bonneter
BONNETER
(bo-ne-té) , je bonnète, je bonnetais, je bonnèterai, je bonnèterais, bonnète, que je bonnète ; l'Académie ne conjuguant pas ce verbe, d'autres l'écrivent en doublant le t : je bonnette, je bonnetterais v. a.1° Rendre des respects et des soins assidus, surtout en parlant de sollicitations humbles et fréquentes.
Il était nécessaire D'être toujours après ces messieurs bonneter [RÉGNIER, Sat. VIII]
2° Fig. Opiner du bonnet, n'avoir pas d'avis.
Il fut répondu qu'il s'était tenu un conseil de guerre à Mons-en-Puelle pour discuter le pour et le contre de l'attaque des ennemis ; que d'O et Gamaches bonnetèrent ; les officiers généraux leur représentèrent.... [SAINT-SIMON, 208, 56]
3° Couvrir l'amorce d'une pièce d'artillerie avec un papier collé.
HISTORIQUE
- XVIe s. Bonetant et faisant la cour, tantost à celui-ci, tantost à l'autre [, Contes d'Eutrapel, dans le Dictionnaire de DOCHEZ]
ÉTYMOLOGIE
- Bonnet.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
bonneter
BONNETER. v. a. Rendre des respects et des devoirs assidus à des personnes dont on a besoin. Il se dit, particulièrement, en parlant De sollicitations humbles et fréquentes. Je ne saurais tant bonneter ces messieurs. Ces messieurs veulent être bonnetés.
Dictionnaire de L'Académie française 6th Edition © 1835
bonneter
Bonneter aucun, C'est oster souvent le bonnet devant luy, comme en pareil sens nous disons, Chaperonner.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606