housse
*housse
n.f. [ du frq. hulftia, couverture ]HOUSSE
(hou-s') s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Riches bliaux, riches manteaux, Riches huches, riches aneaux, Mainte pelice vaire et grise [, Brut, f° 79, dans LACURNE]
- XIIIe s. Et furent ostées les housées des escus, et furent pendus au bort des nefs [VILLEH., LXII]S'en fist faire cote et osrcot Et une houce grant et large Forrée d'une noire sarge [RUTEB., II, 74]Et me conta le roy que il estoit monté sur un petit roncin, une houce de soye vestue [JOINV., 239]
- XVe s. Quant elle vint près et elle veit les escus dont les housses estoient deschirées par les coups qu'ilz avoient receuz, elle perceut l'aigle noir que le roy portoit [, Perceforest, t. I, f° 114]
ÉTYMOLOGIE
- Bas-lat. housia, houcia, hucia, hussia. Diez le tire du bas-latin hulcia, hulcitum, qu'il rattache à l'anc. haut allem. hulst, fourreau. On ne trouve pas hulcia, hulcitum, dans du Cange ; néanmoins la conjecture de Diez est probable ; à côté on peut aussi mentionner le kimry hws, couverture.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- HOUSSE. Ajoutez :
housse
Housse traînante, Housse de cheval qui pend presque jusqu'à terre par les côtés.
Il signifie également Couverture du siège du cocher. Housse en broderie. Housse à frange. Housse à écusson.
Il se dit aussi des Couvertures d'étoffe légère dont on se sert pour couvrir les meubles. Housse de lit. Housse de fauteuil, de canapé.
housse
Housse, f. penac. Est une maniere de couverture de gros drap, de la longueur d'une aulne, ou environ, que les femmes de village en maintes contrées de France portent l'hyver, s'en affublans la teste, et les espaules contre le froid, la neige et la pluye, laquelle n'a aucune façon de tailleur, ne de cousture, ains est toute telle qu'elle vient de la boutique du marchant drappier, si d'adventure on ne luy met un bord, ou fait un ourlet pour la garder que le drap ne s'effile par la trenche, et pour la faire plus durer. La façon et de l'habit, et du port est semblable à un pareil affublement que les matelots et autres gents de marine portent en hyver pour mesme occasion (qu'ils appellent Mante, ou parce qu'ils s'en envelopent comme d'un manteau, ou à cause de l'estoffe dont il est, à sçavoir de couverture veluë de licts, qu'on appelle Manthe) estant fait de grosse catelongne veluë à long toison et (pour proprement le dire en cette maniere d'habillement) houssuë en l'endroit que la teste et les espaules en sont couvertes. De quoy est procedé qu'en l'instruction de separer les malades de lepre, housse est mis Pro stragula. C'est à dire couverture de lict, et que de mesme mot est appelée la couverture, soit de drap, soit de cuir, soit courte, soit pendant jusques sur les pasturons, qu'on met sur un cheval sellé, ou par grandeur et ornement, ou pour conserver les chausses quand on va par la ville à cheval, ce que l'Espagnol appelle Gualdrapa. En laquelle signification on dit aller en housse, Equo instrato aut stragulato equitare, equum stragula coperire, sternere.
Housse, Vestis ex panno villoso, Stragula.
housse
HOUSSE, s. f. [l'h est aspirée: la housse et non pas l'ousse. Pron. Hou-ce: 2ee muet.] Couvertûre qu'on atache à la selle d'un cheval, et qui en coûvre la croupe. "Housse de drap, de velours, etc. = On done aussi ce nom à des étofes légères, dont on se sert pour couvrir les meubles de prix. "Housse de lit, de chaise, de carrosse. = On apèle encôre housse, la couvertûre du siège du cocher.
housse
ציפה (נ), צִפָּהdek, hoescover, sheetcopertakrytkansi (ˈus)nom féminin