fallace

FALLACE

(fal-la-s') s. f.
Action de tromper en quelque mauvaise intention.
Un homme sans fraude ni fallace [, Dict. de l'Acad.]
Elle lui mit au sein la ruse et la fallace [RÉGNIER, Sat. VII]

HISTORIQUE

  • XVe s.
    Et mena tellement le pape par ses dons et par ses fallaces qu'ils.... [FROISS., I, I, 11]
  • XVIe s.
    Adonc voyant que par force ou fallace N'avoient pouvoir de gaigner cette place [J. MAROT, p. 20, dans LACURNE]

ÉTYMOLOGIE

  • Provenç. et ital. fallacia ; espagn. falacia ; du lat. fallacia, de fallax, trompeur, de fallere, tromper (voy. FAILLIR, FALLOIR).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

fallace

FALLACE. s. f. Tromperie, fraude. C'est un homme sans fraude et sans fallace. Il est vieux.

Dictionnaire de L'Académie française 6th Edition © 1835

falláce

Falláce, f. penac. Tromperie, Fallacia.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

fallace


*FALLACE, s. f. FALLACIEUX, EûSE, adj. Vieux mots. Tromperie. Trompeur. = Fallacieux a été employé par Corneille et par Bossuet, mais il n'a pu se soutenir. J. J. Rouss. a tenté de le rétablir. "Ce seroit un droit illusoire et fallacieux. M. l'Ab. Garnier l'a aussi employé. "Ces idées s'accordoient avec la politique fallacieûse, qui dominoit alors dans toutes les Cours de l'Europe. Hist. de Fr. = M. l'Ab. Roubaud pense que ce mot est autorisé, qu'il est beau, qu'il est nécessaire. Voy. NOUV. Synonimes François. = On disait aussi fallacieusement. Dans le Rich. Port. On le traduit par, avec fallace. — Ces trois mots ne peuvent plus être employé que dans le burlesque et le marotique.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions

fallace

falacia

fallace

fallacia