fallace
FALLACE
(fal-la-s') s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Et mena tellement le pape par ses dons et par ses fallaces qu'ils.... [FROISS., I, I, 11]
- XVIe s. Adonc voyant que par force ou fallace N'avoient pouvoir de gaigner cette place [J. MAROT, p. 20, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. et ital. fallacia ; espagn. falacia ; du lat. fallacia, de fallax, trompeur, de fallere, tromper (voy. FAILLIR, FALLOIR).
fallace
FALLACE. s. f. Tromperie, fraude. C'est un homme sans fraude et sans fallace. Il est vieux.
falláce
Falláce, f. penac. Tromperie, Fallacia.
fallace
*FALLACE, s. f. FALLACIEUX, EûSE, adj. Vieux mots. Tromperie. Trompeur. = Fallacieux a été employé par Corneille et par Bossuet, mais il n'a pu se soutenir. J. J. Rouss. a tenté de le rétablir. "Ce seroit un droit illusoire et fallacieux. M. l'Ab. Garnier l'a aussi employé. "Ces idées s'accordoient avec la politique fallacieûse, qui dominoit alors dans toutes les Cours de l'Europe. Hist. de Fr. = M. l'Ab. Roubaud pense que ce mot est autorisé, qu'il est beau, qu'il est nécessaire. Voy. NOUV. Synonimes François. = On disait aussi fallacieusement. Dans le Rich. Port. On le traduit par, avec fallace. — Ces trois mots ne peuvent plus être employé que dans le burlesque et le marotique.