Ethique Des Donnães 2 1

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DES
DONNÉES
Chawki GADDES
ÉTHIQUE
Chawki Gaddes, 2022-2023, Master Big Data 2, Ethique des
INTRODUCTION
• Les normes sociales sont de différentes

natures et valeurs :
• Les êtres humains vivent ensembles en
société en se conformant à des normes,
à des règles dont le but est d’instaurer
un ordre évitant l’anarchie ou la loi du
plus fort
• Droit
• Déontologie
• Morale 2
INTRODUCTION
• Le droit est « l’ensemble des

règles de conduite qui gouverne
les rapports entre les hommes et
dont le respect est assuré par
l’autorité publique » (Boris Stark)
• Le droit est un ensemble de
normes juridiques formelles et
obligatoires dont le non respect
est assorti de sanctions
• Ces normes sont hiérarchisées
suivant une pyramide établie par
Hans Kelsen (Juriste austro- 3
INTRODUCTION
• Les normes juridiques Cons-

s’empilent dans une titution
Conventions
pyramide dont le but est de international
doter chaque norme es
d’une force obligatoire Lois organiques
qu’elle
tire de sa position Lois ordinaires
• Chaque norme inférieure

tire son caractère obli- Actes réglementaires
gatoire (Obligatoriété)
Règlements, arrêtés et circulaires
de sa conformité
à la norme qui lui
Jurisprudence
est supérieure 4
INTRODUCTION
• Le droit issu de cette pyramide est ce qu’on

dénomme le droit dur (hard law)
• Mais le domaine des technologies, comme
celui de l’environnement ou dans la société
internationale, et devant la lenteur d’adoption
des textes de droit dur, on recourt depuis des
décennies à une nouvelle typologie de normes
: Le droit mou ou souple (Soft law)
• Ces règles n’ont pas le même niveau
d’obligatoriété que le droit dur, car ce sont
des normes qui ne sont pas secrétées par des 5
INTRODUCTION
• Le droit souple permet d’appréhender les

phénomènes émergents en raison entre autre
des évolutions technologiques
• Ne posant pas des règles générales
insusceptibles de dérogation, il est plus adapté
que le droit dur pour traiter de phénomènes qui
ne sont pas tout à fait bien cernés
• Le droit souple est constitué de normes très
connues des spécialistes des domaines des
technologies de l’information et de la
communication : cahiers de charges, 6
référentiels, chartes étiques, lignes directrices,
INTRODUCTION
• L’État se transforme dans certains domaines depuis

les années 90 en régulateur de certains domaines :
économiques mais aussi technique et technologique
• Ainsi le pouvoir exécutif se décharge de la gestion
de ces domaines à des autorités indépendantes
• On retrouve en Tunisie : l’Instance nationale des
Télécommunications, le Conseil de la concurrence, le
Conseil supérieur du marché financier ou
aujourd’hui l’HAICA, ou l’ANCE, même si ces
dernières ne sont pas indépendantes
• Ces instances n’ont pas de pouvoir de création de
hard law, compétence exclusive des pouvoirs
exécutifs et législatif, elles recourent donc à de la 7
INTRODUCTION
• La déontologie est l’ensemble des règles et

des devoirs qui régissent une profession
• Les normes déontologiques régissent la
manière d’exercer la profession et les
relations entre les professionnels et leurs
clients et dont le non respect est sanctionné
par la profession
• La déontologie comprend des normes
morales et éthiques et peut prendre une
forme normative comme c’est le cas en
Tunisie du décret n° 93-1155 du 17 mai 1993, 8
INTRODUCTION
• La morale est l’ensemble des règles ou

principes de conduite recherchant le bien
dans une société et à l’en distinguer du mal
• La science du bien et du mal, des principes de
l’action; théorie de l’action humaine en tant
qu’elle est soumise au devoir et a pour but le
bien … (Le Robert)
• La morale découle d’une vision idéaliste à la
recherche de ce qui doit être
• La morale découle des usages et coutumes de
la loi divine et des valeurs ou idéaux 9
INTRODUCTION
• L’étique est l’ensemble de principes de

bonne conduite et c’est une discipline
qui se donne pour but d’indiquer
comment les êtres doivent se
comporter et agir entre eux
• Il existe différentes formes d’éthique
qui se distinguent par leur degré de
généralité, par leur objet ou par leur
fondement et vise à répondre à la 10
INTRODUCTION
L’« éthique » promeut les

bonnes pratiques en matière
de données personnelles, de
respect du cadre juridique,
et surtout, instaure un
contrat de confiance entre
les différents intervenants
11
INTRODUCTION
• La donnée est définie par le Larousse

comme étant la « représentation
conventionnelle d’une information en
vue de son traitement informatique »
• La représentation d’une information en
vu d’un traitement automatique est
d’ailleurs traduite en anglais par le
terme « data »
• La dénomination de cet enseignement
en anglais est « data ethics » 12
INTRODUCTION
• Comment protéger ces données ?

• C’est la mission principalement du
corpus juridique d’assurer cet
encadrement
• Le droit tunisien à l’image de tous
les droits nationaux édicte des
normes de protection
• Ces normes sont de différentes
13
INTRODUCTION
• Absence de législation spécifique dans les

corpus juridiques nationaux ou
internationaux pour encadrer les
mégadonnées, car nouvelle création
• Mais des normes protègent par contre les
données numériques et leur échange :
• Sécurité des données numériques
• Encadrement du web
• Régulation du domaine des
télécommunications 14
INTRODUCTION
L’objet de notre étude porte sur le Big Data

Quels sont les caractéristiques des données
traitées ?
1. Volume : massives et volumineuses
2. Variété : différentes sources et types de
données
3. Vélocité : traiter rapidement des flux de
données structurés et non structurés : temps
réel
4. Valeur : qu’il est possible d’obtenir à partir
des données : économique
5. Véracité : données adaptées à la finalité du 15
traitement : confiance et fiabilité pour prise
INTRODUCTION
• Les données doivent être encadrées

juridiquement aussi bien par le droit
dur que par le droit souple
• Cet encadrement s’exerce à travers
des structures gouvernementales mais
aussi indépendantes qui édictent des
normes
• Ainsi quatre axes seront étudiés :
• Les normes de protection des 16
I. Protection des données
• Les données sont constituées de données

numériques
• Cette matière, cette richesse doit être
protégées par le droit positif national et
international
• Six niveaux de protection des données :
• La valeur juridique des données numériques (A)
• La certification des données numériques (B)
• La protection des données par leur cryptage (C)
• La sécurisation des données numériques (D)
• La pénalisation de la criminalité Informatique (E) 17
• La lutte contre la cybercriminalité (F)
I. A. Une valeur juridique !
• En Tunisie, le droit n’a pas encore donné une

définition de ce qu’est un document électronique
• Le projet de loi soumis au conseil des ministres en
décembre 2010 relatif au cadre général aux
échanges électroniques entre les structures
publiques et avec ces clients ainsi que le projet de
code du numérique actuellement en consultation
nationale disposent que :
‫ الوثيقة المتكونة من مجموعة‬: ‫الوثيقة إلكترونية‬
‫أحرف وأرقام أو أية إشارات رقمية أخرى بما في ذلك‬
‫تلك المتبادلة عبر وسائل االتصال تكون ذات محتوى‬ 18
• Loi n° 2000-57 du 13 juin 2000

modifiant et complétant certains
articles du Code des Obligations et
des Contrats (C.O.C.)
• Article 453 bis : « Le document
électronique fait preuve comme acte
sous seing privé s’il est conservé
dans sa forme définitive par un
procédé fiable et est renforcé par19
• Un acte sous seing privé désigne un écrit

rédigé par des personnes privées afin de
constater un acte ou un fait juridique. Il
doit être distingué de l’acte authentique
car aucun officier public n’intervient dans
sa rédaction.
• Reconnu par celui auquel on l’oppose, il a
la même foi que l’acte authentique,
envers toutes personnes, des dispositions
et énonciations qu’il renferme, sauf en ce20
I. B. Signature ou
• Loi n° 2000-57 du 13 certification

juin 2000 modifiant ?
et complétant certains articles du C.O.C.
• Article 453 (nouvel alinéa) : « Lorsque la
signature est électronique, elle consiste
en l’utilisation d’un procédé
d’identification fiable garantissant le lien
entre ladite signature et le document
électronique auquel elle se rattache »
• Mais le procédé permet surtout d’attester
de l’authenticité de l’acte 21
I. B. Signature ou
• La signature électronique certification

est un mécanisme qui ?
garantie l’intégrité d'un document et d'en
authentifier l’auteur sans être visuelle mais
numérique.
• La signature électronique permet au document de
réunir les qualités suivants :
• Authentique : Permet de retrouver l’identité du
signataire de manière certaine.
• Infalsifiable : La signature ne peut pas être falsifiée.
• Non réutilisable : Elle fait partie du document signé et
ne peut être déplacée sur un autre document.
• Inaltérable : Un document signé ne peut plus être 22
I. B. Signature ou
publique : le chiffrement est certification ?

• La signature électronique recours au cryptage à clé
réalisé avec la clé privée, et
le déchiffrement avec la clé publique.
• L’expéditeur a en sa possession deux clés, une privée qu’il
garde pour lui et une deuxième publique qu’il
communique à ces destinataires par n’importe quelle voie
même publique.
• L’expéditeur chiffre avec sa clé privée le document et le
transmet par exemple par mail au destinataire. Le
document est illisible au tiers.
• Le destinataire reçoit le document et lui rend sa lisibilité
avec la clé publique. Il a ainsi la preuve que le document
reçu provient bien de cette personne et qu’il en est 23
certification ?
I. B. Signature ou
24
I. B. Signature ou
certification ?
• Arrêté du Ministre des Technologies de le Communication
du 19 Juillet 2001 (J.O.R.T n°60), fixant les données
techniques relatives aux certificats électroniques et leur
fiabilité.
• Article 2 : Toute personne désirant créer une signature
électronique doit utiliser un dispositif comprenant :
• Une paire de clés propres à lui, composée d’une clé privée utilisée
pour la création de la signature et d’une clé publique utilisée pour
la vérification de la signature.
• Un mot de passe.
• Article 3 : Les paires de clés sont crées par un dispositif et
des procédés fiables, et ce, en tenant compte du progrès
technique dans le domaine et de l’unicité et de la
puissance des paires créées et du niveau d’assurance de 25
I. B. Signature ou
certification
• Article 5 : Les paires de clés doivent être uniques et?
personnelles et elles ne doivent être ni cédées ni
transférées au tiers à quelque titre que ce soit
• Article 6 : Le titulaire de la clé privée doit garantir les
conditions de sécurité et de protection de la clé des
risques de son utilisation par les tiers, et ce, par
l’encodage de la clé en utilisant un mot de passe
placé dans un support électronique sécurisé.
• Article 7 : Le fournisseur de services de certification
doit contrôler l’accès au dispositif de création déposé
chez lui, identifier chaque utilisateur de ce dispositif
et enregistrer toutes les opérations réalisées par
l’utilisation de ce dispositif dans un registre 26
I. B. Signature ou
L’ANCE est aujourd’hui la seulecertification

autorité qui commercialise ?
des signatures électroniques
27
I. B. Signature ou
certification
• « Le certificat ID-Trust délivré par l’agence nationale de
certification électronique TUNTRUST est votre carte
?
d’identité numérique sur Internet. Ce certificat a un double
usage : Il vous permet d’apposer votre signature
électronique sur les documents électroniques pour
manifester votre consentement par rapport au contenu de
l’acte signé. Il permet également de vous authentifier
auprès des plateformes de services à distance pour
effectuer vos transactions en ligne en toute sécurité, par
exemple envoyer un émail sécurisé, émettre un virement
bancaire, accéder au site de la télédéclaration fiscale, etc. »
• « Le certificat ID-Trust est obligatoirement sécurisé sur un
token cryptographique. Vous pouvez également choisir de
sécuriser votre certificat ID-Trust sur votre propre boîtier 28
29
certification ?
I. B. Signature ou
I. B. Signature ou
certification ?
• La signature électronique permet d’identifier l’auteur d’un
document et donc de données et de certifier l’intégrité de
ce document
• Mais aujourd’hui cette technologie, électronique mais non
visible, a été remplacée par un cachet électronique
visible, communément appelé un QR Code
• C’est un code qui a été inventé au Japon et utilisé par
Toyota en 1994. Mais son essor s’explique par le fait qu’il
a été placé dans le domaine public, ce qui a permis de le
faire évoluer, et utilisé dans différents domaines grâce à
sa souplesse
• C’est un code à deux dimensions, contrairement au codes
à barre, ce qui permet d’y stoker plus de données et 30
certification ?
I. B. Signature ou
31
I. B. Signature ou
certification
• Son lecteur est
téléchargeable via
?
une application de
téléphonie
• Il a été apposé sur les
diplômes du
baccalauréat en
Tunisie en 2018
• Il permettra dans le
projet d’e-gov à
l’administration de
délivrer des
documents officiels 32
33
certification ?
I. B. Signature ou
34
certification ?
I. B. Signature ou
35
certification ?
I. B. Signature ou
données
I. C. Le cryptage des
36
I. D. Sécuriser les données
• Loi 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité

informatique
• Décret 2004-1249 du 25 mai 2004 fixant les conditions et les
procédures de certification des experts auditeurs dans le domaine
de la sécurité informatique
• Décret 2004-1250 du 25 mai 2004 fixant les systèmes
informatiques et les réseaux des organismes soumis a l'audit
obligatoire périodique de la sécurité informatique et les critères
relatifs a la nature de l'audit et a sa périodicité et aux procédures
de suivi de l'application des recommandations contenues dans le
rapport d'audit
• Décret 2002-1997 du 30 aout 2002 modifiant le décret 99-2768 du
6 décembre 1999, portant création d'une unité de gestion par
objectifs pour la réalisation du projet de développement de la
sécurité informatique et fixant son organisation et les modalités
de son fonctionnement 37
• Loi 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité informatique

• Art. 5. Les systèmes informatiques et les réseaux relevant des divers
organismes publics sont soumis à un régime d'audit obligatoire et
périodique de la sécurité informatique, à l'exception des systèmes
informatiques et des réseaux appartenant aux ministères de la défense
nationale et de l'intérieur et du développement local.
Sont, également, soumis à l'audit obligatoire périodique de la sécurité
informatique, les systèmes informatiques et les réseaux des
organismes qui seront fixés par décret.
Sont fixés par décret, les critères relatifs à la nature de l'audit, à sa
périodicité et aux procédures de suivi de l'application des
recommandations contenues dans le rapport d'audit.
• Art. 6. Dans le cas où les organismes prévus à l'article 5 de la présente
loi n'effectuent pas l'audit obligatoire périodique, L'agence nationale
de la sécurité informatique avertit l'organisme concerné qui devra
effectuer l'audit dans un délai ne dépassant pas un mois à partir de la
38
date de cet avertissement.
• Décret 2004-1250 du 25/05/2004: fixant les systèmes

informatiques et les réseaux des organismes soumis a
l'audit obligatoire périodique …
• Art. 2. Sont soumis à l'audit obligatoire périodique
conformément à l'article 5 de la loi susvisée n° 2004-5 du 3
février 2004, les systèmes informatiques et les réseaux
relevant des organismes publics et les systèmes
informatiques et les réseaux des organismes du secteur
privé suivants :
- les opérateurs de réseaux publics de télécommunications
et les fournisseurs des services de télécommunications et
d'internet,
- les entreprises dont les réseaux informatiques sont
interconnectés à travers des réseaux externes de 39
télécommunications,
• Loi 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité

informatique : Des auditeurs
• Art. 8. L'opération d'audit est effectuée par des experts,
personnes physiques ou morales, préalablement certifiées
par l'agence nationale de la sécurité informatique.
Sont fixées par décret, les conditions et les procédures de
certification de ces experts.
• Art. 9. Il est interdit aux agents de l'agence nationale de
la sécurité informatique et aux experts chargés des
opérations d'audit de divulguer toutes informations dont
ils ont eu connaissance lors de l'exercice de leurs
missions.
Sont passibles des sanctions prévues à l'article 254 du
code pénal, quiconque divulgue, participe ou incite à la 40
I. E. Pénalisation des actes
• Pour instaurer un sentiment de confiance dans

l’esprit des e-citoyens et pour protéger les
systèmes informatiques, le législateur a édicté
une loi pour condamner ces faits répréhensibles
• L’Etat protège de cette façon les données
traitées à travers la pénalisation de certains
actes ayant pour but de s’attaquer aux données
par le biais des systèmes de traitement de
l’information
• La loi n° 99-89 du 2 août 1999 a complété
certaines dispositions du code pénal en vue de 41
criminaliser certains actes
Article 199 bis et ter sanctionnent les actes suivants :

• Accession frauduleuse ou maintient dans un système
de traitement
• Altération ou destruction intentionnelle du
fonctionnement du traitement
• Introduction frauduleuse de données dans un système
• Sanction élevée quand l’acte est commis par une
personne dans le cadre de son travail
• Modification du contenu de documents informatisés
ou électroniques entraînant un préjudice à autrui
• Détention ou usage des documents modifiés
• Circonstances aggravantes : faits commis par un
fonctionnaire public 42
Article 172. Est puni de l'emprisonnement à vie et

d'une amende de mille dinars, tout fonctionnaire
public ou assimilé, tout notaire qui dans l'exercice de
ses fonctions, commet un faux susceptible de causer
un dommage public ou privé et ce, dans les cas
suivants :
…
en fabriquant un document mensonger ou en
dénaturant sciemment la vérité par quelque moyen
que ce soit dans tout support, qu'il soit matériel ou
immatériel, d'un document informatique ou
électronique, d'un microfilm et d'une microfiche dont43
I. F. La cybercriminalité
• La montée du terrorisme sur le plan national et

international et le recours dans son action aux TIC mais
aussi la découverte du grand danger que constitue ces
attaques sur l’économie qui se dématérialise entraîne
une grande prise de conscience de la nécessaire
pénalisation des actes de cybercriminalité
• Dans le monde on retrouve des textes sanctionnant ces
actes répréhensibles sous la dénomination de combat
contre la cybercriminalité qui est « Ensemble des
infractions pénales commises sur les réseaux de
télécommunication, en particulier Internet ».
• Le texte phare est la convention du Conseil de l’Europe
sur la cybercriminalité (STE 181) du 23 novembre 44
2001qui est ouverte à adhésion des Etats tiers
I. F. La cybercriminalité
• La Tunisie a élaboré un projet de loi contre la cybercriminalité

depuis 2010 et il avait à cette époque été adopté en conseil des
ministres
• Le texte du projet a été repris en 2016 et il est actuellement en
finalisation au sein de la Présidence du Gouvernement
• L’adoption de ce texte permettra à la Tunisie d’adhérer à la
convention de Budapest du Conseil de l’Europe à laquelle elle a
été invité en 2018
• Le projet de loi sur la cybercriminalité traite des :
• Infractions contre la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des
données et systèmes informatiques
• Infractions informatiques
• Infractions se rapportant au contenu
• Infractions liées aux atteintes à la propriété intellectuelle et aux
45
droits connexes
I. G. Les droits sur les
données
• Les mégadonnées sont un ensemble de données
généralement réunies dans le cadre d’une base de
données
• Celle-ci est définie comme étant un ensemble de
données informatisées, brutes, structurées et localisées
dans un même support, en rapport avec un thème ou
une activité
• L’article L112-3 du code de la propriété intellectuelle
français définit la base de données comme un « recueil
d’œuvres, de données ou d’autres éléments
indépendants, disposés de manière systématique ou
méthodique, et individuellement accessibles par des
moyens électroniques ou par tout autre moyen » 46
types : Celle de l’architecture de la base données

• Dans le droit comparé on retrouve des protections de deux
ou du producteur
de la base
• L’architecture d’une base de données peut être protégée
par le droit d’auteur, à condition qu’elle soit considérée
comme originale :
• L’architecture d’une base de données, à savoir son
agencement, sa structure et son organisation, peut être
protégée par le droit d’auteur, à condition qu’elle soit
considérée comme originale, c’est-à-dire que le choix ou la
disposition des données qu’elle contient constitue une
expression originale de la liberté créatrice de son auteur
• La base de données peut également bénéficier de la
47
protection supplémentaire ou alternative du droit sui
données
• Loi n° 2009-33 du 23 juin 2009, modifiant et
complétant la loi n° 94-36 du 24 février 1994,
relative à la propriété littéraire et artistique
• Article 6. paragraphe 2 (nouveau) : … Il en est
de même des auteurs de recueils d’œuvres,
tels que les encyclopédies ou les anthologies,
des recueils d’expression du folklore ou les
bases de données comprenant de simples faits
ou des données, qui par le choix, ou la
disposition des matières, constituent des
créations intellectuelles, sans préjudice des 48
données
• Loi n° 2009-33 du 23 juin 2009, modifiant et
complétant la loi n° 94-36 du 24 février 1994, relative
à la propriété littéraire et artistique
• Article 8 (nouveau). L’auteur jouit de droits moraux et
patrimoniaux sur son œuvre.
• Les droits moraux sont imprescriptibles, ne peuvent
faire l’objet de renonciation et sont inaliénables. Ils
sont toutefois transmissibles par voie de succession
ou par testament.
• Les droits patrimoniaux peuvent être transmis
partiellement ou totalement par voie de succession ou
par cession. Ils sont exercés par l’auteur lui même, 49
son représentant ou tout autre titulaire de ces droits
données
• Le droit tunisien traite ainsi de la protection
bases de données en ce qu’elles comportent des
des
données protégées par le droit d’auteur

• Les données contenues dans une base de données
sont protégées en elles mêmes comme une
création intellectuelle et non leurs compilation
dans la base de données.
• Le législateur tunisien n’a pas encore reconnue à
l’image du droit européen le droit sui generis qui
profite au producteur de la base de donnée
• Une évolution doit se faire dans ce sens … 50

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• Les normes sociales sont de différentes

• Le droit est « l’ensemble des

• Les normes juridiques Cons-

• Chaque norme inférieure

• Le droit issu de cette pyramide est ce qu’on

• Le droit souple permet d’appréhender les

• L’État se transforme dans certains domaines depuis

• La déontologie est l’ensemble des règles et

• La morale est l’ensemble des règles ou

• L’étique est l’ensemble de principes de

L’« éthique » promeut les

• La donnée est définie par le Larousse

• Comment protéger ces données ?

• Absence de législation spécifique dans les

L’objet de notre étude porte sur le Big Data

• Les données doivent être encadrées

• Les données sont constituées de données

• En Tunisie, le droit n’a pas encore donné une

• Loi n° 2000-57 du 13 juin 2000

• Un acte sous seing privé désigne un écrit

• Loi n° 2000-57 du 13 certification

• La signature électronique certification

publique : le chiffrement est certification ?

L’ANCE est aujourd’hui la seulecertification

• Loi 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité

• Loi 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité informatique

• Décret 2004-1250 du 25/05/2004: fixant les systèmes

• Loi 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité

• Pour instaurer un sentiment de confiance dans

Article 199 bis et ter sanctionnent les actes suivants :

Article 172. Est puni de l'emprisonnement à vie et

• La montée du terrorisme sur le plan national et

• La Tunisie a élaboré un projet de loi contre la cybercriminalité

types : Celle de l’architecture de la base données

données protégées par le droit d’auteur

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