La Vérité

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La Vérité

LES 5 POINTS

INCONTOURNABLES
La Vérité
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DÉFINITION
Réminiscence ou anamnèse :

est un processus de « ressouvenance »


de l’ensemble des connaissances que
l’âme a pu contempler dans l’au-delà,
l’incarnation dans un corps ne laissant
qu’un vague souvenir de ces dernières
dans l’esprit humain. Bien orienté et par
un processus intuitif, l’homme procède à
la redécouverte de savoirs déjà appris.
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1- À l’origine de la philosophie :
une quête de la vérité (Platon)

- Le mythe d’Er le Pamphylien

- L’oubli : tous égaux dans la


recherche de la vérité
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Reconstituer l’aletheia : la vérité,


l’absence d’oubli par la
réminiscence

Puisque l’être humain se retrouve


plongé dans une reconquête de la
vérité, quoi
de mieux que de mener cette
recherche par une quête
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2- Du paraître à l’être
a. Détourner le regard des
apparences
Toute recherche de la vérité suppose une
distinction nette entre le paraître et
l’être. Selon Platon, il y aurait une
coexistence entre le monde des
apparences sensibles et
perpétuellement changeantes et celui
des Idées immuables et éternelles,
seul monde véritable (bien qu’il accorde,
malgré tout, une certaine réalité au
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Platon, par l’allégorie de la


caverne (L.VII, La République),
compare la situation de l’homme à
celle de prisonniers enchaînés dans
une caverne à qui on aurait fait
croire que les ombres de
marionnettes projetées sur le mur
en face d’eux correspondaient à la
réalité.
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Or, pour l’auteur, la véritable réalité


n’est accessible qu’en se détournant
des apparences sensibles pour
accéder, grâce à l’éducation, au
monde des Idées. Aussi, la vérité est-
elle d’abord le discours vrai sur «
l’être » par-delà les apparences, elle
possède un fondement
ontologique (ontos, être).
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b. Pas de vérité sans
identités stables
C’est donc l’être qui est mesure et
condition du vrai et pas une opinion
singulière. Si dire « ceci est blanc »
n’est ni plus ni moins vrai que dire «
ceci n’est pas blanc », alors le concept
de blancheur ne veut plus rien dire et on
ne peut plus rien affirmer sur quoi que
ce soit.
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Toutes les choses seraient confondues,


il n’y aurait aucune différence entre les
êtres et in fine, le mot être serait à
supprimer. Or, le simple bon sens suffit
pourtant à admettre que les choses
changent. Néanmoins, s’il existe des
changements,
il faut bien des sujets ou objets
déterminés par rapport auxquels ces
changements prennent un sens.
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Cela signifie que le changement


suppose la stabilité de l’identité, que
l’apparence implique nécessairement
l’être qui lui sert de réceptacle. Ainsi,
lorsque un être humain vieillit, son
corps subit une altération, un
changement lié au vieillissement, mais
cela n’altère par son être, élément
constitutif de la stabilité de son
identité singulière.
La Vérité
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3 Les conditions formelles d’un
discours véritable
(Métaphysique, Aristote)
a. Le principe de non-
contradiction
La distinction entre le monde des Idées
et celui des perceptions sensibles
permet l’élaboration d’un principe, selon
lequel, « il est impossible que le même
attribut appartienne et n’appartienne
pas en même temps au même sujet et
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Aussi cela signifie-t-il que la vérité ne
peut être tout et son contraire. En effet,
si ce principe était erroné : « tout serait
confondu avec tout » et « ce serait une
seule et même chose qu’un trirème
[galère de combat antique], un mur, un
homme, si
l’on peut indifféremment ou tout
affirmer ou nier tout ».
principe permet donc de structurer le
cadre dans lequel la vérité peut
s’exprimer et peut être reconnue
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b. Toute opinion n’est pas


légitime

Lorsque le sophiste Protagoras affirme


que « l’homme est la mesure de
toutes choses », il prétend que toute
opinion individuelle est foncièrement
légitime « ce qui revient à dire que ce qui
paraît à chacun est la réalité même ».
Autrement dit, toute opinion non
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Dès lors, « si quelqu’un trouve que
l’homme n’est pas un trirème, l’homme
évidemment n’est pas un trirème. Mais,
il l’est, si la contradiction est également
vraie ». Dans ce contexte, le concept
de vérité n’aurait pas lieu d’exister.
Notons, toutefois, que ce principe
apparaît comme fondé pour les
éléments déterminés : impossible de
prétendre qu’un homme est une
femme si ce dernier possède des
attributs masculins, une seule vérité
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4 La vérité est une idée
innée (Descartes)
a. L’évidence des idées vraies
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Selon Descartes, avant même


d’apprendre ce qu’est la vérité, un
enfant en possède déjà une
connaissance intuitive. L’idée de vérité
est donc « en droit antérieure à
l’acceptation », à savoir la
reconnaissance de la vérité d’une
affirmation ou d’une thèse quelconque.
La définition de la vérité n’y fait pas
exception, car tout élève qui apprend
quelque chose ne fait que prendre à
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Ainsi, de même qu’on ne pourrait obliger
un enfant à être honnête s’il ne savait pas
ce qu’était l’honnêteté, de même on ne
pourrait pas lui enseigner une théorie
mathématique s’il n’était pas prêt à la
recevoir. En toute rigueur, la vérité ne
peut être que re-connue. C’est pourquoi,
nous ne pouvons l’ignorer car elle est la
condition de possibilité de notre pensée.
Par ailleurs, c’est en s’inspirant de Platon,
que Descartes énonce sa « cinquième
méditation métaphysique » : « Il ne me
semble pas que j’apprenne rien de
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CITATION
« En effet, on a bien des moyens
pour examiner une balance avant
que de s’en servir, mais on n’en
aurait point pour apprendre ce que
c’est que la vérité, si on ne la
connaissait pas de nature. »

(Descartes « Lettre à Mersenne


du 16 octobre 1639 », édit.
Gallimard-Pléiade)
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Il faut ajouter que la définition classique
(médiévale) de la vérité à laquelle se
réfère Descartes est la suivante : la
vérité est l’adéquation de la chose
et de l’intellect ou de l’esprit
(veritas est adoequatio rei et
intellectus). Elle ne privilégie donc ni la
chose (matérialisme) ni l’intellect
(idéalisme), mais la mise en relation
entre les deux. Toutefois, pour qu’une
telle définition soit admise, cela suppose
qu’on en connaisse déjà la nature, sans
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est donc fondamentalement ce qui
m’apparaît comme tel, par « la lumière
naturelle ou intuition de l’esprit ».
L’intuition n’est pas comme dans le
langage courant, un sentiment plus ou
moins précis, mais une connaissance
rationnelle et immédiate, une
reconnaissance, à l’image de la
réminiscence platonicienne.
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b. Du doute à la
certitude
Est vraie la pensée dont l’évidence
exclut tout doute. De ce fait, la
première vérité, pour celui qui conduit
ses pensées par ordre, est celle qui
échappe au doute le plus radical, à
savoir le cogito (je pense). Quand bien
même mes pensées ne seraient
qu’erreurs ou illusions, il me faudrait
« tenir pour constant que cette
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Ainsi, c’est bien dans la pensée que
réside en définitive non seulement le
vrai, mais aussi le critère du vrai :
c’est dans l’intuition de l’évidence
des idées claires et distinctes que
Descartes situe le critère du vrai.
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5 Le scepticisme : la question
du critère de la vérité
a. Le doute sceptique
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Le problème du critère, permettant
d’affirmer la vérité d’une idée, est
central pour caractériser une position
sceptique. Depuis les Grecs jusqu’à
Hume en passant par Montaigne, les
sceptiques ont tous considéré qu’il n’y
avait aucun critère suffisamment fort
permettant d’affirmer une thèse ou une
vérité quelconque. Il faut préciser que le
doute sur lequel ils s’appuient ne
concerne que le domaine théorique et
absolument pas la
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Ils doutent donc de la véracité d’une
théorie, et non de choses évidentes,
comme du caractère nourrissant du pain
en comparaison à une pierre par
exemple. Pour autant, si contrairement à
Descartes, le sceptique ne trouve aucun
critère certain pour affirmer une vérité,
sa position dubitative n’est pas relativiste
au sens où toute thèse serait acceptable,
à l’image d’Épicure affirmant que toutes
perceptions seraient véridiques. Elle
n’est pas non plus paresseuse et
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b. Le sceptique cherche
la vérité
Le sceptique comme l’indique
l’étymologie grecque (skeptike,
chercher, observer) n’en reste pas à
une attitude passive, mais cherche
activement la vérité. Aussi Montaigne
manifeste-t-il une obstination à
rechercher la vérité, en la redéfinissant
La Vérité
Ne pas pouvoir affirmer une vérité
ne signifie pas que toutes les
thèses sont défendables, mais que
certaines sont meilleures que
d’autres sans être pour autant
définitivement vraies.
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b. Le sceptique cherche la
vérité
Le sceptique comme l’indique
l’étymologie grecque (skeptike, chercher,
observer) n’en reste pas à une attitude
passive, mais cherche activement la
vérité. Aussi Montaigne manifeste-t-il une
obstination à rechercher la vérité, en la
redéfinissant sans cesse : ce qui compte,
davantage que sa possession, c’est la
manière de la quérir. Elle s’apparente
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En perspectives
En perspectives
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1 Selon Platon, à quoi les âmes


réincarnées sont-elles
confrontées ?

❑ a. L’oubli.
❑ b. La misère.
❑ c. La recherche de l’aletheia.
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a. et c.
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2 Comment nomme-t-on l’étude


de l’être en tant qu’être ?
❑ a. La déontologie.
❑ b. La théologie.
❑ c. L’ontologie.
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c.
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3 Que faut-il pour que des propriétés


changent ?

❑ a. Des identités invariables.


❑ b. Un monde stable.
❑ c. Un temps arrêté.
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a
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4 Qui a écrit : « L’homme est la


mesure de toutes choses » ?

❑ a. Socrate.
❑ b. Montaigne.
❑ c. Protagoras.
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c
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5 Quel principe établit la


condition formelle de toute
pensée vraie ?

❑ a. Le principe de non-
contradiction.
❑ b. Le principe suprême.
❑ c. Le principe hypothétique
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a
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7 Quelle est la première vérité selon


Descartes ?

❑ a. Dieu.
❑ b. La réalité.
❑ c. Le cogito.
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b
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6 Dans la pensée classique, la


vérité est l’adéquation de la chose
et de ... :

❑ a. la sensibilité.
❑ b. l’intellect.
❑ c. l’imagination.
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c
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8 Le doute de Montaigne est ... :

❑ a. méthodique.
❑ b. sceptique.
❑ c. psychologique.
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b
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9 Selon la thèse pragmatiste, la


vérité doit être associée à ... :

❑ a. la pensée.
❑ b. la vérification.
❑ c. la réalité.
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b
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10 Quel est le critère de vérité pour


les pragmatistes ?

❑ a. La cohérence.
❑ b. L’universalité.
❑ c. L’utilité.
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