Cours 1 Macroéconomie Circuit Economique

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NIVEAU : 1ère année - Semestre 2

Cours de macroéconomie

Pr Nabil jedlane

1
LA DESCRIPTION DE
L'ÉCONOMIE NATIONALE
Le circuit économique
L’économie nationale la plus
simple peut être représenté à
l’aide d’un circuit économique.
Mais qui dit circuit économique,
pose la question de savoir entre
quelles unités (quels agents) la
circulation s’effectue et quelle est
la nature des opérations.
Face au grand nombre d’agents économiques,
il apparaît souhaitable de les regrouper en
catégories homogènes. On retiendra trois
critères de classification :

1. Critère sociologique ;
2. Critère institutionnel ;
3. Critère fonctionnel.
1. Critère sociologique : les individus sont regroupés,
par exemple, en classe bourgeoise, classe moyenne et
classe ouvrière.

2. Critère institutionnel : cette classification est la plus


classique où les agents économiques seront regroupés
en ménages, entreprises et administrations.

3. Critère fonctionnel : dans ce cas, les agents seront


regroupés selon leur fonction principale : la production,
la consommation ou l’accumulation.
• Le secteur des entreprises est
l’unique producteur de biens et
services; il remplit cette fonction en
louant les facteurs de production
(terre, travail, capital) au secteur
des ménages. Ceux-ci dépensent
intégralement leur revenu à l’achat
des biens et services produits.
revenu monétaire = valeur de la production ou produit intérieur

dépense globale = recettes des entreprises


• Quand on observe le schéma du circuit
économique, on remarque que tout agent « reçoit »
et « envoie » un certain nombre de flèches : cela
traduit le principe d'équilibre des ressources et
des dépenses. La comptabilité nationale fournit
chaque année le « chiffrage » de l'ensemble des
opérations du circuit. Elle les établit en faisant des
comptes équilibrés pour chaque agent. Toute
modification intervenue à un endroit du circuit se
répercute sur l'ensemble : c'est le principe
d'interdépendance des agents et des opérations.
Revenu National (PNB) = Produit National (PIB)

• Dans une économie réelle, cette règle n’est pas


tout à fait respectée, car certains facteurs
procurant des revenus appartiennent à des
étrangers ; d’autre part, des actifs étrangers
appartiennent à des nationaux.
Le Produit Intérieur Brut : est la somme des valeurs
monétaires de tous les biens et services finis produits par des
facteurs de production intérieurs pendant une période donnée.

Le Produit National Brut : tient compte de la production


des nationaux (à l’étranger ou à l’intérieur) et non de celle des
résidents.

NB : ici, nous n’en tiendrons pas compte et nous


poserons les deux agrégats comme égaux
le P.I.B. peut se calculer de trois
façons, selon l’endroit à partir duquel
on le mesure :
1) Somme des demandes de l’économie
P.I.B. = Y = C + I + G + (X - M)

• C représente les dépenses de consommation privée;

• I : dépenses d’investissement ne comprenant que


des biens neufs;

• G : ensemble des biens et services achetés par le


gouvernement ;

• (X - M ) solde des exportations (X ) et des


importations (M ) ;
2) Somme des revenus de l’économie
Revenu National =
Salaires + Intérêts + Profits + Loyers

Quand une entreprise fabrique et vend sa production, elle


rémunère les facteurs qui ont servi à son élaboration : la
plus grande partie va aux salariés, une autre fraction
représente des intérêts et une autre les loyers (cela fait au
total, par exemple, 90 sur 100). Les 10 qui restent vont
aux propriétaires des entreprises sous forme de profit ;
ces propriétaires sont aussi des personnes physiques qui
bénéficient donc des revenus correspondants
3) Somme des valeurs ajoutées :

La valeur ajoutée correspond au revenu tiré de la


vente de la production auquel on soustrait la
valeur des biens et services achetés auprès des
autres entreprises.

PIB = ∑ Valeurs Ajoutées de l’économie


2. Règles de calcul du PIB

Pour l’ensemble de l’économie, la somme de


toutes les valeurs ajoutées doit être égale à la
valeur de tous les biens et services finaux.
On peut donc dire que le PIB est également
égal à la valeur ajoutée totale de toutes les
entreprises présentes dans une économie.
Notion de valeur ajoutée

C’est la valeur des biens et services produits moins la valeur des


biens que l'entreprise se procure auprès d'autres entreprises
pour produire.
La valeur ajoutée d'une entreprise correspond à la "richesse"
qu'elle crée.

Valeur Ajoutée = Production – Consommations Intermédiaires.


Notion de valeur ajoutée

Exemple :
La SOMACA se sert pour le montage d’une voiture
de pneus, vitres, sièges, etc. qui constituent des
consommations intermédiaires.

Quelle est la richesse réellement créée par la


SOMACA ?
Notion de valeur ajoutée

Illustration :

Le résultat comptable d’une entreprise fictive est


présentée dans le tableau suivant.

On vous demande de calculer la richesse


réellement créée par l’entreprise.
Notion de valeur ajoutée
CHARGES PRODUITS
Achat de marchandises 180 000 Vente de marchandises
Travaux d'entretien ou de réparation 10 000
Publicité 10 000
Transports de biens 40 000
Impôts, taxes et versements assimilés 50 000
Rémunération du personnel 80 000
Charges de sécurité sociale 50 000
Charges d'intérêts 20 000
Dotations aux amortissements 30 000
Total des charges 470 000 Total des produits 500 000
Solde créditeur : Bénéfice 30 000
Total général 500 000 Total général 500 000
Notion de valeur ajoutée
Réponse :

La valeur ajoutée de cette entreprise est égale à 500000 - (180000


+ 10000 + 10000 + 40000) = 260000
En effet, dans cet exemple, seules les charges suivantes sont
considérées comme consommations intermédiaires devant être
déduites de la valeur de la production (500.000) :
• Les achats de marchandises ;
• Les frais de transports ;
• La publicité ;
• Les frais d'entretien.
Règles de calcul du PIB

2. Comment additionner des pommes et des bananes ?


Exemple illustratif :
Calculons le PIB d’une économie fictive qui produit 25
pommes et 50 bananes
Le Px d’une pomme = 2 dh et le Px d’une banane = 1 dh).

PIB = (prix des pommes x quantité des pommes) + (prix des


bananes x quantité des bananes).
PIB = (25 x 2) + (50 x 1) = 100 dh.
Règles de calcul du PIB

3. Calcul des biens usagés :


Le calcul du PIB ne prend en compte que les biens et les
services produits au cours de l’année à la quelle il se
réfère.
La revente d’une voiture ne constitue pas une création de
richesse, ce n’est qu’un transfert de richesse (déjà créée et
déjà comptabilisée) d’une personne à une autre.
Règles de calcul du PIB

4. Les services de logement et autres imputations :


Les biens et les services sont évalués à leur prix du marché.
Mais il existe des B et S qui ne sont pas vendus sur le
marché.
On parle d’une estimation de la valeur de ces B et S ou
d’imputation.
Imputation de la valeur du logement :
Le locataire achète le service du logement procurant ainsi un
revenu au propriétaire.
Et le propriétaire du logement ?
Règles de calcul du PIB

Les sapeurs pompiers, la police : traitement des


fonctionnaires comme mesure de la valeur de leur service.

Des productions échappant au calcul du PIB :


• La production domestique ;
• Économie souterraine ;
• Trafic de drogue ;
• Activités illégales.
Le PIB réel et le PIB nominal

Reprenons le cas de l’économie qui produit des pommes et


des stylos.
PIB = (prix des pommes x quantité des pommes) + (prix des
stylos x quantité des stylos).
Le PIB peut augmenter aussi bien lorsque les quantités
augmentent ou lorsque les prix s’élèvent et pour les
pommes et pour les stylos.
Le PIB réel et le PIB nominal

Calculé de cette manière, le PIB ne reflète aucunement la


mesure dans laquelle l’économie satisfait effectivement les
besoins des ménages, des entreprises et des pouvoirs
publics. Il suffit que tous les prix doublent pour que le PIB
double.
Néanmoins, la capacité de l’économie à satisfaire la demande
n’a nullement doublé puisque la quantité de chacun des
biens est restée constante.
Le PIB réel et le PIB nominal

C’est sous le nom de PIB nominal que les économistes désignent


la valeur des biens et services mesurée à prix courants.
Pour faire face à cette faille, on calcule la richesse créée en
neutralisant l’influence de la variation des prix, c’est le PIB
réel.
réel
Le PIB réel reflète le volume de la production de la période
courante, et non sa valeur, puisqu’il ne tient compte que de
l’évolution, par rapport à l’année de base, des quantités
produites.
Le PIB réel et le PIB nominal

Calcul du PIB réel :


On choisit une année de base, par exemple,
1999 :
PIB réel(99) = (Px p(99) x Q p(99)) + (Px s(99) x Q s(99)).
PIB réel(2000) = (Px p(99) x Q p(00)) + (Px s(99) x Q s(00)).
PIB réel(2006) = (Px p(99) x Q p(06)) + (Px s(99) x Q s(06)).
Le PIB réel ainsi calculé mesure correctement le bien être
économique que le PIB nominal.
4. Le déflateur du PIB

A partir du PIB réel et du PIB nominal, on peut calculer un autre


agrégat : c’est le déflateur du PIB.
PIB nominal
Déflateur du PIB =
PIB réel
• Donc le déflateur du PIB est un simple indice. Son
niveau est arbitraire (ici, il est égal à 1 l'année de
base du calcul) et n'a pas de sens économique.

• Mais son taux de variation, lui, a une


interprétation économique : il donne la proportion
dans laquelle les prix s'accroissent au cours du
temps, le taux d'inflation.
Inflation :

• L'inflation est une hausse entretenue du niveau


général des prix. Le taux d'inflation est le taux
d'accroissement du niveau des prix.
Déflateur / IPC

• Le problème est la définition du niveau des


prix. Les macroéconomistes s'intéressent en
général à deux mesures du niveau des prix,
à deux indices des prix, le déflateur du
PIB et l'indice des prix à la
consommation (IPC)
Le déflateur du PIB

PIB nominal = Nombre total des dirhams dépensés pour acquérir du


pain au cours d’une année.

PIB réel = Nombre de pains produits au cours de la même année


multiplié par le prix du pain au cours d’une année de base donnée.

Déflateur du PIB = Le prix du pain pendant l’année courante par


rapport au prix du pain de l’année de base.
Le déflateur du PIB

Cependant, l’économie ne produit pas un seul bien, mais une


multitude de production constituée de biens et de services.
Si on revient à l’exemple des pommes et des stylos, on pourra
écrire :
(Px p x Q p) + (Px s x Q s)
Déf. PIB =
(Px p(92) x Q p) + (Px s(92) x Q s)

Numérateur = PIB nominal ; Dénominateur = PIB réel


Le déflateur du PIB

Puisque tant le PIB nominal que le PIB réel constituent des prix de
panier de biens, donc : Le déflateur du PIB compare le prix
courant du panier de biens (pommes et stylos) au prix du même
panier en année de base, ici 1992.

Cette définition nous permet de distinguer deux éléments au sein du


PIB nominal : le premier mesure les quantités et le second les
prix. On obtient donc :
PIB nominal = PIB réel x déflateur du PIB
4. Le déflateur du PIB

Le PIB nominal mesure la valeur en dirhams de l’économie.

Le PIB réel mesure la quantité produite, soit la production


évaluée aux prix constants de l’année de base.

Le déflateur du PIB mesure le prix de l’unité caractéristique


de production par rapport à son prix au cours de l’année de
base.
L'indice des prix à la
consommation
Le déflateur du PIB donne le prix moyen des biens
inclus dans le PIB, les biens finaux produits dans
l'économie. Mais les consommateurs ne sont
concernés que par le prix des biens qu'ils
consomment. Les deux prix ne sont pas
nécessairement les mêmes : le panier de biens produit
dans l'économie n'est pas le même que le panier de
biens acheté par les consommateurs. C'est vrai pour
deux raisons. Certains des biens inclus dans le PIB ne
sont pas vendus aux consommateurs mais aux
entreprises (les machines-outils, par exemple), au
gouvernement ou à l'étranger. Et certains des biens
achetés par les consommateurs ne sont pas produits
sur place, mais plutôt importés de l'extérieur.
• —
• Pour mesurer le prix moyen de la consommation ou,
en d'autres termes, le coût de la vie, les
macroéconomistes utilisent un autre indice, l'indice
des prix à la consommation (IPC).

• L'IPC donne le prix d'un panier de biens déterminé


au cours du temps". La liste des biens considérés,
fondée sur une étude détaillée des dépenses de
consommation, vise à représenter le panier de
consommation moyen d'un consommateur urbain.
Elle est révisée approximativement tous les dix ans.
Chaque mois, les employés des instituts de
statistiques observent l'évolution des prix de ces
biens, qui sont ensuite utilisés pour construire l'IPC.
Déflateur et IPC ?
Les grands équilibres
Le flux

Un flux est une grandeur économique qui apparaît au cours d’une


période donnée.

On distingue entre 2 types de flux :

- les flux réels ou physiques qui représentent les échanges


permettant de créer et d’acquérir le produit ;

- les flux monétaires qui représentent la contrepartie monétaire de


la production (les revenus monétaires distribués et les dépenses
monétaires de consommation).
Un stock est une grandeur économique Le stock
possédée à un moment donné par un
agent économique. En d’autres
termes, un flux est une variable
économique mesurée entre deux
périodes alors que le stock est une
variable mesurée en une date
précise.
• De même qu’une baignoire est de
niveau constant (équilibre en
niveau) quand le flux d’eau qui
coule dans la baignoire est égal au
flux d’eau qui en sort, une
économie est en équilibre quand
les flux qui “sortent” sont égaux
aux flux qui “entrent”.
Exemples
Exemple 1 :

Pour la banque centrale, la quantité de billets en


circulation constitue un stock alors que la quantité de
billets retirée ou mise en circulation constitue un flux.

Exemple 2 :

Pour un pays, le nombre de chômeurs est un stock alors


que le nombre de diplômés ou de personnes qui ont
trouvé un emploi est un flux.
Application au circuit
économique
L’économie nationale la plus
simple peut être représenté à
l’aide d’un circuit économique.
Mais qui dit circuit économique,
pose la question de savoir entre
quelles unités (quels agents) la
circulation s’effectue et quelle est
la nature des opérations.
revenu monétaire = valeur de la production ou produit intérieur

dépense globale = recettes des entreprises


1- Le scénario optimiste pour
l'économie nationale
2- Le scénario pessimiste pour
l'économie nationale
Y+M=C+I+G+X
• Dans notre schéma, les flux qui
“sortent du système sont l’Épargne
(S), les Importions (M) et les Impôts
et taxes (T);

• les flux qui “entrent” sont


l’Investissement (I), les Exportations
(X) et les Dépenses
Gouvernementales (G).
Notre économie est en équilibre statique si nous avons :

S+M+T=I+X+G
S+M+T=I+X+G
• Si nous regroupons les différents termes :

(I - S) + (X - M) + (G - T) = 0

• T - G : Solde du budget de l’État

• X - M : Solde de la balance commerciale

• I - S : Solde du financement de l’investissement


1ère Application :
(I - S) + (X - M) + (G - T) = 0

• Supposons I-S=0 alors X-M=T-G

La balance commerciale excédentaire correspond à un


excédent dans le budget de l’État.
2ème Application :
(I - S) + (X - M) + (G - T) = 0

• Supposons T - G = -180 (déficit de 180 milliards


dans le budget de l’État) et X - M = +90
(excédent du commerce extérieur de 90
milliards);

• alors I - S = 90 milliards (l’épargne nationale est


de 90 milliards inférieure à l’investissement : des
étrangers investissent pour 90 milliards dans le
pays)
Le système financier
• Les agents à besoin de financement (ABF)
Cherchent des ressources permanemment pour
réaliser leurs projets (entreprises et
administrations)
• Les agents à capacité de financement (ACF)
Ils disposent de ressources excédant leurs
besoins immédiats de dépenses (les ménages)

Les principaux acteurs du système


financier
• Le système financier est constitué de l'ensemble
des institutions et mécanismes permettant de
transférer des fonds des agents à capacité de
financement vers les agents à besoin de
financement.

• Un syst fi efficace est un système capable de


collecter suffisamment d’épargne et d’en assurer
la bonne allocation possible à moindre coût.

• marchés fi = lieu de transfert des fonds inutilisés


de certains agents vers ceux qui en ont besoin
A. Distinction traditionnelle entre finance
directe et finance indirecte

B. Rôle des Banques

C. Antinomie ou complémentarité?

Finance directe et finance indirecte


A. Distinction traditionnelle
• Finance directe • Finance indirecte
Les producteurs La rencontre entre agents
emprunteurs et emprunteurs et agents
épargnants prêteurs se prêteurs se fait par
rencontrent directement l’intermédiaire du
sur le marché des marché du crédit ou
capitaux pour échanger marché dit de
les actifs financiers l’intermédiation
bancaire
• Intermédiation financière

• Rôle de transformation

• Gestion des risques

• Compétences particulières pour résoudre les problèmes


d’incitation

B. Rôle des banques


• Avec les imperfections, les coûts de transactions élevés et
les problèmes de confiance qui caractérisent les marchés
financiers, l’idée d’une complémentarité entre finance
directe et finance indirecte parait plus évidente.

• Cf. (Diamond, 1984): les banques sont mieux à même de


remédier à ces imperfections.

complémentarité
• Transfert de ressources à travers le temps et
l’espace
• Les moyens de paiement
• Transfert et gestion des risques
• Mise en commun de ressources et division des
grands nombres
• Production de l’information
• Résolution des problèmes d’incitation

3.Les fonctions du système financier


• Transfert des ressources entre divers secteurs d’activité mais également
entre divers pays ou régions

• Un ABF échange des ressources futures contre des ressources actuelles et


de manière équivalente, un ACF va renoncer à des ressources actuelles en
contrepartie de ressources futures.

• Dimension géographique: si les ressources excèdent dans certains pays


(pays occidentaux), on peut les transférer vers d’autres pays qui en
éprouvent la nécessité (PED).

Transfert de ressources à travers le


temps et l’espace
• Un système financier fournit des moyens de
paiement facilitant les échanges de biens,
d’actifs et de services.

• Des lingots d’or qu’on devait transporter


partout, on est passé à la simple carte de
paiement

Moyens de paiement
• En plus de transférer les ressources, le SF
transfert également les risques.

• C’est la vocation première des compagnies


d’assurance mais n’est pas de leur seul ressort

Transfert et gestion des risques


• Mise en commun des ressources via la collecte des fonds
auprès des agents en assurant la rencontre entre ABF et ACF.

• Rend accessible certains actifs au plus grand nombre résolvant


le problème d’indivisibilité des projets

Ex: les OPCVM

La mise en commun des ressources et division des


grands nombres
• Le SF véhicule de l’information nécessaire aux prises de décisions des
agents individuels et améliore ainsi l’allocation des ressources

• L’information est également produite par les intermédiaires financiers

 les cours boursiers, les taux d’intérêt affichés incorporent de l’information

 l’activité de prêt en elle-même nécessite d’être informé sur les


emprunteurs potentiels

Production de l’information
• L’anti-sélection : la nature ou l’intention véritable d’une partie à un contrat
est inconnue de l’autre avant sa conclusion
Ex: l’activité de crédit

• L’aléa moral : une partie au contrat dispose d’une information


(notamment sur sa vraie nature) ignorée par l’autre.
Ex: l’assurance dommage

• Les conflits d’agence (principal/agent) : certains agents économiques


confient à d’autres certaines taches à accomplir pour leur propre compte
Ex: conflit actionnaires/dirigeants

Résolution des problèmes d’incitation


• Le SF a pour rôle de canaliser l’épargne en vue du bon fonctionnement de
l’économie

• Il ajuste le comportement des agents économiques => Permet d’éviter les


gaspillages et les dysfonctionnement

• Il veille à ce que les agents soient égaux au niveau de l’information


résolvant ainsi les problèmes d’incitation

• Les banques demeurent un acteur financier incontournable dans le SF.


Elles sont aussi bien présentes dans les transactions financières que dans la
gestion de l’information.

En résumé…
Marchés financiers
• Marchés obligataires et taux d'intérêt

• Marché des actions

• Marché des changes


Organisation des marchés financiers
Marchés de dettes et marchés de
fonds propres

Marché primaire et marché


secondaire

Marchés organisés, marchés de gré


à gré (marché central/de Blocs)

Marché monétaire et marché des


capitaux

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