Syllabus Elect Ass. Tshidiatu
Syllabus Elect Ass. Tshidiatu
Syllabus Elect Ass. Tshidiatu
COURS D’ELECTRICITE
GENERALE
Destiné aux étudiants de 1ère Licence/LMD
Par :
Chef de travaux André TSHIDIATU
ELECTRICITE GENERALE
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PLAN DU COURS
IIIème Partie :
ELECTROMAGNETISME
BIBLIOGRAPHIE
Ière Partie:
ELECTROSTATIQUE
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1. Rappel
Le cours d’Electricité se subdivise en 3 grandes branches:
- L’électrostatique : qui étudie les propriétés de l’électricité
statique,
- L’électrocinétique: étudie le comportement des
charges électriques en mouvement dans un milieu quelconque
avec une
vitesse 𝑉 ≅ 𝐶 c (où c’est la célérité),
- L’électromagnétisme : étudie les propriétés magnétiques des
courants électriques et leurs applications.
fait de façon continue sur les corps matériels. Cette répartition peut être
modélisée par des densités de charges électriques dépendent de la
géométrie du corps chargé (surfacique ou volumique).
En physique, nous avons appris que la terre exerce une action sur tout
corps situé dans son voisinage. La région de l’espace où la terre exerce
cette action est le siège d’un champ de pesanteur.
Une ligne de champ est une courbe tangente en chaque point au vecteur
champ électrique défini en ce point.
Le faisceau des lignes de champ définit une cartographie du champ
électrique. Dans le cas d’une charge ponctuelle responsable du champ.
Le champ est à symétrie sphérique : toutes les directions sont
équivalentes à la charge Q est positive alors les lignes partent du point 0
pour aller vers l’infini, le champ est centrifuge ou divergent pour une
charge Q négative c’est la charge contraire : le champ est centripète ou
converge vers la charge la configuration la plus simple du champ
électrique est celle d’une charge ponctuelle unique.
La configuration la plus simple du champ électrique est celle d’une
charge ponctuelle unique.
Donc :
1 𝑞 1 𝑞
𝐸= . =
𝜀0 4𝜋𝑅 2 𝜀0 𝑆
. 𝑠𝑝ℎ
- Théorème de GAUSS
Considérons une charge ponctuelle enfermée dans une surface fermée.
On appelle flux du champ électrique à travers l’élément de surface d, le
produit scalaire de ce champ électrique par l’élément de surface.
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𝜇
⃗
15
𝑞
Φ=
2𝗌 0
𝛷=0
WAB=VA-VB=V
Donc:
Ici, 𝑟1 a été remplacé par r car il n’y a plus que le seul point A qui soit
en cause. L’unité du potentiel électrique est le « Volt V ».
Dans le cas d’un conducteur chargé, les charges sont accumulées sur la
surface de celui-ci. Le champ étant nul à l’intérieur du conducteur, le
potentiel du conducteur a une valeur constante.
𝑑𝑞
De la relation 𝜎 = 𝑑𝑆
,il ressort que la densité superficielle des charges
sera d’autant
plus élevée que le rayon de courbure est petit. En particulier, quand le
rayon de courbure est très petit (fils fins, arêtes vives, pointes,...) le
champ avoisinant, très intense, peut être suffisant pour ioniser l’air:
c’est le < pouvoir des pointes».
Les charges électriques du conducteur peuvent alors s’écouler dans
l’air. Le phénomène est accompagné d’effets lumineux.
III.5. Le condensateur
3.5.a) Définition:
i) Condensateur plan à 1
diélectrigues
distance entre les axes des 2 conducteurs (D>>> R), la capacité entre
les deux conducteurs s’exprime par:
I) Groupement en parallèle:
3.5.c) Groupement de condensateurs
2C 2 8.S
Les armatures s’attirent avec une force F. Sous l’action de cette force,
les armatures se rapprochent de i\e et l’énergie devient:
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Exemple:
- Caoutchouc: 150 à 300
- Mica:600à 700
- Verre : 75 à 200
- Baklite : 250
- Porcelaine: 16 à 160
- Céramique: 20 à 120
- Air:30à32
- etc....
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ELECTROCINETIQUE
DES
COURANTS CONTINUS
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4.3.1 Définition
L’intensité d’un courant électrique est la quantité de charges électriques
qui passent à travers une section du conducteur pendant l’unité de
temps, ceci par analogie au débit d’un liquide dans une conduite.
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L’intégrale (a) représente la d.d.p entre les points (1) et (2) du tronçon,
tandis que l’intégrale (b) dépend des propriétés du conducteur.
On aura alors :
NB:
•Cette variation n’est linéaire que dans une première approximation car
pour des variations importantes, elle ne l’est plus.
•La résistivité des alliages est supérieure à celle des métaux qui entrent
dans leur composition.
Quelques exemples
Remarques
a) Dans le cas particulier de 2 résistances en parallèle, la résistance
équivalente est donnée par:
NB:
- Dans (4-24), les f.é.m. sont prises avec le signe (+) quand elles
produisent une augmentation du potentiel (en suivant le sens du
courant) et avec le signe (-) dans le cas contraire.
- Le dénominateur est la somme de toutes les résistances du circuit, y
compris les résistances internes des générateurs et récepteurs.
Plusieurs générateurs de f.é.m. E1, E2, E3, ....., En de résistances internes r1, r2,
r3,..rn, groupés en série sont parcourus par un même courant I. Pour fonctionner
et de résistance interne:
….r3,raccordées en parallèle.
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Les ions Na+ se déplacent dans le sens du courant tandis que les ions Cl-
1
se déplacent en sens inverse. Comme dans les électrodes le courant est
du à un déplacement d’électrons, il y aura transfert des charges à la
surface des électrodes.
A la cathode, les ions positifs se neutralisent en captant des électrons
(réaction de réduction).
Conclusion:
a. Le passage du courant dans l’électrolyte décompose celui-ci. Le
produit de la décomposition apparaît exclusivement à la
surface
des électrodes,
b. A la cathode apparaît le métal de l’électrolyte ou l’hydrogène de
l’acide.
c. A l’anode apparaît le reste de la molécule.
6.1.2 Problématique
Les courants I1 et 13 circulent réellement dans le sens choisi tandis que le sens
Où: GAA est la conductance propre du nœud A donnée par la somme de toutes les
I(A) est la somme de tous les courants au nœud A. I(B) et I(C) sont les courants aux
6.3.2 Shunts
Les galvanomètres des appareils de mesure sont des milliampèremètres
qui ne peuvent pas supporter de fortes intensités du courant sans être
détériorés. Pour les protéger, tout en augmentant leur domaine
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Vco la tension de la source à circuit ouvert, c.à.d. la tension obtenue aux bornes
de la charge lorsque cette dernière est déconnectée.
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En résumé
VII.0 INTRODUCTION
Les principes d’électrostatique et d’électrocinétique nous ont indiqué
que la force F agissant sur une charge q plongée dans le champ
électrostatique E créé par un (ou plusieurs) autre(s) charges
supposées au repos est donnée par:
Ainsi
- Loi de BIOT-SAVART –
Tout conducteur parcouru par un courant électrique produit dans
l’espace qui l’entoure un champ magnétique. La loi de Biot-Savart
permet de calculer le champ magnétique H crée au point P par le
courant I circulant dans un circuit filiforme. Elle s’énonce comme suit:
Le champ créé en un point P par un circuit filiforme parcouru par un
courant d’intensité I peut être considéré comme la somme
géométrique de champs élémentaires DH supposés créés en P par des
éléments dl du circuit. Le champ élémentaire DH correspondant à
l’élément de circuit dl est donné par:
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𝐼⃗. 𝑑𝑙𝑣𝑒𝑟𝑠𝑟⃗ dl vers r dans le sens du plus petit angle. Il doit progresser
le long du conducteur dans le sens du courant.
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Remarque:
1. La loi de Biot-Savart n’est valable que dans un milieu homogène
car la présence de corps magnétiques modifierait la répartition
du
champ dans l’espace.
Le champ créé par le conducteur tout entier sera donné par la somme
NB: Les lignes de champ sont des circonférences situées dans des plans
perpendiculaires au conducteur et dont le centre se trouve sur le
conducteur.
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Le sens des lignes de champ qui traversent la spire est donnée par la
règle du tire-bouchon placé normalement au plan des spires quand on le
fait tourner dans le sens du courant. Le champ créé en P par l’élément
𝐼. 𝑑𝑙 est:
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Remarque
1) Le champ au centre de la spire
est, avec
𝑎=0
𝑟=𝑅
Cas particulier
vaudra
Si le solénoïde a une longueur infinie, alors a1 =0 et a, = r. Ainsi, le
champ
Lorsque que la surface S est parallèle aux lignes d’induction, le flux est
nul. Il est maximal quand les lignes d’induction sont perpendiculaires à
la surface.
L’unité du flux d’induction magnétique est le « Weber Wb ».
Le Weber est le flux magnétique qui traverse une surface de 1m2
normale à un champ uniforme ou une induction magnétique de iWeber
par mètre-carré, soit iTesla.
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Cas particulier
La fbrce agissant sur un conducteur rectiligne de longueur L, placé dans
un champ d’induction uniforme, perpendiculairement aux lignes
d’induction vaut:
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La mesure d’un champ passe par la mesure des effets que produit ce
champ. A titre d’exemples, on peut citer :
- Le champ électrique 𝐸 se produit à partir de la force
électrostatique exercée par⃗⃗le champ sur une charge électrique q.
𝑓𝐸
= 𝑞.
⃗ 𝐸
- Le champ de pesentaeur 𝑔⃗ se⃗⃗définit à partir de la force exercée
par la terre sur une masse m (poids d’une masse ) 𝑝⃗ = 𝑚. 𝑔⃗.
les études effectuées à suite de l’expérience d’Oersted ont permis
de définir à la fois les forces magnétiques et le champ
magnétique.
Lorsqu’une particule chargée est’’n mouvement dans un champ
magnétique, elle est soumise à une force, dite force magnétique. Cette
force dépend de la valeur de la particule chargée, de sa vitesse et
de l’intensité du champ dans lequel se trouve la particule.
Elle s’exprime mathématiquement par:
Nous venons de voir que la force agissant sur une particule chargée est
donnée par:
contenant n
charges q. La force qui s’exerce sur l’élément de circuit sera la somme
de toutes les forces dues à chacune des particules.
Cet
élément de conducteur sera soumis à une force magnétique dont le
travail sur une distance dx est:
Deux fils parallèles parcourus par des courants agissent l’un sur l’autre.
En effet, chaque fil crée un champ dans son entourage et l’autre fil se
trouve plongé dans ce champ. Il en résulte des forces de Laplace
agissant sur les 2 fils. Si le courant est de même sens, l’interaction est
attractive, dans le cas contraire; elle est répulsive. Considérons deux fils
Le fil (1) crée en tout point du fil (2) un champ 𝐵⃗⃗1 de valeur:
Les deux fils sont donc soumis à des forces linéaires opposées de
valeurs telles que :
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sels métalliques.
- Les corps ferromagnétiques (m ≠ 0, X>O très grand et variable).>
1. Ferromagnétisme
X.1.2. Perméabilité
champ 𝐻⃗⃗ change de sens et atteigne une certaine valeur Hc c’est le « champ
coercitif».
Le signe (-) indique que le courant induit a un sens tel que ses effets
magnétiques tendent de s’opposer à la cause de ce courant, c.à.d. à la
variation du flux (c’est la loi de Lenz).
Remarque
Le phénomène d’induction électromagnétique peut se présenter sous
deux aspects différents. En effet, la variation du flux à travers le circuit
peut être due:
- à une variation de l’induction B au cours du temps (cas de l’induction
produite par des courants variables).
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Avec n1 est le nombre de spires par unité de longueur de la bobine (1). Soit S
M O: si les deux circuits ne sont pas couplés c.à.d. lorsqu’il n’y a aucun
échange de flux entre les deux circuits.
NB: Si les deux circuits sont placés de telle façon que le flux de l’un
passe entièrement dans l’autre et réciproquement, l’inductance mutuelle
est maximale et vaut en valeur absolue.
.
Le sens de parcours du contour (C) et le sens positif de I sont liés par la
règle du tire-bouchon. Si plusieurs courants traversent la surface S, I
désignera la somme algébrique de ces courants.
Exemple
Calculer le champ produit, dans le vide, en P par un courant rectiligne
indéfini.
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1. Loi d’Hopkinson
1. Cas du tore
Les équations (j), (ii) et (iii) permettent de calculer les flux si on connaît
les réluctances et la f.m.m N.I. En remarquant que le flux c1 passe dans
la réluctance J1 puis se partage entre les branches (2) et (3) qui sont en
parallèle, on peut aussi écrire directement:
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I. on calcul l’induction 𝐵 = 𝑆Ф
II. connaissant B, on peut déterminer le champ H (pour un
entrefer 𝐵
𝐻 =
𝜇0