mettable
(Mot repris de mettables)mettable
adj.mettable
(metabl)adjectif
METTABLE
(mè-ta-bl') adj.HISTORIQUE
- XIIIe s. Chascuns [des jacobins] cuide estre apostre quant ils sont à la table ; Mès Diex pot [reput] ses apostres de vie plus metable [RUTEB., 179]On ne doit mie trop parler ; S'on dit chose qui n'est metable, L'on lui tourne ses dis à fable [, Clerc de Voudrai]
- XVIe s. Et combien qu'ils soient honnestes et metables, si est-ce que la pluspart sont sans grande experience des armes [LANOUE, 230]Jeune homme assez mettable en bonne compagnie [MARG., Nouv. XLIV]
ÉTYMOLOGIE
- Mettre.
mettable
mettable
METTABLE, adj. METTEUR, s. m. METTRE, v. act. [Métable, mèteur, Mè-tre: 1re è moy. — Richelet écrit métable; mais de son tems on ne conaissait que l'é fermé et l'ê fort ouvert, on n'avait pas encore apris à distinguer par le caractère l'è moyen qui tient le milieu entre ces deux e. — Dans le Dict. Gram. on dit que l'e n'est moyen que devant la syllabe féminine, et qu'il est muet devant la syllabe masculine; de sorte qu'on conseille d'écrire metable, meteur, je metois, metrai, metant, etc. L' ortographe et la prononciation seraient également mauvaises; l' è est moyen dans tous ces mots: il faut donc les écrire avec deux t. Je mets, nous mettons; je mettais; je mis; j'ai mis; je mettrai, mettrais, mets; que je mette; je misse; mettant.] = Placer quelqu' un ou quelque chôse en certain lieu. "Mettre une chemise, un habit; mettre son chapeau. "Mettre le pot au feu; les viandes sur la table. "Mettre l'épée à la main. "Mettre le pied à l'étrier, etc. etc. etc. = Ce verbe se combine avec un grand nombre de noms. On trouvera l'explication de ces expressions composées, en cherchant les noms avec lesquels il s'associe. = Il s'unit à toute sorte de prépositions; dans sur, avec, auprès, dedans, dehors, etc. Avec certains noms il régit à et l'infinitif. "Mettre sa gloire à obéir; son plaisir à faire du bien, etc. = Se mettre a plusieurs sens: 1°. Le sens propre: se placer; mettez-vous à côté de moi: il s'est mis à la première place. = 2°. Comencer. "Il se mit à pleurer: "Il s'est mis à travailler, "Ils se mirent tous à crier. — Cette expression n'est pas fort noble, et n'est bone que pour le st. familier. "Les Athéniens pensèrent qu'il y avoit peut-être quelque Dieu plus puissant que ceux qu'ils croyoient conoître, qui les délivreroit de ce fléau terrible, s'ils se mettoient à l'invoquer. P. Griffet. An. Chrét. L'expression parait un peu bâsse pour une Histoire sérieûse. = 3°. Se mettre, s'habiller. "Il se met bien; elle se met mal. "Il est mal mis; elle est bien mise. "Elles (les dévotes) ont presque par-tout la même façon de se mettre: c'est leur uniforme. Marivaux.
Rem. * Le Peuple, en certaines Provinces, fait mettre neutre, et lui done le sens de tarder. "Allez chez un tel, et ne mettez guère. "Vous avez mis beaucoup à revenir. Cela est bâs et populaire. Vaug.Corn. L. T.
METTABLE, qu'on peut mettre. Il ne se dit guère qu'avec la négative, et son emploi est fort borné. "Cet habit, ce linge, ce manteau, cette robe, n'est pas mettable, n'est plus mettable; il est mal fait, ou il est trop vieux et hors de mode. Il est du st. famil.
L'esprit n'y sera point pédant,
Le savoir n'y sera mettable
Que sous les traits de l'agrément.
Gress.
METTEUR ne se dit que dans cette phrâse: metteur en oeuvre, ouvrier qui monte des pierreries.
mettable
mettable
wearablemettable
לביש (ת), לָבִישׁmettable
draagbaar, toonbaar [kleding]mettable
nositelnýmettable
[mɛtabl] adj → fit to be worn, decentmetteur en ondes (Québec) [mɛtœʀ, øz] nm (RADIO) → producer
metteur en scène (Québec) [mɛtœʀ, øz] nm/f (THÉÂTRE) → producer (CINÉMA) → director