Pharmacologie Cardiovasculaire PPTJ
Pharmacologie Cardiovasculaire PPTJ
Pharmacologie Cardiovasculaire PPTJ
Cardiovasculaire
Chapitres
• Diurétiques • Médicaments inotropes positifs
• Inhibiteurs de l’enzyme de • Antiarythmiques
conversion et antagonistes des • Hypolipémiants
récepteurs de l’angiotensine II
• Médicaments de l’hémostase
• Vasodilatateurs
• Bêta bloqueurs
Diurétiques
• Introduction
• Rappels physiologiques
• Classification
• Pharmacocinétique
• Pharmacodynamique
• Indications
• Contre indications
Diurétiques
• Introduction
Les diurétiques sont des médicaments relativement anciens mais encore très
utilisés aujourd'hui, dans des affections cardiovasculaires comme l'hypertension
artérielle, l'insuffisance cardiaque ou certains œdèmes. Il existe plusieurs classes
de diurétiques présentant des propriétés différentes et indiqués plus
spécifiquement dans certaines pathologies.
Diurétiques
• Introduction
Mais ils ont tous en commun de bloquer des transporteurs rénaux impliqués
dans la réabsorption du sodium. Généralement, le recours à un diurétique se
fait en association avec d'autres médicaments, au sein de stratégies
thérapeutiques bien définies.
Rappels physiologiques
Rappels physiologiques
- Sécrétion Tubulaire
- Réabsorption tubulaire
- Excrétion
Rappels physiologiques
Classification
• Diurétiques de l’anse
• Diurétiques thiazidiques
• Diuré distaux
• Diurétiques osmotiques
• Inhibiteurs de l’anhydrase carbonique
Diurétiques de l’anse
• Mode d’action
Inhibition du cotransporteur Na+/ K+/2Cl− au niveau de la branche
ascendante de l’anse de Henlé avec une augmentation associée de l'excrétion
de Mg2+ et de Ca2+.
Diurétiques de l’anse
• Propriétés pharmacynétiques
Leur action est rapide :< 5 min par voie IV ; 30 à 60 minutes per os , mais de
durée brève : 2 à 3 heures par voie IV ; 6 à 8 heures per os . Ils se lient fortement
aux protéines plasmatiques. Non métabolisés par le foie, les diurétiques de l'anse
sont rapidement éliminés sous forme active dans les urines atteignant leur lieu
d'action sur le versant luminal du tubule.
Diurétiques de l’anse
• Indications
- Insuffisance cardiaque chronique.
• Indications
- Encéphalopathie hypertensive.
- Hypercalcémie (hors AMM).
- Insuffisance rénale aiguë et chronique pour bumétanide, furosémide
injectable.
Diurétiques de l’anse
• Effets indésirables
- Hypokaliémie
- Hypomagnésémie
- Ototoxicité
- Réactions d'hypersensibilité
Diurétiques de l’anse
• Contre indications
- Hypovolémie et déshydratation
- Goutte
- Obstacle sur les voies urinaires
- Encéphalopathies hépatiques
- Insuffisance rénale sévère sauf furosémide
- Intolérance aux sulfamides
Diurétiques de l’anse
• Grossesse et Allaitement
Les diurétiques sont contre-indiqués pendant la grossesse, pour éviter
l'hypovolémie. Cependant l'HCTZ peut être indiqué dans les œdèmes
d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
• Intéractions médicamenteuses
- Réduction de l'effet diurétique avec les AINS
• Mode d’action
Ce sont des dérivés sulfamidés qui vont bloquer spécifiquement les
cotransporteurs membranaires(Na+/Cl−) et diminuent l'excrétion urinaire de
calcium.
Diurétiques thiazidiques
• Pharmacocinétique
La caractéristique commune des thiazidiques est d'avoir une durée d'action
très supérieure à celle des diurétiques de l'anse. La résorption digestive est
rapide et totale. La biodisponibilité varie selon la liposolubilité. Le délai
d'action est en moyenne de 2 à 4 heures. Ils sont métabolisés par voie
hépatique et sont principalement éliminés par voie urinaire. Ils passent la
barrière fœtoplacentaire ainsi que dans le lait maternel.
Diurétiques thiazidiques
• Indications
- Hypertension artérielle
• Mode d’action
les antialdostérones sont des stéroïdes de synthèse dont la liposolubilité facilite le
passage transmembranaire et donc la diffusion dans le compartiment intracellulaire. Ils
bloquent directement la fixation de l'aldostérone sur ses récepteurs intracellulaires. Il
en résulte une diminution de l'expression du médiateur responsable de l'activation des
canaux sodiques et de l'augmentation de l'expression de la pompe Na+/K+ ATPase .
Diurétiques distaux
• Mode d’action
les pseudo-antialdostérones inhibent directement les canaux sodiques. L'amplitude
de l'effet natriurétique des antialdostérones dépend du niveau de sécrétion
d'aldostérone par la corticosurrénale. Dans tous les cas, l'amplitude de l'effet
natriurétique des diurétiques distaux est inférieure à celle obtenue avec les
diurétiques thiazidiques et de l'anse de Henlé.
Diurétiques distaux
• Pharmacocinétique
La forte liposolubilité des antialdostérones leur permet la diffusion intracellulaire
nécessaire à leurs mécanismes d'action pharmacologiques. Leur cinétique est
longue (durée d'action = 2 à 3 jours).Ils sont fortement liés aux protéines
plasmatiques. Ils passent la barrière foetoplacentaire ainsi que dans le lait
maternel.
Diurétiques distaux
• Pharmacocinétique
- Spironolactone : son effet maximal est obtenu au bout de 24 heures. Il est
rapidement métabolisé et éliminé par les voies urinaire et fécale
- Triamtérène : il est métabolisé par le foie mais l'excrétion rénale est une
voie majeure d'élimination pour la forme active et les métabolites
- Amiloride : son effet maximal est obtenu entre la sixième et la dixième
heure. Sa durée d'action est de près de 24 heures et il est excrété sous
forme inchangée dans l'urine ;
Diurétiques distaux
• Indications
- Hypertension artérielle (seconde intention)
- Insuffisance cardiaque
- Etats œdémateux (d'origine hépatique ou cardiaque)
- Hyperaldostéronisme pour la spironolactone
- Prophylaxie et traitement adjuvant des troubles électrolytique et de
l'hypokaliémie, intoxication digitalique pour le canréonate
- Myasthénie (maintien du capital potassique) pour la spironolactone
Diurétiques distaux
• Contre-Indications
Contre-indiqués avec le potassium, les sels désodés au potassium, et d'autres
diurétiques hyperkaliémiants. Leur utilisation est déconseillée avec les IEC .
Diurétiques distaux
• Effets indésirables
- Acidose métabolique hyperkaliémique, surtout en cas d'insuffisance rénale
qui représente une contre-indication à leur emploi.
• Au niveau cardiovasculaire
Les IEC induisent une baisse de la pression artérielle par réduction des
résistances artérielles et artériolaires périphériques. La chute tensionnelle est
d'autant plus importante que le système rénine angiotensine aldostérone est
stimulé (par un régime hyposodé ou un traitement diurétique).
Mode d’action des IEC
• Au niveau rénal
Les IEC, en supprimant l'effet vasoconstricteur de l'angiotensine II sur l'artériole
efférente du glomérule, peuvent diminuer la filtration glomérulaire. Cet effet de
réduction de la filtration glomérulaire a été mis à profit pour protéger la fonction
rénale et réduire la protéinurie chez certains sujets, notamment diabétiques.
Pharmacocinétique
• Élimination : elle est rénale pour l'ensemble des IEC ; seul le trandolapril
présente une élimination à la fois rénale (33 %) et hépatique (66 %).
Indications
• Hypertension artérielle.
• Insuffisance cardiaque congestive.
• Infarctus du myocarde
• Néphropathie du diabète de type I et de type II
Contre-indications
• Les sartans sont des antagonistes soit compétitifs soit non compétitifs des
récepteurs AT1 de l'angiotensine II . Le blocage des récepteurs AT1 entraîne
une surproduction endogène d'angiotensine II par un mécanisme de
rétrocontrôle négatif sur la rénine, ce qui va surstimuler les récepteurs AT2,
vasodilatateurs dans les conditions physiologiques et protecteurs notamment
au niveau cérébrovasculaire.
Pharmacocinétique
• Leur biodisponibilité est souvent moyenne (33 %)
• Demi-vie est courte, environ 2 heures, mais ils subissent une
transformation (15 %) en un métabolite à demi-vie plus longue (6 à 9
heures) qui s'avère dix à quarante fois plus puissant
• Élimination mixte biliaire et rénale.
Indications
• Hypertension artérielle
• Néphropathie du diabète de type II, microalbuminurie
Contre-indications
• Hyperkaliemants
• AINS
• Sels de lithium
Aliskirene
• Mécanisme d’action
• Pharmacocinétique
• Indications
• Contre-indications
• Effets indésirables
• Intéractions médicamenteuses
Mécanisme d’action
• Inhibiteurs calciques
• Dérivés nitrés
Inhibiteurs calciques
• Introduction
• Physiologie de l’homéostasie calcique
• Mécanisme d’action
• Pharmacocinétique
• Indications
• Contre-indications
• Intéractions médicamenteuses
Introduction
• On distingue:
- les dihydropyridines (DHP), désignées par le suffixe « dipine » comme la
nifédipine, présentent un tropisme vasculaire prépondérant
• PTH
• Calcitonine
Rappel de l’homéostasie calcique
• Contraction musculaire
Rappel de l’homéostasie calcique
• Tissus nodal
Mécanime d’action
• Effets sur les fibres lisses non vasculaires : relaxation aux niveaux
bronchique, gastro-intestinal et utérin.
• BAV de 2e et 3e degrés
• Insuffisance cardiaque, dysfonction systolique du ventricule gauche.
• Hypotension artérielle (systolique < 90 mmHg) ou bradycardie sévère (<
40 battements/minute)
Grossesse et allaitement
• Les dérivés nitrés utilisés sont des nitrates organiques qui subissent
l'action des réductases hépatiques. L'effet de premier passage hépatique
est très important, rendant leur biodisponibilité par voie orale très faible
(< 10 %).
Pharmacocinétique