Chap5 - Les Contrats D'echange
Chap5 - Les Contrats D'echange
Chap5 - Les Contrats D'echange
• Schématiquement, on a :
Schéma
Exemple d’utilisation de contrat d’échange pour transformer un actif
• Schématiquement, on a :
Schéma
Le rôle de l’intermédiaire financier
En général, deux institutions non financières ne transigeront pas directement l’une avec
l’autre.
Elles feront plutôt appel chacune à un intermédiaire financier qui sera la contrepartie de
leur contrat d’échange respectif.
Afin d’éliminer son risque de désappariement des flux financiers, l’intermédiaire
financier
A doit trouver des clients B1 et B2 qui veulent entrer dans des transactions qui se
complètent mutuellement, c’est-à-dire que si un intermédiaire financier entre dans un
contrat d’échange de taux fixe contre un taux variable avec B1, il devra entrer dans un
contrat d’échange de taux variable contre un taux fixe avec B2, s’il veut éliminer son
risque de désappariement.
De plus, l’intermédiaire financier permet de garantir l’exécution de chacun des contrats,
ce qui ne serait pas le cas si les deux parties étaient entrées directement en contact.
En échange de cette garantie et de la facilité pour un
client d’entrer dans un contrat d’échange,
l’intermédiaire financier recevra généralement une
commission sous la forme d’un écart de rendement
(C1 et C2) par rapport au taux qu’il devrait
théoriquement recevoir.
Schématiquement, on a :
Schéma
Les grilles de prix
Les grilles de prix indiquent quel taux un
intermédiaire financier est prêt à payer ou recevoir
pour entrer dans des contrats d’échange de différentes
maturités
C’est ce qu’on appelle les taux de contrat d’échange .
Souvent ces taux seront cotés en terme d’écart par
rapport à la courbe de rendement à échéance sans
risque pour des obligations de même maturité.
L’écart entre le taux fixe que l’intermédiaire est prêt à
payer (bid) et celui qu’il est prêt à recevoir (ask) est
déterminé par l’offre et la demande pour un type
particulier de contrat.
Entreposage
En pratique, un intermédiaire financier prendra une
position dans un contrat avant d’avoir trouver une
transaction inverse pour immuniser sa position,
puisqu’en pratique il est peu probable que deux
clients aient exactement des besoins
complémentaires au même moment.
L’intermédiaire accumulera donc en inventaire des
positions longues (fixe contre variable) et des
positions courtes (variable contre fixe) qui ne seront
pas toujours complémentaires.
L’exposition nette (position longue – position courte)
sera généralement immuniser à l’aide de contrats à
terme sur taux d’intérêt.
L’évaluation des contrats d’échange de taux d’intérêt
Réplication à l’aide d’obligations
En supposant qu’il n’y ait aucun risque de défaut, on peut montrer
qu’une position longue dans un contrat d’échange de taux fixe contre
un taux variable est équivalente à une position longue dans un
obligation à taux variable et une position courte dans une obligation à
taux fixe.
Comme pour ne pas qu’il y ait d’arbitrage, deux instruments
identiques doivent avoir la même valeur, la valeur d’un contrat
d’échange doit être égale à la valeur des obligations théoriques qui
permettent de répliquer les flux financiers du contrat d’échange, i.e. :
Formule
où k* correspond au prochain paiement variable (déjà connu)
et r1* correspond au taux applicable entre le paiement d’un coupon et
le
coupon suivant.
À l’initiation du contrat, ainsi qu’à l’expiration du contrat,
la valeur devra être égale à 0.
Initialement, les 2 obligations théoriques auront une
valeur égale. C’est ce qui permet de déterminer le taux de
contrat d’échange fixe applicable (le taux variable étant
déjà connu).
Note : formule
Entre ces deux moments, le contrat d’échange pourra
avoir une valeur qui variera en fonction des mouvements
des taux d’intérêt.
Réplication à l’aide de contrats à terme sur taux d’intérêt