murer
(Mot repris de muraient)murer
v.t. [ de mur ]se murer
v.pr.murer
(myʀe)verbe transitif
murer
Participe passé: muré
Gérondif: murant
Indicatif présent |
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je mure |
tu mures |
il/elle mure |
nous murons |
vous murez |
ils/elles murent |
MURER1
(mu-ré) v. a.HISTORIQUE
- XIIIe s. Il [un palais] est si grant qu'il a X milles de tour, et est tous murés entour de haulz murs [MARC POL, p. 505]Li sages hom se doit murer Et garnir por crieme [crainte] d'assaut [RUTEB., II, 62]
- XVIe s. On fait condamner et murer la porte de l'estuve [AMYOT, Cimon, 3]
ÉTYMOLOGIE
- Mur ; provenç. et espagn. murar ; ital. murare.
MURER2
(mu-ré) s. m.ÉTYMOLOGIE
- Mur.
MURER3
(mu-ré) v. a.murer
Il signifie plus ordinairement Boucher avec de la maçonnerie. Murer une porte, une fenêtre, une cheminée.
Fig., Murer quelqu'un, L'enfermer, le mettre en prison. On l'a enfin muré. Il est vieux.
Fig., La vie privée doit être murée, Ce qui se passe dans la vie privée ne doit pas être livré à la publicité.
murer
Murer, act. acut. Vient du Latin Murus. Mais il ne se contient pas dans la prerogative dudit mot Latin, qui se prend pour la closture d'une ville, et non pour ce en quoy est usité ce mot Paries. Car il signifie aussi clorre entre deux parois, comme quand nous disons, qu'un homme est condamné à estre muré, c. à mener sa vie entre deux murs, qui est un supplice que le juge Ecclesiastique inflige souvent. L'Italien dit bien Murare, et le Latin Muratus. Mais ce n'est en cette signification, ains comme nous disons autrement murer pour clorre de muraille, Muris cingere. Dont par composition descend Hault-murer, pour clorre ou flanquer un lieu de haulte muraille, et un plat de souppes hault murées, quand les trenches de pain sont entassées en façon de comble, souppes de gents de village.
Muré, m. acut. Muratus.
murer
MURER, v. act. Boucher avec de la maçonerie. "Murer une porte, une fenêtre. = Ville murée, entourée de murs.