coteau
coteau
[ kɔto] n.m. [ de 2. côte ]coteau
(kɔto)nom masculin pluriel coteaux
COTEAU
(ko-tô) s. m.REMARQUE
- L'orthographe devrait être côteau, puisque l'ancienne forme est costeau ; mais l'usage a effacé l'accent dans l'écriture, après l'avoir effacé dans la prononciation. Il faudrait aussi supprimer l'e (cotau) comme le montre l'étymologie.
HISTORIQUE
- XVIe s. Le soleil ayant tiré et enlevé les vapeurs du brouillas jusques à la cyme des cousteaux [AMYOT, Timol. 36]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. costal ; bas-latin, costale, coteau, dans un texte du XIVe siècle, de costa, côte.
coteau
coteau
COTEAU, s. m. [Koto; 2e dout. au sing. lon. au plur. On a écrit long-temps~ côteau, avec un accent circ. sur l'o; mais cet o est bref: il ne faut donc point d'acc. L'Acad. n'en met point.] On écrivait plus anciènement côtau: Ménage, en conséquence, trouvait une faûsse rime dans ces vers de Boileau.
Qui se disant Profés dans l'Ordre des Coteaux,
À~ fait, en bien mangeant, l'éloge des morceaux.
Dabord, dit La Touche, on écrit coteau plutôt que cotau (on pourrait dire aujourd'hui qu'on n'écrit plus que le premier.) Mais, quand on écriroit cotau, cela n'empêcheroit pas que la rime de cotaux et morceaux ne fut très-bone, parce que au et eau se prononcent absolument de la même manière. L. T.
COTEAU est le penchant d'une colline depuis le haut jusqu'en bas. "Agréable, fertile coteau. Le long du coteau: sur le coteau, sur le haut du coteau. La riviere passe au pied du coteau.
coteau
Hügelcoteau
hillsidecoteau
언덕coteau
[coteaux] (pl) [kɔto] nmcote d'alerte nf
atteindre la cote d'alerte → to reach flood level, to reach danger level
atteindre la cote d'alerte (= dépasser le seuil de tolérance) → to hit crisis point; [taux, prix] → to be dangerously high
cote de popularité nf → popularity rating