Les Accumulateurs

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Les Accumulateurs

• Introduction:
• les accumulateurs ( ou batteries) sont
des dispositifs de stockage d’énergie;
• Il sont utilisés en milieu industriel ou en
milieu marin:
– Pour le démarrage des moteurs a explosion
(batterie de démarrage);
– comme batteries d’alimentation de secours
pour les installation de fortune à bord (feux
de navigation, installation Radio
communication et éclairage de secours)
• On distingue deux types
d’accumulateurs:
– Les accumulateurs au plomb;
– Les accumulateurs Alcalines.
• Les accumulateurs au plomb
• L'accumulateur au plomb fut inventé par
Gaston Planté (1834 – 1889),
• En 1860 qu'il présenta à l'Académie des
Sciences sa célèbre communication sur une
"nouvelle pile secondaire d'une grande
puissance".
• théorie-fonctionnement
Un accumulateur au plomb élémentaire est
constitué d'une plaque de plomb spongieux
(Pb) et d'une plaque de bioxyde de plomb
(PbO2) plongées dans une solution d'acide
sulfurique (H2SO4).
• accumulateur au plomb chargé

électrolyte
+ H2SO4 -
eau 65% acide
35%

PbO 2 Pb
Décharge
• Lorsqu'un récepteur est relié aux bornes de
l'accumulateur, les réactions chimiques
provoquent la circulation d'un courant
électrique. +
R
-

Pb diminue
décharge PbSO4 augmente

d'un PbO2 diminue

accumulateur PbSO4
augmente le % d'eau augmente
  le % d'acide diminue
• Pendant cette décharge, le bioxyde de
plomb de la plaque positive se transforme
graduellement en sulfate de plomb (PbSO4)
et le plomb spongieux de la plaque négative
se transforme également en sulfate de
plomb.
• Lorsque les plaques sont identiques, la
différence de potentiel entre elles s'annule et
la circulation du courant s'interrompe.
• accumulateur déchargé

+ électrolyte H2SO4 -
eau 85% acide 15%

séparateur
PVC

PbO2 Pb

+ +
PbSO4 PbSO4

plaque + plaque -

bac
Charge
• Afin de charger l'accumulateur, il faut relier
les bornes de l'accumulateur à ceux d'une
source de tension continue. Il faut connecter
la borne + de la source de tension à la borne
+ de l'accumulateur, celui-ci devenant
récepteur vis-à-vis de la source de tension.
Le sens de circulation du courant électrique
pendant la charge est l'inverse du sens de
circulation de la décharge. Le sulfate de
plomb est dissous par le passage du courant
et les plaques reprennent leur état initial.
• charge d'un accumulateur

+ -
+

Pb augmente

PbSO4 diminue
PbO2 augmente

PbSO4 diminue
le % d'eau diminue
le % d'acide augmente
• La réaction globale s'exprime par :
•PbO  2  2SO4 H 2  Pb  
décharge
 
 2SO 4 Pb+2H 2O  86800 calories
    plaque positive
charge      
•  
plaque positive électrolyte plaque et électrolyte

• La variation de tension pendant la charge et


la décharge d'un élément d'accumulateur au
plomb est donnée comme suit:
• La capacité de la batterie est la quantité
d'électricité, exprimée en (Ah) qu'un
accumulateur peut faire circuler pendant une
période de décharge. La capacité d'une
batterie diminue si l'intensité débitée est
supérieure à celle spécifiée.
• Dans certains cas, la lettre C (signifiant
capacité) est accompagnée d'un chiffre en
indice précisant le temps de décharge en
régime nominal.
• Par exemple C5=100 Ah  I nominal est
100/5 = 20 A, toute utilisation débitant un
courant d'intensité supérieure à 20 A
diminue la capacité disponible.
• Le courant nominal est généralement basé
sur une durée de décharge de 8 heures.
• Un accumulateur de 160 A.h délivre une
intensité de 160/8 = 20 A. Evidemment, un
accumulateur peut délivrer des intensités
plus importantes,
• mais la batterie de 160 A.h pourrait fournir
une intensité de 60 A pendant 160/60 =2 h
40 min.
• Après chaque recharge, même incomplète,
la tension batterie est artificiellement haute,
et décroît progressivement avant de se
stabiliser à son niveau de repos. Toute
mesure de la tension effectuée avant la
stabilisation, surestime gravement la charge
de la batterie. Cette erreur est la cause la
plus fréquente du vieillissement prématuré
par manque de charge répété.
Etat de la charge d'un accumulateur 12 V
(6 éléments en série) suivant sa tension au
repos à 20°C
La charge est généralement conduite
automatiquement par des chargeurs évolués.

Tension à 12,7 12,6 12,5 12,4 12,3 12,2 12,1


vide
% de la 100 90 80 70 60 50 40
charge
• Dans la charge à intensité constante, on
constate une montée progressive de la
tension jusqu'à une valeur de 2,4 V par
éléments;
• la concentration de l'électrolyte augmente
entraînant la variation dans le même sens de
la force contre-électromotrice.
• On obtient une force contre-électromotrice
correspondant à la réaction de décomposition
de l'eau par électrolyse et il se produit un
dégagement important d'oxygène et
d'hydrogène.
• Il faut diminuer l'intensité du courant.
• La diminution du courant provoque une
diminution de la f.c.é.m. et le phénomène
d'électrolyse disparaît.
• La tension croît à nouveau jusqu'à 2,4 V,
valeur à partir de laquelle le phénomène
d'électrolyse reprend.
• On doit à nouveau diminuer l'intensité. On
effectue ainsi des paliers de charge à
intensité constante.
• Le dernier palier est effectué à une intensité
fixée par le fournisseur, intensité dite de fin
de charge. La tension croît alors jusqu'à 2,7
à 2,8 Volts, valeur à partir de laquelle le
phénomène d'électrolyse reprend. La charge
est alors terminée.
• Charge à potentiel constant :
• on applique une tension de l'ordre de 2,4 V
par élément. On diminue l'intensité
progressivement jusqu'à ce que l'on arrive à
l'intensité de fin de charge que l'on maintient
alors jusqu'à la charge complète.
• La température croît d'abord rapidement
puis reste stationnaire.
• La charge à potentiel constant est la
méthode la plus rapide pour recharger une
batterie puisque l'on a toujours la f.c.é.m.
maximum possible sans dépasser le seuil
d'électrolyse.
• Elle correspond également à des pertes
moindres par dégagement gazeux et est
donc avantageuse du point de vue
rendement. Ses inconvénients sont les
suivants :
• L'intensité de début de charge est souvent
très importante et peut être supérieure soit à
l'intensité maximum que peut supporter la
batterie, soit à l'intensité maximum que peut
délivrer le chargeur,
• La tension du chargeur doit être réglée de
manière très précise car tout dépassement
de la tension de 2,4 V conduirait à un
dégagement important d'hydrogène.
• La charge par paliers à intensité constante
présente l'avantage d'une conduite facile
lorsque l'on dispose d'une source de tension
variable.
•  
• Pour limiter les inconvénients de la charge à
tension constante tout en conservant une
durée de charge faible, on peut utiliser la
méthode mixte :
• on commence la charge à l'intensité
maximum permise par la batterie et le
chargeur et on la maintient constante jusqu'à
ce que l'on ait atteint la différence de
potentiel de 2,4 V.
• A ce moment, la
tension est
maintenue constante
mais l'intensité est
diminuée
progressivement
jusqu'à ce que l'on
atteigne l'intensité de
fin de charge qui est
alors maintenue
jusqu'à la charge
complète.
Charge rapide :
• Il existe une possibilité de charge rapide qui
présente l'inconvénient d'accélérer l'usure
des éléments (désagrégation plus rapide
des matières actives par suite de la rapidité
de la réaction chimique et de l'importance de
la densité de courant) et de provoquer des
élévations de température importantes.
Indices de fin de charge :
• bouillonnement intense, dû à l'électrolyse,
• baisse de tension : ceci est dû à la réduction
de la résistance intérieure provoqué d'une
part par le dégagement gazeux abondant qui
brasse l'électrolyte et favorise la diffusion de
l'acide, d'autre part à l'élévation de
température,
• constance de la densité de l'électrolyte dû au
fait que la réaction chimique est terminée.
Coefficient de récupération :
• Pour une batterie en bon état et une charge
rapide, le nombre d'ampères-heures
nécessaires à la charge est obtenu en
majorant de 20% environ le nombre
d'ampères-heures débités.
• On dit que le coefficient de récupération est
de 1,2. Ce coefficient est d'ailleurs très
variable avec les régimes de charge et de
décharge envisagés et suivant l'âge de la
batterie.
Fréquence et exécution des charges :
•  Une batterie au repos se décharge
spontanément par suite d'actions locales
(formation de micro piles). Si on laisse se
produire trop longtemps cette décharge on
finit par obtenir une sulfatation des plaques
difficilement réversible.
• Il est nécessaire de donner de temps en
temps une charge complète : cette périodicité
est de l'ordre de 30 jours pour une batterie
neuve, de l'ordre de 15 jours pour une
batterie utilisée, car les batteries usagées se
déchargent spontanément plus rapidement
que les batteries neuves par suite de
l'influence néfaste des impuretés dont le taux
augmente avec l'âge de la batterie.
Température de l'électrolyte pendant la
charge :
• La température a une grande influence sur
la conductibilité de l'électrolyte et sur la
vitesse de diffusion. Les températures les
plus favorables pour charger un
accumulateur sont comprises entre 25 °C et
45°C, les charges se font mal aux hautes et
aux basses températures.
• D'autre part les températures élevées
augmentent le dégagement gazeux.
• Au-delà d'une température de 65°C, les
dégâts sont irréparables. Normalement, on
ne devrait pas dépasser, en charge, la
température de 45°C.
• En cas d'échauffement au-dessus de cette
limite, il est nécessaire de réduire ou de
stopper la charge.
• A bord des navires de commerce, la batterie
a pour but de fournir l'énergie électrique lors
d'un black out. La batterie assure la
fourniture en énergie aux organes vitaux
pendant un temps limité jusqu'à ce que le
groupe de secours démarre ou pendant plus
longtemps (cf SOLAS) en cas de non
fonctionnement ou d'arrêt de celui-ci.
• En attendant ces événements, la batterie
est chargée en "floating". Pour éviter le
bouillonnement, on évite de dépasser 2,3 V
de tension appliquée à chaque élément et
l'intensité de charge est inférieure à 1/100
de C10 , on adopte parfois 1/1000 de C10.
Décharge :
• L'intensité du courant de décharge fixe le
régime de décharge de la batterie. A chaque
régime correspond une capacité de la
batterie, en ampères-heures, bien
déterminée compte tenu de la température
et de l'âge de la batterie ou de la quantité
d'électricité précédemment débitée.
•  
• Caractéristiques de décharge d'un élément
de batterie
• Si on examine les phénomènes qui se
produisent lors de la décharge d'un élément,
on remarque :
• Qu’après quelques phénomènes de variation
assez brusque de la tension aux bornes, et de
la concentration de l'électrolyte dans les pores
des plaques, on observe une diminution lente
de la tension aux bornes de l'élément depuis la
valeur initiale de sa force électromotrice
jusqu'à 1,8 V
• Cette diminution est due essentiellement à
la diminution de la f.é.m. par diminution de la
teneur en acide sulfurique. Pour des
décharges rapides, la tension peut varier
d'une façon continue de 1,85 à 1,4 V.
• La fin de décharge est signalée par une
brusque chute de tension, cette chute est
plus nette pour les décharges lentes que
pour celles à forte intensité.
• La pente de la courbe de décharge est
diminuée par un grand écartement des
plaques, une grande masse d'électrolyte et
une faible intensité de décharge. La
température s'élève légèrement.
• La densité de l'électrolyte diminue à peu
près linéairement si la décharge se fait à
courant constant. La mesure de la densité
constitue une mesure assez précise de l'état
de charge d'une batterie au plomb.
• Aux faibles régimes de décharge, la
transformation de la matière active se
faisant plus lentement, l'accumulateur se
décharge plus complètement; on doit éviter,
autant que possible, de décharger à fond un
accumulateur car alors apparaît le risque de
sulfatation (transformation irréversible en
sulfate).
• Une batterie déchargée à forte intensité peut
fournir une capacité très appréciable si l'on
réduit le régime de décharge.
• Une décharge à forte intensité entraine une
réaction rapide au niveau des matières
actives. L'électrolyte au contact des plaques
s'appauvrit en acide sulfurique par rapport
au reste de l'électrolyte et la réaction ne
peut continuer que si l'électrolyte est
renouvelé au niveau des matières actives,
(plomb et surtout peroxyde de plomb).
• Tant que la surface apparente de ces
éléments est importante, ce renouvellement
peut se produire rapidement et la décharge
peut se faire à forte intensité.
• Le renouvellement de l'électrolyte se fait plus
lentement et n'autorise donc qu'une réaction
plus lente, donc une décharge à faible
régime.
• La batterie de 12 V est généralement
constituée de 6 éléments de 2 V groupés en
série. Le courant qu'elle peut fournir au
démarrage du véhicule est de l'ordre de 200
à 400 A, pendant un temps assez court. Le
courant de court circuit est de 12/0,002 =
6000 A ! L'énergie dissipée par effet Joule
dans la résistance interne serait très élevé.
• Inutile d'insister sur le danger d'un
tel court circuit, l'énergie dissipée
par effet Joule peut entraîner la
brusque vaporisation de
l'électrolyte et l'explosion de la
batterie.
• Caractéristiques d'un accumulateur au
plomb
• La tension à vide d'un élément est de 2 V, la
tension minimale d'utilisation est de 1,7 V.
• L'électrolyte des batteries d'accumulateur
jouant le rôle de sources de secours
d'urgence est maintenu à une densité de
1,21 comparativement à 1,28 pour une
batterie de démarrage.
• Le domaine de température à l'intérieur
duquel l'utilisation d'un accumulateur au
plomb est possible va de – 40° C à + 50 °C.
• La durée de vie peut aller de 5 à 20 ans.
• Entretien d'une batterie
• L'entretien assez rudimentaire d'une batterie
d'automobile fait que celle-ci possède une
durée de vie moyenne de 5 ans.
• L'entretien soigné et suivi d'une batterie de
centrale hydro-électrique fait que la durée de
vie moyenne des accumulateurs monte à 20
ans.
• On doit fréquemment vérifier le niveau de
l'électrolyte et le maintenir à une position
déterminée (il doit recouvrir les éléments) par
addition d'eau distillée.
• La densité de la solution d'acide sulfurique
donne une indication de la charge d'une
batterie.
• La densité de la solution acide d'une batterie
automobile qui vient d'être chargée est de
1,28 tandis que celle d'une batterie
complètement déchargée est de 1,12.
• La détermination de la densité se fait au
moyen d'un pèse-acide
Mesure de la densité d’une batterie
• Une batterie partiellement déchargée ne doit
pas être abandonnée à elle-même,
• un repos prolongé provoque la sulfatation
des plaques. Le dépôt blanchâtre de sulfate
de plomb sur les plaques devient dur et
insoluble dans l'acide.
• Si la sulfatation est légère, on peut la faire
disparaître en faisant subir à la batterie une
longue charge à faible intensité.
• La décharge ne doit pas être poussée trop
loin. On ne doit pas descendre en dessous
de 1,6 V par élément car le dépôt de sulfate
sur les plaques devient très dur et très
résistant. Ce sulfate durci est insoluble, les
plaques sont alors endommagées de
manière irréversible.
Quels sont les indices de la sulfatation ?
• Par capillarité le sulfate de plomb s'infiltre et
remonte jusqu'aux bornes de la batterie. La
poudre blanche qu'il n'est pas rare de trouver
sur ces mêmes bornes est du sulfate de plomb.
Par ailleurs la capacité de la batterie diminue
rapidement. Elle semble d'après le voltmètre se
recharger rapidement, mais elle se décharge
encore plus rapidement.
• le sulfate de plomb s'infiltre et remonte
jusqu'aux bornes de la batterie
• Pendant la charge de la batterie, on ne doit
pas pousser la charge trop loin car le
dégagement gazeux abondant risque de
désagréger les plaques.
• Lorsqu'on souhaite accélérer la charge avec
un courant intense, celui-ci ne doit pas
excéder le nombre exprimant la capacité en
ampères-heures.
• Par exemple, le courant initial pour une
batterie de 180 A.h ne doit pas dépasser
180 A. L'intensité de ce courant doit être
diminuée à mesure que la batterie se
charge.
• Cependant, une tension de fin de charge
inadaptée réduit considérablement la durée
de vie de la batterie.
• Si les bornes et les cosses sont
sulfatées, les nettoyer avec de l'eau
et du bicarbonate de soude, et les
gratter à la brosse métallique. Ensuite
les enduire de graisse (vaseline
blanche de préférence) pour les
protéger.
Mesures de sécurité:
• Précautions prises vis-à-vis du
dégagement d'hydrogène :
• Il est essentiel de diluer l'hydrogène dégagé
de façon à ne jamais atteindre un taux de
concentration dans l'air permettant son
inflammation.
• La limite au-delà de laquelle il y a risque
d'inflammation est de 4%.
• Les paramètres importants influant sur le
dégagement d'hydrogène sont :
– Régime de fonctionnement : au repos un
accumulateur dégage environ deux fois plus
d'hydrogène que lorsqu'il est en légère
décharge;
– Usure : un élément ayant déjà débité 500000
ampères heures dégage trois fois plus
d'hydrogène que quand il est neuf;
– Température : le dégagement d'hydrogène est
doublé quand la température de l'électrolyte
passe de 25°C à 40°C.
– Les impuretés: Il est essentiel de n'utiliser,
pour la fabrication des éléments, que des
matières premières présentant un haut degré
de pureté. Ceci est valable aussi bien pour la
fabrication des plaques que pour l'acide
sulfurique et l'eau constituant l'électrolyte.
Malheureusement ce haut degré de pureté a
des conséquences nuisibles :
– Augmentation de la tension de fin de charge;
– Variation plus importante du niveau de
l'électrolyte entre l'état de décharge et l'état
de charge. D'où le risque, soit d'un
débordement le l'électrolyte en fin de charge,
soit d'un découvrement du haut des plaques
en fin de décharge. Le débordement est un
inconvénient grave car il se traduit
rapidement par une baisse d'isolement.
• L'augmentation de tension comme la
variation importante du niveau de
l'électrolyte ont la même cause : le grand
pouvoir d'absorption du plomb pur à l'égard
de l'hydrogène naissant qui s'oppose au
dégagement des gaz produit par la réaction
chimique. Cette gaine gazeuse produit un
accroissement de volume et de résistance
intérieure.
• On est donc amené à adopter, dans la
pratique, un compromis en ajoutant des
doses déterminées d'un sel
judicieusement choisi. Ce sel joue le rôle
des impuretés éliminées en localisant sur
le métal du sel étranger le dégagement
d'hydrogène. Ce sel, plus électro négatif
que le plomb, est le sulfate de nickel ou de
cobalt en général.
• On arrive ainsi à obtenir des dégagements
gazeux assez faibles tout en limitant les
variations de niveaux et l'augmentation de la
tension de fin de charge.
• La teneur en hydrogène du compartiment
batteries peut être contrôlée par un
hydrogènomètre.
 
• Dispositions prises vis-à-vis des courts
circuits et étincelles :
• Afin d'éviter les concentrations d'hydrogène
dans le compartiment batteries, la ventilation
doit assurer un balayage du compartiment en
nappe horizontale sur le dessus des
accumulateurs et doit entraîner hors du
compartiment l'hydrogène dégagé qui, étant
plus léger que l'air, se dégage vers le haut. Il
faut vérifier la présence des panneaux
"interdiction de fumer" à l'entrée du local
batteries.
• Il faut éviter les risques d'inflammation par
étincelles et courts circuits. il existe :
– Des dispositions relatives aux structures et
matériels fixes : planchers isolants,
matériels particuliers pour l'éclairage,
dispositifs de mise à la masse des
canalisations d'extinction par CO2 ,
isolation des connexions.
– Des dispositions relatives aux matériels
mobiles et outillages : isolation du manche
des outils et des parties métalliques.
– Des consignes vis-à-vis du personnel
travaillant dans la batterie : notamment
utilisation de tapis de caoutchouc et
vêtements spéciaux.
– Des consignes diverses visant à éviter la
production d'étincelles lors de coupures de
circuits électriques dans la batterie ou de
mesures de tension ou d'isolement.
– Des consignes d'entretien et de conduite :
mesure de l'isolement, maintien des
compartiments dans le plus grand état de
propreté (les projections et déversements
d'électrolyte sont, avec les saletés, une
des principales causes de la dégradation
de l'isolement).
• Dispositions prises vis-à-vis des incendies
Les causes possibles d'incendies sont : les
courts circuits, les étincelles, l'inflammation
spontanée de détritus (chiffon gras), les
explosions d'hydrogène. Malgré les
dispositions prisent et les consignes
(propreté, interdiction de fumer) quelques
risques d'incendie demeurent. C'est pourquoi
tous les compartiments de batteries sont
dotés d'une installation fixe d'extinction à gaz
carbonique.
• Précautions vis-à-vis de l'acide sulfurique
• Les peintures et matériels employés dans le
compartiment batteries sont résistants à cet
acide.
• Le local batteries est normalement doublé,
au niveau du sol, par une feuille de plomb
d'une épaisseur d'au moins 1,5 mm et d'une
hauteur d'au moins 75 mm le long des parois
dans le cas d'accumulateurs au plomb
• Le personnel d'entretien de la batterie ou les
rondiers doivent employer des gants de
caoutchouc et des vêtements spéciaux (la
laine résiste à l'acide sulfurique).
• En cas de projection d'acide sur le corps,
neutraliser avec quelques gouttes
d'ammoniaque puis rincer à l'eau.
• Précaution vis-à-vis des entrées d'eau de
mer :
• L'eau de mer est dangereuse car, d'une
part, son mélange même en faible quantité
avec l'électrolyte des éléments provoque
des dégagement de chlore, gaz très toxique,
d'autre part elle détruit l'isolement de la
batterie.
• Les normes de construction précisent qu’il
faut éviter autant que possible la
traversée des compartiments
d'accumulateurs par des circuits pouvant
véhiculer de l'eau de mer.
• Le compartiment batterie est situé au-
dessus du pont principal.
• Réfection des niveaux
• Une installation de stockage et de
distribution d'eau distillée permet de refaire
le niveau des éléments en électrolyte. La
distribution se fait en général par gravité. Un
long flexible comportant à son extrémité un
robinet à gâchette permet d'atteindre tous
les éléments du compartiment.
•  
• Homogénéisation de l'électrolyte
• Nous avons vu que les actions locales
provoquaient des dégagements gazeux
importants ainsi que la désagrégation
prématurée des matières actives et une
diminution des caractéristiques.
• Pour homogénéiser l'électrolyte, les grosses
batteries sont dotées d'une installation de
brassage de l'électrolyte qui permet d'insuffler
dans la partie inférieure du bac de chaque
élément de l'air destiné à brasser l'électrolyte.
Entretien de la batterie :
• Entretien des éléments
• Le maintien de l'isolement de la batterie
impose que les surfaces extérieures des
bacs soient maintenues à l'état propre et
sec. Le nettoyage doit se faire avec des
chiffons propres mais l'utilisation de déchets
de coton qui à l'état gras présentent des
risques d'inflammation spontanée est
proscrite.
• En cas de déversement d'électrolyte, les
bacs peuvent être nettoyés avec de l'eau
douce légèrement ammoniacale
(neutralisation de l'acide).
• Il faut veiller à ce que les joints d'étanchéité
aux passages des bornes dans le couvercle
soient serrés et en bon état.
• Les bornes et écrous doivent être nettoyés
et enduits de graisse minérale pure
(Vaseline blanche) pour les mettre à l'abri
des sels grimpants
• Les connexions doivent avoir leurs surfaces
de contact avec les bornes parfaitement
propres et être fortement serrées pour
réduire le plus possible les résistances de
contact qui ont pour effet de consommer de
l'énergie de d'élever la température des
connexions.
• Le niveau de l'électrolyte doit être maintenu
à la hauteur normale prescrite par le
fournisseur.
• Entretien de la batterie :
• L'entretien de la batterie consiste
essentiellement à lui assurer un isolement
aussi élevé que possible.
• Les pertes d'une batterie à la masse sont un
danger permanent non seulement pour la
batterie elle-même mais aussi pour le
personnel (électrocution) et le matériel
électrique du bord que les fusibles et/ou
disjoncteurs peuvent être insuffisants à
protéger.
• Il peut exister des lignes de fuite entre
éléments voisins sans aucune connexion à la
masse; il est très difficile de les détecter et il
et nécessaire de maintenir le dessus des
couvercles des accumulateurs très propres
pour réduire ce danger.
• Il faut noter que : l'interruption brusque d'une
masse peut provoquer une étincelle
provoquant elle-même une explosion ou un
incendie;
• Une masse peut être à la source
d'échauffements et d'un incendie, mais aussi
peut provoquer la décharge partielle ou
totale de certains éléments ou de l'ensemble
de la batterie.
• La recherche des pertes est donc une
opération fondamentale.
• Surveillance des batteries :
• Les paramètres principaux à surveiller sont les
suivants :
•  Pour chaque élément :
– Tension, température
– densité et niveau de l'électrolyte
• Pour les batteries (groupes d'éléments) :
– Tension, intensité
– état de charge
– isolement

 
• Généralement, ces paramètres sont contrôlés
par une installation de surveillance
automatique. La mesure cyclique et
automatique de la tension de chaque élément
avec seuils réglables d'alarme "haute" et
"basse" permet de détecter, en fin de charge,
les éléments qui dépassent la tension critique
à partir de laquelle le dégagement gazeux
devient important. De même, en fin de charge,
on pourra éviter une inversion d'éléments et
repérer les éléments qui sont les premiers
déchargés.
• L'installation permet de mesurer en continu
la résistance d'isolement du réseau de
batterie par rapport à la masse et
déclenche une signalisation si cet isolement
tombe en dessous d'un seuil déterminé et
une alarme en cas d'isolement encore
inférieur.
• Comme pour la température, l'installation
permet d'afficher la valeur moyenne de la
densité de l'électrolyte, tous les éléments
étant équipés de capteurs (grosses
batteries).
• En fonction d'un régime de décharge à
puissance constante, et à partir des
mesures de densité, température et des
bilans d'électricité, l'installation permet de
calculer le temps d'exploitation restant avant
d'atteindre une tension de batterie limite
• Avaries et incidents de fonctionnement
des accumulateurs :
• A côté de l'usure normale due au travail bien
conduit de l'accumulateur et à l'action de
l'électrolyte sur les plaques, il existe des
avaries provoquées soit par des erreurs de
conduite, soit par des imperfections ou
défauts de construction.
• Ces avaries qui ne sont pas forcément
indépendantes sont :
– la sulfatation
– l'inversion de polarité
– les courts circuits intérieurs
– la désagrégation prématurée des matières
actives
– l'empoisonnement des plaques par des
impuretés diverses
• La sulfatation :
• Le terme de sulfatation est un peu impropre
et on devrait parler de sulfatation anormale
ou irréductible, la sulfatation est la formation
de sulfate de plomb à la surface et dans les
pores de la matière active.
• Cette sulfatation se produit normalement à
l'occasion de la décharge. Le sulfate ainsi
formé est constitué de petits cristaux qui sont
facilement réduits lors de la charge.
• On dit qu'il y a "sulfatation" lorsqu'il devient
impossible de réduire le sulfate de plomb en
plomb et péroxyde de plomb par une charge
normale.
• La charge sera plus difficile et la désulfatation
ne se fait plus que partiellement : de gros
cristaux et des croûtes peuvent apparaître, les
plaques prennent une couleur plus claire,
deviennent dures et compactes, imperméables
à l'électrolyte et augmentant de volume,
•  
• Symptômes
• En dehors de la couleur des plaques qui est
difficile à déceler, la sulfatation se traduit
pratiquement par les symptômes suivants :
– diminution de la densité de l'électrolyte en
fin de charge, par rapport à un élément
sain puisqu'une partie des radicaux SO4
est restée combinée au plomb,
– longueur anormale de la durée de la
charge puisque la transformation du
sulfate est plus difficile,
– décharge plus rapide puisque la quantité
de matière active convertible est plus
faible,
– résistance intérieure plus forte, ce qui
provoque une élévation de température
plus importante.
• Causes de la sulfatation
• Les causes principales de la sulfatation sont : 
– une décharge trop importante ceci peut
résulter :
• d’une décharge volontaire conduite trop loin,
• de l’abandon d’une batterie déchargée
pendant un temps trop long,
• de l’insuffisance persistante de charge,
• une utilisation à une température excessive
vis-à-vis de la densité de I‘électrolyte
convenable
– une valeur excessive de la densité de
l’électrolyte qui entraîne une attaque
spontanée des plaques ceci peut résulter :
•  d’une erreur, lors du remplissage initial
de la batterie,
• d’erreurs ou d’omission dans la réfection
des niveaux
• des impuretés introduites notamment par
l’électrolyte.
• Remèdes à la sulfatation
•  Il faut commencer par analyser l’électrolyte
qui devra être remplacé sil contient une
quantité excessive d’impuretés.
• Une sulfatation légère doit disparaître après
une charge normale suivie d’une surcharge à
faible régime.
• Pour traiter une sulfatation importante, on
charge I ‘accumulateur dans un électrolyte de
faible densité. Il suffît, à l’issue d’une charge
complète normale, d’enlever l’électrolyte et
de le remplacer par de l’eau distillée. On
charge alors à très faible régime.
• La désulfatation est complète lorsque la
densité de I‘électrolyte cesse de croître.
• Il faut éviter tout dégagement gazeux
important. On règle ensuite la densité de
I'électrolyte à sa valeur normale. Ce
traitement peut être renouvelé une seconde
fois en cas de nécessité.
• Si, après un second traitement, la
désulfatation n‘est pas obtenue c’est que
I'avarie est trop importante.
• L’inversion de polarité
• On dit qu’un élément s’inverse lorsque les
plaques changent de polarité, les positives
deviennent négatives et vice versa. Sur les
plaques positives apparaît du plomb grisâtre
et sur les négatives on peut observer du
peroxyde brun dans le plomb spongieux. Il en
résulte des couples locaux sur une même
plaque qui sont la source de courts-circuits,
d’une sulfatation excessive donc d'une
augmentation de volume et d’une
désagrégation des plaques.
• Ceci peut se produire en cas de décharge
importante prolongée surtout si la batterie est
vieille.
• Le phénomène est brutal et conduit
rapidement à la détérioration définitive de
l’élément
• Les courts-circuits intérieurs
• Les courts-circuits intérieurs sont des
dérivations qui s’établissent à l’intérieur de
l’élément entre plaques de polarité différente,
Ils peuvent apparaître à la suite de la rupture
d’un ou plusieurs séparateurs ou par
l’établissement d’un contact par
l’intermédiaire des dépôts de matière active
au fond du bac. Ils peuvent aussi résulter
d’impuretés contenues dans l’électrolyte
• Ils se traduisent par une diminution de la
force électromotrice et de la capacité.
•  Il faut donc dépoter l’élément, enlever les
dépôts de matière active, lessiver le bloc des
plaques, changer les séparateurs défaillants
(grosses batteries où de telles opérations
sont possibles)
•  
• Désagrégation prématurée des matières
actives.
• La désagrégation des matières actives est un
phénomène normal dû au vieillissement de
élément. Elle peut être accélérée par les
facteurs suivants :
– réactions chimiques trop brutales à la suite d’une
charge mal conduite conduisant à un dégagement
gazeux important.
– d’actions locales importantes qui peuvent être
dues, par exemple à une teneur trop élevée de
l’électrolyte en acide sulfurique
– température excessive d’utilisation
• Empoisonnement des plaques par des
impuretés diverses
• Excepté le cas d’une introduction d’eau de
mer dans la batterie, les impuretés sont
introduites en général, par I'électrolyte; les
plus courantes sont le chlore, le fer, le nickel,
le cuivre, le manganèse.
• Le chlore
•  Conséquences dune entrée d’eau de mer
• Généralement, le chlore pénètre dans les
éléments à la suite d’une introduction d’eau
de mer.
• Après mélange avec l’électrolyte et
exposition à l’action oxydante de la matière
active positive, l’eau de mer se décompose.
Une partie du chlore ainsi produit est entraîné
par l’air de ventilation et le reste est oxydé en
perchlorure qui reste en solution
• Le chlore provoque une décharge
spontanée. Il se combine au plomb
spongieux de la plaque négative pour former
du chlorure qui réagit sur l’ion sulfaté pour
former du sulfate de plomb et de l’ion
chlorure. L’ion chlorure réagit sur la matière
active positive de manière à former du chlore
libre et des composés oxygénés du chlore
avec précipitation de sulfate de plomb. Les
deux types de plaques se sulfatent.
Dispositions à prendre à bord
• La pénétration d’eau de mer dons une
batterie est immédiatement décelée par la
présence de chlore gazeux dans l’air de
ventilation. Il est nécessaire alors:
– de ventiler énergiquement;
– de mettre la batterie en circuit ouvert ou en
faible décharge;
– de rechercher les éléments atteints par l’eau
de mer ; ces éléments seront décelés par
leur humidité, un niveau anormalement
élevé, une faible densité (l’eau de mer ayant
une densité plus faible que l’électrolyte forme
une couche distincte à la surface de celui-ci),
ils seront éliminés par partage;
– enlever la totalité de l’électrolyte au-dessus
des plaques et le remplacer par de l’eau pure
 
- d'attendre une escale où la batterie sera
débarquée pour traitement. Durant ce
transit, si le dégagement de gaz chlorés
est trop gênant, on peut recouvrir
I‘électrolyte des éléments pontés d’une
couche de quelques centimètres de
gasoil. Dès que possible on effectue une
charge complète à très faible régime.
 Fer - Nickel - Cuivre
•  Conséquences de la présence de fer, nickel
ou cuivre:
–Le fer provoque une décharge spontanée et
contribue à la désagrégation des matières
actives.
–Le nickel et le cuivre abaissent la tension de
charge des plaques négatives et conduisent à
une accumulation d’antimoine sur ces dernières,
ce qui provoque une décharge spontanée et
augmente le dégagement d’hydrogène.
• Traitement en cas de contamination par
le fer, le nickel, le cuivre
• Il faut changer l’électrolyte et compléter la
charge. Cette opération est répétée jusqu’à
ce qu’on obtienne un pourcentage
admissible
LES ACCUMULATEURS ALCALINS

•  les accumulateurs alcalins sont des


accumulateurs qui utilisent des plaques
portant :
– des matières actives à base de fer ou de
cadmium pour la cathode
– de l’hydroxyde de nickel pour l'anode,
baignant dans une solution de potasse.
• On admet généralement que les réactions qui
se manifestent dans les éléments se
ramènent à un déplacement d'oxygène d'une
électrode à l'autre, l'électrolyte servant de
véhicule et ne participant pas aux réactions
chimiques

Cd  OH  2 ou Fe  OH  2  2 Ni  OH  2  décharge
   Cd ou Fe  2 Ni  OH 
charge
 
3
Constitution
• Les plaques positives contiennent de
l’hydrate de nickel qui, peu conducteur, doit
être mélangé à des flocons de nickel pur ou à
des paillettes de graphite qui lui donnent la
conductivité nécessaire. Cette matière active
est contenue soit dans des tubes cylindriques
perforés de même métal, soit dans des
pochettes plates.
• Ces accumulateurs sont appelés alors
respectivement “à plaques tubulaires” ou “à
plaques planes".
• La matière active des plaques négatives est
constituée par l’oxyde de fer finement divisé
auquel on a ajouté une petite proportion de
mercure ou par du cadmium additionné d’un
peu de fer. Elle est enfermée dans des
pochettes faites avec deux rubans d’acier
nickelé perforé, sertis.
• Les plaques voisines sont séparées soit par
des tiges d’ébonite, soit sur les faces
latérales, par des feuilles minces d’ébonite
qui isolent les parois des bacs et protègent
les côtés des plaques.
• On utilise actuellement des séparateurs en
fibre de verre, matériau susceptible de
résister à l’attaque de l’électrolyte.
• Le bac est constitué par l’assemblage de
plaques d’acier. Le fond et le couvercle sont
soudés au chalumeau puis soigneusement
nickelés par électrolyse.
• Les plaques, sont montées sur des tiges
d’acier, maintenues séparées par des
entretoises d’acier. Les tiges passent à
travers le couvercle et l’étanchéité est
assurée par un joint en caoutchouc pur et
ébonite qui doit être insensible à
l’électrolyte.
• L’électrolyte est constitué par une solution
aqueuse de potasse. On ajoute parfois une
petite quantité de lithine qui semble en
augmenter la durée. La densité de la
solution varie à peu près linéairement avec
la concentration en potasse de 1,050 pour
5,6% à 1,45 pour 40%; ces valeurs sont
données pour une température ambiante de
18°C.
• Cette densité doit se maintenir dans des
limites assez réduites si l’on veut employer
l’élément dans de bonnes conditions. En
particulier, si la densité tombe au-dessous de
1,20 la résistivité augmente rapidement et le
rendement énergétique diminue en
proportion.
• La capacité diminue, l’élément donne de
mauvais résultats lors d’une décharge
poussée. Si au contraire, la densité est trop
forte, l’électrode négative est attaquée,
surtout aux températures élevées.
• Contrairement aux batteries au plomb,
L’électrolyte des accumulateurs alcalins
garde une densité d’électrolyte à peu près
constante quel que soit son état de charge.
La densité ne donne donc aucune indication
sur l’état de charge ou de décharge d’un
accumulateur alcalin.
• Force électromotrice
• La f.é.m. théorique d’un élément au fer est
1,5V et celle d’un élément au cadmium 1,45
V. Elles sont donc très voisines.
•  La force électromotrice d’un élément varie
lors de la charge et de la décharge en
raison des modifications de la composition
des matières actives sans que la masse de
l’électrolyte ait changé de densité.
• Pendant la charge la proportion d’oxygène des
plaques positives augmente et du peroxyde
apparaît, dont l’influence est prépondérante sur la
valeur de la force électromotrice de charge. En
fin de charge, la force électromotrice d’un
élément fer nickel est de 1,48V, au bout de
quelques jours, au repos, elle n’atteint plus que
1,35 V. Cette diminution est expliquée par la
transformation du peroxyde en d’autres oxydes
du nickel avec libération d’oxygène. Cette baisse
du potentiel électrique peut être évitée si la
décharge suit immédiatement la fin de charge.
•  

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