Réeducation Paraplégie (2) (2)

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Rééducation en cas

de:
PARAPLEGIE
Plan
 Définition
 Mécanismes de lésion médullaire
 Mode d’installation
 Atteinte musculaire
 Examen neurologique
 Pronostic fonctionnel
 Immobilisation rachidienne
 Rééducation:
A. Rééducation à la phase initiale
B. Complications
C. Rééducation à la phase secondaire
Plan
 Apport de l’électrostimulation fonctionnelle
 Retour au domicile
 Réadaptation professionnelle
 Sport
 Education et suivi
 Surveillance et suivi
 Référence bibliographique
Définition

Paraplégie: toute atteinte, partielle ou complète, de


la motricité des membres inférieurs en rapport
avec une lésion de la moelle épinière.
Mécanismes de la lésion
médullaires
Médicale Traumatique
•pathologie de la moelle : •Représentant 70 % des
tumeur, myélite, sclérose paraplégies acquises de
en plaques l'adulte
•une ischémie médullaire •accidents de la circulation,
(thrombose ou embolie) • les chutes et les lésions
•une compression de par balle ou arme blanche.
voisinage : épidurite •Les accidents de sport
infectieuse ou néoplasique, (plongeon, rugby)
tumeur ou parasitose
osseuse
Mode d’installation

Paraplégie

Aigue Progressive De l’enfant

Début brutal
Malformation
(traumatismes Compressions
congénitale,
, hernie médullaires
traumatisme…
discale…)
Atteinte musculaire
Niveau Muscle atteint
lésionnel
D12 Carré des lombes
L1 Ilio-psoas
L2 Couturier, adducteurs
L3 Quadriceps
L4 Moyen fessier, quadriceps, péroniers
L5 Tibial antérieur, long extenseur des
orteils
S1 Grand fessier, biceps fémoral,
semitendineux, semi-membraneux;
soléaire, gastrochnémiens
S2 Interosseux, lombricaux, carré
plantaire
Examen neurologique
 but:
 préciserle niveau lésionnel et le
caractère complet ou incomplet de la
paraplégie
 suivre l'efficacité du traitement médical
ou chirurgical
 Testing moteur
 Sensibilité profonde et superficielle
 Réflexes ostéotendineux
Pronostic fonctionnel
(classification de Frankel)
• Section complète
Pronostic • Déficit moteur complet à 72
défavorable heures de la lésion avec déficit
sensitif complet
Probabilité
de reprise • Déficit moteur complet à 72
de la heures de la lésion avec déficit
marche à sensitif incomplet
50%
• Déficit moteur incomplet
Pronostic
favorable
Immobilisation
rachidienne
 Pas de lésion osseuse: mise en charge
immédiate
 Techniquesd'ostéosynthèse: remise en
charge au 21e jour
 Autrescas: délai classique de 45 jours,
remise en charge sous protection d'un
corset jusqu'à la fin du 3e mois.
Technique d’ostéosynthèse
A. Rééducation à la phase
initiale
1. Bilan
2. Prévention des déformations
3. Prévention des accidents
thrombo emboliques
4. Prévention des complications
pulmonaires
Bilan quotidien du
paraplégique
 Permet de dépister une
complication susceptible de
modifier l'attitude du thérapeute.
 Les quatre éléments à rechercher
systématiquement sont :
 une escarre de décubitus
 un encombrement
trachéobronchique
 une phlébite des membres
inférieurs
 une para-ostéo-arthropathie
Prévention des
déformations
 Positionnement au lit
 Entretien articulaire
 Travail musculaire actif en
territoire sus lésionnel
Positionnement au lit
 Permet la prévention des escarres et des
attitudes vicieuses
 Décubitus alterné toutes les 2 heures.
 Matelas spéciaux
 Surveillance régulière des points d'appui.
 Oreiller pour la séparation des genoux.
Positionnement au lit
(suite)dorsal
Décubitus Décubitus Procubitus
latéral
•Position obligée à •Alterné toutes •Lutter à la fois
la phase initiale. les 3 heures contre
•Coussins constitue la l'enroulement des
rétrotrochantériens prévention de épaules, la
déchargeant la choix des cyphose dorsale,
région sacrée escarres de le flessum de
•Protections décubitus. hanche et de
talonnières genoux.
•Membres inférieurs •Mal supporté en
sont alors en cas d'atteinte
rectitude, rotation respiratoire.
indifférente,
et pieds à 90°.
Entretien articulaire
 Mobilisationprécoce, douce, lente, analytique
et pluriquotidienne dans l'amplitude maximale
n'entraînant pas de réaction douloureuse ou
de réaction de défense.
 Postures prolongées
Travail musculaire actif en
territoire sus-lésionnel
 Travail actif au lit reste possible à condition
de ne pas contraindre le foyer de fracture
en flexion ou en torsion.
 Travailmusculaire des membres
supérieurs, utiles à la déambulation, aux
transferts et à l’usage du fauteuil roulant
Prévention des Accidents
thrombo emboliques
 Massage de drainage des membres
inférieurs
 Mobilisation des membres inférieurs
 Cure de déclive
Prévention des
Complications pulmonaires
 Toilette bronchique
 Exercices respiratoire
 Exercice statique des
spinaux
B. Les complications

1. Complications neurologiques
2. Complications neuro-orthopédiques
3. Complications neuro-végétatives
1. Complications neurologiques

Spasticité
 Présente trois composantes.
L'hypertoniespastique correspond à
l'augmentation du réflexe d'étirement
Les contractures correspondent à une
majoration de l'hypertonie
Les réflexes de flexion
 Le traitement médical, cryothérapie,
étirements musculaires.
1. Complications neurologiques
Douleurs Douleurs Douleurs
rachidiennes lésionnelles ou sous
radiculaires lésionnelles
•au niveau du •au niveau supérieur •tardives
foyer de fracture du déficit •rebelles aux
•fréquentes à la neurologique traitements
phase initiale et •Fréquentes au cours habituels.
lors des des premiers mois
premières •aggravées par le
verticalisations. contact
•améliorées par le
port d'une protection
(jersey).
2. Complications neuro-orthopédiques

Rétractions
 Mobilisations douces
 Postures
manuelles ou maintenues par
sanglages
 Correctionpar plâtres successifs ou attelles
nécessite beaucoup de précautions en
raison du risque d'escarres.
 Traitement
médical (antalgiques,
décontracturants et antispastiques).
 Traitement
chirurgicale (ténotomies et
capsulotomies) nécessite une prise en
charge immédiate( postures progressives
2. Complications neuro-
orthopédiques (POA)
Para-ostéo-arthropathies
 Ossifications développées dans le
tissu conjonctif périarticulaire
 limitation articulaire et
inflammation de l'articulation avec
augmentation de la chaleur locale
et oedème para-articulaire
A: ostéome de hanche
B: ostéome du genou
2. Complications neuro-
orthopédiques
Para-ostéo-arthropathies (POA)

 Suspension complète de toute


mobilisation passive
 Postures alternées en limite
d'amplitude toutes les 3 heures
 Cryothérapie par vessie de glace
sous contrôle de la tolérance cutanée
 Travail musculaire actif sans
résistance
2. Complications neuro-orthopédiques

Para-ostéo-arthropathies (POA)
 Après refroidissement de la POA,
traitement chirurgical et
rééducation postopératoire avec
contre-indication formelle de toute
mobilisation passive favorisant la
récidive.
2. Complications neuro-
orthopédiques
Fractures en territoire sous-
lésionnel
 Conséquence de l'ostéoporose sous-
lésionnelle qui apparaît dans les jours
qui font suite au traumatisme
médullaire.
 Succèdent à des traumatismes parfois
minimes, en particulier aux chutes lors
des transferts et sont bilatérales.
2. Complications neuro-
orthopédiques
Fractures en territoire sous-lésionnel
 Traitement
orthopédique avec une réduction et
une immobilisation en attelles amovibles
 Traitementchirurgical en cas de fractures
fémorales pertrochantériennes et diaphysaires
déplacées.
 Posturesprogressives et alternées sont
préconisées à la place des mobilisations
passives sur arthromoteur afin de prévenir le
risque de POA.
Fracture tibiale métaphysaire compliquant
une ostéoporose sous-lésionnelle chez un
paraplégique
3. Complications
neurovégétatives
Hypotension orthostatique
 Conséquence de la perturbation de
lavasoconstriction périphérique et de la
diminution du retour veineux
 Se manifeste par une accélération du pouls,
une pâleur puis un malaise de chute
tensionnelle.
 Utilisation précoce du plan incliné
 Portde bas de contention et d'une ceinture
abdominale.
3. Complications neurovégétatives
Hyperréflexie autonome
 Hyperactivité du système nerveux autonome
 Semanifeste par des céphalées, des sueurs,
une pâleur, une mydriase.
 Augmentation de la pression artérielle
associée à une bradycardie.
 L'apparitionde ces manifestations au cours
d'une séance de rééducation doit faire
rechercher un globe vésical sur sonde
bouchée, une escarre ou une POA débutante.
3. Complications neurovégétatives

Troubles vésicosphinctériens et
génitosexuels
 Font partie du tableau neurologique de la
section médullaire
 Priseen charge parallèle à la rééducation
motrice.
 La prise en charge des troubles génitosexuels
doit être réalisée en fin de programme de
rééducation par une équipe compétente tant
sur le plan médical que psychologique.
Etude clinique des troubles urinaires

 Inhibition du reflexe spinale.


 Inertie complète de la vessie avec contraction
du sphincter interne tous ce ci à pour
conséquence une rétention urinaire avec
dilatation vésicale et secondairement une
incontinence vésicale par regorgement en
cette phase la vessie est dite atone et il
devient important d'assurer une vidange
vésicale régulière par sondage répétée ou
sonde à demeure.
 Laphase de la vessie atone dure 4 à 8
semaines.
 L'évolutionde ces troubles urinaires
va dépendre du niveau de la lésion et
de sa gravité.
 1er cas:
 Sila lésion médullaire n'a pas été
complète on observe un
rétablissement plus ou moins normal
de la fonction urinaire avec
persistance d'un certain
dysfonctionnement.
2 éme cas

 Sila lésion médullaire est plus haute


que le niveau s2, s3, s4(Centre sacré
intact), dans ce cas on observe la
récupération d'un reflexe spinal de
vidange automatique la vessie est
dite reflexe ou automatique .
VESSIE REFLEXE OU
AUTOMATIQUE
 il est important de retenir:
 Du fait de ces troubles de sensibilités ,le para
n'a pas de sensations directes de sa
plénitude vésicale, mais il peut avoir la
possibilité de se rendre compte de sa
plénitude vésicale comme la douleur supra
pubienne, sueur.
 La contraction automatique de la vessie peut
être déclenchée par certain excitation
provoquée.
 Si la lésion médullaire a détruit les centres
réglant le mécanisme de la miction c'est-à-dire
s2, s3, s4, dans ce cas la contraction vésicale
reflexe est impossible, la vessie est dite
autonome, elle constitue la vessie la moins
favorable à la rééducation.

PEC de ces troubles urinaires par la
rééducation:
 Pour la vessie atone: 4à8 semaines après
l'accident).
 On utilise un sondage à demeure et pas
de rééducation car risque de reflux
urétrale.
 Vessie reflexe ou automatique:
 Recherche de signe de plénitude
vésicale; la sonde à demeure est
clampée par pince pendant des
périodes progressivement prolongée
au début 1h30 puis 2heures puis 2h30
puis 3h.
 Pendant ces périodes de clampage le
patient doit rechercher des signes de
plénitude vésicale.
Recherche des moyens d'obtenir une
vidange reflexe, lorsque la durée du
clampage passe à 3 heures, on doit alors
profiter de séances de renouvellement de
la sonde pour demander au malade de
faire l'essai des divers techniques
susceptibles de déclencher la vidange
automatique, exemple: contraction des
abdos, pression supra pubienne, friction
des cuisses.
 Améliorer la fonction vésicale.
 Lorsque le patient a appris apercevoir
les signes de plénitude vésicale et à
déclencher cette vidange automatique,
la sonde à demeure peut être
supprimée, i faut alors veiller à obtenir
aussi complète que possible en faisant
des pressions supra pubiennes enfin de
chaque miction.
 le cas d'une vessie autonome:
 Apprendre au paraplégique à vider sa
vessie au max par une pression
manuelle sur l'abdomen, associé à une
contraction volontaire et simultanée du
diaphragme et des abdos.
3. Complications neurovégétatives

Troubles de la régulation thermique


 En dehors de tout foyer infectieux, fièvre
inexpliquée accompagnée de troubles
vasomoteurs aux points d'appui (rougeur et
oedème).
 Ces manifestations fragilisent la peau et sont
source d'escarre
 Traitement symptomatique (antipyrétiques,
glaçage) et une surveillance renforcée des
points d'appui.
Troubles neuro-urologiques
Objectifs:
 Obtenir
une vidange vésicale
complète 5 à 6 fois par jour
 Protéger le haut appareil urinaire
 Préserverla continence lorsque cela
est possible
 Adapterle mode mictionnel aux
capacités fonctionnelles
Troubles digestifs
 Règles hygiéno-diététiques adaptées
 Massages abdominaux, percussions
pour la fragmentation des matières
fécales
 Manoeuvres d’exonération adaptées
(suppositoires++)
C. Rééducation à la phase
secondaire
 Bilan
 Principes
 Objectifs spécifiques
 Objectifs fonctionnels
Bilan du paraplégique à la
phase secondaire
Bilan • Examen de la motricité,
neurologiqu sensibilité et reflexes
e • Spasticité

• Rechercher toute Limitation


Bilan articulaire en rapport avec les
orthopédiqu complications neuro
e orthopédiques
• Examen de tous les points
d'appui en regard d'une saillie
osseuse...
Bilan cutané • et toute zone pouvant entrer en
conflit avec un appareil de
contention.
Bilan du paraplégique à la
phase secondaire

Bilan • Epreuves fonctionnelles


respiratoire respiratoires

• le refus, la colère, la
Bilan recherche éperdue de la
psychologiq guérison, la dépression et
ue enfin le réinvestissement
Principes généraux de la
rééducation
1. Apprendre au patient à identifier et à analyser les
problèmes qui pourraient se poser dans sa vie
2. Le confronter à des difficultés d'importance
croissante en favorisant les exercices les plus
rapidement rentables sur le plan fonctionnel
3. Ne pas s'enfermer dans une progression trop
rigide, pouvoir revenir en arrière
4. Développer les qualités de chacun : force,
souplesse, agilité, coordination.. Proposer une
rééducation très personnalisée
Principes généraux de la
rééducation
5. Respecter le nouvel équilibre fonctionnel: savoir
utiliser spasticité et rétractions, ne pas renforcer
un muscle dont l'antagoniste serait paralysé
6. Proposer des activités variées pour entretenir la
motivation du patient (activités de groupe,
piscine…)
7. Favoriser la rencontre avec d'anciens patients
réinsérés, à défaut pouvoir utiliser les
enregistrements vidéo de ces patients.
1. Objectifs spécifiques

1er lever
Rééducation Verticalisatio
de la n
spasticité

Objectifs
spécifiques

Travail de Prévention
l’équilibre des
Renforcemen déformations
t des
membres
supérieurs
Préparation du premier
lever Stabilité du rachis acquise
 Condition:
 But: Lutter contre l'hypotension orthostatique.
 Moyens:
 Utilisation
de contention élastique des
membres inférieurs et de l'abdomen
associée à des exercices progressifs
 Au lit en s'aidant du relève-tronc, puis au
bord du lit, sous contrôle de la pression
artérielle.
 En cas de malaise, basculer le fauteuil en
arrière, la tête du patient venant reposer sur
les genoux du soignant.
Verticalisation
 Avec un corset au début.
 Progressive, sous surveillance
 Patient sanglé sur plan incliné.
 Appareil
ou le fauteuil verticalisateur plus
tard permettant une mise debout seul
 La verticalisation dans les barres, au moyen
d'attelles, est plus dynamique et plus efficace
dans la lutte contre l'ostéoporose. Participe
au réentraînement cardiovasculaire et facilite
l'activité des bas appareils urinaire et
digestif.
Systèmes d'aide à la verticalisation :
stabilo, plan incliné, fauteuil verticalisateur.
Renforcement des membres
supérieurs
 Grand dorsal
 Grand rond
 Grand pectoral
 Grand dentelé
 Deltoïde
 Triceps
 Et extenseurs du poignet.
Renforcement des membres supérieurs
 Travailsymétrique des deux membres
pour préparer la déambulation, les
transferts et l’usage du fauteuil roulant
 Mode de progression classique : avec ou
sans pesanteur, avec ou sans résistances
ajoutées (systèmes filins-poulies-poids,
haltères, extenseurs, appareils de
musculation...).
 En cas de pathologie traumatique ajoutée,
utiliser les techniques symétriques de
musculation par diffusion à l'effort (kabat)
et le travail isométrique
 Progression dans la position de travail :
Renforcement des
membres supérieurs
Décubitus dorsal Procubitus Assis Debout

• Travail • Travail • travail des • Les grands


abaisseurs
isométrique dynamique (grand dorsal, dorsaux
des muscles des grand rond, sont
du tronc à extenseurs grand et petit renforcés
partir de du tronc : pectoral, debout dans
trapèze
résistances décoller la inférieur) : les barres
proches de tête et la abaisser les parallèles
l'axe (tête) partie deux bras, de pour
ou à supérieure façon préparer la
symétrique,
distance du tronc, contre une marche
(membres membres résistance pendulaire.
supérieurs) supérieurs • assis entre de
croisés dans petites barres
le dos. parallèles,
séries de 10
élévations du
corps avec
maintien de la
Renforcement des
membres supérieurs
 Travaildes muscles profonds du rachis :
étirement axial actif avec rétroposition de la
tête en insistant sur la coordination du
mouvement et de la respiration.

 Travaildes fixateurs d'omoplate et des


muscles de la ceinture scapulaire pour lutter
contre la tendance à l'enroulement des
épaules
Travail des membres supérieurs
Travail de l'équilibre et de la
coordination
 Exercices sur table : au début le patient est
sécurisé par un dossier puis assis à
califourchon et enfin, assis au bord d'une
table basse, pieds reposant au sol
 Vaincre la peur
 Résister aux poussées déséquilibrantes, à
recevoir puis à lancer un ballon
 Travail
au tapis ou sur plan de Bobath dans
des positions de difficulté croissante.
Travail de l'équilibre et de
la coordination
 Debout entre les barres parallèles avec
orthèses
 Dans chaque position, les exercices de
stabilisations rythmiques et le travail
devant un miroir amélioreront la
proprioception
 Travailsur plan instable, ou sur un ballon
de Klein et exercices en suspension ou en
piscine.
 Insister sur les muscles clefs de l'équilibre
Travail de l’équilibre assis en
califourchon
Kinésithérapie de la spasticité
 Bonne installation du patient.
 Apprendre au patient à utiliser les
mouvements qui déclenchent la spasticité
utile, à identifier les causes de son
augmentation et à l'inhiber dans la mesure
du possible.
 Mobilisations passives douces précédées
d’un travail respiratoire favorisant la
décontraction et le relâchement.
 Hydrothérapie, chaude ou froide (17 °C)
 Application de glace
 Maintien en position d'allongement
Rééducation des paraplégies
incomplètes
PI avec pronostic PI d’agravation
d’amélioration progressive

Réveil Prise en compte


musculaire de la fatigabilité

Lutte contre la
Kabat
spasticité

Appareillage Lutte contre les


provisoire pour rétractions
verticalisation

Appareillage Appareillage de
modifié et marche évolutif
allégé
2. Objectifs fonctionnels

Mobilité
au lit

Déambu Objectifs Utilisatio


lation et fonctionne n du
marche fauteuil
ls roulant

Transfer
ts
Mobilité au lit
 Travail
préparatoire au tapis:
retournement d’un côté à l’autre, DD
ou DV, en appui sur les coudes.
 travail de l’équilibre du tronc
 Assisau lit en s'aidant du relève-
tronc, de la potence, des barrières...
Travail préparatoire au
tapis
A. En décubitus dorsal (muscles du
cou).
B. En décubitus ventral (grand dentelé)
Travail de l'équilibre sur
ballon
A. Appui facial
B. Assis
Utilisation du fauteuil
roulant
Coussins (d'aide à la prévention des
escarres)
 Horizontalité du bassin (Palpation des
crêtes iliaques)
 Répartition égale des pressions sous les
ischions ( insinuer les mains sous les
fesses)
 Position stable et confortable pour ne
provoquer ni douleur rachidienne, ni
majoration des contractures.
 Education du patient à modifier ses points
Utilisation du fauteuil
roulantindividuels ou en groupe
 Exercices
 Propulsion sur main courante tenue entre le
pouce et l'index et non à pleine main.
 Faire du deux-roues : permet de passer en
terrain accidenté, de franchir marche ou
trottoir.
 Chutes: ne pas craindre les risques de chute,
mais apprendre à tomber et à remonter sur le
fauteuil
Apprentissage des deux roues
A.Apprentissage de la
chute
B. et C. Remontée sur le
Transferts
 Du lit au fauteuil
 Descendred'une table de kinésithérapie
légèrement plus haute que le fauteuil.
 Transferts
fauteuil-WC (moins sûrs en raison
du manque de points d'appui).
 Transfert voiture (Difficile et gêné par
l'ouverture insuffisante de la porte)
utilisation de planche de transfert
Transfert avec planche
Déambulation et marche
Conditions préalables:
 Conditions
orthopédiques : rachis stable,
axes des membres inférieurs respectés
 Conditionsd'aptitude physique : âge et
poids, adaptation cardiorespiratoire à l'effort
et renforcement des membres supérieurs.
Possibilités fonctionnelles en Fonction de l’étage
lésionnel
S1 L5 L4 et L3 L2 et L1
•Marche: •Port d'une •Chaussures •Utilisation
Port de paire de orthopédiques de deux
chaussures cannes. assez hautes orthèses
montantes •Chaussure pour contrôler le crurojambièr
assurant s steppage ou es afin de
une montantes orthèse permettre
stabilisatio permettent antisteppage une
n latérale de •quadriceps à 0 ou marche à
•Course: contrôler 1 : orthèse quatre
impossible. l'équilibre crurojambière temps.
latéral du avec releveur
pied. intégré et genou
verrouillable
•quadriceps à 2 ou
3 : idem ou genou
Possibilités fonctionnelles en cas
de Paraplégies de niveau
supérieur

 Marche en pendulaire avec deux orthèses


crurojambières articulées avec un corset de
hauteur variable. Appareillage proposé au
titre de la verticalisation.
 Appareillagede marche avec moins de cout
énergétique: Orthèse hybride,Pacemaker de
marche type « Parastep»
Appareillage de
marche
A. Releveur
B. Orthèse
crurojambière avec
corset
C. Orthèse hybride
D. Pacemaker de
marche type «
Parastep»
Programme de rééducation
en appareillage standard
 Verticalisation avec appui entre les barres
parallèles
 Equilibreentre les barres parallèles:
exercices de déstabilisation
 Marche à quatre temps entre les barres
parallèles avec apprentissage du demi-tour
et de la marche arrière
 Marche en dehors des barres parallèles à
l'aide de deux cannes réglées à hauteur
convenable
Programme de rééducation en
appareillage standard
 La déambulation indépendante suppose
l'acquisition des étapes suivantes :
 Marche en terrain accidenté
 Passage de trottoir
 Montée et descente des escaliers
 Apprentissage de la chute et du relevé.
 Apprentissage des techniques de pose et dépose
des orthèses
 Surveillance systématique des points de conflit.
Apport de la stimulation
électrique fonctionnelle
 La stimulation électrique fonctionnelle
permet d'obtenir à l'aide d'un boîtier de
commande portable la stimulation de surface
de muscles clefs de la locomotion.
 Elle peut être utilisée de deux façons :
 Seule,
assurant à la fois verticalisation et
marche
 Associée à une orthèse mécanique, ce qui
permet de réduire notablement le coût
énergétique de la marche et de doubler le
périmètre de marche habituellement
observé
Retour au domicile

 Problèmes multiples, fonction du contexte


social, familial et architectural.
 Parfois
nécessité de changement de
logement.
 Aménagements concernant l'accessibilité et
les adaptations du domicile
 Formation de l'entourage.
Réadaptation
professionnelle
 Information et la sensibilisation des
entreprises et des pouvoirs publics.
 Orientation, formation professionnelle
 Obstacles à la réinsertion: Problèmes
d’accessibilité et d'aménagement du poste
de travail.
 Travail protégé devrait être un lieu de
transition et faciliter la sortie vers le milieu
ordinaire.
 Ne pas réduire les allocations des
travailleurs handicapés
Sport
 Estle meilleur complément de rééducation,
que ce soit à la phase secondaire, lors de
l'acquisition de l'indépendance en fauteuil,
ou au stade de rééducation d'entretien
 Lessports pratiqués sur le même terrain que
les valides (tir à l'arc, tennis de table, tennis,
marathon sur route,...)
 C’estun facteur d'intégration sociale, voire
d'insertion.
Education et suivi
1. Prévention des escarres
 Le patient doit être convaincu que ce risque
existe dans toute position prolongée.
 Informer clairement du mécanisme des
escarres : immobilité, hyperpression, durée
d'appui, troubles sensitifs
 Connaître les zones à risque (sacrum,
ischions, trochanters, talons, malléoles
externes, tête du péroné...)
Education et suivi
1. Prévention des escarres
 Connaitre les signes d'alarme (rougeur,
bursite, induration, phlyctène...)
 Savoir qu'aucun matériel n'est à lui seul anti-
escarre.
 Autosurveillance biquotidienne est nécessaire
: inspection en s'aidant éventuellement d'un
miroir, palpation des points d'appui.
 Traitement préventif efficace reposant sur le
soulagement fessier intermittent en fauteuil
et le retournement toutes les 3 heures au lit.
Education et suivi
2. Automobilisation
 Apprendre à mobiliser sa cheville en flexion
dorsale
 Pratiquer des étirements du triceps sural et
des ischiojambiers à l'aide d'une sangle,
 Postures en décubitus ventral pour prévenir
le flessum de hanche et en décubitus latéral
pour lutter contre la rétraction du tenseur
du fascia lata.
Surveillance et suivi
 Dès que le paraplégique a maîtrisé les mesures
d'auto-entretien (cutané, urinaire et orthopédique),
et pris conscience du bien-fondé, d'un exercice
physique régulier

 Pas de kinésithérapie complémentaire.

 Le bilan annuel comportant deux volets :


 Surveillance
de la fonction vésicosphinctérienne
comprenant au moins une échographie rénale
 surveillance de complications locomotrices :
installation de rétractions en territoire sous-
lésionnel, majoration d'une cyphose au niveau du
foyer de fracture, modification de la spasticité…
Référence bibliographique
 Thoumie et coll. (1995). Cité par Leger.
(2008). Rééducation des paraplégiques
et tétraplégiques adultes.
Kinésithérapie-Médecine physique-
Réadaptation [26-460-A-10]

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