pour se couvrir des risques de pertes financières.

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2.2. Couverture par tierce partie (Third
Party Risk)

Les risques de perte sur les financements participatifs peuvent être couverts par une
partie tierce. Cette dernière peut être une compagnie d’assurance islamique (Takaful.)

Exemple sur le contrat Moucharaka

 L’investisseur fourni le capital à la société dont il devient actionnaire.

 L’investisseur vend sa participation en partie ou en totalité à une partie tierce à un prix


différé égal au montant de capital vendu.

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Ainsi la vente différée protège partiellement l’investissement (Bai Ajil) alors

que la partie restante permet à l’investisseur de participer aux profits futurs

de la société. La partie tierce (par exemple Compagnie d’assurance islamique

ou Takaful) jouit de la participation sans avancer de règlement et avec une

faible majoration (par rapport au prix réel). Il n’y a pas de transformation du

capital en dette et la tierce partie reste en Moucharaka

Cette approche reflète le principe du partenariat de la Charia qui permet aux

partenaires de ne pas gérer eux-mêmes la Moucharaka s’ils ne le souhaitent

pas.
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2.3. L’utilisation du RAROC (Risk
Adjusted Rate of Return On Capital)

Le RAROC est utilisé pour déterminer le capital propre assigné aux


différents modes de financements qui ont des profils de risques
différents. La Mourabaha par exemple est considérée comme le mode de
financement le moins risqué par rapport aux autres modes de
financement comme la Moucharaka

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• Le RAROC se calcule comme suit :

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La perte:

- La perte moyenne ou les pertes prévisibles

• Comme les institutions financières conventionnelles, les IFI évaluent la perte potentielle
en cas de défaut. C’est la perte moyenne annuelle constatée au cours des années sur un
portefeuille.

• Les paramètres utilisés sont la probabilité de défaut (Probability Default Frequency), la


perte en cas de défaut (Loss Given Default), le montant à risque au moment du défaut
(Exposure At Default).

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• De façon plus générale, la perte moyenne se calcule par la

relation ci-dessous :

Pertes prévisibles = probabilité de défaut (EDF) x (encours –

garanties) à la date du défaut x (taux de perte sur les actifs non

garantis (LGD))

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Les Fonds Propres économiques ou Capital
Economique

Ils se définissent comme les fonds propres nécessaires à une banque pour
absorber les pertes sur un horizon temporel donné pour un seuil de confiance
prédéfinie (99,97 %). Lorsqu’on parle de C.E, on fait allusion aux provisions
économiques qui servent à évaluer les pertes imprévisibles. Pour évaluer les
fonds propres économiques, il faut d’abord calculer la perte totale ou maximale
diminuée de la perte attendue

Capital Economique = Perte totale – Perte attendue (ou moyenne)


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La Perte Totale

La perte totale correspond à la perte maximale de l’opération. Pour parvenir


à évaluer cette perte maximale, la banque mêlera les approches historiques
(bases de données internes), et paramétriques (identification de la loi de
distribution des pertes), et utilisera au besoin un modèle aléatoire par
exemple la Simulation de Monte Carlo. Cette dernière est utilisée
fréquemment par les banques dans la modélisation de gestion de
portefeuille car elle permet de contourner les problèmes de modélisation
des lois de probabilité (loi normale, log normale ou loi béta).

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L’existence d’un RAROC minimale

• La banque doit définir un RAROC minimale (k) laissé à l’appréciation des


dirigeants ou des actionnaires.

• Ce RAROC minimal permet de savoir si l’opération est suffisamment


créatrice de valeur, compte tenu du risque qui la caractérise, et de
l’exigence de rentabilité des actionnaires.

• Envisagée pour une opération particulière, la rentabilité ajustée par le


risque est acceptable si la marge nette (M : margin) de laquelle on a retiré
la perte attendue (EL) permet de satisfaire le taux de rentabilité (k) exigé
sur les fonds propres économiques (FPE) affectés à l’opération, c’est-à-
dire si : M – EL = k. FPE. 37
Si l’opération envisagée laisse apparaître un RAROC inférieur au RAROC

minimal retenu, plusieurs possibilités s’offrent à la cellule commerciale de

la banque : refuser l’opération essayer d’augmenter la marge nette (en

augmentant la tarification du crédit) ou essayer de faire diminuer la «

perte moyenne » attendue (en augmentant les garanties prises, les

collatéraux…)

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Exemple sur le RAROC

• Une banque islamique considère un projet de d’investissement à base

de Moucharaka. Le risque principal est le risque opérationnel. Elle

estime la perte attendue (ou moyenne) à 1 an à ce risque est de 2

millions FCFA et que la perte à 99,97 % dans le scénario le plus

pessimiste s’élève à 40 millions FCFA. Les commissions attendues de

gestion des fonds sont de 12 millions FCFA par an et les coûts de

gestion des fonds devraient s’établir à 5 FCFA par an.


• Estimons le RAROC
• Perte Totale = Perte moyenne + Perte imprévisibles ou Capital économique Capital
économique = 40 – 2 = 38 => C.E = 38 millions FCFA Produit Net Bancaire = Ressources
– Coûts = 12 – 5 = 7 millions FCFA

Un RAROC de 13,2 % veut dire que le portefeuille de Moucharaka a un taux de rendement


anticipé sur le capital propre de 13,5 %. Ainsi plus le RAROC est élevé plus le rendement
anticipé sur le capital l’est.

• Il faut noter que le RAROC peut être utilisé sur les autres produits islamiques comme la
Moudaraba, Mourabaha, le Salam, l’Istisna…
I.2.4. Moucharaka et le financement à
l’importation

• La Moucharaka est souvent utilisée pour le financement des importations.


Souvent la banque islamique est en partenariat contractuel avec le client.

• Prenons l’exemple d’une industrie automobile Sénégalaise qui importe


chaque mois d’une valeur de 3 000 000 FCFA de pièces détachés de
marque Toyota. Elle dispose généralement de 800 000 FCFA pour
s’approvisionner et a besoin d’un crédit pour le reste. Elle s’adresse à la
BIS et conclut un contrat de Moucharaka..

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La BIS apporte à l’entreprise des liquidités et des services pour une valeur
de 3 000 000 FCFA (les services peuvent inclure une lettre de crédit et des
devises étrangères, des yens japonais) et l’entreprise apportent les 800 000
FCFA en espèces ainsi que ses compétences car c’est elle qui est chargée
de la gestion et de la commande des pièces. Maintenant lorsque la
marchandise arrive au Sénégal, l’entreprise peut choisir de l’acheter
comptant ou à terme au partenariat, ou elle peut être désignée mandataire
du partenaire pour vendre les pièces détachées sur le marché
Figure 8 : Financement de
Moucharaka à l’importation

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• Nous constatons que la BIS va confier l’achat des pièces détachées et la gestion à
l’entreprise partenaire et se contente seulement de régler les services qui accompagnent
le partenariat.

• Cependant elle a le droit de participer à la gestion du contrat. La répartition des


bénéfices garantit l’industrie automobile de rendements importants. Elle reçoit une part
fixe représentant sa gestion du projet et une autre part provenant sur les termes du
contrat. La répartition des bénéfices permet aussi à la BIS de se dédommager des
services fournis qui sont associés aux contrats à l’exportation dans les limites de la
Charia, à savoir le coût de la lettre de crédit et des devises. Il faut noter qu’avec
l’utilisation de ce type de produit la BIS pourra augmenter son activité bancaire et avoir
un rapprochement avec les PME et PMI

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Observations finales

• En définitive pour atténuer les risques sur le produit Moucharaka, c’est


de concevoir les banques islamiques comme d’abord des banques
universelles. De ce fait elles auront la possibilité d’octroyer des crédits
mais aussi de participer au capital. Comme la Moucharaka est un
contrat de partenariat, la législation locale peut, dans certains cas,
entraver la bonne marche du partenariat. La forte sélection adverse
s’explique par la faible potentialité des partenaires ou bien par des
clients douteux.

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Ceci entraine les banques islamiques à prendre des mesures précautionnaires plus

strictes et vont davantage s’orienter vers les financements à caractère commercial

comme la Mourabaha que nous allons voir dans le prochain sous chapitre. Nous avons

constaté que l’utilisation des modèles quantitatifs comme la RAROC constituent une

bonne approche pour réduire le risque de crédit et de capital sur les produits financiers

islamiques. Une approche qui doit être davantage utilisée par les banques islamiques

comme la BIS pour une meilleure gestion de portefeuille.

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• https://www.institut-numerique.org/i2-gestion-de-risques-pour-la-
moucharaka-5266b9261a490
• https://www.albarakabank.com.tn/fr/finance-islamique
• http://fr.financialislam.com/mousharaka.html
• http://www.irti.org/English/Research/Documents/IES/French/fr024.p
df
• https://m.facebook.com/Mechoura/posts/229463140527822
• livre

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