Management Strategique
Management Strategique
Management Strategique
Stratégique
1
Définitions
2
Management
Le management c’est une activité visant à
obtenir des hommes et des femmes un résultat
collectif, en leur donnant un but commun, des
valeurs communes, une organisation
convenable et la formation nécessaire pour
qu'ils soient performants et puissent s'adapter
au changement.
ENTREPRISE
ENVIRONNEMENT
MANAGEMENT
organisation stratégie
4
Les fonctions d’un manager
Planification Organisation
PODC
Contrôle Direction
5
Les rôles d’un manager
Rôles de contact / Interpersonnel :
- Représenter Collecter ;
- Diriger ;
- Assurer les liaisons.
Rôles d'information :
- Collecter ;
- Diffuser ;
- Être porte-parole.
Rôles de décision :
- Entreprendre ;
- Rectifier ;
- Allouer les ressources ;
- Négocier.
Ces 3 rôles doivent être exercés en même 6
temps.
Les qualités d’un manager
Humaine :
- Maturité social ;
- Implication dans le groupe ;
-…
Techniques :
- Informatique ;
- Finance ;
-…
Conceptuelle :
- Vision ;
- Développement. 7
-…
Les qualités d’un manager
Humaines
Techniques
Conceptuelles
9
La décomposition du management
stratégique
La vision stratégique
La décision stratégique
L’organisation stratégique
L’animation stratégique
10
La stratégie
La stratégie est l’orientation des activités d’
une organisation à, long terme. Elle
consiste à obtenir un avantage
concurrentiel grâce à la reconfiguration
des ressources de l’organisation dans un
environnement changeant, afin de
répondre au besoins du marché et aux
attentes des différentes parties
prenantes(propriétaires, employés,
financeurs…)
11
On peut considérer que la stratégie est
déduite des conditions de l’environnement
dans lequel l’organisation évolue;
On peut également considérer que la
stratégie est construite à partir des
ressources et des compétences de
l’organisation et qu’elle consiste à créer des
opportunités nouvelles;
La stratégie implique souvent des
modifications majeures en termes de
ressources
Les décisions stratégiques peuvent
influencer les décisions opérationnelles;
La stratégie peut être considérée comme le
reflet des attitudes et des croyances de ceux
qui ont le plus d’influence sur l’organisation.
12
Les trois niveaux de la stratégie
La stratégie d’entreprise: elle correspond aux décisions stratégiques
élaborées au plus haut niveau d’une organisation et qui ont un impact sur
l’orientation de l’entreprise
Les stratégies concurrentielles: elles consistent à identifier les facteurs
clés de succès sur un marché particulier afin d’obtenir un avantage
concurrentiel
Les stratégies opérationnelles(tactiques): elles définissent comment
les différentes composantes de l’organisation répondent effectivement aux
orientations stratégiques définies au niveau global et au niveau des DAS.
13
Processus du management stratégique
Analyser Fixer les Fixer les
l’environnement objectifs à objectifs à
externe long terme court terme
Analyser
les objectifs, Allouer les
buts, Réviser Évaluation
ressources
la mission et contrôle
les stratégies nécessaires
et cultures
actuels
Analyser
Établir les Établir les
l’environnement
stratégies politiques
interne
ACTION 16
La vision: elle exprime la vocation centrale de
l’entreprise et de ses finalités; c’est le rêve
réalisable de l’entreprise(ce qu’elle aspire être)
La mission: la raison d’être de l’entreprise,
autrement dit, son métier et son activité. La
mission de l’entreprise peut changer selon la
fluctuation de l’environnement externe
Le but: un ensemble d’objectifs qui résultent
souvent de contraintes inhérentes à l’entreprise
telles que: la survie, la croissance et la
recherche du profit
L’objectif: c’est un sous- ensemble des buts
fixé par les dirigeants et répondant à un certain
nombre de critères( SMARTE)
La politique: contrairement à la stratégie , la
politique se répète tout le temps dans
l’entreprise. 17
La formation des objectifs
Les objectifs sont formulés suite à un jeu
de pouvoirs et d’influences entre acteurs
qui essaient de faire valoir leur point de
vue respectif et d’infléchir la volonté de
leurs interlocuteurs dans le sens qu’ils
souhaitent
Deux types d’influences
1. Externe: propriétaires, fournisseurs,
clients, concurrents, syndicats,
groupement des consommateurs, État
2. Interne: direction générale, encadrement,
services fonctionnels ou auxiliaires.
18
Comment un objectif peut- il
devenir une mission?
19
Algorithme de sélection des objectifs
Objectifs possibles
opérationnalisation
Contraintes
-Ressources humaines
Comptabilité/ incompatibilité
-Ressources financières hiérarchisation
-Ressources légales
-Ressources technologiques Les objectifs réalisables
Explication, communication
et mise en oeuvre
20
Contrôle
Objectifs internes /externes
objectifs
Externes Internes
Shareholders stakeholders
Salariés Dirigeants
Actionnaires environnement
Aspirations des
dirigeants
Qui?
Devoir faire
Pouvoir faire Où?
Possibilité?
Compétences actuelles Incitations de
Comment? l’environnement
Autoriser à faire
Contraintes internes
et externes 22
La démarche stratégique
Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise
Diagnostic Prévision
stratégique stratégique
Décision stratégique
Mise en œuvre
stratégique
Plan opérationnel
budget
Contrôle 23
stratégique
contrôle
Il existe trois grandes
stratégies :
Stratégie de croissance : investissement,…
Stratégie de décroissance :
désinvestissement, l’entreprise est dans
l’obligation de faire une marche arrière
24
Les stratégies de M. Porter
Porter distingue 3 grandes
stratégies de base :
La domination par les coûts
Vers le haut (écrémage)
( pour des produits standards)
Vers le bas (épuration)
La différenciation
La concentration (niche,
segment précis, cible déterminée)
25
Le diagnostique stratégique
Le diagnostic stratégique est l’une des
étapes les plus importantes du
processus de formulation
stratégique.
Détermination des orientations stratégiques
Capacités
possibles
stratégiques de
Caractéristiques de
l’environnement
l’ETS concurrentiel
Orientations
stratégiques
possibles 26
Le diagnostic stratégique
Le diagnostic stratégique repose sur
deux approches complémentaires ou
dimensions:
Diagnostic interne de l’entreprise :
vise le potentiel stratégique; atouts ou
forces, il doit mettre en exergue le
savoir- faire, le métier et les
compétences. L’entreprise n’a pas que
des forces, elle compte également des
faiblesses, des caractéristiques sur
lesquelles, elle ne peut pas compter pour
assoire sa stratégie.
Diagnostic externe de
27
28
Le diagnostic interne consiste à déterminer
quelles sont les activités fortes qui sont les principales
sources de valeur ajoutée et qui contribue le plus à
obtenir une domination par les coûts ou une
différenciation durable.
Un bon diagnostic exige une hiérarchisation
des facteurs et donc un classement par ordre
d’importance des activités ou des sous-activités
sources de valeur.
29
Environnement Interne
L’évaluation des ressources par DAS
Segment A Segment Z
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
MARKETING
Prix des produits et services
Degré de maturité des produits
Etendue de la gamme des produits
Couverture du marché par région
Qualité des produits
Promotion
Part de marché par région
Réseau de distribution
Part relative de marché
Loyauté du client
Recherche commerciale 30
Segment A Segment Z
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
PERSONNEL
Compétence du Personnel
Direction
Gestion
Professionnels
Production
Bureau
Soutien
Capacité d’attirer et de retenir du personnel de qualité
Direction
Gestionnaires
Production, métier
Professionnels
Soutien, bureau 31
Ventes
Moral des
Cadres
Professionnels
Employés de bureau
Employés de la production
Sens de l’appartenance
Cadres
Professionnels
Bureau
Production 32
Segment A Segment Z
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Finance
Accès aux sources de financement
Avoir net des actionnaires
Revenus bruts par employé
Taux d’endettement
Niveau de rentabilité
Structure de coûts (main d’œuvre, matières premières,
frais généraux,frais financiers, etc)
Production
Qualité de la production des produits
Qualité des fournisseurs
Qualité des équipements
33
Segment A Segment Z
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Production
Délai dans la production du produit
Coût de production des produits offerts
Valeur ajoutée aux produits offerts
Contrôle de la qualité
Capacité et qualité d’entreposage
Localisation
Recherche et Développement
Développement de nouveaux produits
Potentiel de recherche
Achats de brevet 34
Segment A Segment Z
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Organisation
Flexibilité de la structure organisationnelle, siège social, CAS
Processus de décision niveau direction, niveau CAS
Mécanismes de coordination
Qualité des systèmes de gestion
( planification, contrôle, communication et information)
Qualité des systèmes de récompenses et de punitions
35
Segment A Segment Z
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Gestion
Clarté de la mission
Clarté des objectifs
Plans stratégiques(cohérents, réalistes)
Capacité à diagnostiquer les opportunités et les menaces
Capacité à diagnostiquer les forces et les faiblesses
Capacité à saisir les opportunités
Capacité à maintenir son avantage compétitif
Qualité de l’image corporative
Capacité d’adaptation
Rapidité d’adaptation
Degré d’entrepreneur ship
Habilité à attirer de bonnes ressources humaines
Habilité à adopter de la nouvelle technologie
Rapidité de la réaction aux changements environnementaux 36
CHAINE DE VALEUR
M
A
R
DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
G
E
APPROVISIONNEMENT
E
FOURNIS CLIENTS et vente
G
SEURS (AVAL)
R
(AMONT)
A
M
ACTIVITE
PRINCIPALE
37
Logistique d’entrée (Fournisseurs) :
-la manutention 1 2 3 4 5
-L’entreposage FAIBLE MOYEN ELEVE
-Le contrôle des stocks
-La programmation des transports
-Les renvois aux fournisseurs
La production:
-le fonctinnement des machines
-l’emballage
-L’assemblage
-L’entretien des équipements
-La vérification
-L’impression
-Les opérations relatives aux installations
La logistique de sortie (clients) :
-l’entreposage des produits finis
-La manutention
-Le fonctionnement
La commercialisation et la vente:
-la publication
-La promotion
-La force de vente
-La sélection des circuits de distribution
-Les relations avec les distributeurs et
l’établissement des prix
Les services:
Installation
Réparation
Formation
La fourniture de pièces de rechange 38
Adaptation du produit.
-
Le cœur de compétences
Valeurs normes
39
La détermination des ressources
et des capacités pour construire
un avantage compétitif
4 Sélection d’une
stratégie Stratégie
en fonction des
occasion externes
3 Potentiel de création
Avantage Détermination des
d’un avantage
compétitif écarts éventuels
concurrentiel
2 Détermination des
Capacités
capacités
1 Identification
Classification Ressources
ressources
40
Marketing
Production
Qualité de la production
Délai de fabrication
Coût de fabrication
Recherche et développement
Endettement
Niveau des stocks
Disponibilité de financement
Personnel
Talents
Capacité d’attirer et de retenir un personnel de
qualité
Promotion et récompenses
Organisation
Flexibilité 41
Processus de décision
Commercialisation et vente
La subdivision d’une
activité principale
42
Diagnosti
c Externe
43
Analyse de l’environnement global
« PESTEL »
choix ;
Économique :
– Croissance du pays et croissance
mondiale ;
– Conditions générales (l’inflation,
récession,…) ;
– Taux de chômage ;
– Politique monétaire (réévaluation,
évaluation,…) ;
– Politique fiscale ;
– Contrôles gouvernementaux ;
– Approvisionnement énergétique ;
– Approvisionnement en matière
première ;
– Nature de l’industrie (oligopole, 46
Écologique :
– Environnement physique (eau, air,
sol) ;
– Infrastructure de transport ;
– Source d’approvisionnement ; 48
– Conséquences écologiques.
Offre & Demande par
activité stratégique de
l’entreprise
Croissance du marché :
– Degré de stabilité des produits et des
services ;
– Degré de maturité des produits et des
services ;
– Taille ou croissance du segment ;
– Nature et caractéristique de la
demande ;
– Influence de la réglementation ;
– Influence des désirs des clients ;
– Influence de la technologie ;
49
Capacité de l’industrie:
– Temps d’expansion ;
– Coût d’expansion ;
– Sous-capacitaire ou Sur-capacitaire.
Rivalité
Position de la force Position de la force
Du
des fournisseurs des clients
Secteur
Menace d’arrivée
des produits substituts 53
Rivalité du secteur :
Concurrents
– Taille & forces ;
– Importance des coûts fixes ;
– Nature des produits ;
– Existence d’enjeux
stratégiques ;
– Nature discrète des
investissements.
Menace de concurrents ou
entrants potentiels : 54
Menace de produits de
substitution.
– Fonction des produits de
substitutions ;
– Usage des produits de
substitution.
56
Les facteurs clés du succès
Qualité des personnes :
– Membres de la direction ;
– Équipe de la production ;
– Personnel de vente ;
– Personnel de bureau ;
– Personnel de soutien.
Qualité du marketing :
– Produits (étendue et âge de la
gamme) ;
– Prix des produits ;
– Réseaux de distribution ;
– Publicité & promotion ; 57
Qualité de la production:
– Sources d’approvisionnement ;
– Technologie utilisée (équipement et
outillage) ;
– Locaux: : localisation… ;
– Agencement des usines ;
– L’entreposage.
60
Prix
Élaboration des
Stratégies
La matrice BCG
La matrice swot
La matrice Mc kinsey
La matrice ADL
La matrice SPACE
Les grandes stratégies
61
La matrice du Boston Consulting
Group (BCG )
La matrice BCG positionne les domaines d’activité
stratégique en fonction de leur situation au regard
de deux dimensions :
La part de marché relative : renseigne sur la
position concurrentielle de chaque DAS de
l’entreprise et donc sur leur position en terme de
leadership
Le taux de croissance du marché :est considéré
comme un indicateur de son attrait ; plus il est
important, plus le marché est jugé porteur. Il
renseigne également sur les besoins de liquidités
que le DAS va nécessiter
62
La matrice BCG
VEDETTES DILEMMES
Fort Contribuent à la Contribuent à la
croissance et croissance mais
s’autofinancent réclament des liquidités
Taux de
croissance VACHES A LAIT POIDS MORTS
du DAS Faible Contribuent peu à la Ne contribuent ni à la
croissance mais croissance ni aux profits
fournissent des liquidités
Forte Faible
64
Les poids morts: sont des DAS vieillis pour lesquels
l’entreprise n’a pas su s’imposer en terme de part de
marché. Ils se caractérisent par une double absence de
besoin et de dégagement de liquidités. Ils n’apportent à
l’entreprise ni croissance ni marge.
Les dilemmes: sont des DAS à fort taux de
croissance, mais pour lesquels l’entreprise n’a pas
encore su acquérir des positions concurrentielles
dominantes. Ces DAS son,t demandeurs de ressources
financières pour assurer leur développement. Ils
contribuent à la croissance de l’entreprise et
nécessitent des liquidités. Le terme de dilemme fait
référence au choix stratégique qui s’impose à
l’entreprise: soit investir pour que le DAS devienne une
vedette, soit désinvestir. Si l’entreprise refuse de
choisir, les dilemmes sont appelés à devenir des poids
morts. 65
Matrice BCG
Produi Rendem Rendem profi Profi PM TX de
ts ou ent ent en% t t en relative croissa
DAS % nce
A 40000 23 200 23 40 5
00
B 60000 35 300 35 70 10
00
C 40000 23 200 23 5 5
00
D 20000 12 100 12 60 -5
00
E 10000 7 500 7 10 -10 66
0
Représentation graphique de la
matrice BCG
+15
Le profit
35%
B
B
Taux de croissance du marché
23% 23%
A
A C
12%
D
7%
E
-15
67
100% 50% 0
La matrice BCG: le financement
des DAS
Vedette Dilemme
Positionnement :
- Rentabilité d’exploitation > 0 Positionnement :
- Investissements importants - Rentabilité d’exploitation < 0
- Forte consommation et génération de - Investissements importants
liquidités - Forte consommation, faible génération de
Recommandations : liquidités
- Concentrer les ressources sur ces produits Recommandations :
prometteurs - Soit investir massivement pour accéder à une
- Prendre la tête du peloton en réinvestissant forte part de marché
massivement - Soit décrocher rapidement ce qui est aisé car
- Eviter de mal exploiter la percée par des il y a des acquéreurs
investissements sans rapport avec la - Eviter d’investir insuffisamment
croissance
71
Environnement externe :
Les opportunités constituent le domaine
d'action dans lequel le projet peut espérer jouir
d'un avantage différentiel. Une entreprise
porteuse d'un projet aura un avantage
différentiel lorsque ses compétences propres lui
permettront d'exploiter une opportunité plus
facilement que ses concurrents. C'est-à-dire
lorsqu'elle peut exploiter les facteurs clés de
succès plus facilement.
Les menaces correspondent à un problème
posé par une tendance défavorable ou une
perturbation de l'environnement externe au
projet. Une menace est d'autant plus grave
qu'elle nuit fortement au projet et qu'elle a de
chance de se réaliser. 72
Environnement interne :
Les forces et faiblesses de
l'environnement interne au projet sont
à évaluer sur deux critères :
* La performance
* L'importance.
Peu
Important
Important
Performant Forces à Fausse
(forces) entretenir force
Peu performant Faiblesses à Facteur
(faiblesses) combattre secondaire 73
La matrice SWOT se représente
sous la forme suivante :
Strong Weakness
(Force) (Faiblesse)
Utiliser nos forces Réduire nos
pour prendre faiblesses pour
Opportunit avantage des ensuite prendre
y opportunités part des
opportunités
(Opportunité)
= 2,5 Stratégie de
l’entreprise est 78
Représentation graphique du
modèle de Mc Kinsey
Forces Compétitives (EFI)
4 Faibles 3 Moyens 2 Elevés 1
n
a em
s s
i is s
o
t if
Cr vest
ec
3
in t
él
n
IX me
tS
Attraits III V
e n
Moyens
en
du i s
s o
m t
s nd
marché e
se
nv ba
i
is
(EFE) és a
st
2
D Ou
ve
IV VII VIII
In
Faibles
79
1
chacune des neuf situations de la matrice Mc Kinsey sont
représentées sur la figure ci- après:
leadership
Rechercher des
Attrait du marché
niches où les
compétences
peuvent être
acquises
Rechercher des
moyen
alliances
Développer Sélectionner Désinvestir
sélectivement sélectivement
Maintenir des Limiter les Limiter les
positions investissements investissements
concurrentielles
faible
83
Les situations financières dans la
matrice ADL
Démarrage Croissance Maturité Déclin
Dominant
I III
forte rentabilité Forte rentabilité
- +
+ +
fort
fort besoin faible besoin
Risque d’investissement d’investissement
concurrentie rentabilité
l = =
favorabl
e Autofinancement Fort excédent de
liquidités
+ II IV
défavorable Faible rentabilité Faible rentabilité -
+ +
margina Fort besoin Faible besoin
l d’investissement d’investissement
84
Besoins financiers
=- + =
Risques sectoriels
Matrice ADL:
Cinq positions sont proposées : elles sont
déterminées à partir d’une évaluation
multicritères, effectuée par l’entreprise elle
même, en adoptant la graduation suivante :
86
Recommandations stratégiques de
la matrice ADL
87
Exemple de calcul de
A.D.L.:
1 – Taux de croissance
Croissance des ventes en unités pour produit X /
Firme A = 15%
Croissance des ventes en unités pour produit X /
Firme B = 25%
Croissance des ventes en unités pour produit X /
Firme C = 20%
Le taux de croissance permet de définir le
degré de maturité du marché moyen = 15
+ 25 + 20 = 20%
3
2 – Indice concurrentiel :
- Part de marché A = 10
- Part de marché B = 20
- Part de marché C = 12 88
3 – Taille de diamètre :
Ou n le CA en % :
CA %
Activité A 2M 20
Activité B 4M 40
Activité C 3M 30
Activité D 1M 10
Total 10 M 100%
89
Représentation graphique de la
matrice ADL
Maturité du secteur
0 20% 50% 100% 50%
Démarra Croissan Maturité Déclin
ge ce
5
Dominan
Position concurrentielle
4 te
3
Forte
Favorabl B B
2
e
C C
1 Défavora AA
ble D D 90
0
ADL rénove ici sa célèbre matrice en combinant la position
concurrentielle de l’entreprise et la position technologique mais, afin de
maintenir la diversité des situations dans le cycle de vie, deux matrices
sont proposées l’une pour les industries plutôt au début du cycle de
vie et l’autre pour les industries plutôt en fin de cycle.
ur eur ur on
forte
Position concurrentielle
Position concurrentielle
créneau réalisati
favorable défavorabl
on
Créneau e ?
Joint- Réalisati liquidati
venture on on
créneau joint- rationali
venture sation
Industrie en démarrage ou début Industrie en fin de croissance
de croissance ou maturité 91
Caractéristiques du marché
Niveau de taux Marché pour Marché dans les
de croissance l’année en cours 3 à 5ans
+20% Embryonnaire Variation
importante du taux
de croissance
10- 20% Croissance Maturité
2- 5% Saturation Déclin
92
L’indice concurrentiel
Niveau de l’indice Situation Évaluation dans
concurrentiel concurrentielle les 3- 5 ans
Supérieur à 4 Dominante Dominante ou
forte
De 4 à 2 Forte Forte ou
favorable
De 2 à 1 Favorable Tenable
De 1 à 0.5 Tenable Faible
De 0.5 à 0.1 Faible Faible ou non-
viable
Inférieur à 0.1 Non- viable Non- viable 93
Embryonn Maintien Création observation
aire de l’écart d’un écart
Croissance stratégiqu stratégique Analyse et prise de
e risque
Taux de maturité
Taux de croissance
II 6 I
Profil 5 Profil
4
conservatif 3 agressif
2
Avantage 1 2 3 4 5 6 Stabilité
1
concurrentielle de l’industrie
(A.C) -6 -5 -4 -3 -2 -1 -1 (S.I)
-2
III -3
IV
Profil -4 Profil
défensif -5 compétitif
-6
•Demandes de base:
• implicites
• évidentes
• non articulées
103
Client extrêmement
La catégorisation repose sur la
technique d’interrogation proposée par
Kano (1984) : pour chaque élément,
deux questions, parmi lesquelles
l’interrogé peut choisir entre 5
modalités, sont formulées.
La première question se réfère à la
réaction du client si l’élément existait et
la deuxième question se réfère à sa
réaction si l’élément n’existait pas.
104
Le choix des stratégies
Cycle de vie du marché
Courbe d’expérience
Les trois stratégies génériques de M.
Porter (voir diapositive n°25)
L’horloge de Bowman(voir diapositives
n°59, 60)
La matrice d’Ansoff
105
Cycle de vie
Les phases peuvent se distinguer par
les taux de croissance des ventes :
–Moins de 10% dans la phase de
lancement.
–Supérieur à 10% dans la phase de
croissance.
–A nouveau inférieur à 10% en phase
de maturité.
–Négative en phase de déclin.
106
Présentation du cycle de vie
Ventes
107
Lancement Croissance Maturité Déclin
Temps
L’identification des phases
Lancement : le produit étant nouveau,
encore mal distribué, la demande démarre
lentement
Croissance : le marché s’élargit du fait de
la familiarisation des consommateurs avec
le produit, de la communication et de la
distribution améliorée
Maturité : le marché arrive à saturation,
la concurrence est forte du fait de l’arrivée
de concurrents et les ventes stagnent
Déclin : le marché se lasse du produit,
qui semble vieilli, des innovations 108
apparaissent et le produit décline.
Indicateurs et phases du cycle de
vie
Lancement Croissance Maturité Déclin
production
Le cycle de vie du marché
Temps
Clients Innovate Pionnier Utilisateu Retardata
urs s rs ires
fonctionn
els
Prix Élevés Élevés Prix Q/P Bas
variés
Investisse Élevé Élevé Réinvesti Récolte 112
ment ssement
La courbe d’expérience
L’observation empirique de l’évolution décroissante des
coûts des produits dans le domaine industriel a donné
naissance au concept de droite (ou courbe d’expérience).
Le Boston Consulting Group a en effet vérifié à la fin des
années soixante, sur un très grand nombre de produits
différents, une relation statistique entre le coût unitaire
des produits et l’expérience mesurée par la production
cumulée. Ces résultats ont eu une grande importance sur
les stratégies des entreprises.
La loi d’expérience stipule que le coût unitaire de la
valeur ajoutée d’un produit homogène, mesuré en unités
monétaires constantes, diminue d’un pourcentage fixe et
prévisible chaque fois que la production cumulée double.
En clair, plus une entreprise a fabriqué de produits, plus
ses coûts sont compétitifs.
113
Les causes de l’expérience
L’effet de l’apprentissage: amélioration
du savoir- faire de l’entreprise
L’effet des économies d’échelle:
réduction des coûts unitaires
L’effet de l’innovation ou du progrès
technique: résulte de la recherche et permet
de produire à des coûts moindres.
114
Expérience et politique de prix
Prix
P1
C1
P2
Prix
coûts
E1 E2 Expérience
115
Expérience et position concurrentielle
CA
Perte Prix de
A Bénéfice B marché
CB Bénéfice C
CC
Coûts
EA EB EC Expérience
116
La matrice d’Ansoff
Pour Igor Ansoff, l’incertitude croissante
entraîne des surprises stratégiques et celles- ci
obligent à rechercher des moyens de riposte. Le
problème consiste donc tout d’abord à détecter
les signes, plus au moins forts, annonciateurs de
surprises stratégiques.
Au fond ce que préconise Ansoff et tous les
chercheurs qui se situent dans la même ligne de
pensée , c’est d’enrichir le modèle ancien de
planification stratégique, grâce à des techniques
plus créatives, susceptibles d’anticiper
rapidement les changements dans
l’environnement.
117
La matrice d’Ansoff
La matrice Ansoff illustre la vision future d'une société,
centre de profits ou domaine d'activité stratégique
(DAS).
Elle représente chaque opportunité de développement
en terme de produits et marchés existants ou
nouveaux et illustre la façon dont la croissance d'une
activité sera atteinte. Serait- ce plutôt par pénétration
de marché (en général la plus facile), par extension sur
de nouveaux marchés, en développant de nouveaux
produits sur des marchés existants ou en diversifiant
(en général le plus difficile)?
Cette analyse Ansoff est liée à l'analyse d'écart de
planification stratégique (Gap) de façon à représenter
la proportion relative du chiffre d'affaires prévisionnel
qui sera générée par Pénétration, Extension de
marchés, Développement de produits et Diversification.
118
La matrice Ansoff
Produit actuel Produit nouveau
Augmenter la Stratégie de
Marché
pénétration des développement
actuel
marchés de produits
Stratégie
Marché d'extension de Stratégie de
nouveau marché : diversification
exporter 119