Introduction aux bases de données

INTRODUCTION AUX
BASES DE DONNÉES
QU’EST CE QU’UNE BASE DE
DONNÉES
 On définit une base de données

comme l’ensemble des données
stockées d’une façon structurée et
avec le moins de redondances.
 Le but d’une BD est de retrouver de
l’information par son contenu en se
basant sur des critères de recherche
STOCKAGE DES INFORMATIONS
 Les données doivent impérativement être

répertoriées, organisées et documentées
de manière à être facilement manipulées
par tous les utilisateurs .
 Les données doivent être stockées sur un
support qui garantisse une meilleure
exploitation par les développeurs.
L’INFORMATION
 Les informations sont des Faits et des
connaissances déduits des données.
L’ordinateur manipule et génère des
données. La signification déduite des
données est l'information.
c'est-à-dire que l'information est une

conséquence des données.
EXEMPLE DE REPRÉSENTATION
D’INFORMATION
i c h e
F l o y
m p
d’e é
Ahmed Salah , 25 ans, tunis
Sara Mansour, trente ans, Sousse
Asma Loumi , date d naissance
23/06/1997, bizerte
 On remarque dans l’exemple que l'âge
de l’employé est exprimé en différents
formats
manipulation de données difficile

NOUVELLE REPRÉSENTATION
Nom Prénom Age Adresse
Salah Ahmed 25 Tunis
Mansour Sara 30 Sousse
Loumi Asma 27 Bizerte
Informations structurées ,
claires et bien organisées
CARACTÉRISTIQUES D’UNE BD
 Organisation structurée : Les données

sont organisées en tables, avec des colonnes
(attributs) et des lignes (enregistrements),
facilitant l'accès et la gestion.
 Intégrité des données : Les règles
(comme les clés primaires et étrangères)
assurent l'unicité et la cohérence des
données.
 Accès multiple : Plusieurs utilisateurs
peuvent accéder aux données
simultanément, avec des mécanismes de
verrouillage pour éviter les conflits.
 Sécurité : Les bases de données offrent des
mécanismes pour protéger les données
sensibles, comme les permissions d’accès et
le chiffrement.
 Indépendance des données : Les applications
peuvent être modifiées sans affecter
directement la structure de la base de données,
et vice versa.
 Performance : Optimisée pour permettre des
requêtes rapides et efficaces sur de grandes
quantités de données.
 Fiabilité : Grâce à des fonctionnalités comme
les sauvegardes , les données peuvent être
récupérées en cas de panne.
QU’EST CE QU’UN SGBD
 Système de Gestion de Base de Données
est un logiciel qui permet de créer, gérer et
manipuler des bases de données. Il facilite
le stockage, la mise à jour, la récupération
et la suppression des données tout en
assurant leur sécurité et leur intégrité.
Parmi les SGBD les plus connus, on trouve
MySQL, PostgreSQL et Oracle.
- Analyse et vérification - Stockage
des requêtes - Accès aux données
- Convivialité de l’interface
- Puissance des langages
FONCTIONS PRINCIPALES
1- Définition des données:
Décrire les données indépendamment des

applications en utilisant le langage de
définition des données (LDD)
2- La manipulation des données
 interroger et mettre à jour les données sans
préciser d'algorithme d'accès.
 dire QUOI sans dire COMMENT
 langage de requêtes déclaratif
 exemple: quels sont les noms des étudiants inscrits
en mois d’octobre ?
⇒langage de manipulation des données (LMD)

3- L’intégrité des données
 le SGBD doit permettre la définition des
contraintes d’intégrité au sein de la base de
données.
 Exemple vérification de contraintes d'intégrité
Chaque employé dispose d’un numéro CIN

unique
4- La confidentialité
le SGBD doit permettre le contrôle des accès

lors de la création, la modification, la
consultation et la suppression des données ;
ce contrôle est réalisé par l’utilisation de
mots de passe ou par le cryptage des
données,
contrôle des droits d'accès, autorisation
⇒langage de contrôle des données (LCD)

5- Gestion des accès concurrents
 lorsque plusieurs utilisateurs désirent
accéder en même temps aux mêmes
données ; le SGBD doit gérer cette
concurrence d’accès en ordonnançant
les demandes
 Exemple: L'exécution d'une transaction
doit préserver la cohérence de la BD
6- La sécurité:
 le SGBD doit assurer la sécurité des

données contre les incidents matériels ou
logiciels.
 reprise après panne
LES PRINCIPAUX SGBD
 Oracle: Il s'agit d'un environnement de

développement complet comportant
notamment un noyau de SGBD relationnel
puissant.
 Microsoft SQL Server: C'est un SGBD
relationnel développé par Microsoft pour
succéder à Access pour de grosses
applications.
 MySql: C'est un SGBD relationnel
appartenant à la famille des logiciels
libres.
 Microsoft Access: Commercialement
présenté comme SGBD relationnel. Il
appartient aux pack MS Office.
CYCLE DE DÉVELOPPEMENT D’UNE
BD
 Le cycle de développement de base de

données est un processus structuré qui
guide la création, la mise en œuvre et la
maintenance d'une base de données. Voici
les étapes clés :
 Analyse des besoins
 Modélisation conceptuelle
 Implémentation
1- Analyse des besoins
- Identifier les objectifs, les exigences et

les utilisateurs de la base de données.
- Comprendre les types de données à

stocker et les interactions nécessaires.
2- Modélisation conceptuelle
- Créer un modèle conceptuel des
données (ex. diagramme entité-
relation - ERD).
- Identifier les entités, les attributs et les
relations.
3- Implémentation
- Créer la base de données en utilisant
le Langage de Définition de
Données (LDD).
- Établir des contrôles d'accès et des
permissions.
INTERVENANTS DU DOMAINE BD
 les utilisateurs
 concepteurs
 administrateurs base de données

 développeur d’application base
de données
LES BASES DE DONNÉES
RELATIONNELLES
 Structure d’une base de données
relationnelle:
1. Les entités
 Une entité équivaut à un sujet dans le

domaine des bases de données.
 Dans une base de données, chaque entité
est représentée par une table.
 Une table est une collection de données
relatives à un sujet spécifique du monde réel.
Ces données sont organisées en colonnes et
en lignes
Exemple
 Elève notes, matières, salle
2 – Les lignes
 Une table est composée horizontalement
d'un ensemble de lignes.
 Une ligne correspond à une occurrence du
sujet représenté par la table. On dit aussi
qu'elle correspond à un objet du monde réel.
 Les lignes, appelées souvent
enregistrements, constituent les
données de la table.
3- Les attributs
 Chaque table contient un certain nombre de
champs appelés aussi attributs.
 Les champs représentent les caractéristiques
des éléments qu’on souhaite stocker dans la
table. Par exemple: dans la table ELEVE, on
peut enregistrer: cin, le nom, le prénom, la
date de naissance et toutes les informations
propres à chaque élève.
Une colonne est décrite par:
 Nom
 Un type de données
 Une taille
 Un indicateur de présence obligatoire
 Une valeur par défaut
 Une règle indiquant les valeurs autorisées
4 –La clé primaire
 La clé primaire d'une table est une colonne ou
un groupe de colonnes permettant d'identifier
de façon unique chaque ligne de la table.
 Autrement dit, la connaissance de la valeur de
la clé primaire, permet de connaître sans
aucune ambiguïté les valeurs des autres
colonnes de la table.
 L’ajout d’une clé primaire améliore les
performances du serveur de bases de données.
LES TYPES DE RELATIONS
1- Relation un à un (1-1)
 Un enregistrement de la première table ne peut
correspondre qu’à un seul enregistrement dans la
deuxième table.
Par exemple, dans une base de données de gestion

des personnels, si un employé ne peut être
directeur que d'un seul département et un
département n’a qu’un seul employé comme
 directeur.
On définie ainsi une relation un à un.

2- Relation un à plusieurs (1-N)
 chaque enregistrement de la première table,
contenant la clé primaire, peut être associé à
plusieurs enregistrements de la deuxième table.
Par exemple, dans une base de données de

gestion des personnels, si un département peut
avoir plusieurs employés qui réalisent
différentes fonctions mais chaque employé ne fait
partie que d’un seul département.
On définie ici une relation de type un à

plusieurs.
3- Relation plusieurs à plusieurs (N-N)
 Chaque enregistrement de la première table
peut être associé à plusieurs enregistrements
de la deuxième table et inversement.
Par exemple, dans une base de données de

gestion de production un type de produit peut
être fabriqué en plusieurs usines et une usine
donnée peut fabriquer plusieurs types de
produits.
On définie ici une relation de type plusieurs

à plusieurs.
LES CONTRAINTES D’INTÉGRITÉ
 Une contrainte d'intégrité est une règle appliquée

à une colonne ou à une table et qui doit être
toujours vérifiée.
1-Les contraintes de domaines :

 Chaque attribut (colonne) doit contenir
uniquement des valeurs autorisées.
 Exemple : Le salaire d'un employé doit être
compris entre 1000 et 10 000.
2- Les contraintes d'intégrité de tables :
 Chaque table doit avoir une clé primaire qui
identifie de manière unique chaque ligne.
 Exemple : Dans une table des étudiants, le
"Num_Étudiant" doit être unique pour chaque
étudiant.
3- Les contraintes d'intégrité
référentielles :
 Elles permettent de s'assurer que les valeurs
introduites dans une colonne figurent dans
une autre colonne en tant que clé primaire.
Elle est représentée sous forme de lien entre
tables (clé étrangère.
 Exemple : Si un compte bancaire est lié à un
client, le client doit exister avant de créer le
compte.

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 Une entité équivaut à un sujet dans le

Par exemple, dans une base de données de gestion

On définie ainsi une relation un à un.

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