Plan Du Cours-AR1
Plan Du Cours-AR1
Plan Du Cours-AR1
Emergence et limites
II- Intelligence artificielle
1- Introduction
2- Définitions
3- Les domaines D’application
4- Les langages de programmation
5- Aperçu sur les systèmes experts
Intelligence artificielle 1
• Les domaines privilégiés de l'IA : là où il n’y a pas d’algorithme
à la portée des machines.
• Comme les problèmes qui ont une combinatoire trop importante
– crypto-arithmétique, jeux, mots croisés, plannification, jeux, économie, ...
• C’est donc une investigation à visage humain qui inclut dans son champ
d’étude tous les processus mentaux et moteurs humains:
– Perception, motricité, langage, créativité, apprentissage, raisonnement,
émotion
• XML
- Ne contient aucune sémantique formelle pour l’ordinateur
- Ce sont les humains qui donnent un sens, une sémantique,
aux balises et leur contenu pas les machines.
L’incomplétude de la représentation
La représentation
• La représentation de la connaissance est donc
la modélisation des différents éléments du
monde réel et la détermination de procédures
d’interprétation faisant le lien entre le monde
et le modèle
Types et modalités
• différents types :
concept, fait, méthode, modèle, heuristique,
événement, prototype, objet, etc.
• différentes modalités:
statique ou évolutive, fixe ou modifiable,
certaine ou incertaine, valide ou périmée,
objective ou subjective.
Techniques de représentation
• 1) chien (Olafo)
• 2) "x chien(x) => aboie(x)
Mécanismes de raisonnement
logique
• Constantes : a, b, c,...
• Variables : x, y, z,...
• Fonctions : f, g, h, ....
• Relation( prédicat ou fonctions booléennes):
P, Q, R
Syntaxe : définition d'un terme
• Soit à évaluer
• E : x (( A(a, x) V B(f(x)) & C(x)) ==> D(x)
• A, B, C et D sont des prédicats.
• Soit l'interprétation suivante de domaine D =
{1, 2}
• a=2
• f(1) = 2 ; f(2) = 1
• A(2, 1) = vrai ; A(2, 2) = faux
• B(1) = vrai ; B(2) = faux
• C(1) = vrai ; C(2) = faux
• D(1) = faux ; D(2) = vrai
Sémantique ( Évaluation ) :
• Cas x = 1
• Cas x = 2
• On montre de la même façon que E est vraie
• Puisque E n'est pas vrai pour tout x, l'expression est alors fausse.
Propriétés
• Conséquences
– fbf valide ==> fbf satisfiable
– fbf inconsistante ==> fbf invalide
Inconsistance et validité d'une formule
• Exemples :
• Dans l'expression
x ( P(x) ==> Q(x, y) )
•Exemple:
(P & Q & R) V (Q & R) V P est une forme disjonctive.
•Il a été démontré que toute formule peut être transformée en une
forme normale disjonctive ou conjonctive.
Règles d'inférence
• Modus ponens
• Modus Tollens
• Non Q
• P ==> Q
• ----------Modus Tollens
• Non P
Règles clés utilisées dans les
démonstrateurs
• Chaînage
• De P --> Q et Q --> R, on déduit P --> R
• P-->Q
• Q-->R
• P-->R
• Substitution :
De P & Q, on déduit P
P&Q
P
• Conjonction :
De P et de Q, on déduit P & Q
P
Q
P & Q
Autres règles :
• Contraposée
P --> Q
Non Q --> Non P
Exemple de formalisation
• Un meurtre a été commis au laboratoire, dans salle de
conférence
• On dispose des informations suivantes :
– La secrétaire déclare qu’elle a vu l’ingénieur dans le couloir qui
donne sur la salle de conférences
– Le coup de feu a été tiré dans la salle de conférences, on l’a donc
entendu de toutes les pièces voisines
– L’ingénieur affirme n’avoir rien entendu
• On souhaite démontrer que si la secrétaire dit vrai, alors
l’ingénieur ment
formalisation
• p : la secrétaire dit vrai
• q : l’ingénieur était dans le couloir au moment du
crime
• r : l’ingénieur était dans une pièce voisine de la salle
de conférences
• s : l’ingénieur a entendu le coup de feu
• t : l’ingénieur dit vrai
Résolution
pq, q r, r s, t s
• Il s’agit de prouver la validité de la formule :
(p q q r r s t s) (p t)
Résolution 2
(p q q r r s t s) (p t)
• La formule ne peut être fausse que si
– (p t) est faux, soit p et t vrais
– la prémisse est vraie, soit toutes les implications vraies
• Comme t doit être vrai, s doit être faux, donc r
faux, donc q faux, donc p faux, et il y a
contradiction
Définitions
• Littéral
– Un atome est un littéral (positif)
– La négation d’un atome est un littéral (négatif)
• Une clause est une formule qui a la forme d’une
disjonction de littéraux
• Une clause concrète est une clause sans variable
• Une clause de Horn est une clause comportant au
plus un littéral positif
• Toute formule peut etre transformer en ensble de
clauses
Les transformations
En plus des lois de Morgan, commutative, associative
et distributive
1-Forme prénexe :
une fbf en logique des prédicats est dite en forme
prénexe (fnp) ssi elle est de la forme :
• (Q1 X1) (Q2 X2) ... (Qn Xn) M(X1,X2,...,Xn)
Préfixe Matrice
• où chaque (Qi Xi) est soit Xi soit Xi et où M est
une fbf ne contenant aucun quantificateur.
Méthode
• 1- Eliminer les connecteurs et <->
• 2- Accoler les connecteurs aux atomes concernés
• 3- Rebaptiser les variables liées si nécessaire de sorte que chaque
quantificateur gouverne une variable originale
• 4- Déplacer tous les quantificateurs à gauche de la formule (sans
changer l'ordre relatif)