CHAPITRE 7 Spectroscopie Des Molécules Organiques
CHAPITRE 7 Spectroscopie Des Molécules Organiques
CHAPITRE 7 Spectroscopie Des Molécules Organiques
CHAPITRE 6
Spectroscopie des molécules organiques
1
Toutes les régions du domaine des radiations
électromagnétiques, des rayons X aux ondes radio, ont
virtuellement trouvé une application pratique à l’étude des
molécules organiques.
3
Bien que les méthodes de diffraction offrent la possibilité de
déterminer la structure complète des molécules organiques,
elles ne conviennent pas pour les examens de routine.
4
Comme on le verra, ces méthodes sont utilisées par les
organiciens d’une façon plus ou moins empirique.
5
Les types principaux de spectroscopie sont les suivants :
7
I-ABSORPTION D’UNE RADIATION
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
8
I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE
9
I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
10
I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
hc
hv =
һ est la constante de Planck
c : la vitesse de la lumière.
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I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
En général on s’intéressera à des variations d’énergies
exprimées en kilocalories (1 kcal = 103 cal), qui proviennent de
l’absorption d’une radiation par 1 atome-gramme (ou par une
mole s’il s’agit de molécules),
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I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
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I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
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I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
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I-ABSORPTION D’UNE RADIATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE (suite)
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE
18
II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
L’appareil qui est de très loin, le plus utilisé pour l’étude des
structures organiques est le spectromètre infrarouge simple.
20
II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
.
O
O
H3C C CH3 H3C C CH2 CH3
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
Tableau (suite)
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
Tableau (suite)
C O C O C
éthers 1000-1300 Forte
O
C O
acides C
1000-1300 Forte
O H
carboxyliques
O
C O C
Esters O C 1000-1300 Forte
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
Tableau (suite)
O
C O Aldéhydes C H 1720-1740 Forte
O
C O Cétones C C C 1705-1725 Forte
O
C O esters
C
1700-1750 Forte
O C
O
C O Acides C
1700-1750 Forte
O H
Moyenne
NH2 Amines C NH2 3300-3500 (doublet)
H
Moyenne
N H Amines C N C 3300-3500 (singulet)
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II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
Tableau (suite)
Variable,
O H Alcools C O H 3590-3650 aiguë
Variable,
O H Phénols C O H 3590-3650 aiguë
Acétate d’éthyle, H O H H
H C C O C C H
H H H
H H
Acrylonitrile, C C
H C N
H O O
Acide pyruvique, H C C C O H
H
H H
Alcool éthylique (à l’état liquide pur et
H C C O H
30 en solution) H H
II - SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (suite)
Exemple 2 : Les spectres infrarouges des figures (a) et (b) sont ceux
des composés de formules C3H6Oet C4H6O2 respectivement. Utiliser
les données du tableau en liaison avec les formules moléculaires afin
de déduire de ces spectres infrarouges une structure pour chacune de
ces substances. Indiquer clairement quelles sont les bandes dans les
spectres qui caractérisent les différents groupes dans les structures
proposées.
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE
MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE (suite)
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE (suite)
Exemple
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE (suite)
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE (suite)
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE (suite)
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III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE (suite)
39
III - SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE
NUCLÉAIRE (suite)
40
III-1 - Le déplacement chimique
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III-1 - Le déplacement chimique (suite)
43
III-1 - Le déplacement chimique (suite)
44
III-1 - Le déplacement chimique (suite)
R-CH2-R 1.3
R3CH 2.0
R2C=CH2 ~5.0
R2C=CH-R ~5.3
R-O-H ~5e
R-CH2-Cl 3.7
R-CH2-Br 3.5
R-CH2-I 3.2
45
1 : Déplacements
2 protons
caractéristiques.
R-O-CH 3.8
III-1 - Le déplacement chimique (suite)
HC CH
7.3
HC CH
HC CH
R C C H 2.5
R2 C C CH3
R
~1.8
HC CH
HC C CH3
2.3
HC CH
O C CH3 2.3
R
R C H
9.7
O
HC CH
~7e
HC C OH
HC CH
R C OH ~11e
46 O
III-1 - Le déplacement chimique (suite)
47
III-1 - Le déplacement chimique (suite)
a
Le proton concerné est indiqué en caractère gras. Le groupe
R représente une chaine hydrocarbonée saturée.
b
Par rapport au TMS (dont le déplacement chimique est, par
convention, de 0,00 ppm). Solvant : chloroforme.
c
Fréquence du spectromètre : 60 MHz.
d
On remarquera que le déplacement produit par deux chlores
ou deux groupes RO- est plus grand que celui produit par un
chlore ou un groupe RO- , mais en aucune façon le double.
e
Sensible au solvant, à la concentration et à la température.
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III-1 - Le déplacement chimique (suite)
Exemple 3
La Figure 2-8 montre le spectre R.M.N. (protonique) de
(CH3)2C(OH)CH2COCH3 avec le TMS comme référence. La
courbe en escalier est une intégration électronique des aires
délimitées par les pics.
49
III-1 - Le déplacement chimique (suite)
Exemple 3 (suite)
50
III-2 - le couplage spin-spin
51
III-2 - le couplage spin-spin
52
III-2 - le couplage spin-spin
54
III-2 - le couplage spin-spin (suite)
55
III-2 - le couplage spin-spin (suite)
56
III-2 - 1 - Le phénomène de couplage
On peut donner de ce phénomène l’interprétation suivante:
58
III-2 - 1 - Le phénomène de couplage (suite)
59
III-2 - 2 - Couplages multiples
60
III-2 - 2 - Couplages multiples (suite)
63
III-2 - 2 - Couplages multiples (suite)
64
III-2 - 2 - Couplages multiples (suite)
Tableau2-2: Dans le cas du couplage à n protons avec la même
constante de couplage les hauteurs relatives des raies des
multiplets sont données par le triangle de Pascal
Nombre de
voisins Intensités relatives Multiplet
identiques
0 1 Singulet
1 1 1 Doublte
2 1 2 1 Triplet
3 1 3 3 1 Quadruplet
4 1 4 6 4 1 quintuplet
65
III-2 - 3- Valeur de la constante de couplage J
67
III-3- Emploi de la spectroscopie
de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative.
68
III-3- Emploi de la spectroscopie de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative.
69
III-3- Emploi de la spectroscopie de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative (suite).
70
III-3- Emploi de la spectroscopie de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative (suite).
71
III-3- Emploi de la spectroscopie de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative (suite).
Exemple 5:
72
III-3- Emploi de la spectroscopie de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative (suite).
Exemple 5 (suite):
73
III-3- Emploi de la spectroscopie de résonance magnétique
nucléaire en analyse qualitative (suite).
Exemple 6
Exemple 6 (suite)
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